Bonjour,
Je me lance dans l'argentique, et une question me taraude.
Dans le manuel de mon F100, il est indiqué de se mettre en mode DX pour les pellicules codés DX ou les isos sont réglés automatiquement entre 25 et 5000.
Cependant, est ce que je peux changer la sensibilité du film comme je veux ? Je suis pour l'instant avec de la Tmax 100.
Quel serait les conséquences ?
Merci d'avance.
Changer oui c'est possible dans une certaine mesure, à condition d'exposer tout le film à la même sensibilité et d'adapter le développement à la sensibilité choisie.
Citation de: Vingt-Cents le Décembre 30, 2010, 13:25:37
Cependant, est ce que je peux changer la sensibilité du film comme je veux ? Je suis pour l'instant avec de la Tmax 100.
Quel serait les conséquences ?
Tu ne peux pas changer de sensibilité en cours de route sur le même film, sous peine de dégâts plus ou moins importants.
Si tu souhaites modifier la sensibilité (sur tout le film, comme précisé ci-avant, tu as deux possibilités:
- soit tu affiches une correction d'exposition permanent (par exemple - 1);
- soit tu neutralises le codage DX en collant de la toile isolante sur la cartouche du film et tu affiches manuellement la sensibilité voulue.
Citation de: FVDB le Décembre 30, 2010, 14:13:24
- soit tu neutralises le codage DX en collant de la toile isolante sur la cartouche du film et tu affiches manuellement la sensibilité voulue.
Aucun besoin de neutraliser le codage Dx de la cartouche. Il suffit de choisir directement la sensibilité désirée sur le F100...
Merci pour vos réponses.
J'ai une autre question.
J'ai un flash sigma EF 530 DG Super en monture Pentax, que j'ai essayer de monter sur le F100, et cela semble fonctionner.
Première question : pourquoi ??
Deuxième question : vaut-il mieux éviter ? danger pour le boitier ou le flash ?
Citation de: Vingt-Cents le Décembre 30, 2010, 14:22:12
J'ai un flash sigma EF 530 DG Super en monture Pentax, que j'ai essayer de monter sur le F100, et cela semble fonctionner.
Première question : pourquoi ??
Qu'est-ce qui te permet de dire que ça
semble fonctionner ?
Eh bien le flash se déclenchait à la pression sur le déclencheur
Citation de: Vingt-Cents le Décembre 30, 2010, 14:33:10
Eh bien le flash se déclenchait à la pression sur le déclencheur
Comme n'importe quel flash, non ?
(le contact central, qui permet de déclencher le tube éclair, est toujours au même endroit, il me semble...)
Sinon, pour répondre à ta question précédente, oui, il y a des risques.
Citation de: Vingt-Cents le Décembre 30, 2010, 13:25:37
Bonjour,
Je me lance dans l'argentique, et une question me taraude.
Dans le manuel de mon F100, il est indiqué de se mettre en mode DX pour les pellicules codés DX ou les isos sont réglés automatiquement entre 25 et 5000.
Cependant, est ce que je peux changer la sensibilité du film comme je veux ? Je suis pour l'instant avec de la Tmax 100.
Quel serait les conséquences ?
Merci d'avance.
Quelles seraient les conséquences ?
Tout dépend si vous savez ce que vous faites ou pas !
"Tu ne peux pas changer de sensibilité en cours de route sur le même film, sous peine de dégâts plus ou moins importants." ;-)
Personnellement ça ne me dérangerait pas du tout du moment que je sais pourquoi je le fais...
La bonne nouvelle c'est que vous ne changez pas la sensibilité du film...
L'autre bonne nouvelle c'est que si vous comprenez les relations qu'il y a entre sensibilité et exposition eh bien vous avez les moyens de vous en servir en débrayant le codage Dx.
On peut imaginer que votre Tmax 100 ne soit pas tout à fait à 100 iso. Alors vous débrayez le Dx et affichez votre valeur sur le boîtier.
Ainsi, la cellule exposera juste pour la sensibilité décrétée. Le truc c'est déterminer votre sensibilité réelle. Bienvenue dans le ZS...
Si, comme je le suppose, vous n'avez pas encore tout percuté... laissez donc faire le codage Dx. Vous aurez bien le temps d'y venir.
Jérôme.
