Bonjour,
après deux ans de pratique du Canon Powershot G10, je souhaite revenir au réflex APS-C pour la vélocité, la montée en ISO et la maîtrise de la PdC (j'ai possédé des réflex en argentique, mais jamais en digital).
Le problème, c'est que je lis partout que sans post production avec DXO, Lightroom ou autre logiciel, les images resteront moyennes, avec leurs aberrations chromatiques, voire leur manqué de piqué (les images du D7000 sont qualifiées de "molles" par pas mal de magazines).
Or, je me vois mal consacrer beaucoup de temps à la post production de mes images : autant j'aime les belles images, aux couleurs saturées et au piqué "croustillant", autant je ne suis pas prêt à basculer dans une activité chronophage à mes yeux.
Ma question : si je prends un APS-C d'entrée de gamme + (Nikon D90 + 16-85 par exemple) et que je travaille en jpeg sans post prod, est-ce que je risque d'avoir une qualité à peine meilleure que les images du G10 ? Et vous, passez-vous beaucoup de temps sur DXO, pour chaque image ?
Merci par avance pour vos réponses éclairées ;-)
0 temps sur dxo je ne l'ai pas.
Mais sur NX oui du temps.
Pour le reste je "pense" que oui avec un reflex tu devrais obtenir un mieux même avec une post-prod faite par le boitier (jpeg directs). ;)
Suffit de travailler en jpg boîtier, et tu pousses un peu l'accentuation sur le boîtier pour que les images aient un peu de piqué. Sur la plupart des boîtiers, tu auras un bon résultat. Pas mal de pro, surtout en reportages, travaillent en jpg direct, sans aucun complexe. Après, si tu veux les travailler, tu peux toujours prendre un boîtier qui enregistre aussi bien en RAW qu'en JPG en mm temps, tel D700 ou autre D300s. Sais pas si le D7000 le permet... je l'ai pas.
Si tu veux des images saturées, très accentuées comme celles du G10, c'est très simple en théorie, il suffit de paramétrer ton boîtier reflex pour qu'il produise directement ce type d'images jpeg. Exactement comme tu règles le rendu de ton écran de télévision à l'ide de la télécommande.
Le tout est de savoir comment jouer avec les paramètres "contraste", "saturation", "accentuation" du boîtier sans oublier la balance des blancs (BdB) pour obtenir le résultat voulu en fonction des différentes situations de lumière auxquelles tu es confronté : un tel savoir-faire comme tout savoir-faire demande du temps et de la pratique. Pratique chronophage que l'on acquiert le plus souvent en manipulant les logiciels de traitement d'images ou de dérawtisation...
Pour qui n'a pas le temps ni l'envie d'apprendre, la solution de facilité est de pousser tous les curseurs du reflex à fond la caisse. Pourquoi pas, après tout.
"Doit-on forcément post-produire ses images avec un réflex ?"
Non.
Je dirais doit on forcément crapahuter dans les coins inaccessibles lorsqu'on a un 4x4 ?
doit on forcément rouler sur des chemins lorsqu'on a un vtt ?
doit on forcément prendre l'autobahn lorsqu'on a une moto Grand Tourisme ?
doit on forcément cuisiner pour un régiment lorsqu'on a un four grande capacité ?
doit on forcément écouler TOUTE l'eau chaude lorsqu'on a un réservoir (d'eau chaude) de 600l ? (sauf si mon fils est à la maison ;D)
...
En répondant à ces questions tu auras la réponse à la tienne ;)
Meilleurs voeux pour 2011.
Citation de: Thierry P le Décembre 30, 2010, 13:16:06
Bonjour,
après deux ans de pratique du Canon Powershot G10, je souhaite revenir au réflex APS-C pour la vélocité, la montée en ISO et la maîtrise de la PdC (j'ai possédé des réflex en argentique, mais jamais en digital).
Le problème, c'est que je lis partout que sans post production avec DXO, Lightroom ou autre logiciel, les images resteront moyennes, avec leurs aberrations chromatiques, voire leur manqué de piqué (les images du D7000 sont qualifiées de "molles" par pas mal de magazines).
Or, je me vois mal consacrer beaucoup de temps à la post production de mes images : autant j'aime les belles images, aux couleurs saturées et au piqué "croustillant", autant je ne suis pas prêt à basculer dans une activité chronophage à mes yeux.
Ma question : si je prends un APS-C d'entrée de gamme + (Nikon D90 + 16-85 par exemple) et que je travaille en jpeg sans post prod, est-ce que je risque d'avoir une qualité à peine meilleure que les images du G10 ? Et vous, passez-vous beaucoup de temps sur DXO, pour chaque image ?
Merci par avance pour vos réponses éclairées ;-)
A condition de pousser sur le curseur d'accentuation dans les parametres boitiers, de pousser aussi un peu la saturation, on peut avoir des images de reflex pas trop différentes de celles que l'on peut obtenir d'un compact.
C'est quelque part un peu dommage, car l'accentuation trop forte supprime des micro informations, mais rien n'empeche de faire des images "compact like" à partir des reflex.
Par contre attention a la gestion de la profondeur de champ, qui surprend beaucoup d'utilisateurs qui ne connaissent la photo que depuis l'ère des compacts.
Citation de: Thierry P le Décembre 30, 2010, 13:16:06
Ma question : si je prends un APS-C d'entrée de gamme ...
Pour être passé de mes Powershot (toujours en utilisation) à un Pentax K100d Super, je peux te dire que c'est très plaisant d'utiliser les deux en fonction des circonstances ... et des envies.
J'avais choisi ce modèle car j'utilise mes anciens objectifs : pour travailler avec la pdc, c'est mieux avec un 1,7 ou 1,8 :D
J'ai gardé l'habitude de toujours photographier en Raw car j'aime bien travailler sur ordi (c'était mon métier), j'ai l'impression de refaire du labo.
Mais j'ai essayé aussi le Jpeg et les réglages boîtier : sur le Pentax, c'est très agréable, rapide à paramétrer et j'ai obtenu de belles photos presque identiques à celles de mes Powershot.
Maintenant je ne sais pas si la discussion que nous avons eue sur plusieurs fils :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,109420.msg1949030.html#msg1949030
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,106437.msg1906396.html#msg1906396
a le même impact sur les réflex APS-C : mon Pentax est un
6 megapixels ...
Reste à voir l'utilisation des photos : écran, tirage, agrandissement ?
Bonnes photos à tous !
moi, je passe tout à DXO et le résultat est quand même nettement mieux que le jpg sortit directe du boitier...
et je fais cela depuis le debut (20D, 40D et 7D)
Après, c'est du traitement quasi tout auto, donc très peu de temps à passer... sauf une photo par ci par là avec des conditions de lumière plus difficile ou là, je me penche dessus un peu plus...
Waouh, beaucoup de réponses pertinentes en aussi peu de temps, c'est Noël après Noël ;-)
Ça me rassure un peu, tout ça.
Merci à vous tous, et bienvenues aux contrib' suivantes...
Salut !
"... Tout c'que tu veux, mon pote t'es li-i-breu
Mais dessine-moi que'qu'chose de chouette..."
Renaud
Bonnes photos, post-traitées... ou non.
La photo, que ce soit en adventiste ou en numérique n existe pas sans post production
La question a se poser est :
Est ce que ce cela vaut le coup d acheter un reflex pour laisser le robot intègre a lappareil les réaliser a ma place ? Ou est ce que je veux réaliser mes photos moi même ?
La photo doit ou ne doit pas être une religion ??? ??? ???
:)
Il fallait lire :
Citation de: Olivier Chauvignat le Décembre 30, 2010, 20:11:36
La photo, que ce soit en argentique ou en numérique n existe pas sans post production
Citation de: Olivier Chauvignat le Décembre 30, 2010, 20:33:53
Il fallait lire :
Maintenant on sait pour quelle paroisse tu prêches... :D
Les Adventistes de chez Profoto...
Pour aller dans le sens déjà exprimer, se poser aussi la question de savoir ce que tu ne peux pas faire avec un compact que le reflex t'autorise. Cela passe évidemment par une compréhension plus approfondie de la photo. En avoir envie ou pas ?
Citation de: Fradel le Décembre 30, 2010, 20:46:24
Maintenant on sait pour quelle paroisse tu prêches... :D
Les Adventistes de chez Profoto...
Pour aller dans le sens déjà exprimer, se poser aussi la question de savoir ce que tu ne peux pas faire avec un compact que le reflex t'autorise. Cela passe évidemment par une compréhension plus approfondie de la photo. En avoir envie ou pas ?
C'etait le sens de ma remarque ;)
Bonsoir,
Je suis dans la même situation, passant du g9 au reflex. Je n'ai pas fait mon choix quant au type d'appareil, la grande question étant full frame ou pas?
Bref, le plaisir n'a rien d'égal à celui que j'ai pu connaitre avec mon g9. Pour avoir essayé les reflex d'amis et lightroomé mes clichés, c'est un nouveau plaisir.
Du compact au reflex, rien à voir. Les photos sorties de l'appareil sont epoustoufflantes, moi ça me donne plus envie de m'y plonger pour les améliorer.
Bon courage pour le choix...
Compte tenu de la taille du capteur, un boitier réflex ( éventuellement avec un + sur saturation - netteté ) donnera en JPEG , des photos meilleures que celles données par un compact .
Le plaisir immédiat à passer au reflex, c'est la visée (pouvoir cadrer confortablement sans être gêné par un écran illisible au soleil) et d'avoir une bonne réactivité quand tu pousse sur le déclencheur.
