On a l'impression que la photo libre de droit à un euro se développe voire se généralise. Cette impression est fausse, me semble-t-il, fondée sur une rumeur surtout colportée par ceux qui y on intérêt, parfois ici-même.
Nous sommes quelques-uns à penser qu'on peut faire quelque chose. Et vous ?
Je vous propose un court article, dans lequel vous trouverez divers liens, notamment vers des articles d'autres photographes qui croient pouvoir agir.
Microstocks, et si la résistance se développait ? (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=4153)
Il serait peut-etre temps que CI se decide enfin a publier une enquete serieuse et objective sur le sujet. Je pense que cela aurait plus d'impact et serait plus utile que toutes les discussions ouvertes a ce jour ici meme.
Alors peut-etre que la premiere chose a faire serait d'insister massivement aupres de la redaction pour qu'elle se bouge le cul.
Philippe
Je pense que la rédac est assez grande pour savoir ce qu'elle a à faire, et en plus elle déteste les injonctions d'après ce que j'ai compris. Ne demandons pas toujours à Papa de faire quelque chose, on peut aussi se bouger nous-mêmes. Je pense qu'internet a plus d'impact que le papier, s'agissant de ventes qui ont lieu via internet.
Citation de: Zouave15 le Mai 07, 2008, 13:11:57
Je pense que la rédac est assez grande pour savoir ce qu'elle a à faire, et en plus elle déteste les injonctions d'après ce que j'ai compris. Ne demandons pas toujours à Papa de faire quelque chose, on peut aussi se bouger nous-mêmes. Je pense qu'internet a plus d'impact que le papier, s'agissant de ventes qui ont lieu via internet.
Je te reconnais bien dans ta reponse...
Je ne demande rien a papa, seulement que la redaction fasse son travail de journaliste, aussi c'est bien d'affirmer que nous pouvons nous bouger nous memes ou que certains sont prets a faire quelque chose. Le probleme est des qu'on pose la question, quoi: aucune reponse ne sort.
Philippe
la dernière fois que la rédac a fait quelque chose, c'était pour présenter Pixburger sur son stand :D :D :D
La rédaction peut faire une enquête ; et elle serait lue !
Mais l'initiative de recenser ces différents articles de témoignages (plutôt négatifs..) et de réflexions n'empêche en rien la rédac de travailler et a son intérêt propre !!
Surtout si, en plus d'essayer de faire connaître les problèmes soulevés (pour les photographes pros ou non, et pour les acheteurs), cela permet aussi de lancer un débat et de réfléchir à des alternatives (garder la facilité d'achet, mais avec des tarifs raisonnables et le respect de la législation)
Bonsoir
Pour ma part, me sentant aussi concerné par le sujet ces temps-ci ;D, je pense effectivement qu'une adaptation au marché spécifique du WEB (et seulement du web !) est nécessaire.
Pour le reste, les tarifs sont "faribolesques" (ça se dit ça ?)
Autant je conçois que l'on puisse céder des photos par ex. en très basse définition en achat immédiat (avec réflexion à mener sur la légalité d'une telle cession au niveau pratique...) à quelques euros (je n'ai pas dit quelques centimes !) mais avec par exemple obligation d'intégration graphique (de manière à éviter la repompe), autant pour la presse, l'édition ou la pub, c'est du grand n'importe quoi tarifaire.
Quoi qu'il en soit, à l'heure actuelle, ces sociétés sont hors la loi ou en tout cas "border line" pour les moins pires d'entre elles. Et le droit français (et européen) n'est pas respecté. Un Pixburger pourra s'aligner (et le devra, étant régit au droit français : ce serait la moindre des choses !), mais je ne vois pas un Fotolia, entreprise de souche américaine, le faire, eu égard aux réponses risibles dont ils font l'objet sur leur "forum juridique" ;D
Dans le milieu du webmastering, il y a déjà plusieurs cas de personnes qui se sont retrouvées à payer des droits d'auteur (un cas > à 1000€ quand même !) pour une simple image achetée sur Fotolia, "qui ne garantit pas ses images comme étant libres de droit mais les vend comme telles" (faut bien lire les CGU :o )... Y'a pas que chez les photographes que ça bouge ;)
Ah ça j'en doute ;D
Sur un autre forum connu, me suis posé la réflexion de la rentabilité potentielle des microstocks selon la thématique photographique...
Qu'est-ce que le seuil de rentabilité d'une photographie ? C'est lorsque son coût de production/diffusion est supérieur à la somme des ventes (volume de vente x prix de vente, pour chaque format possible)
Or, si une photo d'objet en packshot a un coût de production limité (hormis l'amortissement du matériel de studio qui pourra finalement être simpliste) et un volume potentiel de vente très élevé si l'objet est bien ciblé, une photo de cisticole des joncs par exemple (oiseau vraiment pas connu) aura un potentiel de vente extrêmement faible : oiseau quasiment pas connu, ne présentant d'intérêt pour ainsi dire qu'aux ornithos ou naturalistes... MAIS aura un coût de production élevé (déplacement, recherche de l'oiseau, affût, coût du matériel, etc...)
Sans parler de la rareté du cliché ;)
Ceci démontre bien que certaines thématiques sont quelque part "adaptées" au marché de la vente en masse (par ex. le packshot d'objets à la mode, hightech, ou les photos du genre "corporate" : jeune cadre dynamique avec son portable, etc...) tandis que d'autres (photo naturaliste) ne le sont pas du tout, car n'atteindront JAMAIS leur seuil de rentabilité.
On me rétorquera que les amateurs s'en foutent, ce qu'ils veulent c'est grapiller quelques euros. Je répondrai que quitte à vouloir faire du pognon, autant le faire de manière intelligente ;D
Citation de: Cedric_g le Mai 07, 2008, 17:48:22
....On me rétorquera que les amateurs s'en foutent, ce qu'ils veulent c'est grapiller quelques euros.....
Je ne voyais pas les zamateurs comme ça !
Du coup, je ne sais plus ou me situer... ;)
cedric pour les images anciennes, il y en a qui le font, malheureusement.
Merci Zouave pour continuer de faire circuler l'info positivement.
C'est comme ça c'est la vie, il faut du hard discount partout, il n'y a pas de raison de penser que la photo échappe à cette tendance.
Les bons arriveront toujours à vivre du fruit de leur travail, alors que les mauvais (comme moi) pourront se rabattre vers les micro stocks.
Même si pour le moment je conçois plus la photo comme un loisir et que je ne me vois pas vendre mes photos.
Il me faudrait vendre 20.000 images pour me payer un 600f4VR, assez rigolé, je retourne bosser. ;D
vincentm, merci de tes encouragements, j'en ai parfois besoin !
Comme le dit Cedric, tout ça est faribolesque ! (excellent!)
Mais Jeanbart, je n'ai rien contre le hard-discount, qui doit respecter des lois : pas de vente à perte. La notion est difficile à établir pour la photo, mais ce serait intéressant.
Si vous vous sentez concernés, lisez les différents articles, mettez les en lien, faites circuler l'info. Il n'y a pas de raison de se faire bouffer la laine sur le dos en tendant l'autre joue ;D ;)
Sacré taf sur vos sites respectifs, Didier et Cédric.
Je ne crois pas qu'il existait un recueil aussi complet sur le sujet
jusqu'à présent.
Chapeau !
Gil
Bon, le buzz prend forme ;D
Attention, c'est du LOURD => Fotolia illégal (http://www.lumieredelune.com/encrelune/fotolia-illegal,2008,05) !!!
Images déposées 10
Images sélectionnées 9 (0% d'exclusives)
Images achetées 0
Images vendues 5
Payantes 5
Je viens de gagner 5 euros pour 10 images déposées ...
pas mal non ... ;D ;D ;D ;D ;D ;D
J'ai fait l'expérience pour voir qui achète (quels clients),
donc sur les 5 ventes :
- 3 grosses agences pub au nom si bien connu (effectifs plus de 20 personnes)
- 1 agence plus petite
- 1 spécialiste de l'impression (imprimeur numérique)
...
Bilan, si on veut "sauver" une partie de la profession il faut trouver un moyen de stopper les achats d'agences à 1 euro ...
Sinon, ce milieu de la photo coulera aussi ...
Mmm,
Comme je le disais sur un autre forum, si vous avez envie d'aller "faire la pute sur le trottoir" en donnant des photos aux microstocks, c'est votre problème.
Moi je ne mange pas de ce pain là ;)
Citation de: Gil64 le Mai 07, 2008, 19:29:06
Sacré taf sur vos sites respectifs, Didier et Cédric.
Merci Gil, et toi et d'autres n'hésitez pas à donner des idées d'article, ou à faire des commentaires (écrivez-moi en mail, je les publierai s'ils ajoutent quelque chose). Je te fais remarquer au passage, Gil64, que ce n'est pas mon site mais celui de mon éditeur, même si j'y suis bien représenté ! Mais à ce sujet, je suis en train d'ouvrir mon blog...
Lumières éternelles, je ne pense que le sujet de ce fil soit d'aller faire la pute, bien au contraire. Je trouve intéressant la démarche d'Alliance photo. J'avais d'ailleurs envisagé de faire de même mais je n'arrive pas à m'y résoudre, même pour un test !
Alliance Photo, pour stopper le mouvement comme tu dis, essayons déjà les articles, le buzz, et on verra si on peut aller plus loin (sous quelle forme, je ne sais pas).
Citation de: Cedric_g le Mai 07, 2008, 21:38:56
Attention, c'est du LOURD => Fotolia illégal (http://www.lumieredelune.com/encrelune/fotolia-illegal,2008,05) !!!
Oui, c'est du lourd, et c'est génial ! Espérons que ça donne à réfléchir ! Et pourquoi pas envie d'agir !
Citation de: alliancephoto le Mai 08, 2008, 13:58:54
Images déposées 10
Images sélectionnées 9 (0% d'exclusives)
Images achetées 0
Images vendues 5
Payantes 5
Je viens de gagner 5 euros pour 10 images déposées ...
pas mal non ... ;D ;D ;D ;D ;D ;D
J'ai fait l'expérience pour voir qui achète (quels clients),
donc sur les 5 ventes :
- 3 grosses agences pub au nom si bien connu (effectifs plus de 20 personnes)
- 1 agence plus petite
- 1 spécialiste de l'impression (imprimeur numérique)
...
Bilan, si on veut "sauver" une partie de la profession il faut trouver un moyen de stopper les achats d'agences à 1 euro ...
Sinon, ce milieu de la photo coulera aussi ...
Quand as tu deposé tes photos?
Philippe
Citation de: Zouave15 le Mai 08, 2008, 16:50:07
Alliance Photo, pour stopper le mouvement comme tu dis, essayons déjà les articles, le buzz, et on verra si on peut aller plus loin (sous quelle forme, je ne sais pas).
Et pourquoi pas adresser une petition au ministere de la culture et de la communication, pour qu'il se penche entre autre sur le probleme de l'llegalite des contrats des microstocks?
Aussi, personnellement je serais interessant de savoir ce que pensent les grands noms de la photo, les plus mediatiques, des microstsocks. On ne les entend pas beaucoup.
Philippe
Pour les photos déposées, je les aies mises il y a un bon mois (ou seulement un mois selon chacun),
des photos de chiens en studio pour le sujet,
Les articles il faudrait pour qu'ils aient une vraie portée les faire sortir dans les mag que lisent les publicistes ... car ils ne lisent pas la presse photographique ...
et côté mag de publicistes il en existe quelques uns ...
et là tout le monde est abonné ...
Citation de: alliancephoto le Mai 08, 2008, 18:56:33
Pour les photos déposées, je les aies mises il y a un bon mois (ou seulement un mois selon chacun),
des photos de chiens en studio pour le sujet,
Les articles il faudrait pour qu'ils aient une vraie portée les faire sortir dans les mag que lisent les publicistes ... car ils ne lisent pas la presse photographique ...
et côté mag de publicistes il en existe quelques uns ...
et là tout le monde est abonné ...
Peut-etre que la progression des ventes se fait de facon exponentiel, donc attends un peu...
A propos des articles. Ce n'est pas le tout d'en avoir a publier, encore faudrait il que ceux-ci interessent les redacteurs en chef de ces magazines. Sinon, la solution serait d'acheter un espace publicitaire dans un des ces magazines, pleine page ou double page. Je sais ca coute de l'argent, mais nous n'aurons rien sans rien.
Cela etant, je reste persuader que la presse photo doit s'emparer du sujet.
Philippe
Citation de: Zouave15 le Mai 08, 2008, 16:47:40
Je te fais remarquer au passage, Gil64, que ce n'est pas mon site mais celui de mon éditeur, même si j'y suis bien représenté ! Mais à ce sujet, je suis en train d'ouvrir mon blog...
Oui je sais bien, j'ai utilisé un raccourci. ::)
Le blog, c'est pour bientôt ?
G.
Citation de: pphilippe le Mai 08, 2008, 18:30:53
Et pourquoi pas adresser une petition au ministere de la culture et de la communication, pour qu'il se penche entre autre sur le probleme de l'llegalite des contrats des microstocks?
Aussi, personnellement je serais interessant de savoir ce que pensent les grands noms de la photo, les plus mediatiques, des microstsocks. On ne les entend pas beaucoup.
Philippe
J'ai bien peur que le nombre de signatures recueillies soient malheureusement insuffisantes (sauf si des ténor de la photos apposent leur signature en bas). Pourquoi pas la DDCCRF; un seul individu peut déclencher une procédure mais je ne suis pas sur que ce soit la bonne porte.
Citation de: betamax le Mai 08, 2008, 23:31:09
J'ai bien peur que le nombre de signatures recueillies soient malheureusement insuffisantes (sauf si des ténor de la photos apposent leur signature en bas). Pourquoi pas la DDCCRF; un seul individu peut déclencher une procédure mais je ne suis pas sur que ce soit la bonne porte.
Oui, c'est certain que lorsqu'on constate le peu de personne qui participe a ces discusions sur les microstocks, sans parler de ceux qui font de reelles propositions, on peut se demander qui est reellement preoccuper par ces microstocks et donc qui signerait cette petition. Il faudrait que les "tenors" de la photographie signent cette petition, mais aussi que celle-ci soit soutenue par la presse specialisée, a defaut d'en etre a l'initiative. D'ailleurs si CI ne veut rien faire pourquoi ne pas aller frapper aux portes des autres titres specialisés?
Oui, peut-etre la DDCCRF.
Mais, je me demande si c'est bien utile de faire des propositions. Ne s'en suit jamais aucune reponse de la part de ceux qui ouvrent les discussions, a se demander ce qu'ils recherchent reellement. A quand remonte la premiere discussion sur Pixburger? Depuis on tourne en rond et dans 6 mois rien n'aura evolué, se sera toujours les memes pseudos discussions en vase clos. Les microstocks ont de belles annees devant eux.
Philippe
Bonjour
Et bien justement Pphilippe, que faire ? C'est bien là la question. Pour ma part, je "buzz" sur le sujet pour voir s'ils bougent, eux, histoire de discuter en direct avec les intéressés. Mon "arme" ? Le référencement : tapez "fotolia" dans Google et vous comprendrez ;D (ça ça va les faire bouger...)
PS : Alliancephoto, merci d'éviter de leur placer des animaux domestiques ::) car ils n'attendent que ça ;D
Citation de: Cedric_g le Mai 07, 2008, 16:56:53
Pour ma part, me sentant aussi concerné par le sujet ces temps-ci ;D, je pense effectivement qu'une adaptation au marché spécifique du WEB (et seulement du web !) est nécessaire.
Tout à fait.
Je bosse dans une agence web, nous avons une vraie culture photo (à titre personnel) et pourtant nous passons majoritairement par Fotolia - à l'exception de quelques cas où nous utilisons nos propres photos. Pouquoi?
- parce qu'au niveau prix, les grandes agences sont beaucoup trop chères. Il est difficile de payer un graphiste au tarif du marché (pas cher) et de lui faire passer la journée à acheter des photos à une journée de salaire pièce. De même, on peut difficilement refacturer au client des photos qui couteraient plus chères que notre propre facturation - sachant que nous fournissons un vrai travail autours de ces photos (intégration Flash, découpage HTML, pages dynamiques).
- parce que nous n'avons pas besoin de haute résolution, du 1024x768 est très largement suffisant.
- parce que nous n'avons, malheureusement, pas besoin de qualité ou d'originalité. Je nous vois mal payer 100€ une photo de gens en costard-cravate ou de gamin multicolores - ce qui correspond typiquement à 90% de la demande des clients.
Il faut voir qu'il y a un manque criant de culture photographique dans la plupart des entreprises. Un client ne comprend pas pourquoi il devrait payer une photo: "il peut faire la même chose avec son compact à 200€". Et je ne parle pas de la PME du coin! Nous avons de gros (comprendre: grosses multinationales) clients où les responsables produits font leurs packshoots eux-mêmes - au compact avec une feuille A4 et une magnifique balance bleutée grace aux azurants. Parce que "c'est pas la peine de payer un photographe pour ça, c'est aussi bien quand on le fait sois-même". Parce contre, ça ne les gêne pas de nous payer pour tenter de rattraper les dégâts...
Il serait peut-être temps que la profession fasse le boulot de pédagogie et de communication nécessaire pour faire comprendre la différence entre le boulot d'un pro et le compact à 200€ entre les mains d'un amateur? Parce que ce n'est clairement pas notre rôle - nous avons déjà assez de boulot pour faire comprendre que ce n'est pas parce que fiston fait du Skyblog que n'importe qui peut faire un vrai site web et que ça devrait être pas cher...
Il manque aussi clairement des stocks orientés web, qui soient un peu moins cheap que Fotolia mais qui ne soient pas aussi chers que les grands stocks.
CitationAutant je conçois que l'on puisse céder des photos par ex. en très basse définition en achat immédiat (avec réflexion à mener sur la légalité d'une telle cession au niveau pratique...) à quelques euros (je n'ai pas dit quelques centimes !) mais avec par exemple obligation d'intégration graphique (de manière à éviter la repompe), autant pour la presse, l'édition ou la pub, c'est du grand n'importe quoi tarifaire.
Le problème, c'est que ce sont souvent les mêmes gens. Dans la plupart des boites, le web est géré par le marketing, tout comme la pub. Et ces gens là n'ont souvent pas la culture nécessaire pour comprendre la différence entre du print et du web. Là encore, il faudrait communiquer et faire comprendre...
CitationDans le milieu du webmastering, il y a déjà plusieurs cas de personnes qui se sont retrouvées à payer des droits d'auteur (un cas > à 1000€ quand même !) pour une simple image achetée sur Fotolia, "qui ne garantit pas ses images comme étant libres de droit mais les vend comme telles" (faut bien lire les CGU :o )...
Pour un budget web, 1000€, c'est une goutte d'eau... Ca fait 2-3 jours de développeur.
Les mêmes clients qui rechignent à payer 100€ pour une image ne seront pas gênés par une amende d'un montant aussi modeste. On peut le regretter, mais c'est la réalité...
De plus, avec une multinationale, bon courage pour faire appliquer le droit français alors que la boite est enregistrée au Japon, aux USA ou en Suisse...
Citation de: Cedric_g le Mai 09, 2008, 09:07:39
Bonjour
Et bien justement Pphilippe, que faire ? C'est bien là la question. Pour ma part, je "buzz" sur le sujet pour voir s'ils bougent, eux, histoire de discuter en direct avec les intéressés. Mon "arme" ? Le référencement : tapez "fotolia" dans Google et vous comprendrez ;D (ça ça va les faire bouger...)
