Parmi mes marottes photographiques, j'aime photographier les tableaux dans les musées. Rien de créatif là-dedans, puisqu'il s'agit d'en avoir la meilleure reproduction possible, pour me faire mon propre musée. Ça se justifie, si on est passionné de peinture, par le fait que le résultat est meilleur avec un appareil récent que tout ce qu'on trouve comme repros sur le net, souvent de qualité très médiocre, car souvent anciennes et faites pour des débits bien plus faibles que ce qu'on a aujourd'hui... Et c'est aussi très souvent meilleur que les repros des livres. Bref, pouvoir regarder à la maison, à volonté, un tableau soigneusement photographié, recadré, avec une colorimétrie respectueuse de l'original, ça peut être très plaisant.
Seulement voilà, comme dans les musées, il y a du monde, des reflets, interdiction de sortir un pied, et autres restrictions variant selon les lieux, je le fais à la volée, avec un X-A 1 ou un X-M 1, sur lequel est monté l'XC 16-50. Honnêtement, même s'il y a mieux, ça marche pas mal... Mais comme je reste un peu sur ma faim en matière de détail, de piqué, je voudrais l'avis des experts pour savoir quelle optique, plutôt fixe je suppose, acheter pour cet exercice spécifique.
Les prérequis :
- luminosité, car on est souvent à 1600 ou 3200 ISO avec le 16-50 ouvrant entre 3,5 et 5,6. Donc, plus il ouvre mieux c'est, mais il faut aussi savoir que le 1,2 serait peu utile, car le problème d'un tableau occupant plus ou moins tout le cadre de la photo, c'est que rien ne doit être "out of focus".
Or, il n'est pas fréquent de pouvoir photographier un tableau de face, bien perpendiculaire à sa surface, comme l'exigerait une grande ouverture, à cause des reflets, les tableaux bénéficiant rarement d'un éclairage bien étudié. Il est fréquent de devoir se mettre de côté, avec une profondeur de champ suffisante pour que soient nets tous les points du tableau (qui sera redressé en post-traitement). Ça va donc dépendre de l'objectif, et plus il aura une grande profondeur de champ, mieux ça sera, supposant que l'ouvrir plus grand que 4 ou 3,5 ne sera pas satisfaisant sur ce critère... Si je me trompe, j'en serai ravi.
- homogénéité, justement pour que les bords du tableau ne soient pas plus flous que le centre.
- pas de distorsion, pour ne pas déformer le tableau, évidemment.
- focale à définir, sans doute entre 27 et 60mm, pour des raisons d'éloignement limité, mais je suis justement curieux des conseils que vous allez me donner...
Voilà, j'ai été long pour essayer de débroussailler le terrain et préciser les exigences de l'exercice... Idéalement, un boîtier FF serait préconisé pour avoir le plus de détails possible, et monter plus aisément en sensibilité, dans un contexte où ces critères sont essentiels, mais ça n'est pas à l'ordre du jour...
Toute suggestion est la bienvenue, et c'est aussi l'occasion de parler d'autres critères à satisfaire pour réussir au mieux ce type de photos.
Merci à ceux qui vont se donner la peine.
Précision : y a-t-il une différence suffisante pour justifier le passage au 18-55 par rapport au 16-50 ? J'ai lu pas mal de fois que non, en gros, mais gagner un peu en ouverture serait-il ici un plus déterminant ?
Pourquoi évoquer un zoom ? Parce que, dans ce type de situation, ça donne une souplesse pour s'ajuster à la distance, à la taille du tableau etc, que ne me donnera pas un fixe.
Comme j'ai vu des comparatifs censés montrer que ce 18-55 est meilleur, par exemple, que le 18, et aussi bon que le 27 ou le 35/1.4, si on laisse de côté le bokeh bien sûr (dont je n'ai surtout pas besoin ici, justement), je me demandais si ça ne serait pas une solution correcte et confortable...
Si tu es a main levé, ce qui je présume est le cas vu les règlements des musés, le simple fait de gagner en ouverture peut justifier bien des choses.
On pourrait dire la même chose d'une optique fixe à plus grande ouverture (f/1.4 par exemple), si ce n'est qu'a un moment donné les vignetage, courbures de champ, ou autres hétérogénéités (bords plus mous par exemple, mais c'est parfois en lien avec la courbure de champ) rendent difficiles voir caduques l'utilisation de telles ouvertures pour de la reproduction de tableaux. Le 16-55 à 2.8, lui, est à peu près exempt de ces défauts (cependant la plupart des focales fixes également si on les ferme à 2.8 ).
Merci pour ce premier retour... Le 16-55, je m'y attendais un peu, vu la qualité de l'engin... Côté budget, ça fait mal, mais je retiens...
Citation de: paltoquet le Août 08, 2016, 20:32:57
Merci pour ce premier retour... Le 16-55, je m'y attendais un peu, vu la qualité de l'engin... Côté budget, ça fait mal, mais je retiens...
sur un X-M1 ça risque d'être très déséquilibré. Et ne pas oublier qu'il n'est pas stabilisé contrairement au 18-55. L'ouverture ne fait pas tout.
Merci, je compte prendre un X-Pro 1 ou un X-T 10, si ça apporte quelque chose...
Mon humble avis
- un zoom pour ajuster par rapport a la distance de prise de vue
- le 18-55 parce qu il est stabilisé
- tu recuperes donc la perte d ouverture grace a la stab, et le tableau est statique
- et parce qu il est tres bon en qualite
- et oarce qu il ne te coutera pas un bras
Citation de: paltoquet le Août 08, 2016, 20:58:55
Merci, je compte prendre un X-Pro 1 ou un X-T 10, si ça apporte quelque chose...
J'ai eu un X-T10 en plus du X-T1 et avec le 16-55, le X-T10 est déséquilibré, même avec un grip. Je conseillerais plutôt un X-T1 d'occasion, avec l'arrivée du X- T2 leur prix va s'effondrer...
Sinon, le 18-55 sur un X-T10 ça peut ê'tre un bon choix.
Citation de: McDoPDA le Août 08, 2016, 21:37:19
J'ai eu un X-T10 en plus du X-T1 et avec le 16-55, le X-T10 est déséquilibré, même avec un grip. Je conseillerais plutôt un X-T1 d'occasion, avec l'arrivée du X- T2 leur prix va s'effondrer...
Sinon, le 18-55 sur un X-T10 ça peut ê'tre un bon choix.
tu crois que le prix du XT1 va s'effondrer, il y a quand même 600€ d'écart entre le 1 et le 2.
Pour du "musee"
Un x pro 1
Au prix ou il est, ce serait dommage de s en priver
Citation de: bascodfr le Août 08, 2016, 21:43:03
tu crois que le prix du XT1 va s'effondrer, il y a quand même 600€ d'écart entre le 1 et le 2.
je parlais des X-T1 d'occasion, pas forcément du neuf, sauf si les distributeurs ont des stocks importants à dégager.
Merci pour ces conseils.
Mais pour les objectifs, comme les comparatifs vraiment circonstanciés entre XC 16-50 et XF 18-55 manquent, le 18-55 apporte-t-il vraiment un plus perceptible ?
Et en objectifs fixes, en cas de conditions le permettant, quelles optiques Fuji auraient un meilleur piqué que le zoom ? Parce que c'est aussi cette question de photo détaillée qui m'intéresse, à condition que les bords ne soient pas sacrifiés...
Il m'arrive assez fréquemment de réaliser des photos de tableaux (enfin "fréquemment" est un peu abusif... pour ce qui est des musées).
Si c'est dans l'atelier du peintre, tu as tout loisir de t'installer... Chaque fois que je peux, je choisis un reflex 24x36, un trépied, un mètre ruban (pour mesurer la distance appareil - bord gauche et bord droit du tableau... donc parallaxe) et éclairage sur pied (soit 45° de chaque côté, en dosant différemment la puissance, soit d'un seul côté pour faire ressortir la texture).
OK, pour les musées, ça va pas... ;D
Pour les photos dans les musées, pas de trépied bien sûr. Auparavant je trimballais mon reflex FF, encombrant et qui attire l'attention.
à présent, c'est souvent le X100S (focale 23mm fixe "équivalent" 35) à f 2.8 (ou 4) et 3200 iso ... ou X-E1 et 18-55mm (mêmes réglages) et franchement, même à 100% je ne vois pas la différence entre les deux.
Le cadrage est bien entendu un peu plus délicat (viseur plus petit que celui du reflex).
Pour l'éclairage, on fait avec... et les musées proposent aujourd'hui des éclairages de qualité "lumière du jour", focalisés sur l'oeuvre, le plus souvent en provenance du dessus. Pas de gros problèmes, sauf ombre du cadre s'il est proéminent...
On peut ré-équilibrer la luminosité haut/bas en post traitement si nécessaire.
Par contre, je préfère veiller à me placer le mieux possible, de face, dans l'axe du centre du tableau (toute déformation/redressement est un pis aller qui aura une influence sur l'image finale).
Tu m'inquiètes quand tu fais allusion à des prises de vues "de côté" (je suppose légèrement de côté, mais quand même...).
Pour cela, si tu n'as pas d'accès privilégié, choisir d'y aller tôt le matin, il y a moins de visiteurs (pour le Louvre, Amsterdam ou le Prado, c'est plein tout le temps ;D).
Les tableaux les plus célèbres sont de plus en plus souvent présentés derrière un vitrage :P
Je constate sur les plus récentes présentations qu'il s'agit de verre traité anti-reflets, multicouches (à l'instar des objectifs) et pas des verres antireflets grossiers (semi-dépolis) qui estompaient les détails. Si tu te places bien, pas de soucis de réflexions (lumière).
Ne pas oublier... De toutes manières, rien ne vaut l'original !
On voit de plus en plus de gens passer leur temps à regarder l'écran de leur appareil photo (ou smartphone) plutôt que de regarder le tableau avec l'attention qu'il mérite... ::)
Je suis d'accord sur tous ces points Goelo...
Sauf que, malheureusement, il y a encore des musées avec des éclairages très médiocres, notamment au Louvre, dans certaines salles, avec une lumière seulement zénithale, et d'autres où les tableaux mal orientés prennent beaucoup de reflets, sans parler des vitres qui posent de vrais gros problèmes, l'anti-reflet efficace étant loin d'être systématique... Dans d'autres endroits, il y a parfois des fenêtres juste en face du tableau (le musée Rodin à Paris, par exemple)... La situation idéale de se mettre pile face au tableau est facile à Orsay, avec de bons éclairages, mais pas partout. Donc oui, ton inquiétude est justifiée : je prends des photos carrément de biais quand il n'est pas possible de faire autrement, ce qui est malheureusement fréquent, avec des contorsions qui font se retourner les gens... Et je sais que redresser en PT ne restitue pas exactement la géométrie initiale, mais les raisons pour lesquelles je le fais quand même, c'est que ça permet malgré tout de goûter l'œuvre dans des conditions correctes, et surtout de pouvoir revoir chez soi des tableaux de passage, qu'on n'aura sans doute jamais l'occasion de revoir, dans des expositions temporaires...
Si j'osais, je montrerais bien quelques exemples des résultats obtenus, mais là je n'ai pas le temps...
Bien sûr, rien ne vaut l'œuvre originale, mais à des fins pédagogiques, c'est bien de pouvoir donner à voir des repros meilleures que celles existantes, et de pouvoir donner l'envie de voir le tableau in situ... C'est ce à quoi je m'emploie sur un de mes sites...
Sinon, en gros, tu dis que le 18-55 remplirait le contrat (je n'ai et n'aurai pas de X100)...
Oui (pour le 18-55... Et pour le reste ;)).
L'avantage du 18-55, en plus de ses qualités optiques, c'est qu'il te permettra de cadrer au mieux en fonction de l'endroit... Parfois, on ne peut pas trop s'approcher.
Avant de poster des photos de tableaux, vérifie que tu le peux sans risques...
Si c'est dans un musée, c'est propriété de l'Etat (ou de la collectivité)
et si c'est pris dans une expo temporaire, mieux vaut éviter de poster : beaucoup de tableaux sont prêtés momentanément par leurs propriétaires ou dépositaires, et les ayant droit sont parfois procéduriers (ou cupides...).
On peut utiliser une oeuvre d'art dans une photo, et la montrer, si elle n'en constitue qu'un des éléments, et contribue à l'image (c'est le cas lorsque l'on photographie une personne qui admire une oeuvre d'art, ou l'oeuvre dans son environnement, etc.). Pour les statues ou oeuvres exposées dans les lieux publics, c'est plus simple.
Pour ma part, je m'abstiens ici de poster des photos de tableaux cadrés serrés.
(Mais certains sites Web n'hésitent pas).
Moi, quand je prends en photo des tableaux dans les musées (ici MoMA), c'est carré !
;-)
Citation de: Goelo le Août 09, 2016, 18:31:47
Oui (pour le 18-55... Et pour le reste ;)).
L'avantage du 18-55, en plus de ses qualités optiques, c'est qu'il te permettra de cadrer au mieux en fonction de l'endroit... Parfois, on ne peut pas trop s'approcher.
Avant de poster des photos de tableaux, vérifie que tu le peux sans risques...
Si c'est dans un musée, c'est propriété de l'Etat (ou de la collectivité)
et si c'est pris dans une expo temporaire, mieux vaut éviter de poster : beaucoup de tableaux sont prêtés momentanément par leurs propriétaires ou dépositaires, et les ayant droit sont parfois procéduriers (ou cupides...).
On peut utiliser une oeuvre d'art dans une photo, et la montrer, si elle n'en constitue qu'un des éléments, et contribue à l'image (c'est le cas lorsque l'on photographie une personne qui admire une oeuvre d'art, ou l'oeuvre dans son environnement, etc.). Pour les statues ou oeuvres exposées dans les lieux publics, c'est plus simple.
Pour ma part, je m'abstiens ici de poster des photos de tableaux cadrés serrés.
(Mais certains sites Web n'hésitent pas).
