J'arrive à Mélitée des Mélampyres (Mellicta athalia) avec le Lafranchis... J'ai bon?
1: face inférieure:
2: face supérieure (du même, reconnaissable à son encoche à l'aile postérieure D).
Forêt de Montargis (45).
Merci d'avance pour vos avis!
Cordialement,
Gérard
Il me semble que tu as raison
Attendons l'avis d'Ajyx ou d'Amaryllid ou d'autres :)
Je penche pour une femelle.
Pourrait-on savoir au passage pourquoi les ailes sont repliées ainsi ?
Citation de: Cimausse le Juin 25, 2012, 20:09:50
Pourrait-on savoir au passage pourquoi les ailes sont repliées ainsi ?
Peut-être un petit problème d'étalement des ailes à l'émergence? J'ai trouvé qu'elle avait un vol un peu bizarre...
...Bien vu Atriplex (et Vulpes), c'est bien une Mélitée des mélampyres. Par contre, il s'agit d'un mâle (quelques petites différences de pattern et, surtout, l'épaisseur des traits noirs).
Précision supplémentaire = il s'agit de la sous-espèce celadussa, du sud de la France.
Problème lors de l'émergence aussi à mon sens.
Citation de: Ajyx le Juin 25, 2012, 22:25:27
il s'agit de la sous-espèce celadussa, du sud de la France.
Euh... comme je le disais, je l'ai photographiée (cet après-midi) en forêt de Montargis; ce n'est pas vraiment le sud... :D
...Effectivement, c'est pour cela que j'ai précisé cette sous-espèce. C'est interpellant mais je ne connais pas exactement les limites de sa répartition française, d'autant qu'elle est peut-être en progression vers le Nord, ce qui est le cas de beaucoup de taxons actuellement (réchauffement climatique).
La distinction de cette sous-espèce se fait par la largeur de la bande fauve discale du recto des ailes (plus large que les autres bandes chez celadussa, de même largeur chez la sous-espèce nominale), bande que j'ai matérialisée par des flèches bleues sur un de tes clichés :
Salut Gérard,
Je reviens sur ma détermination de la sous-espèce celadussa : je me suis replongé dans mes images de Mélitées des mélampyres prises cette année sur un site d'étude varois (Carnoules) pour l'iconographie d'un rapport d'expertise. On y voit (je vais en poster deux) que cette bande fauve discale est quand même beaucoup plus large sur les individus typiques de chez nous (et donc bien de la sous-espèce en question).
Me suis-je trompé ? Existe-t-il une variation individuelle ou populationnelle dans le Loiret ? Avons-nous affaire, comme c'est souvent le cas, à un cline rendant difficile la détermination des taxons des zones de chevauchement ?
En premier, le mâle :
...La femelle.
La différence est quand même très forte par rapport à ton individu. Pourtant, ce dernier correspond parfaitement à la représentation de cette sous-espèce dans le Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord de Delachaux & Niestlé, qui est une référence en matière d'iconographie.