Forum Chasseur d'Images - www.chassimages.com

[ L'AGORA ] => Publier, exposer, diffuser. Emploi... => Discussion démarrée par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 14:46:35

Titre: "Achète stock d'images à prix grossiste, avec exclu, pour diffusion gra
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 14:46:35
C'est, en résumé, la proposition faite par le Comité Départemental du Tourisme
et des Loisirs du Gers dans un appel d'offre tout récent envoyé aux
photographes de la région.

Il s'agit de couvrir le département afin de se constituer une photothèque qui
serait mise à disposition gratuitement entre autre pour la presse, les
entreprises partenaires et l?ensemble des demandeurs d?images, et ce, en
exclusivité, pour une durée illimitée et pour tous supports.

Le commanditaire attends la meilleure offre tarifaire des plus motivés (sic) !
Titre: (désolé pour le doublon précédent)
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 14:47:52
Cette offre semble vouloir ignorer la législation française sur le droit
d'auteur et ne peut que porter préjudice à l?ensemble des photographes : plus
personne ne pourra vendre une photo puisqu'elles sont offertes gratuitement.
Sans parler des problèmes de « droit à l' image » qui ne manqueront pas de
retomber sur le photographe : quelle sera la réaction du chasseur de palombe qui
va se retrouver à illustrer un article contre la chasse? Et la petite "famille
bonheur" qui va se retrouver à faire à son insu la publicité pour une société
d'agro alimentaire ?
Titre: 3/3
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 14:48:26
On ne parle plus ici d'image à 1 euro mais de diffusion gratuite. Modéle
économique de demain pour la photo d'illustration ? A votre avis, on laisse
faire ? on réagit ?

Gil
Titre: en tant que photographe
Posté par: vernhet le Octobre 31, 2007, 15:04:35
du festival Jazz in Marciac depuis 6 ans ,j'ai reçu un mail de ces gens là
auxquels à défaut de donner le fond de ma pensée,comme dirait Desproges,j'ai
réservé une place au fond de ma poubelle...
Titre: Vernhet, tu auras bientôt besoin
Posté par: Zouave15 le Octobre 31, 2007, 15:24:56
d'une très grande poubelle !

Si je comprends bien, ils ont envoyé ça à des photographes installés ?
Titre: Simple, il suffit de remplacer la poubelle de votre PC
Posté par: JPSA le Octobre 31, 2007, 15:27:36
par un lien vers le site de téléchargement de ces gens
là...

Toutes les photos ratées, c'est largement suffisant pour
le prix.
Titre: .
Posté par: xav le Octobre 31, 2007, 15:30:03
Oui, mais si desfois ton image est pas si râtée que ça ;o))

Bon perso, gratuit, je trouve ça encore un peu cher ;o)
Titre: Que faire ?
Posté par: wll92 le Octobre 31, 2007, 15:42:21
Quelle démarche peut-être mise en oeuvre pour contrer ce genre d'annonces ?
Titre: Bah...
Posté par: daniel419 le Octobre 31, 2007, 15:42:40
... Les pros boycotteront cette demande alors le CDT et les offices du
tourisme organiseront des concours ramasse-photo; puis le CDT embauchera un
fonctionnaire territorial pour trier,classer, gérer et diffuser cette
photothèque gratuite qui servira à illustrer les documents du CDT, des Offices
du Tourisme, du Conseil Général, la carte de voeux de Monsieur le Préfet, le
catalogue estival des produits du terroir de l'hypermarché, la brochure du tour
opérateur, la plaquette du camping du lac, le menu du restaurant "au bon
coin"...
Titre: Tout ca
Posté par: sailman le Octobre 31, 2007, 16:06:14
alors qu'il pourraient aller sur pix... pour engraisser les amateurs au
moins ;-)
Titre: Pas arrivé ici...
Posté par: Cedric_g le Octobre 31, 2007, 16:31:24
...mais si cela était le cas, je pense que je me paierais un envoi en
recommandé au responsable départemental, régional, plus tous les acteurs
concernés, avec copie UPC et SAIF...
Titre: Bah.....(2)
Posté par: daniel419 le Octobre 31, 2007, 16:36:13
Cédric, tu peux commencer à rédiger le brouillon...
Titre: pas la peine, cedric
Posté par: Henri34 le Octobre 31, 2007, 18:56:15
Cette appel d'offre délirant fait déjà beaucoup de bruit et des courriers
envoyés par une organisation professionelle partent ces prochains jours
adressées au CDT du Gers mais aussi au conseil général et au ministère de la
culture.
Il faut savoir quand meme qu'un photographe qui signe ce genre de contrat
completement illégal peut tres bien par la suite se retourner contre son
commanditaire et gagner son procès pour une utilsation de ses photographies
contraire au code de la propriété intellectuelle. C'est arrivé l'an dernier et
le client ( une grosse boite d'eaux minerales )  a perdu en cassation.
Titre: Henri 34
Posté par: Powerdoc le Octobre 31, 2007, 19:05:23
Heureusement, notre legislation n'est pas si mal faite.
Les contrats leonins sont nuls et non avenus. On ne peut pas faire de contrats
illégaux.
Heureusement, car sinon ils courreraient les rues
Titre: Bah....(3)
Posté par: daniel419 le Octobre 31, 2007, 19:09:19
Dans mon département, un tel appel d'offre a déjà eu lieu en 2006, ça a
provoqué une réunion, un courrier et...un photographe pro a pris le
boulot...
Titre: Pour être clair, ce genre d'initiative contrevient aux droits de base
Posté par: Zouave15 le Octobre 31, 2007, 19:15:06
Par exemple :

Art. L. 131-3.  La transmission des droits de l'auteur est subordonnée à la
condition que chacun des droits cédés fasse l'objet d'une mention distincte
dans l'acte de cession et que le domaine d'exploitation des droits cédés soit
délimité quant à son étendue et à sa destination, quant au lieu et quant à la
durée.
  Le bénéficiaire de la cession s'engage par ce contrat à rechercher une
exploitation du droit cédé conformément aux usages de la profession.

Ici, les droits cédés ne sont pas délimités et la cession n'est pas conforme
aux usages de la profession.

Tines, ça me rappelle quelque chose?
Titre: la cession globale de droits est illégale en France...
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 22:48:35
exact Zouave15. Oui, moi aussi ça m'a vite rappelé quelque chose aussi.

Titre: Henri34...
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 22:53:53
Tu as raison. Le service juridique de l?UPC a écrit au président du CDT du Gers
pour dénoncer l?appel d?offre pour créer une photothèque gratuite et des
rendez-vous sont demandés au ministère du Tourisme et celui de la Culture pour
mettre un terme à ce genre d?initiative. Reste que chacun d'entre nous peut,
s'il le souhaite, écrire au Président du CDT du Gers pour dénoncer le cahier
des charges de cet appel d'offre.
Titre: Allez un
Posté par: shorty le Octobre 31, 2007, 23:10:05
peu de provoc :

"La seule condition de protection des ½uvres photographiques par le droit
d'auteur c'est l'originalité." - Jurisdata n°2001-159279 en : La Semaine
Juridique, Edition Entreprise, n°7 - Jurisprudence pp. 329

Ils ne commandent pas d'½uvres originales, juste quelques photographies,
rémunèrent le(s) photographe(s) et sans esprit commercial les mettent à la
disposition du public c'est très bien tout ça.

Bonne soirée (;OP)))) S.(I)
Titre: Ils veulent concurrencer Pix... !!!
Posté par: nad13 le Octobre 31, 2007, 23:10:45
Je crois qu'il faut contacter Alain !

Il y a un truc a faire, en commun !
Il nous avait dit : "au moins cela aura servi a ça"

- d'une part des demandes des administrations, entreprises, - d'une autre des
banques d'images pro, micro stocks , photographes pro et amateurs...

le tout avec des adaptations, raccourcis ne correspondant pas aux besoins des
uns, a la survie des autres et la legislation française.

Alors on passe au gratuit !
Pourquoi pas...

Ah Coluche !!!
C'est quoi ce mois d'octobre super bizarre.
On va venir dans tes restos du coeur,
plus tot que prevu.

Blagues type Halloween aujourd'hui !
Vision d'appels d'offres : cauchemard ou Horreur ?
Titre: oui faire valloir ...
Posté par: benoît dorchies le Octobre 31, 2007, 23:30:09
ses droits , d'accord . Plus que d'accord .
Mais je me souviens de l'édition d'un document en 1996 ( 100 pages-luxe avec
pas mal de photos dont 60% étaient de moi ).
Pas de crédit , je le fait remarquer au concepteur du document .
Sa réaction : " je ne crédite que les photos que je juge artistiques " . Il
l'a trés mal pris . Moralité , depuis 10 ans quand on a l'occasion de se
"croiser" sur une publication , il me flingue systématiquement auprés du
commanditaire , c'est facile pour lui . Histoire de manger froid .
Vu qu'il est bien installé dans le trou du cul du monde ou j'habite et
travaille , je me demande parfois si je n'aurais pas du fermer ma gueule il y a
une dizaine d'années .
Aprés tout , j'ai bien fait ;-)



Titre: Quel coquin ce Shorty...
Posté par: Gil64 le Octobre 31, 2007, 23:44:24
[extrait du cahier des charges de l'appel d'offre en question]

Article 2 ? Mise en oeuvre
Pour ce faire, le CDTL souhaite passer commande auprès de photographes
professionnels d?un certain nombre d?images exprimant le reflet de l?ensemble
des activités touristiques départementales mais aussi et surtout de son art de
vivre, de sa convivialité et ce au travers des 4 saisons et de leurs
spécificités.
Article 3 ? Modalités
3.1 ? Les photos devront « coller » à la traduction du positionnement du GERS :
? le Gers, c?est la fête (événementiel)
? le Gers, c?est la convivialité (une convivialité naturelle et authentique)
? le Gers, c?est le pays des vrais gourmets (de la vie, hédonistes mais
également une gastronomie de terroir, familiale et raffinée)
? le Gers, c?est le pays de l?accueil (spontané et chaleureux)
? le Gers, c?est la nature et les paysages (paysages préservés, lumière,
couleurs)
? le Gers, c?est le patrimoine bâti et de caractère (fermes, bâtisses,
monuments, châteaux, églises, cathédrales?)
? le Gers, c?est un certain esprit de bonheur (un art de vivre, une philosophie
de la vie)
3.2 ? Les photos devront incarner l?épanouissement et le plaisir de vivre à
travers :
? des situations de vacances séduisantes
? des photos « émotion » du territoire
? des ambiances « déco » authentiques et raffinées (traduisant l?art de vivre,
le confort, la vie « cocooning »). Le tout illustré par des gersois ou des
touristes en situation (photos vivantes et heureuses de moments partagés) et
notamment des familles avec enfant (60 % de notre clientèle), voire des
grands-parents avec enfants (clientèle senior)
Titre: ...
Posté par: polym le Novembre 01, 2007, 11:01:07
au fond c'est peut-être une bonne nouvelle, si l'action de l'organisation
professionnelle décrite par Henri34 (UPC ?) aboutit, au moins ça fera réfléchir
les autres.
Titre: dans le mien de département c'est idem...
Posté par: esplumeor le Novembre 01, 2007, 11:02:54
rencontre il y a quelques années autour de la création d'une banque d'images
du département (même principe qu'énoncé plus haut).

"-Bonjour vous avez des images qui nous intéressent pour valoriser le
département et nous souhaitons les incorporer dans notre phototèque.

-Merci, je peux effectivement faire des cessions de droits de ces photographies.

-Ah non ! nous n'avons pas de budget et travaillons souvent avec des
photographes qui nous donnent leurs images. Il est vrai que certaines rares fois
nous achetons des photographies entre 200 et 500 francs (nous étions passés à
l'euro depuis belle lurette) mais une bonne fois pour toute, la dessus mon
interlocutrice commence à me faire voir des stocks de photos (en vrak, tirages,
fichiers) en me disant voilà ce sont des photo offertes...

Parmi celles ci je reconnais de bonnes images de pas mal de confrêres et lui
demande:

- Mais comment faites vous pour les crédits photos?