Ca ne t'oblige pas (cf "Doit-on forcément") a développer tes photos avec des programmes dont on peut dire que la courbe d'apprentissage est parfois longue.
Ca ne t'oblige pas (cf "Doit-on forcément") a faire des diaporamas qui remporteront le prix du mérite adventiste ;) ;) ;) ;), a acheter un écran a 2K€ que tu calibre toutes les 5 min, a faire des impressions qui seront exposées au Louvre ou te faire une raie au milieu.
A chacun son plaisir, qui peut changer dans le temps.
Déguste ton choix, ton achat et bonne année !
Citation de: Thierry P le Décembre 30, 2010, 13:16:06
Bonjour,
après deux ans de pratique du Canon Powershot G10, je souhaite revenir au réflex APS-C pour la vélocité, la montée en ISO et la maîtrise de la PdC (j'ai possédé des réflex en argentique, mais jamais en digital).
Le problème, c'est que je lis partout que sans post production avec DXO, Lightroom ou autre logiciel, les images resteront moyennes, avec leurs aberrations chromatiques, voire leur manqué de piqué (les images du D7000 sont qualifiées de "molles" par pas mal de magazines).
Or, je me vois mal consacrer beaucoup de temps à la post production de mes images : autant j'aime les belles images, aux couleurs saturées et au piqué "croustillant", autant je ne suis pas prêt à basculer dans une activité chronophage à mes yeux.
Ma question : si je prends un APS-C d'entrée de gamme + (Nikon D90 + 16-85 par exemple) et que je travaille en jpeg sans post prod, est-ce que je risque d'avoir une qualité à peine meilleure que les images du G10 ? Et vous, passez-vous beaucoup de temps sur DXO, pour chaque image ?
Merci par avance pour vos réponses éclairées ;-)
Salut (et bonne année).
Plusieurs choses :
- je ne connais pas ta pratique photo ni le type de boitier argentique que tu as pu utiliser, mais sache que beaucoup de ceux qui sont passés de l'argentique au numérique en reflex, ont pris du FF ou ont regretté le choix d'un APS-C entrée de gamme.
- si tu as toujours été capable de produire les images désirées avec ton G10 en jpg direct, alors la question ne se pose pas non plus pour le reflex : tout dépendra de ta maîtrise de l'engin. Mais sortir du jpg direct d'un reflex en voulant maîtriser tous les paramètres de la prise de vue passe par autre chose qu'un reflex entrée de gamme pour lequel la tendance est à la simplification extrême voire à l'oubli de l'accès direct via bouton à certains paramètres pourtant essentiels (regarde la différence entre un D90 et un D300(s), en plus venant de Canon, tu comprendras vite).
Il faut voir le raw comme une bouée de sauvetage : je préfère avoir un beau raw qui ne nécessite que d'appuyer sur le bouton dématriçage que de constater que le jpg que je viens de faire est trop si, pas assez ça... et bien sûr irrécupérable. Donc, comme on peut enregistrer et le jpg et le raw, ça tombe bien ;)
"my two cents"
Citation de: musiclive le Décembre 30, 2010, 21:45:22
"La photo, que ce soit en argentique ou en numérique n existe pas sans post production"
MDR
mème dans "secret story" ils n'ont pas osé sortir un truc pareil
Tu ne faisais pas de masquages sous l'agrandisseur ?
Rien que le choix de l'agrandisseur (lumière dirigée, semi-dirigée ou diffuse), le choix du papier (contraste) et dans une moindre mesure le choix du révélateur, peuvent donner des images très différentes à partir du même négatif.
Citation de: Verso92 le Janvier 01, 2011, 10:19:52
Tu ne faisais pas de masquages sous l'agrandisseur ?
En argentique, limage latente était créée sur le film. Ensuite tout le reste était du post processing (on disait "process") : choix des chimies films, développement film, choix du papier, grade, tirage sous agrandisseur, masquage, développement papier, virages puis retouche au gris film sur tirage
En numérique nous avons l'équivalent de tout ça sous Lightroom et l'équivalent de la retouche au pinceau sous Photoshop
Par définition la photo EST du post-processing. Y compris pour le jpg, auquel cas, le post processing est effectue par l'ordinateur intègre a l'appareil photo.
Citation de: Olivier Chauvignat le Janvier 01, 2011, 11:20:05
Par définition la photo EST du post-processing. Y compris pour le jpg, auquel cas, le post processing est effectue par l'ordinateur intègre a l'appareil photo.
C'est quoi l'intérêt de jouer sur les mots ?
La personne qui prend des photos a bout de bras avec 1 reflex, qui met sa carte SD dans une machine Kodack chez Leclerc pour avoir des tirages 10x15 qu'il montrera avec fierté a son entourage émerveillé ne fait pas de post-processing.
La personne qui monte dans sa voiture et qui démarre sa voiture démarre sa voiture. Il ne fait pas de la carburation ou de la cartographie.
Citation de: smattbe le Janvier 01, 2011, 11:42:26
La personne qui prend des photos a bout de bras avec 1 reflex, qui met sa carte SD dans une machine Kodack chez Leclerc pour avoir des tirages 10x15 qu'il montrera avec fierté a son entourage émerveillé ne fait pas de post-processing.
Exactement comme Monsieur Jourdain...
Citation de: musiclive le Janvier 01, 2011, 14:27:13
remarque oui en velvia on faisait de la post production ( on coupait les films et on mettait les caches ) ;)
Et tu n'as jamais tiré de Ciba à partir de tes Velvia ?
Il serait infiniment plus utile à l'initiateur du fil d'apprendre les rudiments du traitement des photos.
Sans faire de "création photographique" à partir d'un fichier, il me semble que quiconque utilise un boîtier photo numérique (compact, bridge, réflex) devrait pouvoir recadrer une image, enlever les pétouilles, la passer en N.B, corriger les blancs brûlés.
Ces opérations sont très très simples à réaliser avec les logiciels actuels (Lightroom, Aperture).
C'est dommage, c'est regrettable de se priver de ces possibilités pour la cause de je-ne-sais-quelle phobie de l'ordinateur...
J'ajoute qu'elles ne sont pas chronophages. Je passe plus de temps à renseigner les mots-clés, étiquetter les images qu'à les corriger.
Si on ne veut pas du tout toucher à l'ordinateur, peut-être vaut-il mieux utiliser un boîtier argentique, ce qui n'a rien de dégradant, et produit d'honorables résultats.
Même si on n'aime pas faire du Photoshop à outrance, on n'est néanmoins contraint de "triturer" un peu ses fichiers. Sinon, comment nettoyer les pétouilles, par exemple ?
Citation de: roubitch le Janvier 01, 2011, 15:21:14
Si tu es satisfait des jpegs de l'appareil, tu peux facilement te passer de post prod, surtout chez Canon ;D... bon en fait de tout ce que je vois défiler, les jpegs du Fuji s5 me semblent très beaux sans post traitement ;)
Aucun boîtier numérique ne permet de se passer des dépetouillages des poussières sur le capteur, du recadrage et de l'atténuation des blancs brûlés.
J'ai possédé un FUJI S3. Seras-tu surpris d'apprendre que les changements d'objectifs nécessitaient des coups de tampon sur logiciel ?
Citation de: smattbe le Janvier 01, 2011, 11:42:26
C'est quoi l'intérêt de jouer sur les mots ?
La personne qui prend des photos a bout de bras avec 1 reflex, qui met sa carte SD dans une machine Kodack chez Leclerc pour avoir des tirages 10x15 qu'il montrera avec fierté a son entourage émerveillé ne fait pas de post-processing.
La personne qui monte dans sa voiture et qui démarre sa voiture démarre sa voiture. Il ne fait pas de la carburation ou de la cartographie.
Oui en effet, pourquoi jouer sur les mots, si c'est en plus pour sortir un poncif a 1 euro ?
Donc, même si ce n'est pas le photographe qui fait le post traitement lui même, la photo en elle même est basée sur le post-traitement. ou dit autrement, sans post traitement (fait par un système automatique ou une tierce personne) on n'obteindra pas de photo, tant en argentique qu'en numérique.
Cela ne vous intéresse peut être pas de le savoir, mais dans ce cas pourquoi et aussi présomptueux que de penser que ça ne pourrait pas intéresser d autres lecteurs que votre petite personne ?
Je pousserais la question du premier message un peu plus loin:
Est-ce que les fabricants ne se reposent pas trop sur le post-traitement?
Les outils pour post-traiter ne sont pas toujours accessibles (obscurs ou cher par rapport à leur fonctions).
Mon point de vue serait : Pour corriger un peu ses erreurs, aucun problème; pour compenser des défauts ou des traits d'image caractéristiques : non.
J'ai le sentiment de revenir un peu en arrière par rapport à l'argentique:
-il y avait le labo photo qui faisait toute une série de corrections.
-et il y avait les autres qui développaient eux-même leurs clichés
C'est comme si en passant au numérique l'utilisateur lambda était fortement encouragé à se faire son labo alors que la première solutions lui convient parfaitement.
Le plaisir éventuel devient une corvée pour faire court. :P
Citation de: Daedalus le Janvier 02, 2011, 00:46:29
Je pousserais la question du premier message un peu plus loin:
Est-ce que les fabricants ne se reposent pas trop sur le post-traitement?
Les outils pour post-traiter ne sont pas toujours accessibles (obscurs ou cher par rapport à leur fonctions).
