Bonjour,
Je lance ce sujet de discussion oecuménique en vous proposant de ne pas tomber, si possible, dans la rivalité photographes amateurs contre pros.
Ca évitera au fil de s'essoufler au bout de 20 commentaires et de s'envoyer au visage toujours les mêmes arguments.
Si l'on veut bien considérer que les agences photos (Bios, VU, Rea, Andia, Hémis, Rapho, Visual, Rapsodia, Sunset...etc) sont encore des acteurs clé dans la distribution des photos d'illustration en France, comment, à votre avis, doivent elles réagir face à la multiplication des banques d'images low cost ?
Doivent-elles abandonner la vente d'images en droits gérés pour ne plus proposer que du "libre de droits" (bien que cette notion ne soit pas reconnue en droit français mais ceci est une autre histoire...) ?
Doivent-elles proposer à leur tour des images à 1 € voire moins ?
Doivent-elles s'ouvrir à tous les photographes, quelque soit leur statut, pour, par exemple, grossir et diversifier leur stock d'images ?
Doivent-elles, au contraire, resserrer leurs critères de recrutement de photographes pour aller vers une production plus pointue encore ?
Doivent-elles se concentrer sur la production de reportages hors du commun et à gros budgets ?
Doivent-elles se regrouper (fusion, acquisition...) pour tenter d'absorber l'un des deux hard discounters que l'on connait en France ?
Doivent-elles changer de métier ou se diversifier (certaines le font déjà en essayant de gagner de l'argent sur le dos des photographes) ?
A votre avis...
La question pourrait se poser aussi pour les collectifs photo (Tendance Floue, L'oeil Public,... etc.) et les photos d'actualité et de reportage.
Gil
excellentes pistes de réflexions, Gil. L'air béarnais te réussit... Mais il est vrai que tu poses une partie des questions auxquelles nous sommes confrontés chaque jour et encore plus quand nous sommes des aventures collectives que tu connais, en nous groupant entre photographes pour se "vendre", réfléchir, s'adapter si besoin...
l' air béarnais est bon !
::)
Question interressante Gilles,
mais je crois qu'il n'y a pas UNE solution mais DES solutions, chacun trouvant midi à sa porte,
je me suis récemment rendu compte d'un phénomène qui me semble d'importance.
Nombre de personnes qui ont un travail par ailleurs deviennent en plus "auteur", certainement car il n'y a plus de taxe pro.
Cette réalité crée un ensemble de "petites" individualités dans le monde de la photo, aidées par le "tout numérique",
qui vient en "plus" des petites agences ou des collectifs.
Mais pour une "petite" agence, chercher à chasser sur le même terrain (marché) que les "gros" (gros en terme de nombrre d'images en stock), me semble illusoire.
Bon début de semaine,
A+
PEP
B12,
Peux-tu développer un peu plus ?
Gil
Bonjour Gilles
Mon point de vue...
Doivent-elles abandonner la vente d'images en droits gérés pour ne plus proposer que du "libre de droits" (bien que cette notion ne soit pas reconnue en droit français mais ceci est une autre histoire...) ?
Certainement pas !!! Elles scieraient la branche sur laquelle elles sont assises, au grand bonheur des collectivités territoriales, grandes inquisitrices du "libre de droit"...
Doivent-elles proposer à leur tour des images à 1 € voire moins ?
Non plus. Par contre sur les images "obsolètes" (genre datant des années 80 ou sur des thématiques dépassées), pourquoi ne pas les proposer à tarifs réduits ? (-50% par exemple)
Doivent-elles s'ouvrir à tous les photographes, quelque soit leur statut, pour, par exemple, grossir et diversifier leur stock d'images ?
Il me semble qu'elles le font déjà plus ou moins ;D
Doivent-elles, au contraire, resserrer leurs critères de recrutement de photographes pour aller vers une production plus pointue encore ?
Idem. Un nième photographe de chevreuils n'entrera jamais chez BIOS. Par contre un spécialiste des micro-mammifères aura toutes ses chances... Et ça, les agences le savent et adaptent donc en fonction de leurs besoins. Reste que ceux qui se démarquent esthétiquement parlant arrivent quand même à y entrer (c'est pas grâce à ça que j'y suis arrivé, soyons clairs ;D )
Doivent-elles se concentrer sur la production de reportages hors du commun et à gros budgets ?
Reportages innovants certes, à gros budget pas forcément (même si ça peut aider sur certaines thématiques). Le tout est de trouver des choses nouvelles ou d'actualité, en clair qui soient vendables facilement !
Doivent-elles se regrouper (fusion, acquisition...) pour tenter d'absorber l'un des deux hard discounters que l'on connait en France ?
Non... Elles perdraient une partie de leur âme :D
Doivent-elles changer de métier ou se diversifier (certaines le font déjà en essayant de gagner de l'argent sur le dos des photographes) ?
Certainement pas (même réponse que la précédente question !) ; par contre elles devraient en matière de diversification, pour celles qui ne le font pas, par exemple trouver des rédacteurs pour proposer des articles "clé en main". Je suis certain qu'il y a un marché...
Je pense que le débat devrait plutôt se tenir autour des photographes qui sont dans ces agences, vis-à-vis des microstocks ::)
Dans ma spécialité (animalier au sens large, environnement, nature, aérien) je préfère nettement faire moins de photos et cibler des thèmes vendeurs / d'actualité tout en épargnant mon temps et être (quasi) certain d'en placer sur chaque série, que de m'éparpiller et produire à tout va pour jouer sur les quantités...
Sans être comme B12 (même si cette année ça marche très fort concernant mes ventes directes), je ne crache pas sur les revenus d'agence, d'une part d'un point de vue financier (tout euro est bon à prendre ::) ) et d'autre part car cela permet de toucher certains marchés inaccessibles seul, en tout cas sans notoriété (certains magazines ou éditeurs notamment...)
Merci d'avoir pris le temps de répondre dans le détail Cédric.