-Ah pas de problême ce sont nos images... on signe cdt..."

Ce jour là en m'écrasant j'aurais facilement pu gagner 2000 francs { ;-) ;-)
;-) ;-) }

J'ai préféré tenter d'expliquer sympathiquement les principes de base de la
vente de photographies... Discuter un peu de l'existence de l'upc, des
tarifs pratiqués... Mal m'en a pris car depuis je n'ai JAMAIS eu de réponse
pour les images et "reportages" qui m'étaient demandés à l'époque...

De toute façon, dites vous bien qu'une fois l'appel d'offre lancé il y a
toujours un mercenaire pour répondre "présent"...


Titre: à la relance
Posté par: shorty le Novembre 01, 2007, 11:51:53
(;OP)))))))))))))))))))

L'appel d'offre est pour des PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS pas pour des auteurs
créateurs rêvassant vaguement AGESSA et crevant la faim. (Je sais  [at] #?£, j'adore
me faire aimer (;OP(((( )

S.(I)
Titre: shorty ?
Posté par: esplumeor le Novembre 01, 2007, 12:01:25
???
Titre: re shorty ?
Posté par: Henri34 le Novembre 01, 2007, 14:17:21
????
Titre: Bonsoir,
Posté par: shorty le Novembre 01, 2007, 22:20:02
Il faut bien séparer le travail de photographe et celui d'auteur en
photographie.

Une oeuvre dépendant du droit d'auteur obéit à certains critères. Ces critères
stricts remplis, alors et alors seulement on peut se prévaloir des articles
111-1 (prime) à 132-34 (ter) du CPI.

Maintenant considérez qu'à la tête d'une petite entreprise artisanale ayant
une dizaine d'employés (dont certains faisant des prises de vues sous vos
directives) vous avez ce genre de demandes (mairies, CG, régies, départements,
associations, comités ...).
Vous faites des offres tarifaires en fonction de ces demandes en sachant :
tarifs = repérages + heures de travail + déplacements + frais divers détaillés +
frais de bouche (et/ou d'hébergement) + coefficient X xxx,xx pour paiement à
30/60/90/120 + coefficient X xxx,xx pour utilisation sans limite avec réserves :
droit de suite (au cas où !) - droit moral. L'addition est "salée" et
pourtant elle est souvent agréée (Croyez vous que quelqu'un qui vous dit :
"Allez, à la louche 2000,00 ¤ et vous avez toutes vos tofs livrées dans 1
semaine" fasse sérieux ?) ...
En cas de lettre de refus, on envoie un petit mot gentil au nom du signataire et
on se positionne en cas de future demande puis ... on passe à autre chose.

Ceci amène une autre considération : vous ne pouvez pas vous (ou vos employés)
vous considérer comme propriétaire de vos négas ou fichiers (sauf les
"privés"). En effet en cas de cession d'une entreprise (C.A. 10% mariages,
25% portraits, 35% industriel, le reste architecture et technique). L'acheteur
achète avant tout sur votre C.A., et ce type d'entreprise sans sa "matière
première" objet de recommande, de suivi client, photothèque, n'est qu'une
coquille vide sans aucun intérêt commercial. Vous signez aussi une clause de
non-concurrence limitée.

Cordialement S.(I)

P.S. J'ai fait bref.
Titre: mouis...Shorty
Posté par: Gil64 le Novembre 02, 2007, 10:07:41
et pour un auteur photographe qui serait tenté de répondre à cet appel d'offre
? Les "privés" dont tu parles ? Fais tu une différence entre photographes
professionnels et auteurs photographes ? Pas bien suivi, la démonstration en
fait..:-(
Titre: Shorty, oui et non
Posté par: Zouave15 le Novembre 02, 2007, 12:14:33
Tu as raison et on l'oublie souvent : l'article 1 du Code de la Propriété
intellectuelle stipule que l'½uvre doit être originale.

C'est ainsi qu'une photo d'identité ne l'est pas. POur le mariage, je dis
que non mais je me suis fait incendier sur le forum et j'ai précisé : n'est
originale que si l'auteur fait aussi des expos (définition donnée par les
impôts).

Il est vrai également qu'un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions
n'est pas supposé faire une ½uvre originale (jurisprudence).

Mais il a été jugé que même avec des directives strictes, un auteur pouvait
faire ½uvre originale.

Il a également été jugé qu'une ½uvre inspirée fortement d'une  autre pouvait
néanmoins être originale.

Reste la photo du camping. Est-elle originale ?

De mon point de vue, ça dépend de la photo. Mais on pourrait répondre plus
simplement : si elle n'est pas originale, faites la même au lieu d'acheter la
mienne (ne me taxez pas de mauvaise foi o))

Enfin, la loi rappelle aussi qu'original ne siginifie pas de qualité. Un juge a
des critères pour savoir si c'est original, il n'en a évidemment pas pour
juger de la qualité.

Une autre façon de voir est de dire que si telle photo a été choisie plutôt que
telle autre, c'est sans doute parce qu'elle est originale (au sens d'½uvre
originale) ?
Titre: originalité
Posté par: Henri34 le Novembre 03, 2007, 14:12:46
La réponse de shorty n'en manque pas.
La petite entreprise dont il parle, avec ses employés operateurs et son patron
qui gere la boite s'apparente plus à une boite de filmage ou à une socièté de
"photographie sociale" ( mariages ou photo scolaire). Dans ces cas, en effet,
et selon la loi, pas d'oeuvres originales ou de droits d'auteur. Mais je vois
tres mal ce genre de boite obtenir les marchés des CDT ou offices de tourisme.
Ceux qui obtiennent ces boulots et travaillent dans ce domaine sont en general
des photographes auteurs professionels (n'en deplaise à shorty) qui ne revent
pas de l'agessa mais y sont affiliés . Ce genre de boulot n'est pas à la
portée du premier venu (voir les details dans le post de gil64), demande souvent
des mises en scénes, un travail sur l'éclairage, un point de vue sur la
composition des couleurs, les expressions, les cadrages, bref un travail
d'auteur photographe. Ca ne se limite pas à une photo de camping et meme
celle-ci, pour qu'elle plaise au client, demande parfois plus de travail et
reflexion qu'une vue rapprochée d'épave de bateau, par exemple.
D'autre part, la demande du CDT Gers est completement absurde car elle demande
des photos de personnages "libres de droits" or d'apres la jurisprudence, une
autorisation de publication de modeles est valable si elle stipule les
utilisations. Imaginez la réaction de la famille gersoise qui croit poser pour
le CDT et retrouve sa photo pour une publicité d'un agent immobilier.
Titre: Reçu un email en fin de semaine ;-)
Posté par: Cedric_g le Novembre 03, 2007, 14:25:10
Voici l'email :

>
> Bonjour Monsieur,
>  
> Animateur en ***, nous mettons en place en début d'année prochaine une
campagne Européenne sur les ***.
> Je me permet de vous contacter afin d'exploiter une de vos excellentes photos
"***" qui figurera sur une affiche de sensibilisation et de  stipuler
votre nom de famille ainsi que l'adresse de votre site.
>  
> Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur, en mes
sentiments les meilleurs.
>  
> *** *** " Service Animation"
>  

Et ma réponse :


Bonjour

Travaillant de manière très régulière avec des associations de protection de la
nature (LPO, ASPAS, Agir pour l'environnement...) mais aussi avec des
instances plus officielles (ONF Aube, Parc Naturel Régional de la Forêt
d'Orient, Offices de tourisme, Conseil Général de l'Aube...) sur des
thématiques nature et environnement, je n'ai pas l'habitude de "donner" des
photographies, qui plus est pour une campagne européenne, qui doit certainement
avoir des subventions de la part de divers partenaires.

Le maquettiste, l'imprimeur, l'éditeur doivent être payés, je trouve très
dommageable que les photographes soient systématiquement les parents pauvres en
matière de communication alors que ce sont finalement eux qui apportent les
matières premières aux visuels.

Je peux le cas échéant vous faire parvenir un devis si vous me communiquez le
format et le nombre d'exemplaires prévus pour l'affiche en question.

Bien cordialement,


Cédric Girard


PS : À titre d'information, citer le nom de l'auteur d'une photographie est
une obligation légale en France (article 121-1 du Code de la Propriété
Intellectuelle), pas souvent respectée il est vrai...
Titre: Enfin bref
Posté par: Cedric_g le Novembre 03, 2007, 14:26:52
Inutile de vous dire que je ne compte pas vendre ma photo ^_^ (bien que des
photos comme celle-ci ne courent pas les photothèques, puisque je n'en connais
qu'une représentant le même sujet, et d'un auteur qui ne brade certainement
pas son boulot !!!)


J'ai hésité à lui demander comment il pensait que je financerais mon prochain
boîtier, mais je suis pas certain que l'argument soit bon ^_^
Titre: Cedric
Posté par: Henri34 le Novembre 03, 2007, 14:37:23
si tout le monde réagissait comme toi, ils arreteraient peut-etre  de faire
l'aumone pour avoir des photos.
Idem pour Esplumeor, mais franchement aucun regret à perdre un client qui ne
paye pas ou très mal.
Titre: Oui, le problème, c'est qu'on est peu nombreux
Posté par: Zouave15 le Novembre 03, 2007, 15:02:28
à agir ainsi.

Il y a quelques temps, un Parc me demande une série de photos, "au moins 200",
à but de publicité, de publications de livres, et autres. Pour les faire, il me
fallait quelques autorisations (pas de problème) et surtout pas mal de
kilomètres, d'autant plus que la région n'étant pas réputée pour sa météo, ça
promettait des sorties bredouille. Mais comme je visitais déjà la plupart de ces
endroits pour mes propres photos, c'était jouable.

Ils proposaient un prix à la photo, intégrant tous les frais (curieux mais pas
insensé, ces frais étant difficiles à prévoir), de l'ordre de 200 ¤. À ce prix,
ils s'estimaient quasi propriétaires des photos, voulant les utiliser chaque
fois que bon leur semblait.

Vu la somme globale, ça me paraissait convenable.

Je leur avais proposé des photos de mon stock pour commencer, ils n'en
voulaient pas car ils ne voulaient que du nouveau, et avec quelques critères
spécifiques.

Je demande donc d'être salarié, statut normal vu les contraintes. Comme il
n'en était pas question, je demande l'achat de 100 photos d'avance, avec
encaissements à termes à convenir.

Ils ont refusé, et à ma connaissance n'ont toujours pas leurs photos.

J'aurais pu prendre le risque, mais d'une part je m'étais fait avoir une fois
(par une Réserve : "finalement on ne donne pas suite"), d'autre part ils
auraient eu beau jeu de renégocier à la baisse le prix des photos une fois
réalisées, ou d'en acheter beaucoup moins que prévu.

D'après certains fils et posts ici, je pense que beaucoup auraient accepté.

Voilà le genre de plan foireux que certains n'hésitent pas à proposer, et
encore là, ça aurait été payé (par contre, je devais rester anonyme, condition
impérative).
Titre: Bonjour,
Posté par: shorty le Novembre 03, 2007, 17:18:02

Pour répondre a GIL64 : commande d'une administration (terme un peu abusif)
jusqu'à 4500,00 libre, jusqu'à 30.000,00 publication, au-dessus appel
d'offre. Je ne connais qu'une vingtaine d'auteurs photographes capables de
répondre aux conditions générales (contraintes i.e : documents formels, C.A.,
liasses fiscales, notoriété ... ) pour un appel.

Nous cédons le travail en "licence libre de droit" :
... Autorisation de reproduire , modifier la photographie quel que soit le
choix du client dans n'importe quel format, sur n'importe quel support sans
payer de nouveaux droits ...
... Interdiction de revendre la photographie, demande d'accord pour cession
gratuite ...
... Pour les photographies représentant des bâtiments, objets, personnes,
marques protégés, ... les droits y afférent seront négociés par le client (ou
la personne, institution, ... bénéficiaire de la cession gratuite) avec leurs
détenteurs ...
... Seul le tribunal de xxx est compétent en cas de litige ...

