Bonjour,
je suis auteur photographe, et me pose ence moment la question de passer artisan, pour pouvoir proposer des préstations aux particuliers.
Mais dans mes études de marchés je n'arrive pas à savoir combien me coûterais les cotisations de l'urssaf à l'année.
Votre expérience là-dessus ?
Merci
Bonjour
Cela dépend en partie de ton statut fiscal (micro ? entreprise individuelle au réel simplifié ? société ?...)
À noter l'arrivée d'un nouveau statut : auto-entrepreneur (sera devenu réalité au 1er janvier 2009) où les prélèvements fiscaux ET sociaux seront réalisés pour ainsi dire à la source (pour les prestations de service, 23.5% et basta !)
Pour plus d'infos => http://www.auto-entrepreneur.fr/
et quid de la gestion des droits d'auteur, etc.? Je me méfierai de ce statut d'auto-entrepreneur.
le statut fiscal... bonne question. je ne connait pas différences entre toutes ces possibilités... micro, entreprise individuelle.
ou puis-je trouver les réponses ?
des idées ?
Ahhh je n'ai pas parlé de droits d'auteurs concernant le statut d'auto-entrepreneur (car justement je pense qu'il n'y sera pas adapté !) ; pour un statut artisan par contre, ça doit être jouable ;)
effectivement j'ai déjà le statut d'auteur mais c'est pour devenir artisan que ça se complique...
WoW, cedric_g, je suis un admirateur de ton site, de tes photos etc... très bon goût graphique
c'est idiot mais c'est aussi super bien pour montrer les différentes espèces à mon fils de 2,5 ans...
Mon beau-frêre fait aussi de la photo animalière :
http://gervannenature.free.fr/
et leur association (avec ma soeur) :
http://lysandra.asso.free.fr/
il est animateur nature, auteur d'ouvrages, spécialisé dans la faune et la flore dans le vercors sud.
(merci Grom-k)
Pour le statut artisan je pense (à confirmer toutefois) que le nouveau statut devrait faciliter bien des choses... Même si cela risque de faire grincer des dents chez les pros ::) (ceci est valable dans tous les métiers "libres" où les diplômes ne sont pas nécessaires...)
Je ne vois pas en quoi les droits d'auteur seraient un problème avec ce nouveau statut, pas plus qu'en SARL ou artisan ? Peut-être dites-vous ça parce que vous utilisez les droits d'auteur pour des choses hors cadre ?
Les droits d'auteur sont indépendants de tout statut, on n'a d'ailleurs même pas besoin de statut.
Sinon pour grom-k, avant de te poser la question des charges, il serait bien que tu aies répondu à la question "pourquoi devenir artisan ?". Peut-être que tu l'as fait.
Pourquoi devenir artisan ?
Et bien je suis auteur (en instance de passer à la maison des artistes car je fais aussi du graphisme...)
Mais il y a certaines choses que je ne peux pas faire.
Par exemple faire des photos de mariage, de classes, vente directe aux particuliers.
C'est pour ce genre de prestations que je me pose la question de savoir si ce serait rentable...
C'est sûr que si j'ai 8000 euros de cotisations la première année... et que je vends 1000 euros de photos par an, il vaut mieux que je sois prévenu (et que je reste au lit).
De plus, je suis salarié actuellement et si le statut de auto-entrepreneur se met en place, je prendrais moins de risques pour débuter une activité !
Zouave15, je me pose la question quant au fait que dans ce nouveau statut, les charges sociales et fiscales sont forfaitisées si j'ose dire, à 23.5% du CA (payables mensuellement ou trimestriellement) et n'iront donc je pense pas à l'AGESSA.
En statut auteur, la partie sociale va à l'AGESSA, d'où mon interrogation ;)
Je crois qu'il faut dissocier les deux activités.
On peut-être artisan et percevoir des droits d'auteur.
N'est-ce pas ?
Je ne crois pas que le statut d'auto-entrepreneur soit très utilisable sauf peut-être pour débuter car ils est limité à 32 000 € annuel, soit environ un gain de 16 000 € donc 1 300 euros par mois.
Artisan, je ne sais pas, mais c'est en effet ce qu'il te faut, sauf à monter une eurl, un peu usine à gaz pour ça ! (d'autant que pour faire un mariage, tu devrais être salarié de ta propre eurl).
En libéral Urssaf, ça te donnera une base (mais ça peut être assez différent en artisan), les charges sont d'environ 40 %. Sous le plafond on ne paye pas d'Urssaf (dans les 6000 € de gain annuel) mais quand même 600 € de mutuelle. Mais artisan, ce n'est pas la même chanson, et bien moins avantageux.
Aie, tout se croise !
Donc réponse rapide : les droits d'auteur NE SONT PAS LIÉS à une activité même si en photo on a l'habitude de confondre.
Si tu voulais utiliser le statut d'auto-entrepreneur, tu ne déclarerais alors pas tes photos comme droits d'auteur. Au lieu d'avoir 10 % de charges tu en aurais 23 %, j'ai du mal à discerner l'intérêt de l'opération ? Sauf pour un salarié, pour qui ce statut est taillé sur mesure, car alors les revenus ne s'ajoutent pas à son revenu imposable.
J'ai probablement fait une erreur sur les plafonds d'auto-entrepreneur.
Le mariage, c'est une prestation commerciale, donc je suppose que le plafond est de 80 000 euros ?
Oui :)
Il est donc possible (pour celui que ça intéresse) de cumuler les deux activités :
- celle d'auteur (avec rémunération en droits d'auteur) : ne change rien pour les auteurs qui le sont actuellement
- celle d'artisan photographe (pour les mariages par ex.) et là, intérêt pour celui qui fait de l'occasionnel de passer par ce nouveau statut
Le statut d'artisan n'a d'intérêt que pour un magasin avec pignon sur rue, et dont la majeur partie de l'activité est du commercial. Le plus simple et le moins lourd au niveau des charges reste la profession libérale; avec la partie
Pour du service au particulier(ta demande du départ) ne pas oublier les chèques emploi service universels, hyper simples et super avantageux pour les particuliers puisque déductible des impôts.
Autrement pour tout ce que ne permet pas le statut d'auteur il y a les asso loi 1901, on l'oublie souvent mais c'est la façon la plus simple d'entreprendre, et l'activité est limitée à ce que prévoient les statuts.
Niveau cotisations, le chèque emploi asso est très pratique puisque tout est compris(charges cotisations sociales etc) donc rien a s'occuper.
Enfin sauf erreur de ma part, le statut d'auteur interdit de répondre à de la commande(mariage et autres) mais n'interdit pas de céder des droits d'auteurs de photo de mariage. La différence est subtile, mais dans le cas du droit d'auteur ce dernier prend le risque que le résultat(photo) ne plaise pas et n'est du coup pas payé contrairement à une commande, qui sera payée quelque soit le résultat final.
Le plus simple pour toi est donc de conserver ton statut d'auteur pour tes droits d'auteur et de cumuler un autre statut (micro bic par exemple) pour tout le commercial(écoles, particuliers, mariage si autorisé?)
En revoyant ton titre, moi ce que je me demande, c'est en tant qu'auteur comment gérez-vous vos cotisations retraire? Parce qu'il me semble que rien n'est prévu pour ça.
Citation de: krisprols le Juillet 15, 2008, 17:25:38
En revoyant ton titre, moi ce que je me demande, c'est en tant qu'auteur comment gérez-vous vos cotisations retraire? Parce qu'il me semble que rien n'est prévu pour ça.
Il suffit de s'affilier aux Agessa (au lieu d'être simplement assujetti. Ou encore, comme me le conseillait un représentant Agessa, d'acheter des Sicav. Et enfin, d'espérer que nos photos continueront à se vendre quand nous n'en ferons plus (ce n'est pas un espoir déraisonnable).
Utiliser une association pour ça, c'est la détourner de son but. Au point de vue moral, je ne vois pas la différence avec le black ou les petits arrangements avec le statut auteur. Au point de vue social, c'est prendre le risque d'un redressement Urssaf sur la base artisan ou salarié, selon. Au point de vue fiscal, c'est prendre le risque d'une TVA à 19,6 y compris sur la part auteur, et un malus de 70 % pour mauvaise foi...
Et oui, c'est compliqué...
Donc pas artisan, mais profession libérale ?
quelles sont les différences ?
ils vont être contents les artisans, si des gus s'installent sous différents statuts aussi flous les uns que les autres, pour faire du social (mariage, etc.). :-\
Libéral = ni commerce ni salarié. En Agessa, on peut uniquement toucher des droits d'auteur sur cessions ou ventes de tirages numérotés, en Urssaf + Agessa, on peut également vendre des prestations de service et des photos non numérotées, cartes postales ou livres, mais c'est déjà limite.
Artisan, tu peux tout faire !
Une eurl ou sarl n'a pas un coût démesuré et permet de faire tout ce qu'on veut sans la moindre limite. Ça peut être intéressant si on est multi-activité et/ou qu'on ne veut pas augmenter ses revenus (on garde alors les bénéfices).
C'est plus clair et simple que les statuts mixtes auteur/artisan (car bonjour pour la répartition des frais entre les deux activités). C'est une solution d'avenir qui invite à gagner beaucoup car si le CA est faible c'est coûteux.
Puisque tu es graphiste et que tu as l'air d'aimer multiplier les activités, tu devrais y réfléchir.
Au passage, ça permet de répondre de manière légale à beaucoup de demandes qui devraient être des salaires.
À mon avis, à partir de 50 000 euros de CA ça vaut le coup de se poser la question.
On est gérant de sarl ou eurl, donc avec des charges du même ordre que celles du libéral.
Par contre, on ne peut pas créer de sarl ou eurl si on est fonctionnaire (mais le conjoint peut le faire)
Citation de: laurent.f le Juillet 15, 2008, 19:31:46
ils vont être contents les artisans, si des gus s'installent sous différents statuts aussi flous les uns que les autres, pour faire du social (mariage, etc.). :-\
En fait ce statut d'auto-entrepreneur ressemble beaucoup à une grosse arnaque. Grosso modo, il va remplacer la micro-entreprise et permettre le cumul pour les salariés. Autrement dit, tout ce qui passait avant dans la catégorie gain occasionnel devra être déclaré de cette manière.
On peut y voir une simplification, ça permettra surtout de récupérer 23 % de sommes qui actuellement passent à l'as, comme les ventes sur e-Bay et, plus près de nous, les ventes par des amateurs.
Pour les conséquences, je ne sais pas.
Comme tout cela devient légal, il n'y aura plus de raisons de se gêner. Tous les amateurs qui jusqu'à présent hésitaient vont se lâcher, et faire du mariage ou autre à qui-mieux-mieux. L'amateur y gagne en liberté, le pro aura peut-être davantage de concurrents, mais pas au black, avec tout de même 28 % de charges.
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 18:02:52
Utiliser une association pour ça, c'est la détourner de son but.
Sauf si l'association a été créée dans le but de tester un marché par exemple. Et si cette activité peut devenir rentable il est souvent conseillé de changer de statut pour un classique. Le seul détournement qu'il peut y avoir et si l'activité de l'association sort de ce que prévoit les statuts de celle-ci.
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 18:02:52
Au point de vue moral, je ne vois pas la différence avec le black ou les petits arrangements avec le statut auteur.
La différence avec le black c'est qu'en cas d'une activité qui deviendrait salariée, les cotisations dues sont payées, c'est vrai que ça ne fait aucune différence.
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 18:02:52
Au point de vue social, c'est prendre le risque d'un redressement Urssaf sur la base artisan ou salarié, selon. Au point de vue fiscal, c'est prendre le risque d'une TVA à 19,6 y compris sur la part auteur, et un malus de 70 % pour mauvaise foi...
Je ne vois pas pourquoi il peut y avoir redressement si tout est fait dans les règles. Et nombre d'associations fonctionnent sans tva simplement parce que ça n'a aucun intérêt à leur niveau.
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 17:59:42
Il suffit de s'affilier aux Agessa (au lieu d'être simplement assujetti. Ou encore, comme me le conseillait un représentant Agessa, d'acheter des Sicav. Et enfin, d'espérer que nos photos continueront à se vendre quand nous n'en ferons plus (ce n'est pas un espoir déraisonnable).
Mais à quelle retraite peut-on prétendre avec ce système? C'est ça que j'aimerais savoir. A part le taux de 6.5% de cotisation, je n'ai rien trouvé.
Passons sur le débat des assoc car je vais finir par m'enflammer, ayant eu une SARL de formation et étant en concurrence directe avec des gens qui avaient une assoc, tout en étant à but lucratif, et ne payant ni TVA ni pas mal d'autres choses. Je rappelle juste qu'une association étant sans but lucratif, elle ne peut pas remplacer un statut. Le faire, c'est pour moi une forme de black. Bref.
Pour la retraite, d'après un représentant des Agessa, elle est la plus avantageuse de tous les systèmes mais je n'ai pas regardé en détail car je ne suis pas intéressé. Dans mon souvenir, ça dépasse les 10 % mais je ne suis pas sûr. Par contre il y a un problème : il ne faut pas avoir des revenus trop irréguliers car on ne peut pas faire valider tous les trimestres.
salur cedric sait tu si on peu passer du statut micro(ursaf...) au statut autoentrepreneur?
voilà qui est clair, je pense qu'une SARL est la meilleure solution pour moi.
Même si je ne sais pas combien ça peut coûter en frais d'inscriptions à divers registres etc...
Je vais bien pouvoir trouver ça (les infos) quelque part.
C'est vrai qu'avant d'amortir les investissements logiciels matériels et autres...
Il faut vraiment que ça vaille le coup.
J'ai pu me rendre compte que mes photos pouvaient avoir une valeur pour des gens.
Mais il faut trouver des clients, si je dois me lancer... C'est loin d'être fait.
En tant que graphiste, l'équivalent des Agessa existe : la maison des artiste s'occupe de la gestion de la sécurité sociale des "créatifs".
Pour l'instant, si je dois travailler en photo ou en graphisme j'ai ces solutions là, mais si un jour je veux plus, il faudra passer pas une SARL ou EURL même si je ne sais pas quelles sont les différences entre les deux. ?
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 19:39:33
Une eurl ou sarl n'a pas un coût démesuré et permet de faire tout ce qu'on veut sans la moindre limite. Ça peut être intéressant si on est multi-activité et/ou qu'on ne veut pas augmenter ses revenus (on garde alors les bénéfices).
C'est plus clair et simple que les statuts mixtes auteur/artisan (car bonjour pour la répartition des frais entre les deux activités). C'est une solution d'avenir qui invite à gagner beaucoup car si le CA est faible c'est coûteux.