Du moment que c'est pour un usage privé aucun problème. Tu peux même poster sur internet ( à condition quand même de respecter le droit des ayants droits : les fameux 70 ans)
http://www.louvrepourtous.fr/IMG/pdf/charte-photo_ministeredelaculture.pdf (http://www.louvrepourtous.fr/IMG/pdf/charte-photo_ministeredelaculture.pdf)
Une analyse complète ici :
http://www.louvrepourtous.fr/Charte-des-visiteurs-photographes,764.html (http://www.louvrepourtous.fr/Charte-des-visiteurs-photographes,764.html)
Et en particulier ce texte très instructif :
CitationComme Lionel Maurel l'a justement montré, la limitation de prises de photos à un usage privé n'a aucune base légale pour des oeuvres du domaine public (pour l'Europe : du vivant de l'auteur et 70 ans après sa mort). L'appartenance d'une oeuvre au domaine public permet un usage privé de sa reproduction (pour soi ou dans son cercle familial), mais aussi public (par exemple, diffusion sur Internet) et commercial, sans aucune autorisation requise de son propriétaire, qu'il soit une institution ou un particulier. La limitation à un usage privé n'est valable que pour des oeuvres encore soumises au droit d'auteur. Les deux types d'oeuvres peuvent cohabités dans un même musée.
Mais s'il a raison en théorie et que nous sommes d'accord avec lui sur le fond, il occulte les usages en cours, très ancrés dans les musées. Nous ne pensions pas à ce point, comme nous l'avons découvert en enquêtant plus avant sur le sujet. Même si notre charte ne comprenait évidemment pas cette restriction que nous avons dénoncée nous et d'autres dans le groupe, il n'est pas étonnant que le ministère l'ait retenue, vu qu'elle semble constituer une règle quasi universelle. En effet, à partir des informations recueillies à ce jour, les musées et monuments qui autorisent la photo, quels que soient leurs statuts, l'ancienneté de leurs collections, leurs pays aux législations variées, l'incluent tous dans leur règlement de visite [4]. Y compris, et cela paraît étonnant, ceux qui mettent librement à disposition sur Internet des photos de leurs oeuvres appartenant au domaine public comme le Getty ou la National Gallery of Art aux Etats-Unis (même si la législation américaine diffère sensiblement de la nôtre), ou ceux qui donnent l'illusion de le faire comme le Rijksmuseum à Amsterdam (depuis le 1er novembre 2013, le Rijksmuseum a changé en délivrant gratuitement des photos d'oeuvres du domaine public sans contrôle d'usage) ou la Walters Art Gallery de Baltimore, autant d'initiatives largement saluées par les défenseurs du domaine public. Y compris, c'est encore plus étonnant, des établissements culturels ayant noué des partenariats avec Wikipédia afin de générer du contenu sous licence libre - dont des photos -, comme, aux Etats-Unis, le Brooklyn Museum, coordinateur de l'opération pionnière Wikipedia Loves Art en 2009 et la majorité des musées partenaires, de même que le British Museum ou le Victoria & Albert Museum au Royaume-Uni, ou en France le Château de Versailles et Sèvres – Cité de la céramique [5]. Comme quoi la contradiction est partout. Je ne suis pas sûr que l'association Wikimédia soit elle-même au courant de cet état de fait. Interpeller ces musées pour qu'ils suppriment la mention de la restriction à un usage privé, voilà une idée d'action.
Toujours est-il que la limitation à un usage privé de photos d'oeuvres du domaine public, illégale sur le papier, n'empêche dans les faits pas grand chose. Par exemple, qui peut croire que tous les fabricants de tee-shirts, mugs et autres objets estampillés de la Joconde aient obtenu l'autorisation du Louvre ? On en doute. Quant à l'usage collectif, il n'y a qu'à voir toutes les photos de visiteurs publiés sans problème sur le Net, y compris du musée d'Orsay, pour constater qu'elle est sans effet. Les seuls soucis possibles - on connait quelques cas isolés -, concernent des photos d'oeuvres soumises au droit d'auteur, donc légalement restreintes à un usage privé, dont la diffusion sur des blogs ou plateformes de partage a pu faire l'objet de récriminations de la part de l'ADAGP, principale société de gestion des droits d'auteur dans le domaine des arts visuels. Mais avec une diffusion massive sur Internet quasi impossible à contrôler, de fait, ce droit est en train de tomber et l'on ne voit pas trop, pour des usages collectifs non commerciaux, en quoi cela lèse un artiste. Bien au contraire, cela fait connaître son oeuvre. On en profite pour signaler que l'ADAGP, sur son site, se garde bien de mentionner l'exception de copie privée pour des oeuvres soumises au droit d'auteur.
Que la limitation à un usage privé de la photo d'une oeuvre du domaine public soit illégale, le domaine national de Chambord en sait quelque chose, l'établissement public ayant été débouté en mars 2012 par le tribunal administratif d'Orléans de sa demande de paiement de plus de 250.000 € à la société Kronenbourg qui avait utilisé l'image de son château dans une publicité, sans son autorisation. Ne pouvant faire valoir un quelconque droit d'auteur pour un bâtiment si ancien, l'établissement avait d'ailleurs tenté de justifier sa requête par d'autres motifs, sans succès. Il trouva néanmoins un soutien médiatique tonitruant en la personne du ministre de la Culture de l'époque, Frédéric Mitterrand, qui dénonça des « techniques qui s'apparentent à de la prédation », montrant par là-même son ignorance de la loi... ou sa totale incompétence. Il n'empêche, le domaine de Chambord conserve toujours une clause litigieuse dans son règlement de visite - « Toute photographie réalisée dans le cadre d'une édition ou à titre professionnel est soumise à une autorisation et à une redevance« -, comme d'autres, qui n'hésitent pas à recourir à la menace plus ou moins voilée comme le Château de Fontainebleau qui « décline toute responsabilité relative à un usage public non déclaré et qui ferait l'objet de poursuites devant les tribunaux » ou les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique qui précisent que »ces images ne peuvent en aucun cas être diffusées« . Aux Etats-Unis, le Metropolitan Museum of Art informe que »les photographies ne peuvent pas être publiées, vendues, reproduites, transférées, distribuées ou exploitées commercialement de quelque manière que ce soit". Tout ceci, pour des oeuvres du domaine public, est sans fondement juridique. Alors, d'où vient cette restriction ?
Pour la France, la distinction entre usage personnel et professionnel de la prise de vue au musée trouve peut-être son origine dans une décision de 1959 qui met fin à la perception d'une taxe dans les musées nationaux pour « la prise de clichés photographiques au moyen d'appareils tenus à la main » concernant les amateurs. En revanche, la taxe en cours depuis 1922, qui n'était associée à aucune restriction de diffusion des clichés, était maintenue pour les prises de vue nécessitant du matériel (pied, éclairage) concernant plutôt les professionnels [6]. Quand le glissement s'est-il opéré d'une taxation initialement prévue pour service rendu (occupation de l'espace, mobilisation de personnel) vers un droit de regard sur la diffusion des prises de vue et leur tarification selon leur destination, sans aucune base légale [7] ?
La restriction à un usage privé se retrouve dans le règlement type des musées nationaux élaboré par le ministère de la Culture en 1979, objet d'un arrêté publié au Journal officiel visant à harmoniser les différents règlements en cours (qu'on aimerait bien trouver) [8] Même si, à partir des années 1990, plusieurs des musées nationaux ont acquis une certaine autonomie, leur permettant d'adopter leur propre règlement, la mention de l'usage privé et de son corollaire « à l'exclusion de toute utilisation collective ou commerciale » se retrouve dans nombre d'entre eux et est reproduite à l'infini chez tous les autres. Aujourd'hui, quand un musée prend la décision de renoncer à l'interdiction photo en appliquant unilatéralement cette restriction, que faut-il faire ? Se réjouir ou s'offusquer ? Même imparfaite, ce passage à l'autorisation constitue évidemment une avancée. C'est le cas pour trois exemples récents, déjà cités : le musée Fabre de Montpellier, le Grand Palais et la BnF pour ses espaces d'exposition.
Pour quelles raisons la restriction est-elle maintenue aujourd'hui dans les musées, jusqu'à se retrouver dans la charte photo du ministère ? Pour se couvrir vis-à-vis d'éventuels problèmes avec des auteurs vivants ou de leurs ayants-droits ? Par tentative maladroite de garder un monopole auquel ils ne peuvent pas prétendre sur la vente de produits dérivés en incitant à acheter dans leurs boutiques ou de payer des reproductions numériques, sachant que la taxe votée en 1921 sur les prises de vue, coïncidant avec l'instauration d'un droit d'entrée, avait pour but de renflouer les caisses des musées nationaux afin qu'ils puissent acquérir de nouvelles oeuvres ? Ou, peut-être, plus globalement, par « culture du contrôle » propre au monde muséal, pour reprendre une expression de Mélanie Dulong de Rosnay, chercheuse et membre de Communia [9]. D'autres avaient parlé carrément de « phobie de ces institutions à l'égard d'une évaporation du patrimoine culturel » [10]. Les résistances sont là, réelles et symboliques. Mais qu'est-ce qui pourrait arrêter la démocratisation numérique ?
Goelo ne soit pas timide ! poste tes photos de tableaux !
La stabilisation te sera plus utile que l'ouverture, puisque le tableau est normalement parfaitement immobile et que tu cherches à conserver une certaine pdc. Du coup, je ne recommande pas spécialement une focale fixe, aucune n'étant stabilisée chez Fuji.
Or ton 16-50 XC est déjà stabilisé donc, avant de passer au 18-55, tu peux vérifier si ton manque de netteté ne vient pas plutôt de la très haute sensibilité (1600-3200 ISO).
Si tu es en JPEG avec les réglages par défaut, ton Fuji lisse pas mal les détails. Mets le filtre anti-bruit au minimum ou passe en RAW si ce n'est pas déjà le cas.
Tu peux aussi essayer de limiter la sensibilité à 800 ISO et/ou de diaphragmer l'objo, en te reposant sur la stab pour descendre vers les 1/8s-1/15s, et voir si tu as de meilleurs résultats.
Merci pour toutes ces réflexions très instructives. La législation sur les reproductions d'œuvres, je vais tâcher d'en prendre connaissance, car je fais partie de ceux qui affichent ces images sur le net... A des fins pédagogiques. Du coup, en effet, ils s'agit des œuvres débarrassées de tout contexte spatial, comme dans les livres, à ceci près que, quand c'est possible, je garde le cadre du tableau.
Fiatlux, tes remarques m'intéressent bien car tu rejoins l'état actuel de ma réflexion, en ce qui concerne le choix de l'objectif. Au départ, je pensais acheter l'objo fixe qui va bien, et qui aurait un piqué de la mort qui tue pour bien voir tous les détails de la couche picturale, du détail, encore du détail ! Mais je viens de recevoir "mon" 60 mm, et je découvre que, sur l'X-M1 lui-même non stabilisé, et bien, âge sans doute oblige, la photo est facilement bougée si je descends au-dessous du...100ème de seconde ! Ou alors je bloque la respiration. Ce qui, en pratique, dans un musée où le 3200 ISO est vite obligatoire, ben c'est pas jouable. C'est une focale déjà trop longue pour avoir de la latitude dans la vitesse... Avec le 35/1.4, c'est déjà plus jouable, mais à moins de 4 en ouverture, les bords ne vont pas être nets...
Sinon ce que tu me conseilles avec le 16-50, c'est effectivement ce que je pratique déjà. J'arrive à descendre à 1/18ème de seconde, mais quand j'en suis là, c'est que je suis dans les salles sombres du Louvre, et que, à 3200 ISO, le tableau ne rendra rien de bien. En général, pour avoir un peu de confort, je me cale au 30ème.
Quand je parle de manque de piqué, je ne parle pas de la netteté, car je gère assez bien le rapport ouverture/focale/vitesse dont tu parles avec justesse... Non, je veux juste que, quand je crope, le détail reste le plus piqué possible. C'est tout. C'est la raison de ce fil, car, avec le 16-50, j'obtiens des résultats satisfaisants. Mais je voudrais encore mieux...
Exemples :
Ou encore :
Bon, là, avec les imites de 225ko par message, une compression jpeg à 92, et une réduction de la taille à 800, il ne reste pas grand chose du détail, du piqué... Mais vous voyez que le résultat global est correct...
Par contre, Fiatlux, je n'ose toujours pas me mettre au RAF... Je sais, il faudrait.
Citation de: paltoquet le Août 10, 2016, 18:18:04
vous voyez que le résultat global est correct.
Ça semble pas mal. :)
Et la colorimétrie semble respectée.
(Là je suis sur ma tablette).
Bien sûr il faudrait voir le fichier grand format, mais vu les conditions, ça semble correct.
Citation de: dioptre le Août 09, 2016, 21:20:17
Du moment que c'est pour un usage privé aucun problème.
[...]
Goelo ne soit pas timide ! poste tes photos de tableaux !
(http://smileys.inzenet.org/repository/Hum.../110104new_shy2.gif)
Infos toujours utiles.
Moi, je suis plutôt "art contemporain", musées et aussi galeries... Certains peintres ont moins de 70 ans... ;)
En fait, c'est pour ça que je me suis mis à photographier des tableaux : avec les dernières générations d'APN, je suis surpris par la qualité de la colorimétrie et de la finesse des nuances... Ce qui circule sur le net depuis de nombreuses années, et ce qu'on trouve dans les livres d'art bon marché, c'est très en-dessous de ce que les derniers progrès des capteurs permet. Il y a moyen de ne plus avoir une teinte dominante, ce qui est malheureusement le cas de beaucoup de repros... Et sur le 27 pouces bien calibré qui me sert à regarder tout ça, ça donne un vrai plaisir esthétique, et la possibilité de regarder des détails, notamment techniques, à peu près impossibles à contempler in situ...