Mon point de vue serait : Pour corriger un peu ses erreurs, aucun problème; pour compenser des défauts ou des traits d'image caractéristiques : non.
J'ai le sentiment de revenir un peu en arrière par rapport à l'argentique:
-il y avait le labo photo qui faisait toute une série de corrections.
-et il y avait les autres qui développaient eux-même leurs clichés
C'est comme si en passant au numérique l'utilisateur lambda était fortement encouragé à se faire son labo alors que la première solutions lui convient parfaitement.
Le plaisir éventuel devient une corvée pour faire court. :P
Le post traitement cela va bien plus loin que corriger les "défauts" d'une image, c'est donner un style de rendu. On peut reconnaitre certains photographes à la façon dont ils post traitent leur images. Pour certains c'est leur signature.
Citation de: Powerdoc le Janvier 02, 2011, 09:16:08
Le post traitement cela va bien plus loin que corriger les "défauts" d'une image, c'est donner un style de rendu. On peut reconnaitre certains photographes à la façon dont ils post traitent leur images. Pour certains c'est leur signature.
Je pense en effet qu'il y a une incompréhension.
Le post traitement n'est en aucun cas une correction. Et malheureusement, cette idée est entretenue par des gens incompétents chez Adobe, lorsque par exemple ils inscrivent "modifier dans photoshop", terme stupide laissant penser qu'une retouche est une "modification". Autre traduction dune profonde bêtise dans Lightroom : le terme "fill-in" traduit par "lumière d'appoint". Ça ne veut rien dire et cela met de la confusion. Bref, c'était une digression.
Le développement d'une image est un processus créatif, tout comme le fait de mettre en lumière ou de faire la prise de vues.
Donc comme le dit powerdoc, le processus créatif du développement peut passer par le fait de imprimer son propre style.
Les erreurs, tout le monde en fait. Il suffit de voir les planches contacts de Demarchelier, puis les tirages définitifs, pour en avoir un excellent exemple. De la a dire que le traitement sert a "modifier" ou pire a "améliorer" une photo (alors qu'en fait le traitement sert a CRÉER la photo), c'est avoir une vue bien courte sur ce qu'est la photographie.
Le numérique a un grave revers je trouve par rapport a la photographie, tout comme d ailleurs par rapport a la musique : il crée une "non-culture" a cause de l'impression qu'il donne que l'on peut accéder facilement aux choses.
Les gens consomment de la musique ou de limage, mais ne vont pas chercher plus loin. Lorsque j'ai commence la photo on regardait des images de tel ou tel photographe dans des magazines ou dans des livres, on allait voir des expos, etc.
En musique on achetait des vinyles et on allait voir des groupes. On lisait la presse musique. En fait on devait aller CHERCHER les informations, ce qui engendrait une démarche d auto-culture. Actuellement, a part les musiciens, qui sait qui est qui et qui fait quoi en musique ? Combien de personnes qui "aiment bien Louis Bertignac" ne connaissent même pas Téléphone ?
Je me bats probablement contre des moulins a vent. J'espère simplement que cela servira a quelques uns.
Citation de: Powerdoc le Janvier 02, 2011, 09:16:08
Le post traitement cela va bien plus loin que corriger les "défauts" d'une image, c'est donner un style de rendu. On peut reconnaitre certains photographes à la façon dont ils post traitent leur images. Pour certains c'est leur signature.
Tout à fait : à part, peut-être, pour la photo "souvenir", comment peut-on imaginer qu'un appareil puisse délivrer automatiquement le rendu que souhaite un photographe pour ses propres photos ?
Citation de: Olivier Chauvignat le Janvier 02, 2011, 10:10:38
Le numérique a un grave revers je trouve par rapport a la photographie, tout comme d ailleurs par rapport a la musique : il crée une "non-culture" a cause de l'impression qu'il donne que l'on peut accéder facilement aux choses.
+1
Belle Analyse pour débuter cette année 2011 ! ..
Il faudrait d'ailleurs dire au peuple que la valse n°2 de ChostaKovitch n'a pas été écrite pas la MACIF, ou Groupama...., et que les Contes de Perrault ne sont pas écrit par Walt Disney.
On est mal barré quand à la "Culture", et l'accès à l'info. :)
Citation de: Fradel le Janvier 02, 2011, 10:50:26
Il faudrait d'ailleurs dire au peuple que la valse n°2 de ChostaKovitch n'a pas été écrite pas la MACIF, ou Groupama...., et que les Contes de Perrault ne sont pas écrit par Walt Disney.
On est mal barré quand à la "Culture", et l'accès à l'info. :)
Et que les Who n'ont pas fait une reprise des génériques des Experts
:)
Citation de: Fradel le Janvier 02, 2011, 10:50:26
Il faudrait d'ailleurs dire au peuple que la valse n°2 de ChostaKovitch n'a pas été écrite pas la MACIF, ou Groupama...., et que les Contes de Perrault ne sont pas écrit par Walt Disney.
On est mal barré quand à la "Culture", et l'accès à l'info. :)
Le problème c'est que la culture passe par un processus d'apprentissage long et parfois complexe.
J'ai commencé la musique à 40 ans : c'est difficile, cela demande beaucoup d'efforts, et pour un résultat qui sera au mieux très moyen, voir médiocre par rapport a ce que l'on peut entendre en allumant simplement son poste de radio.
Mais même si je resterai un tocard, tout ces efforts ne seront pas vains, outre, le plaisir de jouer soi même (et donc d'être actif et créatif) , je commences à découvrir la musique sous un regard neuf, accédant à plusieurs facettes qui jusqu'à présent m'avaient échappées, et en cela il n' y a rien de médiocre. :)
Le monde moderne, nous donne l'illusion de la facilité, mais celui-ci n'est qu'une illusion facile, qui ne resiste pas dès que l'on essayer de gratter un peu le vernis des choses.
Avec in fine, une chose fondamentale, je crois, c'est le plaisir...
Quand une culture, quelle que soit cette culture, te permet un d'échanger, de communiquer, quel pied.
En photo, d'abord parce que cela part d'une envie, la richesse générée par le travail des autres est d'abord un plaisir, et ensuite une ouverture. (Éventuellement une façon de rester humble... :D)
Bon j'arrête de radoter, je viens de prendre 10 ans.
Je vais zallé kiffé un verre de champomy en zécoutant du RnB façon Shakira... :D, juste après m'informer sur le monde grâce à JPP, vers 13h
Citation de: Olivier Chauvignat le Janvier 02, 2011, 10:57:39
Et que les Who n'ont pas fait une reprise des génériques des Experts
:)
On m'aurait menti ?
:-(
Citation de: Daedalus le Janvier 02, 2011, 00:46:29
Je pousserais la question du premier message un peu plus loin:
Est-ce que les fabricants ne se reposent pas trop sur le post-traitement?
Les outils pour post-traiter ne sont pas toujours accessibles (obscurs ou cher par rapport à leur fonctions).
Mon point de vue serait : Pour corriger un peu ses erreurs, aucun problème; pour compenser des défauts ou des traits d'image caractéristiques : non.
J'ai le sentiment de revenir un peu en arrière par rapport à l'argentique:
-il y avait le labo photo qui faisait toute une série de corrections.
-et il y avait les autres qui développaient eux-même leurs clichés
C'est comme si en passant au numérique l'utilisateur lambda était fortement encouragé à se faire son labo alors que la première solutions lui convient parfaitement.
Le plaisir éventuel devient une corvée pour faire court. :P
Mais le problème ne vient-il pas que justement les labos ne font plus ce travail de correction et tirent les fichiers directement.
Cependant, les fabricants n'ont pas forcément fait l'effort de proposer des rendus avec des réf de nom pellicule de manière que chacun puisse retrouver ses habitudes.
Citation de: luistappa le Janvier 02, 2011, 14:41:00
Mais le problème ne vient-il pas que justement les labos ne font plus ce travail de correction et tirent les fichiers directement.
Cependant, les fabricants n'ont pas forcément fait l'effort de proposer des rendus avec des réf de nom pellicule de manière que chacun puisse retrouver ses habitudes.
C'est ce que j'avais en tête en entrant dans le numérique...
Si seulement le marché pouvait s'orienter vers ça, mais vu que ça fait plus de 10 ans qu'on n'a pas de demande pour un système de ce type je doute que ça arrive un jour.
Citation de: Daedalus le Janvier 02, 2011, 15:03:29
C'est ce que j'avais en tête en entrant dans le numérique...
Si seulement le marché pouvait s'orienter vers ça, mais vu que ça fait plus de 10 ans qu'on n'a pas de demande pour un système de ce type je doute que ça arrive un jour.
Et pourquoi faudrait-il que le numérique singe l'argentique ?
Les "posts traitements argentiques" étaient ce qu'ils étaient, pourquoi se limiter aux rendus types de tel ou tel film ?
Si vous voulez vraiment que ça ressemble à l'argentique, et c'est une demande parfaitement respectable que j'utilise d'ailleurs parfois, utilisez les outils faits pour ça : DxO film pack, etc. Ils sont diablement efficaces et étudiés pour !
Citation de: gerarto le Janvier 02, 2011, 16:18:13
Et pourquoi faudrait-il que le numérique singe l'argentique ?
Les "posts traitements argentiques" étaient ce qu'ils étaient, pourquoi se limiter aux rendus types de tel ou tel film ?
Personnellement, je ne comprends pas non plus cette démarche...