Zouave15, la photographie professionnelle n'est PAS de la photographie
d'auteur et ne l'a jamais étée. Le CPI apporte des réponses a posteriori sur
la protection d'une "½uvre", ½uvre qui elle est définie fiscalement.

Henri34, vous ne connaissez pas la différence entre "boîte de filmage"
(activité saisonnière éminemment rentable sauf pour quelques filmeurs) et une
entreprise photographique. Affilié à l'agessa (j'ai les chiffres sous la main)
1/3 sont des photographes (environ 3000 sur 9500 adhérents et seulement une
petite centaine tire les statistiques fiscales vers le haut) avec un revenu
déclaré moyen inférieur au seuil d'affiliation (médian en 2005 : 13.770,00) et
encore plus catastrophique pour les projections 2007. Pour le libre de droit
voir ci-dessus.

A ce soir S.(I)
Titre: Là, il faut développer Shorty
Posté par: Zouave15 le Novembre 03, 2007, 17:31:31
Ce que tu écris semble intéressant mais il faudrait vraiment spécifier point par
point.

Cela dit, au sujet du CPI et de l'½uvre, rien à voir avec le statut. Qu'on
soit auteur, artisan, salarié ou autre, une ½uvre est définie par le simple fait
d'être produite, à la limite près d'être originale.

Selon la jurisprudence, et hormis les quelques cas que nous avons évoqués,
l'originalité est a priori acquise. Pour qu'une ½uvre ne soit pas qualifiée
d'originale, il faut donc démonter son absence d'originalité et non
l'inverse.

Quant aux chiffres Agessa, il faut les relativiser : beaucoup d'auteurs ne sont
pas affiliés (mais eulement assujettis), parce qu'ils n'en voient pas
l'intérêt et non parce qu'ils sont en-dessous du plafond : j'en fais partie.

Au sujet de l'écrit,  l'Agessa donne environ 1 700 affiliés pour une
estimation de 100 000 auteurs. Et il est notoire que les plus riches ne
s'affilient pas (pourquoi payer 10 % pour une retraite qu'on n'aura pas ?).
Titre: Shorty...
Posté par: Gil64 le Novembre 03, 2007, 19:47:00
"la photographie professionnelle n'est PAS de la photographie d'auteur". Ah
bon ? Et est-ce qu'un auteur photographe est un photographe professionnel ou
pas selon ta propre conception ? J'essaie de voir clair dans ton raisonnement.
Titre: Zouave15, j'ai bien mieux en besace...!
Posté par: Gil64 le Novembre 03, 2007, 19:55:07
"Bonjour,

" La société xxx est une maison d'édition numérique qui fait une base de
données sur le patrimoine de France. Chaque élément est présenté avec un texte
et une photo. Nous travaillons actuellement sur l'Aquitaine. Nous  recherchons
un photographe pour mener une campagne de 560 photos sur le Béarn, pour laquelle
nous proposons un forfait de 2000 ¤ frais compris. Il s'agit de prendre en
photos des éléments de patrimoine tels des églises,
des châteaux, des puits, des fontaines, d'après une liste et des cartes
précises que nous fournissons. Si cette campagne vous intéresse,pourriez-vous
s'il vous plait m'envoyer quelques photos de vos travaux et me contacter aux
numéros ci-dessous pour que nous puissions plus en discuter ? (...) "

3,57 euros l'image.

Titre: Shorty (encore)...
Posté par: Gil64 le Novembre 03, 2007, 20:07:44
J'ai relu les conditions de l'appel d'offres du CDT en question. Les termes
d'attribution du marché ne sont pas aussi encadrées que celles que tu évoques.
Je confirme aussi que l'appel d'offres a été envoyé à des auteurs
photographes.
Titre: blague
Posté par: esplumeor le Novembre 04, 2007, 12:25:23
je finissais de perdre mon temps à taper mon texte dans ce fil l'autre jour et
le téléphone sonne...

- " Bonjour Mlle XYZ office de tourisme de YWZ (une station touristique
importante de mon département (ajouter l'émoticon je me roule par terre en me
tenant les cotes)
_ nous avons vu vos photographies de notre ville et souhaitons les utiliser pour
les éditions de l'office de tourisme. Vos images sont vraiment très belles
(arfff) seulement voilà je vous précise nous n'avons pas de budget mais nous
inscriverions votre nom pour vous faire de la pub... (wouarfff)...

Réponse à peu près comme celle de Cedric, gentleman, lui précisant tout de même
que des budgets il y en a c'est jusque que de façon générale on essaye de ne
pas payer les photographes...  avant de finir la conversation elle me relance
vite fait un dommmage vos photos sont vraiment très belles, genre ramage et
calendos..

C'est lourdos et à chaque fois, une ou deux fois par mois on perd du temps avec
ces gens là qui n'oseraient pas faire le coup à l'imprimeur.

La dernière fois c'était un gus pas très clair qui voulait faire un site sur
mon dép avec mes images pour valoriser des gîtes où quelquechose
"d'inavouable" dans ce goût là.


Titre: suite
Posté par: esplumeor le Novembre 04, 2007, 12:25:46
ET PUIS D'AILLEURS pour le coup du nom inscrit pour nous faire de la pub qui
fait de la pub à qui? n'est ce pas nos photographies qui font de la pub?
z'inversent pas un peu les rôles les gus et les gonzs?

Allez vais me refaire une santé et retourner bosser, même le dimanche... pfff
;-)
Titre: AH !!!!!!
Posté par: daniel419 le Novembre 04, 2007, 12:50:39
ces Orifices du Tourisme!!! Des vrais trous du cul!!!
Titre: Leur rétorquer...
Posté par: Cedric_g le Novembre 04, 2007, 13:37:12
...que nous faire de la publicité ne sert à rien si tout un chacun nous
demande les photos gratos ^_^

"De la pub de quoi ? Si je vends pas, je ne vis pas !"
Titre: arf
Posté par: polym le Novembre 04, 2007, 13:58:10
j'ai eu le même boniment d'un Office du Tourisme, qui voulait publier mes
photos pour me faire de la pub, gracieusement de leur part et gratuitement pour
moi (cession totale des droits ...), et cela pour des photos déjà exposées
...

Remarque finale de la chargée icono :
"vous ne savez pas ce que vous perdez !!"

Sans généraliser, heureusement ce n'est pas toujours comme ça.
Titre: originalité et professionalisme
Posté par: Henri34 le Novembre 04, 2007, 16:28:08
L'insistance de shorty à séparer l'auteur photographe et le photographe
professionel est assez étrange. Nous sommes apparemment d'accord que pour
qu'un photographe soit reconnu comme auteur, il faut qu'il crée une oeuvre
originale. Or, selon shorty, un photographe professionel ne crée pas d'oeuvre
originale ?! . Un photographe de mode n'est donc pas un auteur, ou Peter
Lindberg n'est pas un professionel ? Jean Larivière ( grand photographe de pub)
n'est pas un auteur ou pas un professionel ? Alain Ernoult, auteur ou
professionel ?
Sans parler des stars, prenons des exemples :

Jurisprudence Paris, 21/12/1988 : La cour reconnait l'originalité de
photographies de jouets destinées à un catalogue. Ce photographe de pub (
professionel, je pense) est donc un auteur.

Jurisprudence Paris, 11/06/1990 : Des photos de modèles pour un coiffeur ont été
reconnues comme oeuvre originale

Jurisprudence Nanterre 20/09/1994 : Des photos d'une competition de
gymnastiques ont été reconnus oeuvres originales.

Bref, comme le dit Zouave, l'originalité d'une photo n'est pas acquise, il
appartient au photographe de la démontrer mais ça n'a strictement rien à voir
avec un professionalisme ou pas. Enfin, la photographie sociale n'est pas
reconnue comme travail d'auteur.

En plus, shorty, vous vous contredisez puisqu'un d'un côté vous niez la
qualité d'½uvres originales aux photographies réalisées par votre entreprise
photo mais vous réclamez quand meme le droit moral qui fait partie du droit
d'auteur.
Si il y a droit moral, il y a droit patrimoniaux...


Titre: chiffres agessa
Posté par: Henri34 le Novembre 04, 2007, 16:30:38
Concernant l'agessa, j'y suis moi aussi affilié et les chiffres que
communiquent shorty sont faux, du moins il confond revenu median et revenu
moyen. Le revenu annuel median est de 13 770 euros, c'est à dire que 50% des
photographes ont gagné moins et 50% ont gagné plus et le revenu moyen est de 29
459 euros.
Le seuil d'affiliaton est de 7000 euros et des brouettes en droits d'auteur.
Titre: A propos de l'appel d'offres du CDT du Gers
Posté par: Gil64 le Novembre 05, 2007, 10:03:57
...le quotidien Sud Ouest (édition Gers) en parle aujourd'hui :
http://www.sudouest.com/051107/reg_gers.asp?Article=051107aP1077103.xml
Ca fait du bien de voir que quelques uns sont capables de mobilisation.

A+

Gil
Titre: Ben
Posté par: daniel419 le Novembre 05, 2007, 10:19:49
voilà une bonne nouvelle du Gers !!!

Le Comité Départemental du Tourisme et des Loisirs du Gers:

un organisme juridiquement modifié !!!
Titre: il ne faut pas lacher
Posté par: Henri34 le Novembre 05, 2007, 10:52:09
Merci Gil64 pour le lien. En effet, c'est vraiment bien que la presse en parle,
mais évidemmet ça ne suffit pas. Reste à savoir comment le CDT Gers réagira et
voir surtout la réaction des pouvoirs publics interpellés par l'UPC au sujet de
cette affaire. Les contrats léonins sont légions chez les entreprises privées et
difficiles à combattre, mais que les organismes publics respectent au moins la
loi.
Titre: Excellent !!!!
Posté par: Cedric_g le Novembre 05, 2007, 11:41:48
Je jubile...

Pour le coup, ça me motive pour adhérer à l'UPC  ^_^
Titre: Bravo aux photographes du Gers !!!
Posté par: nad13 le Novembre 05, 2007, 15:45:55
pour leurs mobilisations ! :-)
à leurs cotés, quelqu'uns ici aussi :-)

Les droits d'auteurs, la liberté d'expression, le respect de l'information,
d'une profession...
J'ai relayé par mail et sur p.artese.eu egalement cette action et le bel
article du Journal SudOuest a souligner !
Ca bouge en ce moment  !
RSF a lancer une declaration commune pour la liberté d'expression et Internet.
Une lutte contre la censure signée par pres de 35 investisseurs gèrent plus de
104 milliards de dollars d?actifs.
Le President part au Tchad, revient avec les journalistes dans l'affaire de
l'arche de Zoe !
Le president de l'UPC, Robert Terzian ecrit au président du CDTL et conseiller
général du Gers pour lui rappeler que la notion de "Libre de droit" n'existe
pas en France, rappel  sur le code de la propriété et fait une demande de
modification de l'appel d'offres prononcé.
Voila des bonnes nouvelles pour les reporters & photographes.
La liberté d'expression, les droits d'auteurs et l'information ne sont pas
des gadgets.
Ils sont a respecter ou a redecouvrir quelqu'en soient les niveaux et rayons
d'actions !
A micro ou mega echelle, il y a des textes et des protections specifiques à nos
professions.
C'est le moindre pour sauver la photographie professionnelle et ses differents
auteurs ou facettes de derives les plus rocambolesques !
Titre: pour mémoire
Posté par: shorty le Novembre 06, 2007, 12:28:43
Si je rentre assez tôt ce soir j'essaierai de répondre.

Henri34 de façon amusante vous citez un photographe que je connais "assez
bien" (;OP))))))))et qui ne se prend pas pour un auteur (mais la raison
fiscale, n'est-ce pas ?).

Bonne journée à tous S.(I)

P.S. Pour ceux (3) qui m'ont envoyé des noms d'oiseaux sur la boite attachée à
ce compte, je pense qu'il serait plus intéressant qu'ils donnent leur avis ici
dans les limites de la bienséance !
Titre: Shorty ;-)
Posté par: Cedric_g le Novembre 06, 2007, 13:16:36
Les photimiens sont incorrigibles...