Puisque tu es graphiste et que tu as l'air d'aimer multiplier les activités, tu devrais y réfléchir.
Au passage, ça permet de répondre de manière légale à beaucoup de demandes qui devraient être des salaires.
À mon avis, à partir de 50 000 euros de CA ça vaut le coup de se poser la question.
On est gérant de sarl ou eurl, donc avec des charges du même ordre que celles du libéral.
CitationDonc pas artisan, mais profession libérale ?
quelles sont les différences ?
Déja niveau fiscal il y a pas mal de différences.
Les prof libérales dépendent de l'urssaf, pas de la chambrez des métiers.
Ensuite, prof libérale, tu n'as pas de commerce, tu vends le fruit de ton savoir directement, et le plus souvent sous une forme...forfaitaire. Par exemple, si tu es embauché pour couvrir un événement d'un journée, tu ne vas pas facturer le nombre de photos prises, mais ta journée de travail, ou le nombres d'heures...de toute façon, c'est juste une question de facture...
...et ça ne t'empêche pas de vendre une image dans les même conditions que n'importe quel autre photographe.
Ca ne t'empêche pas non plus d'avoir un studio pour tes prises de vues, recevoir tes clients...etc, mais pas de ventes direct .
C'est un bon statut pour qui veut être "free lance".
Ce que ça coute ?
Ça va dépendre également de ton statut fiscal/social...et là, le mieux est de voir avec un comptable...( micro, reel, simplifié, forfait de base...avec ou sans tva...)
la premiére année, pas grand chose...environ 2000 euros de charges + tes charges variables et ton investissement...c'est le plus cher !!! et tu te rends vite compte qu'il te faut du matos et que tu ne t'improvise pas photographe avec un 400D ;), les clients aiment voir arriver le gros boitier, la chambre et tous les éclairages qui vont bien.....plus un bon carnet d'adresse mannequins, maquilleuses, stylistes... bon après ça dépend de ton orientation photographique....
Salut,
encore un post intéressant avec des bonnes choses et d'autres dont j'éviterai de parler ... >:(
Dans la photo, il y a beaucoup de statut du fait d'une méconnaissance de la loi.
En théorie, il y en a 2 : auteur et artisan. Pour savoir dans quelle branche on doit s'inscrire il suffit de se reporter aux codes APE. En fonction de son activité, par exemple photographe de mariage, on verra que cela correspond au code 748 A (c'est l'ancien code, je ne me souviens plus du nouveau...).
Pour exercer cette profession artisanale, l'inscription doit se faire à la chambre des métiers. C'est pour cela que l'on parle d'artisan. C'est un abus de langage car pour être artisan il faut être diplômé ou avoir exercer 5 ans. Mais bref passons sur ce détail.
Le photographe qui veut avoir sa boutique devra aussi s'inscrire à la chambre de commerce pour pouvoir exercer une activité commerciale. Car le photographe qui fait juste de la photo sans vente de matériel réalise des prestations de service.
Je ne m'étendrai pas sur le statut d'auteur.
Après certains contourne la loi pas forcément en connaissance de cause : portage salarial, inscription aux impôt pour une activité libérale...
Je me souviens juste de mon inscription : "les activités artisanales doivent faire l'objet d'une inscription à la chambre des métiers !"
Après vous avez l'embarras du choix au : micro entreprise, entreprise individuelle, EURL, SARL, TVA, pas TVA, régime réel, simplifié... C'est totalement indépendant de l'inscription au centre de formalités des entreprises.
A+
Je vois, c'est bien ce qu'il me semblait... Soit auteur, soit "artisan", mais il y a des variantes dans le métier d'artisan.
Avant de ma lancer, je vais devoir passer du temps à me renseigner et évaluer les risques.
Si je gagne au loto, je me lance, promis...
Merci à tous d'éclairer ma lanterne.
Concernant le nouveau statut, je pense qu'il sera possible effectivement de "migrer" vers ce dernier. C'est en tout cas ce que pensent mes collègues fiscalistes.
Je connais au moins un ami (qui a une micro-entreprise dans un tout autre domaine que la photo) qui est super intéressé, car lui paye près de 60% de charges à l'heure actuelle à cause notamment de l'URSSAF (je sais jamais s'il y a deux "S" ou deux "F" ::) )
Le fond des choses et objet de bien des discussions ou incompréhension, est que photographe n'est plus un métier. La manière dont nous sommes nombreux à le pratiquer ne correspond plus à rien. Les lois et statuts n'ayant pas évolué, il faut faire avec. Mais prétendre qu'il faut obligatoirement passer par la chambre des métiers est un abus, abus entretenu par la chambre qui voit photographe comme un métier à l'ancienne. Comme le souligne Doubiboy, un photographe n'est de toute façon pas un artisan au sens propre.
Comme statut, il n'y a pas que auteur, artisan et commerçant, mais également salarié. Il n'est pas du tout absurde de se salarier soi-même dans le cadre d'une entreprise. Pour une multi-activité, la sarl ou eurl est la cadre légal par excellence, qui ne nécessite absolument pas de s'inscrire à la chambre, car on est tout simplement gérant, c'est-à-dire en fait travailleur indépendant, réputé pouvoir tout faire sans limite (avec juste certains bémols pour les professions réglementées, ce qui ne nous concerne pas).
D'accord...
admettons un CA de 10 000 Euros la première année.
si on enlève les charges, Urssaf, et si en plus on paye des charges sur le salaire versé, combien reste-t-il pour le travailleur que je suis ?
C'est sûr il faut être sûr de rentrer beaucoup d'argent...
Pour grom-k : la différence entre eurl et sarl est dans le nombre de personnes. En eurl on est seul ("u" pour unipersonnel), en sarl on a un nombre variable d'associés, au moins deux membres qui ne doivent pas être de la même famille, sinon c'est une eurl de fait.
On n'a pas intérêt à déguiser une eurl en sarl (Sarl, ça fait plus sérieux) en ayant par exemple 99% des parts ou des parts en blanc ou autre magouille, car en cas de problème juridique c'est l'assurance de perdre un procès, or les possibilités de conflits sont toujours plus nombreuses qu'on le croit.
Le principal coût d'une telle structure est que l'expert-comptable est obligatoire. En même temps, c'est une garantie contre bien des bêtises. On critique souvent la lourdeur pour une activité personnelle, mais l'eurl est faite pour ça, et n'est pas si lourde (puisqu'il n'y a pas d'assemblées générales à faire).
Le plus gros inconvénient est d'obliger à faire des bénéfices : le fait qu'ils soient inférieurs à la moitié du capital pendant plus de 2 ans est une cause de dissolution. Un autre gros inconvénient si on n'est pas propriétaire de son logement, est que passé les deux premières années il faut avoir un bureau (du moins un lieu ou déclarer son siège social).
Le plus gros avantage est de pouvoir multiplier les activités, et aussi en avoir de nouvelles et imprévues, ce qui dans notre monde est un atout. Le photographe est amené à diversifier énormément ses activités. Par exemple, s'il est amené à faire de la formation, il n'y a que deux statuts qui le lui permettent : salarié ou sarl/eurl.
Un autre gros avantage est de mettre une frontière étanche entre privé et professionnel, qui sont souvent allègrement confondus dans les autres statuts. la sarl/eurl apprend à raisonner de manière logique, et aussi à compter ses véritables frais, et non un prix sur le coin d'une table à la bonne franquette.
Avoir une sarl/eurl, c'est pédagogique, ouvert, et une attitude conquérante, ainsi que l'assurance de pouvoir répondre à n'importe quel nouveau marché, donc un système plus lourd et onéreux à la base mais plus ouvert et capitalistique ensuite.
Avoir un autre statut c'est se simplifier la vie, mais rester vraiment dans son truc ou alors être souvent en marge de la légalité, avec souvent le choix entre violer les lois ou ne pas faire.
Celui qui se sent auteur, point, n'a pas besoin de sarl/eurl, les autres... probablement si.
Citation de: grom-k le Juillet 16, 2008, 11:00:25
D'accord...
admettons un CA de 10 000 Euros la première année.
si on enlève les charges, Urssaf, et si en plus on paye des charges sur le salaire versé, combien reste-t-il pour le travailleur que je suis ?
C'est sûr il faut être sûr de rentrer beaucoup d'argent...
10 000 euros de CA... tu plaisantes ? Que veux-tu faire avec ? Un minimum pour survivre est 50 000 euros à condition d'avoir des réserves ou un patrimoine, ensuite un point 'équilibre bas doit se situer autour des 100 000 euros. Je parle bien de CA, attention.
Dans ce cas évidemment, auto-entrepreneur semble une solution, avec les bémols que nous y avons mis.
ouahou...
ça promet...
c'est que si pour me sortir un salaire, il faut que je fasse 100 000 euros de chiffre d'affaire, il me faudrait des années de 100 semaines au moins...
Je suis totalement séduit par l'idée de l'eurl. Mais c'est vrai que pour la démarrer il faut prendre des risques et avoir de l'argent de côté, pour les fonds de roulement.
Quelqu'un a-t-il des infos supplémentaires sur son activité en eurl ?
Ça doit faire des semaines bien lourdes, et le risque de devenir célibataire très vite ?
c'est vrai que je me sent profondément auteur, dans ma démarche de travail, dans les sujets que j'ai envie de traiter, et avec les "clients" avec lesquels j'ai envie de travailler (souvent des artistes et des associations).
Mais quand on est auteur, il faut prendre les investissements matériels à sa charge, du moins c'est ce que j'ai fait jusqu'à présent. ???
Oups, peut-être peut-on déduire certains investissements quand on est auteur. ?
(si c'est le cas, je vais croire à nouveau au père noël).
Si c'est un complément, l'eurl est une structure qui te permet de faire entrer toute sorte d'activité sans souci et de mettre l'argent en réserve. Reste à calculer le coût de fonctionnement, je ne sais pas (je n'ai plus de sarl depuis 1995) mais l'idée ne me semble pas absurde vu tes descriptions.
Ma réaction sur le CA était générique, j'avais oublié que pour toi c'était pour l'instant au moins un complément. Sinon, le calcul est simple : pour gagner 1500 euros par mois (ce qui n'est quand même pas énorme mais le salaire de 50% des français), il faut rentrer grosso modo 3000 euros soit 36 000 euros annuels. Somme qui ne permet pas vraiment d'investir et oblige à travailler chez soi (avantage ou inconvénient selon goûts et situation familiale)
Citation de: grom-k le Juillet 16, 2008, 11:28:53
c'est vrai que je me sent profondément auteur, dans ma démarche de travail, dans les sujets que j'ai envie de traiter, et avec les "clients" avec lesquels j'ai envie de travailler (souvent des artistes et des associations).
Mais quand on est auteur, il faut prendre les investissements matériels à sa charge, du moins c'est ce que j'ai fait jusqu'à présent. ???
Oups, peut-être peut-on déduire certains investissements quand on est auteur. ?
(si c'est le cas, je vais croire à nouveau au père noël).
Il ne faut pas confondre deux choses : droits d'auteur et statut fiscal/social
Si on est auteur et qu'on ne touche que des droits d'auteur (cas général des écrivains), on n'a besoin d'aucune structure et on ne peut récupérer plus de frais que n'importe quel contribuable, sauf à passer aux frais réels.
Si on est auteur au sens habituel pour les photographes, on un siret et on choisit un régime fiscal. Si tu choisis la déclaration contrôlée (mon cas) tu peux amortir tes investissement sur 3 ou 5 ans, et même reporter des déficits pendant 5 ans. Avantage, les déficits viennent en déduction de ton revenu global imposable.
Ça peut donc faire baisser tes impôts, mais si tu as du déficit trop longtemps le fisc est fondé à déclarer que la photo est en réalité un hobby et que le trésor n'a pas à le financer.
C'est vrai que c'est chouette comme idée.
Là je me sent plus motivé.
En eurl, on ne prend aucun risque sur ses biens personnels ?
1500 euros net par mois, si ça pouvait être mon salaire actuel ;).
Voilà pourquoi je pense à une autre solution.
Pour faire des heures supplémentaires payées ds l'entreprise pour laquelle je travail, il faut que j'ai un "mot écrit" de ma hiérarchie pour justifier de l'utilité de faire ces heures supplémentaires, sans quoi, je devrais récupérer mes heures !!! Travailler plus, je veux bien, mais ce st les actionnaires qui ne veulent pas me payer.
J'aimerais tellement faire de la photo toute la journée, en tout cas 10 % de mon temps ;D.
Citation de: grom-k le Juillet 16, 2008, 11:45:46
En eurl, on ne prend aucun risque sur ses biens personnels ?
En principe non, même si la protection est moindre qu'en sarl. Grosso modo, tant qu'on n'abuse pas et qu'on fonctionne en "bon père de famille", on ne risque rien et un dépôt de bilan éventuel se passe bien. Toutefois je ne pense pas très sain d démarrer dans cette optique, on peut être amené à faire plus de frais que raisonnable.
Il ne te reste plus qu'à bien étudier la question, te renseigner, pas seulement sur les forums. C'est moins facile mais indispensable.
Pour résumer, l'intérêt d'une eurl/sarl est qu'on peut garder les bénéfices donc constituer un patrimoine d'entreprise. On ne paye impôts et charges que sur ce qu'on se verse. Dans tous les autres cas évoqués dans ce fil, la compta est annuelle et les bonnes années, ça douille. Mais pour celui qui fonctionne à peu près régulièrement ce n'est pas un problème. On peut avoir un gros CA et avoir des salariés et reste en individuel, c'est aussi un choix plus philosophique.
Merci mille fois....
Ne connaissant personne ayant monté sa propre structure, vos réponses et en particulier celles de Didier me sont des plus précieuses.
Merci
Citation de: Zouave15 le Juillet 16, 2008, 10:48:00
Comme statut, il n'y a pas que auteur, artisan et commerçant, mais également salarié. Il n'est pas du tout absurde de se salarier soi-même dans le cadre d'une entreprise. Pour une multi-activité, la sarl ou eurl est la cadre légal par excellence, qui ne nécessite absolument pas de s'inscrire à la chambre, car on est tout simplement gérant, c'est-à-dire en fait travailleur indépendant, réputé pouvoir tout faire sans limite (avec juste certains bémols pour les professions réglementées, ce qui ne nous concerne pas).
Heu... là tu te trompes...
La chambre des métiers n'est ni plus ni moins que le centre de formalités des entreprises habilité à recevoir les inscriptions pour les métiers "artisanaux".