(j'aimais bien la Velvia à l'époque, mais je ne cherche pas à retrouver à tout prix ses rouges tonitruants -et limites caricaturaux à l'occasion- en numérique...)
Le post traitement est lié à mon processus de prise de vue, l'un ne va pas sans l'autre. Je sais à la prise de vue quel traitement je vais appliquer. Aucunement je ne pourrais le faire directement à la prise de vue car les options sont trop peu nombreuses et puis parfois d'autres alternatives apparaissent lors du traitement et il est bon de disposer du raw alors.
Citation de: gerarto le Janvier 02, 2011, 16:18:13
Si vous voulez vraiment que ça ressemble à l'argentique,
faites de l'argentique ;)
Ce fantasme d'une photographie argentique qui ignorerait le post-traitement s'inscrit dans un discours beaucoup plus large, qui oppose l'argentique au numérique en parant l'argentique d'une forme d'innocence, de pureté dans sa représentation du réel. C'est le discours sur Photoshop de certains parlementaires ou de Jean-François Leroy, qui oppose une photographie numérique qui nous mentirait à une photographie argentique qui serait investie d'une vérité documentaire.
Argentique ou numérique, la photographie suppose toujours un point de vue.
Si la question est plus prosaïque et signifie simplement qu'en argentique ta vie était simple parce que c'était le photographe en bas de chez toi qui choisissait les films que tu devais utiliser et qui te faisait tes tirages, tout va bien. Ton appareil dispose d'une touche A(auto) ou P(programme) et si tu utilises cette touche, il te procurera au moins autant de satisfaction et encore plus de simplicité que ton appareil argentique, car tu n'auras pas à choisir le film à mettre dedans. ;)
Citation de: muadib le Janvier 02, 2011, 17:04:34
faites de l'argentique ;)
Ce fantasme d'une photographie argentique qui ignorerait le post-traitement s'inscrit dans un discours beaucoup plus large, qui oppose l'argentique au numérique en parant l'argentique d'une forme d'innocence, de pureté dans sa représentation du réel. C'est le discours sur Photoshop de certains parlementaires ou de Jean-François Leroy, qui oppose une photographie numérique qui nous mentirait à une photographie argentique qui serait investie d'une vérité documentaire.
Argentique ou numérique, la photographie suppose toujours un point de vue.
Si la question est plus prosaïque et signifie simplement qu'en argentique ta vie était simple parce que c'était le photographe en bas de chez toi qui choisissait les films que tu devais utiliser et qui te faisait tes tirages, tout va bien. Ton appareil dispose d'une touche A(auto) ou P(programme) et si tu utilises cette touche, il te procurera au moins autant de satisfaction et encore plus de simplicité que ton appareil argentique, car tu n'auras pas à choisir le film à mettre dedans. ;)
la sagesse viens des souris du désert ;D
Aimer le concept de l'argentique avec une solution prédéfinie (le choix du film) n'est pas si différente que choisir une recette que le commerce du coin ou le site va appliquer.
Ca existe déjà avec les modes automatiques jusqu'au premier retour visuel apporté par le numérique. Résultat variable suivant les écrans de l'appareil, du pc et du tirage papier.
Il ne s'agit pas de vouloir absolument donner un aspect particulier mais avoir une norme; un traitement connu si l'utilisateur n'a pas d'outils corrects (écran ayant un bon rendu,le programme ad-hoc,..) .
Après ça laisse la liberté aux autres utilisateurs de continuer le processus créatif si ils le veulent.. ou de laisser l'étape du tirage au commerçant du coin sans surprises.
Le plaisir avec le numérique, c'est de ne pas avoir besoin de labo (ma femme est ravie). En plus, à l'époque cela ne me passionnait pas.
Dxo avec les packs films permet de sortir de bonnes images sans passer des heures au post traitement. Et c'est un vrai plus pour moi.
J'ai d'ailleurs été un des premiers à plonger avec Dxo à l'époque du D100/D70.
A+
Citation de: gerarto le Janvier 02, 2011, 16:18:13
Et pourquoi faudrait-il que le numérique singe l'argentique ?
Pour la culture justement. Le défaut majeur des photos numériques actuelles, c'est leur look numérique artificiel, totalement dénué d'ame parce que totalement dénué de références argentiques.
Dans l'inconscient collectif, une photo c'est du grain.
Et on se dirige donc vers des looks totalemement aseptises qui n'ont en fait rien a voir avec la "graphie" de la photographie. Ça s apparente davantage a de la Video a images fixes.
C'est pour cela que je "pourris" mes photos numériques avec du grain Lr3 que je trouve tout a faut plaisant.
Ce n'est que mon opinion...
Citation de: Olivier Chauvignat le Janvier 02, 2011, 18:17:34
C'est pour cela que je "pourris" mes photos numériques avec du grain Lr3 que je trouve tout a faut plaisant.
Ce n'est que mon opinion...
Bizarre : dire que certains recherchaient par tous les moyens à éliminer (ou pour le moins réduire le plus possible) le grain en argentique : TP2415, Agfapan 25, Velvia, K25...
Citation de: Powerdoc le Janvier 02, 2011, 09:16:08
Le post traitement cela va bien plus loin que corriger les "défauts" d'une image, c'est donner un style de rendu. On peut reconnaitre certains photographes à la façon dont ils post traitent leur images. Pour certains c'est leur signature.
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler une fois encore que photographier c'est "
écrire avec la lumière". Un
photographe qui particularise ses images grâce à l'ordinateur pour s'en faire un style se détourne de la photographie et s'approche de l'infographie.
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 18:28:30
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler une fois encore que photographier c'est "écrire avec la lumière". Un photographe qui particularise ses images grâce à l'ordinateur pour s'en faire un style se détourne de la photographie et s'approche de l'infographie.
Et un photographe qui faisait de la repique au pinceau sur ses tirages, ça s'appelle comment ?
Et un photographe qui faisait un virage, ça s'appelle comment ?
Etc...
(plus question d'
écriture avec la lumière, dans ces cas là...)
Je ne fais plus la différence. A la base, il faut que l'image soit bonne, mais le post traitement lui ajoute un vrai plus. Pourquoi s'en priver?
A+
Citation de: Verso92 le Janvier 02, 2011, 18:30:57
Et un photographe qui faisait de la repique au pinceau sur ses tirages, ça s'appelle comment ?
Et un photographe qui faisait un virage, ça s'appelle comment ?
(plus question d'écriture avec la lumière, dans ces cas là...)
Attention : la repique ne permet pas de modifier complètement une photo. Et un virage, cela se voit. C'est une autre manière de traiter le négatif, et le "lecteur" de l'image se rend compte du processus.
Quand je vois certains photos maintenant, par exemple dans le paysage ou le portrait, qui doivent plus à la retouche qu'à la prise de vue, je me demande où est le talent du photographe ! Ce n'est pas une généralité, mais le HDR et les couleurs sursaturées qui n'existent nul part ne sont pas de la photographie. Je tire mon chapeau un gars (ou à la fille) qui se lève à trois heures du matin pour avoir, par exemple, les splendides couleurs du lever du jour.
Celui qui bidouille un peu trop sur l'ordi, ben... souvent, ça ne me touche pas.
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 18:28:30
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler une fois encore que photographier c'est "écrire avec la lumière". Un photographe qui particularise ses images grâce à l'ordinateur pour s'en faire un style se détourne de la photographie et s'approche de l'infographie.
J'ai comme l'impression que ce n'est pas comme çà que le problème se pose mais plutôt sur la différence entre post-traiter ou pré-traiter.
Choisir telle diapo pour son rendu, tel objo pour son bokeh, telle vitesse pour un filé... çà c'est de la valeur ajoutée mais intervenir après le déclenchement c'est de l'infographie, de la création 3D, pire du rattrapage, du sauvetage...
;D
J'en pense pas un mot mais bon si çà peut éclairer le sujet ! ;)
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 18:41:50
Attention : la repique ne permet pas de modifier complètement une photo. Et un virage, cela se voit. C'est une autre manière de traiter le négatif, et le "lecteur" de l'image se rend compte du processus.
Quand je vois certains photos maintenant, par exemple dans le paysage ou le portrait, qui doivent plus à la retouche qu'à la prise de vue, je me demande où est le talent du photographe ! Ce n'est pas une généralité, mais le HDR et les couleurs sursaturées qui n'existent nul part ne sont pas de la photographie. Je tire mon chapeau un gars (ou à la fille) qui se lève à trois heures du matin pour avoir, par exemple, les splendides couleurs du lever du jour.
Celui qui bidouille un peu trop sur l'ordi, ben... souvent, ça ne me touche pas.
Pour moi, il n'y a de toute façon pas de différences fondamentales entre argentique et numérique : seuls les outils changent.
Il faut voir comment certains transformaient leur photos sous l'agrandisseur.
En ce qui concerne le HDR, j'ai vu exactement le même genre de chose en argentique. Encore une fois, seuls les outils changent...
Citation de: Olivier Chauvignat le Janvier 02, 2011, 18:17:34
Pour la culture justement. Le défaut majeur des photos numériques actuelles, c'est leur look numérique artificiel, totalement dénué d'ame parce que totalement dénué de références argentiques.
Dans l'inconscient collectif, une photo c'est du grain.
Ce n'est que mon opinion...