Tophes :
cool le makina 67 !!! :o
il marche ?
ça sert à quoi au fait le codage DX ? (je pense avoir compris ce que c'était mais je n'en ai toujours pas percuté l'intéret réel... ??? )
Citation de: tophes le Décembre 30, 2010, 16:44:52
Une horloge ! ;)
C'est vraiment un appareil que j'aimerais bien essayer un jour... :)
il parait que le Nikkor qui est dessus est une tuerie
Citation de: gainsbourg × yebisu le Décembre 30, 2010, 16:43:43
ça sert à quoi au fait le codage DX ? (je pense avoir compris ce que c'était mais je n'en ai toujours pas percuté l'intéret réel... ??? )
Ca sert à éviter de se planter en changeant de film.
Mettre un Velvia 50 derrière une provia 400 sans changer la sensibilité est annonciateur de dégâts prévisibles.
Le codage Dx est là pour penser à notre place à changer la sensibilité et donc les informations données par la cellule.
Jérôme.
Citation de: VentdeSable le Décembre 30, 2010, 16:59:59
Ca sert à éviter de se planter en changeant de film.
Mettre un Velvia 50 derrière une provia 400 sans changer la sensibilité est annonciateur de dégâts prévisibles.
Le codage Dx est là pour penser à notre place à changer la sensibilité et donc les informations données par la cellule.
Jérôme.
Ah...
mais si on part comme ça faut pas non plus oublier de changer le film quand il est fini :D
(bon je rigole bêtement mais faut dire que je n'ai jamais utilisé d'appareil utilisant le codage DX... :-[ merci pour ton explication)
Citation de: tophes le Décembre 30, 2010, 16:58:34
C'est un gros M avec l'équivalent d'un 40mm 2.8 qui rivalise en terme de piqué avec le 80 mm 4 Mamiya mais en moins dure , plus vintage peut-être . En couleur , malgré le fait qu'il soit traité MC j'aime moins son rendu et je privilégie le N-B . Un excellent outsider au 667 , si tu était dans le coin , cela aurait été un plaisir pour moi que de te le passer , sérieux , j'aurai enfin vu ce qu'il est possible de faire avec ;)
Si un jour je reviens un peu plus durablement en France je me ferai un plaisir de passer dans ton coin essayer cette "bête" ;)
(merci en tout cas, Tophes, pour cette invitation !)
Citation de: gainsbourg × yebisu le Décembre 30, 2010, 16:43:43
ça sert à quoi au fait le codage DX ? (je pense avoir compris ce que c'était mais je n'en ai toujours pas percuté l'intéret réel... ??? )
C'est un truc qui n'a jamais été exploité, au bout du compte...
(entre autre, il me semble avoir lu que le codage permettait de connaitre la latitude de pose -des négatifs- pour permettre à l'appareil d'exposer au plus juste. Mais je ne crois pas que ce genre de possibilité ait jamais été exploitée)
Citation de: VentdeSable le Décembre 30, 2010, 16:37:46
Ainsi, la cellule exposera juste pour la sensibilité décrétée. Le truc c'est déterminer votre sensibilité réelle. Bienvenue dans le ZS...
Parler de ZS dans le cadre de l'utilisation du film 135, c'est assez osé, quand même...
Citation de: Verso92 le Décembre 31, 2010, 14:01:20
Parler de ZS dans le cadre de l'utilisation du film 135, c'est assez osé, quand même...
Qu'est ce que je ZS ? :-\ ???
[at] Verso ma phrase était : "Ainsi, la cellule exposera juste pour la sensibilité décrétée. Le truc c'est déterminer votre sensibilité réelle. Bienvenue dans le ZS..."
Dans le sens pour déterminer la sensibilité d'un film on s'intéresse à la sensitométrie... Quand on n'a pas de sensitometre on recours aux bonnes vielles méthodes et là apparait le ZS. Pour 20-100 tapez Zone System dans votre moteur de recheche préféré.
Quant au ZS & 135...
Le ZS vient d'une époque où les films & papiers n'avaient pas les qualités d'ajourd'hui. Mais adapter sa pratique...
Jérôme.
Citation de: VentdeSable le Décembre 31, 2010, 17:20:50
[at] Verso ma phrase était : "Ainsi, la cellule exposera juste pour la sensibilité décrétée. Le truc c'est déterminer votre sensibilité réelle. Bienvenue dans le ZS..."
