Je viens de réaliser une série de 60 photos intitulée "Couples du dimanche".
Faite au grand angle en train de marcher, sans viser, l'appareil au bout de la main. A un endroit où beaucoup de monde se promenait par ce beau temps.
J'aime cette série et j'ai envie de la publier sur mon site.
Évidemment je n'ai pas l'autorisation des personnes.
Donc qu'est ce que je risque à part la mésaventure d'un couple illégitime...?
Je vous en montre une, à titre d'exemple, car elles se ressemblent toutes.
Il n'y aura aucune indication de lieu ni de date. Je considère cette approche comme une sorte de sociologie du couple en image.
Qu'en pensez-vous ?
Certes il y a droit à l'image, mais il y a aussi droit à l'expression... Non ?(//)
je pense que vous n'avez absolument PAS le droit de publier ces photos
Et,en ce qui meconcerne, j'estime que c'est heureux!
Le couple est le sujet de la photo. Pour que la liberté de création joue, il faudrait au minimum quelqu'un de connu, dans le cadre d'un projet cohérent et bien décrit, et cela ne le mettrait à mon avis pas à l'abri des poursuites. Le juge s'étonnerait alors de l'absence d'autorisation, car il les estimerait facile à obtenir après coup.
Hormis le couple illégitime, il y a tous ceux (dont je fais partie) qui n'ont mis aucune photo d'eux sur la toile, qui n'y tiennent pas, et qui feront la chasse à toute photo qu'ils trouveront, et hésiteront d'autant moins à intenter un procès qu'ils seront énervés, et auront de bonnes chances de gagner.
Dans les conditions que tu décris (hors journalisme)
Et au delà des textes, il y a le simple respect des avis et des vies.
La politesse de demander...
Il est évident que si un couple se reconnait et demande d'enlever la photo, je m'exécute sans discuter.
Je ne me vois pas non plus demander à tous ces couples une autorisation dans la mesure où il s'agit d'instantanés et non de photos posées. Leur demander après la photo prise à leur insu, je doute qu'un seul accepte...
Ces photos ne sont pas en vente, elles sont réalisées dans une démarche artistique, désintéressée... Le lieu est public... Il faudrait que le couple s'explique sur le préjudice que j'aurai occasionné...
Cela dit, comme je n'ai pas non plus envie d'avoir des ennuis, il y a forte chance que ces photos restent au fond de mon ordi...
Qualis artifex pereo !
Mais, vue l'ambiance actuelle... Le web et les réseaux sociaux n'ont rien arrangés sur ce plan et sont très discrédités en ce moment. Les gens sont hypersensibilisés, à tort ou à raison.
BM
Je ne comprends pas que l'on puisse avoir ce genre de démarche et se poser des questions a posteriori et presque s'offusquer de ne pas pouvoir les publier.
Citation de: imagineur le Janvier 25, 2016, 23:13:14
Il est évident que si un couple se reconnait et demande d'enlever la photo, je m'exécute sans discuter.
Citation de: imagineur le Janvier 25, 2016, 23:13:14
Leur demander après la photo prise à leur insu, je doute qu'un seul accepte...
Ba tu as déjà la réponse !
Citation de: imagineur le Janvier 25, 2016, 23:13:14
Ces photos ne sont pas en vente, elles sont réalisées dans une démarche artistique, désintéressée... Le lieu est public... Il faudrait que le couple s'explique sur le préjudice que j'aurai occasionné...
Tu confonds droit à l'information et création artistique. Vendue ou pas
je ne comprends cette dernière phrase ?
Encore, une fois, ces images ne sont pas à vendre. Elles sont faites par un amateur passionné, pour l'amour de l'art.
Imaginons que je confie ces images à un peintre qui les reproduit à la perfection dans les moindres détails. Les couples seraient tout à fait reconnaissables. Il publie sur son site la reproduction des toiles.
On dira oui mais là c'est de l'art. La version photo n'est pas de l'art ?
On dira oui mais la photo est une preuve. ah bon, on ne peut pas truquer une photo numérique...?
Citation de: imagineur le Janvier 25, 2016, 23:13:14
Il faudrait que le couple s'explique sur le préjudice que j'aurai occasionné...
Aucunement : il est le sujet de la photo, il a le droit de refuser sa publication sans la moindre justification.
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 09:40:58
Imaginons que je confie ces images à un peintre
Il n'y aurait aucune différence.
Il faut que tu réétudies la question du « sujet qui est le sujet ».
J'ai déjà précisé : si un couple se reconnait et demande de retirer la photo, je le fais de suite...
Citation de: vernhet le Janvier 25, 2016, 16:56:50
je pense que vous n'avez absolument PAS le droit de publier ces photos
Et,en ce qui meconcerne, j'estime que c'est heureux!
déjà rien que le fait d' avoir posté cette image dans une sphère publique pourrait lui en coûter ....
je serais lui .. je ferais fissa pour demander de la supprimer du fil
Salut au futur jeune retraité :D
Ce n'est pas si simple !!
Extrait d'un article du Monde du 18 06 2004 :
CitationEn 1999, Luc Delahaye, un photographe réputé membre de l'agence Magnum, avait publié un livre intitulé L'Autre (éd. Phaidon) accompagné d'un texte de Jean Baudrillard, comprenant quatre-vingts portraits en noir et blanc et statiques d'usagers du métro parisien. Aucun nom, et pour cause : ces images avaient été volées comme le ferait un paparazzi. Les visages envahissent le cadre, sont parfaitement identifiables. Pour arriver à ses fins, le photographe avait fabriqué un appareil discret. "Je le cachais dans un sac, je m'asseyais sur une banquette libre, et je photographiais de la même façon chaque personne assise face à moi."