Quel que soit le statut choisi EI, SARL (...) tu devras t'inscrire à la chambre. Et, tu ne pourras pas tout faire non plus. Tu auras accès à l'ensemble des professions "artisanales" qui ne requièrent pas de condition d'accès, à la condition de les déclarer lors de ton inscription.
Concernant le salariat du chef d'entreprise, il ne faut pas être gérant majoritaire (corrigez moi si je me trompe).
CitationD'accord...
admettons un CA de 10 000 Euros la première année.
si on enlève les charges, Urssaf, et si en plus on paye des charges sur le salaire versé, combien reste-t-il pour le travailleur que je suis ?
C'est sûr il faut être sûr de rentrer beaucoup d'argent...
10 000 euros c'est pas énorme, c'est clair...mais 100 000 euros pour un indépendant ??? ??? oh les gars ??? faut arrêter la tisane ou alors me donner les combines !!
Il doit pas y en avoir des masses qui tournent à 100 000 euros !
grom-k :
En gros, l'urssaf ( le RSI) fonctionne comme ça : 1iere année tu payes des cotisations calculées sur une base forfaitaire d'environ 2000 euros, 10 000 la deuxième, et régularisation la 3ieme. A savoir que si tes revenus de la première année sont faibles, tu peux demander un réajustement pour les cotisations de la deuxième année.
Les cotisations ne sont pas basées sur le CA, mais sur les revenus !! environ 48% en artisans.
Voilà...bon courage !
Doubiboy, tu inscris ta sarl au CFE, bien sûr, et ensuite tu peux faire ce que tu veux, ça dépend uniquement de tes statuts. Oui, il faut être majoritaire pour être salarié en tant que gérant (donc pas possible en eurl) mais tu peux te salarier de manière occasionnelle pour une prestation, un mariage par exemple.
On l'oublie toujours mais l'impossibilité de se salarier concerne uniquement la gérance. Après, il ne faut pas exagérer non plus et me faire dire ce que je n'ai pas écrit : le salaire ne peut être qu'un appoint, ou du moins une petite partie du CA. Comme toujours, tout est une question de mesure et de logique.
Citation de: Zouave15 le Juillet 16, 2008, 11:35:06
Si c'est un complément, l'eurl est une structure qui te permet de faire entrer toute sorte d'activité sans souci et de mettre l'argent en réserve. Reste à calculer le coût de fonctionnement, je ne sais pas (je n'ai plus de sarl depuis 1995) mais l'idée ne me semble pas absurde vu tes descriptions.
Ma réaction sur le CA était générique, j'avais oublié que pour toi c'était pour l'instant au moins un complément. Sinon, le calcul est simple : pour gagner 1500 euros par mois (ce qui n'est quand même pas énorme mais le salaire de 50% des français), il faut rentrer grosso modo 3000 euros soit 36 000 euros annuels. Somme qui ne permet pas vraiment d'investir et oblige à travailler chez soi (avantage ou inconvénient selon goûts et situation familiale)
Avec ce CA TTC , un artisan touchera à peine un smic... En limitant les frais de fonctionnement (achat matos, assurance, frais divers...) à 40% du CA (soit une gestion rigoureuse pour limiter les frais..). Les charges sociales se déduisent ensuite...
Donc pas beaucoup de place pour de gros investissement en matos...
Sans oublier que les 35heures sont ... Au fait c'est quoi les 35heures ? ;D
Donc avant de se lancer il faut bien réfléchir à la façon de générer suffisamment de CA pour vivre...
Pour exple : 36000 euros c'est 30 mariages à 1200euros...
Pour y voir encore plus clair sur le revenu de l'artisan, imaginez un CA pour un mariage de 1000euros TTC.
J'enlève la TVA, il reste env. 800.
J'enlève 40% ( et je suis gentil...) pour les frais de fonctionnement de l'entreprise, achat ou amortissement du matos compris, il reste 480. C'est sur cette base que seront calculées les charges sociales et fiscales. Disons entre 20 et 40% (tout dépendra de votre CA pour l'assiette de calcul, début d'activité compris) Il vous reste entre 288 et 384 euros...
Alors perdez pas de temps, allez shooter... ;D
Bon courage. ;)
En fait ça doit faire depuis 2004 que je n'ai pas édité de cession de droits d'auteur.
A l'époque, c'était le client qui réglait directement la part des agessa, et aujourd'hui ?
De plus, je n'ai jamais eu de numéros de siret, comment l'obtenir ?
J'ai déclaré mes cessions en salaires et assimilés (impots).
Il y a-t-il d'autres démarches à faire ?
:-\Quel nul.
Doubiboy, tout à fait d'accord (même si mon calcul se basait sur un libéral) mais tu as vu comment ça réagit quand je parle d'un CA de 100 000 euros ?
Le photographe se voit pauvre et quand certains ici parlent à mots couverts de leurs revenus supérieurs à 3000 € nets, ils se font traiter de tout. Ce qui me fait marrer est la disproportion entre les discussions sur le matériel (un D3 sinon rien, 4-5 zooms pros sinon rien, un 600 sinon rien, un eizo sinon rien, un double-cœur sinon rien, etc.) et les CA envisagés !
Citation de: Zouave15 le Juillet 16, 2008, 14:36:31
qui me fait marrer est la disproportion entre les discussions sur le matériel (un D3 sinon rien, 4-5 zooms pros sinon rien, un 600 sinon rien, un eizo sinon rien, un double-cœur sinon rien, etc.) et les CA envisagés !
;D ;D ;D ;D
Citation de: Zouave15 le Juillet 16, 2008, 14:36:31
Doubiboy, tout à fait d'accord (même si mon calcul se basait sur un libéral) mais tu as vu comment ça réagit quand je parle d'un CA de 100 000 euros ?
Le photographe se voit pauvre et quand certains ici parlent à mots couverts de leurs revenus supérieurs à 3000 € nets, ils se font traiter de tout. Ce qui me fait marrer est la disproportion entre les discussions sur le matériel (un D3 sinon rien, 4-5 zooms pros sinon rien, un 600 sinon rien, un eizo sinon rien, un double-cœur sinon rien, etc.) et les CA envisagés !
C'est vrai que l'idée générale est fausse.
Il faudrait calculer le rapport entre CA et matos photo... Pour que les gars se rendent compte de ce qu'il faut rentrer pour pouvoir s'offrir du beau matos... A moins de rogner sur le salaire. Je l'ai fait pendant 2 ans et pourtant je ne suis pas super bien équipé (en matos photo bien sûr... ;D)
Mon dernier mariage était celui d'un passionné de photo. Et bien il était presque mieux équipé que moi... Parfois les salariés oublient que leur patron payent des charges sociales. Il imaginent donc le CA du photographe comme étant son revenu annuel... De là naît l'erreur...
C'est sûr qu'avec 36000euros de revenus net je serai content ! Attends que je calcule : 36000net, ça fait environ 110000 de CA HT soit 130000TTC...
P'tain j'ai encore du boulot...
Clair que beaucoup de photographes (amateurs ou auteurs débutants) considèrent que le matériel déjà en leur possession n'a pas à être amorti, ce qui fausse considérablement la donne en matière de calcul de rentabilité...
Ceci étant dit, le système français estampillé URSSAF tient littéralement du vol caractérisé :-X tant les charges sont élevées. J'avais l'an passé réalisé un comparatif sur la base d'un statut micro, sur un CA de 10000€ annuel sans amortissement du matériel et en simplifiant au max, j'arrivais de mémoire à 1800€ de charges (retraite obligatoire incluse) en statut auteur contre 5600€ en statut artisan... Une paille !
C'est bien pour cela que le nouveau statut pourrait s'avérer judicieux s'il est applicable (ce que je pense) pour une activité naissante ou secondaire, avec "seulement" 23.5% de prélèvements fiscaux et sociaux cumulés (mais les contraintes que l'on sait sur d'autres points).
Bon, je retourne me coucher...
Moi qui pensais acheter du matos sans que ma compagne ne s'en plaigne... "mais, c'est pour le boulot" ;)
Citation de: yannick-f le Juillet 16, 2008, 13:04:33
10 000 euros c'est pas énorme, c'est clair...mais 100 000 euros pour un indépendant ??? ??? oh les gars ??? faut arrêter la tisane ou alors me donner les combines !!
Il doit pas y en avoir des masses qui tournent à 100 000 euros !
Salut,
Je suis aller voir ton site.
Commence par augmenter tes tarifs. Pour les mariages, tu en donnes beaucoup pour pas cher. Tes tarifs ne sont pas très éloignés de ceux qui bossent au black. Du coup dans la tête des mariés, tu ne dois pas valoir grand chose pour être aussi peu cher...
Pour les entreprises c'est pareil. un pro qui fait dans le social, c'est soit qu'il débute, soit qu'il est tellement mauvais qu'il ne lui reste plus qu'à ramasser les miettes.
C'est que j'ai compris après m'être épuisé à faire du volume. Ce qui importe ce n'est pas le CA mais la marge réalisée... Vaut mieux faire 10 mariages à 1000euros que 20 à 500. Pourquoi ? parce que ça te laissera plus de temps pour prospecter et produire d'autres images rentables...
A+
Ah oui, j'oubliais : un pro ne doit pas faire dans le social. Ceux qui te traiteront de voleur n'ont qu'à payer tes charges pour comprendre... ;)
Citation de: Cedric_g le Juillet 16, 2008, 15:10:39
Clair que beaucoup de photographes (amateurs ou auteurs débutants) considèrent que le matériel déjà en leur possession n'a pas à être amorti, ce qui fausse considérablement la donne en matière de calcul de rentabilité...
Ceci étant dit, le système français estampillé URSSAF tient littéralement du vol caractérisé :-X tant les charges sont élevées. J'avais l'an passé réalisé un comparatif sur la base d'un statut micro, sur un CA de 10000€ annuel sans amortissement du matériel et en simplifiant au max, j'arrivais de mémoire à 1800€ de charges (retraite obligatoire incluse) en statut auteur contre 5600€ en statut artisan... Une paille !
C'est bien pour cela que le nouveau statut pourrait s'avérer judicieux s'il est applicable (ce que je pense) pour une activité naissante ou secondaire, avec "seulement" 23.5% de prélèvements fiscaux et sociaux cumulés (mais les contraintes que l'on sait sur d'autres points).
23,5¨% sur le CA, pas sur les revenus...
Il reste donc à calculer ce qui est le plus intéressant.
A priori, pour un CA de 32000HT, et des frais de fonctionnement de 40%, la nouvelle solution semble plus intéressante avec un montant de charges de 7520 euros contre 7680 euros pour un artisan au réel. Mais si les frais de fonctionnement sont plus élevés, c'est à oublier (exple avec 50% de frais : le salaire de l'auto-entrepreneur serait de 8480 euros contre 9600euros pour "l'artisan"...).
Donc comme pour la micro-entreprise, je pense que c'est un statut viable pour les activités pro qui n'ont pas besoin de beaucoup d'investissement...
Corrigez-moi si je me trompe.
A+
Citation de: grom-k le Juillet 16, 2008, 15:11:59
Bon, je retourne me coucher...
Moi qui pensais acheter du matos sans que ma compagne ne s'en plaigne... "mais, c'est pour le boulot" ;)
C'est exactement ce que je dit lorsque je photographie des modèles nues... :D
Ce serait ce que je dirait si je pouvait photographier 1 autre femme (même habillée) :-X.
Citation de: Doubiboy le Juillet 16, 2008, 15:35:52
C'est exactement ce que je dit lorsque je photographie des modèles nues... :D
Exactement Doubiboy
"Rentable" pour quelqu'un qui possède déjà tout son matériel "avant" de commencer son activité par exemple (même si la notion d'amortissement tient quand même !) et qui sait (ou plutôt peut) limiter ses frais techniques.
merci du conseil doubiboy ;)
Eh bien, ceux qui liront le fil commencent peut-être à comprendre pourquoi une photo ne peut pas être vendue 1 euro et que 50-70 euros comme je disais dans mon article est juste un prix de production approximatif.
C'est effectivement un fil tres pedagogique!
La meconaissance des rouages economiques n'est pas specifique a la photo...Quel emploie connait le status de sa boite? les charges? les frais de structure?
Avec des photos a 1 euros, c'est de l'ignorance qui fait mal mais la fonctionnement d'une societe (et les contraintes qui vont avec) est inconnu des gens qui n'ont jamais voulu monter une boite.
Pendant 5 ans, j'ai ete membre du comite d'entreprise de ma boite (~80 employes). De l'autre cote de la fourche quoi ;D Cette lacune dans la connaissance de la vie economique etait un vrai probleme. Deja pour nous meme, elus, plein de trucs n'etait pas clair et puis pour expliquer au employes pourquoi il ne pouvait pas y avoir 10% d'augmentation collective tous les ans...
Quand ma boite avait faillit coulee, j'avais commence a regarde pour monter la mienne (pas dans la photo) mais comme on n'a pas coulé je ne suis pas alle plus loin. A tord peut-etre...
ou est-ce que l'on peut trouver de la doc sur le sujet? Genre un bouquin qui fait une synthese de loin?
J'ai bien trouve ca:
http://www.amazon.fr/Cr%C3%A9er-sa-bo%C3%AEte-pour-Nuls/dp/2754004920/ref=pd_sim_b?ie=UTF8&qid=1216226220&sr=8-2
J'adore la couverture! Mais je ne suis pas sur que le contenu soit tres exaustif... ;D
Sinon on parle du cas francais mais savez vous comment ca se passe chez les voisins?
J'habite en Allemagne et je suis surpris du nombre de photographe. Il y a plein de boutique, meme dans les petites villes, qui font du portrait ou du reportage (souvent vente de materiel en plus). Il y a aussi plein plein de petite societe partout. Mais elles sont peut-etre plus visible qu'en France
Quand j'etais jeune, je me rappel de plusieurs studios ou boutique de photographe en France mais maintenant, tout a ferme...
Jean-Phi
Je te conseillerais plutôt ça, facile à lire et assez complet :
http://www.eyrolles.com/Droit/Livre/9782212541410/livre-guide-pratique-de-l-entreprise-individuelle-l-eurl-la-sasu-la-selu.php
ou encore
http://gk.methodes.free.fr/livres_freelance/guide_sarl_eurl.html
je n'ai pas tout lu dans le détail ... mais presque.
je crois très sincèrement qu' il faut arrêter d'orienter les personnes de "bonne volonté",
qui veulent "devenir "photographe" ... , de s'orienter vers la SARL voire l' EURL , et même vers le réel simplifié !!!
je suis installé depuis peu (dix jours) à la chambre des métiers, suis connu dans ma petite région (le Bearn),
ai créé à Pau le premier salon photo (photimien) de l'histoire de la Ville,
http://www.pauphoto.info
je communique dans la presse locale ...
je prépare (avec mon asso) le second salon Palois d'envergure (si l'on oublie PHOTOTROC)
http://www.pauphoto.com
et néanmoins, je crois me rendre compte qu' il va me falloir plusieurs mois pour "communiquer" sur mon nouveau "statut",
et sur mon activité.