Donc, plutôt XF 18-55 que XC 16-50 ? J'ai lu que, en gros, le 16-50 est étonnamment plus piqué en focale courte que le 18-55, mais que le 18-55 reprend le dessus après, et est plus homogène du centre au bord, ce qui correspond en effet à ce dont j'ai besoin, car je ne pense pas avoir jamais pris un tableau au-dessous de 35 mm. Donc, si progrès visible il y a entre 35 et 55 avec l'XF, sans compter que les 5 mm de mieux m'auraient été utiles dans plusieurs occasions, ça vaut peut-être le coup de faire la dépense. D'autant que 55 à 4 au lieu de 50 à 5.6, si ça permet de descendre d'une valeur en ISO, ça fait une grosse différence de définition. Seulement, si la différence entre l'XC 16-50 et l'XF 18-55 se voit juste en labo, aux mesures, alors ça fait double emploi... Et une dépense inutile.
Vraiment pas de partisan d'une focale fixe ?
Citation de: paltoquet le Août 10, 2016, 18:18:04
Par contre, Fiatlux, je n'ose toujours pas me mettre au RAF... Je sais, il faudrait.
En Jpeg, à ces sensibilités, tu es à la merci d'un traitement anti-bruit assez destructeur de détails. Teste déjà en mettant la réduction de bruit au minimum.
A vrai dire, c'est déjà le cas (NR -2).
Mais quand même, à 3200 ISO, j'ai bien peur que, en RAF, si je peux m'arranger pour éviter le lissage excessif de Fuji, je vais choper beaucoup de bruit dans les zones sombres, à peu près intraitable... Disons simplement que j'en suis à renoncer à photographier certains tableaux en raison d'un éclairage insuffisant, comme par exemple les Brueghel au dernier étage du Louvre, si mal exposés qu'on les voit mal...
Sinon, bien sûr que les deux Van Gogh montrés sont à Orsay, et que leur éclairage est optimal... Là ça marche bien.
Au fait, quand je dis que je descends à 1/18ème de seconde avec la stab du 16-50, c'est aussi avec celle du X-A 1, car cela serait impossible avec l'X-M 1 qui n'est pas stabilisé...
Mais vraiment pas d'autres suggestions de techniciens qui auraient un autre point de vue ?
Sinon, moi aussi je donne dans le muséal :
Citation de: paltoquet le Août 10, 2016, 23:40:25Au fait, quand je dis que je descends à 1/18ème de seconde avec la stab du 16-50, c'est aussi avec celle du X-A 1, car cela serait impossible avec l'X-M 1 qui n'est pas stabilisé...
???
Aucun hybride Fuji n'a de capteur stabilisé. L'unique différence entre le X-A1 et le X-M1 (qui sont des jumeaux) c'est que le premier a un capteur à matrice de Bayer tandis que le second a une matrice X-Trans.
Le XC 16-50 sera stabilisé sur les deux.
Le mystère est de savoir comment j'ai pu me mettre ça dans la tête... :)
Le fait est que mes deux zooms étant à demeure sur les deux boîtiers (dans l'ordre que tu devines), je n'ai pas pu me rendre compte de leur identité de comportement... Merci de me mettre les yeux en face des trous...
N'empêche, personne n'a d'autres conseils à me donner ?
J'ajouterai une considération pas encore évoquée pour ce cas de figure : l'écran orientable est très pratique, car il est fréquent de devoir monter l'APN au bout des bras pour éviter les reflets venant du haut (lumières de plafond). C'est pour ça que j'hésite entre un X-E 2 et un X-T 10, car j'ai peur d'être bloqué par l'écran fixe du premier...
D'autres idées ?
Citation de: paltoquet le Août 11, 2016, 15:47:07
N'empêche, personne n'a d'autres conseils à me donner ?
Bah de tenter l'expérience RAF avant d'acheter un 18-55, mais dans les deux cas le gain va être mesuré, ou alors de réviser tes ambitions à la baisse.
Sinon, un X-Pro2/X-T2 va te permettre de gagner en sensibilité et résolution, mais vu le prix, tu peux aussi carrément envisager un switch vers un système 24x36.
Oui, en gros, c'est soit je continue comme ça, en améliorant à la marge, que je passe par l'objectif ou/et le RAF (je veux m'y mettre, mais je ne suis pas sûr d'avoir la disponibilité pour l'apprentissage de RT, qui me tente bien), soit je passe en FF, qui va me donner le détail espéré... Mais entre le boîtier et l'objectif qui va bien, ça fait un budget tout de même nettement plus important qu'un X-T1 d'occase (entre 600 et 700 euros), ou un X-Pro1 (300-350) avec un 18-55 (d'occase aussi)...
Dilemme...
Pour évoquer le sujet : à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne.
Citation de: paltoquet le Août 10, 2016, 23:40:25
...
Sinon, moi aussi je donne dans le muséal :
Ha ha, bien joué ! ;)
Citation de: paltoquet le Août 11, 2016, 16:57:59
Oui, en gros, c'est soit je continue comme ça, en améliorant à la marge, que je passe par l'objectif ou/et le RAF (je veux m'y mettre, mais je ne suis pas sûr d'avoir la disponibilité pour l'apprentissage de RT, qui me tente bien), soit je passe en FF, qui va me donner le détail espéré... Mais entre le boîtier et l'objectif qui va bien, ça fait un budget tout de même nettement plus important qu'un X-T1 d'occase (entre 600 et 700 euros), ou un X-Pro1 (300-350) avec un 18-55 (d'occase aussi)...
Dilemme...
Perso, j'éviterais le FF à cause de la trop faible pdc :o (difficile à gérer notamment si vous êtes un peu de côté lors de la prise de vue)
Sans parler du tarif mais aussi du poids et de la taille (encombrement) des objectifs qui couvrent le 24x36...
Citation de: paltoquet le Août 10, 2016, 23:40:25
A vrai dire, c'est déjà le cas (NR -2).
Mais quand même, à 3200 ISO, j'ai bien peur que, en RAF, si je peux m'arranger pour éviter le lissage excessif de Fuji, je vais choper beaucoup de bruit dans les zones sombres, à peu près intraitable... Disons simplement que j'en suis à renoncer à photographier certains tableaux en raison d'un éclairage insuffisant, comme par exemple les Brueghel au dernier étage du Louvre, si mal exposés qu'on les voit mal...
Sinon, bien sûr que les deux Van Gogh montrés sont à Orsay, et que leur éclairage est optimal... Là ça marche bien.
Au fait, quand je dis que je descends à 1/18ème de seconde avec la stab du 16-50, c'est aussi avec celle du X-A 1, car cela serait impossible avec l'X-M 1 qui n'est pas stabilisé...
Mais vraiment pas d'autres suggestions de techniciens qui auraient un autre point de vue ?
Sinon, moi aussi je donne dans le muséal :
Mes réglages :
RAF + JPEG
X-E2 + 18-55 à 50 et f/4 (je ne pouvais pas m'approcher)
vitesse lente pour éviter de monter les ISO, et multiplier les prises de vue jusqu'à fichier net
c'est l'optique qui est stabilisée, pas le boîtier, et chez Fuji les fixes ne sont pas stabilisés
Sinon prendre une marque avec boîtier stabilisé et un fixe avec grande ouverture.
En effet, le choix est plus étroit chez Fuji et autres marques qui ne stabilisent pas leurs boitiers :P
Citation de: Jaurim le Août 25, 2016, 23:17:55
En effet, le choix est plus étroit chez Fuji et autres marques qui ne stabilisent pas leurs boitiers :P
En général, dans mes exif en photo de tableaux j'ai un paquet vers 35 mm et un autre vers 60 (sauf la Ronde de Nuit mais c'est un cas désespéré ;D). Pour le rendu et le bruit c'est quand même sympa d'avoir un FF et de faire l'effort de traiter ses raw.
Chez Canon il y a le 35 IS, chez Nikon rien et aucun télé court stabilisé, c'est un peu difficile d'utiliser un 70-200 f/2,8 lourd, encombrant et souvent trop long. Mais... Tamron a commencé une série de fixes stabilisés, notamment le 35 f/1,8 VC , un 85 un poil long mais ils viennent de poser un brevet pour un 60 f/2,8 VC qui serait parfait.
Je suis sûr que s'il sort tout le monde ou presque va se dire pourquoi une stab sur un 60, sur un GA personne ne comprend non plus... mais nous les fous de musée avec la stab on se régale!
Merci à tous ceux qui ont continué à me répondre alors que je n'avais plus cette rubrique et ce fil en favoris, et que la rentrée (ben ouais, je suis prof) m'avait fait oublier ce sujet qui est pourtant pour moi très important...
En fait, je suis d'accord avec vous :
- oui, Jaurim, le FF avec sa pdc n'est probablement pas évident à gérer, surtout que je suis en effet obligé d'être souvent de côté, un peu ou beaucoup, selon les reflets malencontreux de l'éclairage...
- oui Vincent, je fais mes photos de tableaux avec le 16-50, et à partir de maintenant avec le 18-55, car le zoom permet de compenser des problèmes de distance par rapport au tableau, qu'on ne maîtrise pas toujours, et oui aussi je shoote jusqu'à la netteté (ce qui peut être longuet, shoot, vérif sur écran, shoot etc...). Par contre, vitesse lente oui, mais pas au-dessous du 30ème, voire un peu plus si possible, car même quand j'ai l'impression de ne pas bouger du tout, si la focale s'approche du 50, c'est flou presque à chaque fois... Avec une focale de 30/35, ça passe évidemment mieux, et je suis entre 3,5 et 5,6, mais si je peux me mettre dans une zone de confort proche du 1/50ème de seconde, je préfère.
- j'aimerais vraiment essayer avec un fixe comme le 35, mais l'absence de stab risque de ne pas convenir. Donc oui, 55micro, c'est vrai que, quand j'ai opté pour fuji (ce que je ne regrette pas du tout), j'ignorais que les boîtiers et les fixes non stabilisés seraient un handicap presque rédhibitoire pour ce type de photo (en même temps, je n'espérais même pas, avant d'acheter de l'APS-C, qu'on pouvait obtenir de si bonnes reproductions, n'ayant jamais rien fait de correct avec un bridge). Seulement, acheter un matos dédié rien que pour ça, j'avoue que ça me fait un peu tiquer... C'est purement amateur, sans rentabilisation possible, principalement à l'usage de mes élèves, dans le cadre d'un site personnel où je mets des galeries... Alors je veux faire les choses le mieux possible, mais sans me ruiner non plus.
Comme toi 55micro, je constate que je suis souvent vers 35mm, et aimerais d'autres fois être un peu au-delà de 50 (seulement si je sors le 50-230, je perds énormément en définition, étant donné la vitesse qu'il faut atteindre pour que ça passe)... Donc, si le 35 et le 60 que j'ai aussi étaient stabilisés, ça serait sans doute impeccable... Mais Fuji a pris des partis pas adéquats pour notre hobby...
Ce que tu me dis sur les autres marques m'étonne, car, ne les connaissant pas, je pensais qu'on y trouvait facilement ce dont j'ai besoin pour les tableaux. Donc, apparemment, nous sommes dans une niche peu visible... Dommage.
A propos de la ronde de nuit, cet été, j'ai photographié au Louvre le sacre de Napoléon par David, qui mesure un peu moins de 10 mètres sur un peu plus de 6... J'ai fait ça pour m'amuser, mais là je ne mettrai pas le résultat à voir : manque de détail évidemment. Mais là où j'étais assez content, c'est que, malgré le monde (un boulevard), je l'ai en entier et sans une tête de badaud...
Tu utilises quoi toi, pour faire le job ?
Au fait, 55micro, je vois sur ton flickr que nous avons des intérêts communs, et apparemment une vision de la manière de photographier assez proche (pas de parti pris excessif et plutôt un regard "neutre" plus attaché à mettre en valeur l'objet que le regard du photographe)... Si ça t'intéresse, je peux te donner le lien de mon site où sont mes photos de tableaux, différent de mon compte flickr apparaissant dans mon profil...
Et sinon j'ai opté pour un X-T1 et un 18-55 d'occase... J'espère que, entre sa bonne prise en main avec le "gros" grip, sa légère meilleure montée en ISO (?) et la meilleure ouverture du 18-55, ça fera une différence d'un bon degré en sensibilité, ce qui serait en fait déterminant dans bien des cas... Mais je ne vais pas pouvoir me rendre dans un musée avant deux mois pour tester...
Je viens de prendre connaissance de ce fil et je rencontre les mêmes problémes que paltoquet.
J'ai pensé un moment utiliser des fixes qui ont la réputation de mieux piquer que les Zooms. Mais je me suis vite rendu compte qu'a moins d'avoir 4 ou 5 objectifs avec soit l'exercice est quasi impossible, car il n'y a pas de tableaux qui ont les même dimensions et on ne peut pas toujours avoir un recul suffisant.
Personnellement j'ai opté pour le 18-55 fuji et j'ai ajouté un 11-22 EFM Canon. L'ensemble me donne satisfaction et me permet d'avoir de bonnes photos.
Pour illustrer cela je mets quelques exemples.
Le premier pris avec le 18-55 à 18 mm f4;1/100 ; iso 1600 . En Jpeg direct. Il y a un assez fort recadrage pour redresser et pour éliminer des espaces de murs inutiles. J'étais quasiment de face pour prendre la photo.
Le deuxième avec le 11-22 Canon à 22 mm f5,6 ;1/20 1600 iso. Pris en Raw développé sous DXO, pratiquement aucun recadrage
Comme pour la première photo la compression ne permet pas de vérifier la netteté. Mais sur l'original on peut lire de manière très précise la signature en bas à droite. Globalement je dirai qu'un UGA permet des photos assez proches, si le tableau n'est pas trop élevé, je dirai à hauteur d'homme parce qu'au de dessus il y'a vraiment trop de déformations difficiles à reprendre.
la troisième avec le 18-55 à 25 mm f3,2 ; 1/50 et 3200 ipso. Jepg direct Il y'a eu un gros recadrage pour redresser le tableau et éliminer le mur de fond inutile.