Dans le sens pour déterminer la sensibilité d'un film on s'intéresse à la sensitométrie... Quand on n'a pas de sensitometre on recours aux bonnes vielles méthodes et là apparait le ZS. Pour 20-100 tapez Zone System dans votre moteur de recheche préféré.
Oui, enfin... pour moi, le ZS est une démarche globale qui comprend la prise en compte de la sensibilité du film, son exposition, son développement + tirage, le tout à ajuster en fonction de la scène photographiée et du résultat souhaité. Une démarche idéale à l'époque de AA et parfaite pour les plans films. Pour un film 135 36 poses, qui plus est dans les mains d'un débutant, comment dire...
Je ne fais plus de 135 depuis longtemps, ou alors très peu. Mais à l'époque où j'en grillais encore beaucoup, le ZS m'a tout d'abord permis de mieux caler le matériel que j'utilisais, d'avoir une pratique plus rationnelle du labo, et surtout de mieux prévisualiser mes photos. L'approche d'AA permet réellement de penser une échelle de gris et sa répartition sur une image, y compris en 135.
Alors je sais bien que le ZS a ses détracteurs et ses ayatollahs mais pour ma part, même en 135, c'est une connaissance qui n'est pas superflue du tout. C'est un très bon ticket d'entrée entre la photo "subie" et la photo "maîtrisée".
Citation de: Le Dom le Janvier 03, 2011, 06:33:38
Je ne fais plus de 135 depuis longtemps, ou alors très peu. Mais à l'époque où j'en grillais encore beaucoup, le ZS m'a tout d'abord permis de mieux caler le matériel que j'utilisais, d'avoir une pratique plus rationnelle du labo, et surtout de mieux prévisualiser mes photos. L'approche d'AA permet réellement de penser une échelle de gris et sa répartition sur une image, y compris en 135.
Ça devait pas être évident de développer individuellement chaque vue du film 135 en suivant les préconisations du ZS (parce que c'est un des fondements, tout de même : un développement adapté pour chaque image... à moins de faire le même type de photos sur toute la pellicule)...
"Ça devait pas être évident de développer individuellement chaque vue du film 135 en suivant les préconisations du ZS (parce que c'est un des fondements, tout de même : un développement adapté pour chaque image... à moins de faire le même type de photos sur toute la pellicule)..."
Exposez pour les ombres et développez pour les hautes lumières
Trois possibilités :
Des films comme la Tri-x ou la HP5 ont des courbes qui n'en finissent pas. Elles sont capables d'encaisser des contrastes phénoménaux. Ce n'était pas le cas à la belle époque. Continuez de développer normalement ; vous trouverez de la place sur les 12-15 diaph qu'elles encaissent.
Au prix du boitier aujourd'hui, achetez en deux supplémentaires. Un chargé N-1 et un chargé N+1. Il est probable que vous n'ayez pas besoin du N-1 aujourd'hui (ça restera nuageux toute la journée à Paris). Soit vous aimez le challenge et vous ne prenez que N+1, soit vous êtes pointilleux et vous prenez N & N+1.
Faites vos films à votre rythme et développez-les selon les préconisations de départ quand ils sont finis.
Faites comme Thophes et collez des étiquettes pour couper votre film (t'as noté la Plaubel)
LeDom a tout à fait raison : le ZS aujourd'hui permet de rationaliser une pratique photographique et mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.
Il peut se pratiquer de manière empirique, ou bien plus précise avec un densitomètre. Le concept de pré-visualisation reste tout à fait d'actualité.
Bonne journée.
Jérôme.
Tout à fait ! Il y a plein de notions intéressantes dans le ZS : La visualisation, le système des zones, l'étalonnage, l'adaptation du développement à la prise de vue. Ces notions sont très simples, universelles et ne sont pas propre au grand format mais au film négatif.
Citation de: VentdeSable le Janvier 03, 2011, 10:23:11
Au prix du boitier aujourd'hui, achetez en deux supplémentaires. Un chargé N-1 et un chargé N+1. Il est probable que vous n'ayez pas besoin du N-1 aujourd'hui (ça restera nuageux toute la journée à Paris). Soit vous aimez le challenge et vous ne prenez que N+1, soit vous êtes pointilleux et vous prenez N & N+1.