Les noms d'oiseaux, je n'y ai eu droit qu'une fois je crois ^_^
Titre: çà craint !
Posté par: esplumeor le Novembre 06, 2007, 14:18:13
pour les gars qui balancent des noms d'oiseaux...

Bandes d'aigrettes garzettes !

Sérieusement balance les mail au modo pour qu'il fasse le ménage, de telles
pratiques sont vraiment puantes.
Titre: piaf
Posté par: Eric34 le Novembre 06, 2007, 14:30:53
spice de pouillot, va ... :-))

Sans blagues, ce genre de mobilisation fait du bien. Mais je reste persuadé,
(n'est-ce pas mon cher Henri :-)) que l'UPC gagnerait a publier un bareme
accessible a tous, pro ou amateur, au lieu de ne le reserver qu'a ses membres.
Ca ferait une reference publique, sans que cela deviennne un tarif mais une
simple recommandation (pour des raisons legales), et çà eviterait pas mal de
"ah je ne savais pas, je croyais que toutes les photos valaient un euro"...
Pas tous, car quand on ne veut pas savoir, on ne sait pas, mais pas mal...
Titre: Et toi... espèce de Fulmar !!!
Posté par: Cedric_g le Novembre 06, 2007, 15:10:27
(qui dit mieux comme nom d'oiseau ?...)


Je plussoies pour les barêmes UPC. Avec des tarifs conseillés publics
accessibles par le plus grand nombre, de nombreux photographes y réfléchiraient
à deux fois avant de brader leur boulot !
Titre: Tarifs
Posté par: Zouave15 le Novembre 06, 2007, 15:53:26
A propos d'oiseaux, vous n'avez pas pensé au Butor ? Ils sont plus durs à
observer dans la nature que sur les forums? Cela dit je préférerais que Shorty
explique calmement le fond de sa pensée que je ne cerne pas bien.

Pour les tarifs, je ne pense pas que ce soit le rôle de l'UPC de les divulguer
(je ne les défends pas ni ne suis adhérent). Pourquoi ? Parce ce que c'est un
organisme payant, qui représente ses adhérents. C'est louable, mais ça n'a pas
vocation à être universel, par définition. Une sorte de syndicat.

Je pense aussi que leur but est de tirer vers le haut et que la notion de
"photographe UPC" soit plus ou moins un label.

Rien qui me dérange là-dedans.

Simplement, il serait plus valide qu'un collectif à but non lucratif et sans
adhésion préalable définisse des  tarifs universels, peut-être pas trop chers.
Une sorte de prix plancher, les meilleurs ou déjà réputés se vendant plus cher.

On pourrait commencer ici, non ?

La dernière fois que j'ai proposé ça, je me suis fait "jeter"?
Titre: Très bonne idée...
Posté par: Cedric_g le Novembre 06, 2007, 16:55:01
Je pense !

Mais effectivement, ça pourrait faire grincer des dents certains ;-) et pourrait
se retourner contre les photographes (je vois déjà les chacals : "ah ben vous
voyez bien, les barêmes, là : vous êtes au-dessus mon bon monsieur ! Z'êtes
trop chers !")
Titre: Le statut du photographe 1
Posté par: Benaparis le Novembre 06, 2007, 18:38:58
Shorty, j'avoue ne pas comprendre votre notion qui consiste à dire que le
photographe auteur n'est pas un photographe professionnel.

Le photographe professionnel, est une personne qui a pour source principal de
revenu la réalisation et la vente de photo que ce soit à titre d'indépendant ou
de salarié (c'est le cas notamment des photographe de presse), c'est aussi
simple que cela et ne souffre d'aucun débat possible. Maintenant n'importe
quelle personne physique peut tirer un revenu accessoire de ses photos, et selon
le type de photo réalisée dépendra un régime social et fiscal comme pour le
photographe professionnel.
Titre: Le statut du photographe 2
Posté par: Benaparis le Novembre 06, 2007, 18:39:49
Concernant le régime social du photographe, il peut dependre d'un ou plusieurs
organisme selon la destination des photographies qu'il réalise. Si c'est une
commande d'un organisme de presse patenté la loi impose normalement (parceque
ce n'est pas toujours le cas en pratique et je le déplore) qu'il soit rémunéré
sous forme de salaire, il est donc salarié. Après il y a les photographe
indépendants. S'il réalise des commandes pour des entreprise ou agence de pub,
vend à des banques d'images des photos qu'il a réalisé à titre personnel (un
reportage d'auteur par ex.), ou encore vend ses photos par le biais de galerie
par exemple il relève du statut social des auteurs photographe donc des Agessa,
cela dit depuis peut ceux qui réalisent des photos d'art (les plasticiens par
exemple) peuvent relever du régime de la Maison des Artistes. Enfin ceux qui
réalisent des photos de mariage ou encore les portraitistes relèvent du statut
des artisans à moins de se constituer en société.

Fiscalement, pour la salarié c'est très clair, pour l'indépendant les revenus
qu'il perçoit en tant qu'auteur sont déclarés en tant que BNC et pour ceux qui
sont artisans ou constitué en société les revenus sont déclaré en tant que BIC.

Bien entendu un photographe professionnel ou non peut relever des différents
régimes sociaux et fiscaux, mais là il faut sacrément bien s'accrocher pour ne
pas se planter et se faire rattraper par le patrouille car les finesses sont
nombreuses.

Pour ce qui concerne le statut du photographe et en particulier celui d'auteur
photographe je vous recommande le site suivant qui a pour mérite de bien
déblayer le terrain.

Cordialement
Titre: loollll
Posté par: nad13 le Novembre 06, 2007, 18:54:00
Un peu comme le matos, les assurances,
il y en a de chers et d'autres moins...
et pourtant tout le monde trouve chaussures à son pied !!
un bareme indicatif, a plusieurs niveaux comme les mutuelles ou les tarifs
mannequins.
faut adapter le tarif au cahier des charges, temps de prise de vue neccessaires,
le matos, le format, le support, le photographe etc
cela permettant une base + ou - 30% pour exemple..
Pas le meme prix un canikon reflex qu'un compact , non  ?
Titre: Bonne idée suite?
Posté par: Zouave15 le Novembre 06, 2007, 19:03:33
Vu l'engouement qu'elle a suscité, c'est sûrement une bonne idée o)))

Cela dit Cedric, il y a déjà des différences de prix entre photographes, tu ne
l'avais pas remarqué ? o))

Ensuite, si on arrivait à établir une grille fondée sur le prix de revient
d'une photo (approximativement bien entendu car ça dépend de trop de choses),
on pourrait dire : voilà combien coûte, pour tel usage, une photo "standard".

Vous noterez que ça n'a rien à voir avc le fait d'être pro ou amateur. Ainsi,
les amateurs ne casseraient plus le marché, et auraient une référence. Car les
pros habitués à placer leurs photos et à négocier ne se rendent pas compte du
désarroi de l'amateur, qui n'a aucune idée de la valeur d'une photo.

Chaque photographe pourrait avoir sur son site ou ailleurs plusieurs catégories
de photos : les standards au prix standards, et les autres.

Par exemple, j'envisage pour ce qui me concerne de distinguer les paysages de
base (faits en me baladant, ou encore pas assez réussis et que jusqu'à présent
je jetais) et ceux dignes d'édition ou d'expo.

Vu ce qui sort dans la pressse, les dépliants et autre, la photo standard est ce
qui est le plus demandé.

Mais je me garderai bien de définir plus avant ce qu'est une photo
"standard".

Alors, est-ce que ça intéresse quelqu'un ? Cédric, tu ne voudrais pas lancer le
débat en donnant un prix ? Bon, ça va être long car il faut définir la taille,
l'usage, etc. mais on peut essayer ?
Titre: +1
Posté par: polym le Novembre 06, 2007, 19:12:42
bonne idée !!!

même si c'est difficile à évaluer, c'est toujours utile.
Titre: Pour rester aussi dans le sujet
Posté par: Zouave15 le Novembre 06, 2007, 19:25:54
J'ai eu le feu vert pour répercuter l'info Appel d'offres + réaction de
l'UPC sur le site de mon édituer, et même en page d'accueil ! (pour
l'instant).

Voir sous :
Photo et rémunération
?> Abus manifeste : appel d'offres pour une photothèque libre de droits

Si d'autres faisiaent ça, peut-être que certains réfléchiraient. Car sur le
net, tout se sait.
Titre: upc, gers, etc...
Posté par: Henri34 le Novembre 06, 2007, 20:17:21
Rapidos, :
Merci à ton éditeur, Zouave, pour relayer l'info. Petite précision : la lettre
de Phillipe Roy, qui est excellente, vient en plus de celle de Robert Terzian,
le président de l'UPC, qui a aussi écrit aux ministéres de la culture et du
tourisme.
Eric, merci d'insister, tu connais mon avis sur la question, non ?
Quant au bareme minimum, je crois que Sevgin avait déjà lancé l'idée il y a
quelques mois. Je trouve moi aussi que ce serait tres bien qu'il y en ait un
qui circule pour les photimiens qui n'ont aucune idée des prix, si c'est
possible. Peut-etre pas facile à mettre en oeuvre surtout pour sa diffusion.
Personnellement, je transmets le mien sans probleme aux photographes qui me le
demandent.
Titre: Merci pour le coup de main Zouave...
Posté par: Gil64 le Novembre 06, 2007, 21:22:04
Utile implication en dehors de toute guerre de chapelle : pro/anti UPC,
amateur/pro.


Si on imagine un barême minimum assis sur le coût de revient, fait-on alors
abstraction d'une marge commerciale ? Tu me diras les tarifs UPC n'en tiennent
pas compte non plus. Ce qui semble logique.
Titre: La reflexion est ouverte :-)
Posté par: nad13 le Novembre 06, 2007, 22:07:36
En 2003, un code de bonne conduite et des regles pour la photographie scolaire
firent l'objet d'une nouvelle circulaire "Education Nationale"...

http://p.artese.eu/content/view/32/88888888/

Pour le moins curieuse sur certains plans, (interdiction de mettre le nom
d'auteur par ex)
On peut s'en inspirer pour des applications autres, ou suivre ces premiers pas
de reflexion "prise de vue"
Comment, pourquoi, quels prix ?

Une grille de tarif indicative, des années que nous la suggerons, de mon coté le
President du syndicat de ma region m'avait dit en 2002 que ce n'etait pas
possible... au vue de la loi, interdisant une entente.
Mais qd est il , s'il s'agit d'une suggestion collective ?
Les nouvelles technologies changent le paysage.
On se doit d'evoluer aussi par rapport aux demandes des entreprises ou des
particuliers.
Pas de soucis, mes prix aussi sont sur mes sites professionnels...
On peut essayer des premieres grilles, sondages, stats en fonctions des chiffres
communiqués de façon anonymes ou pseudo.
Cela serait fortement utiles pour toutes les entreprises et les photographes
amateurs et pros.
voter en ligne par ex et en tirer des conclusions et tarifs au fur et a mesure.
Pour construire une grille "photo multimedia" de demain ? se serait cool pour
les generations qui nous remplaceront...
En leur souhaitant...
La photographie... jusqu'ou ?
Titre: L'idée de base
Posté par: Zouave15 le Novembre 07, 2007, 09:29:58
enfin, la mienne o)) est d'établir un prix plancher en-dessous duquel il
s'agirait de revente à perte.

Le plus simple me semble-t-il est de chercher ce prix de base unique, et de lui
appliquer ensuite des coefficients en fonction du type de photo, de
l'utilisation, etc.

Est-ce que quelques pros par exemple pourraient nous faire un calcul de
référence, approximatif bien entendu sur la base suivante : chiffre d'affaires
permettant de vivre divisé par nombre moyen de photos vendues par an ? Ou un
truc dans le genre.

Bon, si c'est absurde? proposez mieux !
Titre: J'oubliais
Posté par: Zouave15 le Novembre 07, 2007, 09:38:37
Bien sûr, ça s'applique à la vente de photos faites au préalable, vendues sur
un site par exemple.