PS : Alliancephoto, merci d'éviter de leur placer des animaux domestiques ::) car ils n'attendent que ça ;D
Cedric,
Je viens d'entrer Fotolia sur Google, je remarque quand meme que Fotolia monopolise pratiquement la premiere page, meme si en bas de celle-ci apparait ton adresse avec ton "accroche". Mais, ne sera-t-il pas possible pour eux de te repousser dans le referencement et ainsi de te faire disparaitre de la premiere page? Aussi sur Google.fr tu es referencé, mais plus rien en premiere page sur google.com.
Je reste donc assez sceptique, meme si ta demarche est louable.
Cela etant ne crois tu pas, qu'il y ait peu de risque que la sitaution evolue favorablement si la presse specialisée ne denonce pas le probleme? ou bien que mettre le probleme entre les mains du legislateur pourrait etre utile?
Philippe
Citation de: Lictor le Mai 09, 2008, 09:17:41
Tout à fait.
Je bosse dans une agence web, nous avons une vraie culture photo (à titre personnel) et pourtant nous passons majoritairement par Fotolia - à l'exception de quelques cas où nous utilisons nos propres photos. Pouquoi?
- parce qu'au niveau prix, les grandes agences sont beaucoup trop chères. Il est difficile de payer un graphiste au tarif du marché (pas cher) et de lui faire passer la journée à acheter des photos à une journée de salaire pièce. De même, on peut difficilement refacturer au client des photos qui couteraient plus chères que notre propre facturation - sachant que nous fournissons un vrai travail autours de ces photos (intégration Flash, découpage HTML, pages dynamiques).
- parce que nous n'avons pas besoin de haute résolution, du 1024x768 est très largement suffisant.
- parce que nous n'avons, malheureusement, pas besoin de qualité ou d'originalité. Je nous vois mal payer 100€ une photo de gens en costard-cravate ou de gamin multicolores - ce qui correspond typiquement à 90% de la demande des clients.
Il faut voir qu'il y a un manque criant de culture photographique dans la plupart des entreprises. Un client ne comprend pas pourquoi il devrait payer une photo: "il peut faire la même chose avec son compact à 200€". Et je ne parle pas de la PME du coin! Nous avons de gros (comprendre: grosses multinationales) clients où les responsables produits font leurs packshoots eux-mêmes - au compact avec une feuille A4 et une magnifique balance bleutée grace aux azurants. Parce que "c'est pas la peine de payer un photographe pour ça, c'est aussi bien quand on le fait sois-même". Parce contre, ça ne les gêne pas de nous payer pour tenter de rattraper les dégâts...
Il serait peut-être temps que la profession fasse le boulot de pédagogie et de communication nécessaire pour faire comprendre la différence entre le boulot d'un pro et le compact à 200€ entre les mains d'un amateur? Parce que ce n'est clairement pas notre rôle - nous avons déjà assez de boulot pour faire comprendre que ce n'est pas parce que fiston fait du Skyblog que n'importe qui peut faire un vrai site web et que ça devrait être pas cher...
Il manque aussi clairement des stocks orientés web, qui soient un peu moins cheap que Fotolia mais qui ne soient pas aussi chers que les grands stocks.
Le problème, c'est que ce sont souvent les mêmes gens. Dans la plupart des boites, le web est géré par le marketing, tout comme la pub. Et ces gens là n'ont souvent pas la culture nécessaire pour comprendre la différence entre du print et du web. Là encore, il faudrait communiquer et faire comprendre...
Pour un budget web, 1000€, c'est une goutte d'eau... Ca fait 2-3 jours de développeur.
Les mêmes clients qui rechignent à payer 100€ pour une image ne seront pas gênés par une amende d'un montant aussi modeste. On peut le regretter, mais c'est la réalité...
De plus, avec une multinationale, bon courage pour faire appliquer le droit français alors que la boite est enregistrée au Japon, aux USA ou en Suisse...
Explication et analyse tres pertinantes et tres interessantes.
Et oui "bon courage pour faire appliquer le droit francais alors que la boite est enregistrée au japon, aux USA ou en Suisse..." et j'ajouterai, qui plus est si l' on est seul.
Philippe
Lictor, c'est un webdesigner indépendant qui a eu à débourser la somme, pas son client ::)
Et sur un site vitrine et 6 pages, ça fait chéros sur le budget global !!!
Quoi qu'il en soit si je fais du buzz (en fait je ne suis pas seul ;D) ce n'est pas pour damer le pion à Fotolia sur Google (indétrônable : faut quand même pas rêver), mais uniquement pour les faire bouger. Je suis en train de monter une société dont l'une des activités sera du webdesign, je suis donc un peu concerné (comme Lictor en fait) par le côté juridique des choses car là, ça ne me convient pas (du tout) et pas seulement de mon point de vue de photographe.
Il est certain que l'existence de stocks photo dédiés exclusivement au webdesign est inéluctable et indispensable, le seul soucis est d'en cerner les contours juridiques d'une part, et les limites pratiques d'autre part (en d'autres termes : pas de cession pour l'édition, la presse magazine, etc...)
Évidemment, on peut toujours dire que tout cela ne sert à rien : je ne crois pas, même si certains aimeraient bien nous décourager, peut-être. Et puis à chacun de faire ce qu'il sait faire. De mon côté, écrire m'est facile. D'autres auront peut-être plus de facilité dans le contact ou des démarches, y compris auprès de ministres, ou leurs entrées pour obtenir une publication dans la presse papier. Pourquoi pas ? Toutes les initiatives sont bonnes.
Quoi qu'il en soit, tous ces articles informent. On nous parle plus haut de faire de la communication et de la pédagogie : eh bien, en voilà. C'est un début.
À force de dire les choses, le niveau d'information et de conscience augmente, bien sûr.
Après, on n'empêchera pas de grosses sociétés d'enfreindre les lois. Mais il ne faut pas minimiser les "petites actions". Ainsi, au sujet du prix unique du livre, une association est en train de semer un sacré bazar chez les grands éditeurs. Les procédures déjà engagées pourraient leur coûter fort cher. Comme par hasard, la plupart des infractions constatées ne se font plus. Comme quoi, une lutte même de minuscules peut payer.
Il faut dire que le gars qui a attaqué les grandes maisons a été astucieux, mais je crains que ça ne puisse s'appliquer à la photo. Pour le livre, s'agissant d'une infraction, les amendes sont connues (fourchettes). Pas énormes, mais à l'infraction constatée, et à sa durée. Le gars a donc fait constater des milliers d'infractions. S'ils étaient condamnés, les éditeurs devraient des sommes considérables. Donc, il a par avocat interposé délivré une injonction aux commissaires aux comptes de provisionner le risque. Comme ils y sont obligés par la loi, ça a fait un sacré ram-dam. Car les provisions sont tellement énormes que ça chamboulerait les bilans. Maintenant, tout le monde négocie...
Citation de: Zouave15 le Mai 09, 2008, 16:03:29
Évidemment, on peut toujours dire que tout cela ne sert à rien : je ne crois pas, même si certains aimeraient bien nous décourager, peut-être. Et puis à chacun de faire ce qu'il sait faire. De mon côté, écrire m'est facile. D'autres auront peut-être plus de facilité dans le contact ou des démarches, y compris auprès de ministres, ou leurs entrées pour obtenir une publication dans la presse papier. Pourquoi pas ? Toutes les initiatives sont bonnes.
Oui, mais seules des actions collectives et de masse ont une chance d'aboutir. Si ecrire t'est facile, pourquoi ne pas commencer a rediger une petition?
Philippe
Les questions que je me pose...
La législation française concernant la protection de la création intellectuelle est elle un cas spécifique (du type exception culturelle française) ou se retrouve t elle plus ou moins exactement dans les règles des autres pays ?
Si nous sommes dans le cas d'une spécificité locale dont nous sommes friands, croyez vous que nous allons tels les célèbres Gaulois pouvoir mettre au pas français le reste de l'univers ?
Si notre législation est plus ou moins proche de celle des autres pays il faudra se documenter et peut être se remettre en question.
Si nous sommes une fois de plus dans l'exception française peut être faudra t il envisager que le reste du monde se passe de nous... si nous persistons dans notre particularisme.
L'arrivée du numérique n'est pas un problème local...
Comment fonctionnent les pays voisins ? et sous quel système juridique ?
Peut on vouloir tout photographier partout librement sans rien devoir à quiconque et vouloir vendre ses photos en déniant à l'acheteur le droit d'en user librement ? on encaisse le fric mais on garde le contrôle... éventuellement on peut demander une rallonge ... Et si à la fin le client (puisque c'est tout de même lui qui fait vivre l'artiste) allait se fournir ailleurs ?
Il y a quelques mois je me souviens sur CI des débats sans fins sur "l'impossibilité" de faire des photos d'identité répondant aux exigences des préfectures, je me souviens même qu'une personne avait indiqué comment faire en affirmant y arriver aisément, mais ça protestait.
Maintenant que la question est traitée sans les photographes on proteste pour ne pas perdre le travail...
Comment font nos voisins ? je ne parle pas du Soudan ou du Cambodge mais des nos voisins européens ?
Papy Mougeot, concernant le droit d'auteur, il me semble qu'au niveau européen c'est fort proche de ce que l'on a en France ;)
Quoi qu'il en soit, la question n'est pas de savoir si l'on doit ou non s'aligner sur le reste du monde, mais de faire en sorte que tous les acteurs d'un marché (celui de la photo d'illustration) soient à pied d'égalité, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui avec ces entreprises qui enfreignent le droit français, que nous photographes sommes pliés de suivre à la lettre.
Allez, un peu de lecture supplémentaire ;D => Microstocks et banques d'images, le juste prix d'une photo (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39652)
Je parcours à l'instant le papier de Marie-Aude Koiransky : un élément de réponse y est bien mis en évidence.
Ce que cette société propose en descriptif de son activité à travers un moteur de recherche bien connu ...
http://www.google.fr/search?hl=fr&q=fotolia&btnG=Recherche+Google&meta=
Cela s'appelle "publicité mensongère" : le libre de droits n'existe pas, et bien d'autres choses non plus contenues dans les clauses abusives exprimées 'dans les petites lignes'. Il faudra bien qu'un jour il y ait une action entreprise, comme tant d'autres qui aboutissent dans le domaine de la consommation. Ca me fait penser au récent jugement en appel de Leclerc & les médicaments... Pour mon cas personnel, j'ajouterai que n'étant pas d'emblée vendeuse, je n'ai rien contre le fait que certains trouvent leur bonheur à le faire de leur côté contre 50 centimes d'euro (1 euro puisque c'est du 50/50). Ce qui ne m'empêche pas d'être régulièrement sollicitée, sur d'autres critères, et de choisir à qui je veux bien céder mes droits, de façon temporaire & dans des conditions déterminées ...
Isabelle C.
Hautes-Pyrénées Photo
Cedric g
Le problème est bien là : est il simplement français ?
Si nous avons des législations franco-françaises qui sont plus pénalisantes pour le client que les législations des autres pays... les clients vont aller dépenser leur fric à la concurrence.
Tu auras beau expliquer que c'est mieux de faire un deal chez nous ton client à qualité de travail ira au moins cher.
J'ai donc la faiblesse de penser que dans un marché qui s'internationalise il est bon de savoir comment fonctionnent les voisins.
Si le reste du monde va dans une direction j'ai comme un léger doute que nous inversions la tendance.
La grande France qui emmerde la minuscule Russie et la microscopique Amérique et dans la foulée va mettre au pas le reste de l'univers c'est amusant mais ça ne va pas loin.
Pour ce qu'il en est de l'aspect légal du fonctionnement des entreprises que vous dénoncez, là je ne comprends plus...si vous êtes dans votre droit que faites vous ? la tchache sur les sites ? les cours de droit à l'usage des tografs ?
Pensez vous sérieusement que c'est en ouvrant des fils sur des forums que vous allez traiter le dossier et faire reculer ces boites ?
Adressez vous à des syndicats, montez des associations et allez devant des tribunaux mais ce n'est pas en bricolant sur le net que vous aurez satisfaction.
Maintenant ne gagnant pas ma croute avec la photo... ça m'en touche une sans faire bouger l'autre mais en continuant comme vous vous y prenez je vous vois mal partis... en admettant que les boites que vous critiquez soient en infraction... en plus un transfert de site dans un pays avec une législation différente et c'est bouclé... a plus bobo !
Faire quelque chose contre les photos à un euro ?
Cela serait comme se battre contre la diffusion mondiale des stocks photos ... Et notre ami Microsoft, ou H......, ou ....... sont quand même les leader du marché !
Bon courage pour les battre !!
S unir contre les stocks image ? Désolé mais de tout temps depuis la naissance des agences de photos ou de presse, le principe de base a toujours été : stockons les images et vendons les au bon moment au bon client ... il faudrait donc aussi fermer les agences qui mettent désormais en ligne leurs stocks pour sortir de leur clientèle « parisienne » et se tourner vers une clientèle mondiale via le net. Mais ils n arrivent toujours pas a vendre à New York la photo du vainqueur du loft !!
Car les photographes vendent de plus en plus d images ! Car il n y a jamais eu autant d images achetées sur terre : Avant il y a avait peu d acheteurs, peu de magasines et pas de net ! Aujourd'hui des millions de mag, des millions de sites, des millions de pub ... et donc des milliards de photos qui se vendent ! Et en plus en 2 coups de mulot tu peux vendre ta « merveilleuse photo » à la terre entière !!
De plus ceux qui ont su organiser leur réseau commercial, leurs produits dérivés, qui livrent de la cam bien ficelée (et non un balbutiement de reportage pseudo raté) et qui surtout pour chaque reportage, annoncent à leur 200 ou 500 clients que « le NEW » reportage est disponible, ceux là vendent tous les jours par différents vecteurs de ventes.
Ma PROPOSITION :
S unir pour créer un « stock image » 5 étoiles *****, (de photographes, avec des photographes) avec des tarifs conséquent au travail et services offerts, organiser une mise en relation des clientèles de chacun, niveler les tarifs en fonction des qualités et intérêts de chaque image ou reportage et des définitions, mettre en place un comité de rédaction capable de noter le travail de chacun, pour l accepter, le placer en banque « FIRST choice » ou « SECOND choice » ou le placer en « PHOTO PROMO » ou le rejeter. C est donc un projet dont l objectif serait de vendre au monde entier en fonction de critères de qualités ... Une sorte de boutique/guide Michelin de la photo ... avec une répartition équitable des bénéfices.
Les axes de batailles :
- Faire connaître la « stock-agence » de tous les clients potentiels (press / agences pub / agences press / agences photos / services marketing de compagnies ...) sur tous les pays, via Gogole ou YaYa ..
- News Letter Hebdo des dernières réal
- Un journal PDF « ZOOM STOCK » distribué gratuitement aux visiteurs ou abonnés mettant en valeur certains reportages ... ( et pourquoi pas le faire financer par des pubs nicon ni bete ou autre ...
- Fidéliser la clientèle
- Favoriser la cooptation client et ou photographe
- Réunir le plus grand nombre de photographes (pro ou amateur) de tous pays de tout style
- Offrir des produits dérives : « Reportage + texte clef en main » ou « compile thème x ou y » ou « Livres de thèmes ou d auteurs téléchargeables ou imprimables » ou « Poster » ou ...
- Réinventer les « Têtes de gondole » et provoquer le besoin et inciter à l achat.
- Offrir une formule « Gold Member » avec miles et cadeaux ...
- ....
Et ne jamais oublier le conseil de ma grand-mere : tant que tu feras de la bonne soupe il y aura toujours quelqu un pour en manger ...
Peut être qu en faisant tout cela nous pourrions remettre à leur place ces fameux micro stock ... Nous battre sur leur terrain, les attaquer sur leurs points faibles, (services, qualités, rémunérations ...) .
Qui dit OUI qui dit NON ?
Autre proposition ?
Papy Mougeot, je ne connais pas le droit international, je vais répondre d'après ce que je crois, pour l'avoir entendu dire : le droit français est très proches des autres droits, notamment européen, et différent des droits anglo-saxons (copyright) et bien sûr de zones de quasi non-droit. Nous sommes donc loin d'être seuls.
Et si tu lis mon article, Fotolia, Pixburger : un libre de droit... qui n'existe pas ! (http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=4153), tu verras que tout acteur qui travaille avec un photographe français doit appliquer le droit d'auteur français, même si cet acteur est situé aux USA ou en Chine.
De plus, il est loin d'être certain que le combat soit perdu d'avance si comme certains l'affirment, ces stocks se portent plutôt mal.
Ajoutons que les éditeurs attaqués par une petite association ont d'abord ri, au sujet du prix unique du livre. Mais un premier jugement vient d'être rendu en appel : l'un des éditeurs (le plus petit, pour les autres le procès sera plus long) a été condamné à 10 000 euros, jugement confirmé en appel. Les autres ne rient plus, car au vu de la proportion des infractions, l'un d'eux risque largement cent mille euros.
"lui faire passer la journée à acheter des photos à une journée de salaire "
Et si l'image nous a couté, à nous photographe, un mois de salaire de graphiste pour la réaliser, on va tout de même pas lui fourger à un euro !!!!
onlymedr, nous avons déjà eu un ou plusieurs fils sur le sujet. On n'a guère avancé, mais en ce qui me concerne, je suis partant (toutefois je suis auteur, pas pro, donc je ne fais pas de reportage sur commande).
Le problème à mon avis, c'est que s'il n'y a pas une personne qui s'y colle, ça ne fonctionnera pas. Donc quelqu'un qui a les compétences, le relations et les reins solides.
Toutefois, rien n'empêche d'informer, de faire de la pédagogie comme dit plus haut. Quand on voit le niveau d'ignorance de la plupart des gens sur le sujet, il y a de quoi faire. Et justement, les microstocks ont intérêt à entretenir cette ignorance. Voir mon court article (sur mon blog nouvellement créé) : Fotolia, Pixburger : photo à 1 euro, une ambiguïté entretenue ? (http://vereeck.romandie.com/post/13253/114609)
Citation de: Gil64 le Mai 08, 2008, 19:27:23
Oui je sais bien, j'ai utilisé un raccourci. ::)
Le blog, c'est pour bientôt ?
C'est hors sujet, mais je te réponds quand même ça y est, je me suis lancé : http://vereeck.romandie.com
Sinon, il y aussi l'article en lien dans le post précédent.
Citation de: Cedric_g le Mai 09, 2008, 14:16:44
Lictor, c'est un webdesigner indépendant qui a eu à débourser la somme, pas son client ::)
Je ne parle pas d'un webdesigner indépendant - ça, c'est pour des micro-contrats. Là, pas de choix, c'est tout juste si Fotolia n'est pas trop cher et si ils ne vont pas chercher des Creative Commons...
Je parle de web agencies qui bossent pour de gros clients. Dans ce cas, nous refacturons bien sûr les achats de photos sur des stocks - tout comme nous refacturons les machines dédiés, l'achat de logiciels spécifiques... Ou laisse le client faire son webmastering lui-même, ce qui revient au même au niveau volonté de limiter les coûts.