Alors 50 000 € la première année, pour moi, c'est du "DELIRE",
et pourtant moi qui vous parle je suis "bipolaire" COTOREP à 80%
et je me suis (raisonablement) mis en micro-entreprise en franchise de TVA !!!
Alors de grâce, profil bas et laissez nous "démarrer doucement" !
A+
PEP
http://www.lefotografe.com
50 000 € c'est du délire ? Alors, la profession de photographe est morte. Mes amis, amenez les linceuls. Profitons-en, le cadavre est encore chaud.
Car en vérité, je peux vous le dire : 50 000 euros, ça nous place dans les travailleurs pauvres.
Je les dépasse largement.
Mais.
Je...
Non, je ne vais pas me griller en disant tout, car certains pourraient reprendre et déformer, comme lorsque j'ai "avoué" ne pas vérifier toutes mes informarions (ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elles soient fausses, mais payez moi comme journaliste et je vérifierai).
Cela dit, je n'ai pas ton matériel Pep. Je n'ai pas non plus une association... Bref, il suffit de me lire un peu pour savoir ce que je pense des associations, qui nous assassinent. Moi, je dépasse largement les 50 000 euros MAIS je ne sais pas si je pourrai acheter le D700 à 2 500 euros (pas grand-chose en frais) qui e serait pourtant utile voire indispensable.
Bien-pensants, associatifs, amateurs sans vergogne, vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis, vous êtes les fossoyeurs de la profession.
Alors oui je le dis, je l'affirme : en-dessous de 100 000 euros de CA par an, vous êtes et nous sommes des amateurs, des danger. Ça ne plaira pas, mais là, il faut arrêter de délirer.
Je sais bien que le travailleur pauvre est à la mode, mais tout de même !
Et en plus je passe une partie de ma journée à conseiller pour entendre ça à la fin !!!!
;D ;D ;D ;D
Calmons-nous...
Je souhaite à tous de faire 500 000 Euros de CA par an.
Même en six mois et de prendre six mois pour réfléchir à comment gagner plus.
J'ai connu un photographe de studio qui a facturé 15 jours de studio 30 000 Euros, mais pour recréer une jungle sur plateau avec 11 sources lumineuses, de la végétation, des murs, etc et j'en passe.
Le chiffre d'affaire peut vite grimper... c'est pour cela qu'il faut rester modeste. ce photographe avait un boitier amateur en 24 x 36 mais des chambres et des moyens formats... mais il n'imaginait même pas acheter un nouveau sac photo pour... se promener, trop cher et superflu.
Moi j'en avait déjà un, j'étais stagiaire mais chacune de ses photos était un révélation pour moi, parce qu'il utilisait son boitier amateur comme une chambre, après tout, même le sténopé n'est qu'une chambre.
Je pense que je vais craquer pour un D700 un jour, mais c'est pour le plaisir autant que pour mes clients.
Je sais je suis égoïste...
Bref, le problème n'est pas le chiffre d'affaire, mais être sûr de trouver les clients... et plus on gagne, plus on paye !D
Zouave 15,
je te remercie de tous tes conseils, qui me semblent judicieux.
Néanmoins, je signe et je persiste ... la première année d' installation, voire la seconde,
Faut Pas Rêver" !!!
Quand à mon association, elle est parfaitement séparée de tout travail photographique facturé, en dehors de quelques "cours de photo numérique pour débutants", elle est complètement déficitaire, sa raison d' être principale depuis quatre ans a été de préparer "Pau Photo 2006", puis Phototroc et maintenant "Pau Photo 2009", qui sont des salons qui me coutent à moi personnellement de l' argent...
Mais çà c'est ma passion !
http://www.pauphoto.com
http://www.pauphoto.info
Elle me prends du temps, des conseils gratuits pour que d'autres puissent "acheter du matos" , parceque pendant onze années
j'ai travaillé pour "Avance Rapide"
http://www.avancerapide.com
comme démonstrateur d' APN dans des fnac (Pau et de tps en tps Toulouse ...), et d'aures réseaux commerciaux sur l' Aquitaine et Midi Pyrénées, ce qui fait que je connais "un peu" le matériel photo, et à Pau cela se sait !
Je fais des expos qui me coutent aussi de l'argent, et c'est aussi ... un plaisir !
(je ne loue pas mes expos ...).
Je fais autant de la photo par "activité professionnelle" que par plaisir,
et que je sache, toutes proportions gardées on n'a jamais par exemple interdit à un toubib, de faire ... des actes gratuits !
A+
PEP
CitationBref, le problème n'est pas le chiffre d'affaire, mais être sûr de trouver les clients... et plus on gagne, plus on paye !D
Et on passe plus de temps à chercher des clients qu'a prendre des photos..
Tous les photographes devraient faire "force de vente" avant de savoir tenir un boitier :-\ c'est presque plus important de savoir se vendre que de faire de jolies images...
Pep, mon coup de gueule était une réaction globale, et donc excuse-moi si tu n'es pas concerné par mon ire contre les associations, tant mieux.
Simplement il fallait remettre les choses en perspective. je n'ai pas dit qu'il était facile d'obtenir 50 000 euros, surtout la première année, mais que même cette somme qui paraît importante n'est pas grand-chose en fait.
Avoir des repères permet de se situer et d'éviter les trop grandes désillusions.
Et en effet, comme le dit yannick-f, faire de belles photos, c'est une chose, les vendre c'en est une autre, et en vendre assez pour vivre décemment, c'est encore autre chose !
Citation de: PEP le Juillet 16, 2008, 21:38:59
je crois très sincèrement qu' il faut arrêter d'orienter les personnes de "bonne volonté",
qui veulent "devenir "photographe" ... , de s'orienter vers la SARL voire l' EURL , et même vers le réel simplifié !!!
Alors là !
J'te suis pas du tout...
Déconseiller la récupération de tva, c'est une belle bêtise...
Citation de: STB le Juillet 17, 2008, 10:58:40
Alors là !
J'te suis pas du tout...
Déconseiller la récupération de tva, c'est une belle bêtise...
Probablement parce qu'il est déjà équipé, qu'il ne compte pas investir. pour le choix de la micro, c'est une mauvaise idée pour les photographes, à moins de ne pas avoir beaucoup de frais...
Ma première année, avec environ 21000euros de CA HT, j'avais 400 euros de déficit... Avec une micro, je n'aurai pas pu déclarer de déficit...
Moi je me suis laissé 5 ans pour en vivre. histoire de ne pas être déçu après 3 ans d'activité...
Citation de: Doubiboy le Juillet 18, 2008, 07:14:40
Probablement parce qu'il est déjà équipé, qu'il ne compte pas investir.
ba y'a pâ longtemps... ;D
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,19941.msg311679.html#msg311679
A mon niveau à moi, et c'est très personnel,
je veux au début une simplification extrême de mes "papiers à remplir".
j'ai donc acheté un cahier "exacompta" avec pages numérotées, et j'ai commencé à remplir les pages:
page de droite et page de gauche ...
je me sens totalement incapable pour l'instant de faire de a compta, j'ai d'autres choses à faire,
notamment faire savoir en Bearn, que je suis devenu "photographe inscrit à la chambre des métiers" ...
Et effectivement "Trouver des clients" (je n'ai pas dit chercher des clients :-))) ... )
la première semaine n'a pas été mirifique avec 340€ de chiffre dont un mariage en sous traitance ... prévu depuis longtemps.
La seconde moins bonne ...
etc !
Donc je répète, au début (au moins pour moi) .. faut pas rêver !
A+
PEP
Et dans ma "recherche de clients" le temps me manque !
par exemple depuis sept heures de matin, .. il est 16H, je suis en train de "traiter" 396 photos, d'un reportage que je n'ai qu'à moitié réussi ...
:-)
et depuis plusieurs heures en train de transférer les fichiers "hte def" sur Jingoo...
à l'instant même j'en suis à 299 fichiers transférés.
Et encore, je n'ai pas résolu le pb de la rotation des photos verticales, .. avec view NX c'est passé, .. pas sur Jingoo.
Bref c'est du temps "improductif", ni en prise de vues, ni en recherche de clients,
par contre çà me laisse un peu de temps pour aller en mm temps sur photim.
Je crois qu'en début d'activité ""pro"" , je vais me heurter à des centaines de petits pb, qui vont me prendre du temps.
çà en est presque un "jeu contre la montre" !
;)
A+
PEP
T'es sur la bonne voie pour découvrir les joies de la rentabilité... Quand t'aura fait le calcul du temps passé et de l'argent gagné... Tu verras qu'après tu vas beaucoup moins te prendre la tête avec certaines soit-disantes avancées...
Bon courage 8)
PEP, on croit toujours qu'une compta coûte la peau du c.. (ce qui n'est pas faux en soi ::) ) mais je peux t'assurer qu'une entreprise au réel simplifié avec un comptable est grandement bénéfique pour qui a des charges moyennes à importantes !
Sans rentrer dans les détails, le déficit (exceptionnel, dans tous les sens du terme ::) ) que nous avons eu sur notre élevage de chats nous permet de ne pas payer d'impôts sur le revenu sur 2007, et mieux : les impôts vont nous rembourser ce qu'on a avancé tout au long de l'année (les joies de la mensualisation...)
Si nous avions été en micro, on aurait raqué proportionnellement à notre CA et nos impôts auraient encore plus augmenté !!!
Ah, je vois que PEP découvre la réalité quotidienne. Quand on vous dit que le temps de prise de vue est assez faible en général par rapport au temps d'exploitation. En tout cas merci de ta franchise et puisses ton exemple bénéficier aux autres. Non pour les dissuader bien entendu car l'aventure est magnifique, mais c'est mieux quand on n'est pas trop surpris. Il faut pouvoir supporter la précarité quand on est photographe ou auteur, d'autant plus que les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours !
Pep, je suis tout à fait preneur si tu continues à raconter ton expérience, et je pense n'être pas le seul !
Certains vont aussi commencer à comprendre pourquoi je proposais de déterminer un coût de production global à la photo (La photo a-t-elle un prix, et lequel ? (http://vereeck.romandie.com/post/13253/120606)), le coût du matériel entrant pour peanuts dedans.
Citation de: Cedric_g le Juillet 18, 2008, 16:55:17
PEP, on croit toujours qu'une compta coûte la peau du c.. (ce qui n'est pas faux en soi ::) ) mais je peux t'assurer qu'une entreprise au réel simplifié avec un comptable est grandement bénéfique pour qui a des charges moyennes à importantes !
Ca pour douiller un comptable, ça coute la peau des fesses et c'est simple il y a juste une ligne sur la facture avec marqué "honoraires".
Et lui il rigole, car cela fait de la TVA à déduire.
Je trouve que les sommes demandées ne sont pas justifiées.
Quand je vois la facture je suis vert.
Pour ce qui est de la micro entreprise, c'est un CA de 27.000 € pour la prestation de service, c'est à dire pas grand chose.
Citation de: Zouave15 le Juillet 18, 2008, 17:08:48
Pep, je suis tout à fait preneur si tu continues à raconter ton expérience, et je pense n'être pas le seul !
Non tu n'es pas le seul! Moi aussi! C'est tres instructif et tres pedagogique!
Jean-Phi
Citation de: Cedric_g le Juillet 18, 2008, 16:55:17
PEP, on croit toujours qu'une compta coûte la peau du c.. (ce qui n'est pas faux en soi ::) ) mais je peux t'assurer qu'une entreprise au réel simplifié avec un comptable est grandement bénéfique pour qui a des charges moyennes à importantes !
Sans rentrer dans les détails, le déficit (exceptionnel, dans tous les sens du terme ::) ) que nous avons eu sur notre élevage de chats nous permet de ne pas payer d'impôts sur le revenu sur 2007, et mieux : les impôts vont nous rembourser ce qu'on a avancé tout au long de l'année (les joies de la mensualisation...)
Si nous avions été en micro, on aurait raqué proportionnellement à notre CA et nos impôts auraient encore plus augmenté !!!
Tout à fait d'accord. ;)
Ton déficit vient en déduction de tes autres revenus imposables, le comptable t'aide aussi pour ta déclaration (moi je ne m'en occupe pas), et te renseigne sur les petits + qui font tout... Comme par exemple, obtenir un crédit d'impôt (ou un versement si pas d'impôts) sur les frais de formation du dirigeant...
J'avais choisi ce système dès le début et même si parfois c'est chiant (compta + TVA) c'est quand même bien plus clair.
Un comptable, oui c'est utile, et surtout un expert-comptable. Pour ce dernier, il faut quand même avoir un petit chiffre pour pouvoir le payer, mais le jour où tu as un contrôle Urssaf, tu te félicites d'en avoir un. Le mien m'expliquait comment présenter les comptes pour ne pas être redressé. Sa stratégie était de laisser de petits trucs en suspens (mais justifiables) pour que le contrôleur ait quelque chose à se mettre sous la dent. Ça a été mon cas, redressé a priori de 4 500 F (en 1993) mais de 0 une fois les justificatifs fournis (qui attendaient sagement dans le dossier ad hoc).
Petit bémol : comme avec un avocat, il ne faut jamais oublier que c'est toi qui paye et commande. Il faut donc continuer à se renseigner et apprendre, d'autant plus que peu de comptables ou experts-comptables connaissent bien le droit d'auteur.
J'ai eu un expert-comptable pendant 8 ans et on avait assez sympathisé pour qu'il se fasse pédagogue, et ça c'est super. Depuis, je m'en passe, mais je ne vais pas tarder à en reprendre un (sans doute le même).
Citation de: jeanbart le Juillet 18, 2008, 17:25:02
Ca pour douiller un comptable, ça coute la peau des fesses et c'est simple il y a juste une ligne sur la facture avec marqué "honoraires".
Et lui il rigole, car cela fait de la TVA à déduire.
Je trouve que les sommes demandées ne sont pas justifiées.
Quand je vois la facture je suis vert.
Pour ce qui est de la micro entreprise, c'est un CA de 27.000 € pour la prestation de service, c'est à dire pas grand chose.