Une des personnes photographiées demandait au tribunal la condamnation solidaire à 100 000 francs de dommages et intérêts du photographe, de son agence et de son éditeur. Il attaquait également Michael Haneke et son producteur MK2 au motif que son portrait apparaît durant deux secondes, dans le film Code inconnu, du cinéaste autrichien. Cette personne dénonçait un "préjudice caractérisé", invoquant "l'exploitation mercantile de ses traits", "l'expression de tristesse qui se dégage du portrait et le ridiculise" et les "répercussions négatives sur son équilibre familial qu'ont eues ces publications".
Le tribunal de Paris rappelle que le livre L'Autre, "salué par la critique", est "incontestablement une œuvre artistique par l'originalité de la démarche de l'auteur". Le tribunal reprend les citations de Luc Delahaye dans Le Monde du 5 novembre 1999, expliquant pourquoi il avait volé ces portraits : "C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour parler de la solitude, du silence, de l'obscurité des choses. Le métro est un lieu où les gens sont des portraits d'eux-mêmes. Quand ils remontent à la surface, ils prennent un masque, font semblant de croire que tout va bien, adoptent des codes relationnels factices - sinon la vie serait intenable. Dans le métro, il n'y a pas de relation du tout, je peux donc y trouver plus de vérité. J'ai volé ces photos, c'est vrai, mais c'est au nom d'une vérité photographique que je n'aurais pu atteindre autrement."
Le juge affirme que le préjudice est inexistant, que le portrait ne montre pas le demandeur "dans une situation dégradante" ni "ne le tourne en ridicule". Luc Delahaye et Michael Haneke n'ont donc pas fait un "usage fautif de la liberté d'expression".
"UN TROUBLE ANORMAL"
Et le tribunal d'énoncer un principe fondamental : le droit d'une personne sur son image "n'est pas absolu et cède, notamment, devant le droit à l'information, droit fondamental protégé par l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui autorise la publication d'images de personnes impliquées dans un événement, sous réserve du respect de la dignité de la personne humaine". Le droit à l'image ne peut "faire arbitrairement obstacle à la liberté de recevoir ou de communiquer des idées qui s'exprime spécialement dans le travail d'un artiste".
En matière d'image, on avait perdu l'habitude de voir un tribunal faire primer le droit à l'information, garanti par la Convention européenne des droits de l'homme, sur le droit au respect de la vie privée, garanti par l'article 9 du code civil. On avait rarement vu, aussi, un tribunal aussi sensible à l'expression artistique. Reste à savoir si ce jugement sera confirmé par d'autres tribunaux.
Il intervient dans un contexte de plus en plus favorable aux photographes. Ainsi, la Cour de cassation, siégeant en assemblée plénière, a pris, le 7 mai, une décision qui limite fortement le droit des propriétaires qui attaquent en justice les photos reproduisant leur bien (maison, immeuble, montagne, bateau) dans un journal, sur une publicité ou une carte postale (Le Monde du 12 mai).
Les deux critères définis par la Cour de cassation se retrouvent dans le jugement concernant les photos de Delahaye : "Le propriétaire d'une chose ne dispose pas d'un droit exclusif sur l'image de celle-ci", disait-elle, ajoutant qu'il ne peut s'opposer à l'utilisation de l'image de son bien que lorsque l'image lui cause "un trouble anormal".
On voit ainsi se dessiner un recentrage spectaculaire dans les affaires de droit à l'image. Découvrir son visage dans un journal, une exposition, un livre, que l'on soit un passant anonyme ou une star du spectacle, risque de ne plus être suffisant pour recevoir des dommages et intérêts. Il faudra apparemment préciser où est le préjudice, notion désormais essentielle, ce qui va fortement limiter les condamnations.
Michel Guerrin
Alors là, MERCI mille fois pour cet article !
il faut lire attentivement cet article, je le trouve très pertinent.
La photo est un art ou pas ? C'est à l'artiste-photographe de le prouver par sa production.
Le tribunal cité dans l'article a compris la démarche de l'artiste et qu'il n'y a aucunement volonté du photographe de dégrader l'image des personnes. Au contraire, il recherche d'une vérité.
La personne représentée qui a emmené l'affaire devant le tribunal voulait tout simplement se faire du fric !!!
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 10:28:12
il faut lire attentivement cet article, je le trouve très pertinent.
et justement, tu le lis mal car l'important, qui donne le contexte, lequel est essentiel en droit est « Luc Delahaye, un photographe réputé membre de l'agence Magnum, avait publié un livre ». C'est pourquoi j'écrivais dans le premier message :
Citation de: Zouave15 le Janvier 25, 2016, 19:58:49
Pour que la liberté de création joue, il faudrait au minimum quelqu'un de connu, dans le cadre d'un projet cohérent et bien décrit
D'autre part tu penses que l'article est pertinent, ce qu'il n'est pas, car il généralise au quidam le cas d'un photographe connu, d'une part, et qu'il mélange le droit sur les choses et celui sur les personnes, qui n'ont rien à voir.
De plus, si la personne qui a attaqué le photographe avait demandé un dédommagement modeste, par exemple cinq mille euros, la position du juge aurait pu être différente.
Quand bien même tu estimerais que le droit est avec toi, tu risquerais un procès et, d'évidence, tu n'en as pas vécu pour prendre les choses avec autant de légèreté et un ton revendicatif (qui, face à un juge, devient à charge).
Au-delà de la loi on peut aussi faire preuve de bon sens: Publier des photos de personnes sans leur consentement est irrespectueux . C'est une chose qui ne me viendrait même pas à l'idée mais chacun à son échelle de valeurs.