Mais dans les deux cas, c'est le client qui décide. Parce que si l'indépendant refacture plusieurs centaines d'euros/jour de plus que son concurrent parce qu'il va chercher ses images chez Getty, il va avoir du mal à trouver du boulot!
CitationEt sur un site vitrine et 6 pages, ça fait chéros sur le budget global !!!
C'est pas un site ça. La plupart des sites font plusieurs centaines voire milliers de pages. Par exemple, je bosse actuellement sur un site qui tourne autours de 150k pages. Toutes n'ont pas des visuels, mais même si 5% en ont, l'addition monte vite...
Malheureusement, sur ce genre de site, l'attitude des webmasters est qu'il faut contribuer une image dans la case et que n'importe quelle image fera l'affaire. Ils vont donc sur Fotolia et/ou font les photos eux-mêmes... C'est le problème principal: la photo est purement illustrative, elle n'a souvent pas de valeur marketing ou artistique reconnue.
CitationIl est certain que l'existence de stocks photo dédiés exclusivement au webdesign est inéluctable et indispensable, le seul soucis est d'en cerner les contours juridiques d'une part, et les limites pratiques d'autre part (en d'autres termes : pas de cession pour l'édition, la presse magazine, etc...)
Ca me parait effectivement nécessaire; le besoin est là, il est énorme, et rien de satisfaisant n'existe vraiment.
Mais sans effort de "pédagogie" (pour employer un gros mot à la mode), ça ne sert à rien. Si les webmasters n'ont aucune culture de l'image, ils continueront à contribuer de la merde, et du coup, il est impossible de créer un marché à valeur ajoutée (qualitée= prix++)...
Pour la proposition d'Onlymder : disons que certaines choses sont à l'étude chez moi ;)
Mais je ne préfère pas en parler pour le moment. Et contrairement aux agences traditionnelles, la principale spécificité sera justement de tout miser sur le webmarketing et la visibilité web :)
Bon alors finalement pas de problème... à se demander pour quelle raison il y a ce tintamarre sur le net...
Les entreprises sont coupables et condamnées.
Pour couronner le tout elles se plantent et vont donc mettre la clé sous la porte.
Tout va donc au mieux dans le meilleur des mondes photographiques.
La seule question que l'on doit peut être se poser, mais bien sur je sais que je suis un peu pinailleur... pour quelle raison un client ayant besoin d'une photo banale (puisqu'à un euro) va t il acheter à une boite française alors qu'il sera moins empoisonné par des règles régissant une boite étrangère.
Je connais des gens qui ont vendu dans des agences étrangères et assez cher des photos, par contre l'acheteur n'est pas ensuite tiraillé par les restrictions en matière d'usage comme chez nous.
"je vends ma tof mais je veux savoir ce que l'on en fait" en plus "je ne veux pas qu'elle soit utilisée pour ou contre"... le gnagna habituel.
Bientôt les auteurs voudront décider où le client doit mettre la tof... et s'il lui plaît à lui de la mettre dans ses chiottes après tout il l'a payée ...
Peut être y a t il une réflexion à faire... à force d'emmerder le client n'a t il pas tendance à aller ailleurs ?
Citation de: vincentm le Mai 10, 2008, 15:59:38
"lui faire passer la journée à acheter des photos à une journée de salaire "
Et si l'image nous a couté, à nous photographe, un mois de salaire de graphiste pour la réaliser, on va tout de même pas lui fourger à un euro !!!!
Toi, non, mais quelqu'un d'autre, oui. Et si il n'y a personne pour vendre des photos à 1€, ils demanderont au graphiste de s'acheter un compact et de les faire lui-même.
Nous sommes dans une économie de marché; ce que la production de ta marchandise t'a coûté n'intéresse malheureusement que toi, ce qui fixe les prix, c'est la demande pour cette marchandise qui compte. Malheureusement, la demande pour de la qualité est quasiment nulle maintenant - que ce soit dans la photographie, dans l'alimentaire, dans l'informatique...
Au niveau du web, 99% des photos ne servent qu'à une seule chose: aérer la mise en page. Et ces photos sont choisies par des gens qui n'ont généralement absolument aucune culture photo. D'ailleurs, ils n'ont généralement aucune culture web non plus. Leur unique culture, c'est le marketing.
Citation de: PAPY Mougeot le Mai 10, 2008, 18:25:39
Bientôt les auteurs voudront décider où le client doit mettre la tof... et s'il lui plaît à lui de la mettre dans ses chiottes après tout il l'a payée ...
Ça me fait penser à une anecdote, qui date de l'époque où j'avais une boîte de comm. Pour un salon, j'avais acheté fort cher une image, que j'ai tiré en poster et monté sur du PVC. Après le salon, je la range dans mes chiottes. Le graphiste responsable de la campagne, venu dans les bureaux pour autre chose, voit ça et me dit :
- vous n'avez pas le droit de réutiliser cette photo
- mais je suis chez moi !
- non, c'est votre bureau
- et alors ?
- c'est un endroit public !
C'est sûr que ce genre de chose m'a fâché. J'ai moins travaillé avec ce graphiste, et je n'ai plus acheté de photo (à l'époque, en 1990, ça coûtait la peau des c ::) ).
Loin de moi donc l'idée d'aller jusque-là. De mon côté, je me contente d'informer, voire de réfléchir à voix haute via des articles. Je n'ai aucun intention d'attaquer quiconque (j'ai assez de procès en réserve, ça me va).
J'ai toujours pensé que l'information suffisait dans bien des circonstances, mais je vous l'accorde, je suis un peu naïf. Quoique, quand on voit comment les choses peuvent changer, parfois...
Citation de: Lictor le Mai 10, 2008, 18:38:15
Au niveau du web, 99% des photos ne servent qu'à une seule chose: aérer la mise en page. Et ces photos sont choisies par des gens qui n'ont généralement absolument aucune culture photo. D'ailleurs, ils n'ont généralement aucune culture web non plus. Leur unique culture, c'est le marketing.
Lictor, tu as lu mon article : Fotolia, Pixburger : photo à 1 euro, une ambiguïté entretenue ? (http://vereeck.romandie.com/post/13253/114609) ?
C'est affolant, si toi aussi tu confonds tout ! Ils ont presque gagné, il nous faut faire encore plus de pédagogie alors !
Titre : "Microstocks, peut on résister ? "
Quand on se pose cette question, ce que l'on a déjà au moins pied dedans, et que l'on demande aux autres de vous trouver des excuses....
Désolé, alors, la question est mal posée, ou incomplète : résister à leurs progression, au raz de marée, etc.
Je n'ai nulle intention de mettre mes photos sur microstock, du moins dans les conditions qu'on connaît. Sans libre de droit, avec un bon contrat, un ensemble de qualité et un prix honnête, pourquoi pas.
Effectivement lorsque l'on se pose une question surtout sur le net c'est que l'on est hésitant ... pour le moins.
Pour ce qui me concerne je déteste les "excuses" elles permettent toutes les faiblesses... une belle démonstration m'avait été faite dans le domaine sportif il y a de longues années et ça se vérifie y compris lorsque le sport n'est pas le sujet.
Maintenant Zouave 15 si tu as des procès en réserve je ne peux que te souhaiter bon courage.
Pour ma part ayant eu à de multiples reprises dans un cadre professionnel et sans le souhaiter l'occasion de me retrouver à la barre... je compatis. Haut les coeurs...
Bon alors cette affaire de corne culs qui intéresse t elle ?
-les pros qui bossent sérieusement ? non je vois mal MDH, Plisson ou YAB concernés par la chose... comme au poker je veux voir.
-les zamateurs qui veulent se faire 4 euros pour se payer un objectif ... OK c'est leur problème qu'ils y aillent.
-les pros de moindre renommée disposant d'un stock de 30 ou 40 ans de tofs dont ils ne savent quoi faire... et alors s'ils se payent les cigarettes de l'année avec ça... en plus ça met du beurre dans les épinards pour la retraite...
Conclusion : on se fait le big procès pour faire fermer ces boites (qui rendent service à tout le monde mais pas à moi) mais il ne faut pas le dire et qui sont à l'agonie alors en avant...
PS (pas parti socialiste) je rigole car je ne vends rien !
Cédric, tu as vu ? Tu as été déclassé dans Google sur Fotolia et Pixburger. Hier, pour Fotolia ton article était en première page, et là, je n'ai pas trouvé jusqu'à la page 16 (je ne suis pas allé plus loin).
Citation de: Cedric_g le Mai 10, 2008, 17:23:12
Pour la proposition d'Onlymder : disons que certaines choses sont à l'étude chez moi ;)
Mais je ne préfère pas en parler pour le moment. Et contrairement aux agences traditionnelles, la principale spécificité sera justement de tout miser sur le webmarketing et la visibilité web :)
Cedric je ne comprends qu'a moitié ta position. Il est evident pour moi que la recherche d'une alternative aux microstocks , ne peut se faire que collectivement, je ne vois pas l'interet de lancer des discussions sur le sujet, si c'est pour ensuite refuser de partager ses idees et qu'ensuite chacun la joue de son coté. A la limite c'est facile de vouloir mobiliser tout le monde contre les microstocks et ensuite lorsqu'il y a des discussions du style "que peut on faire", repondre j'ai pas d'idees, ou je ne peux pas vous en parler maintenant... Finalement les photographes restent individualistes jusqu'au bout , ce qui ne peut jouer qu'en leur defaveur.
Quant a la proposition d'onlymedr, moi je me pose la question: est elle realiste d'un point de vue financier? beaucoup des suggestions des acces de Batailles risquent de couter enormement d' argent.
Aussi je doute de l'efficacité d'un comité de redaction pour la selection des photos et penche plus par une auto-discipline de la part de chaque photographe dans le choix de ses photos.
Derniere chose, en lisant l'ensemble de la discusion, il ressort que personne n'a une connaissance exacte des droits des photographes a travers le monde, qu'ils soient francais ou etrangers. Il serait donc bien qu'un magazine photo se decide a traiter le sujet" microstock " de A a Z. Nous aurions ainsi des reponses precises a beaucoup de nos questions.
Philippe
Citation de: Zouave15 le Mai 10, 2008, 18:50:02
Lictor, tu as lu mon article : Fotolia, Pixburger : photo à 1 euro, une ambiguïté entretenue ? (http://vereeck.romandie.com/post/13253/114609) ?
C'est affolant, si toi aussi tu confonds tout ! Ils ont presque gagné, il nous faut faire encore plus de pédagogie alors !
Pourrais tu nous ou m'expliquer, en quoi Lictor confond tout. Lictor expose simple une certaine realité que tu as peut-etre du mal a accepter.
Je suis allé sur ton lien.J'ai lu la question que tu poses a propos de la photo. Peut on objectivement y repondre? Je ne crois pas et franchement je ne pense pas que ce soit le probleme d'un acheteur potentiel.
Philippe
Pphilippe tu es dans le vrai.
Comme personne ne sait exactement comment fonctionne la législation relative à la propriété intellectuelle dans les divers pays le débat est vain... j'ai même l'impression que tout le monde s'en fout alors que c'est la base de toute action éventuelle.
Une boite s'installera à l'étranger là où la situation lui sera la plus favorable et fonctionnera selon les lois locales point final, que le photographe soit Français ou Moldovalaque.
Je conseille vivement à ceux qui en doute d'aller faire appliquer les lois française aux USA ou en Russie...sous prétexte que l'on est Français.
Mais en fait est ce la question ? Ce fil va t il déboucher sur des initiatives concrètes ? est il même réellement destiné à étudier ou proposer des solutions ? non !
Je crois que ce fil n'a pas pour but de trouver une solution à une question connue mais d'être un exutoire... et dans cette hypothèse il est parfait, on évite une séance chez le psy, d'aller à l'église demander conseil à son curé ou de consulter un voyant ou un mage.
Avantage supplémentaire : un fil sur Chassimages est gratos et permet de s'exprimer...
Question efficacité c'est zéro pointé mais comme ça soulage c'est utile.
Il y a des projets professionnels sur lesquels on ne peut pas tout de suite lever le voile.
Quant au classement Google, il s'agit de manière certaine d'une action de Fotolia auprès de Google car tous les articles les concernant ont plongé dans les SERP (ce qui en dit long sur leur volonté de ne pas communiquer ou en tout cas de cacher des choses ::) )
Vais mener mon enquête. Quoi qu'il en soit, ça démontre parfaitement que ça les fait chier, et surtout qu'ils ne sont pas clairs car ils font TOUT pour cacher la vérité.
Messieurs de la rédaction, c'est peut-être le moment de réaliser un article sur ces pseudo-agences...
Pour le référencement, Cédric, j'ai vu qu'en effet ça concernait tous les articles récents : les tiens, les miens, ceux de Marie-Aude et même Agoravox (!)
Quant on voit comment Google traite les plaintes, ça laisse rêveur : j'avais demandé le déréférencement d'un article diffamant ma femme, décision de justice à l'appui : aucun effet. C'est finalement le FAI qui a carrément suspendu tout le blog, mais Google n'a strictement rien fait.
Ça en dit long sur leur puissance mais aussi comme tu dis à quel point ils sont vulnérables.
Sinon, j'avoue ne pas comprendre l'intérêt de certains. Nous sommes quelques-uns à donner des informations, et quelques autres tentent de nous démontrer que ça ne sert à rien. Quel est leur intérêt ? Quant à demander quel est le droit d'auteur au niveau international, c'est tout de même méconnaître le droit. Personne ne peut répondre à une telle question simplement, car il faut analyser le droit complet pays par pays. Je dis bien complet, car certains aspects du droit d'auteur sont en rapport ou entrent en conflit avec des dispositions du droit commun. Et ce n'est évidemment pas un magazine qui peut se lancer là-dedans, sauf peut-être à la rigueur un magazine de droit international.
De plus, dans une telle étude, un problème se pose : le droit de la photo n'est pas forcément identique au droit d'auteur en général. Il y a souvent des dispositions spécifiques. En vrac : le droit de citation n'existe pas, la durée de protection n'est pas la même, la notion d'originalité est encadrée, etc.
Grosso modo, on peut se référer à la Convention de Berne. On peut sans trop de risque affirmer que dans la CE les droits sont proches (mais pas semblables car en cours d'harmonisation). Au Canada, les droits sont assez proches également.
Si ça vous amuse, vous pouvez vous plonger là-dedans :
http://www.wipo.int/clea/fr/index.jsp
http://www.wipo.int/directory/fr/urls.jsp
Si quelqu'un connait un bon avocat : je m'attends à recevoir un courrier dans les jours qui viennent :D
Petite précision en apparté : il semble que les photographies animalières ne soient pas du tout ce que Fotolia recherche (entre autres) car à priori ça se vend très mal chez eux. Dixit le staff du microstock... Voilà qui devrait rassurer au moins les photographes naturalistes ;)
Citation de: Zouave15 le Mai 11, 2008, 12:33:48
Quant à demander quel est le droit d'auteur au niveau international, c'est tout de même méconnaître le droit. Personne ne peut répondre à une telle question simplement, car il faut analyser le droit complet pays par pays. Je dis bien complet, car certains aspects du droit d'auteur sont en rapport ou entrent en conflit avec des dispositions du droit commun. Et ce n'est évidemment pas un magazine qui peut se lancer là-dedans, sauf peut-être à la rigueur un magazine de droit international.
De plus, dans une telle étude, un problème se pose : le droit de la photo n'est pas forcément identique au droit d'auteur en général. Il y a souvent des dispositions spécifiques. En vrac : le droit de citation n'existe pas, la durée de protection n'est pas la même, la notion d'originalité est encadrée, etc.
Grosso modo, on peut se référer à la Convention de Berne. On peut sans trop de risque affirmer que dans la CE les droits sont proches (mais pas semblables car en cours d'harmonisation). Au Canada, les droits sont assez proches également.
Si ça vous amuse, vous pouvez vous plonger là-dedans :
http://www.wipo.int/clea/fr/index.jsp
http://www.wipo.int/directory/fr/urls.jsp
Zouave qui a ecrit: " Et si tu lis mon article, Fotolia, Pixburger : un libre de droit... qui n'existe pas !, tu verras que tout acteur qui travaille avec un photographe français doit appliquer le droit d'auteur français, même si cet acteur est situé aux USA ou en Chine".
Comme dit Papy Mougeot vas travailler comme photographe aux USA et tu nous expliquera quel droit est appliqué pour toi et tes photos.
Quant a l'article, il n'y a pratiquement que toi qui n'en vois pas l'interet, regardes Cedric aussi en demande un. Moi ce que je veux c'est avoir une presentation et analyse juste des microstocks. Ce qui ne peut etre le cas en lisant les differentes discussions ici et tes differents articles qui manquent totalement d'objectivité.
Philippe
Citation de: Cedric_g le Mai 11, 2008, 12:50:17
Si quelqu'un connait un bon avocat : je m'attends à recevoir un courrier dans les jours qui viennent :D
Petite précision en apparté : il semble que les photographies animalières ne soient pas du tout ce que Fotolia recherche (entre autres) car à priori ça se vend très mal chez eux. Dixit le staff du microstock... Voilà qui devrait rassurer au moins les photographes naturalistes ;)
tu viens de gaffer. Dans les jours qui viennent un nouveau microstock specialisé en photos animalieres va ouvrir ses portes.
Philippe
Pour le petit débat sur ce que j'ai dit, je précise que je suis du même coté... Je développe des sites webs - du vrai développement, pas du graphisme ou du webmastering. Je bosse sur des projets à long terme, plus de deux ans pour le site du moment, et ça représente donc un investissement certain.
Sur un site institutionnel, il y a typiquement plusieurs semaines de boulot du directeur artistique, le boulot des graphistes, des intégrateurs HTML, mon propre boulot (développement Java/J2EE). Ça représente au final une somme de travail considérable - autour de 8 années/homme dans le site en cours. Mais au bout du compte, les clefs du site sont confiées aux webmasters et ce sont eux qui sont responsables du contenu.
Et la plupart du temps, c'est pas brillant. Personnellement, ça me fait chier autant que n'importe qui d'investir deux ans de ma vie pour un truc dans lequel un webmaster va déverser de la bouillie pour chat. La plupart des webmasters n'ont *aucune* culture photo. Vraiment. J'en connais qui n'ont toujours pas compris la différence entre un GIF et un JPEG. La plupart sont incapables de faire la différence entre leurs photos de vacances au compact Dell et les photos de YAB.
J'ai encore eu le cas d'un amie qui m'a demandé conseil pour son boulot. On lui demande d'acheter du matos photo - pas trop cher - pour aller faire elle même des photos d'*architecture* pour alimenter le site web de la boîte. Elle n'est pas photographe, elle est architecte et ingénieur en physique des matérieux. Son expérience photo se limite à l'utilisation d'un compact. J'ai essayé de lui expliquer que la photo d'architecture, c'est compliqué, mais ils ne veulent pas prendre un pro, "pas la peine", "trop cher". Et il ne s'agit pas de la PME du coin, mais d'une multinationale qui est numéro 1 mondial et qui ferme des usines en France...
Certes, pour l'instant, ça ne concerne que le web. Mais il n'y a aucune raison que ça ne contamine pas le print aussi.
Il est facile d'accuser les microstocks. Mais il ne font que répondre à la mentalité actuelle. Si les photos ne viennet pas des microstocks, elles viendront des stagiaires rémunérées 0€ (et 1/3 du SMIC à partir du 4ième mois) - ils font déjà beaucoup dans les boites de comm, pourquoi pas les photos?