Ah bon ?
Combien ...
Moi, c'est 700 roros l'année avec adhésion à un centre de gestion agréé.
Si çà c'est trop cher... :D
Et il s'occupe de tout, y compris de ma situation perso ;)
Citation de: STB le Juillet 18, 2008, 20:44:51
Ah bon ?
Combien ...
Moi, c'est 700 roros l'année avec adhésion à un centre de gestion agréé.
Si çà c'est trop cher... :D
Et il s'occupe de tout, y compris de ma situation perso ;)
Pour moi c'est 1000HT et sans CGA...
C'est le moins cher que j'ai trouvé, les autres tournait entre 1200 et 1400. C'était pourtant tous des connaissances d'amis...
Bonjour
Pour bosser dans un gros centre de gestion agréé (180 salariés, 8 experts...) je peux vous dire que c'est un métier extrêmement technique et difficile, ou l'adaptation et la réassurance sont permanentes, et si moi-même je hurle au loup quand il s'agit de lâcher la monnaie (réaction "humaine" de l'entrepreneur débutant si j'ose dire), je dois admettre que le travail fourni est de qualité et ô combien utile pour estimer sa rentabilité, pointer du doigt ses postes de couts, etc...
Certains de nos clients - bon OK pas des photographes ;D mais plutôt des patrons de PME ou des viticulteurs - économisent jusqu'à 100 000 € de taxes chaque année, et parfois bien plus quand il s'agit d'optimiser les placements immobiliers ou autres joyeusetés de ce genre... Et bien ces gens là sont bien contents de lâcher 8 à 10000€/an à leur comptable (enfin, pas tous : très souvent ceux qui gagnent le plus ont des oursins dans les poches...)
Dans une autre proportion, c'est pareil pour à peu près toutes les entreprises. Et comme le précise Didier, en cas de contrôle fiscal, vous serez BIEN CONTENTS d'avoir un comptable ;)
Citation de: STB le Juillet 18, 2008, 20:44:51
Ah bon ?
Combien ...
Moi, c'est 700 roros l'année avec adhésion à un centre de gestion agréé.
Si çà c'est trop cher... :D
Et il s'occupe de tout, y compris de ma situation perso ;)
Mon cas est différent, je suis en SAS (pas dans la photo) et nous sommes 5 salariés.
Je fais la saisie de toutes les écritures et en plus je gère la paye, mon expert comptable me coute cette année 5200 €H.T.
J'ai la désagréable impression que les factures sont en rapport avec le C.A, du moins pour la première et qu'ensuite il y a 5% d'augmentation tous les ans.
Ah j'allais oublier, il me faut aussi obligatoirement un commissaire au compte qui coute 2000 € HT.....
Sans oublier en tant qu'entreprise une participation au financement à la caisse de retraite des indépendants Organic, cotisation basée sur le C.A H.T ..........
Alors les artisans, pour financer sa retraite, on dit merci qui... ;D ;D ;D
Citation de: jeanbart le Juillet 19, 2008, 11:31:13
Alors les artisans, pour financer sa retraite, on dit merci qui... ;D ;D ;D
C'est quoi ça une retraite ?! ??? ??? ???
Citation de: Doubiboy le Juillet 19, 2008, 11:37:16
C'est quoi ça une retraite ?! ??? ??? ???
Un truc dans un monastère trappiste. ;D ;D ;D
On verra dans 30 ans. 8)
Des trappistes ? C'est normal si tu veux aller jusqu'à la mise en bière !
J'ai une info qui peut peut être en intéressée plus d'un... ou ceux qui ne sont pas au courant...
Je me suis enregistré au mois d'avril en prof libérale, pas par hasard, mais parceque fiscalement c'était plus intéressant que le statut d'artisans. Enregistrement fait à l'urssaf, sans magouilles tordues et de bonne foi, puisque mon code ape est : activités photographiques. INSSE et URSSAF, tous le monde est d'accord !
Bref, le RSI me contact la semaine dernière pour m'annoncer qu'il y a eu erreur de l'urssaf et que depuis le 1 janvier 2008 les photographes ne sont plus autorisés à se déclarer en profession libérale, du coup....radiation direct ou basculement chez les artisans.
Voilà, la grosse gamelle...bon, plutôt sympa, l'urssaf, reconnait la faute et m'exonère du premier appel de cotisation si je suis radié. Autant vous dire, que je n'ai pas beaucoup dormi ses derniers jours... :-\
Je me suis remis en selle à courir après un salaire...pour voir venir, et miracle des 35h...j'aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour....il va me rester pleins de temps libre pour continuer la photo...mais cette fois en tant qu'auteur, enfin j'ai quelques contrat pubs que je me vois absolument pas laisser tomber. Donc je suis reparti à la chasse aux infos...agessa, mda ...etc.
Voilou...
çà fait un moment que l'on dit que profession libérale n'est plus un statut pour les photographes, moi j'en ai entendu parler depuis quelques années !
... et pourquoi ne veux tu pas être "artisan" ?
A+
PEP
En fait c'est un abus de pouvoir, assez compréhensible car il y a confusion entre photographe/profession et photographe/auteur, auteur n'étant pas une profession ni un statut (administrativement).
Comme le dit PEP, ce n'est pas nouveau et il y a une solution que j'ai adoptée : je me suis déclaré « artiste en images ». Dans mon cas c'est justifié car je fais aussi du graphisme et des maquettes. Sinon, ça marche peut-être en se déclarant auteur-photographe.
Je pense que ta difficulté provient du fait d'avoir choisi Urssaf au lieu d'Agessa, ce qui peut légitiment laisser supposer à l'administration que tu veux faire artisan.
C'est probablement pas nouveau, mais c'est devenu officiel depuis le 1ier janvier 2008..l'urssaf n'étant pas au courant lors de mon inscription.
Quoi qu'il en soit, je vais laisser tomber le statut d'artisans, simplement parceque 90% de mon travail est publicitaire, j'ai fait très peu de mariages et autres..."filmages". De plus, ça me laisse le temps de bosser à coté et de m'assurer un petit salaire, qui au final me garantira plus que mes mariages.
Sans oublier l'aspect fiscal... qui de toutes façon sera plus adapté à ma production/ventes d'images qui n'est pas encore colossale !!
Donc...agessa !
Mariage au Pays Basque samedi ...
église du XIV° siècle.
super ambiance, super chants.
au point de vue CA, ce premier mois, je vais être à peu près à 1 000 €
loin des 4 ou 5 000 € préconisés plus haut ...
mais en fait celà correspond à mes prévisions de départ !
A+
PEP
Toujours dans la suite,
cela fait trois mois que je suis inscrit comme photographe à la chambre des métiers de Pau,
j' ouvre "officiellement" mon local dans ma campagne dès le 1° octobre prochain,
il sera ouvert tous les mercredi chaque semaine de l' année ...
A ce jour, je n'ai pas l' impression de me reposer, mais sur ces trois premiers mois, j'en suis entre 500 et 1 000 € chaque mois de CA.
..... qui a parlé de 50 000€ de CA par an en photo ?
voire 100 000 ???
A+
PEP
Citation de: PEP le Septembre 16, 2008, 18:18:04
qui a parlé de 50 000€ de CA par an en photo ?
voire 100 000 ???
On en reparlera plus tard...
à 100 000 euros ma meilleure année, ça allait mais c'était pas byzance. À 50 000 euros je peine à payer mon loyer. Et encore, je ne suis pas artisan mais auteur. D'accord on est deux sur ce chiffre (ma femme et moi), mais quand même...
En 1990, j'étais bien. Mais à 150 000 euros (pas en droits d'auteur, à l'époque)
A vous lire, j'ai bien fait de ne pas quitter mon métier d'employé de banque et de conserve la photo comme hoby. Et puis comme je ne suis pas doué pour la photo, je serai mort de faim
Mais ce que vous décrivez m'intéresse parce qu'à la retraite bientôt, je vais peut-être avoir une activité de conseil pour ne pas perdre la main dans mon boulot.
Il va falloir que je m'enregistre quelque part, et que je me retrouve avec des pb comme les vôtres; Je ne me suis jamais préoccupé de ces questions, cela m'inquiète.
Sauf qu'en tant que conseil tu n'as pas de frais ! Tu t'installes en libéral (ou SARL) et roule ma poule ! Même pas besoin de bureau. Ah, douce époque où je gagnais royalement ma vie...
En plus, tu n'auras même pas à chercher les clients puisque tu les as déjà !
Conseil à PEP,
Le démarrage d'une activité est très progressive.
Au début on a des petits clients qui te font peu travailler (une ou deux fois par an).
Petit à petit, on garde les petits et on en gagne d'autres.
Le tout est de vérifier que son CA progresse.
Le conseil que je peux te donner, c'est de réduire le temps consacré à tes associations.
Il ne faut pas rêver, mener de front une activité d'artisan photographe, et une vie associative active, c'est impossible ! Il faut choisir. C'est encore plus vrai lorsqu'on démarre une activité.
Pour ce qui est du CA mensuel, à 2.000 € HT, on mange des pâtes tous les soirs.
pour débuter tu as la micro entreprise
tu va au tribunal de commerce tu t'enregistres et c'est OK
..pour pouvoir te tirer un smic avec uniquement de la photo..;ton chiffre devras etre de 40 a 45000 euros ht,suivant tes marges , si tu est artisans.. ;)
bon courage..
..ps: a domicile bien sur...
Ouf. Intéressant mais long ;)
J'ai peut-être lu trop vite, mais il me semble avoir lu "Un auteur ne peut vendre de photo à un particulier" et il me semble n'avoir rien lu contredisant ceci.
Peut-pn revenir là-dessus ?
En quoi un particulier ne pourrait pas acheter un tirage d'art ? Par exemple sur le site de Didier ?
Ou alors je n'ai pas tout compris, ce qui m'arrive des fois ;D
C'est possible de vendre des tirages aux particuliers mais en édition limitée numérotée 30 exemplaires tous formats confondus...
(c'est valable aussi pour un amateur non auteur-photographe)
la principale confusion sur les statuts est souvent sur ce qui concerne l'humain car j'entends partout les mêmes réflexions entre jeunes professionnels, professionnels aguerris, défenseurs de "chasse gardée"...
Par exemple, qui peut faire des portraits à domicile : auteur-photographe, artisan, etc.
Qui peut faire des mariages : auteur-photographe, artisan, etc...
La plupart d'entre-nous connaissons les réponses avec leurs limites, etc., mais il serait intéressant un jour de créer un tableau (ah non pas moi, j'ai pas le temps :-) ) des différents types d'images avec les statuts applicables car je connais des auteurs-photographes qui arrivent à faire passer des mariages, des artisans qui vivent plus d'exposition photo...
Citation de: bitere le Septembre 17, 2008, 17:28:13
Ouf. Intéressant mais long ;)
J'ai peut-être lu trop vite, mais il me semble avoir lu "Un auteur ne peut vendre de photo à un particulier" et il me semble n'avoir rien lu contredisant ceci.
Peut-pn revenir là-dessus ?
En quoi un particulier ne pourrait pas acheter un tirage d'art ? Par exemple sur le site de Didier ?
Ou alors je n'ai pas tout compris, ce qui m'arrive des fois ;D
Je n'ai pas l'impression que c'est ce qui a été dit mais j'ai peut-être mal relu. Un auteur peut vendre une photo à un particulier dans le cadre tirage d'art :
• maxi 30 exemplaires signés/numérotés réalisés sous le contrôle de l'auteur (donc pas un tirage photoweb...)
• le sujet de la photo n'est pas le sujet lui-même sauf exceptions toujours délicates à définir (portrait d'art)
Il est préférable mais pas nécessaire de pouvoir justifier de l'activité artistique. Des expos bien sûr, mais aussi un liste internet, qui en soit peut suffire.
Sinon, en ce qui me concerne et puisque tu posais la question, j epeux vendre aussi des photos non numérotées car je suis également assujetti à l'Urssaf. Mais je ne peux le faire qu'occasionnellement, sinon, il faudrait que je passse en artisan ou, dans mon cas, plutôt en eurl
C'est bien ce que je disais, chacun arrange à sa sauce mais personne ne sait quel modèle exact adopter. C'est une réponse à donner à ceux qui s'installent pour éviter notamment qu'ils bradent les prix. Si quelqu'un avait le courage, il faut écrire un "papier" complet sur les différents statuts en indiquant ceux qu'ils permettent ou pas, leurs coût "social" (charges et cie)... ce matin encore, je discutais avec un jeune installé en BNC et auteur-photographe, qui facturait des mariages en notes d'auteur !
Citation de: B12 le Septembre 18, 2008, 16:42:28
c'est suicidaire surtout quand tu croises à longueur de temps les "collègues" artisans à la mairie et église lors des bouchons de mariages au mois de mai.
Il risque de comprendre sa douleur assez vite ;)
..tout a fait d'accord.. :D :D..
entièrement d'accord mais faute d'avoir des statuts multiples où chacun s'y perds ! je l'ai prévenu qu'il risquait de se prendre quelques coups de boîtiers sur la tête sans compter le reste.
Amusez-vous à regarder le nombre de sites de photographes "pros" qui prennent le seul statut d'auteur-photographe avec BNC et qui affichent des reportages de mariage, des portraits... C'est en cela qu'il faudrait un jour, un vrai vade-mecum reprenant les textes d'Eric Delamarre sur l'auteur photographe, du GNPP, etc... Car c'est la foire d'empoigne !
Il me semble qu'on a fait plus qu'effleurer le sujet sur le forum, et ne fut-ce que dans ce fil. On passe d'ailleurs beaucoup de temps à réexpliquer parce que beaucoup ne font pas l'effort de comprendre la logique, parce que ça les arrange.
C'est sûr que dès qu'on veut biaiser, ça complique tout.
Quant à ceux qui ne demandent rien et font, ils ne liront pas un article récapitulatif, même clair et court. Mauvaise foi quand tu nous tiens...
Citation de: laurent.f le Septembre 18, 2008, 17:38:55
entièrement d'accord mais faute d'avoir des statuts multiples où chacun s'y perds ! je l'ai prévenu qu'il risquait de se prendre quelques coups de boîtiers sur la tête sans compter le reste.
Amusez-vous à regarder le nombre de sites de photographes "pros" qui prennent le seul statut d'auteur-photographe avec BNC et qui affichent des reportages de mariage, des portraits... C'est en cela qu'il faudrait un jour, un vrai vade-mecum reprenant les textes d'Eric Delamarre sur l'auteur photographe, du GNPP, etc... Car c'est la foire d'empoigne !