Faites vos films à votre rythme et développez-les selon les préconisations de départ quand ils sont finis.
Ou tout simplement, avoir un boitier jour et un boitier nuit.
Citation de: fotd le Janvier 03, 2011, 10:37:17
Ou tout simplement, avoir un boitier jour et un boitier nuit.
;-)
Il est peut être possible d'affiner...
De nuit les contrastes sont plutôt violents : combien de diaph entre le recoin sombre et le réverbère ?
Citation de: Verso92 le Janvier 03, 2011, 07:48:30
Ça devait pas être évident de développer individuellement chaque vue du film 135 en suivant les préconisations du ZS (parce que c'est un des fondements, tout de même : un développement adapté pour chaque image... à moins de faire le même type de photos sur toute la pellicule)...
Bien sûr, l'idéal en ZS est de travailler avec du plan film, mais par rapport au sujet du fil, le ZS permets de trouver la sensibilité réelle d'un film 135, en fonction du révélo utilisé, et de bien caler ensuite son agrandisseur. Toujours en 135, quand les mesures spot se sont généralisées sur les boîtiers, ça a permis de bien mieux mesurer sa lumière, de bien repérer son gris neutre et le mettre au bon endroit sur la photo.
Et à propos de mesure de lumière, je n'en démords pas, savoir la mesurer, c'est avoir la maîtrise de sa photo. C'est aussi vrai en numérique. J'ai accompagné des photographes débutants qui fonctionnaient en tout auto et qui ne comprenaient pas pourquoi certaines photos étaient sur ou sous ex. Une approche du ZS leur a permis de passer la vitesse supérieure.
Citation de: Le Dom le Janvier 03, 2011, 12:43:24
Bien sûr, l'idéal en ZS est de travailler avec du plan film, mais par rapport au sujet du fil, le ZS permets de trouver la sensibilité réelle d'un film 135, en fonction du révélo utilisé, et de bien caler ensuite son agrandisseur. Toujours en 135, quand les mesures spot se sont généralisées sur les boîtiers, ça a permis de bien mieux mesurer sa lumière, de bien repérer son gris neutre et le mettre au bon endroit sur la photo.
Et à propos de mesure de lumière, je n'en démords pas, savoir la mesurer, c'est avoir la maîtrise de sa photo. C'est aussi vrai en numérique. J'ai accompagné des photographes débutants qui fonctionnaient en tout auto et qui ne comprenaient pas pourquoi certaines photos étaient sur ou sous ex. Une approche du ZS leur a permis de passer la vitesse supérieure.
C'est dingue : j'ai assez vite réussi à exposer correctement mes photos sans passer par le ZS... surdoué je suis !
Citation de: Verso92 le Janvier 03, 2011, 12:58:03
C'est dingue : j'ai assez vite réussi à exposer correctement mes photos sans passer par le ZS... surdoué je suis !
Comme monsieur Jourdain?
Citation de: fotd le Janvier 03, 2011, 13:45:14
Comme monsieur Jourdain?
Un peu comme Monsieur Jourdain !
;-)
Citation de: Verso92 le Janvier 03, 2011, 12:58:03
C'est dingue : j'ai assez vite réussi à exposer correctement mes photos sans passer par le ZS... surdoué je suis !
;-)
Qui est le censeur ?
Il y a bien sûr divers moyens de bien exposer. Les mesures matricielles sont très efficaces. Toutefois, il reste un certain nombre de cas où elles se plantent (sans cela les fabricants ne feraient pas leur marketing sur le nombre de zônes de mesure...)
Dans ces cas là, seule votre expérience peut vous aider.
Sans idée de provocation de ma part, avec un spotmètre et un boîtier tout manuel ; auriez-vous le même taux d'images bien exposées ?
Si vous regardez maintenant les images un peu ternes, sans vie que vous avez sûrement comme tout le monde. N'y aurait-il pas eu moyen, à la prise de vue, de mieux faire ressentir ce qui vous avait donné l'envie de déclencher ?
Sans le savoir ?
Jérôme
Citation de: VentdeSable le Janvier 03, 2011, 16:23:18
;-)
Qui est le censeur ?