On est dans une société où l'on trouve normal de s'envoyer de la merde dans les artères et dans la bouche pour économiser 2€ sur la quiche Lorraine, où l'on trouve normal d'acheter des pompes de merde hors de prix pour être à la mode... Pourquoi est-ce que la photo serait épargnée?
Lutter contre les microstocks, c'est gentil. Mais une fois qu'ils seront morts, le problème ne fera que se déplacer... Par exemple, les microstocks sont déjà trop chers pour certains, les sites utilisent du Creative Commons quand ils peuvent - comme le site online de Libé. Ou alors on fera appel à des photographes étrangers. Ou à des salariés ou stagiaires improvisés photographes. Ou alors on "fabriquera" des photographes "indépendants" bossant à plein temps pour leur boite, comme on fabrique des graphistes indépendants.
En plus le problème ne touche pas que la photographie, elle touche toute la filière multimédia. Allez demander aux graphistes et aux musiciens qui travaillent pour la comm comment ils vivent...
Tout d'abord, je tiens à dire que je n'ai rien contre un article papier. J'ai simplement dit qu'on pouvait agir sans forcément se reposer sur cette demande, et je suis assez sceptique quant à la possibilité qu'il paraisse, pour diverses raisons, la moindre n'étant pas la complexité juridique du sujet à l'international.
Ensuite, Cédric et les autres, ne vous laissez pas décourager par certains qui savent uniquement décrier ce qui est proposé, pour des raisons que je ne m'explique pas mais qu'on peut tenter de deviner.
Je précise également qu'il ne faut pas confondre la convention de Berne, qui protège tout auteur qui vend son œuvre de chez lui, et oblige à lui appliquer son droit national, droit qu'il perd s'il va travailler sur un sol étranger, et les législations propres à chaque pays, non encore harmonisées, et qui rendent difficile d'établir un pronostic fiable quant à la recevabilité des clauses des microstocks.
Enfin, si je partage en partie l'analyse de Lictor, je ne partage pas ses conclusions, et je persiste à dire qu'il confond deux choses : les prix sur internet et les prix pour l'impression. Au sujet de ses conclusions, je ne pense qu'on gagne quoi que ce soit à partir battu d'avance, il suffit de regarder l'histoire pour s'en convaincre. Même si certaines choses sont arrivées, d'autres non. La différence a tenu à la fois dans le marché et dans les combats menés. Si vous avez jeté un œil à mes derniers liens, vous vous êtes aperçu que le droit d'auteur représentait un marché considérable. Il n'est pas de l'intérêt des états de le perdre, car c'est la nouvelle matière première. C'est pour ça que je crois au développement du droit d'auteur (avec certains aménagements) plutôt qu'à sa disparition.
Pphilippe, tu te trompes gravement si tu crois que je vais créer une agence photo dans l'animalier (j'ai d'autres choses à faire, et d'ailleurs je bosse déjà avec des agences comme BIOS : ce n'est pas dans mes habitudes de faire des petits dans le dos de mes partenaires...)
Et encore plus si tu crois que je vais créer un microstock (je ne suis pas un mange-merde non plus... Tiens en parlant de quiches lorraines : je n'achète plus depuis longtemps déjà les aliments à base d'huile de palme et je préfère cuisiner ; ça coûte finalement pas plus cher à l'achat, oui ça prend du temps, mais on sait ce qu'on mange ! La photo c'est pareil...)
Mais n'étant pas philanthrope, j'ai des idées... Plein d'idées...
Citation de: Cedric_g le Mai 11, 2008, 18:54:58
Pphilippe, tu te trompes gravement si tu crois que je vais créer une agence photo dans l'animalier (j'ai d'autres choses à faire, et d'ailleurs je bosse déjà avec des agences comme BIOS : ce n'est pas dans mes habitudes de faire des petits dans le dos de mes partenaires...)
Et encore plus si tu crois que je vais créer un microstock (je ne suis pas un mange-merde non plus... Tiens en parlant de quiches lorraines : je n'achète plus depuis longtemps déjà les aliments à base d'huile de palme et je préfère cuisiner ; ça coûte finalement pas plus cher à l'achat, oui ça prend du temps, mais on sait ce qu'on mange ! La photo c'est pareil...)
Mais n'étant pas philanthrope, j'ai des idées... Plein d'idées...
Non, non je ne crois rien Cedric.
Lorsque j'ai ecrit que tu avais gaffé, c'etait par rapport a ce que tu disais sur Fotolia, qu'ils n'etaient pas interessés par la photo animaliere, donc quíl y avait un marché a prendre. Ce nétait qu'une plaisanterie. J'aurais du rajouter un smiley. ;)
Philippe
Citation de: Zouave15 le Mai 11, 2008, 17:05:01
Tout d'abord, je tiens à dire que je n'ai rien contre un article papier. J'ai simplement dit qu'on pouvait agir sans forcément se reposer sur cette demande, et je suis assez sceptique quant à la possibilité qu'il paraisse, pour diverses raisons, la moindre n'étant pas la complexité juridique du sujet à l'international.
Ensuite, Cédric et les autres, ne vous laissez pas décourager par certains qui savent uniquement décrier ce qui est proposé, pour des raisons que je ne m'explique pas mais qu'on peut tenter de deviner.
Je précise également qu'il ne faut pas confondre la convention de Berne, qui protège tout auteur qui vend son œuvre de chez lui, et oblige à lui appliquer son droit national, droit qu'il perd s'il va travailler sur un sol étranger, et les législations propres à chaque pays, non encore harmonisées, et qui rendent difficile d'établir un pronostic fiable quant à la recevabilité des clauses des microstocks.
Enfin, si je partage en partie l'analyse de Lictor, je ne partage pas ses conclusions, et je persiste à dire qu'il confond deux choses : les prix sur internet et les prix pour l'impression. Au sujet de ses conclusions, je ne pense qu'on gagne quoi que ce soit à partir battu d'avance, il suffit de regarder l'histoire pour s'en convaincre. Même si certaines choses sont arrivées, d'autres non. La différence a tenu à la fois dans le marché et dans les combats menés. Si vous avez jeté un œil à mes derniers liens, vous vous êtes aperçu que le droit d'auteur représentait un marché considérable. Il n'est pas de l'intérêt des états de le perdre, car c'est la nouvelle matière première. C'est pour ça que je crois au développement du droit d'auteur (avec certains aménagements) plutôt qu'à sa disparition.
Zouave, une double question: qui a décrié quoi? Certainement pas tes propositions, puisque toi meme tu dis que tu ne sais pas ce qu'il faudrait faire.
Et est-ce parceque Cedric lui aussi demande un article a la redaction que tu reagis ainsi?
Le probleme est que tu n' acceptes pas la contradiction et que tu veux toujours avoir raison. En plus tu es comme G.W Bush, si nous ne sommes pas d'accord avec toi, c'est que nous sommes contre toi et qu'automatiquement nous supportons les microstocks.
A propos d'un article sur les microstocks, il est quand meme etonnant que tu sois si sceptique quant a sa parution. Tu es persuadé de la force, de l'impact d'internet (blogs, forums) pour faire bouger les choses, faire pression sur les microstsocks. S'il en est ainsi, pourquoi ne serait il pas possible de faire pression sur la redaction de CI pour qu'elle fasse tout simplement son metier de journaliste? Tiens, je vais te citer: "je ne pense pas qu'on gagne quoique ce soit a partir battu d'avance".
Moi, je suis persuadé que si, ici meme dans le forum, nous nous adressons directement, avec conviction, a elle, a GMC, ils repondront a notre demande, a notre attente.
CI n'est il pas le premier magazine de photo européen. La redaction ne s'enorgueillit elle pas d'etre "incorruptible", d'etre ecoutée, respectée par tous les acteurs de la photographie. Et bien que celle-ci nous le montre, nous le prouve.
Le premier magazine de photo européen ne peut pas ignorer les preoccupations de ses lecteurs et surtout passer sous silence,l'impact que va avoir le developpement des microstsocks sur le marché de la photographie et des photographes eux memes. C'est tout simplement son DEVOIR que d'aborder le sujet dans ses colonnes.
De quels liens parles tu? ceux sur l'OMPI? Le droit d'auteur, nouvelle matiere premiere!!!! ;D ;D ;D
Philippe
Puisque c'est une année anniversaire, je suis en train de réviser mon manuel du petit militant.
Entrisme
Occupation de l'espace
Activisme
Confiscation de la parole
Noyade par inondation d'exemples pré fabriqués réponses incluses
En repondant à toute question de façon culpabilisatrice.
Avoir réponse à tout.
Répondre avant que la question ne puisse être posée, donc rendre toute question comme une accusation déjà retournée ou une agression.
Etc, etc....
"Avant", cela s'apprenait dans certaines écoles "privées"....
Maintenant, cela doit faire parti des stages "force de vente"......
TheGuytou dans la technique tu oublies le principal :
répéter ! ma mère instit à l'ancienne mode assurait que la répétition est la base de la pédagogie... mais ce n'était pas la même école que toi...
Petit problème à la longue ça fatigue et si ça marche pour faire rentrer la table des 8 dans la tronche des lardons de cours élémentaire ... lorsque l'on prend de la bouteille on voit un peu le coup venir.
Avantage, ça soulage, on se fait plaisir, ça fait des clics sur le site... pour ce qu'il en est de la question efficacité on tourne en rond.
à propos Kissinger est à la retraite et semble s'ennuyer... vous pouvez peut être lui demander d'intervenir.
Citation de: PAPY Mougeot le Mai 11, 2008, 22:42:13
TheGuytou dans la technique tu oublies le principal :
répéter ! ma mère instit à l'ancienne mode assurait que la répétition est la base de la pédagogie... mais ce n'était pas la même école que toi...
Delenda est Carthago (Caton)
On n'arrète pas une crue, on apprend a nager.
Et comment détruire le virtuel, l'immatériel, l'impalpable ?
« Il n'y a que les poissons morts qui suivent les courants », Christer Strömholm, photographe suédois
Bonjour
"Si un contemplatif se jette à l'eau, il n'essaiera pas de nager, il essaiera d'abord de comprendre l'eau. Et il se noiera." Henri Michaud
La minute de Mr Cyclopède ;D
TheGuytou : il ne s'agit pas de "détruire" mais de "remettre dans le droit chemin"... Ou de doubler la chicane mobile qui nous emm... et nous bouche l'horizon (rhooo je suis inspiré ce matin !)
Il y a longtemps que je me bats pour une mise à disposition de barèmes PUBLIQUES de cession de droits (comme ceux de l'UPC) qui seraient évidemment revus et adaptés au marché réel (normal que certains tarifs soient inapplicables, par exemple ceux préconisés pour l'illustration de sites webs !) ; ça pourrait certainement éviter le bradage en règle de certains professionnels débutants, et faire prendre conscience que la photo à 1 € n'est une solution saine pour personne.
Je sais pas moi : si j'apprenais que j'avais touché 34 centimes d'euro sur une photo que j'aurais pu vendre en direct pour 300 €, ça me ferait vraiment ch... ::)
Informer et appuyer là où ça fait mal (le porte-monnaie), c'est peut-être l'un des axes sur lesquels nous pouvons éventuellement contrer ces "entreprises".
Beau fil, plus de 70 interventions...ça fait mal !
quels résultats ?
-la boite ferme touchée par la grâce ?
-une action juridique est entreprise contre une société qui serait hors la loi ?
-des sanctions financières sont prononcées ?
-l'entreprise change son fusil d'épaule et rétribue au cours du marché les photographes ?
-les forces vives de la nation sont mobilisées ?
-on défile de la nation à la Bastille ou de la Bastille à la République
Faut pas rêver on se fait une belle causette sur le net, nul doute que ça va faire avance la question ... en tout cas ça soulage.
Pour la 100 e intervention grande distribution de médailles commémoratives aux participants.
Puisque nous en sommes aux citations : un imbécile qui marche va plus loin qu'un intellectuel qui reste assis sur son cul .
Petit manuel du réactionnaire
1. Ne jamais répondre par des arguments, toujours rester dans des généralités
2. Dénigrer l'efficacité de toute action, démontrer qu'elle est inutile, qu'il n'y a pas de résultats
3. Prétendre que les personnes visées n'agissent pas, et proposer des pistes d'action dont on est sûr que personne ne les suivra
4. Utiliser à bon escient la théorie du complot, celle du marché
5. Pousser les personnes visées à la faute en les emmenant sur un terrain qu'elles ne souhaitent pas
6. Attaquer une personne choisie, et quand elle faiblit en choisir une autre
7. Ne jamais attaquer directement une personne, la discréditer par des sous-entendus
8. Prétendre qu'elle se répète, et répéter cette accusation. Prétendre qu'elle n'accepte pas la contestation, et là aussi répéter cette accusation
9. Trouver des failles mais pas des points faibles, car trop visibles ils provoqueraient un mouvement d'empathie
10. Lancer des débats parallèles afin de détourner les acteurs du débat principal
11. Quand le débat est cassé, laisser des miettes pour canaliser la contestation :le droit chemin doit accepter une part de déviations
12. Faire des récapitulatifs réguliers, soit aux moment où le débat avance, soit à ceux où ils stagnent, du genre « Bon on est où ? Des propositions concrètes ? ». Veiller à ce que le récapitulatif ne comporte pas d'arguments.
13. Si on est démasqué, prétendre que c'était un jeu, genre dîner de c...
:D
et pour le microtruc on entre dans le bois dur ...
que fait on :
-décisions prises ?
-initiatives lancées ?
-procès ?
-courrier aux instances ministérielles ? préfectorales ?
-actions syndicales concertées ?
à moins que l'on s'en tienne aux attaques personnelles ... ça n'évolue pas beaucoup et ce n'est pas en se dispersant que ça va avancer.
Pas grave on papotte.
Pour rebondir sur la dernière intervention de Cédric :
CitationJe sais pas moi : si j'apprenais que j'avais touché 34 centimes d'euro sur une photo que j'aurais pu vendre en direct pour 300 €, ça me ferait vraiment ch...
C'est exactement ce qui m'est arrivé en mars dernier, en sens inverse évidemment. Sollicitée pour une illustration d'ouvrage (présenté au salon du livre à la même époque), j'ai demandé & obtenu 350 euros pour 3 vues (dont 2 étaient toutes petites). Lorsque j'ai eu l'ouvrage en mains (envoyé gracieusement), il y avait dedans plusieurs centaines d'autres vues, dont l'immense majorité étaient signées "f*t*l*a" ... suivies du nom de ceux qui avaient cédé pour quelques centimes d'euros comme disait Cédric. Et ces noms ne sont pas tous inconnus, bien au contraire !
J'ai eu un haut le coeur, et un peu souri aussi. En plus que je m'en foutais des vues choisies, même si l'une des miennes a fait l'ouverture du dossier Pyrénées ... Ravie de ne pas être vendeuse, comme je l'avais écrit plus haut.
Isabelle C.
Citation de: Cedric_g le Mai 12, 2008, 10:08:43
TheGuytou : il ne s'agit pas de "détruire" mais de "remettre dans le droit chemin"...
Détruire en écho à
Delenda.
J'ai déjà écrit tout le "bien" que je pense des micro-burps.
Mais je pense que vous (je ne suis pas directement concerné) n'attachez pas assez d'importance aux milliers de co.... pardon de gogos qui y envoient leurs photos.
C'est hamha là le problême.
(ps, Isabelle C , c'est la dame qui a un très joli site sur la montagne ? )
Merci de ton témoignage, Isabelle. Des témoignages, c'est utile : du concret qui fait réfléchir.
Oui, c'est elle, TheGuyTout : les Pyrénées
Pour ma part je ne pense pas que le débat soit inutile, mais puisse bel et bien faire ressortir des idées pour justement, informer le plus grand nombre, ou à défaut proposer des solutions à tous les naïfs (terme que je préfère à "gogo") qui participent à cette entreprise.
Vendre ses images simplement ? Oui c'est possible. Mais faut un tout petit peu se sortir les doigts du c.. et ne pas se reposer sur des multinationales engraissées par l'effet de masse. J'attends notamment l'application de la nouvelle loi sur l'entreprise individuelle facilitée (application en janvier 2009) ; pas concerné personnellement mais ça pourrait constituer une solution très simple (et surtout LÉGAL) pour tous ceux qui désirent un petit supplément de revenus, avec peu de charges sociales et un prélèvement fiscal à la source (grande nouveauté en France !)
"Peut-on résister ? "
J'ai la naïveté de croire qu'on le peut. L'entreprise d'information qui est menée sur le Net par quelques uns est déjà un acte
de résistance.
Cela dit, je ne crois pas que de nos discussions -ou "délires" pour certains qui trouvent, malgré tout, un certain intérêt
à nous lire - donneront corps à un procès exemplaire ni à la création d'une plate-forme concurrente aux microstocks.
On a pour nous une législation, certes imparfaite, mais favorable. Ensuite, évidemment, pour peser il faut se regrouper.
Il existe plusieurs pistes : diffuser l'info dans son propre réseau, rejoindre un collectif déjà en activité, créer un
nouveau collectif, agir au sein des associations professionnelles... C'est tout ce que je tente de faire à mon petit niveau,
au sein de l'UPC par exemple. D'ailleurs, rien n'empêche les plus déterminés d'entre vous à venir y défendre votre point de vue.
Faut-il vraiment attendre que CI ponde un article sur le sujet pour avoir les idées claires ? La plupart des rédactions
apprécient qu'on leur propose aussi des papiers. Pour peu que l'on possède bon angle et bonne plume...
Enfin, avec la somme des idées, arguments, contre-arguments et informations que nous échangeons depuis plusieurs mois
sur le sujet, il y aurait matière à ouvrage : "Comment vivre de la vente ses images à l'ère d'Internet" ou quelque chose approchant.
Une sorte de prolongement à l'ouvrage de référence d'Eric Delamarre : "Profession Auteur-Photographe".
Gil
Je "plussoies" ;D
La réussite sur Internet dans le petit monde de l'image passe d'abord par une visibilité sans faille. Ce que n'ont PAS les microstocks... mais n'ont pas non plus les agences traditionnelles :D (sur ce point les microstocks sont bien meilleurs techniquement, mais sensiblement plus mauvais au niveau sémantique !!! Donc au final, ils ont des millions d'images indexées, mais bien peu apparaissant sur les recherches les plus courantes ; les traditionnelles n'ont elles, quasiment aucune image indexée, faute d'utiliser des techniques "douteuses" axées sur le Java / Javascript à outrance)
(nb : lire "LÉGALE" avec un E dans mon post précédent...)
Citation de: Gil64 le Mai 12, 2008, 15:09:56
"Peut-on résister ? "
Faut-il vraiment attendre que CI ponde un article sur le sujet pour avoir les idées claires ?
Je crois que cela a été fait sous une certaine forme il y a qq mois..... ::)
Oui alors je me souviens, je crois que c'était le truc qui devait révolutionner la commercialisation des tofs...
Mais Quetzalcoatl a dit que notre tapage les avait dissuadés de poursuivre dans cette voie. Comme quoi écrire sert à quelque chose.
Si cette entreprise sombre sur l'avis de deux douzaines d'amateurs attrabilaires s'exprimant sur un forum planêtairement confidentiel, elle n'aurait jamais du naitre....
(mais je doute qu'elle sombre.)