Je partage ton pointe de vue.
D'autres avis peut être ?
A vous lire,
Gil
Il me semble que les agences savent ce qu'elles ont à faire. C'est plutôt qu'il manque des structures intermédiaires entre les agences, les sites perso et les microstocks. Une sorte de microstock à prix normaux, pour toutes les photos pas exceptionnelles mais qui malgré tout ont un coût à produire.
Pour prendre un exemple, je ne fais pas de photos commerciales mais tout de même, de temps à autre, j'aime photographier une fleur ou une chapelle. Je ne les mettrai pas sur la galerie Arana car ce n'est pas la ligne éditoriale. Pourtant, j'ai souvent vendu ce genre de photos. C'est un quasi miracle car il fallait savoir qu'elles existaient. Par exemple, un éditeur (un autre) qui en ayant besoin 'a demandé. J'ai fourni des tirges qui ont voyagé et se sont vendus... On m'en a demandé d'autres, etc.
Bref, pour ce type de photos sans grand intérêt mais fréquemment demandé, il faudrait quelque chose.
Aujourd'hui, j'ai commandé une photos 20x30 (un gros plan de sanglier)pour un tirage de couv sur une revue tirée à 50000 ex.
Bien sûr, c'était pour voir ... (agence spécialisée dans les animaux domestiques ...Cedric, tu connais... ;) )
Et bein tenez vous bien, une très aimable demoiselle "m'en" demandait 35 roros ! Je lui ais ensuite expliqué qui j'étais réellement (un photographe et pas un éditeur).
Franchement, quiq con peut foutre en vendant une image maxi 15 euros !
Citation de: Zouave15 le Avril 15, 2008, 09:04:06
Il me semble que les agences savent ce qu'elles ont à faire. C'est plutôt qu'il manque des structures intermédiaires entre les agences, les sites perso et les microstocks. Une sorte de microstock à prix normaux, pour toutes les photos pas exceptionnelles mais qui malgré tout ont un coût à produire.
Pour prendre un exemple, je ne fais pas de photos commerciales mais tout de même, de temps à autre, j'aime photographier une fleur ou une chapelle. Je ne les mettrai pas sur la galerie Arana car ce n'est pas la ligne éditoriale. Pourtant, j'ai souvent vendu ce genre de photos. C'est un quasi miracle car il fallait savoir qu'elles existaient. Par exemple, un éditeur (un autre) qui en ayant besoin 'a demandé. J'ai fourni des tirges qui ont voyagé et se sont vendus... On m'en a demandé d'autres, etc.
Bref, pour ce type de photos sans grand intérêt mais fréquemment demandé, il faudrait quelque chose.
Pas sùr, Zouave, que toutes savent comment réagir lorsque j'en vois certaines croire faire du business en se transformant en SSII pour photographes ou en proposant de facturer 0.10 cent par image indexée ou bien encore 1500 € le site Web vitrine de 3 pages.
Ne crois-tu pas que les collectifs (je ne prêche pas pour ma paroisse) peuvent représenter cette voie intermédiaire par exemple ?
Gil
lol Gilles, n'aurais-tu pas reçu un email hier ou ce matin ?... Ça me dit quelque chose (société russe me semble-t-il) :D
STB, je n'arrive pas à le croire >:( ; c'est même surprenant car généralement je touche plutôt pas mal au niveau des diffusions magazine ??? (encore dernièrement une photo dans Télé Loisirs...)
Enfin bon, mon contrat se termine en juin chez eux...
Au niveau des collectifs, j'avoue que ça m'a traversé l'esprit, mais au niveau juridique je n'y connais que pouic : il faut bien formaliser la chose un moment ou un autre non ?
Quoi qu'il en soit, je persiste et signe à dire que le web n'est pas un (super)marché de la photo, mais une place de marché de la photo : légère nuance ;) ; et je suis intimement persuadé que c'est maintenant qu'il faut nous photographes, se positionner sur cette place de marché...
Un collectif, bien sûr, je serais pour mais je suis réservé quant à la possibilité de fonctionnement efficace. Il faut une locomotive, et il faut donc la rémunérer. J'avoue n'être pas un fervent de l'autogestion et à mon époque anar je fus vite dissident car je ne crois qu'en l'individu (l'homme, plus exactement).
Par contre je crois tout à fait en la possibilité que quelques individus œuvrent pour la collectivité, et pour moi ça ne doit pas empêcher que ce soit profitable pour eux.
Je verrais bien un site structuré de telle manière qu'il puisse être ouvert aux amateurs ou pros qui n'ont pas de site, ou ne souhaitent pas référer à ce site, pour une part, et pour une autre part que le site soit ouvert aux sites des photographes. dans l'idéal, on devrait pouvoir avoir soi-même un site marchand et avoir tout de même intérêt à être sur le site collectif, car il serait le centre marketing en quelque sorte.
D'ores et déjà on embauche (gratos !) Cédric pour le référencement car c'est l'une des mamelles (le référencement, pas Cédric :D), l'autre étant le marketing.
Le collectif est une solution avec un principe de reversement à un commercial spécialisé, une quote-part pour le démarrage de la structure... Cédric, je t'ai envoyé un mail mais à vérifier si le mail que j'avais est bon.
Pour la couv' d'un magazine de chasse, j'ai dû mal également à le croire. Je connais très bien les tarifs pratiqués par cette presse spécialisée et tu peux multiplier pratiquement par 10 tes 35 euros pour une couverture d'un de ces titres en choisissant un des tirages les plus petits.
Citation de: Gil64 le Avril 13, 2008, 15:45:44
Bonjour,
Je lance ce sujet de discussion oecuménique en vous proposant de ne pas tomber, si possible, dans la rivalité photographes amateurs contre pros.
Ca évitera au fil de s'essoufler au bout de 20 commentaires et de s'envoyer au visage toujours les mêmes arguments.
