http://thenextweb.com/shareables/2011/03/10/incredible-story-of-one-mans-photo-used-around-the-world-without-his-knowledge-video/
Désolé c'est de l'anglais...
"Imagine taking a photo, adding it to your Flickr account and forgetting about it. It suddenly starts cropping up on T-Shirts, magazines, posters, canvases and prints around the world [...]"
Du coup je suis ravi de ne pas avoir de flickr :)
et ce n'est à mon avis que le début, maintenant que Flickr passe par le geant de la diffusion Guetty avec certainement une sévère volonté de botter les fesses de certaines banque d'image connue, je pense qu'il y a un sacré catalogue en préparation d'image libre de droit ...
le discour officiel c'est de permettre aux amateurs de vendre leurs photos mais sur le fond....
un interview interressant avec une vision moderne de l'évolution du marché de la photo http://gnpp.wordpress.com/2011/02/28/interview-de-jeff-guilbault-de-getty-images (http://gnpp.wordpress.com/2011/02/28/interview-de-jeff-guilbault-de-getty-images) ,
pour résumer, c'est simple 2005 : 1,3 millions d'images vendu, 2010 : 23 millions !
Combien de fois faudra t il dire, répéter, écrire, réécrire que les images présentées sur Flicr, Picasa et uploadées par Google Chrome deviennent éditables, distribuable & vendables, transformables à volonté par eux, et que les droits du photographe sont respectés tant qu'ils ne réclament pas d'argent pour ça. ::)
Citation de: Jc. le Mars 21, 2011, 14:56:03
Combien de fois faudra t il dire, répéter, écrire, réécrire que les images présentées sur Flicr, Picasa et uploadées par Google Chrome deviennent éditables, distribuable & vendables, transformables à volonté par eux, et que les droits du photographe sont respectés tant qu'ils ne réclament pas d'argent pour ça. ::)
les images uploadées par Chrome ???
Via le navigateur, Oui.
Edit : Les conditions ont changé. Je n'ai pas retrouvé cette fameuse clause dans leurs conditions générales ici : http://www.google.com/chrome/eula.html?hl=fr
Je me suis donc trompé.
ça c'est un truc de fou, tu es en train de dire qu'une image uploadée quelque part part le navigateur Chrome appartiendrait à google ?
Je viens d'éditer mon msg. Non, je n'ai pas retrouvé cette clause dans leurs CG. Ils l'ont donc supprimé, car je l'avais lue...
bon tant mieux, j'ai eu quand même un peu peur
ça avait fait scandale ici même à la sortie de chrome. Mais je ne savais pas non plus que ça avait été changé
Article 8 des conditions générales de FlickR
"Pour ce qui concerne le Contenu que vous stockez, transmettez ou mettez en ligne sur les Services en vue de le rendre accessible à des tiers, vous accordez à Yahoo! et aux sociétés du Groupe Yahoo!, pour le monde, un droit non-exclusif et gratuit d'utilisation permettant à Yahoo! et aux sociétés du Groupe Yahoo! de reproduire, publier et diffuser ce Contenu aux fins de fourniture des Services, de sa promotion et de sa distribution, et ce, sur tout support électromagnétique et par tout moyen de communication électronique, sur les sites du Groupe Yahoo! et sur les sites de partenaires ou de tiers. Ce droit est accordé pour la durée pendant laquelle vous déciderez d'inclure le Contenu sur les Services. Vous garantissez à Yahoo! avoir préalablement obtenu les droits nécessaires à cette exploitation et que le contenu est conforme à la loi et ne porte pas atteinte aux droits de tiers."
On sait que ce que l'on signe quand on accepte les conditions générales, non ?
je ne vois rien dans cette article 8 qui permette de faire de tee-shirt à partir des images ?
jip
Citationreproduire, publier et diffuser ce Contenu aux fins de fourniture des Services, de sa promotion et de sa distribution, et ce, sur tout support électromagnétique et par tout moyen de communication électronique
JMS : Depuis quand les tshirts sont-ils electromagnétiques ?! :D
Et voilà pourquoi faut foutre de bons gros filigranes quand on balance des images sur Flickr (ou ailleurs)
À défaut de ne pas utiliser ce "service" ;D
ou n'envoyer que des images violemment sur exposées
JMS : Depuis quand les tshirts sont-ils electromagnétiques ?!