Je ne parlais pas de l'entreprise mais de CI, dont d'éventuels projets ont été remis en question par le buzz. Je ne sais pas ce qu'il en est, simplement Quetzal avait répondu ça à propos de je ne sais plus quelle question. Désolé pour les imprécisions, j'ai la flemme de rechercher la contribution dans les méandres du forum.
J'ai retrouvé le message où il explique le retard de 5 mois par le buzz. Pas l'autre (j'ai pu me tromper)
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,11583.0.html
Citation de: Zouave15 le Mai 12, 2008, 20:33:33
Je ne parlais pas de l'entreprise mais de CI, dont d'éventuels projets ont été remis en question par le buzz.....
Ah ? Scoop? Tu as des infos ? Tu te poses des questions ?
Fait nous partager, SVP.
Merci 8)
Citation de: Gil64 le Mai 12, 2008, 15:09:56
Faut-il vraiment attendre que CI ponde un article sur le sujet pour avoir les idées claires ? La plupart des rédactions
apprécient qu'on leur propose aussi des papiers. Pour peu que l'on possède bon angle et bonne plume...
Personnellement, je parlais d'un article, en fait il faudrait un dossier complet sur le sujet, avec a la base une enquete.
Philippe
Citation de: TheGuytou le Mai 12, 2008, 20:39:22
Ah ? Scoop? Tu as des infos ? Tu te poses des questions ?
Fait nous partager, SVP.
Merci 8)
Je crois que le sujet est tabou, et CI n'a pas donné d'infos pour dissiper les doutes, tu le sais bien pour reposer régulièrement la question.
Voilà comment je me raconte l'histoire (si c'est faux ou absurde, à CI de se manifester) :
Au début, un annonceur paye sa conférence. Quoique dubitatif, CI l'accueille sur son stand, un peu intéressé tout de même. En effet, vu la base amateur que représente CI, journal à destination principalement des amateurs, il y a un gisement collaboratif. [En soi, l'idée me paraît judicieuse]. Puis le buzz assez négatif qui s'est ensuivi a dissuadé CI de poursuivre dans cette voie du moins à court terme. Le microstock en question a peut-être préféré retarder son démarrage, si les lecteurs de CI représentent une part importante de son futur recrutement. Finalement le site est lancé. Buzz encore plus négatif : silence de CI qui ne veut pas être mouillé dans cette affaire.
Dans ce contexte, il est peu probable qu'ils fassent un article, et encore moins objectif.
Marrant, j'ai la même lecture.
A+
G
Citation de: TheGuytou le Mai 12, 2008, 13:46:41
Mais je pense que vous (je ne suis pas directement concerné) n'attachez pas assez d'importance aux milliers de co.... pardon de gogos qui y envoient leurs photos.
C'est hamha là le problême.
(ps, Isabelle C , c'est la dame qui a un très joli site sur la montagne ? )
Le sujet a deja ete abordé a multiples reprises dans d'autres discussions. Il est donc pas tres utile dans reparler, surtout que la grande majorité de ces personnes ne frequentent pas le forum, donc n'auraient pas la possibilité de prendre la parole pour s'expliquer.
Quant a les traiter de c... ou de gogos, je ne pense pas que cela est ca place ici sur le forum.
Philippe
Citation de: Zouave15 le Mai 13, 2008, 10:46:22
Je crois que le sujet est tabou, et CI n'a pas donné d'infos pour dissiper les doutes, tu le sais bien pour reposer régulièrement la question.
Voilà comment je me raconte l'histoire (si c'est faux ou absurde, à CI de se manifester) :
Au début, un annonceur paye sa conférence. Quoique dubitatif, CI l'accueille sur son stand, un peu intéressé tout de même. En effet, vu la base amateur que représente CI, journal à destination principalement des amateurs, il y a un gisement collaboratif. [En soi, l'idée me paraît judicieuse]. Puis le buzz assez négatif qui s'est ensuivi a dissuadé CI de poursuivre dans cette voie du moins à court terme. Le microstock en question a peut-être préféré retarder son démarrage, si les lecteurs de CI représentent une part importante de son futur recrutement. Finalement le site est lancé. Buzz encore plus négatif : silence de CI qui ne veut pas être mouillé dans cette affaire.
Dans ce contexte, il est peu probable qu'ils fassent un article, et encore moins objectif.
Zouave, pourquoi un gisement collaboratif? Je ne pense pas que chez CI, il ait des problemes a trouver des photos (gratuites) pour illustrer le magazine.
Tous les microstocks dans leur ensemble ont ils du mal a renouveler leurs stocks d'images, apparemment non, alors pourquoi miser sur les lecteurs d'un magazine precis.
Tot ou tard, un article sortira. Impartial ou pas, je ne sais pas, mais pour leur image ils auraient interet qu'il le soit.
Philippe
Lorsque les franchouillards auront compris que l'univers ne tourne pas autour de notre pays... nous aurons peut être une autre vision du monde. Que ce soit un monde financier, artistique ou photographique.
On peut en être nostalgique, penser que si la France dirigeait le monde tout irait mieux mais il faut peut être se réveiller, ce n'est plus le cas depuis quelques temps déjà.
Grâce au Buzz les microtrucs vont se casser la gueule... si les Français ne vendent pas leurs tofs point de salut les micromachins disparaissent... que l'on le veuille ou non que représentent les tofs françaises dans la production mondiale en pourcentage ?
Commencer à y penser ne doit pas être trop difficile.
Le buzz sur Chassimages va flanquer par terre Microsoft... on peut le penser, on peut l'écrire... (oui ce n'est pas interdit) mais au résultat est ce vrai ?
Que CI se manifeste ou non... désolé quelle importance pour le stock d'images d'une agence internationale implantée à l'autre bout du monde ? pouvez vous même donner le pourcentage des francophones sur notre planète ?
En plus on s'amuse dans des boites françaises emblématiques ou des administrations françaises à faire les réunions en anglais... au secours Mr ALLGOOD alias Toubon qui voulait sauver la langue française : trahis pas les siens !
Je vais même annoncer une nouvelle importante :
Il y aurait des photographes sur cette terre qui ne connaissent pas CI ... surprenant n'est ce pas ? pourtant ces spécimens vendent, vivent, respirent et il parait que même quelques uns sont célèbres... et comble de surprise ils ne vont pas sur Chassimages.
En plus ils doivent se foutre de ce qui y est écrit... comment cela se peut il ?
Ceci dit on peut poursuivre la thérapie et s'autocongratuler.
Je crois même qu'il devient urgent de mettre en place une commission de réflexion... ça ne fait de mal à personne si on reste lucide.
That's strange, i was thinking we were not speaking while drinking. Perhaps someone does not want to tell me something ? By the way, the pub is closed, isn'it ?
oui et ensuite ?
Bonjour , bonjour :)
Je revenais faire un petit tour sur cet intéressant forum ou après avoir appris que je devais nécessairement être nul et que le microstock (en général) ne pouvait en aucun cas rapporter plus de 300 euros par an, j'apprends maintenant que mon statut de microstockeur est passé de nul à c.. voir gogo... !!!
L'idée générale de ce modèle de logique économique serait d'empêcher les amateurs français de proposer des photos au microstocks et ainsi de faire couler cette horrible industrie au niveau mondial.
Car comme chacun sait, la France dirige le monde et le reste des gogos peuplant cette planète se plie à notre volonté.
Mais c'est encore plus fort qu' Astérix contre les Romains !
J'avoue que je me sens un peu comme une vache regardant passer un train devant cette foi inconditionnelle dans notre toute puissance.
Là aussi, la vérité est ailleurs...
Amen
Bonjour, bonjour :)
Je suppose que tu sais lire, tu as donc certainement vu (dans mon article, par exemple) que la Convention de Berne a été signée par 163 pays. Je ne savais pas que le France englobait ces 163 pays. Aujourd'hui, il y a du monde dans le village d'Astérix.
Amateurnul, la question n'est pas de savoir si tu es un gogo ou un Dieu de la photo, ou si tu gagnes 5€/an ou 5000€/mois avec les microstocks, mais de faire en sorte que ces sociétés RESPECTENT LA LOI et se plient aux mêmes obligations que leurs concurrentes et concurrents (parmi lesquels tous les photographes qui vendent en direct...)
Ce n'est somme toute pas si compliqué : non ?...
Citation de: Cedric_g le Mai 14, 2008, 20:53:15
Amateurnul, la question n'est pas de savoir si tu es un gogo ou un Dieu de la photo, ou si tu gagnes 5€/an ou 5000€/mois avec les microstocks, mais de faire en sorte que ces sociétés RESPECTENT LA LOI et se plient aux mêmes obligations que leurs concurrentes et concurrents (parmi lesquels tous les photographes qui vendent en direct...)
Ce n'est somme toute pas si compliqué : non ?...
Cedric, je réagissais simplement contre les affirmations gratuites et non vérifiées de certains ici .
La photo à un euro, ça ne veut absolument rien dire pour moi. Quand une photo ou une illustration est bonne, tu la vends plusieurs dizaine de fois par an à des tarifs divers qui vont dépendre de la licence choisie par l'utilisateur et ce sans aucune autre démarche commerciale à faire qu'un upload et une indexation. Sur sa durée de vie, elle rapportera une somme non négligeable. Si la photo est "mauvaise" , c'est à dire si elle ne correspond pas au type de photos recherchées par les utilisateurs du micro stock elle ne se vendra pas , point.
Même en microstock, il n'y a pas (plus) de place pour tout le monde.
Quand à la loi Française, arrêtez de vous considérer comme le nombril du monde. Tous les jours , je vois des milliers de photos qui déferlent des pays de l'Est , issues de photographes qui se contrefoutent totalement de vos combats d'arrière garde et achetées par des utilisateurs qui s'en tapent aussi comme de leur première chemise.
Il y a de grosses daubes, mais il y a aussi de très bonnes photos et si vous restez sur vos positions , pendant ce temps les autres progressent parce qu'ils ont simplement envie d'avoir eux aussi une part de gateau. Un constat qui n'est pas spécifique à la photo d'ailleurs.
Vous concentrer sur le microstock français qui vous fait de l'ombre ne menera à rien d'autre que de faire reculer encore notre pays dans une compétition internationale dans laquelle nous sommes de plus en plus largués.
On peut tout à fait regretter le "bon vieux temps" mais il n'empêche que pendant ce temps le monde continue sans nous. En bien ou en mal, là n'est pas la question. La vraie question, et ce dans plein d'autres domaines que la photo, c'est que si on ne prend pas le train qui passe on reste sur le quai.
Bien sur , je préférais vendre mes photos 500,1000,3000,10000 euros mais le marché en décide autrement.
Je pourrais passer mon temps à refaire le monde, mais ce n'est pas çà qui le changera.
Je crois qu'on est pas plus c... ou gogo que les autres et qu'on a une place à prendre dans ce marché, surtout tiré par le WEB. Maintenant, pour le suivre depuis plusieurs années, je vois que les choses évoluent à vitesse grand V dans le domaine des microstocks et je crois qu'il va y avoir une forte stabilisation (de fait) dans les années qui viennent.
Amateurnul,
combien sont les photographes à vendre plusieurs dizaines de fois par an, une photo en microstock ? Ils sont une faible minorité sur la masse des photographes qui se sont engouffrés dans les microstock.
Ce n'est pas seulement une question de loi française mais également européenne, etc. Pourquoi la plupart des microstock sont-ils hébergés aux USA ou ailleurs ?
Comme Cédric, Gil et d'autres, nous demandons simplement une application de la loi, le respect des droits d'auteur et une meilleure rémunération de ces images.
Je ne pense pas que cela soit une question de "marché" qui imposerait ces tarifications et détournements du droit dans une soi-disante compétition.
Nous avons effectivement à réfléchir, à savoir investir la clientèle du web en faisant respecter le droit et la loi. Cela sera également favorable aux photographes des pays de l'Est ou d'ailleurs. Les microstock dans leur forme actuelle, ne répondent absolument pas à cela pour tout ce qui a déjà été dit : droits d'auteur bafoués, tarif ridicule des photos, indexation aléatoire et irréaliste (sans parler d'une affaire très récente où des photographes d'un microstock connu f....a ont retrouvé leurs images par une API, mises à disposition d'un fournisseur d'images pour téléphones portables - les internautes pouvaient placer des mots clef et très rapidement les images d'enfants se sont retrouvées annotées avec des mots clef dont je t'épargne une partie : petite sal.pe, petite fille en lingerie...)...
Nous ne jugeons pas de la qualité des images en microstock où certains photographes sont vraiment très bons et gagneraient à proposer leurs images ailleurs mais à une évolution juridique qui ne concerne pas seulement la France mais je pense qu'en matière d'image, de droit, de protection du droit d'auteur, nous avons aussi une certaine expérience qui a d'ailleurs été profitable à plus d'un pays qui a su s'en inspirer.
je peux même dire plutôt que "certains photographes", "des photographes sont vraiment très bons".
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 08:50:25
Amateurnul,
combien sont les photographes à vendre plusieurs dizaines de fois par an, une photo en microstock ? Ils sont une faible minorité sur la masse des photographes qui se sont engouffrés dans les microstock.
Nous ne jugeons pas de la qualité des images en microstock où certains photographes sont vraiment très bons et gagneraient à proposer leurs images ailleurs
Certainement qu'ils sont une minorité, comme le sont aussi une minorité de photographes pro ou semi pro avoir integrés une agence traditionnelle, sans parler des amateurs.
Comment de tres bons photographes etrangers pourraient proposer leurs images a de grandes agences traditionnelles ? Ces agences traditionnelles essayent-elles de recruter ces tres bons photographes ? je n'ai pas la reponse, peut-etre l'un d'entre vous pourrez repondre a la question.
Quant aux photographes francais, est il simple pour eux de deposer leurs images en agences, biensur que non. Et il est franchement malhonnete a certains ici de faire croire le contraire.
Vous vous en prennez beaucoup ici a ceux qui deposent dans les microstocks (et surtout aux amateurs), mais je n'ai pas souvenir d'avoir lu beaucoup de lignes contre les agences qui ne font rien pour faire venir a elles ces photographes amateurs qui soit disant vous font de l'ombre.
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 08:50:25
Amateurnul,
Ce n'est pas seulement une question de loi française mais également européenne, etc. Pourquoi la plupart des microstock sont-ils hébergés aux USA ou ailleurs ?
Comme Cédric, Gil et d'autres, nous demandons simplement une application de la loi, le respect des droits d'auteur et une meilleure rémunération de ces images.
Je ne sais plus lequel d'entre vous, repete regulierement qu'il suffit de se retire les doigts du c...l pour vendre ses images via des agences traditinnelles, je crois que vous pouvez faire la meme chose si vous voulez reellement obtenir ce que vous voulez : application de la loi, respect des droits d'auteur et meilleure renumeration. Parceque, mis a part , discuter ici meme, ou alimenter de quelques articles vos blog, qu'avez-vous fait de concret : RIEN.
N'en depalise a certain, ce n'est certainemnt pas comme cela que vous y arriverez.
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 08:50:25
Amateurnul,
Je ne pense pas que cela soit une question de "marché" qui imposerait ces tarifications et détournements du droit dans une soi-disante compétition.
On peut esperer, qu'il sera ou serait possible d'arriver a force de dilaogue, a un respect des lois par les microstocks, mais encore faudra-t-il que vous vous adressiez aux bonnes personnes, c'est-à-dire celles qui ont le Pouvoir de faire bouger les choses.
Par contre a propos des tarifs, je suis assez sceptique. Ou alors faudrait-il qu'un tarif plancher soit imposé par des textes de loi, du jamais vu. Mais aussi comment trouver le bon prix ? impossible.
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 08:50:25
Amateurnul,
Nous avons effectivement à réfléchir, à savoir investir la clientèle du web en faisant respecter le droit et la loi. Cela sera également favorable aux photographes des pays de l'Est ou d'ailleurs. Les microstock dans leur forme actuelle, ne répondent absolument pas à cela pour tout ce qui a déjà été dit : droits d'auteur bafoués, tarif ridicule des photos, indexation aléatoire et irréaliste (sans parler d'une affaire très récente où des photographes d'un microstock connu f....a ont retrouvé leurs images par une API, mises à disposition d'un fournisseur d'images pour téléphones portables - les internautes pouvaient placer des mots clef et très rapidement les images d'enfants se sont retrouvées annotées avec des mots clef dont je t'épargne une partie : petite sal.pe, petite fille en lingerie...)...
Si les microstocks ne repondent pas a une certaine demande pourquoi vous faire du soucis.
A propos des photographes de l'Est ou d'ailleurs, tu es bien le premeir a te soucier d'eux.
Et quant aux photos d'enfants, oui c'est lamentable, mais est-ce imputable aux microstocks. Je ne pense pas, n'importe quelle photo en ligne, peut-etre detournée.
Philippe
Il y a peut-être aussi d'autres modèles économiques à trouver...
D'abord, les microstocks ne sont pas seuls sur le créneau! Faut-il que je rappelle qu'il y a moins cher que les photos à 1€: les photos gratuites en Creative Commons. Et elles sont loins d'être toutes de mauvaise qualité!
De même qu'il y a aussi le marché ouvert que représente des sites comme Flickr: si la license est fermée ou restrictive (type Creative Commons Non-Commercial + Non-Derivative), ça permet d'offrir ses photos sur la place publique et de se mettre en position de négocier. Là encore, pour fréquenter la communauté, certaines photos sont de très haut niveau, et sur certains sujets largement à la hauteur de ce que sortent des agences comme l'AFP.
Ensuite, c'est une mutation que d'autres secteurs ont connu. Par exemple l'informatique avec l'irruption de l'Open Source. Maintenant qu'on a une bonne décennie de recul sur la question, est-ce que l'Open Source a tué la profession? Non, bien au contraire. Est-ce qu'il y a des informaticiens sous-payés? Oui, mais ça n'est pas imputable à l'Open Source, la plupart sont dans des boites fossilisées dans l'ancien modèle économique. Est-ce que les gens qui font de l'Open Source vivent mal? Dans l'ensemble, non, on trouve des gens très très bien payés dans la communauté.
Simplement, le modèle économique a connu une révolution. L'Open Source est une vitrine. La rémunération ne vient plus des utilisateurs, mais de ceux qui veulent construire leur image ou la moderniser. La rémunération vient aussi des prestations de services, l'Open Source étant une preuve de compétence qui permet de facturer très cher les prestations spécifiques. De plus, l'Open Source fournit un levier énorme en terme de qualité et de productivité: en basculant une partie de ses développements en Open Source, une entreprise s'assure la participation de centaines de personnes sur ces projets. Et aussi de la notoriété et une chance d'imposer ses standards. C'est pour ça que des boites comme Adobe ou IBM payent des centaines de développeurs pour faire des produits gratuits et ouverts qui ne rapporteront directement jamais rien...
Est-ce que tout cela est transposable à la photographie? Probablement pas, plutôt qu'un copié-collé, il va falloir faire preuve d'imagination et trouver des modèles originaux.
La vague des microstocks est aussi balbutiante. Comme l'Open Source au début était un vaste bordel. Avec la maturation, on devrait voir des structurations apparaître, des regroupements de photographes en collectifs permettant de s'assurer une visibilité par exemple, la disparition des microstocks les moins attractifs...
La question de Zouave pourrait être, s'il le permet, prolongée par celle-ci :
"Microstocks, résisteront-ils ?"