Il y a bien sûr divers moyens de bien exposer. Les mesures matricielles sont très efficaces. Toutefois, il reste un certain nombre de cas où elles se plantent (sans cela les fabricants ne feraient pas leur marketing sur le nombre de zônes de mesure...)
Dans mon cas, c'était Olympus OM-4, en mesure multi-spot pour les cas les plus délicats. J'étais tellement confiants dans les résultats que j'obtenais avec ce boitier dans ce mode de mesure qu'une fois, j'ai complètement loupé une photo (j'avais négligé la dynamique très importante de la scène). Une fois, mais je m'en souviens encore aujourd'hui : c'était un lever de soleil dans le brouillard à Conques (Aveyron)...
Mon passage chez Nikon (F801) m'a fait tout de suite déconnecter la mesure matricielle pour passer en pondérée centrale.
Citation de: VentdeSable le Janvier 03, 2011, 16:23:18
Sans idée de provocation de ma part, avec un spotmètre et un boîtier tout manuel ; auriez-vous le même taux d'images bien exposées ?
Oui (j'ai commncé par là, ou presque) pour les scènes statiques. Non, assurément, pour les scènes dynamiques (instantanés)...
Citation de: Verso92 le Janvier 03, 2011, 12:58:03
C'est dingue : j'ai assez vite réussi à exposer correctement mes photos sans passer par le ZS... surdoué je suis !
Bah Verso, personne n'en avait jamais douté :D
Cela dit, pour pinailler jusqu'au bout, une mesure matricielle permet effectivement dans beaucoup de cas de bien exposer, ou plutôt d'exposer droit. Mais dans les cas où on souhaite interpréter la lumière, intensifier certaines zones ou en mettre d'autres dans l'ombre. Et en ce cas, la mesure matricielle...
Maintenant, je n'ai jamais été un ayatollah du ZS et il existe d'autres façons de s'en sortir, notamment maintenant, avec la visualisation des histogrammes... Qui n'est autre qu'une application du ZS... ;D ;D ;D
Mince, je deviens intégriste ;)
Citation de: Le Dom le Janvier 03, 2011, 17:24:52
Cela dit, pour pinailler jusqu'au bout, une mesure matricielle permet effectivement dans beaucoup de cas de bien exposer, ou plutôt d'exposer droit. Mais dans les cas où on souhaite interpréter la lumière, intensifier certaines zones ou en mettre d'autres dans l'ombre. Et en ce cas, la mesure matricielle...
Je n'ai jamais accordé plus de confiance que ça à la matricielle.
(sauf, à partir du F100, pour le tout venant...)
Citation de: Le Dom le Janvier 03, 2011, 17:24:52
[...] il existe d'autres façons de s'en sortir, notamment maintenant, avec la visualisation des histogrammes... Qui n'est autre qu'une application du ZS... ;D ;D ;D
La visualisation des histogrammes, application du ZS ?
Faut arrêter !
(ou sinon,
tout est ZS...)
Bah ! Le principe du ZS repose sur l'échelonnage de valeurs de gris de 0 (noir) à 9 (blanc). Le gris moyen étant à 5, déplacer ce gris moyen à N-1 ou N+1 pour ré-étaler correctement les valeurs de l'image, c'est ni plus ni moins que déplacer un curseur de l'histogramme vers plus clair ou plus foncé.
D'ailleurs, quand je scanne mes films, je cale mes curseurs sur les bords de l'histo et je redistribue entre 0 et 256...
Explique-moi où est fondamentalement la différence ??
Mais je veux bien être contredit !
Citation de: Le Dom le Janvier 03, 2011, 17:52:12
Bah ! Le principe du ZS repose sur l'échelonnage de valeurs de gris de 0 (noir) à 9 (blanc). Le gris moyen étant à 5, déplacer ce gris moyen à N-1 ou N+1 pour ré-étaler correctement les valeurs de l'image, c'est ni plus ni moins que déplacer un curseur de l'histogramme vers plus clair ou plus foncé.
D'ailleurs, quand je scanne mes films, je cale mes curseurs sur les bords de l'histo et je redistribue entre 0 et 256...
Explique-moi où est fondamentalement la différence ??
Mais je veux bien être contredit !