Les Tshirts ne sont pas électromagnétiques, mais la fourniture de services l'est ! De toute façon il suffit à l'auteur d'assigner en contrefaçon tous les usagers, et il verra bien ce qui se passe ;)
Citation de: JMS le Mars 22, 2011, 11:07:15
JMS : Depuis quand les tshirts sont-ils electromagnétiques ?!
Les Tshirts ne sont pas électromagnétiques, mais la fourniture de services l'est ! De toute façon il suffit à l'auteur d'assigner en contrefaçon tous les usagers, et il verra bien ce qui se passe ;)
Comment, les t shirts ne sont pas electromagnétiques!
http://www.t-shirtslumineux.com/ (http://www.t-shirtslumineux.com/)
Citation de: Cedric_g le Mars 22, 2011, 10:11:43
Et voilà pourquoi faut foutre de bons gros filigranes quand on balance des images sur Flickr (ou ailleurs)
Oui, c'est la leçon à retenir de cette histoire.
Si j'ai bien compris les propos de l'auteur rapportés dans les commentaires les images étaient en "All Rights Reserved" donc pas de licence CC. Les personnes qui ont utilisé les photos n'avaient pas la permission ni implicite, ni explicite de l'auteur.
Ca n'a finalement rien à voir avec les clauses d'utilisation de flickr qu'elles soient écrites en gros ou en petit caractères.
Seule la grande visibilité de Flickr et l'usage qu'en font certains de ses visiteurs (en l'utilisant comme une banque d'image gratuite) expliquent ce qui est arrivé à ce photographe.
"No, all my photos are under "All Rights Reserved" and i also write it in the description just in case. but its not hard to click on the printscreen button and copy images without asking. you can see it here: http://www.flickr.com/photos/noamg/."
Pour les conditions d'utilisation citées ça ressemble à une simple autorisation "non exclusive" cédée au prestataire afin d'utiliser le contenu à des fins de promotion. On peut trouver l'équivalent chez pas mal d'autres hébergeurs de photos comme Darqroom par exemple :
"11.2 Afin de permettre à DarQroom de délivrer les services proposés en ligne, l'utilisateur concède à DarQroom le droit non exclusif de reproduire et représenter les contenus qu'il souhaite mettre en ligne sur le Site et ce dans le strict et unique cadre de la promotion du site internet sur différents supports. Ces droits sont concédés pour le monde entier et la durée de protection desdits contenus est régie par le Code de la Propriété Intellectuelle mais ne pourront être mis en œuvre qu'aussi longtemps que l'Utilisateur poursuivra son abonnement auprès de DarQroom et pour les photographies qu'il a présentées dans ses galeries."
Le gars est l'auteur de photos, des autoportraits qui ont été repris un peu partout sous la forme de dessins, pochoirs...
La plupart des cas, quand on voit les transformations qu'a subie la photo originale pourtant bien reconnaissable on se dit qu'un filigrane n'y aurait pas fait grand chose.
Le problème c'est plutôt l'attitude des gens qui lorsqu'ils voient quelque chose sur internet se l'approprient sans se poser de question.
A un moment dans la vidéo il parle dit avoir envoyé des mails à une "artiste" à l'étranger qui a repris son visuel sur des objets design vendu très cher. Pas de réponse. Conclusion du jeune homme : il n'y a pas grand chose que je puisse faire.
Non, il n'y a pas de droit de citation pour une photo et encore moins pour un dessin. L'œuvre conceptuelle ou le collage est un composite, et l'artiste doit avoir les autorisations nécessaires, sauf s'il prend seulement des morceaux et qu'ils ne sont pas reconnaissables (pour un observateur moyennement attentif).
Pour donner un exemple, une artiste conceptuelle a voulu utiliser un de mes romans (juste pour le titre en fait) : elle m'a demandé l'autorisation. Il s'agissait pourtant d'un livre dans le commerce. Elle m'a précisé qu'on leur conseillait de le faire systématiquement (alors qu'en l'espèce, je pense qu'elle aurait pu s'en dispenser).