Les commandes n'entrent pas dans ce créneau car c'est soit un salaire, soit
une relation de sosciété à société.
Titre: Question en passant
Posté par: Cedric_g le Novembre 07, 2007, 10:59:47
Est-ce que quelqu'un connaît le budget global de la Mairie de Lille, et en
particulier celui du Service Animation ?

Tout rapport avec le mail que j'ai partiellement masqué dans mes premières
interventions ne serait "évidemment" que pure coïncidence ^_^


(ça c'est juste histoire de foutre la m... au cas où un fonctionnaire
lillois passerait par là ; quand je dis que les collectivités locales se foutent
de la gueule des photographes, je parle pas des mairies de village, hein !)
Titre: à Cédric
Posté par: daniel419 le Novembre 07, 2007, 11:08:06
Demande aussi le montant du budget dépenses somptuaires petits fours et vin
mousseux...
Titre: Lol
Posté par: Cedric_g le Novembre 07, 2007, 11:16:32
Pour ceux qui ont la flegme de chercher, suivre le lien !
Titre: Pourquoi exclure les oeuvres de commande
Posté par: Benaparis le Novembre 07, 2007, 12:15:02
de cette idée de barème?
En aucun cas une commande implique nécessairement une relation de société à
société ou le versement d'un salaire, par ailleurs il n'est pas nécessaire
d'être professionnel pour répondre à une commande dès lors que l'on est en
mesure d'y répondre (bien qu'en pratique ce ne soit pas toujours évident faute
de disponibilité la plupart du temps).

La principale différence entre entre une commande et la vente d'oeuvres
préexistantes c'est que dans le premier cas au titre de la rémunération
artistique on va inclure des frais de mise en oeuvre en plus du montant de la
cession des droits en excluant les frais de production (location de matériel,
hébergement, déplacement etc...etc...) qui feront l'objet d'un poste à
part , alors que dans le deuxième cas on ne se base que sur la cession des
droits mais avec cette importante subtilité qui est que l'on va malgré tout
tenir compte des frais de mise en oeuvre et de production afin de les compenser
ce qui permettra entre autre de financer des projets futurs, mais aussi de
dégager un bénéfice et de vivre... C'est d'ailleurs pourquoi l'UPC publie
un barème ne concernant que la cession de droits d'oeuvre préexistantes
puisqu'il existe déjà un barème pour les oeuvres de commande (cf.
http://www.edelamarre.com/FORMATION/UtiliserebarOCP.htm).
Titre: Pourquoi exclure les oeuvres de commande (suite et fin)
Posté par: Benaparis le Novembre 07, 2007, 12:18:15
Pour mémoire, on entend par frais de mise en oeuvre ce que l'on appelle dans
d'autres profession libérales les honoraires (mais le terme est impropre dans
une note d'auteur photographe), bref, et pour faire simple c'est le temps
passé à la réalisation des photos (préparation du sujet inclus).

Pourquoi tout ce laïus me direz vous, puisque d'une certaine manière cela
revient à la proposition de Zouave15 de ne proposer un barème que pour les
cessions de droits sur les oeuvres préexistantes? La réponse est simple :
d'abord parce qu'elle est justifiée pour les bonnes raisons, ensuite savoir ce
qu'il faut inclure dans l'assiette de calcul de cession des droits selon les
cas (oeuvre préexistante ou non) et enfin éventuellement rappeler le barème pour
les oeuvres de commande.

Pardon d'avoir insisté sur des notions déjà bien connus de certains mais dans
ce domaine il y a encore beaucoup de confusion et de termes impropres.
N'hésitez pas à consulter le site suivant, vous y trouverez le fameux le fameux
barème pour les oeuvres de commande.

Vous souhaitant à tous une excellente journée.
Titre: Taux h - Main d'oeuvre - Couts de revient - Formats - Reproduction....
Posté par: nad13 le Novembre 07, 2007, 12:33:34
Une base de tarif doit tenir compte egalement de la "dangerosité" lieu PDV, du
" sujet", de l'experience et moyen mis en oeuvre..
pas le meme truc que de faire une photo d'un Skieur milliardaire sur un
glacier, en helico, qu'un objet dans son studio..mdrrr !!
et pourtant si la photo de l'objet est reproduite 100 000 fois, elle entre dans
un processus analytique CA business du client, si la photo du skieur est
simplement pour etre exposer ds son chalet .. Il s'agira la d'une photo a
titre privée..
Une base est un casse tete chinoix, mais a plusieurs en croisant nos
experiences, on peut y arriver...
Titre: Tarif de base, mais avec majorations pour les cas particuliers
Posté par: Cedric_g le Novembre 07, 2007, 12:48:12
Par exemple (j'écris n'importe quoi) :
+100% pour les photos sous-marines
+100% pour les photos aériennes
+50% pour la microphotographie (rapport 4:1 ou plus)
+25% pour les vues panoramiques

etc...

(ce sont des exemples, hein !)
Titre: Pour essayer de simplifier la tâche
Posté par: Benaparis le Novembre 07, 2007, 13:30:15
et avancer en ordre, il me semble bon de raisonner par poste, même si dans le
cas de cession d'oeuvre préexistantes on ne fera pas apparaître les poste mise
en oeuvre et production dans le contrat de cession, contrairement à une oeuvre
de commande. Je m'explique :

Comme expliqué plus haut il y a 3 postes principaux :

- Les frais de mise en oeuvre
- La cession de droit d'auteur
- Les frais de production et de mise à disposition de l'oeuvre.

Ce sont bien entendu les deux premiers postes qui sont les moins évident à
évaluer.

Pour le poste "Frais de mise en oeuvre" : on peut à partir d'un tarif de base
pondérer par exemple, sur la durée (on peut imaginer que le tarif journalier
soit dégressif en fonction d'un certain nombre de jours passés, à ce moment là
on peut raisonner par tranches, sur la complexité de la mise en oeuvre, sur la
dangerosité (comme l'à indiqué Nad13), sur l'eloignement (c'est pas la même
chose de faire un sujet à 10km de chez soi qu'à 5000km hors frais de transport
et d'hébergement qui sont en général payé d'avance ou remboursés par le
client)...

Pour le poste "cession de droits" : là on sait que le calcul se fait sur le
mode de diffusion, la durée et la zone d'exploitation. On peut à ce titre
utiliser le barème existant des oeuvres de commande. Bien entendu c'est trois
critères devront dans tous les cas être détaillés dans le contrat de cession.

Bonne journée

Nad13 : J'ai bien reçu votre MP, j'y répondrai avec grand plaisir
ultérieurement.
Titre: Cédric
Posté par: xav le Novembre 07, 2007, 13:45:21
Tu ferais pas de la photo aérienne par hasard ;o))

Pas sûr que cette "majoration spécifique" soit une bonne idée. Les exemples
que tu cites sont spécifiques car ils nécessitent des moyens spécifiques et donc
souvent plus chers. Donc, autant intégré "pragmatiquement" le vrai surcoût lié
à la mise en oeuvre de la prise de vue.

Titre: Xav ;-)
Posté par: Cedric_g le Novembre 07, 2007, 14:10:47
Bien vu !

Mais je ne parlais de majorations uniquement applicables que sur des photos déjà
en stock, pas des commandes (auquel cas effectivement, le surcoût entre en ligne
de compte au niveau des frais de mise en oeuvre).

Me semble d'ailleurs que c'est une préconisation de l'UPC déjà existante
(pour la photo aérienne et la photo sous-marine... mais je me trompe
peut-être, en fait je ne sais plus si c'est l'UPC ou un autre organisme ; en
tout cas je ne l'ai pas inventé ;-p)
Titre: les majorations existent déjà
Posté par: esplumeor le Novembre 07, 2007, 14:15:15
ce sont celle énoncées...

+100% pour les photos sous-marines
+100% pour les photos aériennes
Titre: .
Posté par: xav le Novembre 07, 2007, 14:22:19
Que cela existe n'a jamais été pour moi un critique de "non discussion" ;o))
En fait, +100%, en soi cela ne veut rien dire. Un prix, c'est ce que ça coûte +
une marge. Donc plus qu'une majoration systématique et "aveugle", j'ai dans
l'idée que le chiffrage du surcoût lié à cette spécificité semblerait plus
logique.
Titre: aussi
Posté par: nad13 le Novembre 07, 2007, 18:28:43
Difficile d'evaluer un surcout en pourcentage pour ce type de specialisation..
selon le pays, le lieu inaccessible ou non, le mode de transport etc... les
prix vont differer.
Les charges reelles sont plus logiques et verifiables pour le client.
Un taux horaire ou journalier peut etre pour la "main d'oeuvre" + frais reels
(location helico ou bateau ,distances, bouteilles avec exemple de tarif
approximatif ) ?
N'etant pas mon activité, c'est une suggestion :-)
Titre: Pour tenter d'avancer (1)
Posté par: Zouave15 le Novembre 07, 2007, 18:51:59
Merci Benaparis pour toutes tes précisions. Évidemment, on a besoin d'une
structure pour réfléchir. Merci à vous tous pour vos interventions. Mais pour
l'instant, difficile de fixer les idées.

Il me semble utile de raisonner de manière globale. Mon idée sous-jacente est de
donner une valeur de base à la photo, en-dessous de laquelle ne jamais
descendre.

Bien sûr qu'une photo difficile, ou chère à exécuter, ou rare, ou de talent,
fera l'objet d'un plus, à déterminer en fonction de critères préétablis
(exemple doubler le prix d'une photo aérienne) et de critères de négociation.

Mais imaginons la chose suivante : vous décidez de mettre des prix forfaitaires
aux photos que vous exposez sur votre site. Du coup, vous en profitez pour en
mettre davantage. Vous n'allez pas pouvoir multiplier les prix et les
coefficients. Sinon, même les plus motivés iront acheter de la photo à 1 ¤.

Imaginez que je veuille aussi vendre mes photos de cette manière. Pour mes
photos de paysage classiques, je m'alignerai sur notre prix plancher. Pour les
photos niveau édition, j'appliquerai un coefficient. Et pour les photos plus
artistiques, je conserverai mes prix actuels, ou éventuellement les réévaluerait
en fonction du prix plancher.
Titre: Pour tenter d'avancer (2)
Posté par: Zouave15 le Novembre 07, 2007, 18:52:28
Ainsi, chaque photographe aurait une base, et il n'y aurait plus de n'importe
quoi dans les prix.

Si cette base est cohérente avec les prix des commandes, c'est mieux, mais je
ne suis pas sûr qu'on y arrive. Les images en stock ont une probabilité de
rentabilité plus forte, leur prix peut donc être attractif.

Là où certains seront réticents, c'est que probablement notre prix plancher
sera très en-dessous de ce qu'ils pratiquent quand ils peuvent négocier
convenablement. D'un autre côté, un tel prix plancher éviterait que la nouvelle
référence soit la photo à 1 ¤, et 5 ¤ si elle est de qualité.

Est-ce qu'on pourrait se servir de quelques bases existantes ? Par exemple, la
carte postale est à 40-50 ¤ (donc prix d'un 10x15 bien diffusé), en édition une
photo isolée de format moyen, disons 15x21, peut être à 150 ¤ mais chute souvent
en-dessous de 70 ¤, etc. Que pensez-vous de ces bases-là ?
Titre: ok..
Posté par: nad13 le Novembre 07, 2007, 19:15:32
Je n'etais pas deja sur les memes longueurs d'ondes.. rires !!
Artisan, je pensais au devis pour une demande client et non à la vente de photos
deja réalisés :-)
Titre: en vrac
Posté par: GLaG le Novembre 07, 2007, 19:18:57
quelques éléments de discussion en vrac sur ce sujet et cette initiative qui me
semble bonne...

* la majoration "par principe" (on voit de tout) est effectivement parfois
paradoxale...une photo aérienne n'est pas forcément plus compliquée ou chère
à réaliser qu'une photo terrestre (je ne parle pas de prix "moyen", mais de
supplément systématique)...
De même tous les autres types de majoration que j'ai pu croiser (panoramique,
animalier, sous-terrain, avec personnages...)