Ce constat est partagé au cinéma par les directeurs de la photo, comme par exemple Caroline CHAMPETIER directrice de la photo du film "Des Hommes et des Dieux " sur le site AFC (association des directeurs de la photo cinéma)
http://www.afcinema.com/Entretien-avec-la-directrice-de-la,6278.html
Dans cette interview elle déclare par exemple :
" ..... Après avoir étudié un peu les choses avec Gwénolé Bruneau de Kodak, c'est une simple question de grain. En fait, ils ont tellement affiné la 5219 que le grain a complètement disparu, la pellicule est presque trop parfaite. Du coup, on a cette sensation d'aplat dans les noirs. On en revient toujours à cette idée qu'on est quand même formé à regarder le cinéma avec du grain, avec cet aléatoire qui donne de la profondeur. La peinture a mis des siècles à aller vers la fragmentation des touches, le cinéma depuis la fécule de pomme de terre vers quelque chose qui
fait vivre le grain et provoque ce mouvement imperceptible dans l'image. Quelque chose de notre cerveau y tient. "
Ou encore Bruno Delbonnel, directeur de la photo du film "Amélie Poulain" plébisicité par les chefs op' américains
http://www.afcinema.com/Bruno-Delbonnel-AFC-ASC-plebiscite.html
Ceci dit le rouleau compresseur du numérique commence à toucher le cinéma, et pourrait y imposer sa logique et ......
ses bouleversements.
Ces professionnels en sont pleinement conscients, et s'estiment privilégiés de pouvoir imposer,
encore, leurs choix. ???
Citation de: Verso92 le Janvier 02, 2011, 18:46:01
Pour moi, il n'y a de toute façon pas de différences fondamentales entre argentique et numérique : seuls les outils changent.
Il faut voir comment certains transformaient leur photos sous l'agrandisseur.
En ce qui concerne le HDR, j'ai vu exactement le même genre de chose en argentique. Encore une fois, seuls les outils changent...
Par le passé, j'ai aussi fait du labo noir-blanc et couleur. J'ai donc quelques notions de ce qu'il est possible de faire avec des caches, des papiers à contrastes variables, les chimies et autres astuces de tireur. Je suis aussi de votre avis que les outils ont évolués et nous devons faire avec.
Les retouches sous l'agrandisseur concernaient les images noir-blanc. On était déjà dans un style particulier. On
savait implicitement en voyant un
agrandissement qu'il pouvait y avoir "HDR".On ne se donnait en effet pas autant de mal pour un 9 x 13 par exemple. Aujourd'hui, toutes les images peuvent être touchées. En particulier, le monde est envahi de portraits qui n'existent pas dans la réalité. Cela, le labo ne sait pas le faire avec autant de puissance, comme le copier-coller. Et là, précisément, ce n'est plus de la photo au sens ou on l'entend.
Qu'on s'entende : pour moi, il n'y a pas de soucis à propos de la retouche informatique ou chimique. Juste un besoin d'honnêteté intellectuelle.
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 18:41:50
Quand je vois certains photos maintenant, par exemple dans le paysage ou le portrait, qui doivent plus à la retouche qu'à la prise de vue, je me demande où est le talent du photographe !
Celui qui bidouille un peu trop sur l'ordi, ben... souvent, ça ne me touche pas.
Je ne comprends pas. Si tu n'aimes pas, pourquoi vouloir chercher un talent au photographe que ce soit du numérique ou de l'argentique? ;)
Un mauvais post-traitement numérique, c'est comme un mauvais tirage. Ca tue la meilleur des images. Et inversement, si la photo est sans intérêt, que le tirage soit fabuleux ou le post_traitement remarquable, ne changeront rien au fait que la photo est sans intérêt.
L'utilisation systématique d'un filtre rouge en argentique noir & blanc pour dramatiser le ciel, même si ça n'apporte rien à la prise de vue, ça m'excite autant (ou aussi peu) qu'un maquillage du ciel au tirage ou au post-traitement. Faire un tirage à partir d'un négatif couleur, c'est retravailler la colorimétrie en post-production.
Choisir de l'ektachrome 200, de la Velvia ou de l'ekta 64, c'est choisir, avant la prise de vue, entre des contrastes et un rendu des couleurs créés par des ingénieurs japonais là où en numérique, d'autres ingénieurs japonais te permettent, si tu le souhaites, à coté des rendus qu'ils ont programmés, de créer ton propre rendu.
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 19:14:40
Qu'on s'entende : pour moi, il n'y a pas de soucis à propos de la retouche informatique ou chimique. Juste un besoin d'honnêteté intellectuelle.
Considères-tu Jeanloup Sieff, par exemple, comme un photographe malhonnête ?
Pour le grain, c'est une autre affaire. On a une culture visuelle, comme l'a signalé Olivier Chauvignat, qui fait que l'on associe le grain à l'image photographique et cinématographique. J'ai eu la chance il y a fort longtemps d'avoir Henri Langlois comme enseignant. Pour lui, le cinéma avait cessé d'être un art le jour où il était devenu parlant. Et on a jamais osé lui dire que désormais les films étaient en couleur. :D C'était un professeur exceptionnel qui m'a fait partager sa passion et découvrir des films incroyables. Mais, on avait 2 générations de différence et j'aime aussi les films parlant en couleur.
Le grain ce sera pareil. Les gosses qui sont nés avec le numérique, n'auront aucun problème avec l'absence de grain. Et il y aura toujours des photographes (jeunes ou vieux) qui aimeront avoir du grain dans des images.
Citation de: musiclive le Janvier 02, 2011, 19:30:15
une photo doit représenter ce qu'on voit ,si tu me montres une photo ou l'herbe est bleue mème si tu es le meilleur photographe au monde ben désolé c'est loupé
Tu rejettes toutes les photos en noir & blanc ?
Citation de: Verso92 le Janvier 02, 2011, 19:25:54
Considères-tu Jeanloup Sieff, par exemple, comme un photographe malhonnête ?
Oh là, comme vous y allez !
Qualifier quelqu'un n'est pas dans mon approche. Disons que si Jean-Loup me disait que certaines images prises en 1977 dans la vallée de la Mort montrent la réalité, je me permettrai de le reprendre à propos du contraste et de la densité du ciel, en toute amitié...
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 19:39:02
Oh là, comme vous y allez ! Qualifier quelqu'un n'est pas dans mon approche. Disons que si Jean-Loup me disait que certaines images prises en 1977 dans la vallée de la Mort montrent la réalité, je me permettrai de le reprendre à propos du contraste et de la densité du ciel, en toute amitié...
Je ne connais pas tes images, mais j'ai quand même l'impression qu'entre les photos de Sieff comme Sieff les a pensées et les photos de Sieff retouchées par Pierre, je préfèrerais l'original. ;)
Citation de: musiclive le Janvier 02, 2011, 19:30:15
une photo doit représenter ce qu'on voit [...]
Là, ça se saurait... ;-)
C'est bien le bleu, non? ;)
Citation de: muadib le Janvier 02, 2011, 19:41:30
Je ne connais pas tes images, mais j'ai quand même l'impression qu'entre les photos de Sieff comme Sieff les a pensées et les photos de Sieff retouchées par Pierre, je préfèrerais l'original. ;)
Certes ! Merci quand même d'engager cette discussion en me permettant d'exister à côté de Jean-Loup Sieff ! ;)
C'est une question d'état d'esprit. Noircir le ciel, modifier les contrastes, j'admets que cela donne une approche souvent plus visuelle à l'image. Mais qu'a l'image de base ? Son intérêt tient-il au
sujet ou à la
retouche ? C'est là ou j'en reviens à l'infographie. C'est bien l'infographie, elle nous oblige à revoir des positions autrement statiques.
En revanche, comme je l'ai exprimé, je trouve dommage que certains n'assument pas une puissante retouche de leur production.
Citation de: p.jammes le Janvier 02, 2011, 19:46:05
C'est bien le bleu, non? ;)
Oh oh oh ! :D :D :D
Zut, la carte d'enregistrement des fichiers était périmée ! Ou alors, elle a traîné au soleil ?
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 19:54:33
Certes ! Merci quand même d'engager cette discussion en me permettant d'exister à côté de Jean-Loup Sieff ! ;)
C'est une question d'état d'esprit. Noircir le ciel, modifier les contrastes, j'admets que cela donne une approche souvent plus visuelle à l'image. Mais qu'a l'image de base ? Son intérêt tient-il au sujet ou à la retouche ? C'est là ou j'en reviens à l'infographie. C'est bien l'infographie, elle nous oblige à revoir des positions autrement statiques.
En revanche, comme je l'ai exprimé, je trouve dommage que certains n'assument pas une puissante retouche de leur production.
Ce que je voulais dire, c'est que l'approche de Sieff était tout sauf naturelle (mais assumée, donc...). Et on ne peut pas parler d'infographie à son encontre, n'est-ce pas ?
Citation de: Verso92 le Janvier 02, 2011, 20:16:23
Ce que je voulais dire, c'est que l'approche de Sieff était tout sauf naturelle (mais assumée, donc...). Et on ne peut pas parler d'infographie à son encontre, n'est-ce pas ?
J'avais bien compris. C'est pour cela que j'écrivais : Un photographe qui particularise ses images
grâce à l'ordinateur pour s'en faire un style se détourne de la photographie et s'approche de l'infographie.
Autres temps, autres techniques, même résultat ;)
Ah ben là, que d'idées mises en avant :D
Je me permets une petite analyse personnelle.
Au temps de l'argentique, le monde des photographes amateurs était divisé en deux : ceux qui donnaient leur pellicule à un détaillant qui s'en occupait (ou qui l'envoyait dans un labo), et ceux qui s'enfermaient dans le noir (enfin dans le rouge) pour se mettre au travail.