On l'a peu évoqué jusqu'ici, mais tandis que le nombre d'acteurs du low cost
se multiplie, les ventes à 1 €, 5 € voire même 50 euros, une fois la commission
du contributeur prélevée, sont-elles vraiment rentables pour le distributeur ?
Je me demande si l'image hard discountée ne constitue pas un produit d'appel
pour tirer rapidement acheteurs d'images et contributeurs vers des services "premium"
et/ou si les microstocks n'ont pas pour objectif de grossir vite (avoir le plus grand
nombre de contributeurs et de photos en base) pour, ensuite, se bouffer les uns les autres
ou se présenter de façon appétissante à un gros acheteur. Comme si la bulle
Internet des années 2000 s'était reconstituée.
Un signe m'interpelle : la discrétion (pour ne pas écrire l'absence) des campagnes
de pub off line des microstocks versions francophones. C'est pourtant la clé de voute
de leur business. Se faire connaître, recruter, revendiquer un modèle économique différent...
Le budget manque ?
Qu'en pensez-vous ?
Gil
Bonjour
Citation de: Lictor le Mai 15, 2008, 11:16:21
Il y a peut-être aussi d'autres modèles économiques à trouver...
D'abord, les microstocks ne sont pas seuls sur le créneau! Faut-il que je rappelle qu'il y a moins cher que les photos à 1€: les photos gratuites en Creative Commons. Et elles sont loins d'être toutes de mauvaise qualité!
De même qu'il y a aussi le marché ouvert que représente des sites comme Flickr: si la license est fermée ou restrictive (type Creative Commons Non-Commercial + Non-Derivative), ça permet d'offrir ses photos sur la place publique et de se mettre en position de négocier. Là encore, pour fréquenter la communauté, certaines photos sont de très haut niveau, et sur certains sujets largement à la hauteur de ce que sortent des agences comme l'AFP.
(...)
Oui mais...il se trouve que nombre de medias se torchent allègrement avec la licence Creative Commons Non-Commercial + Non-Derivative (et là je ne parle même pas de ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir ce que c'est, mais juste de ceux qui le savent parfaitement et s'en tamponnent) et je connais un paquet de photographes talentueux qui retrouvent des photos de leur fil Flickr (même celles marquées tous droits réservés, voire même celles avec signature sur l'image) utilisées sur des sites Web (site Web de journaux/magazines/radios etc.), y compris ceux de canards ayant leurs propres photographes (ils doivent être contents)...ne parlons pas non plus des sites Web de partis politiques.
Le grand classique (quand on ne leur sert pas le traditionnel "coup du stagiaire") c'est de dire (après s'être fait prendre le doigt dans le pôt de confiture) "oui, mais nous c'est le site Web...pas le journal, on gagne pas d'argent avec ça" (évidemment, les bandeaux de pub sont gratuits, c'est connu).
La plupart de ces "emprunts" détectés le sont sur des medias français, vous imaginez bien que s'agissant de média étrangers, il y a encore moins de chance de savoir qu'on a tapé dans votre stock (j'en ai pourtant vu un se retrouver avec une de ses images en couverture (pleine page) d'un magazine papier étranger...vol d'autant plus difficile à nier qu'il s'agissait d'un autoportrait !
Certaines de ces affaires sont en voie de règlement (après envoi de facture, relance et menaces de procédures), mais le chemin et long et il semble que les règles du "pas vu, pas pris" et "si c'est sur le Net, c'est gratos" ne soient pas, et de loin, l'apanage des utilisateurs non professionnels.
Olivier
Oui, comme je disais, c'est un territoire neuf. Et effectivement, entre ceux qui ne savent pas, ceux qui s'en foutent et ceux qui ne veulent pas savoir, il y a de nombreux abus.
Il est certain qu'une partie de l'éducation devra se faire à coup de tatanes judiciaires. Un photographe qui fait l'effort de se placer sous une license ouverte (type CC non-commercial) n'a vraiment aucun remord à avoir à attaquer en justice lorsque sa license est violé de manière flagrante. L'avantage de ce genre de licence est qu'elles sont internationale et répandues. Du coup, au bout d'un moment, les procès pour violation devraient se résoudre de manière rapide et quasiment automatique. Par exemple, la notion d'utilisation "commerciale" est maintenant bien définie. Et le site web d'une entreprise est bien un usage commercial.
On a observé la même chose au niveau Open Source: maintenant, les licences des API sont lues avec beaucoup d'attention. Parce que les associations, type FSF, ne se sont pas privés de faire des procès ou de menacer d'en faire.
Le fait que ça soit la faute du stagiaire ou qu'on ne savait pas, c'est ni le problème du plaignant, ni celui du juge... Au bout d'un moment, les journaux en auront marre de se prendre des procès et de ressembler à Voici à force de devoir publier des injonctions judiciaires...
Pour la détection, on devrait rapidement voir émerger des prestataires de services spécialisés dans la recherche de contrefaçon photographique. Si les procès ont lieu et s'ils rapportent de l'argent, ces prestataires apparaitront, la technologie existe déjà pour la vidéo et le son, elle est encore moins coûteuse pour la photo. Face aux stocks à 1€, on aura les services de surveillance pas cher qui scanneront en permanence la quasi-totalité de la presse mondiale.
Mais bon, on peut aussi imaginer d'autres modèles. Par exemple une forme de license globale réservée à l'usage web. Ou une forme de paiement forfaitisé pour cet usage, comme le font les théâtres et cafés avec la SACEM.
Bonjour
Citation de: pphilippe le Mai 15, 2008, 10:30:17
Quant aux photographes francais, est il simple pour eux de deposer leurs images en agences, biensur que non. Et il est franchement malhonnete a certains ici de faire croire le contraire.
Bien sûr que SI !!!
Toutes les agences disposent sur leur site d'un formulaire où l'on peut proposer des photos. Tout comme on s'inscrit sur un Microstock, c'est une démarche VOLONTAIRE. La seule différence est la sélectivité.
Les microstocks tapent large pour augmenter leur inertie si j'ose dire (bien que la tendance soit apparemment en cours d'inversion... Ils deviennent de plus en plus sélectifs, car soyons honnêtes : gérer des photos moyennes voire mauvaises ne rapporte rien, voire par l'effet de masse, fait perdre de l'argent en diluant dans la masse les bons clichés)
Citation de: pphilippe le Mai 15, 2008, 10:30:17
Je ne sais plus lequel d'entre vous, répète régulièrement qu'il suffit de se retire les doigts du c...l pour vendre ses images via des agences traditionnelles, je crois que vous pouvez faire la même chose si vous voulez réellement obtenir ce que vous voulez : application de la loi, respect des droits d'auteur et meilleure rémunération. Parce que, mis a part , discuter ici même, ou alimenter de quelques articles vos blog, qu'avez-vous fait de concret : RIEN.
N'en déplaise a certain, ce n'est certainement pas comme cela que vous y arriverez.
Ahh ça c'est mon expression ;D ; bah oui, faut se bouger le train. Sauf que je suis photographe, pas juriste, et que ces réflexions que nous menons depuis quelques semaines permettent de mettre certaines choses au clair dans mon esprit (et dans d'autres). Faire, montrer et vendre des photos, je pense que nous savons faire. Rechercher des moyens de grappiller des parts de marché sur le web à ces entreprises, personnellement je pense savoir faire, ou en tout cas j'y travaille, et pas que pour moi (peux pas trop en dire plus pour le moment). Faire des procès à des entreprises américaines qui ne respectent pas le droit français, je ne sais pas faire, désolé ! Je n'ai personnellement jamais été "dérangé" par une utilisation illicite d'une de mes photos sur ce genre de stock d'image, je n'ai donc pas la légitimité d'entreprendre une action en justice. N'est-ce pas là le rôle de certaines associations comme l'UPC ? Ou le rôle d'entités gouvernementales comme les services de répression des fraudes voire l'AGESSA, qui doit avoir là un sérieux manque à gagner ?
Donc chacun à sa place. Même si le fait d'en parler sur le web dérange visiblement... Si eux nous voient, d'autres doivent aussi se poser des questions !
voir plus loin aussi:
les photographes ont des contrats avec les agences ou les microstocks:
-les agences coulent sauf les spécialisés
-les microstocks n'ont plus de raison d'être à 1€ mais les contrats demeurent.
Encore une fois, c'est le diffusseur qui gagne!
Citation de: Sevgin, last viking of Sweden le Mai 15, 2008, 17:37:34
voir plus loin aussi:
les photographes ont des contrats avec les agences ou les microstocks:
-les agences coulent sauf les spécialisés
-les microstocks n'ont plus de raison d'être à 1€ mais les contrats demeurent.
Encore une fois, c'est le diffusseur qui gagne!
Je pense que c'est la raison profonde de certaines clauses des contrats.
Citation de: Gil64 le Mai 15, 2008, 14:20:51
La question de Zouave pourrait être, s'il le permet, prolongée par celle-ci :
"Microstocks, résisteront-ils ?"
On l'a peu évoqué jusqu'ici, mais tandis que le nombre d'acteurs du low cost
se multiplie, les ventes à 1 €, 5 € voire même 50 euros, une fois la commission
du contributeur prélevée, sont-elles vraiment rentables pour le distributeur ?
Je me demande si l'image hard discountée ne constitue pas un produit d'appel
pour tirer rapidement acheteurs d'images et contributeurs vers des services "premium"
et/ou si les microstocks n'ont pas pour objectif de grossir vite (avoir le plus grand
nombre de contributeurs et de photos en base) pour, ensuite, se bouffer les uns les autres
ou se présenter de façon appétissante à un gros acheteur. Comme si la bulle
Internet des années 2000 s'était reconstituée.
Un signe m'interpelle : la discrétion (pour ne pas écrire l'absence) des campagnes
de pub off line des microstocks versions francophones. C'est pourtant la clé de voute
de leur business. Se faire connaître, recruter, revendiquer un modèle économique différent...
Le budget manque ?
Qu'en pensez-vous ?
Gil
Je en suis pas accroché à mon titre, d'autant plus qu'il est assez mauvais. Je partage ton analyse, je crois que tu vois juste.
Il y a aussi que trop de photo tue la photo, chez nous on appelle-ça le besoin d'editing.
Et leurs concurrents à eux, ce sont les photos gratis. Je vous ferai bientôt part d'un système pour avoir de la photo gratis...
Citation de: Lictor le Mai 15, 2008, 15:52:08
Mais bon, on peut aussi imaginer d'autres modèles. Par exemple une forme de license globale réservée à l'usage web. Ou une forme de paiement forfaitisé pour cet usage, comme le font les théâtres et cafés avec la SACEM.
Lictor, encore une fois, tu confond web et impression. Je n'ai rien contre le fait de vendre pas cher pour internet (il suffit de regarder les tarifs de la galerie Arana). Essayer de faire le contraire, c'est le vol assuré. Mais 1,70 euros pour une photo dans la presse, faut pas pousser !
Citation de: root_66 le Mai 15, 2008, 14:49:07
Certaines de ces affaires sont en voie de règlement (après envoi de facture, relance et menaces de procédures), mais le chemin et long et il semble que les règles du "pas vu, pas pris" et "si c'est sur le Net, c'est gratos" ne soient pas, et de loin, l'apanage des utilisateurs non professionnels.
Je trouve que tu as parfaitement raison, c'est pourquoi j'envoie systématiquement une surfacturation de 250 euros (mon éditeur fait pareil). Ça calme, après on peut négocier, et ça contribue à établir des règles. j'invite tout le monde à faire de même. Je rappelle qu'à la différence d'un particulier, une entreprise peut difficilement refuser une facture.
Il me venait à l'idée que si on ne veut pas continuer ce débat du style "pourri d'amateur au black qui vend 5 photos par an à 50 centimes sans les déclarer aux impôts" il faudrait dire ce qu'il y a d'illégal dans le gratuit ou le pas cher, dans la mesure où le produit de la création intellectuelle ne se coule pas dans le moule du coût de production et du dumping.
Auquel cas la meilleure arme serait de faire un site de photos totalement gratuites rien que pour ennuyer ceux qui les vendent à un euro. Le Code de la propriété intellectuelle autorise la cession à titre gratuit, donc pas d'ennuis avec les impôts, n'est ce pas ?
Evidemment, çà risque de nuire encore plus que les microstocks...mais comme d'autres je pense que quand ces hard discounters auront tués les agences traditionnelles, les prix remonteront !
Maintenant pour l'utilisation illicite, j'approuve tout à fait l'envoi de factures voires les procès en contrefaçon, comme pour les chargeurs de MP3 !
En général ceux qui tentent d'opposer amateur et pros ou jouer la ritournelle du black le font juste pour pourrir le débat. Toucher de l'argent d'un microstock, d'une agence ou d'un diffuseur quelconque, même beaucoup, est parfaitement légal en tant qu'amateur. Il suffit de le déclarer sur sa feuille d'impôt et si on le fait pas, ce n'est pas notre problème.
Quant au gratuit, il se développe à vitesse grand V.
Citation de: Cedric_g le Mai 15, 2008, 16:29:32
Bonjour
Bien sûr que SI !!! Toutes les agences disposent sur leur site d'un formulaire où l'on peut proposer des photos. Tout comme on s'inscrit sur un Microstock, c'est une démarche VOLONTAIRE. La seule différence est la sélectivité.
Les microstocks tapent large pour augmenter leur inertie si j'ose dire (bien que la tendance soit apparemment en cours d'inversion... Ils deviennent de plus en plus sélectifs, car soyons honnêtes : gérer des photos moyennes voire mauvaises ne rapporte rien, voire par l'effet de masse, fait perdre de l'argent en diluant dans la masse les bons clichés)
Ahh ça c'est mon expression ;D ; bah oui, faut se bouger le train. Sauf que je suis photographe, pas juriste, et que ces réflexions que nous menons depuis quelques semaines permettent de mettre certaines choses au clair dans mon esprit (et dans d'autres). Faire, montrer et vendre des photos, je pense que nous savons faire. Rechercher des moyens de grappiller des parts de marché sur le web à ces entreprises, personnellement je pense savoir faire, ou en tout cas j'y travaille, et pas que pour moi (peux pas trop en dire plus pour le moment). Faire des procès à des entreprises américaines qui ne respectent pas le droit français, je ne sais pas faire, désolé ! Je n'ai personnellement jamais été "dérangé" par une utilisation illicite d'une de mes photos sur ce genre de stock d'image, je n'ai donc pas la légitimité d'entreprendre une action en justice. N'est-ce pas là le rôle de certaines associations comme l'UPC ? Ou le rôle d'entités gouvernementales comme les services de répression des fraudes voire l'AGESSA, qui doit avoir là un sérieux manque à gagner ?
Donc chacun à sa place. Même si le fait d'en parler sur le web dérange visiblement... Si eux nous voient, d'autres doivent aussi se poser des questions !
Cedric ne jouons pas avec les mots. Biensur que les portes des agences ne sont pas fermés hermetiquement. Et qu'il y aura toujours quelqu' un pour rencontrer un photographe qui viendrait leur montrer des photos. Mais entre proposer des images, quelque soit leurs qualités et qu'elles soient retenus, sans parler d'etre vendues, il y a une marge enorme.
Combien le minimum d'images pour commencer dans une agence traditionnelle? et ensuite au niveau des ventes ca se passe comment? le client a-t-il acces a l'ensemble du stock, non. Il se voit proposer une selection de quelques images par rapport a sa demande.
Chacun a sa place, peut-etre. Mais apparemment personne ne fait rien, alors si vous voulez que ca bouge ce n'est pas en repetant sans cesse les memes choses ici, en multipliant les discusions sur les microstocks que cela risque d'evoluer. Mais peut-etre que pour certains il est mieux que tout reste ainsi, plutot que de se lancer dans des actions concretes. Cela leur permet d'etaler leurs connaissances.
Philippe
Pphilippe,
je pourrais te citer des agences où l'on rentre même avec une poignée d'images et où nous avons des ventes. Dès l'instant où les images correspondent à leurs demandes et aux besoins des clients, elles sont susceptibles d'intéresser les agences traditionnelles. Il faut ensuite accélérer en acceptant de produire régulièrement et en jouant la carte de l'exclusivité sur ces images.
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 19:24:34
Pphilippe,
je pourrais te citer des agences où l'on rentre même avec une poignée d'images et où nous avons des ventes. Dès l'instant où les images correspondent à leurs demandes et aux besoins des clients, elles sont susceptibles d'intéresser les agences traditionnelles. Il faut ensuite accélérer en acceptant de produire régulièrement et en jouant la carte de l'exclusivité sur ces images.
Laurent je pense qu'il serait bien que tu donnes des noms. Peut-etre que cela pourrait interesser certains. Merci.
Philippe
Il n'y a pas de noms à donner. Comme le disent Cédric et bien d'autres, il faut avoir le courage de pousser la porte des agences, d'aller sur leur site où un espace est souvent créé pour soumettre une première série d'images...
C'est moins compliqué qu'il n'y parait dès l'instant où le nouveau photographe apporte d'autres styles d'images, une autre "patte"...
Citation de: Zouave15 le Mai 15, 2008, 19:03:45
En général ceux qui tentent d'opposer amateur et pros ou jouer la ritournelle du black le font juste pour pourrir le débat. Toucher de l'argent d'un microstock, d'une agence ou d'un diffuseur quelconque, même beaucoup, est parfaitement légal en tant qu'amateur. Il suffit de le déclarer sur sa feuille d'impôt et si on le fait pas, ce n'est pas notre problème.
Quant au gratuit, il se développe à vitesse grand V.
C'est vraiment l'hopital qui se fout de la charité.
Zouave arrete de jouer les chevaliers blancs, qui pourrit le debat, enfin si debat il y a, toi aussi regulierement tu t'en prends aux amateurs relis tes messages!
A propos de debat, il porte sur quoi exactement? les amateurs qui declarent ou ne declarent pas leurs revenus ou sur les microstocks et l'avenir de la photographie? en plus il n'y a aucune correlation entre les 2 sujets. Seuls les mediocres pourraient en trouver.
Si nous voulons tirer quelque chose de positif de ces discussions, evitons de nous egarer et surtout de rendre responsable certains des problemes des autres.
Philippe
Citation de: laurent.f le Mai 15, 2008, 19:40:21
Il n'y a pas de noms à donner. Comme le disent Cédric et bien d'autres, il faut avoir le courage de pousser la porte des agences, d'aller sur leur site où un espace est souvent créé pour soumettre une première série d'images...
C'est moins compliqué qu'il n'y parait dès l'instant où le nouveau photographe apporte d'autres styles d'images, une autre "patte"...
Voila une belle preuve de solidarité. "Je connais des agences ouvertes a tous, mais je les garde pour moi!"
Laurent c'est bien d'affirmer des choses sans pouvoir les prouver.
Philippe
laurent.f, fais comme tu veux, mais étudie la tactique de pphilippe avant de lui répondre.
Tu te moques de qui ?
Tu cherches deux agences plus que connues sur Google. Au hasard : Bios et Francedias (je précise que je ne suis pas chez eux). Une fois sur leur site :
-> En *un* clic sur la page d'accueil, on tombe chez Francedias sur :
"Pour enrichir ou renouveller nos collections, nous recherchons régulièrement de nouvelles photos, de nouveaux collaborateurs. Si vous pensez que votre travail est susceptible de nous intéresser, n’hésitez pas à nous contacter.".