..ben oui beaucoup trop de gens oublie qu'artisan photographe c'est un metier et qui repond a des codes bien precis..,et que c'est une vielle institution qui ne c'est pas bati en un jour et qui a demandé beaucoup de travaille.
..quand aux filous on c'est ou il sont,..vu qu'ils s'affichent. :D..oui effectivement,quand ca va leur tombés dessus ca va faire du bruit, et tres mal au porte money..
avec humour, je demande juste aux confrères artisans photographes de ne pas venir marcher sur les platebandes du travail d'illustration (diffusion en agences et autres) ! Humour, j'ai dit car je discutais avec deux artisans qui trouvaient anormal que je puisse vendre des images en agence sur leurs territoires, sans avoir boutique avec pignon sur rue ! Ceux-là n'ont rien compris !
Zouave, sans doute que nous expliquons tous nos statuts, les façons de faire mais sur des fils disparates ici ou là. La preuve est que chacun vient redemander des infos régulièrement. je pense qu'un texte concis et précis faciliterait tout. Je l'ai fait récemment pour une intervention sur la "pige" en expliquant ce mode de rémunération menacé comme d'autres.
..qu'appelle tu travaille d'illustration,et diffusion en agence,?..effectivement ces deux artisans n'on rien compris..y a pas que des lumiére chez nous.. ;D ;D
photos d'illustration destinées à la presse, l'édition et diffusées soit en agence, soit en direct... mais ils sont prêts à tout, ces requins ;D
je vais les menacer de faire des photos de mariage en proposant des tirages limités à 30 exemplaires sur images pré- existantes :D
..non la tu charie..!! si en plus tu fais concurence aux journaliste locaux qui fond des piges et de l'illustration pour la presse ..la c'est toi qui auras une sacrée bande de requin aux dent bien pointu que tu vas avoir au fesse.. ;D ;D ;D..ben oui dure tout ces statuts.. :D :D...
les journalistes locaux, malheureusement pour eux, sont souvent payés en correspondants locaux (et non pas en piges- commentaire à statut, le statut de CLP est complètement détourné par les patrons de presse locale et régionale) quand ils ne sont pas en CDD ou CDI ! Preuve de la confusion de nos statuts !
Quand je vends des photos en direct en presse (souvent magazine), je suis payé en piges (donc salaires) quand ce sont les agences qui les placent (paiements en droits d'auteur).
Non mais m'enfin ! Je tiens à mes revenus en essayant d'appliquer la loi mais piuouuuuu faut se battre tous les jours ! ;D
Citation de: Zouave15 le Juillet 15, 2008, 19:41:03
Par contre, on ne peut pas créer de sarl ou eurl si on est fonctionnaire (mais le conjoint peut le faire)
Hé, si, il faut être à son compte, mais pas salarié... j'ai des potes fonctionnaires qui ont crée une deuxième activité via une sarl... dont un qui est vendeur d'animaux domestiques particulier comme les serpents !
euh... petite rectification.
Un auteur photographe peut très bien vendre plus de 30 tirages (tirés en labo sans son control) non numérotés. Mais dans ce cas, la tva sera de 19,6.
La 5,5 est elle réservée au conditions que vous décrivez... ;)
Citation de: Doubiboy le Juillet 16, 2008, 15:17:57
....
Pour les entreprises c'est pareil. un pro qui fait dans le social, c'est soit qu'il débute, soit qu'il est tellement mauvais qu'il ne lui reste plus qu'à ramasser les miettes.
C'est que j'ai compris après m'être épuisé à faire du volume. Ce qui importe ce n'est pas le CA mais la marge réalisée... Vaut mieux faire 10 mariages à 1000euros que 20 à 500. Pourquoi ? parce que ça te laissera plus de temps pour prospecter et produire d'autres images rentables...
A+
Ah oui, j'oubliais : un pro ne doit pas faire dans le social. Ceux qui te traiteront de voleur n'ont qu'à payer tes charges pour comprendre... ;)
Entièrement d'accord avec toi Doubiboy... mais moi, je préfère faire qu'un seul mariage pour 10 000 euros (que 10 à 1000 euros)... c'est pourquoi, j'en fais pas et pourtant ça se bouscule à ma porte car je ne fais que des photos de sport... ils s'imaginent tous, ha, tu fais de belles photos de sport donc, tu dois pouvoir couvrir mon mariage... ben, je leur réponds merci, mais pour le mariage, ça peut couter cher... dans les 10 à 12 000 euros... et voilà, comment, je suis tranquille pour le week-end à vaquer à d'autres occupations qu'un mariage !
Vbloc,
C'est vrai que mon activité associative me prend du temps,
et je suis en train de réfléchir sur ce problème.
Mais dans un premier temps, pendant un an ou deux, je ne veux rien céder de mes "acquis associatifs" !
http://www.pauphoto.com
A moi de trouver éventuellement un "repreneur"
:D :D
pour l' asso !
A+
PEP
Citation de: Bob rasowsky le Septembre 18, 2008, 23:39:08
Entièrement d'accord avec toi Doubiboy... mais moi, je préfère faire qu'un seul mariage pour 10 000 euros (que 10 à 1000 euros)... c'est pourquoi, j'en fais pas et pourtant ça se bouscule à ma porte car je ne fais que des photos de sport... ils s'imaginent tous, ha, tu fais de belles photos de sport donc, tu dois pouvoir couvrir mon mariage... ben, je leur réponds merci, mais pour le mariage, ça peut couter cher... dans les 10 à 12 000 euros... et voilà, comment, je suis tranquille pour le week-end à vaquer à d'autres occupations qu'un mariage !
J'en connais qui bossent à ce tarif... ;)
Concernant les auteurs, il suffit d'aller sur un site US très connu, ou l'on voit de très belles images de photojournalisme de mariage (...) pour recenser les auteurs photographes...
La loi est claire, mais personne pour l'appliquer. Il y a tant à faire dans les secteurs de la restauration ou du bâtiment, que les services fiscaux n'ont pas le temps de s'intéresser à cette perte finalement très modeste.
Reste les cons ... qui payent !
Quand j'ai commencé la photo, je pestais contre le black. J'ai laissé tombr car c'est un combat inutile. J'ai enchaîné sur les auteurs (hein, vincent...) car je trouvais cela tout autant injuste. Mais là encore c'est un combat inutile. Du coup, je ne me prend plus la tête, je m'occupe de mes affaires, et laisse les autres aux leurs.
Si je croise un photographe non déclaré sur le mariage d'à côté, je lui dirai : "Bonjour"
Si je croise un photographe auteur sur le mariage d'à côté, je lui dirai : "Bonjour"
Si j'en croise un qui travaille dans la légalité, je lui dirai : "bonjour, ça se passe bien, fais gaffe dans l'église, c'est petit, et il n'y a pas beaucoup de lumière..."
Je rejoins encore une fois ce qui a été dit concernant le minimum de CA à faire pour gagner sa vie...
Et je ne suis pas sûr que le nouveau statut d'auto-entrepreneur soit une bonne solution...
je l'étudie mais j'avoue que je ne comprend pas tout, notamment concernant l'abattement forfaitaire et le versement libératoire...
a+
taper sur GOOGLE "eric delamarre"
vous tombez sur les informations de gestion pour un auteur photographe
lire et relire, tout est là
CitationJe me suis enregistré au mois d'avril en prof libérale, pas par hasard, mais parceque fiscalement c'était plus intéressant que le statut d'artisans. Enregistrement fait à l'urssaf, sans magouilles tordues et de bonne foi, puisque mon code ape est : activités photographiques. INSSE et URSSAF, tous le monde est d'accord !
Bref, le RSI me contact la semaine dernière pour m'annoncer qu'il y a eu erreur de l'urssaf et que depuis le 1 janvier 2008 les photographes ne sont plus autorisés à se déclarer en profession libérale, du coup....radiation direct ou basculement chez les artisans.
Il faut refuser !! surtout pas passer en BIC / commerçant, tu ne vends pas des pellicules derrière un comptoir, à la limite change de code APE;
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (//http://)
Citation de: PHBFR le Octobre 16, 2008, 11:12:57
Il faut refuser !! surtout pas passer en BIC / commerçant, tu ne vends pas des pellicules derrière un comptoir, à la limite change de code APE;
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (//http://)
Je te conseille d'aller vérifier les codes APE sur le site de l'INSEE.
Tu verras que le code des photographes ne se limite pas uniquement à la vente de pellicules...
si on t'oriente vers du BIC c'est que ton code NAF est orienté commerce d'ou ma caricature (vente de pellicules); il vaut mieux dans tout les cas rester vague dans la description de son activité, et surtout prestations; choisir un NAF en rapport
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (http://www.edouard-anderson.com)
Citation de: PHBFR le Octobre 17, 2008, 12:55:21
si on t'oriente vers du BIC c'est que ton code NAF est orienté commerce d'ou ma caricature (vente de pellicules); il vaut mieux dans tout les cas rester vague dans la description de son activité, et surtout prestations; choisir un NAF en rapport
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (http://www.edouard-anderson.com)
Et dans ce cas là, c'est faire n'importe quoi...
Si c'est pour magouiller, autant ne pas se prendre la tête et bosser au black...
Pour être photographe 2 options : auteur ou artisan. le reste c'est du bricolage.
Citation de: Doubiboy le Octobre 17, 2008, 20:13:03
Et dans ce cas là, c'est faire n'importe quoi...
Si c'est pour magouiller, autant ne pas se prendre la tête et bosser au black...
Pour être photographe 2 options : auteur ou artisan. le reste c'est du bricolage.
D'accord avec ça, mais ajoutons l'Eurl ou Sarl qui peut être intéressante dans certains conditions et moins chère que artisan (mais plus lourd). Et bien entendu, le salaire (dur à faire valoir bien que souvent logique)
Quant à auteur, le choix Agessa/Urssaf est déterminant, le second est plus cher mais donne plus de libertés.
Bon je m'y mets dans cette discution.
c'est simple , il y a auteur.. pub mode etc...
et il y a photo social(mariage etc)... là c'est creation d'entreprise... micro eurl sarl etc.. et auto entrepreneur auquel je me renseigne en ce moment mais j'ai deja un metier et j'ai peur que mon revenu fiscal de reference ne soit plus elevé que ce qu il demande pour les abattement.
au départ si on va vous demander 3000€ la premiere anné ed e charge mais si vous avez deja un metier il y ala loi dutreil qui fait que vous aller payer que 150€ environ tous les trimestre.. ouf c'est deja mieux. et donc en micro entreprise vous declarerez 50% de votre CA sur votre feuille d'impot et hop c'est calculé
moi j'y songe
combien coute? cela n'est jamais clair.
tu fais 1000 de ca ttc, puis tu enléves la tva, puis tu auras les chardges sociales ( là c'est complexe disons que c'est env 45% de ton benef mais inclu ces fameux 45%, c'est clair? et puis de ton benef est deduit toutes tes charges etc...). et sur ton benef tu déduis tes impots perso. ( tiens y aussi la taxe pro et d'habitation, car si tu gagnes + ben faut payer +)
alors au final ?
tricher et c'est tout!!! là on nous fait le coup du hold-up mondial pour "nous sauver"????? donc le flingue sur la tempe et moi le couillon faut payer? c'est quoi l'embrouille.
alors tricher mais légalement. artisan et auteur à la fois et là tu te sers de tes 2 statuts pour "optimiser". et ne prend pas de compte en banque par les temps qui courent la bonne solution c'est de se passer d'un compte ( ou juste pour le credit et des petites babioles)mais pour les clients c'est du cashs only car tu ne crois qu'en ce mode de paiement ( et c'est ton droit).
ou derniére solution ne travailler que pour les riches et les taxer lourdement. perso j'y viens .
astuce de gestion pour un auteur photographe (NAF 923a) :
facturer un mariage par ex. en tirage de collection ou par ex.
CONCEPTION ET REALISATION D'ŒUVRES PHOTOGRAPHIQUES ORIGINALES :
Photo de personnage en situation.
RÉMUNÉRATION ARTISTIQUE :Rémunération de mise en œuvre (et pas de cession forfaitaire de droits de représentation, y en a pas)
taper sur GOOGLE "eric delamarre"
vous tombez sur les informations de gestion pour un auteur photographe
lire et relire, tout est là
Etre auteur photographe, c'est 16 ou 17 % de charges sociales.
minimum environ 16 ou 17 % de 8000 euros (bénéfice plancher).
;D Salut à tous
Tout d'abord merci pour ce foisonnement d'idées et d'expériences, j'étais entrain de me décourager pour trouver un statut qui puisse convenir à mon activité...
En un mot, j'explique:
- je suis photographe auteurE (allez les filles :-*) depuis cette année - pas encore d'expérience de facturation car je crée mon stock avant de vendre prochainement :) -
- je veux développer mon activité de photographe pour 50% de mes revenus en proposant des créations de books ARTISTIQUES surtout en noir et blanc (ARGENTIQUE POWER) à des modèles amateurs.
Je refuse catégoriquement les mariages pour soutenir moralement mon photographe du coin (le pauvre, il paie des grosses charges :-[)
De plus (ça se complique)
- je viens de finir mes études en tourisme, je veux m'installer en tant que consultante spécialiste en patrimoine amérindien et suis en projet de création d'entreprise avec la CCI du coin
BON
1. Apparemment, pour mon statut d'artiste, il reste ce qu'il est pour la vente d'oeuvres (qui veut acheter? c'est ici : http://joeyrunswithwolves.deviantart.com/gallery ) ;D
2. Pour mon idée de books artistiques, il y aurait apparemment la magouille citée plus haut par LETOFFE (j'ai le livre d'Eric Delamarre que j'ai du lire 2 fois, ce détail m'avait échappé, je pourrai éventuellement utiliser ce super-fuge ;))
3. Mais, si je veux pas être trop dégueulasse, je peux opter pour le statut d'artisan en plus de mon statut d'auteur (j'aurai du mieux écouter en cours de compta, pff) OU en EURL?
4. Pour mon projet en tourisme, apparemment le mieux est de s'installer en profession libérale (sous forme d'EURL car je suis deja en entreprise individuelle avec le statut d'auteur)
DONC SI ON RESUME - MON IDEE
Je pourrais peut-être créer une EURL en vue d'une multiactivité : conseil en tourisme/culture + prise de vue reportages + prise de vue au particulier + vendeuse de crêpes au nutella (dernier en option)
MAIS on vient de dire que le statut de photographe est pas admis en enregistrement de profession libérale... ??? :o
EN BREF : J'attends vos conseils avisés...HELP!