Les frontières sont moins nettes de nos jours ; les situations sont plus complexes et plus riches, certains utilisent leur micro comme "afficheur" et espace de stockage, et/ou comme album.
D'autres branchent leur carte mémoire sur une machine, et récupèrent leurs photos sans état d'âme.
Mais ... de même que j'inclinais le margeur pour rétablir un peu les perspectives, j'utilise maintenant l'outil adéquat dans un logiciel.
Au lieu de jouer les marionnettes sous le flux lumineux de l'agrandisseur, je fais gigoter ma souris.
Je ne parle même pas des masques, tellement l'analogie est évidente.
Et qui n'a pas savamment dosé la concentration et la température locale (bonjour les doigts) du bain de révélation pour faire "monter" un ciel pâlichon ? Avec un ordinateur c'est pareil ...
Bon j'arrête, c'est trop facile.
La photographie a toujours été un moyen d'expression personnelle, lié à un certain nombre de paramètres : technique, culture, créativité ...
Sur ce, bonnes photos à tous !
Wahou ! Il y a de sacrés casques à boulons sur ce forum!
Moi qui ne suis plus tout jeune (merci aux actifs de penser à retourner bosser demain pour payer ma retraite), et qui devrais donc raisonner comme un vieux con patenté bardé de certitudes et cadenassé sur des options du passé, je suis scié de certaines réactions qui semblent pourtant, à en croire leurs avatars, provenir de djeuns!
Eh ben les gars, si vous êtes aussi fermés à trente balais, ça nous promet une génération de papys que je préfère ne pas connaître...
en lisant les tests de l'Alpha 55, du Pentax K5 et du D7000 (et naguère de l'EOS 7D), j'ai été frappé par une remarque qui revient plusieurs fois. En substance, notre Ronan s'extasiait sur un très léger grain "de luminance", perceptible à faible sensibilité dans les à-plats avec un "aspect argentique". Faut vivre avec ton temps, bonhomme: si les spécialistes de l'argenterie et de la vaisselle ont sauté sur les dos numériques, c'est justement pour avoir ce "modelé continu" dont tu vantes par ailleurs - et à juste titre - les mérites en haute sensibilité. Un peu de cohérence...
Le pompon pour Musiclive : "une photo doit représenter ce qu'on voit". Ben mon gars, avec des idées aussi avancées que les tiennes, on pourrait renvoyer les 3/4 des photographes qui ont écrit l'histoire de leur art au goulag. Ta remarque me rappelle le précepte stalinien de l'art pour le peuple! Fallait pas que ça soit trop compliqué. Message directement accessible, et dans la ligne du parti, sinon, goulag!
Tant qu'on y ait, on pourrait brûler toute la peinture depuis les impressionnistes, et toute celle d'avant la Renaissance qui méconnaissait la perspective cavalière et donc pêchait à représenter le "réel" façon Musiclive!
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 18:41:50
Attention : la repique ne permet pas de modifier complètement une photo. Et un virage, cela se voit. C'est une autre manière de traiter le négatif, et le "lecteur" de l'image se rend compte du processus.
Quand je vois certains photos maintenant, par exemple dans le paysage ou le portrait, qui doivent plus à la retouche qu'à la prise de vue, je me demande où est le talent du photographe ! Ce n'est pas une généralité, mais le HDR et les couleurs sursaturées qui n'existent nul part ne sont pas de la photographie. Je tire mon chapeau un gars (ou à la fille) qui se lève à trois heures du matin pour avoir, par exemple, les splendides couleurs du lever du jour.
Celui qui bidouille un peu trop sur l'ordi, ben... souvent, ça ne me touche pas.
Chacun post traite comme il veut, perso, je veux que mes images aient l'air naturelles, mais ce n'est que mon choix perso.
Citation de: Caton le Janvier 02, 2011, 20:49:38
Wahou ! Il y a de sacrés casques à boulons sur ce forum!
:D :D :D :D :D
J'aime bien l'expression, c'est imagé !
Enfin, sur un forum photo ...
expression et
imagé ...
Bonnes photos à tous !
Citation de: Thierry P le Décembre 30, 2010, 13:16:06
Bonjour,
après deux ans de pratique du Canon Powershot G10, je souhaite revenir au réflex APS-C pour la vélocité, la montée en ISO et la maîtrise de la PdC (j'ai possédé des réflex en argentique, mais jamais en digital).
Le problème, c'est que je lis partout que sans post production avec DXO, Lightroom ou autre logiciel, les images resteront moyennes, avec leurs aberrations chromatiques, voire leur manqué de piqué (les images du D7000 sont qualifiées de "molles" par pas mal de magazines).
Or, je me vois mal consacrer beaucoup de temps à la post production de mes images : autant j'aime les belles images, aux couleurs saturées et au piqué "croustillant", autant je ne suis pas prêt à basculer dans une activité chronophage à mes yeux.
Ma question : si je prends un APS-C d'entrée de gamme + (Nikon D90 + 16-85 par exemple) et que je travaille en jpeg sans post prod, est-ce que je risque d'avoir une qualité à peine meilleure que les images du G10 ? Et vous, passez-vous beaucoup de temps sur DXO, pour chaque image ?
Merci par avance pour vos réponses éclairées ;-)
Je reviens à la question initiale ;)
Après un peu (beaucoup) de pratique avec un boitier reflex, on arrive à trouver un ou plusieurs jeux de réglages qui permettent d'obtenir le rendu attendu... dans presque tous les cas. Il y a toujours des cas difficiles, soit par le contraste, soit par la balance des blancs, etc.
Par contre il faut y consacrer du temps et ne pas espérer que le mode tout auto générera des images aussi "flatteuses" que celle d'un compact. L'intérêt du reflex est d'obtenir des images au rendu plus "subtil", chacun y mettant ce qui lui convient ;)
J'ai vu à l'œuvre un amateur sérieux prendre soin de régler son "antique" 350D lors de la prise de vue (et il y a peu de réglages et un écran riquiqui), ne jamais post-traiter ses photos par la suite et obtenir de très bonnes photos. Faut dire qu'il connaît ses bases techniques, son appareil à fond et qu'il a un sacré coup d'oeil de photographe. C'est quand même ce qui fait la différence ;)
Ah non, sûrement pas... j'adore l'Alsace et j'ignorais tout de ton profil. Je ne vais jamais voir les profils. Je me tamponne de savoir qui est à l'autre bout ou, plus exactement, prétend y être... parce que, sur internet, hein!
Je viens rarement. De temps en temps, pour me détendre.
Donc, je me borne à réagir à des questions, des affirmations ou des propos...
Les tiens m'ont fait grimper aux rideaux: la fantaisie et l'imagination, tout ça... ça doit pas être la fête tous les jours sous la casquette, dis donc, si tu crois vraiment ce que tu écris! ;D
Citation de: musiclive le Janvier 03, 2011, 00:21:34
... si c'est parce que je suis alsacien ...
Idem, rien à voir :D
C'est l'expression qui m'a fait éclater de rire, je ne la connaissais pas.
C'est absolument sans jugement sur la personne ou sur les idées.
J'espère que le prochain post en reviendra à la discussion en cours ...
Bonnes photos à tous !
Bonjour à tous,
Ma petite expérience d'amateur et mes réflexions après la lecture de ce forum depuis quelques temps :
ici, post-traitement est utilisé comme "préparation finale du fichier pour l'impression".
- non, on n'est pas obligé de post-traiter ses images avec un réflex numérique. En détournant un aphorisme : si on ne voit pas la différence, ce n'est pas la peine. On peut donc prendre les réglages bruts de livraison, faire des images et en être heureux.
- on peut régler son réflex pour obtenir le rendu d'un compact. Le post-traitement ne sera pas plus nécessaire. En théorie, il sera même plus difficile ou plus dangereux. Encore une fois, si l'utilisateur principal ne le voit pas, personne n'a rien à dire sur son choix. L'inconvénient est qu'il est difficile ou impossible de défaire ce qui a été fait, pour utiliser l'image autrement ou rattraper une erreur.
- on peut aussi régler le boitier pour qu'il ne fasse pas le post-traitement. L'intérêt est que l'on peut adapter cette étape au but et au sujet (peau douce de jeune fille ou bien cuir buriné du vieux marin). Cela concernera les images que l'on tire, et surtout celle en grand format. Cela en vaut la peine évidemment et permet d'aller au bout de l'image en tirant le meilleur parti du fichier. L'autre avantage est que les erreurs (je parle pour moi) sont en grande partie réparables.
- on peut aussi régler son boitier pour qu'il ne fasse pas de traitement du tout : c'est l'utilisation du stockage de type raw, où tous les choix techniques sont faits après la prise de vue, au prix d'une dépense de temps certaine, bien que certains la réduisent en prenant des réglages "de base" pour faire un premier tri, qu'ils affinent pour les images sélectionnées.
Pour la part, j'ai d'abord pris l'option "raw" pour ne pas risquer des pertes d'images à cause de choix mauvais faits dans la précipitation de la prise de vue (et de mon absence de références personnelles). J'utilise maintenant un boitier qui par sa tolérance me permet le choix "pas de post traitement dans le boitier". C'est peut-être que mon oeil n'est pas affuté que ce choix me convient, et j'en changerai éventuellement plus tard si je progresse assez.
En résumé, chacun vit sa vie et le choix d'un réflex ne condamne pas l'utilisateur à passer des heures sur l'ordinateur. Cela peut se faire progressivement ou même pas du tout.