Avec déjà plein de détails pratiques (sujets, 500 images minimum, etc.).
-> En *deux* clics, chez Bios :
"Biosphoto est ouvert à de nouveaux photographes
Si vous êtes professionnel ou amateur éclairé et que vous êtes un spécialiste de la photo de nature, de faune sauvage, d'animaux domestiques, de jardin ou d'environnement, envoyez-nous une sélection de photos représentatives de votre travail. Nous vous recontacterons dans un délai maximum d'un mois."
C'est vraiment plus compliqué que de trouver Fotoburger ???? Il faut aussi qu'on te fasse la liste exhaustives des agences à la place de Google ?
Arg, GlaG tu m'as devancé ;D
Bah oui c'est comme ça que ça se passe. Idem chez Naturimages (pour rester dans l'animalier) et bien d'autres (VU, Altitude...)
Quoi qu'il en soit, pour recentrer le débat, parmi les "actions potentielles" à mener :
- l'information auprès des photographes amateurs sur les risques liés aux microstocks (http://blog.aube-nature.com/?2008/05/06/236-microstock-risques-problemes),
- une veille précise de l'évolution du marché des microstocks
- une politique de développement du marché réservé au web à mener en parallèle du marché classique de l'édition, axée sur la visibilité dans les moteurs de recherche d'images (et évidemment les moteurs classiques). C'est sur ce point que je travaille notamment et que j'espère avoir d'ici quelques mois, des solutions techniques à proposer (ça fait 2 ans que je bosse sur ce sujet ; je ne donnerai pas de chiffres concrets étant donné qu'il faut éviter ici de sortir sa science ::) )
Citation de: Zouave15 le Mai 15, 2008, 20:32:52
laurent.f, fais comme tu veux, mais étudie la tactique de pphilippe avant de lui répondre.
toi qui es un gos malin, c'est quoi ma tactique?
Philippe
Citation de: GLaG le Mai 15, 2008, 20:36:04
Tu te moques de qui ?
Tu cherches deux agences plus que connues sur Google. Au hasard : Bios et Francedias (je précise que je ne suis pas chez eux). Une fois sur leur site :
-> En *un* clic sur la page d'accueil, on tombe chez Francedias sur :
"Pour enrichir ou renouveller nos collections, nous recherchons régulièrement de nouvelles photos, de nouveaux collaborateurs. Si vous pensez que votre travail est susceptible de nous intéresser, n'hésitez pas à nous contacter.".
Avec déjà plein de détails pratiques (sujets, 500 images minimum, etc.).
-> En *deux* clics, chez Bios :
"Biosphoto est ouvert à de nouveaux photographes
Si vous êtes professionnel ou amateur éclairé et que vous êtes un spécialiste de la photo de nature, de faune sauvage, d'animaux domestiques, de jardin ou d'environnement, envoyez-nous une sélection de photos représentatives de votre travail. Nous vous recontacterons dans un délai maximum d'un mois."
C'est vraiment plus compliqué que de trouver Fotoburger ???? Il faut aussi qu'on te fasse la liste exhaustives des agences à la place de Google ?
Glag je m'en tappe profondement de ta liste. Laurent affirmait quelque chose, je lui ai simplement demander des preuves ou est le mal, en plus si cela peut aider certains c'est parfait.
Désolé de ne pas etre aussi malin que toi.
Philippe
Zouave, Cedric_g, Glag, Laurent.f
Vous n'avez pas encore compris?
Citation de: denis-huot le Mai 16, 2008, 00:17:25
Zouave, Cedric_g, Glag, Laurent.f
Vous n'avez pas encore compris?
Denis, je pense que tu es completement a coté de la plaque. Alors pour eclairer ta lanterne, je vais t'expliquer pourquoi j'interviens sur ces fils. Entre autre parceque je n'apprecie pas la facon qu'ont certains de s'enprendre aux amateurs. Ce ne sont pas eux qui ont créé les microstocks et si ils les alimentent de leurs photos, ils ne le font certainement pas plus que les pros, que certains de vos confreres. Mais il est toujours plus simple de s'enprendre aux autres.
Philippe
Citation de: denis-huot le Mai 16, 2008, 00:17:25
Zouave, Cedric_g, Glag, Laurent.f
Vous n'avez pas encore compris?
Vous êtes quand même un peu mytho avec ces théories du complot...
La première fois que je suis intervenu pour répondre aux débilités que je voyais écrire sur les microstocks, j'étais un agent à la solde de Pixburger ou de Fotolia.
C'est un thème récurrent ici.
J'ai l'impression qu'il suffit d'avancer un ou deux arguments et il y a un blocage total de votre modes de pensée.
Perso, je ne demande qu'à être convaincu que poser mes photos en agence si c'est plus efficace que les microstocks pour ma façon de travailler. Malheureusement la seule tentative que j'ai faite, m'a demontré le contraire.
Maintenant, si il y a des noms d'agence qui travaillent avec les amateurs qui n'ont pas des volumes de folies sur le thème qu'elles exploitent, je ne demande qu'à essayer !
Et je répète encore une fois que, pour mon cas, je suis amateur (je fais de la photo sur mon temps libre seulement, avec une proportion des revenus photos très faible par rapport à l'ensemble), que j'ai déposé des photos dans une vraie agence (qui sélectionne, qui trie, qui légende, qui fait des recherches pour les clients...) en présentant quelques centaines d'images et que l'on ne m'y a jamais regardé de haut. L'accusation de corporatisme est tout à fait déplacée...
Philippe faut arrêter 5 minutes : tu poses une question, on te répond, et tu nous réponds ensuite que tu n'en as rien à secouer ???
D'ailleurs : JE SUIS AMATEUR (même si j'ai un n° de SIRET)
Je suis rentré en agence comme amateur. Ça te va comme réponse ?
Allez j'ai des photos à faire (d'amateur évidemment...)
Citation de: Cedric_g le Mai 16, 2008, 08:53:59
Philippe faut arrêter 5 minutes : tu poses une question, on te répond, et tu nous réponds ensuite que tu n'en as rien à secouer ???
D'ailleurs : JE SUIS AMATEUR (même si j'ai un n° de SIRET)
Je suis rentré en agence comme amateur. Ça te va comme réponse ?
Allez j'ai des photos à faire (d'amateur évidemment...)
Cedric relis un peu le message de Glag. Je lui reponds simplement comme il s'adresse a moi.
Philippe
oui oui rappelons le ;D
la photo sont parmi les métiers: qui se font par la passion!
simplement parmi ces passionnés certains en vivent: on les appelles les pros.
Schématiquement résumé. hein!
Citation de: denis-huot le Mai 16, 2008, 00:17:25
Zouave, Cedric_g, Glag, Laurent.f
Vous n'avez pas encore compris?
Eh oui !
;)
Citation de: Zouave15 le Mai 15, 2008, 18:50:52
Lictor, encore une fois, tu confond web et impression. Je n'ai rien contre le fait de vendre pas cher pour internet (il suffit de regarder les tarifs de la galerie Arana). Essayer de faire le contraire, c'est le vol assuré. Mais 1,70 euros pour une photo dans la presse, faut pas pousser !
Le problème, c'est que pour l'instant, le web est un énorme consommateur d'image et il n'y a en face que les microstocks (et le Creative Commons). Pour un usage web, les microstocks ne sont pas vraiment satisfaisants, parce qu'ils reversent une somme dérisoire aux contributeurs. La photo n'est pas à 1€, mais à une trentaine de centime. La commission est délirante pour un prestataire qui ne fait rien du tout à part fournir une plateforme qui tourne toute seule!
Le problème, c'est que comme il n'y a rien de probant pour le web et que les microstocks sont moins pires que le reste, ils y ont un potentiel de croissance énorme. Et comme ils ne font pas de différence entre le print et le web, ça entraine tout dans son sillage...
L'autre problème, c'est que la distinction print et web va disparaître tôt ou tard. Les journaux papier se vendent de moins en moins - on en est à les donner de plus en plus. On a de plus en plus de terminaux mobiles, iPhone, eeePC, Smartphone et autres, qui permettent de lire son journal dans le métro sur un écran. Demain, on aura le epaper. L'actualité est de plus en plus mouvante et les lecteurs comprennent de moins en moins le décalage entre le temps du web et celui du papier. On trouve déjà des journaux en version web intégrale via abonnement.
Personnellement, je n'achète plus de quotidiens: je lis les dépêches AFP sur mon mobile le matin, le soir ou aux WC et je regarde les sites des différents journaux pour un complément d'information.
Du coup, l'existence d'une tarification séparée pour le web et le print, si elle est justifiée à très court terme, ne me parait pas être justifiée à moyen terme. Le monde en version intégrale sur epaper, c'est quoi? Du web ou du print? Pire, un portail qui fait de la syndication de journaux et qui est lu sur un terminal mobile, c'est quoi exactement? Et les photos sont facturées comment? Ça pose des problèmes de portée de la licence (elle est vendu pour le journal X, mais apparaît sur le portail Y), de facturation du volume (est-ce que le journal X doit payer pour le volume généré par le portail Y?)... De même, si cette image est reprise par un mobinaute pour l'envoyer à quelqu'un d'autre, l'intégrer à son blog ou à un portail social, on entre dans quel domaine, qui facture qui et pour quel volume?
Internet est une véritable révolution, ce n'est pas que du print sur un écran. Elle rend les contenus complètement plastiques et fluides et interopérables. Et cette révolution est appelé à envahir le monde du print tôt ou tard, comme elle envahit le monde de la télévision ou de la radio. Au niveau modèle économique, elle demande de repenser complètement la façon de faire.
Citation de: JMS le Mai 15, 2008, 18:56:22
Auquel cas la meilleure arme serait de faire un site de photos totalement gratuites rien que pour ennuyer ceux qui les vendent à un euro. Le Code de la propriété intellectuelle autorise la cession à titre gratuit, donc pas d'ennuis avec les impôts, n'est ce pas ?
Ça existe déjà... Fait une recherche Flickr pour les photos en licence Creative Commons, certaines sont en licence totalement libre et gratuite. Et certains journaux y font leur shopping, j'ai déjà vu des CC sur liberation.fr par exemple.
D'ailleurs, je me pose la question de passer une partie de mes photos sous ce type de licence. A la limite, CC permet un rapport plus honnête que les Microstocks. Par exemple en interdisant l'usage commercial et la modification. Donc, en permettant aux particuliers et aux assocs non lucratives d'en faire usage (mais sans modification et en respectant la paternité) mais en obligeant les entreprises à négocier pour l'usage commercial.
Finalement, on retrouve la vitrine du microstock, mais on garde la possibilité de négocier les ventes en direct. On me dira qu'on peut voler les photos. Certes. Mais on pourra toujours le faire. Et en cas de vol, il ne s'agit pas d'un vol simple, mais d'une violation d'une licence très explicite sur ce point et transcrite dans pas mal de droits nationaux. Donc, quelques chose de "facile" à porter en justice et qui au bout de quelques jugement bénéficiera d'une jurisprudence suffisante pour que ça soit rapide.
Finalement, à terme, on peut imaginer que des sites comme Flickr viennent concurrencer les microstocks. Avec comme modèle économique l'abonnement forfaitaire (le compte "pro") et le modèle de la place du marché, plutôt que la taxe délirante sur chacune des ventes et le prix fixe.
Sans doute des sites comme FlickR CC pourraient faire cette concurrence mais il faudrait à mon avis un contrôle, c'est à dire que celui qui place une photo sache qui a fait le chargement en vue de vérifier s'il n'y a pas d'usage abusif, non ?
Lictor, merci pour tes deux dernières analyses, que je trouve judicieuses. En effet, le CC pourrait être une alternative : gratuit ce qui peut l'être, pas le reste, qui lui est à des prix normaux. Reste, comme le souligne JMS, la question du contrôle.
Là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est sur la disparition de l'écrit, ou du moins la fusion des marchés. On nous rabâche depuis le début de l'informatique que l'écrit va disparaître, et on n'a jamais imprimé tant de livres, et pas seulement en France. Par contre, pour la presse, c'est vrai.
Le problème avec la photo, c'est que tout le monde peut en faire, alors que tout le monde ne peut pas être journaliste. donc, le papier du journaliste garde une valeur (il et payé en salaire), mais la photo, c'est plus délicat. De ce point de vue, on peut être inquiet.
Toutefois, comme certains l'ont dit, on peut suivre l'évolution et chercher à s'adapter sans pour autant se jeter les pieds joints dans ce qui l'accélère.
Tout ceci me fait penser à une notion simple, celle du ticket d'entrée. Autrefois, pour devenir photographe ou écrivain, il fallait avoir argent et surtout relations. Pour monter une entreprise, il fallait avoir les reins solides. Aujourd'hui, tout est plus facile mais le ticket d'entrée reste élevé. Il n'est plus directement monétaire, mais plutôt en temps passé à se faire connaître, et dans le fait d'accepter la concurrence (un écrivain excellent de 1900 serait noyé dans la masse aujourd'hui).
Je crois que celui qui se fait connaître arrivera toujours à se vendre. Dans cette perspective, c'est un autre inconvénient des microstocks : aucune chance de se faire connaître ainsi ! Alors qu'avec le CC ou des solutions alternatives, on doit pouvoir y arriver.
C'est d'ailleurs un leurre de plus des microstocks : actuellement, des photos d'amateur se vendent, mais demain elles ne se vendront plus car le niveau augmente. Donc celui qui ne s'est pas fait connaître ne vendra plus.
Citation de: Zouave15 le Mai 16, 2008, 19:46:10
Le problème avec la photo, c'est que tout le monde peut en faire, alors que tout le monde ne peut pas être journaliste. donc, le papier du journaliste garde une valeur (il et payé en salaire), mais la photo, c'est plus délicat. De ce point de vue, on peut être inquiet.
Une petite rectification. C'est vrai qu'il y a bien plus de journalistes salariés que de photographes salariés. Mais aussi il y a beaucoup de pigistes, qui eux sont payés a la pige, c'est a dire au feuillet, qui correspond a un nombre de ligne bien determiné, mais dont le prix peut varier d'un titre a l'autre.Un statut qui n'est certainement pas enviable surtout losqu'on debute. Par contre, ou je crois que tu as parfaitement raison, est que le papier de ces pigistes gardera la meme "valeur" quelque soit le support, papier ou journal en ligne. En esperant pour eux que celui-ci ne chutera jamais a quelques euros.
Cependant, je m'apercois quand meme que ce n'est pas si simple de vouloir comparer les photographes aux journalistes, d'ailleurs que ceux-ci soient pigistes ou salariés.
Comment sera facturé une photo qui sera a la fois publiée dans le magazine et aussi mise en ligne? Les agences ou photographes independants proposent ils des forfaits? ou la presse impose-t-elle un tarif qui permet une double utitlisation?
Quant a la pige son prix est fixe, meme síl y a double utilisation. En plus, est-il possible a un journaliste pigiste de vendre son texte a des journeaux differents?
Philippe
Une pige est pour un article et une seule publication, même si de plus en plus les journaux veulent réutiliser. Ils le font dans la presse mais n'arrivent pas à le faire dans l'édition (nombreuses condamnations).
Je ne dis pas que le statut de pigiste est enviable, simplement que par la loi il est salarié. On considère donc qu'écrire a un coût, ce qui n'est pas le cas pour la photo. Je ne vois pas pourquoi ? On me dira : mais comment trouver un prix minimum pour une photo ? Certes, ce n'est pas évident. Mais pour l'écrit ? Quoi de commun entre un article vite fait pour commenter une dépêche et une recherche de fond ? Le prix de base est le même, la différence se négocie.
Je ne vois pas pourquoi la photo serait fondamentalement différente de l'écrit : les deux ont un coût de fabrication, une valeur artistique allant de zéro à l'infini, se reproduisent, se volent...
Je fais juste remarquer en passant qu'un journal comme Réponses Photo paie les photos qu'il publie en pige.
J'allais confirmer ce que dit "Zouave15", le pigiste est un salarié avec une présomption de Contrat à durée indéterminée. En simplifiant, si un pigiste travaille régulièrement pour un même titre avec des articles publiés dans plusieurs numéros qui se suivent, la Loi dite "Cressard" s'applique et il est en CDI. Si la rédaction en question arrête de le faire travailler, c'est un licenciement en bonne et due forme. La jurisprudence favorable aux pigistes est particulièrement importante. Certains patrons de presse tentent de détourner la loi en payant les pigistes en droits d'auteur, honoraires ou en s'arrangeant pour ne pas les faire travailler sur des numéros qui se suivent. Petit précision supplémentaire, un photographe en presse quotidienne, magazine qui travaille en direct, devrait toujours être payé en pige car cela ne s'applique pas qu'aux textes, éléments sonores en radio mais également aux photographes qui travaillent pour la presse. En magazine, mes photos sont payées en piges salariés.
Il faut savoir malheureusement que comme pour les photographes, les rédacteurs pigistes sont de plus en plus nombreux en entraînant une précarité de la profession de journalistes.
Sur les questions d'utilisation des textes comme des images, à la fois sur le support papier et les sites internet, des accords se signent régulièrement dans les rédactions. cela a été une bataille juridique menée par les syndicats de journalistes dont le SNJ, les sociétés de droits d'auteur comme la Scam...
Citation de: laurent.f le Mai 17, 2008, 10:11:43
J'allais confirmer ce que dit "Zouave15", le pigiste est un salarié avec une présomption de Contrat à durée indéterminée. En simplifiant, si un pigiste travaille régulièrement pour un même titre avec des articles publiés dans plusieurs numéros qui se suivent, la Loi dite "Cressard" s'applique et il est en CDI. Si la rédaction en question arrête de le faire travailler, c'est un licenciement en bonne et due forme. La jurisprudence favorable aux pigistes est particulièrement importante. Certains patrons de presse tentent de détourner la loi en payant les pigistes en droits d'auteur, honoraires ou en s'arrangeant pour ne pas les faire travailler sur des numéros qui se suivent. Petit précision supplémentaire, un photographe en presse quotidienne, magazine qui travaille en direct, devrait toujours être payé en pige car cela ne s'applique pas qu'aux textes, éléments sonores en radio mais également aux photographes qui travaillent pour la presse. En magazine, mes photos sont payées en piges salariés.
Il faut savoir malheureusement que comme pour les photographes, les rédacteurs pigistes sont de plus en plus nombreux en entraînant une précarité de la profession de journalistes.
Sur les questions d'utilisation des textes comme des images, à la fois sur le support papier et les sites internet, des accords se signent régulièrement dans les rédactions. cela a été une bataille juridique menée par les syndicats de journalistes dont le SNJ, les sociétés de droits d'auteur comme la Scam...
Vous avez raison tous les 2, un pigiste est "salarié", mais un salarié au statut assez special, pour ne pas dire precaire, puisque son salaire dependra du nombre de piges publiés. Une chose interessante Zouave, voir le lien en bas de message, en cas d'une nouvelle publication, l'auteur ne touche que 10 a 50% de la premiere renumeration.
Laurent toi qui semble bien connaitre le sujet qu'en est il des pigistes qui ecrivent pour plusieurs journeaux. Sont ils alors salariés de tous ceux-ci?
Oui Zouave l'ecrit et la photo ne sont pas si differents que ca, mais dans la pratique si puisse que par exemple comme tu l'ecris une pige est pour un article et pour une publication (peut-etre est il possible de la vendre a l'etranger en la traduisant?), alors qu'une photo peut etre vendue et publié a l'infini.