Si l'on veut bien considérer que les agences photos (Bios, VU, Rea, Andia, Hémis, Rapho, Visual, Rapsodia, Sunset...etc) sont encore des acteurs clé dans la distribution des photos d'illustration en France, comment, à votre avis, doivent elles réagir face à la multiplication des banques d'images low cost ?
Doivent-elles abandonner la vente d'images en droits gérés pour ne plus proposer que du "libre de droits" (bien que cette notion ne soit pas reconnue en droit français mais ceci est une autre histoire...) ?
Doivent-elles proposer à leur tour des images à 1 € voire moins ?
Doivent-elles s'ouvrir à tous les photographes, quelque soit leur statut, pour, par exemple, grossir et diversifier leur stock d'images ?
Doivent-elles, au contraire, resserrer leurs critères de recrutement de photographes pour aller vers une production plus pointue encore ?
Doivent-elles se concentrer sur la production de reportages hors du commun et à gros budgets ?
Doivent-elles se regrouper (fusion, acquisition...) pour tenter d'absorber l'un des deux hard discounters que l'on connait en France ?
Doivent-elles changer de métier ou se diversifier (certaines le font déjà en essayant de gagner de l'argent sur le dos des photographes) ?
A votre avis...
La question pourrait se poser aussi pour les collectifs photo (Tendance Floue, L'oeil Public,... etc.) et les photos d'actualité et de reportage.
Gil
Oui, esperons que tout le monde face preuve de correction.
En tant qu'observateur externe, donc qui pourrait etre acheteur, je constate 4 differences principales entre les microstocks et les agences traditionnelles, differences favorables aux premiers:
- le prix de vente des photos, bien entendu
- le volume de photos et la diversité des themes proposés
- commodité de vente et de transaction
- et le nombre de photographes distribués.
Alors peut-etre, pour reagir et ainsi contrer les microstocks, les agences traditionnelles doivent elles se focaliser sur ces differences et essayer de les gommer au mieux, tout en maintenant leur niveau de qualité des photos, mais aussi du service, superieur a celui des microstocks.
- le prix de vente des photos: certainement devraient elles revoir leur prix a la baisse, en pénalisant le moins possible les photographes. Donc en reduisant leur marge personnelle et en essayant de reduire leur frais de gestion.
- volume de photos et diversité. On est jamais meilleurs que lorsqu'on est specialisé. Donc chaque agence doit rester specialisée. Mais rien ne les empechent de se regrouper, de s'associer. Contrairement a Cedric je ne pense pas qu'elles perdraient leur ame. Cela permettrait de proposer un plus gros volume de photos, une plus grande diversité de themes, mais aussi de reduire tous les frais de gestion, d'administration, etc..
Autre idée faire des liens vers les photographes de l'agence qui ont un site personnel (peut-etre contre un petit pourcentage, il faut quand meme que l'agence si retrouve).
- Vente et transaction: Peut-etre est-ce deja le cas, dans ce cas désolé.. Pourquoi pas 2 facon de vendre, une avec l'aide d'un iconographe, indispensable lorsqu'on est pressé ou que l'on recherche une image particuliere, sinon inutle et en libre service, comme sur les microstocks. L'acheteur choisit lui meme parmis tout le stock a l'aide de mots clé, sans aucune préselection de la part de l'agence. Bien entendu, le service n'etant pas le meme, le prix serait lui aussi different, mais pas pour le photographe.
- dernier difference le nombre de photographes distribués. Certainement la difference la moins importante, mais qui permettant aux microstocks d'avoir des photos des 4 coins de la planete (sans frais supplementaires) est une richesse non negligeable, elle apporte un grand nombre de regards differents. Par exemple, celui d'un asiatique n'etant certainement pas le meme que celui d 'un occidental. Donc pourquoi pas privilegier l' ouverture a des photographes independants residants a l'etranger, ou des associations avec des agences etrangeres? Peut-etre ont elles deja commencé.
Voila quelques idées.
Philippe
Bonjour
Dans tes idées Pphilippe j'en retiens une qui se justifierait quelque part : le fait de différencier les tarifs selon l'intervention ou non d'un icono ;)
Quoi qu'il en soit les agences actuelles sont pitoyables en matière de webmarketing. Pour moi le modèle actuel en matière de marketing / présence web est Fotosearch, qui dispose d'une visibilité web assez exceptionnelle... et de tarifs non bradés (même s'ils sont fort contestables car non liés à l'utilisation qui sera faite de la photo !!!)
Mais ils ne sont pas dénués de défauts sur de petits détails qui ont leur importance ;D : actuellement, AUCUNE photothèque pro en ligne n'est présente dans Google Images ::) (pour info ça me rapporte 70% de mon trafic soit de 800 à 1000 visiteurs par jour, ceci avec seulement 250 images...)
Par contre je ne suis pas d'accord sur la volumétrie des photothèques, car justement c'est ce qui fait la force des agences : elles sont spécialisées et de ce fait, dans leur thématique offrent le plus gros stock photo que l'on puisse généralement trouver, sans commune mesure avec ce que l'on a dans les microstocks dans la thématique donnée. Qu'un microstock offre 100 000 000 d'images le client s'en contrefout, si dans cette quantité il n'a pas dont il a besoin ;)
C'est souvent très vrai dans mon domaine (animaux domestiques) car de très nombreuses races sont très mal représentées en icono...
Citation de: Cedric_g le Avril 16, 2008, 09:21:36
Par contre je ne suis pas d'accord sur la volumétrie des photothèques, car justement c'est ce qui fait la force des agences : elles sont spécialisées et de ce fait, dans leur thématique offrent le plus gros stock photo que l'on puisse généralement trouver, sans commune mesure avec ce que l'on a dans les microstocks dans la thématique donnée. Qu'un microstock offre 100 000 000 d'images le client s'en contrefout, si dans cette quantité il n'a pas dont il a besoin ;)
Salut Cedric,
Je suis bien d'accord avec toi la specilisation est une force. C'est pour cela que j'ecrivais que chaque agence devait rester specialisée. Mais peut-etre qu'en s'associant avec d'autres agences specialisées d'en d'autres thémes, peut-etre sous forme de pool, de collectifs, elle offre un peu plus de service, qui peut permettre de fideliser sa clientele.