Pour conclure, je vois que tu as acheté le 18-55, je pense que tu devrais envisager dans le futur le 10-24 qui très bonne presse. Je pense aussi qu'un appareil avec Viseur peut être utile car il est beaucoup plus facile de caler la prise de vue qu'avec une visée par écran
Merci MT21 pour ton passage. Ça fait plaisir de ne pas être seul... Par contre, je crois que je pousse plus loin que toi la maniaquerie, car je redresse au maximum, et vire systématiquement le mur, comme tu peux le voir dans ce lien pour l'une des pages où "j'expose" des reproductions :
http://eric.bricet.free.fr/monetci.html (http://eric.bricet.free.fr/monetci.html)
J'essaie vraiment de faire un musée... Tout est en jpeg, avec géométrie refaite, ajustement de la lumière et de la colorimétrie, puis renforcement de la netteté. Et à la prise de vue, je règle la balance des blancs manuellement jusqu'à obtenir la même chose sur l'écran que devant mes yeux. Ça me sert de référence pour les retouches, en général minimes... Et je ne supporte pas les reflets. Mais je compte me mettre au raw...
Comme quoi, faire des photos, ça peut être aussi s'effacer complètement devant le sujet, se mettre au service des belles choses en se faisant oublier...
Pour le conseil du viseur, comme l'X-T1 en a un très bon, je verrai à la prochaine occasion... Mais j'ai trouvé l'écran très pratique jusqu'ici. A tester donc.
wow!
petit accessoir utile pour ce type d'activité c'est pas tres cher et ca fait gagner du temps....
https://www.qwant.com/?q=niveau%20digital&o=0:f1538af895da95da11d5f6c7dc0c0734
Citationwow!
Merci. Avec un X-A1 tout simple et un tout aussi basique XC16-50, on peut faire du travail propre. Et là, on a 2000 pixels pour le plus grand côté maximum, mais sur un 27 pouces au format d'origine sans compression, ça permet vraiment d'apprécier les tableaux et leurs détails... Je fais aussi de plus en plus de photos des détails les plus intéressants du tableau, pour voir encore mieux. Les couleurs sont quand même plus prononcées que celles du tableau. Ça n'est pas moi qui le fais, c'est l'appareil, et il faut un peu adoucir le contraste pour respecter au mieux le tableau.
Lechauve, je comprends bien le principe du niveau, mais je t'avoue que dans les situations de prise de vue, sans pied, souvent un peu de côté, je ne vois pas trop comment je pourrais en avoir l'utilité... D'autant que les tableaux ne sont pas forcément d'aplomb. De toute façon, le PT permet de corriger ça aisément. Mais peut-être penses-tu à une prise de vue posée et sans les contraintes habituelles imposées par les musées... Ou alors ça a un intérêt qui m'échappe...
Je crois avoir oublié de préciser que, dans ce cas de figure spécifique qu'est la photo de tableaux, la visée à l'écran est nettement préférable car, si j'ai bien compris, un OVF ne donne pas la bdb de l'appareil, l'EVF est très imprécis pour la juger et doser au petit poil la colorimétrie pour qu'elle soit fidèle au tableau, et seul l'écran permet, s'il est bien calibré (et c'est le cas sur les Fuji), de faire le travail correctement... Et si je comprends bien qu'on puisse ne pas aimer la visée à l'écran, là je ne vois pas comment faire autrement...
Petit détail, car j'ai vu le sujet souvent exposé, vous parliez des relfets, je ne sais pas si ça pourra s'appliquer dans le cas de figure des musées mais bon, un reflet reste un reflet.
Avez vous déjà songé à placer un filtre polarisant ? Avec les réglages adéquates, pour tout ce qui est bdb,etc... ça supprime pas mal de relfets, surtout avec des vitres :)
Autre exemple de reflet évité, sur une surface d'eau, on peut voir à travers en cassant le reflet.
Après sur un 18-55 de 52mm, un filtre polarisant sera peu cher et peut être vous apportera des résultats intéressants :)
J'ai un polarisant quelque part, mais ne sais pas m'en servir. Les rares fois où j'ai essayé, je n'ai pas réussi à éliminer les reflets. Ça en atténuait un peu mais ça n'était pas assez efficace pour neutraliser l'effet de la vitre. D'autre part, ça doit assombrir, donc demander une sensibilité plus élevée (or on est déjà à 1600-3200 assez facilement), et surtout accentuer certaines couleurs ou dénaturer la lumière, non ?
Si mes objections sont justes, alors ça n'est pas une solution satisfaisante. Si je me trompe, tant mieux, et ça vaudra le coup d'essayer...
Quelqu'un a-t-il une expérience de filtre, polarisant ou autre, pour la photo de tableaux ?
Je ne crois pas que ça déforme la lumière si ce n'est que le filtre sature (polarise en fait), pour le reste, oui.
Le polarisant sature et contraste. Mais si l'angle du soleil n'est pas bon il peut n'avoir aucun effet.
Donc en intérieur pour des tableaux, mieux vaut éviter, je suppose... Déjà que les photos sont toujours plus contrastées que l'original (surtout avec les XC, qui appuient vraiment, plus que les XF, enfin je trouve, ne serait-ce que parce qu'ils sont plus sombres), avec des couleurs un peu trop fortes, alors une saturation supplémentaire n'est pas indiquée.
En plus, le problème avec les vitres, c'est qu'elles sont souvent tachées par les doigts ou gras de visages qui se sont appuyés dessus... Entre ça et les reflets, c'est très difficile à gérer en fait, et j'espère que l'utilisation de vitres ne va pas se généraliser. Les Chardin du Louvre sont à peu près in-photographiables à cause de ça.
Citation de: Goelo le Août 09, 2016, 11:50:36
Auparavant je trimballais mon reflex FF, encombrant et qui attire l'attention.
à présent, c'est souvent le X100S
J'ai suivi le même chemin ;)
reste le problème de la distorsion :-\
Honnêtement, je suis surpris par la quasi absence de distorsion avec l'XC 16-50... Bon, je ne le mets jamais à 16, et plutôt entre 30 et 50, mais ça marche bien.
Comme j'ai ouvert un autre fil qui finalement rejoint celui-ci et le complète bien, en voici le lien, pour qui se trouverait dans la même démarche que moi sur les conditions de la meilleure prise de vue possible d'œuvres d'art, avec le plus grand respect des couleurs :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,260095.0.html
Et, tant qu'à faire, l'excellent lien donné par Narayamabushiko, un site entier traitant des problèmes de colorimétrie, simple et didactique :
http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/comment-calibrer-couleurs-appareil-photo.html (http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/comment-calibrer-couleurs-appareil-photo.html)
Entre autres pages, concernant directement la justesse des couleurs dans la reproduction d'œuvres d'art, celle-ci sur la balance des blancs :
http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/comment-regler-balance-des-blancs-appareil-photo.html (http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/comment-regler-balance-des-blancs-appareil-photo.html)
Pour ceux que ma démarche intéresse, voilà quelques constats après shooting dans les musées parisiens pendant 5 jours, concernant le choix d'objectif...
En lice, le 18-55, le 60 et le 35...
Malheureusement, comme prévu, exit les deux fixes : le 35 à 5.6 est trop flou sur les bords pour un tableau. Son manque d'uniformité fait que, à moins de 8, ça n'est pas utilisable. Alors cette focale permet de shooter pas trop vite, et de descendre pas loin du 1/30ème... Mais 1/30ème à 8, avec l'obscurité relative des lieux d'exposition, ça fait monter les ISO, et ça, pour de la peinture, c'est le plus exclu possible. Décidément, j'aime cet objectif surtout pour les portraits...
Pour le 60, c'est désespéré. D'abord, cette focale sans stab, c'est à peu près impossible au-dessous du 1/80ème, ce qui fait très vite monter les ISO, d'autant que, comme je m'en étais douté, même s'il est réputé bon dès la pleine ouverture, pour un tableau, ça n'est quand même pas assez uniforme et il faut fermer à 4. Pire que ça, et là je suis carrément déçu, quand c'est sombre, il plante la MAP au moins 3 fois sur 4 ! Il indique que c'est bon, et puis non, c'est flou. Pour être sûr que ça n'est pas à cause de moi, je suis monté au 1/125ème (!), et que dalle... Alors que le piqué est évidemment super pour de la peinture, sans compter que son côté peu marqué en contraste le rendait encore plus adéquat... Celui-là aussi, il me plaît pour les portraits, et un peu pour la macro, mais ne me sert pas beaucoup, au final...
Reste le 18-55, vraiment très bon, pas décevant, piqué, propre, aux alentours de 3.2-4 face au tableau, de 5.6-6 quand je suis obligé de shooter de biais... Je me suis calé au 1/30ème presque tout le temps, mais ça passe au 1/15ème (mieux qu'avec le 16-50). J'ai pu donc maintenir la sensibilité entre 500 et 800 ISO pour la plupart des cas, et ne pas excéder les 1600 quand il n'est pas possible de faire autrement.
C'était aussi la première fois que j'utilisais vraiment l'X-T1, et franchement, hormis quelques petits défauts d'ergonomie, un vrai plaisir ! L'X-T1 et le 18-55 vont visuellement super bien ensemble (on les croirait faits l'un pour l'autre !), et forment la solution à laquelle je vais me tenir jusqu'à ce que j'en trouve une meilleure. J'aimerais bien le piqué, le détail du 60, mais ça ne le fait pas...
Pour les critiques : j'ai dû régler la touche AF-L sur press on, et non sur on/off, parce que j'appuie tout le temps dessus involontairement, ce qui fige la map... Pas glop. C'est d'ailleurs dommage qu'on ne puisse pas affecter aux touches AE-L et AF-L d'autres fonctions, vu que je ne m'en sers pas. Je trouve d'ailleurs que la répartition des touches un peu partout sur la face arrière, au lieu de les ranger comme sur l'X-E2 verticalement, rend les repères moins évidents au début, surtout si on passe d'un appareil à l'autre... l'X-E2 est plus spontané. C'est vrai aussi que devoir appuyer sur le bouton de déverrouillage à chaque fois que je veux tourner le molette des ISO est assez gonflant, vu que, d'un tableau à l'autre, je le fais souvent (pas d'ISO auto dans ces cas-là). Et puis, quand on tourne cette molette dans une grande amplitude, à tous les coups je tourne le sélecteur du dessous, et me retrouve en mode rafale sans m'en être rendu compte. Énervant.
Mais à part ces petites erreurs d'ergonomie en partie corrigées sur l'X-T2, l'X-T1 est super agréable à manipuler, et le (presque)-tout-paramétrable est génial, quand on vient du X-M. Je crois que je connais les menus par cœur... Au début, je le trouvais lourd, comparé au X-M/X-E2, mais maintenant, je trouve l'XE-2 trop léger, toc à côté, même s'il est très agréable... Et les molettes de vitesse, d'expo et d'ISO, je m'en sers tout le temps. Je ne trouve pas l'appareil très intuitif, mais après une prise en main sur plusieurs jours, je n'ai plus envie de prendre l'X-E2. C'est le boîtier que j'ai envie d'embarquer partout.
En revanche, j'ai l'impression que, en matière de montée ISO, l'X-Trans II n'apporte rien par rapport au I. J'ai même l'impression que ça granule un peu plus... D'ailleurs, je me demande bien ce que le II a apporté de mieux... J'espérais gagner un spot, mais je ne crois pas que ça soit le cas.
Sinon, pour revenir au sujet, pour la photo de tableau, visée sur écran quasi obligatoire... La plupart des photos que j'ai prises auraient été inconfortables au viseur...
Contrairement à toi, je ne pratique habituellement pas la photo de tableaux. Mais il y a quelques semaines, j'en ai fait plusieurs dans un musée de Bruges, avec le X-E2 + 18-55, et ça donne pas mal. Exemple :
C'est plutôt réussi.
Quels réglages SVP lors de la prise de vue, et en post-traitement s'il y a lieu ?
Je ne connais pas l'original mais je viens d'en découvrir le nom (*) sur internet.
Portrait de Margareta van Eyck ( en 1439, par son mari le peintre primitif flamand Jan van Eyck )
Apparemment l'original permet de distinguer comme une ceinture dans les tons vert, ainsi que le haut de la main droite du modèle. La peinture est présentée dans un petit cadre lui même contenu dans un cadre plus grand avec un fond.
Je me pose la question du cadrage, lorsque l'on prend une photo d'un tableau,
car le ratio H x L n'est pas forcément équivalent à celui de nos capteurs.
(*) pourriez vous l'indiquer SVP pour les autres tableaux qui vont suivre. Ca vaut le coup.
Merci
Oui, moi aussi je veux bien des renseignements : jpeg ou raw ? Combien d'ISO ? PT ?
Et en entier, ça donne quoi ?
En tout cas, j'espère que ça te donne autant de plaisir qu'à moi de faire ça, et de pouvoir regarder les tableaux chez soi tranquillement...
J'en profite pour donner une précision : toutes les photos figurant sur la page de mon site donnée en lien sont à 3200 ISO, maximum acceptable. Or, c'est tout de même pas mal. J'espère que celles prises aux alentours de 800 ISO lors de cette cession vont être plus piquées, pour pouvoir croper les détails...
J'en mettrai une ou deux ici quand j'en aurai édité... Et que j'aurai enfin osé le développement raw.
D'ailleurs, quand je sortais ma carte de charte de gris, les gens me regardaient bizarrement. Il y en a qui m'ont demandé ce que je faisais, et qui avaient bien compris que c'était pour améliorer les photos...
Citation de: christal2 le Octobre 26, 2016, 12:44:23
C'est plutôt réussi.
Quels réglages SVP lors de la prise de vue, et en post-traitement s'il y a lieu ?
Je ne connais pas l'original mais je viens d'en découvrir le nom (*) sur internet.
Portrait de Margareta van Eyck ( en 1439, par son mari le peintre primitif flamand Jan van Eyck )
Apparemment l'original permet de distinguer comme une ceinture dans les tons vert, ainsi que le haut de la main droite du modèle. La peinture est présentée dans un petit cadre lui même contenu dans un cadre plus grand avec un fond.
Je me pose la question du cadrage, lorsque l'on prend une photo d'un tableau,
car le ratio H x L n'est pas forcément équivalent à celui de nos capteurs.
(*) pourriez vous l'indiquer SVP pour les autres tableaux qui vont suivre. Ca vaut le coup.