Citation de: vivaldi33 le Janvier 26, 2016, 11:17:40
Au-delà de la loi on peut aussi faire preuve de bon sens: Publier des photos de personnes sans leur consentement est irrespectueux . C'est une chose qui ne me viendrait même pas à l'idée mais chacun à son échelle de valeurs.
il est vrai que tout cela est beaucoup plus simple avec des petites fleurs, des marguerites, des pipaillons ou des zoizos.... :D
Heureusement que certains juges,ou certains tribunaux sont plus "ouverts" que certains ici...
Quand Doisneau et autres prenaient des photos de quidam, cela permettait aux gens de découvrir "loin de leur quartier" via la photo. De nos jours, il n'y a plus grand chose à faire découvrir, j'aimerai un jour que quelqu'un m'explique ou est l' intérêt de photographier des inconnus .... à leur insu ....
Chacun est propriétaire de son image.... je ne vois pas ou se niche l'art dans ce genre de photo (éventuellement dans un autre cadre ou pourrai dire :"les gens ne sont pas le sujet principal, alors ...", mais là ::) )
Citation de: Zouave15 le Janvier 26, 2016, 11:07:49
....
De plus, si la personne qui a attaqué le photographe avait demandé un dédommagement modeste, par exemple cinq mille euros, la position du juge aurait pu être différente.
....
Tu peux aussi imaginer que la personne, au lieu d'aller demander de l'argent en justice, rentre dans l'exposition, détruise toutes les photos et mette une bonne gifle au photographe ;D
Ce n'est pas loin d'être le cas de "Banier versus le SDF" : le SDF a été débouté de sa demande de dommages intérêts ...mais Banier a du retirer sa plainte pour la gifle qu'il avait reçu
Bref, si la personne photographiée le prend vraiment mal, ne cherche pas à se faire de l'argent "parce qu'elle est sur la photo", mais donne une bonne leçon de savoir vivre au photographe, pas sur qu'elle risque grand chose :D
Il suffit de demander l'autorisation aux personnes pour éviter ce genre de situation . J'appelle cela de la courtoisie et dans bien des cas le couple sera heureux d'avoir une photo. Sauf les illégitimes bien sur ;)
Tous les gens n'ont pas la culture photographique suffisante. Si je leur demande, ils ne comprendront pas pourquoi j'ai pris des instantanés d'eux (et pourraient se mettre en colère) et au mieux (!) voudront poser pour avoir une "jolie" photo d'eux, avec sourires etc.
Les gens sont devenus complétement parano avec le net.
Et si je rajoute un rectangle noir sur leurs yeux...? Je protège l'anonymat..? Au moins, je pose en image la question que je pose ici sur le forum et met le doigt où ça fait mal!!!
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 12:30:03
Si je leur demande, ils ne comprendront pas pourquoi j'ai pris des instantanés d'eux
Ah, eux non plus ? ;D Non blague à part, il n'y a ni travail sur la lumière, ni composition, ni cadrage "aux petits oignons" (et pour cause), sur des gens pas au courant .... ça va être dur quand même de prêcher "l'oeuvre artistique" ni un reportage d' actualité pour justifier une diffusion large sans accord préalable...
Par exemple un photographe de mariage dans un parc (donc pas dans le lieu privé de la mariée) prend la mariée et sa dame d'honneur, et bien légalement, même si la demoiselle sait qu'elle est prise en photo et est consentante, le photographe ne peut pas la mettre sur son site web si il a juste l'accord écrit de la mariée ... ils n'ont généralement pas l'accord des autres personnes ... mais cela n'en gêne pas certains ...Il y a juste à demander à me Joelle Verbruge son avis là dessus ;D
Autre cas d'école : une personnalité vient dans ta ville, tu la shoot, tu la mets sans accord sur ton site, tu as le droit car c'est un fait d'actualité d'une personne "publique" (large tolérance). Si tu shoot et range la photo au chaud, puis 6 mois après, tu veux la mettre sur ton site ...tu ne peux plus la mettre sans accord, car il n'y a plus le caractère d'actualité.
Et puis, il n'y a plus guère que notre image qui nous appartient sans être taxée ..... si même ça, n'importe qui peut en disposer à sa guise sans notre accord ... ::)
vous faites de sacrés raccourcis :D
Je me marre quand même pas mal en lisant tout cela ;D
Citation de: megaboub le Janvier 26, 2016, 14:06:24
Si tu shoot et range la photo au chaud, puis 6 mois après, tu veux la mettre sur ton site ...tu ne peux plus la mettre sans accord, car il n'y a plus le caractère d'actualité.
Totalement faux.
Arrêtez de pondre des trucs totalement imaginés
Citation de: megaboub le Janvier 26, 2016, 13:46:16
Par exemple un photographe de mariage dans un parc (donc pas dans le lieu privé de la mariée) prend la mariée et sa dame d'honneur, et bien légalement, même si la demoiselle sait qu'elle est prise en photo et est consentante, le photographe ne peut pas la mettre sur son site web si il a juste l'accord écrit de la mariée ... ils n'ont généralement pas l'accord des autres personnes ... mais cela n'en gêne pas certains ...Il y a juste à demander à me Joelle Verbruge son avis là dessus ;D
Encore une fois, n'importe quoi ;D
Citation de: STB le Janvier 26, 2016, 14:17:44
Encore une fois, n'importe quoi ;D
N'importe quoi quoi ? ;D vous pouvez mettre la mariée qui a donné son accord avec une personne qui n'a rien signé ?