" L'UPP part en guerre contre le « Libre de droits »
article GNPP - Decryptages -
Le fait
Au cours du congrès UPP*, Jorge Alvarez (secrétaire général adjoint de l'UPP) a déclaré la guerre aux photos dites « Libres de Droit ». Le directeur général de la SAIF*, Olivier Brillanceau et l'avocat-conseil Maître Jean Vincent (spécialiste en propriété intellectuelle) ont tous deux estimés, que le temps était venu où les photographes devaient défendre leurs droits auprès des tribunaux en faisant valoir que la mention commerciale « Libres de droits » était mensongère au regard du droit, que d'autre part celle-ci portait atteinte aux intérêts collectifs d'une profession, et qu'enfin le prix dérisoire de cession de ces photos était en infraction avec l'esprit de l'article 1302 du code civil.
En créant prochainement l'association Contre le libre de droits , l'UPP entend déclencher des actions répressives mais insiste sur le volet pédagogique qui sera déployé vers les entreprises qui profitent aujourd'hui de l'effet d'aubaine au mépris de la propriété intellectuelle et artistique. « Il faut redéfinir des pratiques convenables autour de la filière » estime Olivier Brillanceau tandis que Jorge Alvarez plaide pour une nouvelle posture des professionnels : « Nous devons être pédagogues et guerriers au quotidien ».
Le décryptage
Vingt années après l'irruption des premiers CD de photos dites « Libres de droits » (par l'éditeur canadien Corel) et plus de dix années après le déploiement des plates-formes de vente, les photographes relèvent la tête en faisant valoir leurs intérêts face aux diffuseurs en ligne qui exploitent le modèle économique de la longue traîne. Un retard à l'allumage de deux décennies (!) qui aura permis l'ancrage de pratiques que l'UPP espèrent faire reculer avec l'aide des organisations professionnelles françaises et européennes qui seront associées au combat. Le chemin sera long et difficile face à des groupes de communication mondialisés dont le pouvoir économique est aujourd'hui immense et qui profitent pleinement de cette quasi-gratuité des photos en regard du prix des photographies dites en « droits gérés ». Pour plaider au mieux la cause des auteurs, l'UPP a deux défis à relever : 1/ éviter la posture corporatiste afin de ne pas être accusé d'entraver la fluidité de la culture et l'innovation sous prétexte de « sauver » les auteurs ; 2/ imaginer une solution en droits gérés aussi simple et accessible que les photos aujourd'hui vendues sous licence... En effet, si la gratuité a eu un effet majeur dans le succès des libres de droits, la facilité d'accès et d'achat immédiat sur Internet a constitué l'autre vraie rupture. Nous sommes dans une société de production de flux qui ne s'accommode pas de goulot d'étranglement administratifs... mais qui dans le même temps a horreur du risque juridique. Nous sommes encore loin d'un « Hadopi de la photo » appliqué au BtoB, mais les membres de l'UPP se sentent suffisamment offensifs pour créer un rapport de force en s'appuyant pour ce nouveau combat sur la cohésion de ses membres. Et ça, c'est la bonne nouvelle.
(*) UPP : Union des Photographes Professionnels présidé par Philippe Schlienger (www.upp-auteurs.fr).
SAIF : Société des auteurs des arts visuels et de l'image (www.saif.fr) "
Reflexnumerick : Intéressant mais je ne vois pas bien le rapport avec la mésaventure de ce garçon.
Zouave15 : Je ne connaissais pas ce point. Ma question est un peu HS mais je te la pose quand même par curiosité : De ton point de vue est-ce que le droit de citation marcherait pour le cas d'une affiche de spectacle qui a été reprise en partie (avec d'autres affiches) pour en faire un montage en une sorte de composite. Ce cas m'est arrivé il y a peu avec l'affiche d'une pièce de théâtre. Le visuel très reconnaissable avait été donc repris mais j'avais éludé le problème en me disant que l'artiste n'avait, après tout, fait que prendre des matériaux bruts disponibles dans la rue. Un peu comme un artiste qui va faire des collages avec des logos, des pubs de magazines etc devrait demander l'autorisation de citer les ouvres originales ?
