Comme d'autres le font occasionnellement, je vous propose dans cette rubrique une série de photos prises exclusivement en digiscopie, avec des lumières inégales, malheureusement. Les conditions météo actuelles n'étant pas très propices à l'exercice de notre passion, ces images sortent de mes archives.
Il y a longtemps que le grèbe huppé a séduit tous les photographes. Personnellement, je ne sais pas résister à son charme. Ce couple avait eu la bonne idée de construire son nid dans un cadre enchanteur qui le rend encore plus majestueux.
1/5) d'une première série
2/5)
3/5)
4/4) pardon pour la numérotation. C'est la dernière de cette première série.
Ah! Les Grèbes......tjs aussi beaux!
Pour la lumière, les 2 premières, pour moi, ( pour l'instant ) ;).
André.
Serti de nénuphars, en 4, ce Grèbe vit la poésie, parce qu'elle se rapporte à l'essentiel.
Bel oiseau pour de belles photos
Très jolie série avec une netteté top ....ces oiseaux sont magnifiques et leurs petits trop rigolos dans leur pyjama rayé !
Merci à ceux qui se sont arrêtés sur ce fil et plus particulièrement à ceux qui ont bien voulu y laisser un témoignage de leurs premières impressions.
Voici donc une seconde série d'images du même couple de grèbes huppés.
Mâle et femelle tiennent le nid chacun leur tour, à quelques heures d'intervalle, mais quand l'un couve, l'autre n'est jamais très loin. Les relais se font suivant un rituel répétitif d'ébrouements et de précautions pour ne pas casser les œufs.
1/6)
2/6)
3/6) La couleur des œufs renseigne sur le stade d'incubation. Claire à la ponte (blanche crème), la coquille se teinte au contact des matériaux en putréfaction qui composent le nid, jusqu'à prendre cette teinte marron foncé au moment de l'éclosion. Au jour de cette photo, deux poussins sont déjà nés.
4/6) Jusqu'au dernier moment les grèbes entretiennent leur nid avec des matériaux d'apport neufs et en ré agençant les débris végétaux qu'ils y ont accumulés. Par contre, le nid est complètement abandonné aussitôt le départ à l'eau avec le dernier né, le jour même de son éclosion. Curieusement, il ne faut pas plus de quarante-huit heures pour qu'il ne reste plus rien de l'édifice livré à une décomposition incontrôlée et abandonné aux squatters en tous genres.
5/6) La chaleur dégagée par la fermentation des matériaux sur lesquels repose la ponte contribue à entretenir la température d'incubation, en particulier quand les deux adultes quittent simultanément le nid, surtout si elle s'ajoute alors à son exposition au soleil. Pour autant, les couveurs prennent soin, pratiquement à chaque relais, de retourner leurs œufs pour en exposer toute la surface à leur plaque incubatrice.
6/6)
Très belles séries !!! (http://img824.imageshack.us/img824/5333/thumbupo.gif) (http://img824.imageshack.us/img824/5333/thumbupo.gif)
A+
Liliane
Cette suite est superbe et fort bien commentée; un régal! ;)
André.
Merci pour cette superbe série bien illustrée et commentée !!! J'adore :)
Amicalement
Stéphanie
Pour terminer cette série, voici quelques images avec les jeunes.
1/7) Dès l'éclosion, les poussins s'engouffrent sous les plumes de l'adulte pour y trouver refuge et chaleur. De temps à autre ils en sortent la tête, offrant un spectacle à faire craquer les moins émotifs mais qui peut échapper à l'observateur peu attentif.
Aussitôt sec, le jeune peut s'aventurer sur le nid et très vite descendre à l'eau, généralement sous la surveillance de l'autre parent qui, très vite, va l'emmener à l'aventure sur son propre dos. Spectacle touchant également que ces convois familiaux qui peuvent se continuer sous la surface. J'ai vu un adulte plonger et faire plus de dix mètres sous l'eau avec ses jeunes sous les ailes.
2/7) Les jeunes sont nourris d'abord sur le nid, puis sur l'eau, l'adulte qui ne couve pas se chargeant de l'approvisionnement. Au menu, essentiellement des poissons mais aussi des larves. La proportion des proies par rapport à la taille des jeunes est particulièrement impressionnante et pourtant elles sont ingurgitées sans préparation préalable. Il arrive cependant, surtout dans les premiers jours, qu'un poussin ne sache pas avaler le poisson qui lui est offert. Après plusieurs essais infructueux, c'est alors l'adulte qui s'en nourrit.
3/7)
4/7)
5/7)
6/7) Pratique systématique chez le grèbe, l'adulte donne régulièrement aux jeunes des duvets qu'il tire de son propre plumage. Les petits semblent s'en régaler. Je me suis toujours posé la question du pourquoi de ce régime extra alimentaire. Une explication crédible m'en a été proposée : ces duvets serviraient de " pansement gastrique " pour protéger leurs tubes digestifs des agressions des arêtes. Si d'autres hypothèses peuvent être avancées, je suis preneur.
7/7)
Superbe fil avec des explications très intéressantes !
Cordialement
Alain
très belles images aux postures pleines de grâce ,surtout les dernières
Nicole et Philippe
Ce fil est un régal, une leçon de science de la vie grandeur nature.
Cdt
Bernard
Tout d'abord bravo pour ces photos de qualité.
J'ai fait, il y a bien longtemps, un travail sur les grèbes huppés que j'ai suivis et photographiés pendant 3 ans.
Le rôle des plumes, que les adultes aussi ingurgitent, n'est pas prouvé scientifiquement.
Certains effectivement penchent pour un pansement gastrique contre les arêtes sachant que le suc digestif dissout tout cet amalgame (le grèbe ne régurgite pas de pelote).
Il y a une autre hypothèse, c'est la protection contre l'envahissement d'un dangereux parasite du poisson.
Jean-Paul
Salut Xavier , tu as raison de venir par ici ! une bien belle et grosse série que je connais déjà mais c'est avec plaisir que je redécouvre ! sympa , pour les non ornitho, d'y ajouter les commentaires . c'est vrai pour l'absorption du duvet puis de plumes ! J'aime particulièrement les :1/5 5/7 6/7 3/6 et 5/6 (ça aurait été plus simple de mettre 1 2 3 ...8 9 10etc ! )
Bonjour Xavier
Belle série, sympa d'avoir les commentaires avec
J'aime bien la 4/4
Superbe mise à jour ! (http://img824.imageshack.us/img824/5333/thumbupo.gif) (http://img824.imageshack.us/img824/5333/thumbupo.gif)
Amicalement.
Liliane