Si tu veux optimiser au maximum ta photo numérique, tu vas faire en sorte de faire coïncider les HL "significatives" avec le bord droit de l'histogramme (~255). Le cas échéant, tu effectueras donc éventuellement une sur ou sous-exposition pour y parvenir. Ensuite, tu vas effectuer en post-traitement l'opération inverse sur l'exposition, pour retrouver les "bonnes" valeurs. J'ai beau chercher, je ne vois pas de rapport direct entre "exposer à droite" et ZS...
"Dans mon cas, c'était Olympus OM-4, en mesure multi-spot pour les cas les plus délicats"
Je ne connais pas du tout ce boîtier. Comme je suis curieux, j'ai cherché. et trouvé (http://www.collection-appareils.fr/olympus/html/olympus_OM4_ti.php)
Sa mesure "spot" est, comme pour tous les appareils à cellule interne, tributaire de l'optique qui est devant. Un 150 mm donne 1° Un 50 mm donne une mesure sur 3° (c'est déjà moins spot). Je ne suis pas assez calé en math pour trouver pour un 35 mm, voir un 28 mm, mais la plage couverte est encore plus large.
Mais bon ; Ça reste discriminant.
Maintenant, la magie : le "MultiSpot".
Une mesure centrale pondérée est une évaluation moyenne.
Selon le phot'argus, MultiSpot permet de prendre plusieurs relevés "spot", jusqu'à huit "le calculateur effectuant alors automatiquement, au fur à mesure la moyenne des valeurs mesurées"
Bonne nouvelle : plus vous ajoutez de mesures, plus vous vous rapprochez de la centrale pondérée. la centrale pondérée étant souvent juste...
Mauvaise nouvelle : vous ne faites pas de ZS sans le savoir ! Vous laissez les automatismes piloter la machine en perdant d'autant plus d'influence sur le résultat que vous multipliez les mesures qui sont sensé vous apporter plus de contrôle.
Quand vous prenez deux valeurs extrêmes, ce n'est pas pour en tirer la moyenne. C'est pour placer votre exposition exactement là où vous le souhaitez, favoriser votre sujet. Et pour obtenir ça, vous ne pouvez laisser la machine choisir "la moyenne".
Jérôme.
Citation de: VentdeSable le Janvier 04, 2011, 00:02:56
"Dans mon cas, c'était Olympus OM-4, en mesure multi-spot pour les cas les plus délicats"
Je ne connais pas du tout ce boîtier. Comme je suis curieux, j'ai cherché. et trouvé (http://www.collection-appareils.fr/olympus/html/olympus_OM4_ti.php)
Sa mesure "spot" est, comme pour tous les appareils à cellule interne, tributaire de l'optique qui est devant. Un 150 mm donne 1° Un 50 mm donne une mesure sur 3° (c'est déjà moins spot). Je ne suis pas assez calé en math pour trouver pour un 35 mm, voir un 28 mm, mais la plage couverte est encore plus large.
Mais bon ; Ça reste discriminant.
Maintenant, la magie : le "MultiSpot".
Une mesure centrale pondérée est une évaluation moyenne.
Selon le phot'argus, MultiSpot permet de prendre plusieurs relevés "spot", jusqu'à huit "le calculateur effectuant alors automatiquement, au fur à mesure la moyenne des valeurs mesurées"
Bonne nouvelle : plus vous ajoutez de mesures, plus vous vous rapprochez de la centrale pondérée. la centrale pondérée étant souvent juste...
Mauvaise nouvelle : vous ne faites pas de ZS sans le savoir ! Vous laissez les automatismes piloter la machine en perdant d'autant plus d'influence sur le résultat que vous multipliez les mesures qui sont sensé vous apporter plus de contrôle.
Quand vous prenez deux valeurs extrêmes, ce n'est pas pour en tirer la moyenne. C'est pour placer votre exposition exactement là où vous le souhaitez, favoriser votre sujet. Et pour obtenir ça, vous ne pouvez laisser la machine choisir "la moyenne".
Jérôme.
Tu es gentil... quand je me servais de la multi-spot de l'OM-4, c'était uniquement dans le cas de scènes complexes. Et, bien sûr, je ne "cliquais" que sur des zones dont j'estimais qu'elles correspondaient au gris à 18%.