Citation de: FrancoisC le Mars 22, 2011, 14:54:06
Pour les conditions d'utilisation citées ça ressemble à une simple autorisation "non exclusive" cédée au prestataire afin d'utiliser le contenu à des fins de promotion. On peut trouver l'équivalent chez pas mal d'autres hébergeurs de photos comme Darqroom par exemple :
"11.2 Afin de permettre à DarQroom de délivrer les services proposés en ligne, l'utilisateur concède à DarQroom le droit non exclusif de reproduire et représenter les contenus qu'il souhaite mettre en ligne sur le Site et ce dans le strict et unique cadre de la promotion du site internet sur différents supports. Ces droits sont concédés pour le monde entier et la durée de protection desdits contenus est régie par le Code de la Propriété Intellectuelle mais ne pourront être mis en œuvre qu'aussi longtemps que l'Utilisateur poursuivra son abonnement auprès de DarQroom et pour les photographies qu'il a présentées dans ses galeries."
Je suis assez d'accord avec ça, pour moi les clauses de Flickr (que j'utilise), sont là uniquement pour permettre à Yahoo! de promouvoir leur site Flickr en mettant en avant des images postées par des utilisateurs.
J'imagine mal que Yahoo s'amuse à vendre à des agences de pub ou à la presse des images présentent sur Flickr comme si il en était l'auteur.
je ne vois rien qui permette à un photographe de s'offusquer tout cela est normal.
Je crois que vous ne savez pas lire en détail ;D , FrançoisC l'a souligné vous ne concédez un droit d'utilisation qu'à Yahoo et les entités du groupe (Flickr par exemple) pour leur promotion.
Toutes les agences "classiques" ont une clause de ce type dans leur contrat et si j'étais à leur place je veillerais à l'inclure dans les contrats.
L'argument des agences est simple dans la mesure ou on leur demande de te promouvoir pour booster les ventes il faut bien qu'ils mettent en avant tes photos / les photos de leurs photographes.
Je place mes images chez Corbis et une autre agence française et ils ont cette clause.
Souvenez vous de l'affaire Morel / Haiti dont nous avions parlé ici et que j'ai un peu analysé sur mon blog ici :
http://narcissist.biz/WordPress/management/?p=168 (http://narcissist.biz/WordPress/management/?p=168)
Getty et l'AFP ont argués pour tenter vainement de se défendre (je ne sais pas s'ils y croyaient !) que Twitter / Twitpic dans leurs conditions générales demandaient que les photos devenaient libres de droits et que poster chez eux donnait un caractère libre de droit aux images.
Hors les conditions générales contenaient une clause demandant la libre utilisation pour la promotion de twitter/ twitpics ce qui n'a rien à voir.
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (http://www.edouard-anderson.com)
http://fashion-beauty-photography-blog.narcissist.biz/ (http://fashion-beauty-photography-blog.narcissist.biz/)
Citation de: FrancoisC le Mars 25, 2011, 09:47:10
Reflexnumerick : Intéressant mais je ne vois pas bien le rapport avec la mésaventure de ce garçon.
Zouave15 : Je ne connaissais pas ce point. Ma question est un peu HS mais je te la pose quand même par curiosité : De ton point de vue est-ce que le droit de citation marcherait pour le cas d'une affiche de spectacle qui a été reprise en partie (avec d'autres affiches) pour en faire un montage en une sorte de composite. Ce cas m'est arrivé il y a peu avec l'affiche d'une pièce de théâtre. Le visuel très reconnaissable avait été donc repris mais j'avais éludé le problème en me disant que l'artiste n'avait, après tout, fait que prendre des matériaux bruts disponibles dans la rue. Un peu comme un artiste qui va faire des collages avec des logos, des pubs de magazines etc devrait demander l'autorisation de citer les ouvres originales ?
Là, c'est une peu complexe à analyser. le logo est du domaine des marques, et c'est fort différent du droit d'auteur. Quant au droit de citation il s'entend pour ÉCRIRE au sujet de l'œuvre, pas pour l'inclure dans une autre.