Merci
J'avais fait la photo en Jpeg direct, mode programme, 1/15 à f4, à 500 ISO, longueur focale 46 mm (avec le zoom 18-55). Léger post-traitement ensuite, en agissant sur les niveaux. Je ne me rappelle pas avoir retravaillé les couleurs. Ce n'est pas la totalité du tableau, si je me souviens bien, mais j'avais choisi de faire un "portrait" en carré.
En général, je prends le tableau en entier puis, quand ça a un intérêt, les détails les plus significatifs...
Christal, pour l'échelle, normalement, ça ne pose pas de problème. C'est juste la géométrie à ajuster à chaque fois, car il n'est quasiment pas possible d'être pile poil perpendiculaire à la toile et au centre. Donc, il y a toujours une peu de recadrage nécessaire. La déformation ne se voit pas en général. Évidemment, si la tableau a été pris de biais, là ça déforme davantage à la correction. Mais ça me dérange beaucoup mois que des écarts dans la colorimétrie...
Pour ceux que ça intéresse, les musées les plus intéressants où on peut photographier : le Louvre, Orsay, Petit palais, Arts décoratifs, Orangerie, Fondation Vuitton (expo magnifique jusqu'au 20 février, avec notamment de très beaux Gauguin), et beaucoup d'autres, MAIS pas Marmottan, mille fois hélas, dont on ne peut donc pas shooter les Monet et les Morisot, ce qui me met en rogne à chaque fois que j'y vais...
En ce moment, il y a au Luxembourg une très belle expo Fantin-Latour, et les photos sont autorisées. Si on aime le raffinement de cette peinture, à ne pas rater.
Et une précision pour ceux qui ne verraient pas l'intérêt de photographier les tableaux (je l'ai sûrement déjà dit) : dans le cas d'expos temporaires particulièrement, on peut ainsi voir et revoir à volonté des tableaux souvent invisibles, qui ne seront peut-être plus jamais exposés, appartenant à des privés...
De même, dans des musées comme Orsay ou le Petit palais, les œuvres tournent plus ou moins, et peuvent donc ne plus être exposées pendant un long temps. Là, avec des photos bien faites à 800 ISO maxi, et quelques vues de détail permettant de voir de très près la touche de l'artiste, on peut continuer à admirer vraiment, je dis bien vraiment, même si ça n'est pas la toile, les œuvres qu'on aime, et que la mémoire a très mal mémorisées...
Ne pas oublier quand-même que beaucoup de musées ont numérisé leur collection disponible sur leur site
Pour prendre l'exemple d'Orsay :
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1 (http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1)
Pour la photo :
http://www.photo-arago.fr/ (http://www.photo-arago.fr/)
Il y a maintenant de nombreuses bases de données
J'ai survolé ce fil, j'utilise généralement le 5DIII (donc un FF) avec le 4/24-105 IS. Je confirme que la stab est bien plus importante que l'ouverture en raison de l'impossibilité d'être toujours en face du tableau (reflets, pas seulement sur la vitre éventuelle, mais aussi sur certaines parties du tableau lui-même). Entre 5,6 et 8, en RAW de 1600 à 6400 ISO généralement. Parfois j'utilise le G1XII jusqu'à 3200 ISO, entre 3,5 et 4 (bénéfice du plus petit capteur) son objectif est un équivalent 24-120 stabilisé, en RAW. Le tout développé et redressé dans DOP.
Citation de: dioptre le Octobre 26, 2016, 20:09:46
Ne pas oublier quand-même que beaucoup de musées ont numérisé leur collection disponible sur leur site
Pour prendre l'exemple d'Orsay :
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1 (http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1)
Pour la photo :
http://www.photo-arago.fr/ (http://www.photo-arago.fr/)
Il y a maintenant de nombreuses bases de données
Mais très souvent, les repros sont nulles ou au mieux médiocres, sans quoi je ne m'embêterais pas à faire tout ça... Comparer mes repros, pourtant modestes (APS-C, 3200 ISO, sans pied etc) et celles trouvées sur le net est très parlant. Très rares sont les repros de musées potables. cela ne permet donc pas d'admirer les œuvres mais juste de savoir à quoi elles ressemblent. Du catalogage quoi. L'exemple que tu donnes, Orsay, est particulièrement probant pour illustrer ce que je dis, car les repros sont anciennes, trop petites et de mauvaise qualité. Ça va sûrement être refait, mais en attendant, photographier soi-même les œuvres a toute sa pertinence, car ça dépasse nettement le cadre du référencement en base de données.
rsp, j'aimerais bien travailler avec un FF, notamment pour le détail et la montée en ISO (6400 avec l'hybride, c'est pas imaginable), mais j'ai pas les sous... Pour le reste, oui, on est sur les mêmes bases.
Le petit capteur est suffisant pour le détail ?
Les derniers Fuji me semblent au niveau du 5D3 à 3200 Iso. Le problème du G1XII ce n'est pas tant la taille du capteur que ses seulement 12 Mpix. Comme tu l'as écrit, il faut souvent se décaler par rapport à la toile puis redresser et recadrer : on y laisse pas mal de pixels.
Un des plaisirs de la photo de musée c'est aussi d'extraire des détails : il m'est même arrivé d'utiliser le 70-300 dont la stab est plus efficace que celle du 24-105.
Citation de: rsp le Octobre 27, 2016, 07:07:36
Les derniers Fuji me semblent au niveau du 5D3 à 3200 Iso. Le problème du G1XII ce n'est pas tant la taille du capteur que ses seulement 12 Mpix. Comme tu l'as écrit, il faut souvent se décaler par rapport à la toile puis redresser et recadrer : on y laisse pas mal de pixels.
Un des plaisirs de la photo de musée c'est aussi d'extraire des détails : il m'est même arrivé d'utiliser le 70-300 dont la stab est plus efficace que celle du 24-105.
Oui, j'ai aussi eu du plaisir à sélectionner des détails, comme ici à Bruges, plusieurs personnages féminins sur la droite d'un grand tableau. 1/15 à f4, 320 Iso, 42,5 mm (avec le zoom 18-55 sur un X-E2).
Sans vouloir polluer un fil Fuji avec des images sortant d'un G1XII, un exemple de ce que j'ai dû faire pour avoir une image sans reflet (à gauche toute l'image issue du raw "sans traitement" ; à droite le résultat final). C'est sûr que le 5DIII avec son grand capteur et son double de pixels aurait été plus approprié. De mémoire, c'est le portrait du collectionneur Roger Dutilleul ; Expo Modigliani au LAM l'an dernier : 3,5/20 mm (équivalent à 6.9/40 mm) ; 1/16 s ; 1600 ISO
Tu as raison de montrer ça... Je mettrai demain un exemple encore plus "violent", pour montrer à ceux qui en douteraient que faire ça n'est pas du tout absurde et peut être vraiment efficace.
Et oui, c'est un peu de boulot... Là, j'ai visité et shooté l'expo de la collection Chtchoukine à la fondation Vuitton, et ça aurait été dommage de ne pas "garder" un souvenir des Gauguin et des Monet superbes qui y sont réunis, et que je ne reverrai sans doute jamais. Reste que j'ai eu tendance à sous-exposer, pour ne pas monter trop en ISO, et que je le regrette... Erreur de débutant. Je devrais tout de même en sortir quelque chose de potable.
Je vois que tu vis à Paris... Veinard ! Pour y vivre, je ne sais pas, mais pour l'art et la culture, j'adorerais y avoir un pied-à-terre... J'en suis rendu à y séjourner 4 fois par an pour voir des tableaux, et j'aimerais y aller beaucoup plus. En ce moment, en plus de l'expo à Vuitton, il y a Fantin-Latour au Luxembourg, qui est très belle (à condition d'aimer ce peintre).
Chose promise...
Au musée de la vie romantique, il y a un adorable portrait signé Hersent, face à une fenêtre... Ça donne ça :
Alors contorsions :
Puis traitement, pas idéal certes, mais pour un résultat potable :
Plus que potable, remarquable même ;o)
C'est mieux que potable. C'est un plaisir de les regarder en grand format chez soi ensuite,
C'est beau la peinture !
Juste un avis ,au cas ou ça rendrait service ,je pense qu'un bon trépied serait l'idéal mais c'est peut-être interdit dans les musées ,je ne m'en souviens plus !
,sinon au salon de la photo ,il y à un expert en photos de tableaux sur le stand sigma avec les cheveux et la barbe blancs et je crois qu'il retouche les toiles de maitres pour les musées et les photographie avant avec des appareils photos sigma pour avoir la plus grande finesse dans les détails ,il est très sympa !
Il s'appelle Mr Noblet !
Voilà si ça peut aider ....
Citation de: Jeandixelles le Octobre 30, 2016, 11:49:49
Plus que potable, remarquable même ;o)
Merci... Et j'avoue que j'ai fait pire, en partant d'une prise encore plus de biais pour des tableaux de grande taille...
Citation de: rsp le Octobre 30, 2016, 21:56:09
C'est un plaisir de les regarder en grand format chez soi ensuite,
Oui, ça c'est génial. En définition originale, colorimétrie vérifiée, une légère accentuation après reprise de la géométrie, quand le tableau est petit ou de taille moyenne, on en prend vraiment plein les yeux, avec du détail...
On perd beaucoup plus quand le tableau est grand, évidemment, et on arrive vite au bout des 16Mpx de mes boîtiers... Alors restent les détails pris de près... J'en mettrai sûrement quelques-uns pour montrer ce que ça donne...
Citation de: K10etNEX5 le Octobre 31, 2016, 19:26:40
Juste un avis ,au cas ou ça rendrait service ,je pense qu'un bon trépied serait l'idéal mais c'est peut-être interdit dans les musées ,je ne m'en souviens plus !
,sinon au salon de la photo ,il y à un expert en photos de tableaux sur le stand sigma avec les cheveux et la barbe blancs et je crois qu'il retouche les toiles de maitres pour les musées et les photographie avant avec des appareils photos sigma pour avoir la plus grande finesse dans les détails ,il est très sympa !
Il s'appelle Mr Noblet !
Voilà si ça peut aider ....
Pour le trépied, verboten ! Hélas. Sinon, je ferais ça à 200 ISO, long temps de pose, pas de lissage merdique, et plein de détails... Je n'ai jamais osé demander si je pouvais avec au moins un monopode, mais ça m'étonnerait que les gardiens fassent des nuances... Même les chefs de service ne doivent pas savoir...
Pour le monsieur dont tu parles, ben je n'aurai pas l'occasion de le rencontrer, malheureusement... Je me serais fait une joie d'aller lui causer un peu...
De toute façon, je suis à peu près sûr de passer un jour à un matériel adapté, permettant de monter à au moins 12800 ISO sans perte, sans doute 24x36, avec le plus de pixels possible, dans la limite du pertinent technologique, et un objectif hyper piqué et stabilisé... Mais ça va attendre un peu. ;D
Et sinon, quelqu'un pourrait-il donner un conseil pour un objectif de marque tierce, qui serait excellent, équivalent en gros à un 16-55 Fuji, stabilisé ?
Citation de: paltoquet le Octobre 31, 2016, 21:43:50
...Pour le trépied, verboten ! Hélas. Sinon, je ferais ça à 200 ISO, long temps de pose, pas de lissage merdique, et plein de détails... Je n'ai jamais osé demander si je pouvais avec au moins un monopode, mais ça m'étonnerait que les gardiens fassent des nuances... Même les chefs de service ne doivent pas savoir...
Et un trepied maquillé en canne !!!
En boitant un peu, ca peut le faire, non ???
Mais oui, c'est ça la solution : un monopode déguisé en longue canne blanche d'aveugle...pour faire des photos ! Après tout, les non voyants ont aussi le droit de faire des photos des tableaux qu'ils regardent... 8)
Citation de: paltoquet le Octobre 31, 2016, 22:12:24
Mais oui, c'est ça la solution : un monopode déguisé en longue canne blanche d'aveugle...pour faire des photos ! Après tout, les non voyants ont aussi le droit de faire des photos des tableaux qu'ils regardent... 8)
Je ne partage pas ce genre de propos ni de
"raisonnement".
La proposition de poppins92 n'allait pas dans ce sens.
Les publics handicapés
ont aussi le droit de bénéficier des mêmes accès.
Il existe différentes formes d'actions pour le public non voyant ou mal voyant.
visites accompagnées, conférences, visites descriptives, indications en braille.
http://www.louvrepourtous.fr/Visites-de-musees-pour-aveugles-et,211.html
https://ocim.revues.org/391
Fermez les yeux, dans un musée, et demandez vous comment percevoir les oeuvres.
P......ain , quelle époque ! Tous ces gens coincés qui n'ont plus le sens de l'humour !
Citation de: poppins92 le Octobre 31, 2016, 21:50:17
Et un trepied maquillé en canne !!!
En boitant un peu, ca peut le faire, non ???
Depuis que quelqu'un a percé une toile qui ne lui plaisait pas avec son parapluie (à l'époque, le parapluie se terminait par un embout métallique assez pointu), tous ces objets qui peuvent permettre les mêmes dégradations sort interdits.
Si besoin on met un siège roulant à disposition.
Citation de: rsp le Novembre 01, 2016, 09:26:35
Depuis que quelqu'un a percé une toile qui ne lui plaisait pas avec son parapluie (à l'époque, le parapluie se terminait par un embout métallique assez pointu), tous ces objets qui peuvent permettre les mêmes dégradations sort interdits.
Si besoin on met un siège roulant à disposition.
Sinon , prendre des cours de yoga , cela peut aider pour gagner de la stabilité ! ::)
Une autre idee
Trouves un gamin de la bonne taille (10-12 ans)
Et tu poses ton appareil sur sa tete qui te sert ainsi de monopode
A la sortie, tu lui paie un mac do, et l affaire est dans le sac
Na
Ps : ne prend pas une petite fille, tu seras attaqué par les feministe pour travail deguisé non remuneré
Lol
Humour
Citation de: christal2 le Novembre 01, 2016, 07:46:30
Je ne partage pas ce genre de propos ni de "raisonnement".
La proposition de poppins92 n'allait pas dans ce sens.