Le gros avantages de la multi-spot sur la mesure spot "simple", c'est qu'en moyennant les différentes mesures
significatives, on éliminait de fait les petits écarts qui ont vite fait d'arriver avec une seule mesure*, étant donné le caractère "pointu" de la mesure "spot"...
*et une seule mesure spot sur un sujet s'écartant un peu trop du 18% de référence, et c'était la sanction immédiate. Je le sais bien : j'ai donné avec l'OM-2sp !
;-)
Ah la la... Nombre des choses que vous écrivez sont justes, fines et subtiles. Mais là...
Je veux bien être gentil, mais il est surtout important d'être logique et rationnel.
Le ZS, que même sans le savoir vous ne pratiquez pas, est bien plus subtile que ça...
Réfléchissez, si vous le voulez bien. Que vous apporte de savoir où se trouve le "gris à 18%" ? Entre une zone d'ombres et une zone de haute lumière : il y en aura forcément un.
Mais, le principe du ZS est de "placer" ces ombres et ces hautes lumières. Les placer cela veut dire "décider" où vous voulez commencer à trouver du détail dans les ombres.
Imaginez une scène harmonieusement répartie : une entrée de maison au printemps. Tout souris à votre objectif. Il y a cette margelle de puits, un gris à 18% parfait. Vous faites votre mesure dessus, en plusieurs points et la moyenne.
Votre image est réussie, elle est harmonieuse. Vous avez eu raison.
Sauf que si vous vouliez voir votre belle sœur qui passait avec sa si jolie petite robe noire dans l'embrasure de la porte c'est raté parce que l'exposition que vous avez calculé ne prenait pas en compte le delta généré par le passage de la pleine lumière à l'ombre.
Eussiez vous pointé votre spotmètre sur votre belle soeur et décidé que vous vouliez le détail de ses formes, alors,vous auriez sans doute ouvert d'un diaph ou deux et votre image aurait été encore meilleure par ce que vous auriez eu ce que vous vouliez que votre film aurait largement supporté l'écart vers les HL.
C'est un peu la différence entre se laisser mener par le calculateur de son appareil et la "prévisualisation".
Bonne journée.
Citation de: VentdeSable le Janvier 04, 2011, 09:45:12
;-)
Ah la la... Nombre des choses que vous écrivez sont justes, fines et subtiles. Mais là...
Je veux bien être gentil, mais il est surtout important d'être logique et rationnel.
Le ZS, que même sans le savoir vous ne pratiquez pas, est bien plus subtile que ça...
Réfléchissez, si vous le voulez bien. Que vous apporte de savoir où se trouve le "gris à 18%" ? Entre une zone d'ombres et une zone de haute lumière, il y en aura forcément un.
Mais, le principe du ZS est de "placer" ces ombres et ces hautes lumières. Les placer cela veut dire "décider" où vous voulez commencer à trouver du détail dans les ombres.
Imaginez une scène harmonieusement répartie : une entrée de maison au printemps. Tout souris à votre objectif. Il y a cette margelle de puits, un gris à 18% parfait. Vous faites votre mesure dessus, en plusieurs points et la moyenne.
Votre image est réussie, elle est harmonieuse. Vous avez eu raison.
Sauf que si vous vouliez voir votre belle sœur qui passait avec sa si jolie petite robe noire dans l'embrasure de la porte c'est raté parce que l'exposition que vous avez calculé ne prenait pas en compte le delta généré par le passage de la pleine lumière à l'ombre.
Eussiez vous pointé votre spotmètre sur votre belle soeur et décidé que vous vouliez le détail de ses formes, alors,vous auriez sans doute ouvert d'un diaph ou deux et votre image aurait été encore meilleure par ce que vous auriez eu ce que vous vouliez que votre film aurait largement supporté l'écart vers les HL.
C'est un peu la différence entre se laisser mener par le calculateur de son appareil et la "prévisualisation".
Bonne journée.
Quand je pointais la mesure sur un sujet à 18%, j'étais sûr d'obtenir les bonnes "tonalités" pour l'image. Par contre, cela ne change rien à la dynamique admissible par le support, c'est évident : il y a des fois où il faut faire des choix, et sacrifier certaines zones de l'image. Quand je voulais rendre un sujet blanc correctement en diapo, je faisais généralement une mesure sur ce sujet (spot ou pas) et je faisais, bien naturellement, une surexposition (la touche "highlight de l'OM-4 corrigeait automatiquement l'exposition de +2 IL). Et lycée de Versailles pour rendre correctement un objet sombre...