Bon, et puis on demande un avis, et comme visiblement "mes juristes ne sont pas au top" je ne parle plus :D ..... mais comme j'aime bien rigoler aussi je continue à lire, et si je pouvais avoir une réponse à ma dernière question j'en serait ravi, merci.
"Non blague à part, il n'y a ni travail sur la lumière, ni composition, ni cadrage "aux petits oignons" (et pour cause), sur des gens pas au courant .... ça va être dur quand même de prêcher "l'oeuvre artistique" ni un reportage d' actualité pour justifier une diffusion large sans accord préalable..."
C'est au photographe seul de décider s'il s'agit d'une œuvre artistique ou pas. C'est de sa responsabilité.
Après chacun peut donner l'avis qu'il veut. Un conservateur, un galeriste, un critique aura un avis peut-être plus avisé... Mais deux spécialistes pourront bien évidement avoir des avis opposés.
Selon ses propres critères et sa culture mon bon monsieur !
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 14:56:58
"Non blague à part, il n'y a ni travail sur la lumière, ni composition, ni cadrage "aux petits oignons" (et pour cause), sur des gens pas au courant .... ça va être dur quand même de prêcher "l'oeuvre artistique" ni un reportage d' actualité pour justifier une diffusion large sans accord préalable..."
C'est au photographe seul de décider s'il s'agit d'une œuvre artistique ou pas. C'est de sa responsabilité.
Après chacun peut donner l'avis qu'il veut. Un conservateur, un galeriste, un critique aura un avis peut-être plus avisé... Mais deux spécialistes pourront bien évidement avoir des avis opposés.
Selon ses propres critères et sa culture mon bon monsieur !
Je n'ose plus donner mon avis .... mais si il y a conflit, j'ai comme l'impression que c'est un peu le juge qui décide au bout du compte. J'attends avec impatience la référence de STB à propos de ma dernière question ( droit à l'image d'une invitée). Je me rangerai aux avis de STB à ta place, car il connait vraiment bien son truc, il a gagné des procès donc il doit être bien au courant de ce qui ce fait ou pas.
Citation de: Zouave15 le Janvier 26, 2016, 11:07:49
et justement, tu le lis mal car l'important, qui donne le contexte, lequel est essentiel en droit est « Luc Delahaye, un photographe réputé membre de l'agence Magnum, avait publié un livre ». C'est pourquoi j'écrivais dans le premier message :
D'autre part tu penses que l'article est pertinent, ce qu'il n'est pas, car il généralise au quidam le cas d'un photographe connu, d'une part, et qu'il mélange le droit sur les choses et celui sur les personnes, qui n'ont rien à voir.
De plus, si la personne qui a attaqué le photographe avait demandé un dédommagement modeste, par exemple cinq mille euros, la position du juge aurait pu être différente.
Quand bien même tu estimerais que le droit est avec toi, tu risquerais un procès et, d'évidence, tu n'en as pas vécu pour prendre les choses avec autant de légèreté et un ton revendicatif (qui, face à un juge, devient à charge).
Pour dire cela tu n'as pas du lire très attentivement le texte.
Il généralise rien du tout
Et le droit sur les biens c'est juste pour dire que, comme pour les personnes, il y a une plus grande tolérance des juges ( voir les dernières affaires à ce sujet)
Cette loi au droit à l'image est une catastrophe pour la photographie humaniste. Quand on pense que c'est en France, pays de Doisneau, de Cartier Bresson, de Ronis, qu'elle a vu le jour...
Je ne sais s'il est pertinent : un article pulié dans le Figaro en 2007
CitationIL FUT un temps où les anonymes faisaient le bonheur des photographes. Un coup d'oeil sur l'oeuvre de
Robert Doisneau ou de Willy Ronis suffit à s'en convaincre. Puis, est arrivé le droit à l'image qui a
largement compliqué la tâche des photographes. Rares sont ceux qui, aujourd'hui en France, se risquent à
photographier des individus sans leur demander d'autorisation, de peur de se voir traîner en justice. Dans
ce contexte, les procès gagnés en mai et juin par le photographe François-Marie Banier apparaissent bien
comme une victoire pour les tenants du droit à l'expression artistique et à l'information.
Au coeur des affaires débattues devant le tribunal de grande instance de Paris se trouve son livre Perdre la
tête (Gallimard 2005), un ouvrage où se succèdent portraits de personnalités et d'anonymes, sorte de
sarabande d'images figurant pour l'auteur notre société actuelle. L'ouvrage a connu un beau succès. Il a déjà été réédité et ce travail a donné lieu à plusieurs expositions dont l'une à Rome à la Villa Médicis. Il a aussi fait l'objet de trois procès ce qui est rare pour un livre d'art. Trois procès que l'artiste et les éditions
Gallimard ont gagnés.
Privilégier la liberté d'expression artistique
Le dernier procès qui regroupait conjointement deux plaignantes, s'est tenu le 25 juin dernier, devant le
tribunal de grande instance de Paris. Il concernait deux femmes majeures protégées, l'une placée sous
tutelle judiciaire, l'autre sous curatelle. Elles apparaissent dans le livre de François-Marie Banier, l'une riant
avec un bonnet sur la tête, la bouche grande ouverte, la seconde, en train de grimacer face à l'objectif.
L'association espace tutelles qui a saisi le juge en leur nom a dénoncé une atteinte à la vie privée et une
atteinte à la dignité. Le tribunal les a déboutées en estimant que les plaignantes n'étaient pas présentées
« dans des situations humiliantes ou dégradantes ». Il a, au contraire, souligné « l'humanité des personnages, ainsi que celle du regard du photographe qui traite ses sujets avec respect et tendresse ». Il a affirmé le fait qu'il convenait de privilégier la liberté d'expression artistique sur le droit à l'image des personnes.