Un magazine generaliste qui est content des services d'une agence, sera peut-etre plus insité de s'adresser a l'une de ses agences associées, plutot que d'aller voir ailleurs. Aussi peut-etre que d'un seul point de vue comptable, c'est plus simple de n'avoir qu'un seul compte client, plutot que plusieurs a droite ou a gauche, en plus si certains sont a l'etranger.
Philippe
juste pour répondre à pphillipe, des solutions existent sous la forme de "passerelle" regroupant un grand nombre d'agences comme http://www.pixpalace.com
certaines y sont spécialisées, d'autres plus généralistes... Le travail de départ est fourni par chaque agence avec la qualité de son indexation, de son "image", de la sélection de photos... Pixpalace devient ensuite une force commerciale supplémentaire qui permet à un DA, un icono de faire une recherche plus "large"...
Entièrement d'accord avec Cédric, sur la notion de webmarketing, il y a beaucoup à réfléchir, "inventer" encore sans doute...
D'accord avec vous sur à peu près tous les points, j'ajoute qu'au niveau des tarifs j'ai déjà fait cet effort de simplification avec un pro assez connu, effort qu'a repris mon éditeur pour sa galerie Arana. Ce sont des prix forfaitaires, donc en effet les services divers seraient facturés en plus.
Ayant déjà mes photos à cet endroit et ne souhaitant pas les enlever, seul un site avec lien direct m'intéresserait. Une sorte de passerelle comme décrit laurent.f pour mes photos typées, les autres moins originales seraient sur le site.
Mettez vous dans la peau du journaliste qui interviewerait par exemple le boss de Pixburger ou d'une autre agence microstock de meme genre .. Après lui avoir donné le temps de vendre son sujet et d'expliquer en quoi ça consiste .. Vous aimeriez savoir quoi exactement ???????? quelles sont les questions qui vous interpellent .. ??? Vos inquiétudes ,etc.. ?? Tout celà pourrait être destiné à un public de non spécialistes et de non pros evidemment ..donc il ne faut pas faire trop pointu ..Bon j'ai ma petite idée evidemment mais vos contributions m'interessent..
desolé mais les smileys sur le precedent post sont tout à fait involontaires, erreur de manip sans doute
Citation de: laurent.f le Avril 16, 2008, 10:43:25
juste pour répondre à pphillipe, des solutions existent sous la forme de "passerelle" regroupant un grand nombre d'agences comme http://www.pixpalace.com
certaines y sont spécialisées, d'autres plus généralistes... Le travail de départ est fourni par chaque agence avec la qualité de son indexation, de son "image", de la sélection de photos... Pixpalace devient ensuite une force commerciale supplémentaire qui permet à un DA, un icono de faire une recherche plus "large"...
Entièrement d'accord avec Cédric, sur la notion de webmarketing, il y a beaucoup à réfléchir, "inventer" encore sans doute...
Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations.
Philippe
Citation de: Zouave15 le Avril 16, 2008, 11:24:14
Ayant déjà mes photos à cet endroit et ne souhaitant pas les enlever, seul un site avec lien direct m'intéresserait. Une sorte de passerelle comme décrit laurent.f pour mes photos typées, les autres moins originales seraient sur le site.
Un site avec lien direct, donc pour transaction direct certainement? pourqoui pas? Mais si vous etes trop nombreux a etre referencés sous un meme toi, n'y a t-il pas le risque de se "noyer" au milieu de tout le monde. Et ne peut-il pas etre rebarbatif pour le visiteur de venir y faire des recherches, a moins qu'il y ait une indexation des sites par themes?
Philippe
Citation de: Cedric_g le Avril 15, 2008, 18:14:18
lol Gilles, n'aurais-tu pas reçu un email hier ou ce matin ?... Ça me dit quelque chose (société russe me semble-t-il) :D
(...)
Au niveau des collectifs, j'avoue que ça m'a traversé l'esprit, mais au niveau juridique je n'y connais que pouic : il faut bien formaliser la chose un moment ou un autre non ?
(...)
Salut Cédric, pas de l'Oural le message mais venu d'Inde entre autres.
Collectif, plusieurs status possibles : association, GIE, Scoop..
A+
Gil
Citation de: pphilippe le Avril 16, 2008, 14:49:10
Un site avec lien direct, donc pour transaction direct certainement? pourqoui pas? Mais si vous etes trop nombreux a etre referencés sous un meme toi, n'y a t-il pas le risque de se "noyer" au milieu de tout le monde. Et ne peut-il pas etre rebarbatif pour le visiteur de venir y faire des recherches, a moins qu'il y ait une indexation des sites par themes?
Philippe
Mieux peut être qu'une indexation, il faudrait surtout un moteur de recherche puissant.
G
Citation de: pphilippe le Avril 16, 2008, 14:29:49
Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations.
Philippe
Laurent, je te laisse répondre à PPhilippe, tu es bien parti...;-)
G
Citation de: alesis2 le Avril 16, 2008, 14:27:24
Mettez vous dans la peau du journaliste qui interviewerait par exemple le boss de Pixburger ou d'une autre agence microstock de meme genre .. Après lui avoir donné le temps de vendre son sujet et d'expliquer en quoi ça consiste .. Vous aimeriez savoir quoi exactement ???????? quelles sont les questions qui vous interpellent .. ??? Vos inquiétudes ,etc.. ?? Tout celà pourrait être destiné à un public de non spécialistes et de non pros evidemment ..donc il ne faut pas faire trop pointu ..Bon j'ai ma petite idée evidemment mais vos contributions m'interessent..