* et les tarifs web ? La jungle me semble encore plus forte dans ce secteur que
dans les tarifs "édition papier"..

* pour les tarifs de Zouave15 : une photo en format 15x21 (dans, disons, un
magazine A4) à 70 euros, ce n'est pas très cher, mais une bonne base pour un
"tarif plancher". Pour la carte postale, cela me semble (malheureusement)
sur-évalué par rapport aux usages...
Titre: Cartes postales
Posté par: Cedric_g le Novembre 07, 2007, 21:07:13
On trouve de tout.

D'expérience, j'ai été confronté aux deux extrêmes :
- 30¤ pour 5000 ex. (format 13x18 environ)
- 0.05¤ / carte (tirage initial 3000 ex.)

Rapport de 8.3 (rien que ça...)

Maintenant, le premier cas c'est un éditeur indépendant local avec peu de
moyens. Le second, une société d'édition qui fait dans la carte haut de gamme
diffusée partout en Europe (celles qui sont vendues 2/3¤...)

^_^
Titre: exemple : fond pub TV
Posté par: nad13 le Novembre 08, 2007, 02:57:09
pour une pub d'un ministere, on m'a demandé de photographier un arbre reperé
par un realisateur dans un autre departement a 150 km de chez moi..
1 seule photo choisie, un gros plan du tronc, elle fut agrandie en 2 x 2, et
servi de fond pour la pub tv.
tarif 600¤ la photo "fond/matiere"
un exemple pour un droit de cession & diffusion tv dans le cadre d'une
composition et creation demandé.
Titre: Allez, je me mouille...
Posté par: Gil64 le Novembre 08, 2007, 09:23:36
Voici comment je bosse pour mes photos d'illustration en stock. Je précise, si
besoin, que mon mode de fonctionnement n'est sans doute pas un modèle du genre.
Mais si cela peut aider à la réflexion qui germe ici :

1- Dans l'idéal, je propose comme base de négociation les barêmes UPC.
L'oreille du client est plus attentive, cela va de soi, quand la demande est
urgente.
2- Quelque soit le cas de figure, je ne vends aucune image en-dessous de 50 ¤.
Le temps de traiter la demande, de la mettre sur un FTP ou de la graver sur CD
envoyé par La Poste et j'ai mangé ma marge : aucun intérêt.
3- En photo d'illustration pour la presse, hors prise en compte des critères de
support / tirage / format / zone d'exploitation et exclusivité (ou pas) qui
s'imposent ensuite et pour une parution unique, voici "mes" seuils minimum de
commercialisation :
- Couverture : 380 ¤
- Double page : 325 ¤
- page : 200 ¤
- 3/4 page : 160 ¤
- 1/2 page : 130 ¤
- 1/3 p : 115 ¤
- 1/4 p : 100 ¤
- 1/8 et 1/16 p : 70 ¤

J'accorde bien volontiers à qui voudrais me le faire remarquer qu'il ne
s'agit pas d'une démarche analytique, bâtie sur des calculs poussés de seuils
de rentabilité. Simplement pour essayer de survivre et de rester cohérent, je ne
souhaite pas travailler en-dessous de ces minima.
Titre: Bareme minimum
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 10:12:57
1 er point : Il est clair qu'un prix minimum devra de toute maniere tenir
compte de l'usage de la photographie : c'est ESSENTIEL. Le prix minimum pour
la carte postale ne peut pas etre le meme qu'un prix minimum pour une
annonce-presse ou une affiche . L'impact, les sommes mises en jeu par le client
ne sont pas les memes. Si celui-ci est prêt à payer des espaces publicitaires (
qui eux ne sont pas bradés) pour diffuser votre photo, c'est qu'elle va lui
apporter de l'argent. Et c'est là Zouave où je ne suis pas d'accord avec toi,
ça ne doit pas dependre du jugement esthetique que tu as de ta photo. Si le
client choisit une photo que tu trouves moche ou facile à faire pour sa campagne
de pub, c'est que pour lui, elle a de la valeur.
Sinon, il y a en effet une multitude d'usage. Le bareme UPC par exemple fait 30
pages uniquement pour les photos préexistentes ( archives). Il comprend une
partie web et multimedia, une partie édition, une partie publicité, une partie
presse, un partie TV. C'est exact, Cedric, qu'il y a aussi une majoration de
100% pour les photos aériennes, sous marines ou dangereuses à réaliser. A chacun
de voir.

Titre: suite
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 10:13:22
2eme point : Dans mon esprit, ce bareme minimum, s'il est discuté ici et
diffusé je ne sais où ( sur Pixel Artese, Nad ?) , devra surtout concerner les
amateurs qui sont parfois sollicités par des diffuseurs et n'ont aucune idée
des prix. Pour les autres, professionnels ou amateurs "semi-pros", je pense
qu'ils ont assez d'experience pour faire eux memes leurs tarifs, ou sinon,
vous pouvez toujours adhérer à l'UPC?

3eme point : je ne pense pas qu'il faille mettre en place un tarif minimum pour
la réalisation des ½uvres de commandes. Trop de critéres entrent en jeu :
experience et notoriété du photographe, materiel utilisé ( et à amortir !) ,
genre de la prise de vue : personnellement mon tarif journalier est plus élevé
si je dois eclairer et mettre en scene des personnages par exemple que pour un
reportage sur un congrès.
Titre: Je rejoins Henri
Posté par: Cedric_g le Novembre 08, 2007, 10:24:06
(bonjour)

Je rejoins Henri sur les oeuvres en commande, car effectivement beaucoup trop de
paramètres entrent en jeu, sans parler des coûts de mise en oeuvre (par ex.
location d'un avion ou autre dans le cadre d'une prise de vue aérienne,
puisqu'on en parle)

Je suis par contre très favorable au "tarif minimum de vente" en illustration,
j'avoue ne jamais y avoir pensé ! Ce serait une excellente base de négociation
en tout cas (et puis bon, même si l'on descend à 30/40¤, ça reste sensiblement
plus élevé que ce que proposent les microstocks !)

Pour les tarifs Presse, à peu près toutes les maisons d'édition ont leur propre
barême. Et là ça peut varier du simple au décuple...
Titre: tarif presse
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 10:26:06
Gil, bravo pour t'etre lancé le premier.
Ceci dit pas facile. Tu prends l'exemple des parutions presse où en general les
magazines ont leurs propres tarifs. Qui dépend beaucoup de leur diffusion.
Par exemple, mes dernieres parutions presse: Détours en France, Terre Sauvage et
Tele-Loisir.
Detours en France : Double page 290 euros
Tele Loisirs : Pleine page 510 euros
Terre Sauvage : 1/4 de page 130 euros
Titre: le fils tourne vraiment au grand n'importe quoi ...
Posté par: esplumeor le Novembre 08, 2007, 10:37:27
IL Y A UN TARIF QUI EXISTE C'est celui de l'upc alors pourquoi venir mettre
ici des tarifs à la con qui ne veulent rien dire ???????????

Mettre un prix pour une double alors que ce tarif doit evidement être liè au
nombre d'exemplaire c'est continuer à flinguer la profession alors STOP
arrêtez le grand n'importe quoi svp... tu va vendre ta double au même tarif
si c'est un 100 ou un 300 000 de tirage... pfff

Chaque groupe de presse, chaque édition à ses tarifs pas besoin de vous prendre
la tête pour çà alors pourquoi vouloir éditer sur le net un tarif qui ne veut
rien dire qui n'a AUCUNE légitimité et qui risque tout simplement comme c'est
déjà le cas avec celui plus haut de casser le marché.


Titre: D'accord avec tout ça
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 10:38:23
L'idée est bien d'un tarif minimum pour les amateurs, les auteurs, ou les pros
qui vendent peu ce genre de photos (il y en a). J'y ai pensé la première fois
par rapport aux microstocks, et à la généralisation de la vente sur le web.

Il est bien entendu que ce barême étant minimum, il y aura de nombreux cas où
les prix seront supérieurs. Ça ne concurrence en rien l'UPC, c'est juste pour
éviter le n'importe quoi.

D'ailleurs, cette charte de prix pourrait être accompagnée de recommandations
faisant la synthèse des diverses remarques des uns et des autres.
Titre: Tarif pub
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 10:42:18
On s'est croisé Cedric...
Pour la pub, c'est beaucoup plus difficile.
Gros client national ou international, le bareme UPC fonctionne; Il y a deux ans
, affiche 4x3 pour un operateur telephonique, diffusion régionale : 3000 euros (
tarif proposé par l'agence de pub), ca parait élevé mais c'est pas grand chose
par rapport au prix dépensé pour l'achat d'espaces par exemple.
Petit client régional, c'est à chacun de faire sa sauce et c'est à mon avis
une bonne base pour un éventuel bareme minimum.
Titre: et avec le lien...
Posté par: esplumeor le Novembre 08, 2007, 10:43:24
... ce n'est tout de même pas difficile?

Titre: Esplumeor, soit constructif
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 10:44:21
Les choses évoluent, si on ne fait rien? il ne restera rien.

Les tarifs UPC sont plus que discutés, et peut-être un peu obsolètes.

Les grilles qui comportent 30 pages ne correspondent plus aux usages actuels.

A mon avis, il faut simplifier tout ça. La grille UPC n'est pas à flinguer,
mais présenter une charte plus simple permet au contraire de la valoriser pour
répondre à la variété des situations.

Mais tu ne peux pas répondre à un amateur ou à un auteur pas habitué à vendre en
presse : facile, applique la grille UPC. Et sipar hasard il le faisait, on lui
rirait au nez.

Donc, pour que ce ne soit pas le moins-offrant qui triomphe, aide-nous, y
compris avec réserves.

Gil a, lui au moins, donné un tarif. Concernant le nombre d'exemplaires, je te
rappelle qu'il travaille en local, je suppose que c'est pour ça qu'il n'a
pas fait de distinction.
Titre: A propos du barême...
Posté par: JMS le Novembre 08, 2007, 10:59:11
...UPC, tu pourrais donner le lien car je ne l'ai pas trouvé sur leur site ?
Comme çà la discussion sera plus concrète...
Titre: Allez je me jette à l'eau
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 11:02:55
Si ça ne vous plaît pas, argumentez, pas la peine de flinguer o)))

PROPOSITIONS POUR UN TARIF PLANCHER DES FRAIS DE CESSION
Photos existantes achetées à un amateur ou un pro via internet ou catalogue,
telles que présentées, sans travail supplémentaire

USAGE INTERNET
? Usage privé strictement : gratuit
? Usage privé avec diffusion publique (ex blog, journal d'assoc de petite
envergure) : 1 ¤ avec indication du nom du photographe et lien réciproque
? Usage commercial sur le net (y compris association d'envergure) : 50 ¤ avec
indication du nom du photographe et lien réciproque, 100 ¤ sinon

USAGE ÉDITION
? Journal d'association : x0,8

Moins de 100 000 exemplaires
? Cartes postales, tee shirt et usages similaires : 40 ¤
? Livres, presse
? 10x15 = 60 ¤
? 15x21 = 100 ¤
? 20x30 = 150 ¤
Couverture, double-page = 300 ¤

Au-delà de 100 000 exemplaires : x2
Titre: suite
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 11:03:19
USAGE PUBLICITÉ
? Plaquette
? PME-PMI : coeff x2
? Pub nationale : x4
? Pub internationale : x10
? Presse : x2
? Affiche : locale 1000 ¤, régionale 3000 ¤. Autres : négociation

MAJORATIONS
? Forfait numérique : 30 ¤ (fichier dans un autre format, CD, envoi FTP ou
Poste, etc.)
? Corrections : pétouilles, chromie : à l'heure, tarif infographiste

Autres majorations :
? Aérien, sous-marin, difficile d'accès : x2
? Dangereux : x4 (cela dit, comment évaluer la dangerosité ?)