Une précédente plainte avait été déposée par une femme que le photographe avait saisie, assise sur un banc public en train de téléphoner. Cette plaignante a fait valoir le préjudice que pouvait lui causer ce portrait dans « un recueil essentiellement consacré à l'exclusion et à la marginalité ». Le 9 mai dernier, le Tribunal de Paris l'a déboutée au motif que « le droit à l'image cédait devant le droit à l'information ». Quant au préjudice subi par la plaignante, le tribunal indique n'avoir « aucun élément de nature à convaincre d'un préjudice particulier dont elle aurait souffert autre que les réactions émues de certaines de ses proches de la voir figurer dans un musée des horreurs
Citation de: samoussa le Janvier 26, 2016, 16:44:50
Cette loi au droit à l'image est une catastrophe
Le droit à l'image n'a jamais été une loi. C'est seulement une expression basée sur des jurisprudences
Citation de: megaboub le Janvier 26, 2016, 15:20:16
J'attends avec impatience la référence de STB à propos de ma dernière question ( droit à l'image d'une invitée).
Pour te répondre (ce qui n'a aucun rapport avec le cas de ce fil...
Dans le cas que tu décris, il serait très mal venue et surtout incompris par les juges que la personne ne voulant pas apparaître demander des préjudices (donc porte l'affaire devant la justice) sur sa diffusion au coté de son ami lors d'un évènement de ce type et commandé par cette dernière... :)
D'autres part, il est conseillé aux photographes de notifier des droits de diffusions dans les CGV dans le cadre de la communication du studio.
Au dessus de tout cela, il y a la politesse aussi donc même si je suis dans mes droits pour diffuser des photographies de mes clients, je demande tout de même leur permission. (et à l'occasion, leur offre un tirage)
Bien dit Samoussa...!
Si Cartier-Bresson avait du faire signer toutes les personnes qu'il a pu prendre à la sauvette, il aurait vendu vite fait son Leica... En plus lui c'était son métier, il vendait ses photos...
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 12:30:03
Tous les gens n'ont pas la culture photographique suffisante.
C'est un peu suffisant comme propos.
Citation de: dioptre le Janvier 26, 2016, 16:48:03
Je ne sais s'il est pertinent
À mon avis, ce n'est pas la question : tous tes exemples sont avec des photographes connus, voire célèbres. D'une part, le juge peut avoir tendance à privilégier alors la liberté de création, d'autre part, et cela change tout, ils sont défendus par des avocats dont le quidam ne disposera pas.
De tels articles peuvent alimenter le débat mais ne répondent en rien à la question posée ici.
Citation de: STB le Janvier 26, 2016, 17:33:06
Le droit à l'image n'a jamais été une loi. C'est seulement une expression basée sur des jurisprudences
Cette expression du droit à l'image basée sur des jurisprudences est une catastrophe pour la photographie humaniste. Quand on pense que c'est en France, pays de Doisneau, de Cartier Bresson, de Ronis, qu'elle a vu le jour... ;)
Merci STB ;)
Citation de: samoussa le Janvier 26, 2016, 20:01:26
Cette expression du droit à l'image basée sur des jurisprudences est une catastrophe pour la photographie humaniste. Quand on pense que c'est en France, pays de Doisneau, de Cartier Bresson, de Ronis, qu'elle a vu le jour... ;)
Je partage à 200% ce que tu dis
samoussa.
Amitiés
hello imagineur....mets toutes les photos qui te plaisent dan ton site.....celles des couples juste un petit nota au début....si ça vous gène votre photo contact moi je la retire de suite..merci
ah merci, c'est une réponse qui me soulage un peu... On dirait à en croire certains que je commet un crime en prenant des instantanés de personnes dans la rue...
Pour tes couples tu peux en avoir un certain % d'illégitimes...ce sont ceux là qui auront un préjudice.
Sinon les jurisprudences Banier ont largement assoupli la jurisprudence.
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 22:11:01
ah merci, c'est une réponse qui me soulage un peu...
ça me rappelle un vieux paysan, pochetron notoire, dans un village d'Aveyron où se trouve une maison de famille. Il avait fait tous les médecins de Millau pour finir par en trouver un qui lui déconseillait pas de descendre 5 l de pinard par jour ! ;)
Citation de: imagineur le Janvier 26, 2016, 22:11:01
ah merci, c'est une réponse qui me soulage un peu... On dirait à en croire certains que je commet un crime en prenant des instantanés de personnes dans la rue...
Imagineur tu me laisses rêveur... Dans un autre post concernant ton ex tu écris: "Pour moi, en vue d'une utilisation ou diffusion sur le net, même non commerciale, il faut l'accord des DEUX parties : photographe et modèle. J'ai raison ou pas ?".
Et maintenant tu viens te plaindre de ne pas pouvoir utiliser des photos volées en mode voyeur?!? Au moins tu n'as pas peur des paradoxes
Il y a surement plein de contradictions dans l'ensemble des jugements qui ont été rendus sur ce genre d'affaires.
Ce ne sont pas les mêmes personnes qui vont ester en justice, pas les mêmes photographes, pas les mêmes juges, pas les mêmes conditions, pas......... tout un tas de choses, alors essayer de comparer une situation a une autre sera très difficile, voire impossible.
Le mieux, pour ne pas avoir d'ennuis, au lieux de photographier des gens en entier, tu ne prends que les jambes, et en pose lente.