Que veux tu dire Alesis2 ? Je n'ai pas compris. Si tu veux développer ton idée tu es le bienvenu. La discussion commence à prendre forme. c'est le moment de se lancer..!
;-)
G
Citation de: pphilippe le Avril 16, 2008, 14:49:10
Un site avec lien direct, donc pour transaction direct certainement? pourqoui pas? Mais si vous etes trop nombreux a etre referencés sous un meme toi, n'y a t-il pas le risque de se "noyer" au milieu de tout le monde. Et ne peut-il pas etre rebarbatif pour le visiteur de venir y faire des recherches, a moins qu'il y ait une indexation des sites par themes?
Je ne me suis pas penché sur la question concrètement. Ça concerne surtout les auteurs, dont une des caractéristiques est souvent d'avoir des photos assez particulières et a priori pas commerciales. Ils pourraient donc mettre sur le site collectif une sorte de vitrine et si le client veut approfondir, il se retrouverait sur le site du photographe.
Reste à régler les flux de transactions car avec ce système une partie du CA du site se retrouverait chez le photographe. Si le site est vraiment collectif, on peut sans doute considérer que le travail en bonne harmonie entre site collectif et site perso est profitable à tout le monde.
Réponse à pphilippe :
"Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations."
Je ne connais pas toute l'architecture mais tu auras encore plus d'infos en te rendant à Perpignan pour Visas où Pixpalace tient un stand.
Chaque agence ou collectif paie une certaine somme en fonction du nombre d'images déposées sur Pixpalace. Les images vendues sont ensuite directement traitées par l'agence et les photographes. Pas mal d'iconos utilisent Pixpalace car on y retrouve la production de la quasi totalité des grandes agences photos et collectifs français en droits gérés.
J'espère ne pas avoir dit d'erreurs mais je sais qu'un magazine nommé "le photogra..." avait fait un dossier voici quelques mois ou un an sur Pixpalace.
bien évidemment, l'accès à Pixpalace est réservé aux seuls abonnés, utilisateurs professionnels. Ce qui n'est pas le cas pour les agences ou collectifs qui ont leur propre site dans la majeure partie des cas, publique. Disons que c'est un moyen de démultiplier la visibilité des images auprès des iconos, DA...
Citation de: laurent.f le Avril 16, 2008, 15:50:01
Réponse à pphilippe :
"Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations."
Je ne connais pas toute l'architecture mais tu auras encore plus d'infos en te rendant à Perpignan pour Visas où Pixpalace tient un stand.
Chaque agence ou collectif paie une certaine somme en fonction du nombre d'images déposées sur Pixpalace. Les images vendues sont ensuite directement traitées par l'agence et les photographes. Pas mal d'iconos utilisent Pixpalace car on y retrouve la production de la quasi totalité des grandes agences photos et collectifs français en droits gérés.
J'espère ne pas avoir dit d'erreurs mais je sais qu'un magazine nommé "le photogra..." avait fait un dossier voici quelques mois ou un an sur Pixpalace.
Merci Laurent pour les explications. Perpignan, j'aimerais beaucoup, mais ca fait un peu loin de chez moi.
Pour en revenir a Pixpalace, a bien reflechir, cela parait pas mal du tout, probleme ce doit etre assez cher, donc pas certain que ce soit rentable pour la plupart des photographe independants. Cependant ceux qui voulaient s'associer, se regrouper au sein d'un collectif devraient peut-etre s'ínspirer du concept de Pixpalace pour les aider a diffuser leurs photos en reprenant l'idée de Zouave.
C'est a dire créer et gerer collectivement une platte forme ou serait presenté non pas l'ensemble de la production de chaque membre, ce qui serait certainement du temps et donc de l'argent, mais seulement une vitrine representative composer d'un nombre X de photos qui renvoyerait directement le visiteur sur le site de chacun d'entre eux. Ainsi les frais de gestions seraient limités au maximum.
A definir le nombre ideal de photographes, pour permettre de proposer une plage assez consequantes de themes et un volume important d'image; le nombre de photos en direct et un tarif commun a tous les photographes, chacun s'engageant a le respecter.
A propos des photographes, je crois qu'il est preferable que tous aient des specialités differentes, pour eviter que les uns et les autres se marchent sur les pieds, et aussi que le collectif soit ouvert aux photographes de pays etrangers. Ce qui permettrait d' avoir une ouverture sur ces pays. Le site devant etre bien evidemment multilingue, francais-anglais-espagnol etant le minimum.
Philippe
Pixpalace (encore que je n'en connaisse pas tout le fonctionnement) est un outil pour les agences ou les collectifs constitués avec pignon sur rue.
Les collectifs ne manquent pas en France (fedephoto, tendance floue, pxp-gallery...) avec des identités qui leur sont toutes propres, des différences de fonctionnement et de philosophie.
À titre personne, je crois effectivement beaucoup au regroupement de photographes, de compétences et même pour des gens qui ont des spécialités communes. La diversité créée la richesse de la qualité, des différents regards...
Le volume d'images n'est pas le plus essentiel mais plutôt l'opportunité, les stratégies commerciales et marketing (je rejoins Cédric sur les questions de webmarketing), l'art de se constituer un carnet d'adresses et trouver un système de fonctionnement aussi les photographes soient associés autant que possible, à certaines décisions importantes : recrutement d'un icono pour l'éditing et imposer une qualité d'images, les démarches commerciales...
Cela ne peut être que progressif en s'appuyant de préférence sur des photographes qui ont déjà leur propre clientèle, etc. Les tarifs se négociant le plus souvent directement avec les publications. Il existe ensuite d'autres tarifs spécifiques (web, pub, édition...) qui relève d'autres analyses propres au collectif. Bien entendu, je parle là de collectifs et non pas de "plateforme" commune à plusieurs structures. La réflexion est permanente et il convient souvent de rectifier le tir même dans les projets les mieux "ficelés" car tout évolue constamment.