Bien à vous (je vais chercher une aspirine...)
Exact, depuis 1995 photographe en libéral = non = photographe auteur = AGESSA pas URSAAF
photographe en artisan = oui = tva à 19,6 = mariages
Finalement après discussion avec un ami qui a le double statut (auteur-artisan) et la fameuse citation
Citation de: LETOFFE le Octobre 27, 2008, 07:44:19
astuce de gestion pour un auteur photographe (NAF 923a) :
facturer un mariage par ex. en tirage de collection ou par ex.
CONCEPTION ET REALISATION D'ŒUVRES PHOTOGRAPHIQUES ORIGINALES :
Photo de personnage en situation.
RÉMUNÉRATION ARTISTIQUE :Rémunération de mise en œuvre (et pas de cession forfaitaire de droits de représentation, y en a pas)
taper sur GOOGLE "eric delamarre"
vous tombez sur les informations de gestion pour un auteur photographe
lire et relire, tout est là
je pense que je peux m'en sortir en proposant des photos d'art à mes "clients" avec limitation à 30 exemplaires par photo, et leur fournir un book.
C'est vrai que c'est avant tout la création artistique qui m'intéresse et je ne veux pas piquer le travail des artisans pour qui les temps sont durs. Dans mon secteur géographique, il y a un artisan qui est submergé déjà par les tirages photos et les mariages, et un autre qui a une renommée de fou depuis 30 ans et qui fait des portraits de studio et tirage sur papier baryté.
Je pense donc avoir un peu de marge et ne pas leur "voler" le marché puisque personne ici ne propose ce type de photos... :-\
Et garder ce statut peut me permettre de créer mon EURL en libéral pour mon autre activité, à mon idée.
J'avais aussi une question, qui est membre de la SAIF? Je suis pas encore inscrite, je suis allée sur leur site, mais peut-être que quelqu'un pourrait me dire quels en sont les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?)
Merci!
J'avais aussi une question, qui est membre de la SAIF? Je suis pas encore inscrite, je suis allée sur leur site, mais peut-être que quelqu'un pourrait me dire quels en sont les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?)
J'ai pris la part sociale de 15 euros il y a 5 ans.
Je déclare seulement mes publications à la SAIF.
Chaque année je touche environ 100 euros, somme variable suivant le total de ses déclarations.
les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?) : Je vois pas lesquels.
Conclusion : adhérez à la SAIF.
La SAIF a été fondée par les photographes (association www.upc.fr), les graphistes, etc ...
L'union fait la force.
Je peux témoigner en direct : www.christophejobard.com
Citation de: LETOFFE le Novembre 09, 2008, 13:36:26
J'avais aussi une question, qui est membre de la SAIF? Je suis pas encore inscrite, je suis allée sur leur site, mais peut-être que quelqu'un pourrait me dire quels en sont les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?)
J'ai pris la part sociale de 15 euros il y a 5 ans.
Je déclare seulement mes publications à la SAIF.
Chaque année je touche environ 100 euros, somme variable suivant le total de ses déclarations.
les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?) : Je vois pas lesquels.
Conclusion : adhérez à la SAIF.
La SAIF a été fondée par les photographes (association www.upc.fr), les graphistes, etc ...
L'union fait la force.
Je peux témoigner en direct : www.christophejobard.com
Je ne comprends pas ta question. Tu dis que tu n'es pas encore inscrite, mais que tu as acheté une part, donc tu es bien membre de la SAIF.
Le but de la société n'est pas d'obtenir des avantages fiscaux à ses membres, mais de répartir les droits collectifs et de se battre pour qu'ils soient reconnus...
:) Merci pour les infos! Votre site rappelle bien la définition du statut d'auteur. Toujours à lire et à relire, jusqu'à ce que ça rentre ::)
Bonne journée!
Pour Roxanne: c'est Letoffe qui a copié ma réponse sans faire de citation, et il a mis sa réponse en dessous.
C'est lui qui a une part, ce n'est pas moi :)
Citation de: Mayoke le Novembre 09, 2008, 14:13:17
:) Merci pour les infos! Votre site rappelle bien la définition du statut d'auteur. Toujours à lire et à relire, jusqu'à ce que ça rentre ::)
Bonne journée!
Pour Roxanne: c'est Letoffe qui a copié ma réponse sans faire de citation, et il a mis sa réponse en dessous.
C'est lui qui a une part, ce n'est pas moi :)
Ok, c'est plus clair comme ça :P
Donc ta question, c'est en fait "J'avais aussi une question, qui est membre de la SAIF? Je suis pas encore inscrite, je suis allée sur leur site, mais peut-être que quelqu'un pourrait me dire quels en sont les vrais avantages (fiscaux pour éviter les majorations?)".
Donc, pas d'avantages fiscaux, mais pas de raison non plus pour les auteurs de ne pas récupérer des droits qui leur sont dus : reprographie, copie privée, télévision, internet, suite, prêt...
Je sais qu'il existe d'autres sociétés d'auteurs en France, je vais aller voir l'ADAGP avant de choisir, mais comme elles se battent pour nous obtenir des droits, je pense que rien que pour ça, il faut en choisir une.
J'ai l'impression qu'il y a un pas mal de confusion entre régime fiscal et statut social.
Régimes fiscaux:
- Statut fiscal d'auteur photographe: AGESSA, obligation de ne facturer que du droit d'auteur et des frais de "mise en oeuvre" (frais techniques forfaitisés pour la réalisation d'oeuvres de commandes). Les tirages numérotés signés dans la limite de 30 exemplaires sont également autorisés. Ce régime qui est normalement le moins couteux en prélèvements divers est aussi le plus contraignant quand à la nature de l'activité que l'on peut exercer. Il est réservé aux auteurs photographes dont l'essentiel de l'activité est constitué de droits d'auteurs. Il exclue en particulier toute activité commerciale d'intermédiaire telle que la revente de tirages réalisé par un labo en prélevant une marge au passage.
- Artisan, SARL, S.A. etc. On peut tout facturer : du droit d'auteur, comme de la revente en l'état. Mais le fisc peut contester la nature de la prestation. Je ne sais pas trop où s'en est maintenant, mais je sais qu'il y a quelques années par exemple, le fisc contestait aux photographes ayant boutique, le caractère "d"oeuvre originale" à leurs portraits réalisés en boutique même s'ils étaient vendus sous le forme de tirages numérotés et signés. Je vous rassure, ce n'est pas parce que l'administration fiscale s'était brutalement mise à avoir des ambitions artistiques, mais plus prosaïquement pour ne pas perdre de rentrées sur la tva. (Voir paragraphe suivant).
C'est très compliqué de comparer les différents régimes entre eux car tout dépend à la fois de son chiffre d'affaire, du niveau de couverture sociale escompté et même sans doute de son age. Ainsi un(e) jeune photographe avec des enfants et un fort chiffre d'affaire, aura intérêt à créer une SARL dont il sera le salarié avec une bonne mutuelle santé, sauf si son conjoint est salarié dans une grande entreprise et dispose d'une bonne mutuelle dont leurs enfants et lui peuvent bénéficier. Alors, il n'aura sans doute pas intérêt à se salarier et à choisir au contraire le statut de gérant majoritaire. Ses charges seront beaucoup moins élevées. Pour tout arranger, la vie d'un photographe n'est pas un long fleuve tranquille, et le statut idéal aujourd'hui sera peut-être couteux dans 5 ans, parce que le chiffre d'affaire et la nature de l'activité aura changé.
La TVA est de 5,5% pour tout ce qui relève du droit d'auteur (y compris les tirages numérotés signés dans la limite de 30 exemplaires), et de 19,6% pour tout le reste. (Ca n'est donc pas lié au régime fiscale du photographe, mais à la nature de l'oeuvre ou de la prestation).
Le statut d'Artisan ou de SARL suppose que l'on soit assujetti à la TVA. C'est à dire que l'on facture la TVA à ses clients, et qu'on reverse cette TVA encaissée au fisc diminuée de la TVA que l'on a soit même du acquitter sur les achats nécessaires à son activité à l'exception de son véhicule et de l'essence. Les auteurs à l'AGESSA peuvent refuser ce traitement, c'est alors les éditeurs, diffuseurs, producteurs, Sociétés de gestion de droits qui vont effectuer une retenue à la source de 4,7% au titre de la TVA. (Les 0,8% manquant sont supposés compenser forfaitairement la TVA payé par l'auteur sur ses achats.) J'ai jamais bien compris l'intérêt de ce système forfaitaire et je pense que même à l'AGESSA, on a tout intérêt pour opter pour le renoncement à la retenue à la source et à être assujeti au réel à la TVA (Mais bon, je ne travaille pas avec des particuliers, mais avec des entreprises ou des agences qui récupèrent elles-même la TVA...). On peut ainsi récupérer la TVA sur le matériel que l'on achète, du Nikon D3 aux CD sur lesquels on va livrer nos images au client.
SAIF ou ADAGP sont des sociétés de collectes et de répartition de droits d'auteur qui n'ont rien à voir avec ton statut fiscal, social ou même avec ton activité. Si tu avais un parent décédé dont tu étais l'héritier, et dont les oeuvres continuaient à générer des doits d'auteur ou des droits de suite, tu pourrais toucher des droits d'auteurs au travers de ces sociétés même si tu étais chomeur, enseignant ou plombier.
Citation de: muadib le Novembre 09, 2008, 15:44:38
SAIF ou ADAGP sont des sociétés de collectes et de répartition de droits d'auteur qui n'ont rien à voir avec ton statut fiscal, social ou même avec ton activité. Si tu avais un parent décédé dont tu étais l'héritier, et dont les oeuvres continuaient à générer des doits d'auteur ou des droits de suite, tu pourrais toucher des droits d'auteurs au travers de ces sociétés même si tu étais chomeur, enseignant ou plombier.
Exact, mais ce qu'elles font a l'air un peu flou pour certains.
Je me demande si il n'y a pas confusion avec les centres de gestion...
"Je sais qu'il existe d'autres sociétés d'auteurs en France, je vais aller voir l'ADAGP avant de choisir, mais comme elles se battent pour nous obtenir des droits, je pense que rien que pour ça, il faut en choisir une."
Ma réponse =
La SAIF a été crée par les photographes auteurs (www.upc.fr) et d'autre associations d'artistes.
Pourquoi ?
Parce que l'ADAGP avait des moins et il n'était pas facile de modifier l'ADAGP.
ADAGP ou SAIF = 15 euros la part sociale
La SAIF vient d'obtenir de nouveaux droits (500 000 euros) pour un usage précis.
Je peux causer par tél 03 25 87 36 07
Citation de: LETOFFE le Novembre 09, 2008, 16:56:32
"Je sais qu'il existe d'autres sociétés d'auteurs en France, je vais aller voir l'ADAGP avant de choisir, mais comme elles se battent pour nous obtenir des droits, je pense que rien que pour ça, il faut en choisir une."
Ma réponse =
La SAIF a été crée par les photographes auteurs (www.upc.fr) et d'autre associations d'artistes.
Pourquoi ?
Parce que l'ADAGP avait des moins et il n'était pas facile de modifier l'ADAGP.
ADAGP ou SAIF = 15 euros la part sociale
La SAIF vient d'obtenir de nouveaux droits (500 000 euros) pour un usage précis.
Je peux causer par tél 03 25 87 36 07
Merci ;D
Mais ce n'est pas juste la SAIF qui a obtenu de 'nouveaux droits', les autres sociétés d'auteurs aussi, c'est la part qu'elle a obtenu pour ses auteurs sur la copie privée (notamment sur Internet) et sur laquelle elle réfléchit pour savoir comment répartir entre ses auteurs : pas simple mais à priori pour l'instant elle patauge !
L'ADAGP a aussi collecté des droits "pour un usage précis" et ayant pratiquement 10 fois plus d'auteurs, je m'interroge justement sur les "moins" présumés, parce que vu son ancienneté et le nombre de ses auteurs, elle a quand même des "plus" non négligeables sur la SAIF.
En ce qui concerne les sociétés "soeurs", donc les pays où elle peut agir pour défendre ses adhérents dans les dossiers de contrefaçon, l'ADAGP arrive en tête d'après les renseignements que j'ai pu collecter.
Si tu as plus d'infos sur ses "moins" par rapport à la SAIF, je suis preneuse !
je sais pas exactement ce qui a fait que l'UPC a soutenu la création de la SAIF.
Je me renseigne auprès de mes camarades UPC.
J'ai confiance en eux.
L'ADAGP est une vieille dame qui protège principalement, plutôt bien d'ailleurs je crois, les peintres et les sculpteurs. Il ya d'autres sociétés d'auteurs, toutes plus ou moins spécialisées comme la SACEM par exemple que tout le monde connait pour les musiciens. Quand les photographes, ou plus exactement leurs organisations professionnelles et celles d'autres auteurs d'images fixes qui étaient jusque là très sous-représentés dans les Sociétés d'Auteurs existantes se sont mobilisés pour que leurs droits d'auteurs soient reconnus, l'acceuil de ses sociétés a été ... mitigé. Les photographes représentent virtuellement un imposant catalogue d'auteur, mais la photographie était alors sans conteste le domaine du droit d'auteur où le droit s'appliquait le moins. Disons pour faire simple que tout le monde nous voulait dans son catalogue d'auteur, ne serait-ce que pour prétendre à une plus grosse part dans la gestion collective des droits, mais que peu de sociétés étaient prêtes à consentir des efforts financiers pour la défense des droits des photographes. Après différentes négociations décevantes avec certaines des sociétés existantes, la création d'une société dédiée, la SAIF, a semblé à toutes ces organisations d'auteur, la meilleur solution.
Réponse d'un administrateur UPC =
L'ADAGP est historiquement plus centrée sur les ayant droits, heritiers de grands fonds,
de peintres connus, etc... bref moins proche des auteurs et surtout des photographes que la SAIF.
J'ai d'ailleurs parlé avec une vidéaste qui a manifesté son mécontentement vis à vis
de l'ADAGP qui ne fait rien ou peu pour elle car leur priorité ce sont les gros poissons.
Merci à vous deux pour vos réponses : à priori, ce sera pour moi la SAIF puisque après deux ans à l'UPC, j'ai pu apprécier leur sérieux et leur dynamisme et qu'ils travaillent ensemble.
Je collecte quand même les infos avant de choisir, au cas où...