Les publics handicapés ont aussi le droit de bénéficier des mêmes accès.
Il existe différentes formes d'actions pour le public non voyant ou mal voyant.
visites accompagnées, conférences, visites descriptives, indications en braille.
http://www.louvrepourtous.fr/Visites-de-musees-pour-aveugles-et,211.html
https://ocim.revues.org/391
Fermez les yeux, dans un musée, et demandez vous comment percevoir les oeuvres.
Ne prends pas ça au sérieux cristal2, c'est de l'humour... Je viens de l'époque des Coluche, Desproges et bien pire, et mon enfance a été nourrie de Pierre Dac... Le politiquement correct ne nous avait pas formatés, et ce type d'humour un peu lourd passait sans problème... D'accord, aujourd'hui, une certaine morale, ou plutôt la bienpensance qui en tient lieu, une certaine pudibonderie, en arrive à rendre choquants des propos qui sont juste des gags potaches... On peut ne pas apprécier, mais il ne s'agit ni de raisonnement, ni de stigmatisation d'un handicap, encore moins d'une mise en cause des droits des handicapés, et c'est sans doute faible à côté des vacheries que les mal et non voyants doivent se balancer entre eux (en tout cas je l'espère, pour ceux capables de dérision)... Ne me prête pas des intentions qui ne sont heureusement pas les miennes, rassure-toi. On peut rire de tout, mais pas dans tous les contextes, et pas avec n'importe qui, certes, mais ici je pensais que ça passerait... Je ne sais pas à quel degré on est, mais pas au premier... :)
Merci en tout cas pour le lien, intéressant.
Sinon, on peut aussi s'amuser à faire ce genre de truc : au Petit palais, il y a une toile d'un nommé Jan van Beers, "Les funérailles de Charles Le Bon", et cette toile mesure 1,15m de haut sur 5,75 de large ! Alors je l'ai photographiée en 4 morceaux puis redimensionnée et raboutée... Comme j'ai fait ça pour voir, pas avec assez de sérieux, il y a des traces du montage (colorimétrie variable, coupures), mais c'est rigolo. Là elle est en 1200 de large, mais en cliquant sur le lien, vous l'avez en 4000 de large, et la version d'origine fait 14400 de large, pour un fichier jpeg de 20 Mpx !
http://eric.bricet.free.fr/petitpalais/van%20beers3a14000.jpg
finalement, à relire tout ce fil, tu pourrais peut-être améliorer avec :
- un boitier Olympus OMD EMx (x = 1, 5 ou 10 selon tes moyens et besoins) (de 600 à 1000€)
- le Zuiko 25 f/1.8 (400€)
Chez Olympus, le 25mm correspond à un 50 en 24x36, donc 35 chez Fuji, ce dont tu te sers le plus souvent. Il est super net même à f/1.8 : tu gagnes presque 2 diaphs par rapport au 18-55 Fuji (au 35, tu dois être aux alentours de f/3,5)
Les capteurs Oly sont très bien stabilisés => tu dois pouvoir descendre à 1/15e sans pb, et sans doute à 1/8e, quitte à faire plusieurs photos => 1 diaph de plus, soit 3 au total.
Donc, de 1600/3200 isos, tu tombes à 200/400 => royal.
Pour le post-traitement, vu les acrobaties de prise de vue (prise de côté pour éviter les reflets donc redressement logiciel sur un jpeg), ça serait sûrement mieux en RAW, au moins pour la plus grande partie, quitte à affiner ensuite sur le jpeg.
Chez DXO (je n'ai pas, mais ce que j'ai lu paraît assez probant), ils semblent spécialistes de tous les redressements logiciels, ainsi que du traitement du bruit au niveau du dématriçage, et non pas après. (NB : ils ne traitent pas les RAW Xtrans de chez Fuji, matrice pas standard)
Le redressement logiciel à partir du jpeg est sûrement assez coûteux en terme de netteté des fins détails, et ça dépend beaucoup des algos, donc du logiciel utilisé. Un redressement à la base, sur un RAW sera beaucoup plus optimisé.
Voilà, une piste de plus, bien moins chère et encombrante qu'un 24x36 et peut-être aussi efficace dans ce cas particulier...
Faudrait pouvoir tester ça en grandeur nature !
Domi
Merci Domi, je n'avais pas du tout pensé à ça... Une piste à creuser en effet...
Comme je ne suis pas du genre impatient, tout ça va mûrir gentiment dans les mois qui viennent. Mais c'est sûr que je vais devoir enfin utiliser les raw que j'ai faits avec les jpegs, vu que j'ai utilisé une charte de gris dont je devrais enfin tirer parti pour la colorimétrie... Mais sans prof pour bien piger les principes de Raw Therapee, je traîne et ai bien du mal à m'y mettre (j'attends de vraies vacances pour ça).
Pour le moment, j'ai tendance à songer sérieusement à un D800 + un excellent trans-standard stabilisé choisi pour ça...
Le seul problème pour tester toutes ces solutions, c'est que je n'ai rien de tout ça à disposition... En attendant, je prends de plus en plus de détails de tableaux, et là ça le fait bien.
Le D800 + bon transtandard, tu dois pouvoir louer ça assez facilement dans une boutique pro si tu es dans une grande ville : j'ai un copain qui est photographe/vidéaste pro et qui loue du matos spécifique à la journée.
A toi de planifier tes visites avant pour exploiter cette location au mieux !
Rawtherapie est assez immonde, je confirme. J'ai testé, il dématrice très bien les raw fuji, mieux que le boitier : sur des motifs comme des herbes/feuillages, il est très bon ; mais globalement, les contrastes, colorimétrie, etc, ça n'arrive pas à la cheville du jpeg. Je n'arrive pas à régler ça comme il faut, c'est trop usine à gaz et trop abscon.
Essaye de regarder le site DXO. C'est payant, certes, mais à mon avis ça vaut le coup pour ce que tu fais. Si tu investis dans un D800 un jour, t'es plus à 100 balles près :)
Citation de: Domi14 le Janvier 27, 2017, 20:09:26
Essaye de regarder le site DXO.
DXO ne traite pas les raf x-trans, tu donnes donc ce conseil pour les éventuels essais du D800, ok ?
Citation de: Domi14 le Janvier 27, 2017, 16:55:10
finalement, à relire tout ce fil, tu pourrais peut-être améliorer avec :
- un boitier Olympus OMD EMx (x = 1, 5 ou 10 selon tes moyens et besoins) (de 600 à 1000€)
Chez DXO (je n'ai pas, mais ce que j'ai lu paraît assez probant), ils semblent spécialistes de tous les redressements logiciels, ainsi que du traitement du bruit au niveau du dématriçage, et non pas après. (NB : ils ne traitent pas les RAW Xtrans de chez Fuji, matrice pas standard)
..................
Puisqu'il est question de EM1 et DXO voici une photo récente de L'EM1 (premier du nom) à gauche le RAW (ORF) par Oly et à droite le RAW(ORF) traité par DXO. Le traitement DXO est en général plus fin, et un poil moins lumineux..
Mais ce sont des traitements primaires sans recherche de perfectionnement.
Des précisions à propos de la photo précédente, au cas où:
L'objectif est le 14-150 Olympus, le moins piqué des objectifs Olympus cf DXO, et à travers la vitre d'une vitrine..
Citation de: Domi14 le Janvier 27, 2017, 20:09:26
Essaye de regarder le site DXO. C'est payant, certes, mais à mon avis ça vaut le coup pour ce que tu fais.
?!!!
Oui, ce que dit Domi concerne le D800, pas les raf de Fuji... C'est la suite d'une conversation entamée dans le fil comparant les X-T1 et 2...
Je suis arrivé au grand capteur il y a deux ans seulement, et par fuji, après avoir beaucoup lu, regardé et comparé sur le net, avec un budget serré et pas d'ambition du tout, si ce n'est d'avoir une meilleure qualité d'image qu'avec un bridge... Hormis pour les tableaux, et les hauts ISO (trop justes à mes yeux dans de nombreux cas), je suis vraiment très content de ce matériel, et il me suffirait amplement... Mais ça fait quelques mois que, n'ayant aucun a priori pour aucune marque, et trouvant stériles les discussions sur les comparaisons entre APS-C hybrides et FF, constatant que j'ai finalement consacré un budget important à ce matériel, je commence à trouver possible (psychologiquement) de passer au FF pour les tableaux, comme une étape financière envisageable (d'occasion), là où elle ne l'était pas du tout il y a deux ans... L'idée d'avoir un bon 25600 ISO et des détails fins et plus nuancés me branche de plus en plus... Je ne suis pas très chaud pour le système avec miroir (je trouve bien pratique le système hybride), et j'aurais bien aimé ne pas dépasser la taille d'un X-T, mais je ne me bloque pas là-dessus... La qualité d'image prime sur tout le reste.
Je ne pense pas pour autant que ça déboucherait sur un switch, mais un complément pour avoir le bon outil pour les usages spécifiques où la supériorité du FF est flagrante...
Je fais cet état des lieux pour préciser ma démarche...
Sinon je suppose que oui, car il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement, mais sur les reflex FF, les écrans sont-ils d'aussi bonne (meilleure) qualité que sur les hybrides, et orientables, car c'est pour moi une condition sine qua non ? Bon, je vais bien sûr aller voir sur le net...
Citation de: paltoquet le Janvier 28, 2017, 18:59:17
L'idée d'avoir un bon 25600 ISO et des détails fins et plus nuancés me branche de plus en plus... Je ne suis pas très chaud pour le système avec miroir (je trouve bien pratique le système hybride), et j'aurais bien aimé ne pas dépasser la taille d'un X-T, mais je ne me bloque pas là-dessus... La qualité d'image prime sur tout le reste.
Oui mais à 25600 iso la dynamique n'est plus ce qu'elle était à 200 ou 400! Peut être même inférieure à 8 IL.
De plus avoir des détails fins et nuancés avec le bruit qui est plus que ce qu'il était à 200 ou 400.
Mission difficile..!
Et la désaturation à 25600 ISO, ouille ouille...
En photo de tableaux je suis à 6400 ISO max, en FF.
Le Nikon Df est réputé excellent aux très hautes sensibilités, par exemple 25600 ISO.
Merci pour vos avis, qui rejoignent le constat que j'ai fait depuis mon dernier post, car j'ai regardé des tests des D800 et 750... Et en effet, c'est pas si miraculeux que ça... C'est mieux, bien sûr, mais pas si bien que je l'espérais, en ce qui concerne la montée en ISO...
55micro, je suppose quand même que 6400 avec le FF, c'est sensiblement meilleur que le 3200 avec l'APS-C fuji... ?
J'ai fait des centaines de photos de tableaux dans des musées (surtout à Londres, bien que je sois parisien et que les musées n'y manquent pas...), et depuis que je suis fujiste, quasi-uniquement avec le 18-55 F/2.8 - 4.
Les reflets obligent très souvent à se placer en biais et donc il faut corriger la déformation à l'ordinateur ensuite. La stabilisation est bien plus importante que la grande ouverture, car lorsque le sujet est en biais, il faut de la profondeur de champ et donc fermer (f/5.6, rarement moins) pour que tout soit net. Il arrive malheureusement que les reflets soient tels qu'aucune position ne soit bonne, en particulier quand il y a des rampes d'éclairage placées en hauteur et que le tableau est brillant (le pire étant quand il protégé par une vitre).
L'adoration des bergers par Philippe de Champaigne, Wallace Collection. Le tableau se trouve dans l'escalier et il y a un gros luminaire juste au-dessus qui fait un énorme reflet si on se place en face : c'est donc pris à quasiment 45°. X-E2, ISO 3200, 1/8 s avec le 18-55 à 25 mm et f/5. JPEG boîtier avec correction DxO ViewPoint.
Nous avons la même technique... A la Tate Britain particulièrement, les œuvres du XIXème sont exposées n'importe comment, et empilées les unes au-dessus des autres, avec des reflets vraiment moches... A tel point que j'ai renoncé pour la plupart d'entre elles. A la National Gallery en revanche, c'est correct pour de nombreux tableaux, mais pas tous, loin de là...
En ce moment, voici les paramètres utilisés :
- X-t1 + 18-55. Même si l'écran n'a pas une colorimétrie fiable, nettement moins que mon X-A1 en tout cas, il permet tout de même de régler la balance des blancs pile-poil, et c'est même surprenant de réussir à obtenir dans chaque nouvelle configuration d'éclairage la même chose à l'écran que devant les yeux. Comme ça, tant que je n'ai pas franchi le pas du raw (tout est pris évidemment en raw + jpeg et charte de gris), je peux obtenir sur PC exactement ce que je vois sur l'écran du boîtier à partir du jpeg. OK c'est empirique, et un peu chiant, mais fiable...
- je me sers tout le temps de la molette des ISO, adaptant la sensibilité devant chaque tableau, car l'exactitude des couleurs dépend directement du niveau de luminosité. Hélas, sans que je sache pourquoi, l'écran du X-T1 est trop lumineux par rapport à la réalité quand la lumière en intérieur est limite, et comme je règle la luminosité de la photo en la calant exactement sur le tableau, ça revient à sous-exposer. Pas évident de jongler avec ça, d'autant que je n'ai pas ce problème avec l'X-A1. La solution serait sans doute de laisser en ISO auto, en laissant une apparente plus grande luminosité à l'écran, mais du coup les couleurs n'apparaissent pas de la même façon.
- comme je photographie aussi les titres et références des œuvres, je trouve très pratique de paramétrer le bouton fn1 sur la commutation raw/jpeg, le raw étant par défaut et un appui sur le bouton me permettant de passer en jpeg pour prendre ces petits panneaux qu'il est inutile d'avoir en raw... Ça gagne pas mal de place.
- je ne descends pas au-dessous du 1/30ème de seconde, car si ça marche souvent au 1/15ème, c'est trop aléatoire, et surtout, après quelques centaines de photos, ma propre stabilité est atténuée par la fatigue... Pour le diaph, de face je me mets à 3,2-3,6, et à 4 si je suis à 55mm... Un peu de biais, entre 4 et 5,6, selon l'angle... Tout ça en provia bien sûr, à -2 partout (ombres, lumières, réduction du bruit), et en réglant soigneusement la balance des blancs selon chaque éclairage, oscillant entre fluorescent lumière 2 et 3, et incandescent...