C'est assez amusant (je l'ai fait lors d'un petit stage photo et les résultats étaient plutôt sympas) et tu peux publier sans arrières pensées, ou alors il faut tomber sur quelqu'un de vraiment coriace ;) ;) ;)
Sinon, comme les autres, si je me vois en photo sur un site ou sur un réseau social, alors qu'on ne m'a rien demandé, il se passera surement des choses peu agréables pour le photographe si je le trouve, et ce ne sera pas forcément devant un juge.
Citation de: Katana le Janvier 27, 2016, 16:20:35
....
Sinon, comme les autres, si je me vois en photo sur un site ou sur un réseau social, alors qu'on ne m'a rien demandé, il se passera surement des choses peu agréables pour le photographe si je le trouve, et ce ne sera pas forcément devant un juge.
Je trouve cela effarant cette hargne ! Ces menaces !
C'est le " je cogne d'abord et on discute ensuite "
C'est charmant !
Citation de: Katana le Janvier 27, 2016, 16:20:35
Sinon, comme les autres,
c'est qui ?
Citation de: Katana le Janvier 27, 2016, 16:20:35
Sinon, comme les autres, si je me vois en photo sur un site ou sur un réseau social, alors qu'on ne m'a rien demandé, il se passera surement des choses peu agréables pour le photographe si je le trouve, et ce ne sera pas forcément devant un juge.
mais pourquoi dont ? Faut être un peu dérangé et j'sais pas trop... Parano... mégalo sêrement
Citation de: Noir Foncé le Janvier 26, 2016, 20:48:41
Je partage à 200% ce que tu dis samoussa.
Amitiés
;)
Citation de: Katana le Janvier 27, 2016, 16:20:35
Il y a surement plein de contradictions dans l'ensemble des jugements qui ont été rendus sur ce genre d'affaires.
Ce ne sont pas les mêmes personnes qui vont ester en justice, pas les mêmes photographes, pas les mêmes juges, pas les mêmes conditions, pas......... tout un tas de choses, alors essayer de comparer une situation a une autre sera très difficile, voire impossible.
Le mieux, pour ne pas avoir d'ennuis, au lieux de photographier des gens en entier, tu ne prends que les jambes, et en pose lente.
C'est assez amusant (je l'ai fait lors d'un petit stage photo et les résultats étaient plutôt sympas) et tu peux publier sans arrières pensées, ou alors il faut tomber sur quelqu'un de vraiment coriace ;) ;) ;)
Sinon, comme les autres, si je me vois en photo sur un site ou sur un réseau social, alors qu'on ne m'a rien demandé, il se passera surement des choses peu agréables pour le photographe si je le trouve, et ce ne sera pas forcément devant un juge.
Le mieux c'est peut être carrément d'arrêter la photo et de se mettre à la Boxe
Citation de: dioptre le Janvier 27, 2016, 17:56:22
Je trouve cela effarant cette hargne ! Ces menaces !
C'est le " je cogne d'abord et on discute ensuite "
C'est charmant !
Ou tu vois que je cogne, comme tu le dis?? Change de lunettes, ça ira mieux.
Je dis juste que je n'ai pas besoin d'aller porter plainte et que je me charge moi même d'expliquer ma façon de penser a l'indélicat.
Mais a aucun moment, je n'ai écrit que je cognerais ou quelque chose dans le genre.
On peut s'explique vivement, voire fortement, sans avoir se foutre des baffes, et sans avoir besoin d'un juge et / ou d'un avocat.
Citation de: STB le Janvier 27, 2016, 18:41:51
mais pourquoi dont ? Faut être un peu dérangé et j'sais pas trop... Parano... mégalo sêrement
Ni l'un ni l'autre,, juste que je ne souhaite pas apparaitre sur des réseaux dits sociaux sans que j'ai donné mon accord, c'est un peu mon droit quand même, non ??
Citation de: Katana le Janvier 28, 2016, 15:56:33
c'est un peu mon droit quand même, non ??
pas toujours !
et oui...
Et bien voila & photo qu'on ne pourrait pas regarder si telle avait été la vie à l'époque
Et une autre
Citation de: samoussa le Janvier 29, 2016, 19:54:55
Et bien voila & photo qu'on ne pourrait pas regarder si telle avait été la vie à l'époque
Faire référence au passé n'est pas gage de vérité absolue. Il me semble que les choses évoluent...
Et parfois pas en bien.
Citation de: samoussa le Janvier 29, 2016, 19:54:55
Et bien voila & photo qu'on ne pourrait pas regarder si telle avait été la vie à l'époque
Certes, et il y en a bien d'autres, qu'on ne pourrait pas voir, mais surtout que les photographes n'auraient pas pu faire.
L'utilisation d'images sur le web sans aucune limite en est en grande partie responsable. Cela a causé des dégâts dans la vie de bien des personnes (de façon volontaire ou non, tout le monde n'est pas dans le même cas).
Cette méfiance peut s'expliquer à défaut de se comprendre. On est passé d'un extrême à l'autre.
Citation de: Katana le Février 01, 2016, 13:36:30
Cela a causé des dégâts dans la vie de bien des personnes
Ah bon ?
T'as sûrement des exemples...
Citation de: STB le Février 01, 2016, 22:11:34
Ah bon ?
T'as sûrement des exemples...