COMMANDE
Même base à quoi s'ajoutent les frais de mise en ½uvre, ceux de production et
de mise à disposition, et d'éventuels bonus selon les contraintes.
? A un non-professionnel ou un auteur : salaire = frais de cession
? A un professionnel artisan ou SARL : facture globale ou distinguant les frais
de cession
Titre: à esplumeor
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 11:28:29
Esplumeor, il faut rappeler que la grille UPC n'est pas un tarif mais un bareme
indicatif que chacun, y compris ses adhérents peut moduler. Il est basé soit sur
des accord avec des syndicats ( edition par exemple ) soit sur les prix
pratiques par les majors dans le domaine de la pub.
Pour la presse, contrairement à ce que dit Zouave, il est trés proche des
grilles tarifaires proposées par la plupart des magazines, pour internet, il est
presque trop bas. Pour la pub papier, à mon avis, il est valable pour les
grosses entreprises mais personnellement, et je ne suis pas le seul, je le
trouve difficilement applicable pour les petites entreprises. C'est dit.
Ensuite, et je me repete encore, si bareme minimum il doit y avoir, je pense
qu'il doit concerner uniquement les amateurs vendeurs occasionels car ce sont
quand meme eux qui sont à la rue quand il s'agit de proposer un tarif, ce sont
aussi eux qui sont de plus en plus nombreux à être sollicités.
Titre: euh.. meme question que JMS
Posté par: nad13 le Novembre 08, 2007, 12:10:02
Je ne trouve pas sur le site de l'UPC.
Etant artisan, de par les themes de mes photos : evenements, mariages, mode ,
pub avec modeles etc
Je ne rentre pas dans la categorie des auteurs photographes,
Cela serait bien de fusionner les differents statuts d'un photographe...car
je n'ai pas les memes charges aussi... Mais la autre sujet !!
En attendant, pourrais je avoir le lien du bareme.
S'il en existe un pour une categorie de la photo, pourquoi n'est il pas etendu
aux autres statuts photographes.
Artisan, c'est parait il interdit, d'ou l'envie que nous avons tous de ne pas
naviguer a vue et connaitre le marché en general.
Une grille pour tous les "photographes" : amateurs, artisans, auteurs
merci
Titre: Zouave ;-)
Posté par: Cedric_g le Novembre 08, 2007, 12:18:31
Bon début mais de grosses invraissemblances !

Cartes postales par ex.  "moins de 100000ex." ça signifie TOUS les types de
cartes. Or, en pratique les tarifs tournent entre 0.001 et 0.1¤  PAR CARTE
(chiffres indicatifs estimés à la grosse louche ; d'après les contacts réels
que j'ai eu, je dirais perso entre 0.01 et 0.08¤ / carte, mais c'est
certainement peu représentatif).

Au niveau des sites webs : OK pour les sites amateurs, mais bon, les 1¤ tu les
factures comment ? Pour les sites "pros" ou institutionnels ou associatifs, je
pense qu'il faut définir un peu plus de cas de figure (pas forcément comme le
barême UPC qui régit le tarif, sauf erreur de ma part, par rapport au trafic
réel... Utopique étant donné la variabilité en terme de trafic sur un site
web, sa nature, la présence de pubs, etc...)

Très difficile que de définir des barêmes qui soient valables pour tous les cas
de figure. Comme beaucoup je pense, j'ai une base "forfaitaire", la part
variable étant calculée à la tête du client (!)

(sous-entendu : si grosse entreprise, plein pot, si petit artisan local avec peu
de moyens, tarif adapté... mais pas à perte non plus !)
Titre: Il faudrait au moins essayer de donner une fourchette
Posté par: esplumeor le Novembre 08, 2007, 13:29:40
haute, parce que là on est au ras du plancher...

Au ras du la moquette...


Titre: Bon début ;-)
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 13:41:57
alors c'est pas mal. Et n'oubliez pas que je ne suis pas pro mais auteur, je
ne vends pour l'instant pas de photos comme ça (seulement édition/contrat et
expos). En quelque sorte, je représente l'amateur perdu qui doit factuer à un
client nouveau.

Invraisemblances, peut-être. En même temps, il faut simplifier, sinon ça restera
dissuasif. N'oublions pas qu'en face les microstocks ont entre 1 et 3 tarifs,
en gros.

? Carte postale : si elles ont au % (presque uniquement le cas des belles
cartes), elles n'entrent pas dans la grille, comme les livres d'auteurs (les
miens par exemple : je ne suis pas payé à la photo). Sinon, le tarif habituel
est de 40-50 ¤

? 1 ¤, c'est facturé à perte. Certes, ça prend du temps, mais ça permet de
contrôler ce qui se passe, et accessoirement d'avoir l'adresse et donc un
contact-client. Je veux bien essayer 5 ¤ mais je pense qu'à ce prix les gens
préféreront piquer la photo, non ?

? D'accord pour ajouter des cas (ne te gêne pas o)) mais il faut rester sur une
grille simple, sinon elle n'a aucune chance d'être appliquée. Déjà que là,
avant d'avoir un nombre de signatures suffisant pour avoir du poids?

? la notion de trafic ou de nombre d'exemplaires me semble quelque  peu
obsolète car on peut avoir un gros tirage et perdre de l'argent (et donc ne pas
vouloir payer cher) et un faible tirage de niche bien rentable, pareil pour les
sites. C'est pour ça que je suis resté "à la louche".

? Ça rejoint ta base forfaitaire, puisqu'il s'agit bien d'un prix plancher.
Par définition pour ceux qui ne peuvent payer plus. Libre à toi de mieux
négocier.

J'espère juste avec cette tentative limiter la casse (mais c'est peut-être
déjà trop tard). Plus on sera "raisonnables" et sobres, plus on a de chances
d'être entendus.

A vous la suite, donc !
Titre: pour JMS et Nad
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 14:08:49
Le bareme UPC est reservé aux adhérents.
Le bareme qu'on trouve sur le site, c'est autre chose. C' est celui,
officiel, pour les oeuvres de commandes en publicité. Il s'agit surtout de prix
pour une diffusion cumulée d'une photo qui a été commandée par un client. En
gros, L'Oréal paye un photographe pour réaliser une photo. L photographe
facture son travail et se servira de ce bareme au bout d'un an par exemple pour
facturer au client toutes les utilisations qui ont été faites de sa photo.
Titre: Si le barême est réservé aux adhérents...
Posté par: JMS le Novembre 08, 2007, 14:23:47
...et que les clients potentiels n'y ont pas accès sauf en s'abonnant çà
ressemble plus à une entente qu'autre chose. DGCCRF, please ! Je dis cela parce
que justement sur le site j'avais vu un tarif pub publié...au Journal
Officiel...que tout le monde semble ignorer si chacun négocie son affiche ou
son quart de page ?

Bref, tout ceci reste obscur pour moi.
Titre: pas si obscura que ça.
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 14:37:17
JMS, voir plus haut ce que j'ai déjà ecrit ( 11h28), le bareme UPC n'est pas
un tarif mais un bareme indicatif et qui concerne uniquement les photos
préexistentes. Je ne vois pas où est l'entente la dedans, et chacun est libre
de l'appliquer ou pas.
Quand au bareme des oeuvres de commande en publicité, publié au JO, tu verras
qu'il se base sur une valeur de points, valeur moyenne estimé à 3 euros mais
cette valeur peut etre négocié par le client.
Titre: Paf ! JMS appuie là où ça fait mal ;-)
Posté par: Cedric_g le Novembre 08, 2007, 14:40:33
Le barême UPC n'est connu QUE des auteurs qui sont adhérents !

COMMENT voulez-vous que les clients en aient connaissance ?...  Pas étonnant
que beaucoup de photographes cassent les prix sans le savoir (p'têt moi le
premier ?)
Titre: On peut gloser à l'extrème...
Posté par: JMS le Novembre 08, 2007, 14:50:29
...que ce barème n'en est pas un et qu'il n'est qu'une base de départ,
mais si le client l'ignore, n'est ce pas. Il m'est arrivé une fois jadis
qu'on me propose de me vendre des clichés au "barème" "tarif"
"indicateur" UPC mais sans me le communiquer parce que c'était secret et
réservé aux membres. J'ai fait affaire ailleurs, comme on dit, de gré à gré.
Il n'a pas 36 solutions: soit il y a des usages de la profession et on les rend
publics, soit on ne s'étonne pas que des acheteurs s'abonnent aux stocks anglo
saxons. Ca me rappelle les plombiers :  "çà sera cher, monsieur".
Titre: Esplumeor...
Posté par: Gil64 le Novembre 08, 2007, 18:32:01
au lieu de crier au loup, je te propose de relire calmement mon message où, dans
l'ordre, je prône - d'abord - pour base de discussion le barême UPC et je
donne - ensuite - les minima (les miens, oui, les miens) en dessous desquels je
préfère m'abstenir, quitte à crever. Cela dit, je ne t'en veux pas, je savais
prendre un risque en écrivant ça. Si tu parviens à ne jamais sortir du barême
UPC avec tes acheteurs, je te tire mon chapeau.
Titre: Si on revenait à nos moutons ?
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 18:36:52
Il y a des petits prix qui s'ennuient. JMS, tu as 100% raison et c'est pour
quoi j'aimerais réfléchir à tarif PUBLIC, de base, et simple. Qu'est-ce que tu
penses des propositions déjà avancées, en tant qu'acheteur potentiel (puisque
dans ton post précédent tu t'es situé comme ça).

À propos d'acheteur, j'ai eu une boîte de comm/formation à l'époque où je ne
faisais pas (plus) de photo. Eh bien j'ai acheté deux photos en agence. Mais vu
les prix, je n'ai jamais recommencé. On s'est débrouillé avec les moyens du
bord, et aussi avec un graphiste qui touchait sa bille et par la même occasion
m'a appris énormément. Ça coûtait moins cher de payer le graphiste, c'était
formateur et franchement, c'était beaucoup mieux et plus original que des
photos (ça se passait en 1990-1995). À méditer?
Titre: Le contexte est favorable
Posté par: Zouave15 le Novembre 08, 2007, 18:41:47
Le CD se casse la figure (deux fois moins de ventes en 5 ans), le livre ne se
porte pas bien et entame sa chute, les prix des photos descendent.

La mort des disquaires a donné naissance au prix unique du livre, qui a sauvé
les libraires. Bis repetita : la mort prévisible du CD sauvera peut-être le
livre. Et peut-être aussi la photo.

Si on arrive à fixer des prix planchers, c'est peut-être le moment de se faire
entendre.
Titre: JMS
Posté par: Henri34 le Novembre 08, 2007, 19:45:06
Je comprends pas ton histoire.
Moi, si un client me demande un prix, je lui donne, bareme UPC  ou pas. Si mes
tarifs sont secrets pour mes clients, c'est sur qu'ils iront voir ailleurs.
Titre: peut etre le moment ..
Posté par: nad13 le Novembre 08, 2007, 19:46:28
en effet...
Meme probleme que JMS, et que bon nombres de clients.
Faut en vouloir franchement pour faire ou acheter des photos en toute legalité a
un prix abordable selon l'usage qui est le plus courant actuellement et
demandeur : Internet.
Les clients ne savent comment s'y prendre...

je suis acheteur pour mes clients site Web et d'un autre coté artisan
photographe, entre le casse tete chinois des regles, autorisation, legislation,
tarif illustration secrete..
Je retrouve mes photos directement dans les brochures, sans meme avoir eté
averti, ni payé.. Je ne compte plus le nombre de parution, (oui, je sais je
pourrais attaquer) sans compter, les photos qui partent dans les blogs, et autre
manips.. appris hier,par une eleve ecole photo, elle se sert de mes images pour
des etudes et compos via l'imprim ecran (sous les conseils de leur prof ayant
nommé euh une de mes galeries)! euh, bien sympa tout ca.. c'est genial pour
l'ego !! grrr super, ca fait manger une famille, n'est ce pas ?
La tendance est : le photographe.. Illustrateur gratos de vos brochures et
documents perso ! Bon, le site est a present un max verouillé.. et je travaille
autrement, grace aux années, la boutique etc.. mais , mais..
Faudrait peut etre penser à ce bareme :-)
c'est plus que le moment..
Titre: chercher....
Posté par: nad13 le Novembre 09, 2007, 01:40:35
Nous sommes tres peu, mais representons a quelques personnes ici, le panel large
des photographes.
(auteurs, amateurs, et artisans)a nous poser des questions... c'est sur..