Y en a-t-il parmi vous qui sont adherants a la SCAM? Est-ce une ou la bonne solution pour proteger ses droits?
Un lien interessant pour ceux que cela peut intéressé.
http://www.mediasinfos.com/pigiste.htm
et celui de la SCAM:
http://www.scam.fr/scam.php
Philippe
je suis à la Scam mais uniquement pour les articles que j'ai pu écrire. Les pigistes travaillent tous, à de rares exceptions près, pour plusieurs journaux, magazines, radios... Ils sont à chaque fois salariés. Le bulletin de salaire est établi en fonction de la pige. Certains mois, j'ai jusqu'à 5 ou 6 bulletins de salaire ! ;)mais il arrive que certains ne soient que pour quelques dizaines d'euros :(
et ultime précision : les pigistes ont le droit à la participation dans les entreprises, au financement de formations...
autre lien :http://snj.fr/article.php3?id_article=254 (http://snj.fr/article.php3?id_article=254)
Les pigistes sont des journalistes payés à la tâche, avec les avantages et les inconvénients que cela peut représenter: comme leurs collègues en poste, ils sont payés en salaires.
Un photographe indépendant travaillant pour la presse est aussi un pigiste, et se fait payer un salaire pour chaque publication de sa photo (et non pas pour "une publication a l'infini" ...): c'est le quotidien de beaucoup de photojournalistes.
C'est ce que je fais pour (sur)vivre, à ceci près que je vends en général des "packs" textes et photos dans la presse, plus que de la photo d'illustration (un secteur commercial que je devrais développer...): je touche donc un certain nombre de bulletins de salaires chaque mois, certains de quelques dizaines d'euros pour une photo en vignette, d'autres plus importants pour des articles entiers, et parfois aussi... rien du tout les mois ou je n'ai rien publié ! Le statut de pigiste n'est pas forcèment une tare, mais il peut aussi être choisi et bien vécu: il m'a permis de rester dans la ville que j'aime, et d'éviter un déménagement à Grenoble avec une famille qui n'aurait pas aimé suivre !
La "précarité" ou plutôt l'irrégularité des revenus est le lot de tous les indépendants, même les plus riches, qu'ils soient avocats ou plombiers... même si les photographes sont rarement soumis à l'ISF ! ::)
Concernant les repasses par contre, sauf mention écrite dans un contrat (et il y a très peu de contrat écrit dans la presse), l'autorisation doit être demandée à chaque réutilisation et son tarif doit lui aussi être négocié, même si l'usage veut que 50% du tarif initial soit généralement la règle. Mais libre au photographe d'accepter ou de refuser... à ses risques et périls.
Des tarifs de quelques % pour une repasse sont un abus qu'il convient de refuser, comme il convient de bien lire les clauses en petit si jamais il y a contrat écrit !
Outre la concurrence des micro-stocks, les photojournalistes subissent aussi la concurrence des ... photographes auteurs rémunérés en droits d'auteur. C'est légal quand leur activité presse est marginale, plus génant quand ce sont en fait des photographes travaillant en majorité pour la presse... Car entre les charges d'un salaire, même minime, et les 1% de l'Agessa, les journaux ont vite tendance à choisir, quitte à s'asseoir sur le statut de journaliste. >:(
En plus, un "auteur" n'a pratiquement pas de droits dans la presse: pas de chomage, de licenciement, pas d'arrêt maladie, pas de payement non plus en cas de faillite du canard (les salariés sont protégés et payés en premier). Il n'a pas non plus une protection sociale extraordinaire, d'autant que s'il vit de ce métier, il doit en plus cotiser à une caisse de retraite, ce qui rend alors moins avantageux le taux de prélévements sur les droits d'auteurs !
Bon j'arrête là. Mais même avec l'explosion des microstocks, je crois, (ou j'espère encore ?) qu'il reste de la place pour le métier de photographe, qui ne consiste pas seulement à prendre des photos avec plus ou moins de talent, mais aussi de faire des photos qui répondent aux attentes des clients, de développer un réseau personnel, de montrer son travail, d'aller à la rencontre des gens, de démarcher, de produire de nouveaux sujets sans attendre d'hypothétiques commandes etc... Dans un mois de ma modeste vie de photojournaliste, il est rare que je passe plus de 10 jours à faire des photos ! Mais je passe par contre beaucoup de temps à proposer, discuter, rencontrer, montrer, glander sur le net (heu, là je m'égare ... :P )... Et cet aspect relationnel, aucun microstock, et je dirais presque aucune agence n'est capable de le faire à votre place: c'est là que se situe souvent la valeur ajoutée de notre travail. Je constate qu'il reste encore des magazines, des éditeurs qui sont prêts à payer un peu plus pour obtenir un travail un peu plus original, plus personnel que ce qu'il pourrait trouver sur un microstock, un peu comme on aime acheter son pain chez le boulanger plutôt qu'au supermarché (ah bon, pas vous ?) ou des fromages chez un producteur qui vous racontera leur histoire. ;)
Espérons que la logique comptable ne l''emporte pas complètement...
Ouhlalala, que c'est compliqué la vie de photographe ! :P
excellent complément Eric ! C'est vrai que c'est complexe mais nous aimons ! :D
Citation de: pphilippe le Mai 15, 2008, 19:11:21
Cedric ne jouons pas avec les mots. Biensur que les portes des agences ne sont pas fermés hermetiquement. Et qu'il y aura toujours quelqu' un pour rencontrer un photographe qui viendrait leur montrer des photos. Mais entre proposer des images, quelque soit leurs qualités et qu'elles soient retenus, sans parler d'etre vendues, il y a une marge enorme.
Combien le minimum d'images pour commencer dans une agence traditionnelle? et ensuite au niveau des ventes ca se passe comment? le client a-t-il acces a l'ensemble du stock, non. Il se voit proposer une selection de quelques images par rapport a sa demande.
...Philippe
1/Cas perso: intégré dans une agence avec un reportage.
2/ Generalement, la personne qui veut une image s'adresse à une agence car il ne veut pas charcher, donc oui il y a une selection.
Aprés on est dans les non-dits qui a une logique:
-souvent est proposé ****à qualité égale **** les photos de celui qui en produit réguliérement, qui en fin de compte est un échange de bons procédes, puisque les 2 parties ( photographe et agence sont gagnant / gagnant )
et chacun a eu sa "1er fois"
Citation de:
bla bla bla
J au tout lu ! Incroyable !!
Il y a de tout du pire au meilleur ... Mais hélas c est un grand vide !
Aucune proposition concrète ... aucune organisation ... rien ! Le vide le néant !
Mais cela a un avantage, amis stocks dormez tranquille la résistance discute dans le vide !
Car il semble que la plus part d entre vous oublie un élément important : le client final ! Car c est lui qui achète et paye, c est lui qui choisit son fournisseur, c est lui qui détermine son budget ! Certains ont 10 Euros d autres 20 000 Euros. OUI et alors ?
Alors pour ceux qui veulent se battre contre les microstock, ceux qui souhaitent vendre des photos, je vous invite à relire ma petite proposition :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,14921.msg237077.html#msg237077 (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,14921.msg237077.html#msg237077)
Car cette proposition sera en ligne le 8/8/8 (8 / 08 / 2008!!), d ici là prenez contact avec moi sur mon email, si vous souhaitez y participer ... Sachant qu il n y aura qu un seul critère de sélection : LA QUALITE de vos photos (et de tout ce que vous pourrez apporter à cette belle aventure !!)
Car « que faire .... » c est agir ! CQFD
Tu proposes de réinventer l'agence photo :o Qui va payer pour ton usine à gaz ?
Tout ce que tu proposes existe déjà, et tout un chacun peut aller tenter sa chance par exemple chez Corbis, histoire de taper dans le plus gros d'entrée... Mais si tu veux te lancer, bravo, çà sera une belle aventure ! ;D
Là-bas en plus, la tête de gondole, c'est payant: si tu veux que ta photo soit mieux valorisée sur le site de l'agence, c'est 50 $. Vive l'Amérique, mais certains s'y retrouvent et y gagnent leur vie...
Et tout çà pour voir ce genre d'agence se rapprocher petit a petit des microstocks tant sur la cession de droits (libres de droits) que sur leurs tarifs qui baissent... A moins que ce ne soit une stratégie à long terme de racheter plein de microstocks pour dominer le marché et refaire monter les prix ensuite (mais dans combien de temps ?)
A la peche au filet a maille plus ou moins larges, je préfère la pêche à la ligne, en évitant de perdre du temps a racoler des clients potentiels qui n'ont "pas de budget" pour les photos dont ils ont besoin et en me concentrant sur ceux qui ont encore envie de montrer de belles images différentes. Mais je suis certainement un retrograde, tellement même que je n'ai pas de site internet, t'imagines ? (bon, çà je reconnais que je devrais: où est ce qu'on trouve des sites gratuits clés en main, libres de droits ? ;D)
Ce que je lis depuis quelques temps sur les micro-beurk (sur lesquels j'ai écrit tout le "bien" que j'en pense), concernant les alternatives etc, me rappelle un épisode.
Il y a quelques années, suite à je ne sais quelle réforme de la distribution, les commerçants avaient lancé une opération "rideaux baissés" , une journée de grève quoi.
Un ami libraire avait laissé porte ouverte avec un panneau disant :
"Les conflits d'interets opposant les aspirant capitalistes aux capitalisme ne me concernent pas".
Il a bien sur pris un pavé dans sa vitrine....... :o
"A méditer", comme il est coutume de dire.... ::)
Citation de: Eric34 le Mai 18, 2008, 16:56:12
Tu proposes de réinventer l'agence photo ...
Effectivement je n invente rien !!
C est comme une agence photo, sans bureaux, sans vendeurs, sans rien à part un gros serveur ...
La grosse différence est : une agence de photographes appartenant aux photographes pour tout type de clients ... avec redistribution des benef aux photographes ET NON à des actionnaires ou financiers qui ne regardent que les comptes ( n est ce pas Mr CORB ...)
Rien de nouveau dans le concept, juste sur le fond et dans la forme ...
Quand à la pèche ... je propose la technique du filet jumelée à la technique de la ligne et de la mouche ... car l important c est le poisson et le tri se fait assez naturellement ... car les clients ne sont ni bons ni mauvais, ils ont seulement de gros ou de petits budgets ...
Bonne Pèche !
Bonjour
Un lien (pub reçue hier) => http://www.thetis-pro.com (http://www.thetis-pro.com) qui répond aux questions de beaucoup ici (bon, ils ont fait le choix débile de Flash pour l'interface web... En matière de visibilité web, on fait un peu mieux !!! Et ça au moins les microstocks l'ont compris, eux)
Pour les détracteurs de discussions, vous êtes des petits rigolos : pensez-vous que l'on peut se lancer dans une telle entreprise comme ça les mains dans les poches ?...
"bah tiens, ce matin je vais monter mon agence !"
Je crois que discuter et réfléchir sur tous les points faibles des microstocks n'est pas négatif, bien au contraire, et permet de bâtir des solutions sur de bonnes bases. Onlymedr n'est (je pense) pas le seul à avoir des idées, le reste n'est qu'une question de temps et de moyens (techniques, financiers et humains).
Nous sommes un nombre plutôt important de photographes à avoir reçu ce lien de thetis !
Je pense ::)
Mailing ciblé !
Citation de: Zouave15 le Mai 16, 2008, 19:46:10
Lictor, merci pour tes deux dernières analyses, que je trouve judicieuses. En effet, le CC pourrait être une alternative : gratuit ce qui peut l'être, pas le reste, qui lui est à des prix normaux. Reste, comme le souligne JMS, la question du contrôle.
C'est une question qui n'est pas nouvelle. Elle s'est posé pour le logiciel, pour la musique... Pour la musique, après une période à l'hyper-contrôle au prix des libertés individuelles (DRM), la tendance est plutôt au contrat moral.
Les contrôles coûtent chers et tuent le marché. L'idéal est évidemment d'être entre gens honnêtes... Concernant la photo, le problème se pose en fait assez peu. La finalité de beaucoup de ces photos est d'être publiées. Une photo publiée est visible et donc contrôlable à postériori.
Une évolution possible est la création d'organismes de contrôles et de facturation qui sous-traiteront leurs services aux photographes. Pour une somme forfaitaire ou un pourcentage des recouvrements, ils détecteront les usages illicites d'un stock de photos et enverront automatiquement les demandes de recouvrement. C'est très très automatisable, donc faisable à coût réduit.
CitationLà où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est sur la disparition de l'écrit, ou du moins la fusion des marchés. On nous rabâche depuis le début de l'informatique que l'écrit va disparaître, et on n'a jamais imprimé tant de livres, et pas seulement en France. Par contre, pour la presse, c'est vrai.
Le web, c'est de l'écrit. ;) Et la presse online, ça reste de la presse. Lire wikipedia ou lemonde.fr, ça aide autant à apprendre le français que lire la presse sur du papier...
Pour les livres, la France a une culture du livre, il faudrait voir ce que ça donne à l'échelle mondiale.
Et pour l'écrit, le gros consommateur de photo est la presse. Et elle, elle n'est pas en forme.
CitationLe problème avec la photo, c'est que tout le monde peut en faire, alors que tout le monde ne peut pas être journaliste.
Bof. Tu crois qu'il faut un doctorat pour écrire dans Voici, Gala, Hot Vidéo ou les autres très gros tirages de la presse?
Le journalisme d'enquête et d'investigation, le journalisme "intellectuel", ceux qui demandaient une vraie compétence, sont presque morts en France. L'essentiel du boulot oscille entre l'infomercial, la reprise des dépêches AFP et le marronnier de circonstance.
CitationJe crois que celui qui se fait connaître arrivera toujours à se vendre. Dans cette perspective, c'est un autre inconvénient des microstocks : aucune chance de se faire connaître ainsi ! Alors qu'avec le CC ou des solutions alternatives, on doit pouvoir y arriver.
Oui, c'est un peu ce que je pense aussi. Le microstock est très stérile. L'accès au photo se fait via mots clefs, pas par auteur ou par qualité. L'auteur est complètement anonyme et interchangeable.
Flickr a un mode d'accès qui est plus organique. On a les mots clefs, mais on a aussi les groupements, les contacts... Et les résultats du moteur de recherche se font selon l'"intérêt", qui est lui même un produit de l'aspect social du site. On peut imaginer qu'un photographe qui maintient un très bon niveau sur des sujets précis et spécialisés va se retrouver en contact de ses utilisateurs, parce qu'au fond, il finit par fournir un service de type "push".
Je fais remonter cette discu car elle redevient d'actualité
en tant qu amateur hier je me suis inscrit sur fotolia j ai commence a uploader et au moment d appuyer le dernier bouton, j ai pas pus ::) je me suis dis quand meme, meme si je ne suis qu un amateur mes photos valent quand meme plus que 1 euros, deja sentimentalement car je debute et chacune a une histoire bref je raconte ma vie :)
Bravo, c'est une saine réaction. Sinon, tu fais comme beaucoup ici (y compris, à l'occasion, ceux qui habituellement vendent leurs photos) : si la personne ne peut pas payer, tu donnes la photo. C'est plus valorisant pour toi (et au moins, rien à déclarer).
Et si tu as à raconter, pourquoi ne pas faire un blog ?
Citation de: Zouave15 le Juin 18, 2008, 17:11:47
si la personne ne peut pas payer, tu donnes la photo. C'est plus valorisant pour toi (et au moins, rien à déclarer).
Mouais, avant de donner ta photo, demande si l'imprimeur qui va réaliser la plaquette sur laquelle sera ta photo, imprime gratuit, si le graphiste qui fait la plaquette bosse gratuitement, si la plaquette (ou le site etc...) ne promeut rien de commercial, car sinon cela voudra dire que tu es le seul pigeon à bosser gratuitement et qu'en plus ta photo aura servi à générer des recettes dont tu ne verras pas la couleur.
Avec l'expérience je dis : ne donnez aucune photo sauf pour soutenir des actions caritatives genre protection de la nature etc...
Cela dit avant d'en arriver là, j'en ai donné des photos, je me souvient des premières que j'ai naïvement offertes à un conférencier (flatteur et fort courtois) qui à illustré la totalité d'une conférence avec un reportage de 35 photos que j'avais faites. Seules mes photos avaient été utilisées, la totalité de la prestation consistait à commenter et à broder autour de ces ces images. Bien plus tard j'ai appris que l'entrée de cette conférence avait été payante (45 francs à l'époque) et qu'il y avait eu près de 150 spectateurs.
Cela m'a un peu ouvert les yeux...
Citation de: BertrandG le Juin 18, 2008, 21:59:25
Mouais, avant de donner ta photo, demande si l'imprimeur qui va réaliser la plaquette sur laquelle sera ta photo, imprime gratuit, si le graphiste qui fait la plaquette bosse gratuitement, si la plaquette (ou le site etc...) ne promeut rien de commercial, car sinon cela voudra dire que tu es le seul pigeon à bosser gratuitement et qu'en plus ta photo aura servi à générer des recettes dont tu ne verras pas la couleur.
Avec l'expérience je dis : ne donnez aucune photo sauf pour soutenir des actions caritatives genre protection de la nature etc...
Cela dit avant d'en arriver là, j'en ai donné des photos, je me souvient des premières que j'ai naïvement offertes à un conférencier (flatteur et fort courtois) qui à illustré la totalité d'une conférence avec un reportage de 35 photos que j'avais faites. Seules mes photos avaient été utilisées, la totalité de la prestation consistait à commenter et à broder autour de ces ces images. Bien plus tard j'ai appris que l'entrée de cette conférence avait été payante (45 francs à l'époque) et qu'il y avait eu près de 150 spectateurs.
Cela m'a un peu ouvert les yeux...
Parceque tu penses que dans le milieu caritatif c'est mieux, qu'ils raisonnent differement, ont plus de respect pour les photographes et leurs droits? C'est exactement pareil.
Jamais d'argent pour acheter des photos, a moins que le photographe soit de leurs proches ou amis.
Ici aussi comme tu l'ecris l'imprimeur, le graphiste, etc factureront toujours leur travail. Et je ne parle pas des grandes ONG ou des Organisations Internationales, ou la c'est carrement l'hopital qui se fout de la charité.
Philippe
Iy a des agences photos qui recherche toujours des photographes pour réactualiser leur stock tu auras (norm) beaucoup plus de satisfation quand on te donnera ton contrat !!!
2 liens interessants (le second trouvé dans le premier) :
http://photostock.xooit.fr/index.php
http://kdrages.free.fr/microstock
Philippe
une question sur google je tape agence photo bien sur je ne tombe que sur des microstock, si l'un de vous a des adresses je suis preneur
merci d avance
cordialement
ps: j en ai vu hier ici, je retrouve pas le fil avec la recherche
norm que fais tu comme genre de photos ?
Citation de: norm le Juin 19, 2008, 13:31:13
une question sur google je tape agence photo bien sur je ne tombe que sur des microstock, si l'un de vous a des adresses je suis preneur
merci d avance
cordialement
ps: j en ai vu hier ici, je retrouve pas le fil avec la recherche
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,17138.0.html (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,17138.0.html)
merci pour le lien
je fais bcp de photos urbaine
va sur pixpalace tu verras une liste d'agences
merci encore pour vos reponses
cordialement