En effet , je m'aperçois qu'on voit mal ou je veux en venir . Je vais donc (tenter) de faire simple . je suis journaliste et je bosse ds un media qui n'est pas du tt specialisé ds la photo . En revanche j'envisage de faire une serie de sujets cet été (pour un public non specialisé donc) sur l'actu de la photo et notamment sur ces agences qui bradent les tarifs et qui s'ouvrent à tt le monde.. Donc voilà .. je m'interrogeais du coup sur la nature exacte des inquiétudes (surement légitimes) de la profession face à ces microstocks , surtout si ces inquiétudes sont formulées en des termes simples et directs !! Ce qui me permettrait de les relayer plus clairement auprès de mon interlocuteur..
Avant d'aller dormir (demain lever de bonne heure pour faire une 'tite sortie !), un début de réponse à Alesis2
En fait, plus que la perte potentielle de CA (qui semble inéluctable concernant les petits clients genre TPE/associations à petits budgets/webmasters indépendants) l'inquiétude des professionnels, en tout cas la mienne, est de voir de jeunes talents attirés par un miroir aux alouettes, miroir promettant monts et merveilles alors que de vraies agences payent, et le font bien. Les photos placées sur ce genre de site sont irrécupérables et de toute façon perdues.
De manière plus générale, j'ai aussi quand même un peu peur que cela tire les prix vers le bas. D'autant que les cessions d'images réalisées ne respectent de manière générale PAS le droit français (pas de notion de durée sur la cession de droit d'usage !)
Jusqu'au jour où un "gros" utilisateur fera changer la loi...
Enfin bon : je pense que le marché de la photo d'illustration va se scinder en deux, avec d'un côté l'illustration telle qu'on la connaît (éditeurs, agences de comm', presse magazine, etc...) et de l'autre, le web. Car c'est bel et bien le web qui change la donne ! L'utilisation d'une photo publiée sur le web n'est pas "mesurable" en tant que telle : je suis bien placé pour savoir que le trafic d'un site web peut être multiplié par 10 en quelques semaines... On ne peut donc pas se fier au nombre de pages affichées, ni même à la durée d'exploitation pour la simple et bonne raison qu'il n'existe à l'heure actuelle AUCUN moyen technique de garantir la pérénité d'une photo sur un site web (le "vol" est inéluctable)
Donc quelque part, si ces microstocks se spécialisent en quelque sorte pour l'illustration online, le marché ne s'en portera pas plus mal et c'est à mon avis leur premier marché ;)
Mais le problème, c'est qu'ils s'attaquent "aussi" au reste... et de ce fait emmerdent le monde ;D
Citation de: alesis2 le Avril 16, 2008, 21:51:54
En effet , je m'aperçois qu'on voit mal ou je veux en venir . Je vais donc (tenter) de faire simple . je suis journaliste et je bosse ds un media qui n'est pas du tt specialisé ds la photo . En revanche j'envisage de faire une serie de sujets cet été (pour un public non specialisé donc) sur l'actu de la photo et notamment sur ces agences qui bradent les tarifs et qui s'ouvrent à tt le monde.. Donc voilà .. je m'interrogeais du coup sur la nature exacte des inquiétudes (surement légitimes) de la profession face à ces microstocks , surtout si ces inquiétudes sont formulées en des termes simples et directs !! Ce qui me permettrait de les relayer plus clairement auprès de mon interlocuteur..
Tout dépend de ton lectorat. Il n'est pas certain que les affres des photographes qui essaient de vivre de la vente de leurs images passionnent le grand public.
En revanche, comme l'a fait en son temps un excelllent reportage de Canal+, il peut être intéressant de montrer en quoi le système microstocks est un miroir aux allouettes pour les photographes amateurs qui espèrent, soit se constituer facilement un complément de revenus, soit trouver par ce biais un tremplin vers le métier de photographe.
Comme le souligne Cédric, la principale inquiétude est à la fois d'ordre économique (évidemment lorsque la rémunération, pour une image, est de l'ordre de 30 % de 1 €...!) mais, plus largement, c'est l'avenir de la photo qui est en jeu. Avec les prix de vente qu'ils pratiquent, les hard discounters de l'image risquent d'inculquer dans les esprits des acheteurs d'images, que la photo ne vaut globalement pas grand chose. C'est un peu la même chose avec la musique ou le cinéma face à Internet. Bien sùr tout cela est un leurre monumental. Ceux qui entretiennent l'idée que tout est gratuit -ou quasi - sur Internet sont ceux qui tirent les marrons du feu !
Il y a un autre aspect : c'est la notion de licence ou de cession libre de droit pratiquée par tous les low costers pour la diffusion des images. En contradiction totale avec la législation française sur le droit d'auteur. Le problème, c'est ce que le libre de droit est une pratique courante contre laquelle
on n'entend pas beaucoup les organisations professionnelles s'insurger. Il faudrait un procès exemplaire pour rétablir l'équilibre.
Enfin, la plupart des microstocks passent sous silence le fait que le photographe amateur doit obligatoirement cotiser à la sécurité sociale des artistes auteurs sur chacune de ses ventes (soit 10 % des 30 % de 1 €) et les déclarer aux Impôts.
A propos de sujets estivaux sur l'actu de la photo, je pense que tu aurais une belle matière première en regardant comment les photographes - et en particulier nos confrères français - vont pouvoir travailler autour des stades à Pékin. La censure c'est un thème qui ne laisse pas indifférent ...sauf peut être en été.
On pourrait parler de tout ça pendant des heures : j'ai été journaliste aussi. Au besoin, contacte moi par mail.
Je pense que Laurent aura aussi son idée sur le sujet, nan ?