J'ai vu un reportage à la télé, ou le gars s'est fait choppé en photo dans un stade de foot alors qu'il était censé être malade. Du coup il a perdu son boulot, mais il a eu de la chance, il a fini par être pote avec celui qui l' a "dénoncé", et du coup il a eu un emploi comme paparazzi .... y en a qu'on du bol quand même ..... :P
Citation de: megaboub le Février 03, 2016, 09:28:21
J'ai vu un reportage à la télé, ou le gars s'est fait choppé en photo dans un stade de foot alors qu'il était censé être malade. Du coup il a perdu son boulot, mais il a eu de la chance, il a fini par être pote avec celui qui l' a "dénoncé", et du coup il a eu un emploi comme paparazzi .... y en a qu'on du bol quand même ..... :P
un reportage ? ah ouais! ;D
Citation de: vernhet le Février 03, 2016, 10:57:54
un reportage ? ah ouais! ;D
ouais ;D on nous montrerai des c...eries à la télé ? :o :D
Citation de: STB le Février 01, 2016, 22:11:34
Ah bon ?
T'as sûrement des exemples...
Oui, les cas de harcèlement entre ados (le web et particulièrement les réseaux sociaux favorisent ces comportements) les images de Laure Manaudou, je ne mémorise pas tous les cas, mais il y en a d'autres.
Citation de: megaboub le Février 03, 2016, 11:22:50
ouais ;D on nous montrerai des c...eries à la télé ? :o :D
Je ne sais pas mais un exemple sûr :
Un employé se fait porter pâle et se met en congé maladie.
Son patron regarde un match à Roland Garros et voit sur la télé son employé dans les tribunes, frais comme un gardon. Licenciement aussi sec.
C'était il y a bien 20 ans.
Mais l'histoire ne dit pas si le patron regardait la télé pendant ses heures de travail à lui. Mais c'est un patron, alors ...
Citation de: samoussa le Janvier 29, 2016, 19:54:55
Et bien voila & photo qu'on ne pourrait pas regarder si telle avait été la vie à l'époque
Bon en même temps, le web à l'époque, hein...
Citation de: vivaldi33 le Janvier 26, 2016, 11:17:40
Au-delà de la loi on peut aussi faire preuve de bon sens: Publier des photos de personnes sans leur consentement est irrespectueux . C'est une chose qui ne me viendrait même pas à l'idée mais chacun à son échelle de valeurs.
Quand même, Doisneau, Brassai et autres HCB étaient donc de foutus salauds, qu'attendez vous pour faire un autodafé! Brulons leurs œuvres indignes au nom de notre nouvelle société de Tartuffes biens pensants ...... ;D ;D ;D
Citation de: Patlaine le Février 14, 2016, 16:49:39
Quand même, Doisneau, Brassai et autres HCB étaient donc de foutus salauds, qu'attendez vous pour faire un autodafé! Brulons leurs œuvres indignes au nom de notre nouvelle société de Tartuffes biens pensants ...... ;D ;D ;D
Pourquoi faut-il faire systématiquement référence au passé et à des photographes d'exception? Le rapport à la photographie n'est plus le même et il me semble pertinent d'en tenir compte. Je ne dis pas que c'est mieux, c'est simplement une réalité contemporaine.
Citation de: Patlaine le Février 14, 2016, 16:49:39
Quand même, Doisneau, Brassai et autres HCB étaient donc de foutus salauds, qu'attendez vous pour faire un autodafé! Brulons leurs œuvres indignes au nom de notre nouvelle société de Tartuffes biens pensants ...... ;D ;D ;D
Sans parler du talent des ces gens, l'époque n'était pas la même, tout simplement.
Publier une photo a leur époque, ce n'était pas aussi simple et ça n'avait pas autant de répercussions que maintenant.
A notre époque, le numérique, permet à "n'importe qui" de publier "n'importe quoi" et cela quasiment partout dans le monde.
Ca change quand même considérablement la donne, non ?
Il ne faut pas oublier l'évolution historique. On est loin du temps où seul le seigneur se faisait représenter, quitte à se déguiser en paysan. Puis les portraits ont commencé à concerner d'autres personnes et, avec l'avènement de la photographie, tout le monde.
Au début, chacun espérait/voulait être photographié, encore jusqu'à la fin de l'ère argentique.
Avec le numérique, le rapport s'est complètement inversé, et surtout avec les téléphones, où chacun se fait photographier comme du bétail. Du coup, plus personne ne veut être photographié.
Le tout à combiner avec l'évolution due à Internet, et à l'anonymisation souhaitée qui l'accompagne.
Bonjour,
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-ils-decouvrent-leur-photo-dans-une-serie-tele-5064581
Bonjour,
Tout de même très très c..., les gens de cette société de production. Ça leur coûtait quoi de demander l'autorisation de ces gens?
Trop faignants ou/et trop pressés?
Maintenant, va falloir raquer!
Citation de: TYBOR le Juin 16, 2017, 18:21:10
Bonjour,
Tout de même très très c..., les gens de cette société de production. Ça leur coûtait quoi de demander l'autorisation de ces gens?
Trop faignants ou/et trop pressés?
Maintenant, va falloir raquer!
Pas évident car ces personnes ne sont pas reconnaissables ( et pour cause ! )
Et il faut démontrer qu'il y a préjudice.
Qui avait identifié les personnes sur la photo ? A part les intimes ?
Si procès tout le monde va être au courant !
D'un autre côté pour quelque motif que ce soit je ne mettrais pas une photo accessible au monde entier.
Dans les indemnités demandées il y a l'espoir de se faire un peu ... d'argent de poche.
Dans cette affaire ce sont les avocates qui vont se faire leur argent de poche
la honte... Pour les plaignants
L'est où le préjudice ?
Bandes de cons à la recherche d'argent "facile" (c'est pas gagné et tant mieux)
Bonjour,
Faudrait quand même pas inverser les rôles!
Traiter de "cons" les plaignants, c'est dire que l'on peut laisser le champ libre à toutes les dérives...
Je pleurerai pas pour des feignasses qui ne font AUCUNEMENT preuve de rigueur ni de décence.