Voilà, je crois que j'ai fait le tour de ma pratique actuelle, et je précise que je me suis bien fait plaisir à Orsay ainsi qu'à la fondation Vuitton la semaine dernière...
Sinon, Domi14, le 55-200 est en effet très bien quand le tableau doit être pris de loin, quand il est en hauteur par exemple... Bien meilleur que l'XC 50-230.
Et je rappelle aux accros du viseur que, pour faire tout ça, l'écran orientable est un vrai plus...
J'oubliais de préciser que j'ai réglé sur DR100 (je ne sais pas si c'est une bonne idée), que le témoin AF est systématiquement déconnecté par respect pour la peinture, et pour que cette lumière ne soit pas prise pour du flash, et enfin que l'AF est réglé sur zone, plus efficace que sur point...
Comme dit ailleurs, les musées commencent à faire un bon travail de reproduction, et on en doit l'initiative, semble-t-il, à la National Gallery, qui propose des images en haute résolution de 4000 px pour le plus grand côté, pesant aux alentours de 15 Mp (ça varie entre 10 et 20, en gros), et surtout calibrées, donc à la colorimétrie juste, avec un niveau de détail tout à fait satisfaisant... Combien de temps faudra-t-il avant que cette pratique soit généralisée et que nos efforts deviennent inutiles ? En attendant, voici le lien pour la banque d'images de la National Gallery :
https://images.nga.gov/en/page/show_home_page.html
Citation de: YL le Février 21, 2017, 22:26:16
L'adoration des bergers par Philippe de Champaigne, Wallace Collection.
C'est vraiment un tableau magnifique.
Citation de: BO105 le Avril 08, 2017, 19:57:26
C'est vraiment un tableau magnifique.
Il est vrai que j'aime beaucoup ce peintre. Il y a une Cène splendide au Louvre.
Autre type de "tableau" sympathique à photographier : les vitraux. Il faut sous-exposer, sous peine de "brûler" les parties claires. Et on est souvent obligé d'user des longues focales, parce qu'ils sont en hauteur.
Faite avec le 55-200 à focale maximale, cathédrale de Rouen (XIIIè siècle) :
Petit retour après une longue absence involontaire, juste pour préciser que j'en suis toujours au XT1 + 18-55, car c'est ce qui marche le mieux dans le matériel dont je dispose, et surtout que, depuis, j'ai investi dans une sonde d'occase (Spyder 3 Elite), calibré mon écran : et pas de doute, ça facilite énormément la vie pour retrouver au PT la même colorimétrie qu'à la prise de vue sur l'écran du XT1. Or, quand j'ai calibré, j'ai été pas mal surpris, et très agréablement, de constater que l'écran du XT1 est quasi parfaitement calibré à la base ! Je retrouve presque la même chose que sur le moniteur de l'ordi bien réglé (et ainsi que l'écran d'une tablette Galaxy tab S de première génération, qui me sert à faire des contrôles sur place, dans les musées).
Je reprécise que, en plus d'utiliser une charte de gris, je m'applique à régler la balance des blancs à la prise de vue au petit poil (avec l'habitude, ça se fait vite et bien), parce que la correction faite avec la charte lors du PT donne une lumière neutre qui ne correspond absolument pas à la chaleur de l'éclairage dans le musée en général. Or, ce qui me plaît, c'est de restituer l'expérience du musée. Du coup, mon système de réglage de balance des blancs à la prise de vue permet très vite de retrouver la même chose sur le moniteur calibré, voire sans avoir besoin de changer quoi que ce soit... Et à vrai dire, je n'utilise pas les clichés que j'ai faits avec la charte de gris (lumière plus froide qui ne met pas aussi bien en valeur les tableaux)...
Voili voilou pour ceux que ça intéresse.
J'aimerais juste passer sur un XT2 pour avoir plus de définition, de détail...
Citation de: paltoquet le Février 19, 2019, 21:49:16
Petit retour après une longue absence involontaire, juste pour préciser que j'en suis toujours au XT1 + 18-55, car c'est ce qui marche le mieux dans le matériel dont je dispose, et surtout que, depuis, j'ai investi dans une sonde d'occase (Spyder 3 Elite), calibré mon écran : et pas de doute, ça facilite énormément la vie pour retrouver au PT la même colorimétrie qu'à la prise de vue sur l'écran du XT1. Or, quand j'ai calibré, j'ai été pas mal surpris, et très agréablement, de constater que l'écran du XT1 est quasi parfaitement calibré à la base ! Je retrouve presque la même chose que sur le moniteur de l'ordi bien réglé (et ainsi que l'écran d'une tablette Galaxy tab S de première génération, qui me sert à faire des contrôles sur place, dans les musées).
Je reprécise que, en plus d'utiliser une charte de gris, je m'applique à régler la balance des blancs à la prise de vue au petit poil (avec l'habitude, ça se fait vite et bien), parce que la correction faite avec la charte lors du PT donne une lumière neutre qui ne correspond absolument pas à la chaleur de l'éclairage dans le musée en général. Or, ce qui me plaît, c'est de restituer l'expérience du musée. Du coup, mon système de réglage de balance des blancs à la prise de vue permet très vite de retrouver la même chose sur le moniteur calibré, voire sans avoir besoin de changer quoi que ce soit... Et à vrai dire, je n'utilise pas les clichés que j'ai faits avec la charte de gris (lumière plus froide qui ne met pas aussi bien en valeur les tableaux)...
Voili voilou pour ceux que ça intéresse.
Si je comprends bien, tu règles la BdB en t'aidant de l'écran (ou viseur) et tu compares ce que tu vois au jpeg du boitier pour t'assurer du respect de la prise de vue, quitte à modifier la bdb et à refaire une autre photo ?
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Citation de: paltoquet le Février 19, 2019, 21:49:16
J'aimerais juste passer sur un XT2 pour avoir plus de définition, de détail...
Regarde plutôt le XT3 il y aura plus de différences significatives ;)
Voui, c'est très empirique, mais ça marche bien depuis que mon moniteur est calibré... Pas au viseur (pas assez fiable), mais avec l'écran arrière. Selon l'éclairage du musée, le réglage manuel de la bdb est soit sur lampe à incandescence, soit sur lampe fluorescente 2 (blanc chaud), et je trouve la plupart du temps pile poil (c'est le rouge qui pose le plus de problèmes). Mais tu as raison, je m'y reprends autant de fois que nécessaire, en prenant vraiment tout mon temps, tant que je n'ai pas obtenu ce que je veux. Et ce temps est d'autant plus long que l'AF est souvent pris en défaut (faute au 18-55 ou au XT1 ?), au point de rater facilement 2 clichés sur 3 quand je m'approche et fais du détail. C'est assez horripilant, même si j'en ai pris l'habitude. Le flou de mauvaise map auto est très gonflant avec ce matériel, mais bon...
Une fois les clichés affichés au moniteur, il y a moins de contraste et de luminosité, et une légère accentuation jaune, mais franchement, si les repros des livres étaient aussi fidèles, ça serait super... Il y a très peu de correction à faire, et surtout très facilement.
Par contre, je n'ai évidemment pas les couleurs naturelles, celles captées dans un studio pro avec l'éclairage, les mesures, la lumière, le contraste, la charte de couleurs, bref, toutes les techniques qui vont bien, mais seulement celles données par l'éclairage du musée.
La charte de gris, tant que je ne m'en sers (sans doute) pas bien (mais j'ai lu des articles très critiques sur son efficacité), ne me donne pas de résultats fiables, et surtout ils sont très variables. Une charte de couleurs serait sans doute préférable, mais qui peut se permettre de tranquillement utiliser comme il faut ce genre de matériel dans un musée ?
Donc, pour le moment, ma méthode me donne les résultats attendus, et même inattendus, car je ne pensais pas obtenir des résultats aussi fiables. Faut juste que mes boîtiers ne me lâchent pas, car j'ai besoin d'eux pour avoir l'affichage de référence...
Sinon, je ne sais pas si on obtient des écrans live view des reflex les mêmes possibilités que ceux des hybrides, mais en tout cas, je ne vois pas comment un utilisateur exclusif de viseur reflex peut obtenir quoi que ce soit de fiable dans ce domaine spécifique... Je suppose que là il est bien obligé de travailler avec l'écran.
CitationRegarde plutôt le XT3 il y aura plus de différences significatives ;)
Ben oui mais c'est cher...
Citation de: paltoquet le Février 23, 2019, 02:38:16
Voui, c'est très empirique, mais ça marche bien depuis que mon moniteur est calibré... Pas au viseur (pas assez fiable), mais avec l'écran arrière. Selon l'éclairage du musée, le réglage manuel de la bdb est soit sur lampe à incandescence, soit sur lampe fluorescente 2 (blanc chaud), et je trouve la plupart du temps pile poil (c'est le rouge qui pose le plus de problèmes). Mais tu as raison, je m'y reprends autant de fois que nécessaire, en prenant vraiment tout mon temps, tant que je n'ai pas obtenu ce que je veux. Et ce temps est d'autant plus long que l'AF est souvent pris en défaut (faute au 18-55 ou au XT1 ?), au point de rater facilement 2 clichés sur 3 quand je m'approche et fais du détail. C'est assez horripilant, même si j'en ai pris l'habitude. Le flou de mauvaise map auto est très gonflant avec ce matériel, mais bon...
Une fois les clichés affichés au moniteur, il y a moins de contraste et de luminosité, et une légère accentuation jaune, mais franchement, si les repros des livres étaient aussi fidèles, ça serait super... Il y a très peu de correction à faire, et surtout très facilement.
Par contre, je n'ai évidemment pas les couleurs naturelles, celles captées dans un studio pro avec l'éclairage, les mesures, la lumière, le contraste, la charte de couleurs, bref, toutes les techniques qui vont bien, mais seulement celles données par l'éclairage du musée.
La charte de gris, tant que je ne m'en sers (sans doute) pas bien (mais j'ai lu des articles très critiques sur son efficacité), ne me donne pas de résultats fiables, et surtout ils sont très variables. Une charte de couleurs serait sans doute préférable, mais qui peut se permettre de tranquillement utiliser comme il faut ce genre de matériel dans un musée ?
Donc, pour le moment, ma méthode me donne les résultats attendus, et même inattendus, car je ne pensais pas obtenir des résultats aussi fiables. Faut juste que mes boîtiers ne me lâchent pas, car j'ai besoin d'eux pour avoir l'affichage de référence...
Sinon, je ne sais pas si on obtient des écrans live view des reflex les mêmes possibilités que ceux des hybrides, mais en tout cas, je ne vois pas comment un utilisateur exclusif de viseur reflex peut obtenir quoi que ce soit de fiable dans ce domaine spécifique... Je suppose que là il est bien obligé de travailler avec l'écran.
Ben oui mais c'est cher...
Souvent ceux qui critiquent ne save pas s'en servir.
Il faut faire attention, si possible, de mettre la charte le plus près possible du tableau pour qu'elle soit éclairée par le spot ... qui éclaire le tableau.
Si tu n'es pas assez près, la charte va être aussi éclairée par la lumière d'ambiance de la salle qui n'est pas forcément identique à celle du tableau
Citation de: paltoquet le Février 23, 2019, 02:38:16
Voui, c'est très empirique, ...
Je J'imagine que pour les livres d'art, les œuvres sont éclairées avec un autre matériel que les spots au plafond -qui en plus apportent des points chauds dans le tableau - donc même avec un charte de gris tu auras du mal à faire ressortir des couleurs fidèles. D'autant plus que certains tableaux sont protégés par une surface vitrée qui ajoute des reflets à ceux déjà provoqués par l'éclairage.
Citation de: dioptre le Février 23, 2019, 08:00:15
Souvent ceux qui critiquent ne save pas s'en servir.
Il faut faire attention, si possible, de mettre la charte le plus près possible du tableau pour qu'elle soit éclairée par le spot ... qui éclaire le tableau.
Si tu n'es pas assez près, la charte va être aussi éclairée par la lumière d'ambiance de la salle qui n'est pas forcément identique à celle du tableau
La difficulté dans un musée avec la charte c'est qu'il faut à la fois la tenir près du tableau et la prendre en photo : exercice un peu compliqué quand on ne peut utiliser un trépied, sauf à provoquer des rencontres avec d'autres personnes qui accepteraient de poser avec la charte. :D
J'avais essayé de coincer la charte entre le cadre et la toile pour photographier un Vinci dans la grande galerie mais j'ai eu beau défendre mon point de vue les gardiens n'ont pas voulu
Salut voxpopuli
Citation de: voxpopuli le Février 23, 2019, 09:48:14
J'avais essayé de coincer la charte entre le cadre et la toile pour photographier un Vinci dans la grande galerie mais j'ai eu beau défendre mon point de vue les gardiens n'ont pas voulu
Et en la punaisant sur le cadre ou en la scotchant sur la toile c'est plus rapide, ils n'ont pô le temps de te voir faire :D
A+ ;)
Le mieux pour aller vite, c'est l'agrafeuse électrique. :)
Citation de: Mistral75 le Février 23, 2019, 12:35:02
Le mieux pour aller vite, c'est l'agrafeuse électrique. :)
En veillant à bien placer la charte au centre de l'image, cela va sans dire.
Plaisanterie mise à part, non, en effet, comme je l'ai dit, je ne sais sans doute pas bien me servir de la charte de gris, mais je suis tombé au hasard des liens sur des sites de comparatifs constatant déjà que, selon les marques, les valeurs des gris, noir et blanc varient... Un peu gênant quand même. D'autre part, il y a deux usages de la charte : soit d'abord photographier la première photo charte comprise et puis régler l'appareil photo sur ce gris, en faire un preset et s'en servir pour les photos suivantes (ce que je ne fais pas), soit ne se servir de la photo prise avec la charte que dans le logiciel de PT, ce que j'ai tenté pas mal de fois. Mais si on corrige alors les photos faites en les étalonnant sur le gris rectifié selon la valeur d'origine (pas celle de la lumière de la salle mais du gris "vrai" de la carte), ce qu'on obtient, pour ce que je crois avoir observé, c'est le tableau exposé en couleurs vraies, mais pas celles du lieu d'exposition. Un peu comme ce que la National Gallery fait très professionnellement pour ses repros en ligne (travail remarquable).