Désolé, j'ai un peu dérivé du sujet initial. :-\
A+
Gil
Erreur ..."un peu la même chose avec la musique ou le cinéma face à Internet". Sur Internet, la musique et le cinema apparaissent de peu de valeurs car la plupart des diffusions sont purement et simplement du vol de propriété intellectuelle par piratage. Par contre une chanson à 1 € n'est pas de bon rapport qualité prix si on peut en acheter 20 dans un CD ! Un fonds d'écran on cessible à 1 € ou un basse def à 2 € pour faire une carte de voeux, si 500 personnes dans le monde les achètent, c'est un bon plan. Mais avec la mentalité dominante que le vol sur Internet n'est pas du vol, je pense que çà ne marcherait pas...et si la même photo est vendue 1 € à Stern et 1 € à Paris Match, autant les donner pour avoir le plaisir de se voir dans le journal ...
;D
Merci surtout Cedric et Gil pour vos contributions , ça me permet d'y voir plus clair. Gil 64 , tres bonne idée en effet les J.O . Je l'avait prevue aussi dans mes tablettes.. C'est un sujet à traiter le plus près possible (du point de vue du calendrier) de l'evenement . Car beaucoup de choses ont le temps de bouger d'ici là notamment en matière de censure, de boycott, etc ... A bientot
Je rebondis sur ce qu'a dit JMS et pour que les choses soient bien claires. Il ne faut SURTOUT PAS comparer avec la musique :
• quand on achète une chanson, c'est pour son usage privé exclusif, on ne peut pas la diffuser
• les photos vendues sur le net le sont pour un usage commercial, destinées à être diffusées.
Si le simple usage chez soi d'une photo coûtait un euro, mais nous serions riches les amis !
Pour alesis2, j'ai écrit deux articles qui pourraient te situer certains aspects du problème :
Que reproche-t-on à Pixburger, nouvelle agence de photos en ligne ? (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=3413)
Les microstocks sont-elles légales ? (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=3417)
MERCI Zouave pour cette analyse en profondeur du miroir aux alouettes Pixburger (on devrait inventer un nouveau sigle d'actu, l'APGM : l'agence photo génétiquement modifiée... Une fois que tu a planté la graine, t'es foutu et ça déborde sur les autres cultures !)
Tout à fait d'accord avec Zouave 15...il n'y a pas de comparaison possible avec la musique, et le piratage des photos entraîne les mêmes effets, sauf qu'une vente à 1€ pour usage personnel exclusivement est délicate à vérifier quand même. Mais on ne gravera certainement pas des CD de photos de coucher de soleil achetées 1 € pour fond d'écran pour les vendre ensuite sur les marchés dans tous les pays du monde...
Le bon lien pour la légalité des microstocks (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=3416) ;)
JMS, Zouave,
Je me suis mal exprimé ou on ne s'est pas bien compris. Ce que je voulais dire, à destination de notre ami journaliste, c'est que l'économie de "l'Internet tout gratuit ou presque" sert surtout les intérêts de grands opérateurs ou de petits malins du business mais rarement les producteurs de contenu eux-mêmes. J'en reviens à cet article de Capital qui faisait la part belle au patron d'un site d'images low cost qui a eu le nez fin le premier en France. J'attend encore le papier qui démontrera comment un photographe peut gagner sa vie en diffusant à travers les microstocks. J'ai peur qu'on s'éloigne du sujet d'origine mais c'est un peu de ma faute.
Bon appétit,
Gil
Citation de: Cedric_g le Avril 17, 2008, 11:27:35
Le bon lien pour la légalité des microstocks (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=3416) ;)
Damned, je me suis trompé ! Merci Cédric !
Oui, Gil, on s'est éloignés du sujet, mais peut-on traiter à fond ce sujet ici ? Cela dit, pas mal de choses intéressantes ont été dites. Il n'y a plus qu'à faire, et c'est là où le bât blesse !
Citation de: laurent.f le Avril 16, 2008, 20:52:30
Pixpalace (encore que je n'en connaisse pas tout le fonctionnement) est un outil pour les agences ou les collectifs constitués avec pignon sur rue.
Les collectifs ne manquent pas en France (fedephoto, tendance floue, pxp-gallery...) avec des identités qui leur sont toutes propres, des différences de fonctionnement et de philosophie.
À titre personne, je crois effectivement beaucoup au regroupement de photographes, de compétences et même pour des gens qui ont des spécialités communes. La diversité créée la richesse de la qualité, des différents regards...
Le volume d'images n'est pas le plus essentiel mais plutôt l'opportunité, les stratégies commerciales et marketing (je rejoins Cédric sur les questions de webmarketing), l'art de se constituer un carnet d'adresses et trouver un système de fonctionnement aussi les photographes soient associés autant que possible, à certaines décisions importantes : recrutement d'un icono pour l'éditing et imposer une qualité d'images, les démarches commerciales...
Cela ne peut être que progressif en s'appuyant de préférence sur des photographes qui ont déjà leur propre clientèle, etc. Les tarifs se négociant le plus souvent directement avec les publications. Il existe ensuite d'autres tarifs spécifiques (web, pub, édition...) qui relève d'autres analyses propres au collectif. Bien entendu, je parle là de collectifs et non pas de "plateforme" commune à plusieurs structures. La réflexion est permanente et il convient souvent de rectifier le tir même dans les projets les mieux "ficelés" car tout évolue constamment.
Je viens de me promener sur les sites des 3 "collectifs" que tu as mentionnés. Parenthese, des 3, je ne connaissais que Tendance Flou.
Tu as raison les 3 sont completement differents.
Quelques remarques:
Mon impression est que ces 3 sites sont plus des sites de presentation que des sites de ventes en ligne? Est-ce juste ou non?
Pxp-gallery mentionne que la consultaion des collections est reservé aux clients professionnels; qui plus est, enregistrés? N'est ce pas se priver d'autres clients: professionnels occasionnels donc non enregistrés, collectionneurs, etc.
Tendance a flou a un bureau assez important, 5 personnes j'imagine non benevoles, donc frais fixes importants.
Quant a Fedephoto, j'ai beaucoup de mal avec leur site, donc me donne pas trop envi de le consulter.