Bonne semaine à tous.
Bonjour Diogène, et bonne année à toi (ainsi qu'à tous les autres contributeurs de ce thread),
je n'ai aucune phobie de l'ordinateur, rassure toi, je passe même une bonne partie de mes journées dessus. Quant à la pratique de Photoshop et du jonglage avec les images, étant créatif dans une agence de communication, c'est mon lot quotidien de travailler avec des photos que nous commandons à des photographes pros.
Non, justement, j'ai envie, une fois chez moi, de ne pas me repolonger dans mon ordi et de passer un peu de temps avec ma famille. Voilà, c'est tout. Et je constate qu'il est possible de se contenter de jpeg, en travaillant parfois les raw pour les images qui en valent le coup.
Une question : on parle beaucoup de DXO et de Lightroom (et on semble déconseiller NX Capture). Les deux sont payants ? LR est-il inclus dans PS 5 ?
Merci d'avance pour vos apports.
Citation de: Matou le Janvier 03, 2011, 05:29:19
Ma petite expérience d'amateur et mes réflexions après la lecture de ce forum depuis quelques temps :
ici, post-traitement est utilisé comme "préparation finale du fichier pour l'impression".
Heu, non... je ne crois pas. Une image, tant qu'elle n'est pas prête à être visualisée, n'est qu'un fichier. Le post-traitement sera différent suivant que l'image est destinée à une impression ou une visualisation écran (diaporama, etc).
Toutes mes excuses Verso,
Je pensais précisément ce que tu écris. Le "ici" signifie "dans mon texte", et c'est vrai que j'aurais dû inclure d'autres destinations que le papier. C'est pour cela que je pense qu'il faut faire ce post-traitement selon ce qu'on fait du fichier, donc le plus tard possible. Mais celui qui ne fait QU'UNE SEULE utilisation de ses fichiers et est certain de ne jamais en changer ou ne se rend pas compte du besoin, pourra faire cela dans l'appareil.
Maintenant, je ne suis pas expert, donc je prends les avis et j'apprends aussi.
Citation de: Matou le Janvier 03, 2011, 10:22:49
C'est pour cela que je pense qu'il faut faire ce post-traitement selon ce qu'on fait du fichier, donc le plus tard possible.
Non, on peut optimiser l'image une fois pour toutes (enfin, sauf à vouloir produire une version différente de l'image). Ce sont surtout les réglages d'accentuation qui vont varier en fonction du format de sortie.
Citation de: Matou le Janvier 03, 2011, 10:22:49
Mais celui qui ne fait QU'UNE SEULE utilisation de ses fichiers et est certain de ne jamais en changer ou ne se rend pas compte du besoin, pourra faire cela dans l'appareil.
Comment savoir à l'avance qu'on ne touchera plus jamais à une image ? On peut redécouvrir une image longtemps après l'avoir prise et avoir envie de la retravailler, avoir soudainement besoin de ressortir telle image X années après, vouloir tester de nouveaux réglages, ou simplement parce qu'on a progressé dans sa pratique du post-traitement et qu'on veut mieux exploiter ses anciens fichiers... Bref, il y a 1001 raisons de se pencher sur ses archives et de vouloir les améliorer.
Buzzz
Citation de: TAF le Décembre 30, 2010, 14:47:13
moi, je passe tout à DXO et le résultat est quand même nettement mieux que le jpg sortit directe du boitier...
et je fais cela depuis le debut (20D, 40D et 7D)
Après, c'est du traitement quasi tout auto, donc très peu de temps à passer... sauf une photo par ci par là avec des conditions de lumière plus difficile ou là, je me penche dessus un peu plus...
bonjour
je n'ai pas le même retour d'expérience: autant DXO était indispensable ou presque sur le 400D, autant sur le 7D il me sort une image à partir d'un RAW ou d'un JPEG à la fois plus lourde, lissée et privée du micrograin naturel du JPEG direct du boitier, que je ne trouve pas si désagréable que çà. Finalement çà ne me sert plus qu'à redresser les images et les distorsions.
Quels sont tes réglages sous DXO, parce que je suppose que les miens ne doivent pas être au top ..?
Pour moi la photo c'est ce qu'il y a et surtout ce que je vois et comment je le vois..
Concernant ma post production, à la base je prend toujours en RAW+Jpeg (basse def qui me sert de visionneuse rapide)
Quand il y a une photo qui m'intéresse, je développe son RAW par Dxo (avant DPP et j'essaierais bien lightroom pour "voir" la différence) .
Dans ce cas, quand je veux aller vite , je peux simplement faire un "convertir en jpeg", voir même parfois utiliser le Jpeg basse def (photo rapide à mailer de suite, pas besoin d'y passer du temps).
Mais même quand je fais une "simple conversion" je m'amène à voir ce que serait le résultat en essayant de jouer avec le contraste ...... et des fois avec trés grand plaisir quand je vois le résultat.
Citation de: P!erre le Janvier 02, 2011, 19:54:33
Certes ! Merci quand même d'engager cette discussion en me permettant d'exister à côté de Jean-Loup Sieff ! ;)
C'est une question d'état d'esprit. Noircir le ciel, modifier les contrastes, j'admets que cela donne une approche souvent plus visuelle à l'image. Mais qu'a l'image de base ? Son intérêt tient-il au sujet ou à la retouche ? C'est là ou j'en reviens à l'infographie. C'est bien l'infographie, elle nous oblige à revoir des positions autrement statiques.
En revanche, comme je l'ai exprimé, je trouve dommage que certains n'assument pas une puissante retouche de leur production.
hé mais faire de la photographie ne se limite pourtant pas à imprimer fidèlement une scène ou un paysage ???
Dans ce cas-là, oui, c'est à mon sens de l'infographie, dans le sens où il en résulte une image à caractère purement informatif ("info" + "graphie")
Il me semble qu'une (bonne) photo c'est un "message" (le plus souvent transcription d'une réalité) que veut faire passer le photographe. Et pour faire passer ce message ce dernier a une multitude de moyens à sa disposition, les techniques de tirage en font partie. Si le masquage effectué sert effectivement le message alors c'est réussi.
Je vois donc 2 niveaux sur lesquels une photo peut se juger :
le fond, c'est-à-dire le message qu'elle véhicule (on peut ou non y être sensible) et
la forme, c-à-d si la technique est employée à dessein ou non (plus sujette au sens commun, moins emprunte de subjectivité)
Le problème que tu soulèves vient plutôt des photos retouchées sans réelle motivation autre que la retouche en elle-même, ou parfois quand la retouche justifie à elle-seule la photo, ce n'est plus de l'art mais de l'exercice de style : une belle boîte vide, très belle... mais vide... Bon ça arrive à beaucoup de gens de tomber dans ce genre de facilité (moi en premier), ce n'est pas un problème en soit si on en est conscient ;)
Concernant la question initiale de ce fil, je pense que si le message d'une photo est suffisament clair (au regard de son auteur bien sûr), alors il n'y a pas besoin de retouche. Si l'auteur estime qu'une retouche serait bénéfique au message véhiculé par sa photo, alors il a intérêt à s'y essayer.
Salut !
Mon approche du traitement postérieur à la prise de vue est conditionné par mon passé argentique : du temps du film, je faisais des diapos couleurs et du labo N&B.
Sur les n milliers de dias prises, combien n'ont jamais donné de belle image pour cause d'erreur d'expo, d'écarts d'expo trop importants, de contraste trop dur, de penché, d'élément indésirable sur le bord du champ...
En ce qui concerne le N&B, comment mesurer le nombre d'ha de papier photo consacré aux essais pour un tirage final qui ne satisfaisait pas. Une poussière énorme sur un 30x40 après 3' de pose et un masquage sportif...
Pourquoi me priverais-je du post-traitement aujourd'hui ? Je prends toutes mes vues en RAW. En rentrant à la maison, je copie et transforme tout ça en Jpeg high par CameraRaw (ça fait des 20x30 très jolis pour Mamie Nanou ou Mamie Kiki) et ce qui m'intéresse, j'en fais ce que je veux avec Ps, dans un fauteuil, à temps perdu, faisable, re-faisable et contre-faisable à volonté !!!
Il n'y a pas de nécessité au post-traitement des images avec un réflex ; le choix du réflex préserve juste le champ infini des possibles à partir de la vue qu'on a saisie avec...
Citation de: Olivier Chauvignat le Décembre 30, 2010, 20:11:36
La photo, que ce soit en adventiste ou en numérique n existe pas sans post production
J'adôôôre le lapsus ;D , et je suis entièrement d'accord sur le fond.
La photo n'a rien de réaliste : c'est un bout de papier (ou d'écran, de nos jours et si on veut) de format variable mais toujours rigoureusement plat, avec une gamme de contraste et de couleurs beaucoup plus réduite que le monde qui nous entoure.
Du coup, pour que ça ne soit pas trop moche, y'a un bon gros traitement sur toutes les photos.
Le truc, c'est que suivant les cas il faut pouvoir adapter ce traitement pour avoir qq chose qui ressemble un peu à notre impression visuelle (ex gros contrastes) et c'est là que le jpeg fait défaut...
Un peu comme la diapo, le jpeg impose donc de se restreindre à des cas assez standards en termes d'éclairage et de contraste, ça reste possible.
Enfin, pour en remettre une couche : travailler correctement en raw, c'est pas plus compliqué que de travailler en jpeg avec un logiciel bien foutu comme lightroom, et c'est beaucoup plus simple que de garder ses jpegs en vrac.