Citation de: Bob rasowsky le Septembre 18, 2008, 23:39:08
Entièrement d'accord avec toi Doubiboy... mais moi, je préfère faire qu'un seul mariage pour 10 000 euros (que 10 à 1000 euros)... c'est pourquoi, j'en fais pas et pourtant ça se bouscule à ma porte car je ne fais que des photos de sport... ils s'imaginent tous, ha, tu fais de belles photos de sport donc, tu dois pouvoir couvrir mon mariage... ben, je leur réponds merci, mais pour le mariage, ça peut couter cher... dans les 10 à 12 000 euros... et voilà, comment, je suis tranquille pour le week-end à vaquer à d'autres occupations qu'un mariage !
toujours égal a lui même
"L'ADAGP a aussi collecté des droits "pour un usage précis" et ayant pratiquement 10 fois plus d'auteurs, je m'interroge justement sur les "moins" présumés, parce que vu son ancienneté et le nombre de ses auteurs, elle a quand même des "plus" non négligeables sur la SAIF."
La SAIF (moins de 10 ans d'existence) c'est au moins 5000 auteurs (dont moitié photographes).
Ah l'anonymat : roxane photo = courriel caché, je vais regarder ton site .
CitationEt dans ce cas là, c'est faire n'importe quoi...
Si c'est pour magouiller, autant ne pas se prendre la tête et bosser au black...
Pour être photographe 2 options : auteur ou artisan. le reste c'est du bricolage.
pourquoi dire des conneries,... Aucune magouille et j'ai eu de nombreux contrôles fiscaux et Urssaf sans aucun redressements. Allez voir un expert comptable quand vous avez des doutes.
Un photographe n'est pas standardisé dans son activité à chaque cas sa solution, c'est pour cela que je caricaturais en indiquant que le travail de commerçant est clairement quelque soit le métier lié à une majorité d'actes de reventes ou de fabrication de biens matériels; Si je créé des photos sur une base essentiellement intellectuelle et vend des prestations et des droits d'auteurs, si j'effectue des formations, je suis alors en BNC on parle là du statut fiscal; après sur le plan social on est assujetti à l'URSSAF ou aux AGESSA si on considère entrer ou pas dans le statut auteur.
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com (http://www.edouard-anderson.com)
A propos d'Urssaf il y avait eu une discussion il y a quelques mois où certains explisquaient comment ils avaient récupéré pas mal de ronds compte tenu d'un statut particulier des photographes, quelqu'un l'a archivée ??
Thanks ;)
CitationSi je créé des photos sur une base essentiellement intellectuelle et vend des prestations et des droits d'auteurs, si j'effectue des formations, je suis alors en BNC on parle là du statut fiscal; après sur le plan social on est assujetti à l'URSSAF ou aux AGESSA si on considère entrer ou pas dans le statut auteur.
Et tu peux même être aux BIC, artisan ou avec une Sarl qui te salarie (ou non) et facturer néanmoins des droits de reproduction ou d'utilisation....
Bref c'est extrèmement difficile de choisir entre les différents statuts, car si les coûts sont différents, les couvertures sociales que l'on a pour ces coûts le sont également. Tout ce que l'on peut dire, c'est que le statut d'artiste auteur (AGESSA) est sans doute un des moins coûteux, mais c'est également le plus contraignant en matière d'activité (en gros on ne peut facturer que du droit d'auteur et ce qui a permis de générer ce droit) et sans doute un des moins intéressant en terme de couverture sociale (complémentaire santé, retraite etc.)
Et ce n'est pas facile de se faire conseiller par un comptable parce que c'est rare d'entrouver un qui ait une vision d'ensemble de ces différents statuts, tant sur le plan fiscal que sur le plan social, et que ceux qui connaissent l'Agessa sont encore moins nombreux.
Au fait pour qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : les mariages c'est du BIC vous êtes commerçant;
Le statut Agessa est bien sûr le moins couteux;
En société se faire salarié : bof,... les charges sont très élevées tu vas dépenser 150 pour toucher net de l'entreprise avant impôts 75 (50 de charges patronales et 22 à 25 de charges salariales) et si tu as de gros revenus tu auras 37,5 d'IRPP restera 37,5 pour toi (certes les gros revenus dans la photo ne sont pas très courant !!), il faut être gérant majoritaire (faible charges) et se faire payer au SMIC (retraite, secu,..) et se faire verser des dividendes avec impôts faibles. En fait parmi les principaux critères dans le débat vont être faibles revenus ou hauts revenus, nature des prestations, avoir ou pas du personnel ...
CitationEt ce n'est pas facile de se faire conseiller par un comptable parce que c'est rare d'entrouver un qui ait une vision d'ensemble de ces différents statuts, tant sur le plan fiscal que sur le plan social, et que ceux qui connaissent l'Agessa sont encore moins nombreux.
Ils doivent avoir une vision d'ensemble ou alors ce ne sont pas des experts comptables ou ils sont hyper spécialisés (ne pas confondre comptable et expert comptable ni employé de l'expert comptable !) par contre il est exact que les Agessa ne sont pas très connus...
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Citation de: PHBFR le Novembre 10, 2008, 12:42:17
pourquoi dire des conneries,... Aucune magouille et j'ai eu de nombreux contrôles fiscaux et Urssaf sans aucun redressements. Allez voir un expert comptable quand vous avez des doutes.
Un photographe n'est pas standardisé dans son activité à chaque cas sa solution, c'est pour cela que je caricaturais en indiquant que le travail de commerçant est clairement quelque soit le métier lié à une majorité d'actes de reventes ou de fabrication de biens matériels; Si je créé des photos sur une base essentiellement intellectuelle et vend des prestations et des droits d'auteurs, si j'effectue des formations, je suis alors en BNC on parle là du statut fiscal; après sur le plan social on est assujetti à l'URSSAF ou aux AGESSA si on considère entrer ou pas dans le statut auteur.
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Non, non ce n'est pas moi qui dit des conneries...
Tu prétends, corriges moi si je me trompe, qu'il suffit de demander à être enregistré avec le code APE qui nous arrange.
Or si tu veux faire du mariage (et même du portrait), t'as PAS le choix... Enregistrement chambre des métiers et BIC, quelque soit le statut juridique (EI, micro, SARL...).
On peux toujours trouver des astuces pour contourner la règle ...
CitationJ'avais cru entendre dire que les notes de droits d'auteur (agessa) concernaient principalement les œuvres préexistantes que les travaux de commandes étaient "limites" (?)
C'est plus que limite si tu fais des mariages, mais par contre si tu fais de la pub, tu vas avoir des frais de mise en oeuvre et une cession de droits correspondant aux utilisations que ton client a voulu s'offrir.
CitationTu prétends, corriges moi si je me trompe, qu'il suffit de demander à être enregistré avec le code APE qui nous arrange.
Or si tu veux faire du mariage (et même du portrait), t'as PAS le choix... Enregistrement chambre des métiers et BIC, quelque soit le statut juridique (EI, micro, SARL...).
On peux toujours trouver des astuces pour contourner la règle ...
justement j'indique plus haut : "Au fait pour qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : les mariages c'est du BIC vous êtes commerçant;"; J'indique simplement que si vous faites réellement de la prestation et facturez en conséquence, il faut le faire passer par tous les moyens et ne pas se laisser faire; En aucun cas je ne préconise de contourner la législation , les règlements etc... le mariage est une activité qui est très éloigné de ma sphère d'intérêt mais j'imagine que les pratiques / le business model / qui consiste à vendre des tirages pour couvrir les mariages ont classé définitivement les photographes de mariage dans la catégorie commerçant donc en BIC. Au fait en SARL la chambre des métiers et le BIC ça n'existe pas (c'est l'IS) !! en société tu vends ce que tu veux prestations et / ou biens (la seule différence certes non négligeable c'est le régime de TVA, mais on peut mixer )
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En SARL droits d'auteur et tirages numérotés signés dans la limite de 30 exemplaires tous formats confondus: TVA 5,5%;
Tout le reste 19,6%
CitationEn SARL droits d'auteur et tirages numérotés signés dans la limite de 30 exemplaires tous formats confondus: TVA 5,5%;
Tout le reste 19,6%
Pourquoi mettre les droits d'auteur dans la société ? je ne connais pas très bien ce régime mais d'instinct je dirais qu'étant lié à la personne auteur et vu l'absence de charges fixes et le régime avantageux je facturerais à titre personnel les droits d'auteur et non par l'intermédiaire de ma société.
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Tu peux effectivement avoir une société (dont tu serais salarié ou gérant) pour facturer le reste et être à l'AGESSA pour le droit d'auteur. Mais d'une part ça complique un peu ta comptabilité (qui doit être double), et d'autre part je suppose que ça peut être compliqué en cas de contrôle fiscal (Comment bien scinder les 2 activités? Qu'en est-il du matériel que tu utilises pour les photos qui génèrent des droits s'il a été acheté par la société par exemple ?).
Les personnes morales en droit français (ce qu'est une SARL) peuvent parfaitement facturer des droits immatériels (droit d'auteur, droit des brevets etc...) C'est même parfois l'essentiel de leur activité. Ceci étant j'ai connu des photographes qui avaient une SARL et qui étaient adhérents à l'AGESSA, et inversement je suis en SARL et ma SARL facture des droits d'auteur (entre autres choses).
PHBFR : Non parce que d'une part tu peux récupérer ainsi tous les frais et amortir le matériel, que tu peux même passer des frais en investissements (par exemple : constitution de photothèque), bref, faire du déficit ; et que d'autre part en fonction de tes résultats tu peux moduler la part des droits d'auteur.
Et actuellement, le déficit, quelque soit le statut, c'est bien la chose la plus facile à réaliser :'(
CitationMais d'une part ça complique un peu ta comptabilité (qui doit être double), et d'autre part je suppose que ça peut être compliqué en cas de contrôle fiscal (Comment bien scinder les 2 activités? Qu'en est-il du matériel que tu utilises pour les photos qui génèrent des droits s'il a été acheté par la société par exemple ?).
Les personnes morales en droit français (ce qu'est une SARL) peuvent parfaitement facturer des droits immatériels (droit d'auteur, droit des brevets etc...) C'est même parfois l'essentiel de leur activité. Ceci étant j'ai connu des photographes qui avaient une SARL et qui étaient adhérents à l'AGESSA, et inversement je suis en SARL et ma SARL facture des droits d'auteur (entre autres choses).
Oui pourquoi pas mais les BNC ont d'énormes avantages fiscaux et surtout si tu as une SARL à coté, moi je n'hésite pas à multiplier les entités juridiques la comptabilité en BNC est extrêmement simpliste surtout pour les droits d'auteurs;
CitationNon parce que d'une part tu peux récupérer ainsi tous les frais et amortir le matériel, que tu peux même passer des frais en investissements (par exemple : constitution de photothèque), bref, faire du déficit ; et que d'autre part en fonction de tes résultats tu peux moduler la part des droits d'auteur.
je ne suis pas sûr de comprendre déficit en SARL ou en BNC tu peux en faire mais en BNC évidemment tu peux compenser avec d'autres revenus ce qui est très intéressant si tu as d'autres revenus; faire passer des frais en investissement ? : qu'est ce à dire tu veux immobiliser des frais ??
Evidemment les constructions juridiques sont à imaginer en fonction du profil personnel de chacun, de votre patrimoine, de votre Chiffre d'Affaire des bénéfices ou revenus tout ce que je fais est dans une optique d'optimisation
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CitationEt actuellement, le déficit, quelque soit le statut, c'est bien la chose la plus facile à réaliser Pleurs
exact pour certains cela ne va pas s'améliorer !!
Mais donc si tu fais du déficit ET que tu as d'autres revenus qui génèrent des impôts il faut être en entreprise individuelle BIC ou BNC
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Citation de: PHBFR le Novembre 13, 2008, 20:38:55
faire passer des frais en investissement ?
Oui, j'ai fait ça à deux reprises, plus exactement c'est mon expert-comptable qui l'a fait, aussi je ne saurais dire exactement comment. J'avais une Sarl à l'époque. La première fois, j'ai fait passer ainsi des « frais de recherche » soit à peu près 6 mois de revenu (je précise : ce n'était pas du pipeau, mais l'élaboration des méthodes qui sont devenues ensuite mes prestations). Une deuxième fois itou, avec une « constitution de photothèque ». Là, c'était un peu du pipeau mais le contrôleur Urssaf n'a pourtant rien eu à redire
Citationle contrôleur Urssaf n'a pourtant rien eu à redire
je ne vois pas pourquoi il serait concerné; c'est un problème fiscal et fiscalement l'immobilisation d'investissement est typiquement quelque chose que l'on fait quand on a pas assez de bénéfice cela augmente le bénéfice et donc l'impôt donc a éviter sauf si on est en perte.
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Citation de: PHBFR le Novembre 13, 2008, 19:20:11
justement j'indique plus haut : "Au fait pour qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : les mariages c'est du BIC vous êtes commerçant;"; J'indique simplement que si vous faites réellement de la prestation et facturez en conséquence, il faut le faire passer par tous les moyens et ne pas se laisser faire; En aucun cas je ne préconise de contourner la législation , les règlements etc... le mariage est une activité qui est très éloigné de ma sphère d'intérêt mais j'imagine que les pratiques / le business model / qui consiste à vendre des tirages pour couvrir les mariages ont classé définitivement les photographes de mariage dans la catégorie commerçant donc en BIC. Au fait en SARL la chambre des métiers et le BIC ça n'existe pas (c'est l'IS) !! en société tu vends ce que tu veux prestations et / ou biens (la seule différence certes non négligeable c'est le régime de TVA, mais on peut mixer )
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Tu mélanges beaucoup trop de choses pour venir expliquer comment fonctionnent les statuts.
Je ne vais pas perdre plus de temps à essayer de te raisonner puisque tu sembles maîtriser les rouages juridiques et fiscales mieux que personne.
N'oublies pas cependant, que beaucoup ici, ne savent pas comment cela fonctionne, et en lisant tes écrits ils risquent d'être induits en erreur.
CitationTu mélanges beaucoup trop de choses pour venir expliquer comment fonctionnent les statuts.
Je ne vais pas perdre plus de temps à essayer de te raisonner puisque tu sembles maîtriser les rouages juridiques et fiscales mieux que personne.
N'oublies pas cependant, que beaucoup ici, ne savent pas comment cela fonctionne, et en lisant tes écrits ils risquent d'être induits en erreur.
Il est vrai qu'on se laisse entrainer par le jeu des posts multiples et venir expliquer sur des forums est un risque, c'est pourquoi je précise que la situation détaillée tant personnelle que professionnelle de chacun peut modifier tout le raisonnement; Et d'autre part je précise également qu'il faut aller voir un expert comptable.
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