Z' avait qu'a trouver les minois dans leur cercle familial...à eux. Ah non? C'était trop difficile?
Ben pas de soucis pour les virer... Vraiment
Citation de: megaboub le Février 03, 2016, 09:28:21
J'ai vu un reportage à la télé, ou le gars s'est fait choppé en photo dans un stade de foot alors qu'il était censé être malade. Du coup il a perdu son boulot, mais il a eu de la chance, il a fini par être pote avec celui qui l' a "dénoncé", et du coup il a eu un emploi comme paparazzi .... y en a qu'on du bol quand même ..... :P
Citation de: dioptre le Février 05, 2016, 22:24:32
Je ne sais pas mais un exemple sûr :
Un employé se fait porter pâle et se met en congé maladie.
Son patron regarde un match à Roland Garros et voit sur la télé son employé dans les tribunes, frais comme un gardon. Licenciement aussi sec.
C'était il y a bien 20 ans.
Mais l'histoire ne dit pas si le patron regardait la télé pendant ses heures de travail à lui. Mais c'est un patron, alors ...
Citation de: TYBOR le Juin 19, 2017, 13:25:46
Bonjour,
Faudrait quand même pas inverser les rôles!
Traiter de "cons" les plaignants, c'est dire que l'on peut laisser le champ libre à toutes les dérives...
Je pleurerai pas pour des feignasses qui ne font AUCUNEMENT preuve de rigueur ni de décence.
Z' avait qu'a trouver les minois dans leur cercle familial...à eux. Ah non? C'était trop difficile?
STB le dis à sa façon, mais il est dans le vrai. Des images qui date d'il y a 46 ans, faut pas pousser. Même si la prod aurait pu demander, je ne vois pas ou est le préjudice qui permettrait de faire raquer 90.000 euros a la socièté en question.
Bonsoir,
Ah bon? Vous ne voyez pas?
Quelqu' un qui s'amuserait à faire ça, sur une image de ma famille, sans nous demander une autorisation en bonne et due forme; me trouverait pour le moins assez remonté.
Ah! mais il es vrai que l'époque est au sans-gêne et à l'absence de la courtoisie la plus élémentaire...le minimum du minimum étant de DEMANDER aux propriétaires des images!
Mais, comme j'ai dit, cette "production" s'est conduite en bonne bande de feignasses et d'incompétents: Ils ont choisi la formule "con", et c'est minable!
Citation de: Katana le Juin 20, 2017, 20:00:32
STB le dis à sa façon, mais il est dans le vrai. Des images qui date d'il y a 46 ans, faut pas pousser. Même si la prod aurait pu demander, je ne vois pas ou est le préjudice qui permettrait de faire raquer 90.000 euros a la socièté en question.
Préjudice à voir, mais quid de l'utilisation commerciale de cette vue puisqu'elle a été utilisée dans un élément à vocation commerciale ?
Citation de: Katana le Juin 20, 2017, 20:00:32
STB le dis à sa façon, mais il est dans le vrai. Des images qui date d'il y a 46 ans, faut pas pousser. Même si la prod aurait pu demander, je ne vois pas ou est le préjudice qui permettrait de faire raquer 90.000 euros a la socièté en question.
Ce qu'il faudrait aussi savoir c'est comment elle apparaît dans cette série télé : plein cadre ou pas ? nette ou pas ? furtivement ou de longues minutes ?
C'est à cela qu'un juge peut s'attacher
Citation de: imagineur le Janvier 25, 2016, 23:13:14
Il est évident que si un couple se reconnait et demande d'enlever la photo, je m'exécute sans discuter.
Je ne me vois pas non plus demander à tous ces couples une autorisation dans la mesure où il s'agit d'instantanés et non de photos posées. Leur demander après la photo prise à leur insu, je doute qu'un seul accepte...
Ces photos ne sont pas en vente, elles sont réalisées dans une démarche artistique, désintéressée... Le lieu est public... Il faudrait que le couple s'explique sur le préjudice que j'aurai occasionné...
Cela dit, comme je n'ai pas non plus envie d'avoir des ennuis, il y a forte chance que ces photos restent au fond de mon ordi...
Peu importe que tu l'enlèves, le mal sera fait.
Tu ne peux pas la publier sans avoir eu l'accord. Point barre, toute autre discussion inutile.
Citation de: AD75 le Juin 26, 2017, 10:36:50
Peu importe que tu l'enlèves, le mal sera fait.
Tu ne peux pas la publier sans avoir eu l'accord. Point barre, toute autre discussion inutile.
...et pourtant, si, c'est possible. Comme quoi la discussion est loin d'être finie ;)
Citation de: TYBOR le Juin 20, 2017, 20:23:59
Bonsoir,
Ah bon? Vous ne voyez pas?
Quelqu' un qui s'amuserait à faire ça, sur une image de ma famille, sans nous demander une autorisation en bonne et due forme; me trouverait pour le moins assez remonté.
Ah! mais il es vrai que l'époque est au sans-gêne et à l'absence de la courtoisie la plus élémentaire...le minimum du minimum étant de DEMANDER aux propriétaires des images!
Mais, comme j'ai dit, cette "production" s'est conduite en bonne bande de feignasses et d'incompétents: Ils ont choisi la formule "con", et c'est minable!
Je comprends que ça ne te plaise pas, mais de là a entamer une procédure et demander de telles sommes, il faut que ça tienne le coup sur le plan juridique. Et là, je vois que les avis sont suffisamment divergents pour avoir des doutes. L'avis d'un juriste serait de bon aloi dans pareille discussion, et il lui faudrait sans doute force détails pour donner un avis qui tienne la route devant un tribunal.