Mais bon c'est vrai, il est toujours facile de critiquer.
Ce que j' imagine, est plus un site web "collectif" de vente en ligne via les sites personnels de chaque photographe qu'un nouveau collectif qui aurait son site de presentation. J'espere que vous comprenez la nuance. Un site ouvert aux photographes etrangers et consultable a tous.
Voici une idée de site:
- une page d'accueil qui presente la philosophie de ce regroupement de photographes, en precisant que c'est un site de vente en ligne.
- une page avec une vitrine des themes proposés, qui par simple clique donne accés a une vitrine de photos representatives du theme choisi, qui (les photos) donnent acces aux images du sites du photographes concerné.
- une page avec une vitirne des photographes, qui donne accés direct aux pages d'accueil des sites de chacun d'entre eux.
- une page de recherche par mots clés.
- une page actualité, qui presenterait les dernieres photos, reportages, publications (livres)des photgraphes, qui bien evidemment renverraient sur les photographes concernés.
- une page avec les tarifs, communs a tous les photographes, avec les modalités de vente et de paiement.
Je pense que le site qui doit etre mis en place par un noyau de quelques photographes, devrait etre accompagné d'une charte signé par les fondateurs, mais aussi tout nouvel arrivant.
Nombre de photographes: une petite poignée pour la mise en place du site, ensuite je ne sais pas precisement. Mais je reste convaincu qu'il est mieux d'avoir du volume (photos).
Derniere chose, la facturation. Ce n'est pas aussi simple qui n'y parait, surtout si l'on veut offrir le meilleur service et le plus simple a ses clients. Dans le cas de l'achat de plusieurs photos de photographes différents, une ou plusieurs factures?
voila!
Philippe
Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court ::)
pphilippe, ta proposition est peut-être bien mais ne répond pas à l'un des besoins principaux : accueillir des amateurs, qui n'ont pas forcément de sites, ou encore avoir les images de pros qu'ils ne veulent pas mettre sur leur site : c'est-à-dire ce que permet une microstock.
C'est curieux que toi qui défend les microstocks ne retienne comme mode de fonctionnement que ce qui ne ferait pas concurrence aux microstocks.
Citation de: Cedric_g le Avril 18, 2008, 12:17:51
Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court ::)
Je pense que tu as raison mais que l'un n'empêche pas l'autre. La place de marché permet de nouer des relations spécifiques, le marché permet de se servir quand on n'a pas besoin d'autre chose (d'où alors les prix forfaitaires). Et à mon avis, l'un valorise l'autre.
Je n'ai pas dit le contraire et n'en pense pas moins (mais bon, je ne dis pas tout non plus ::) des fois qu'on me pique mes idées)
Allez, dans 1 an j'aurai coulé Fotolia ;D
(j'déconne)
Citation de: Cedric_g le Avril 18, 2008, 12:17:51
Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court ::)
Malheureusement le marché évoluera dans la direction voulue pas ses clients. Et pour de nombreux consommateurs d'illustrations, les microstock seront plus pratiques: plus rapide, moins cher, plus directs... ils sont sans doute l'avenir pour la consommation d'image "de masse" générée par la mondialisation, l'internet. Il y a fort à parier en plus que cette consommation généralisée d'images aura aussi pour conséquence une certaine uniformisation des thèmes, des genres, des styles...
Quelles réponses pour les agences et les photographes ? Le haut de gamme. Pouvoir s'adapter à des demandes spécifiques, proposer des photos de qualités, avec un accompagnement plus précis. A une première condition: que les agence puissent capter les photographes "éclairés" ou "experts". Jusqu'à récemment ceux-ci mettaient peu les pieds dans les agences. Avec les microstock, ils vont profiter (comme moi d'ailleurs) de l'opportunité facile de déposer leurs photos et d'en retirer un pécule plus ou moins rentable, toujours valorisant (moi ça m'a payé mes sacs lowepro, mes sensor swab, et autres accessoires).
Si cette masse de photographes se dirige d'abord vers les microstock, ce sera une concurrence d'autant plus forte à affronter pour les agences. Car il y a fort à parier que les microstock sauront évoluer vers plus de services, promouvant leur modèle unique "libre de droit".
Au passage, comme je l'ai déjà demander à Cédric G, j'ai constaté que plusieurs agences avaient des sections "libre de droit" (BIOS, Hemis, Rapsodia, sunset). Les microstock auraient elles déjà gagné ?
::) ??? Cedric, tu devras enivsager de faire des stages " gestion intelligente de votre stock" en direction des quidams perdus que nous sommes ..; (oui je parle pour moi..) :D :D
Patience, je suis en train d'étudier la faisabilité de certaines "choses"...
J'aurai p'têt un concept à proposer aux photographes d'illustration dans les mois qui viennent ;D (mais bon rien n'est moins sûr)
Citation de: alesis2 le Avril 16, 2008, 21:51:54
En effet , je m'aperçois qu'on voit mal ou je veux en venir . Je vais donc (tenter) de faire simple . je suis journaliste et je bosse ds un media qui n'est pas du tt specialisé ds la photo . En revanche j'envisage de faire une serie de sujets cet été (pour un public non specialisé donc) sur l'actu de la photo et notamment sur ces agences qui bradent les tarifs et qui s'ouvrent à tt le monde.. Donc voilà .. je m'interrogeais du coup sur la nature exacte des inquiétudes (surement légitimes) de la profession face à ces microstocks , surtout si ces inquiétudes sont formulées en des termes simples et directs !! Ce qui me permettrait de les relayer plus clairement auprès de mon interlocuteur..
J'espere que tu ne traiteras pas le sujet superficiellement, en ne t'interessant qu'aux inquiétudes ( légitimes ou non) des photographes professionnels francais. Si tel est le cas ton analyse ne pourra pas etre objective et sa conclusion fausse. Le sujet depasse les frontieres de l'hexagone et les seuls inquiétudes des photographes francais.
Bon courage
Philippe