A toutes et à tous ...
Une très belle image ! Bonne année à toi aussi !
Bonne année, Xavier et Roland.
Bonne année à toutes et à tous.
Très bonne année à toutes et à tous ! Et merci Xavier pour cette belle image.
Pour ne pas multiplier les fils déjà trop nombreux à mon nom, je profite de remercier celles et ceux qui ont commenté ce message de vœux (et tous les autres) pour le compléter avec deux images que j'ai envie de qualifier également "de saison".
Le Geai des chênes, Garrulus glandarius
Ceux qui, comme moi, ont la chance d'avoir un chêne dans leur jardin, peuvent s'amuser de la ronde des geais qui s'emploient encore en ce moment à démontrer la pertinence de leur nom d'espèce, vernaculaire autant que scientifique.
En automne, ils se dépêchent de grappiller, à même l'arbre ou au sol, les premiers glands à peine mûrs. Quand la production bat son plein, ils s'en gavent sur place mais s'activent aussi à emporter leur gourmandise pour la mettre à l'abri dans des cachettes plus ou moins discrètes. Ils peuvent les enterrer ou simplement les dissimuler sous un lit de feuilles mortes, dans un tas de bois ou sous des branches. L'hiver venu, ils retrouvent ces provisions qui continuent à assurer une partie de leur ration alimentaire. Il est alors amusant de les voir "ramasser" des glands sous un cerisier ou un pommier. La Nature étant bien faite, les geais oublient une partie de leurs réserves et, au printemps, de jeunes chênes poussent loin des arbres dont les graines ont été délocalisées. Les oiseaux, comme c'est souvent le cas, ont assuré la dissémination, et donc la pérennité, d'une espèce végétale. D'autres le font en éliminant, intactes, loin de leur lieu d'ingestion, des graines qu'ils ne peuvent pas digérer. Le gui, par exemple, doit aux grives sa propagation d'arbre en arbre. La densité de l'un témoigne de celle des autres. Bien d'autres exemples illustrent l'interdépendance des deux règnes qui se partagent la Vie.
2/2
Très sympa d'observer le Geai planteur de chênes !
de belles images ;)