Pour revenir au sujet "ZS", le principe général consiste à prévisualiser ce que vont pouvoir donner toutes les étapes du processus (exposition + développement + tirage) pour les optimiser au mieux. En caricaturant à peine*, en numérique il suffit d'appuyer à fond sur le déclencheur sans réfléchir et de vérifier que les histogrammes RVB sont bien positionnés (à droite sans écretage) et de refaire la vue le cas échéant en corrigeant l'exposition si ce n'est pas le cas... dans la démarche, ça me semble assez différent, quand même !
*j'avoue, avec un peu de honte quand même, pratiquer souvent de la sorte désormais... ;-)
"Pour revenir au sujet "ZS", le principe général consiste à prévisualiser ce que vont pouvoir donner toutes les étapes du processus (exposition + développement + tirage)"
Non.
Le processus n'est qu'un moyen d'obtenir ce que vous avez prévisualisé. L'important est de décider ce que l'on veut voir. Développement et tirage ne sont qu'une conséquence de l'exposition.
"Par contre, cela ne change rien à la dynamique admissible par le support, c'est évident : il y a des fois où il faut faire des choix, et sacrifier certaines zones de l'image."
En Velvia, j'ouvre de 2,5 diaph les HL. Si je ne faisait qu'augmenter de 2 crans, je perdrais un demi diaph dans les ombres et sur un film qui ne possède que 5 diaph de dynamique ça compte.
En N&B les films ont une tolérance bien plus grande. Parfois 12 ou 15 diaph. Exposez pour les ombres, et le reste se calera de lui-même.
Choisir n'est pas forcément subir. Choisir c'est décider.
Jérôme.
Citation de: VentdeSable le Janvier 04, 2011, 10:04:51
Développement et tirage ne sont qu'une conséquence de l'exposition.
Pas d'accord : en fonction du développement qu'on va choisir, entre autre (révélateur...), on ne va pas forcément choisir la même exposition...
Citation de: VentdeSable le Janvier 04, 2011, 10:04:51
En N&B les films ont une tolérance bien plus grande. Parfois 12 ou 15 diaph. Exposez pour les ombres, et le reste se calera de lui-même.
Bien sûr. Après, restera du travail sous l'angrandisseur, car le papier a une dynamique très réduite...
Citation de: Verso92 le Janvier 04, 2011, 10:10:20
Pas d'accord : en fonction du développement qu'on va choisir, entre autre (révélateur...), on ne va pas forcément choisir la même exposition...
Un film, une sensibilité un révélateur un temps et une agitation. Et vous faites tout. Sans vous disperser. Ne soyez pas esclave de votre révélateur. Prenez les choses dans le bon sens et vous ne subirez pas la tyrannie de vos outils.
Citation de: Verso92 le Janvier 04, 2011, 10:10:20
Bien sûr. Après, restera du travail sous l'angrandisseur, car le papier a une dynamique très réduite...
Depuis AA, les papiers aussi ont progressé. Les papiers multigrade sont là pour vous aider. Et si vous savez que vous avez clairement outrepassé les capacités de votre papier, vous adaptez votre développement à votre exposition et non pas le contraire.
Choisissez. Ne subissez pas !
Citation de: VentdeSable le Janvier 04, 2011, 10:20:50
Un film, une sensibilité un révélateur un temps et une agitation. Et vous faites tout. Sans vous disperser. Ne soyez pas esclave de votre révélateur. Prenez les choses dans le bon sens et vous ne subirez pas la tyrannie de vos outils.
Ne t'en fais pas pour moi plus que de raison : j'avais à l'époque bien cerné mes besoins, et obtenais assez précisément les résultats qui me convenaient* (HP5 + ID11 1+1, HP5 poussée à 1600 + Microphen 1+1, TP2415 + Technidol, etc). Le reste n'a que peu d'importance. Et puis, cela fait maintenant pas mal d'année que le Focomat est rangé, alors...
*à mon niveau et en fonction de mes exigences de modeste amateur, hein... ;-)
;-)
Je ne m'en fais pas. Un jour vous trouverez le vrai chemin !