bonjour,je suis confronté à un problème de tarif. J'ai réalisé un reportage pour une société de travaux publics .Reportage que j'ai vendu aà la journée plus cession d'image. Il se trouve qu'une entreprise à savoir celle qui ordonne les travaux veut se procurer mes photos dans son intégralité. cette société parle en millions d'euros. Comment et combien facturer. Je suis pro mais suis confronté à cela pour la 1ere fois merci des quelques conseils à venir.
Olivier.
Citationsociété parle en millions d'euros
tu es riche !!!!!!!!!!!!!!!!!!! ;D
bah, je ne vois pas ou le problème exactement,
tu factures normalement avec le prix que tu estimes,
simple, toujours les mêmes questions :
- quel usage des photos : internet, plaquette, affichage...
- quelle diffusion : locale, régionale, nationale... à combien d'exemplaires
- durée de la cession
et après tu fais ta note plein pot sans hésitation puisqu'ils veulent utiliser tes images
Ca arrive de temps en temps.
Tu commences par en parler avec ton premier client, pour vérifier que cela ne pose pas de problème.
Si elle est d'accord, tu fais une proposition à la seconde.
Tu ne peux pas indexer ton prix à la taille de l'entreprise. Ton prix doit dépendre de l'usage qui sera fait de tes photos.
éxiste t-il un barème? Elles sont déstinées à être éditées (magazine) Salon, internet.Ils les veulent pour tout usage. je pensais les céder pour 10 ans....
Dans ce genre de situation, il faut garder son calme et ne pas imaginer qu'on va toucher le jackpot. Voir l'exemple plus bas d'Alixaupaysdesmerveilles, qui nous a chauffé à propos d'un contrat mirobolant, mais qui a disparu aussi vite qu'il était apparu.
L'UPC édite un barème, qui correspond à la partie haute de la fourchette, mais qui concerne des ventes de droits pour des photos à l'unité. Impossible à appliquer pour un reportage complet.
Je vendrais les droits hors achat d'espace (on entend par là l'utilisation des photos pour illustrer un espace publicitaire : presse, affichage public), ou l'affichage en grande taille (salon). Ces droits couvrent donc la com interne, l'illustration d'articles dans la presse spécialisée, le site web...
Pour le reste, on négocie au cas par cas.
Pour le tarif, ça dépend de la durée de la prise de vue, du nombre de photos et de leur qualité. Mais il ne faut pas rêver : les services de communication savent compter et si tu mets la barre trop haut, tu perdras tout.
Une autre méthode consiste à leur renvoyer la balle et leur disant que tu n'as pas l'habitude de traiter ce genre de demandes et de leur demander de te faire une proposition.
Merci Vbloc pour ta réponse .
Ce que je vise, dans ces situations, ce n'est pas le contrat. C'est le client.
Je préfère perdre quelques euros sur un contrat et gagner un client que l'inverse.
Tu veux dire quoi musiclive?
Citation de: olive74 le Octobre 19, 2010, 13:42:06
Tu veux dire quoi musiclive?
musiclive veut dire qu'un contrat, ça représente quelques centaines ou quelques milliers d'euros.
Un client, ça représente dix, voire cent fois plus.
Voilà pourquoi je préfère un bon client qu'un bon contrat.
Citation de: Vbloc le Octobre 19, 2010, 18:08:47
musiclive veut dire qu'un contrat, ça représente quelques centaines ou quelques milliers d'euros.
Un client, ça représente dix, voire cent fois plus.
Voilà pourquoi je préfère un bon client qu'un bon contrat.
+1
La durée c'est toujours mieux.
Ce n'est pas parce qu'une boite négocie avec ses propres clients des contrats à plusieurs millions d'euros qu'elle ne connait pas la valeur des choses. Et ce sont même souvent les plus strictes avec leurs "prestataires".
Les barêmes de l'UPP te l'indiqueront, la seule chose qui fait changer le prix est la diffusion des photos (et le risque qu'il y a eu à les réaliser). Pour une diffusion "élargie" (ce que les clients appellent souvent dans un abus de langage "libres de droit"), les tarifs sont en effet très élevés (encore que dégressifs) puisque le diffuseur, s'il les utilise bien, peut bâtir une véritable opération de com' dessus (voire plusieurs opération de com').
Donc garde ton calme, fais un devis réaliste utilisant le barême UPP comme base (le "libre de droit" n'existe pas, tu peux par contre faire une liste quasi exhaustive de toutes les utilisations possibles). Comme le disait Vbloc, n'hésite pas aussi à montrer que tu fais un effort au niveau prix, afin de - pourquoi pas - devenir un prestataire régulier avec ce client. Chose qui pourrait sur le long terme te rapporter bien plus qu'un seul contrat juteux.
+1 avec Lyon dag, j'ai traité il ya 2 ans avec le groupe Vinci ( leader mondial du BTP), bien entendu ce n'est pas le pdg qui discute mais un chargé d'affaire a qui on demande d'etre le plus strict dans ses dépenses. la négociation c'est son boulot ....donc accroche toi!