J'aime bien certaines explications enrichissantes dans ce fil depuis les derniers jours.
Citation de: gainsbourg × yebisu le Janvier 06, 2011, 12:52:04
Le problème que tu soulèves vient plutôt des photos retouchées sans réelle motivation autre que la retouche en elle-même, ou parfois quand la retouche justifie à elle-seule la photo, ce n'est plus de l'art mais de l'exercice de style : une belle boîte vide, très belle... mais vide... Bon ça arrive à beaucoup de gens de tomber dans ce genre de facilité (moi en premier), ce n'est pas un problème en soit si on en est conscient.
gainsbourg × yebisu résume bien ce que je tentais d'exprimer. Défendre à tout prix une photo qui à la capture, ne vaut pas grand-chose, en la retouchant par ordinateur pour espérer lui donner une qualité (ce que j'exprime par infographie, dans le sens de info pour informatique et graphie pour dessiner. Le dictionnaire donne une signification différente du mot infographie).
OK, je précise aussi que je fais passablement de paysage et que cette discipline rassemble deux écoles dont le courant de pensée au sujet de la post-production et un peu antagoniste, c'est de bonne guerre. ;)
Citation de: Nikojorj le Janvier 06, 2011, 14:15:30
La photo n'a rien de réaliste : c'est un bout de papier (ou d'écran, de nos jours et si on veut) de format variable mais toujours rigoureusement plat, avec une gamme de contraste et de couleurs beaucoup plus réduite que le monde qui nous entoure.
Le contraste de la photographie ne permet pas de restituer fidèlement les écartes de lumière de toutes les scènes, c'est un fait. Alors, pourquoi parfois s'obstiner à capturer une image lorsque les conditions ne s'y prêtent vraiment pas ?
Je vois des gens photographier des intérieurs avec des taches de soleil à 10h contre les parois ou sur le sol. Ces gens sont toujours sur le site à 14h: la lumière a changé, le soleil n'éclaire plus l'intérieur. S'ils avaient prévu de rester quelques heures, alors un minimum de connaissance inciterait à revenir un peu plus tard pour se faciliter le sujet.
--> Si vous avez une source ou un lien sur l'hypothèse que le monde comprend davantage de couleurs que ne peut en capter un appareil, cela m'intéresse, vous serez gentil de le poster.
Citation de: P!erre le Janvier 09, 2011, 23:29:44
Alors, pourquoi parfois s'obstiner à capturer une image lorsque les conditions ne s'y prêtent vraiment pas ?
Ben y'a la situation intermédiaire où c'est un bon traitement qui permet de restituer quand même qq chose de décent...
Citation--> Si vous avez une source ou un lien sur l'hypothèse que le monde comprend davantage de couleurs que ne peut en capter un appareil, cela m'intéresse, vous serez gentil de le poster.
Ben l'essentiel des appareils capture une étendue de couleurs plus petite que ProPhotoRGB (http://www.luminous-landscape.com/tutorials/prophoto-rgb.shtml), sachant que cet espace reste quand même aussi plus petit que l'étendue des couleurs visibles (qui est le diagramme en fer à cheval de la figure 3b du lien précédent).
Salut !
Citation de: P!erre le Janvier 09, 2011, 23:29:44
Je vois des gens photographier des intérieurs avec des taches de soleil à 10h contre les parois ou sur le sol. Ces gens sont toujours sur le site à 14h: la lumière a changé, le soleil n'éclaire plus l'intérieur. S'ils avaient prévu de rester quelques heures, alors un minimum de connaissance inciterait à revenir un peu plus tard pour se faciliter le sujet.
Et si ce qu'ils voient à 10h les touche d'avantage, leur parle autrement, leur donne irrésistiblement plus envie de partager avec d'autres la scène qu'ils ont sous les yeux que ce qu'ils voient à 14h ?
Bonnes photos...
Citation de: supereros le Janvier 10, 2011, 11:07:51
Salut !
Et si ce qu'ils voient à 10h les touche d'avantage, leur parle autrement, leur donne irrésistiblement plus envie de partager avec d'autres la scène qu'ils ont sous les yeux que ce qu'ils voient à 14h ?
Bonnes photos...
Oups, ma pensée n'était pas complètement exprimée. Pour des scènes d'objets d'intérieurs, je disais. Genre : les salles d'un château, ou des sujets statiques de ce genre. Rien ne change entre 10 et 14h, sauf la lumière. Autant attendre qu'elle facilite la tâche du photographe ! :)
Citation de: Nikojorj le Janvier 10, 2011, 10:03:33
Ben l'essentiel des appareils capture une étendue de couleurs plus petite que ProPhotoRGB (http://www.luminous-landscape.com/tutorials/prophoto-rgb.shtml), sachant que cet espace reste quand même aussi plus petit que l'étendue des couleurs visibles (qui est le diagramme en fer à cheval de la figure 3b du lien précédent).
;D Merci Nikojorj pour ce lien ! Je vais étudier cela.
Je prends le fil en route ! et n'ai pas le courage de tout relire. Toutefois, à la question, titre du fil, je réponds en toute simplicité : NON !, mais.....
Voici mon expérience:
Il fut un temps (sur le D40x et le D90) je ne faisais que du jpeg direct.... avec un certain contentement....
Après un rapide passage sur D700, je me retrouve aujourd'hui aux commandes d'un 5DmkII. Et là, après un temps d'hésitation, et de calage (af + cellule) par le SAV, et après paramétrage de mon boitier à mon gout !, je ne fais plus que du raw !!!! Pourquoi ?
Parce que j'ai tout simplement découvert qu'il m'est beaucoup plus facile et sécurisant de travailler ainsi. Je m'explique !
J'ai dit que j'ai paramétré mon boitier.... Pourquoi donc, puisque je fais du raw ? Tout simplement parce qu'au retour à la maison, après une bonne moisson d'images, je développe mes raw avec DPP (logiciel propriétaire, plus ou moins équivalent à ViewNX chez les jaunes) qui reconnait mes paramétrages, et développe rapidement et automatiquement mes raw pour me fournir ou des jpeg, ou comme je le fais la plupart du temps des "Tif" (que je réenregistre en jpeg, une fois le post-traitement fini).
Quel est l'avantage que j'en retire ? Tout simplement de la SÉCURITÉ.... En cas d'exposition pas parfaitement optimum, en cas de plantage de la BdB, si je souhaite modifier le paramétrage, etc.... je peux intervenir comme au moment de la saisie de l'image, donc directement sur le "négatif" (raw) sans destruction. Dans 90% des cas, je n'interviens quasi pas, et c'est un peu comme si je faisais du jpeg direct, mais avec la sécurité en plus..... à méditer !
moi je post-traite à mort...!!! :P
les photos qui représentent ce que je vois m'ennuie et encore plus chez les autres... ;)
et j'adore l'herbe bleu!!!! :P :P :P :P
et j'aime pas trop les réflexions de certaines personnes de certaines régions!!! :(
;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D
take it easy!!!
Citation de: Caton le Janvier 02, 2011, 20:49:38
Wahou ! Il y a de sacrés casques à boulons sur ce forum!
Moi qui ne suis plus tout jeune (merci aux actifs de penser à retourner bosser demain pour payer ma retraite), et qui devrais donc raisonner comme un vieux con patenté bardé de certitudes et cadenassé sur des options du passé, je suis scié de certaines réactions qui semblent pourtant, à en croire leurs avatars, provenir de djeuns!
Eh ben les gars, si vous êtes aussi fermés à trente balais, ça nous promet une génération de papys que je préfère ne pas connaître...
en lisant les tests de l'Alpha 55, du Pentax K5 et du D7000 (et naguère de l'EOS 7D), j'ai été frappé par une remarque qui revient plusieurs fois. En substance, notre Ronan s'extasiait sur un très léger grain "de luminance", perceptible à faible sensibilité dans les à-plats avec un "aspect argentique". Faut vivre avec ton temps, bonhomme: si les spécialistes de l'argenterie et de la vaisselle ont sauté sur les dos numériques, c'est justement pour avoir ce "modelé continu" dont tu vantes par ailleurs - et à juste titre - les mérites en haute sensibilité. Un peu de cohérence...
Le pompon pour Musiclive : "une photo doit représenter ce qu'on voit". Ben mon gars, avec des idées aussi avancées que les tiennes, on pourrait renvoyer les 3/4 des photographes qui ont écrit l'histoire de leur art au goulag. Ta remarque me rappelle le précepte stalinien de l'art pour le peuple! Fallait pas que ça soit trop compliqué. Message directement accessible, et dans la ligne du parti, sinon, goulag!
Tant qu'on y ait, on pourrait brûler toute la peinture depuis les impressionnistes, et toute celle d'avant la Renaissance qui méconnaissait la perspective cavalière et donc pêchait à représenter le "réel" façon Musiclive!
moi j'vous aime bien caton... :D :D :D :D
"Doit-on forcément post-produire ses images avec un réflex ?"
Non bien évidemment. Mais si c'est le caractère "chronophage" de la post-production qui te rebute, j'adhère à ce qui est dit plus haut : ça ne prend pas tant de temps que cela.
Certes il y a un un temps d'apprentissage du logiciel. J'ai bien ramé pour apprendre à me servir de NX2.
Mais une fois passé cet effort, ça va très vite. Il est quasiment aussi rapide de retoucher légèrement une photo que d'assaisonner un plat selon ses propres gouts ...
Et, dans un cas comme dans l'autre, on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! ;)