Nous avons nos reseaux de relations, des baremes, des tarifs, des clients, des
professions diff pour certains.
A plusieurs, il est certainement possible de batir une grille...

On commence peu a peu ici, ainsi que sur p.artese.eu,
chacun dans sa specialisation en toute convivialité, on amene une pierre a un
edifice "base tarifs photos" pour plus de clarté ,
il y a trop de poussieres et d'incomprehensions, des photos a 1 ¤ tout de meme
!!

J'ai pas compris les indices Baremes UPC, pas facile d'acces tout de meme..
Nous sommes selon dans des methodes ou approches differentes,  l'essentiel
etant la sauvegarde de la photographie, ses sentiments et ses auteurs sur les
multiples supports...

Pictorialisme contemporain en ce millenaire.

Amicalement,
Nadine
Titre: Points sur les "i"...en réponse à Henri34
Posté par: JMS le Novembre 09, 2007, 11:42:11
...quand je préparais mon livre je fus interessé par des images prises par un
jeune talent à qui je proposai un chapitre (sujet) entier. Je proposai comme à
tous les participants un prorata de mes droits d'auteur donc le risque que cela
ne se vendit pas ou l'opportunité que cela se vendit. Le jeune talent répondit
qu'il n'en était pas question. Au cours de ses fructueuses études le
professeur avait indiqué que la base c'était le tarif UPC, et que selon ce
tarif certes confidentiel mais sérieux c'était une certaine somme à prendre ou
à laisser. Je fus prêt à prendre car j'aimais beaucoup les photos mais je
m'entendis rétorquer face à ma proposition finale de cession de droit qu'il
faudrait renégocier à chaque réédition, réimpression ou traduction du livre, ce
qui est 100% absurde et surréaliste, car la notion de droit couvre par contrat
le livre et toutes ses déclinaisons (rééditions, traductions).
De toute façon on m'annonçà que c'était prévu comme çà dans le barème de
l'UPC, lequel ne me fut d'ailleurs pas communiqué. In fine je choisis un autre
photographe.
Ce qui est le plus drôle c'est que dès la première année le reversement de
droits eut été plus important pour le jeune talent en question que le forfait
"UPC" demandé.
Titre: Merci JMS
Posté par: Henri34 le Novembre 09, 2007, 12:16:19
pour ces précisions. Le bareme UPC mentionne aussi la rémuneration au
pourcentage pour l'édition de livres. C'est vrai que c'est peut-etre pas
facile à mettre en place quand il  y a beaucoup d'auteurs sur le coup.
Après tout est question de personnalité, experience ou motivation pour signer un
contrat. Le jeune photographe sorti de l'école était peut etre un peu raide
dans ses bottes mais il vaut mieux qu'il ait en main un maximun d'information
à la fin de ses études, et le bareme UPC en fait partie ( pour info, il est
diffusé dans toutes les écoles de photos sérieuses ).
Quant à l'option, pourcentage ou forfait pour la rémunération, c'est jamais
facile et on peut toujours se planter en effet...
Titre: Eh oui c'est diffusé dans les écoles...
Posté par: JMS le Novembre 09, 2007, 17:53:15
...et l'étudiant qui est dîplomé depuis une semaine demandera le même tarif
que Cartier Bresson ;o)

Ce que je n'ai pas apprécié c'est que cette base ne soit pas publique sur le
site de l'union en question, si c'est une base de discussion qui en plus
prévoit les pourcentages. Quant à dire "tant pis je vais me la procurer en
douce sans payer 250 ¤ pour le lire" ce n'est pas mon style !
Titre: % ou forfait
Posté par: Zouave15 le Novembre 09, 2007, 18:35:38
Dans l'édition, d'après les règles des contrats d'édition (CPI et codes de
bonne pratique), le % est la règle et le forfait l'exception, réservé aux
situations où c'est impossible ou trop onéreux de payer au %.

La photo à l'unité dans un livre fait partie de ce genre d'exception. Il y a
des abus, comme par exemple commander 100 photos à 70 ¤ pièce pour un livre sur
les animaux du monde, mais s'il y a beaucoup de photographes au total ça peut
être acceptable. Mais ça peut  peut-être se casser devant un tribunal.

Dans le cas de JMS, puisqu'il proposait un chapitre entier, la logique impose
le %.

La logique même du CPI (code de la propriété intellectuelle) est le %, c'est
d'ailleurs pour ça que les tarifs des photos dépendent de la diffusion et de la
surface. En réalité, ils devraient plutôt dépendre de l'argent gagné avec.
Titre: Pas dans mes intentions non plus...
Posté par: nad13 le Novembre 09, 2007, 18:38:43
Je ne savais pas qu'il fallait le payer !
oupsss.. ok, faut etre adherant, si j'ai bien compris.

Pour les artisans, entreprises, clients, amateurs etc..
Une association la Sofam en Belgique est a saluer pour leurs aides precieuses
depuis plus de 20 ans, envers les auteurs.

Des bases tarifs sont disponibles sur leur site francophone : accessible sur
internet a tous.

Site : http://www.sofam.be

Tarif Sofam
http://www.sofam.be/files/sofam_web-20060317-1037.pdf
Ne peut il y avoir des tarifs libres d'acces pour la France ?
Elles renforcent au contraire le droit et la perenité de la photo en ouvrant la
possibilité a tous de verifier s'ils ne cassent pas le marché et le travail des
auteurs.
Titre: JMS
Posté par: esplumeor le Novembre 09, 2007, 18:44:59
Plus que le barême alors qu'il ne t'as pas été donné?

heu ? comment tu fais pour savoir que c'est plus au final?

;-)
Titre: Agence
Posté par: TheGuytou le Novembre 09, 2007, 18:51:04
Une agence avec laquelle j'avais quelques contacts publiait ses tarifs
(honnêtes) basés +/- sur l'UPC.
Tarifs consultables par tous, en cherchant bien sur le site.
Il semble que cela ne soit plus possible (je ne met pas cette agence en cause).
Vraiment bien (trop ?) gardé, ce tarif.
alors, faute de références, pourquoi ne pas brader direct sans discuter ?
Et tant pis pour les "vrais" pros...
Des fois, on se demande...
Titre: Ben oui
Posté par: Zouave15 le Novembre 09, 2007, 19:37:20
On a l'impression que les tarifs, c'est un secret d'état.

À part quelques-uns, ils sont jalousement gardés.

J'avoue ne pas comprendre. Quand j'étais formateur, on connaissait les tarifs
de tout le monde. Et on tentait tous de se rapprocher de ceux qui se vendaient
le plus cher, et les clients suivaient, plus ou moins.

Ceux qui cassaient les prix devaient s'expliquer, dans les réunions, mais tout
se passait bien (enfin, à peu près).

Et pourtant, les prix de journée démarraient à 1500 F HT, je facturais 9000 F HT
et d'autres arrivaient régulièrement à bien plus. Malgré de telles différences,
on s'expliquait, on donnait nos raisons, on s'entraidait.

Cela dit en passant mon prix était donc à peu près 1 400 ¤ en 1990, hors frais.
Aujourd'hui, on en rêve d'une telle rémunération?

Donc, est-ce qu'on peut avancer sur les tarifs ? La grille que j'ai proposé
doit convenir à tout le monde puisqu'il n'y a pas de réactions (bien étrange
sur Photim)?
Titre: Tu me prends pour une truffe, Esplumeor ?
Posté par: JMS le Novembre 09, 2007, 20:22:10
On me dit "c'est tel prix, barême UPC mon bon monsieur, pas à discuter le
barème UPC c'est le barème UPC".
Je ne sais pas ce qu'il y a dans le barême et je ne peux pas vérifier puisque
ce barème est secret pour les non membres (adhésion 250 ¤), mais je sais très
bien calculer l'écart entre le prix que l'on me demanda et le résultat
qu'aurait donné le système que je proposais.
Titre: Pour que cela soit très clair...
Posté par: JMS le Novembre 09, 2007, 20:36:23
...je n'ai pas mis une seconde en cause l'honnêteté du jeune talent cité
dans mon exemple...mais j'aurais eu ce document sous les yeux peut-être
aurais-je pu signaler ce qu'indique Henri34 sur la rémunération au pourcentage.

De toute façon j'ai des principes: soit il y a des usages de la profession et
c'est une base de discussion publique, soit c'est un syndicat qui demande à
ses membres à ne pas travailler autrement qu'avec son tarif et ensuite c'est
le gré à gré, que le barème soit fixé par l'UPC ou par les extra terrestres,
s'il n'est pas communicable au client potentiel.
Titre: Re : \
Posté par: photo8526 le Novembre 14, 2007, 22:43:27
désolé si je suis un peu décalé, j ai sauté de la page 1 a la derniere.

On a des problemes semblable ici (Montréal, Québec)
l'office de tourisme engage des photographes pas tres cher et donne les photos a tous. C est permis par notre cher loi Canadienne (si on est payé ; les droits appartiennent par défault au client, sauf si on a un contrat qui précise le contraire)

perso je fait souvent des photos pour des firmes de relation publiques qui veulent diffuser les images dans les média et pour ca mon tarif est simple
1 photo : 150 $, toutes les photos du même événement : 250 $
Plus les frais de prise de vue (150 $ / heure)
aucun usage commercial ni hors contexte et je garde mes droits
ps : le cout de la vie est bas ici
Titre: Copyright
Posté par: Henri34 le Novembre 16, 2007, 19:04:44
Interessant la réponse de photo8526. Aux Etats-Unis ( et apparemment au Canada, aussi) , c'est le systeme du copyright, c'est à dire que c'est le commanditaire qui est détenteur des droits patrimoniaux. C'est en gros ce que voulait faire le CDTL. Sauf que le gers n'est pas aux USA, ça se saurait. 8)
Ceci dit, meme en amerique du nord, les contrats peuvent en effet limiter les droits d'utilisation ( voir la greve des scenaristes par exemple ),  la loi est bien mieux respecté et lorsque tous droits cédés il y a, c'etait tres correctement payé.
Titre: Re : \
Posté par: Zouave15 le Novembre 17, 2007, 14:30:26
Citation de: Henri34 le Novembre 16, 2007, 19:04:44
la loi est bien mieux respecté et lorsque tous droits cédés il y a, c'etait tres correctement payé.

Oui, le système est apparemment moins favorable mais les lois sont mieux respectées en général. Pour le moindre truc, il y a une grosse procédure et plein de possibilités de contrôle.

Seulement certains espèrent imposer en France le système du © mais avec le laxisme français.
Titre: Re : à la relance
Posté par: albertson le Novembre 26, 2007, 14:21:14
Citation de: shorty le Novembre 01, 2007, 11:51:53
(;OP)))))))))))))))))))
 
L'appel d'offre est pour des PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS pas pour des auteurs
créateurs rêvassant vaguement AGESSA et crevant la faim. (Je sais  [at] #?£, j'adore
me faire aimer (;OP(((( )
 
S.(I)

Auteur photographe : c'est un créateur?
photographe professionnel : quelquefois un créateur? quelquefois un boutiquier? souvent un marchand de soupe.
On peut jouer longtemps à ce jeu déplacé, déplacé tout autant que ta remarque.
Titre: Du nouveau, du nouveau...!!!
Posté par: Gil64 le Mars 21, 2008, 19:53:22
Les derniers développements ici : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,11627.0.html

A+

Gil
Titre: Re : \
Posté par: photo8526 le Juin 25, 2008, 05:11:46
J ai mieux
la ville de Montreal (Canada) fait un concours photos
avec 5000 euros en prix (commandites sans doute)
pour garnir sa banque de photos (plaquette, web, ...)

Les gagnants cedent leurs droits (les perdant aussi sans doute)