D'abord, bien que faisant le plus scrupuleusement possible comme le dit Dioptre (j'avais en effet compris le principe, et c'est d'ailleurs parfois limite à faire en public ou devant les gardiens, d'autant qu'il faut parfois aller chercher la bonne lumière assez haut...), je constate des variations qui montrent que, malgré mes efforts, je n'y arrive pas à tous les coups (c'est tout de même une gymnastique de faire la map sur la carte devant le tableau) ; et ensuite, je ne sais plus sur quel tuto, j'ai vu que se servir de la charte de la deuxième manière était aléatoire et moins fiable que de la première manière... En tout cas, j'observe des variations non pertinentes dont je ne sais pas quoi faire.
Cela étant dit, je n'ai pas la place dans mon sac pour une agrafeuse, ni de gants de boxe pour me défendre, et surtout, j'ai tendance, aussi critiquable que soit le parti pris, à préférer l'éclairage chaud et doux d'un lieu comme Orsay, mettant assez joliment en valeur les œuvres, aux couleurs vraies, ou aux couleurs naturelles, qu'on ne voit dans à peu près aucun musée, hormis peut-être le Louvre, spécialiste des mauvais éclairages, dans des conditions parfois absolument lamentables, comme le montre la photo ci-dessous, prise pour témoignage des conditions les pires trouvables dans un musée, avec au-dessous la seule source lumineuse, zénithale, alors que dehors il fait plein soleil :
Citation de: voxpopuli le Février 23, 2019, 09:48:14
Je J'imagine que pour les livres d'art, les œuvres sont éclairées avec un autre matériel que les spots au plafond -qui en plus apportent des points chauds dans le tableau - donc même avec un charte de gris tu auras du mal à faire ressortir des couleurs fidèles. D'autant plus que certains tableaux sont protégés par une surface vitrée qui ajoute des reflets à ceux déjà provoqués par l'éclairage.
Pour les livres d'art, ils ont les moyens de faire beaucoup mieux que nous, mais là où le bât blesse, c'est à l'imprimerie : qui ne s'est pas désolé de constater des dominantes dégueulasses dans la très grande majorité des livres de reproductions ? Ou c'est jaunâtre, ou c'est bleuâtre, ou c'est rougeâtre, ou c'est verdâtre, mais très rarement équilibré. C'est ça qui m'a décidé à faire mes repros moi-même, et j'en suis bien plus satisfait.
D'autre part, les musées parisiens font depuis quelques années leurs catalogues d'expo sur du papier de mauvaise qualité, ni blanc, ni brillant, peut-être du papier recyclé, et le résultat est carrément indigne, à la fois pour les couleurs, mais aussi pour la précision, le piqué de l'image, au point que je vois des gens dégoûtés qui renoncent à les acheter alors qu'ils en avaient l'intention...
Pour les autres considérations techniques, tu as raison, mais à force d'attention on s'en sort pas trop mal... Pour avoir mieux, faut acheter du Citadelles-Mazenod ou autres éditions très chères.... Pour les livres ordinaires, j'obtiens à peu près toujours mieux....
Citation de: voxpopuli le Février 23, 2019, 09:48:14
J'avais essayé de coincer la charte entre le cadre et la toile pour photographier un Vinci dans la grande galerie mais j'ai eu beau défendre mon point de vue les gardiens n'ont pas voulu
Pas la peine de s'emmerder avec les œuvres exposées dans la grande galerie (perso j'y ai renoncé), car la façon dont les tableaux sont pendus et l'éclairage zénithal sont assez dégueu, dans le genre.... Et puis là, pour éviter les reflets sur les Arcimboldo, par exemple, que dalle... Comme dans la salle où il y a Mona Lisa, les reflets sur les vitres couvrant les tableaux rendent à peu près vain tout espoir. Mais c'est le cas dans la majeure partie du Louvre, hélas... :'(
Citation de: paltoquet le Février 25, 2019, 02:15:01
Pour les livres d'art, ils ont les moyens de faire beaucoup mieux que nous, mais là où le bât blesse, c'est à l'imprimerie : qui ne s'est pas désolé de constater des dominantes dégueulasses dans la très grande majorité des livres de reproductions ? Ou c'est jaunâtre, ou c'est bleuâtre, ou c'est rougeâtre, ou c'est verdâtre, mais très rarement équilibré. C'est ça qui m'a décidé à faire mes repros moi-même, et j'en suis bien plus satisfait.
D'autre part, les musées parisiens font depuis quelques années leurs catalogues d'expo sur du papier de mauvaise qualité, ni blanc, ni brillant, peut-être du papier recyclé, et le résultat est carrément indigne, à la fois pour les couleurs, mais aussi pour la précision, le piqué de l'image, au point que je vois des gens dégoûtés qui renoncent à les acheter alors qu'ils en avaient l'intention...
Pour les autres considérations techniques, tu as raison, mais à force d'attention on s'en sort pas trop mal... Pour avoir mieux, faut acheter du Citadelles-Mazenod ou autres éditions très chères.... Pour les livres ordinaires, j'obtiens à peu près toujours mieux....
Pas la peine de s'emmerder avec les œuvres exposées dans la grande galerie (perso j'y ai renoncé), car la façon dont les tableaux sont pendus et l'éclairage zénithal sont assez dégueu, dans le genre.... Et puis là, pour éviter les reflets sur les Arcimboldo, par exemple, que dalle... Comme dans la salle où il y a Mona Lisa, les reflets sur les vitres couvrant les tableaux rendent à peu près vain tout espoir. Mais c'est le cas dans la majeure partie du Louvre, hélas... :'(
Tu es vachement dur avec les éditeurs et imprimeurs !
De tout temps la qualité se paye
Je ne sais si tu as connu les éditions Skira mais la qualité était excellente, évidemment le prix ....
Et actuellment avec le numérique il est possible de faire des repro de grande qualité sans sortir la chambre 18x24 cm
Quand aux catalogues, ils sont le plus souvent excellents comme le dernier " Picasso, bleu et rose" à 45 €
Ou encore un "Bruegel" à 99€
ETC.
Ce que je ne comprend pas c'est ta photo au-dessus qui est sous-ex au possible ! Quel intérêt ?
Quant à parler de couleurs vraies et naturelles sous un éclairage chaud.... Je ne ferai pas de commentaires ! !
Justement, le problème, c'est qu'elle n'est pas aussi sous-ex que tu le crois ! Si je suis scandalisé par ce qui se passe dans les petites salles du 2ème étage du Louvre, il y a une raison. Il y a même des Brueghel exposés de cette façon, notamment la magnifique Bataille d'Issus, qui était reléguée comme ça il y a encore quelques mois. Va voir, je pense que tu seras convaincu. D'ailleurs personne ne s'arrête dans ces salles sous les combles et ne regarde ces tableaux. Et quand la nuit est tombée, c'est pire, puisqu'il ne reste plus qu'un vague éclairage de salle.
Cela dit, à l'écran de l'appareil, qui me sert à m'approcher de la lumière in situ, et qui est plus lumineux que nos moniteurs, la photo est plus claire et ne donne pas cette impression de sous-ex, mais la question n'est pas là, et le but de cette image est de montrer que le seul éclairage pour une masse de tableaux tristement empilés est ce qui vient du trou que je montre... Tu te doutes bien que, sous-ex ou pas, la lumière censée éclairer les tableaux est très très insuffisante. Même si je l'éclaircis ça ne changera pas ce que je veux montrer, d'où, malgré tout, l'intérêt de cette photo, qui ne fait qu'exagérer une situation bien réelle.
Pour les couleurs naturelles, je donne ce nom à un éclairage non artificiel, donné par la lumière du jour, comme il y en a plein au Louvre. Je ne sais pas si c'est académique ou pas (j'ai déjà dit que je ne suis pas technicien pour l'usage d'une charte etc), mais ça me semblait un terme adéquat. Si ça ne l'est pas, en tout cas tu comprends ce que je veux dire. Et c'est de ce point de vue, avec cette définition, que je parle des lumières zénithales du Louvre, qui ne mettent vraiment pas en valeur les œuvres.
Sinon, il doit y avoir une confusion, car je n'ai pas parlé de couleurs vraies ou naturelles sous un éclairage chaud (je les ai au contraire opposés en indiquant ma préférence pour l'éclairage chaud d'Orsay à la froideur "naturelle" du Louvre). Mais tu peux commenter sans problème mes propos : j'adore apprendre.
Skira je connais, bien sûr (il n'y a que des vieux qui discutent vraiment sur un forum, qui plus est technique), et si je cite Citadelles-Mazenod, ça n'est évidemment pas un hasard, étant donné la qualité des reproductions qui a fait la réputation de ces ouvrages de référence (ça s'appelait seulement Mazenod), mais combien d'éditions sont de cette qualité, et à quel prix ? Comme tu dis, la qualité se paie, et c'est bien pour ça que tant de livres ont de ma Regarde les livres d'art d'avant que Taschen ne démocratise des livres de qualité correcte, et tu verras que je ne suis pas si dur : ma bibliothèque regorge de ces bouquins dont je ne regarde pas les reproductions pour elles-mêmes mais pour mémoire et comme repères... Les éditions courantes à prix démocratiques continuent souvent d'afficher des repros de mauvaise qualité, pas beaucoup mieux que celles dont je disposais quand je faisais des études d'histoire de l'art.
Si tu as trouvé des catalogues qui te plaisent, tant mieux (Y en a un à 100 euros quand même), mais regarde le catalogue de l'exposition Fantin-Latour qui a eu lieu au musée du Luxembourg fin 2016-début 2017, et tu verras exactement ce que j'ai décrit dans mon post précédent. Jette un œil sur le catalogue de l'expo sur Sérusier qui a lieu en ce moment à Orsay, et compare avec les photos que tu prends toi-même... Je crois que je pourrais en citer pas mal comme ça...
ça fait des années que je ne tombe plus sur des catalogues en papier glacé au grammage très fin nécessaire à un beau livre et de belles couleurs (je parle bien de catalogues, pas de livres d'art). Il y en a sans doute encore (sûrement ceux dont tu parles), mais pas pour les expos que je visite (je dois mal tomber ou mal choisir mes expos)... L'excellence des catalogues n'est pas générale en tout cas. Si je pouvais (ou avais pu) voir celle de Brueghel (l'ancien je suppose), je serais enchanté !
Justement, le problème, c'est qu'elle n'est pas aussi sous-ex que tu le crois ! Si je suis scandalisé par ce qui se passe dans les petites salles du 2ème étage du Louvre, il y a une raison. Il y a même des Brueghel exposés de cette façon, notamment la magnifique Bataille d'Issus, qui était reléguée comme ça il y a encore quelques mois. Va voir, je pense que tu seras convaincu. D'ailleurs personne ne s'arrête dans ces salles sous les combles et ne regarde ces tableaux. Et quand la nuit est tombée, c'est pire, puisqu'il ne reste plus qu'un vague éclairage de salle.
Cela dit, à l'écran de l'appareil, qui me sert à m'approcher de la lumière in situ, et qui est plus lumineux que nos moniteurs, la photo est plus claire et ne donne pas cette impression de sous-ex, mais la question n'est pas là, et le but de cette image est de montrer que le seul éclairage pour une masse de tableaux tristement empilés est ce qui vient du trou que je montre... Tu te doutes bien que, sous-ex ou pas, la lumière censée éclairer les tableaux est très très insuffisante. Même si je l'éclaircis ça ne changera pas ce que je veux montrer, d'où, malgré tout, l'intérêt de cette photo, qui ne fait qu'exagérer une situation bien réelle.
Pour les couleurs naturelles, je donne ce nom à un éclairage non artificiel, donné par la lumière du jour, comme il y en a plein au Louvre. Je ne sais pas si c'est académique ou pas (j'ai déjà dit que je ne suis pas technicien pour l'usage d'une charte etc), mais ça me semblait un terme adéquat. Si ça ne l'est pas, en tout cas tu comprends ce que je veux dire. Et c'est de ce point de vue, avec cette définition, que je parle des lumières zénithales du Louvre, qui ne mettent vraiment pas en valeur les œuvres.
Sinon, il doit y avoir une confusion, car je n'ai pas parlé de couleurs vraies ou naturelles sous un éclairage chaud (je les ai au contraire opposés en indiquant ma préférence pour l'éclairage chaud d'Orsay à la froideur "naturelle" du Louvre). Mais tu peux commenter sans problème mes propos : j'adore apprendre.
Skira je connais, bien sûr (il n'y a que des vieux qui discutent vraiment sur un forum, qui plus est technique), et si je cite Citadelles-Mazenod, ça n'est évidemment pas un hasard, étant donné la qualité des reproductions qui a fait la réputation de ces ouvrages de référence (ça s'appelait seulement Mazenod), mais combien d'éditions sont de cette qualité, et à quel prix ? Comme tu dis, la qualité se paie, et c'est bien pour ça que tant de livres ont de mauvaises repros. Regarde les livres d'art d'avant que Taschen ne démocratise des livres de qualité correcte, et tu verras que je ne suis pas si dur : ma bibliothèque regorge de ces bouquins dont je ne regarde pas les reproductions pour elles-mêmes mais pour mémoire et comme repères... Les éditions courantes à prix démocratiques continuent souvent d'afficher des repros pas beaucoup mieux que celles dont je disposais quand je faisais des études d'histoire de l'art.
Si tu as trouvé des catalogues qui te plaisent, tant mieux (Y en a un à 100 euros quand même), mais regarde le catalogue de l'exposition Fantin-Latour qui a eu lieu au musée du Luxembourg fin 2016-début 2017, et tu verras exactement ce que j'ai décrit dans mon post précédent. Jette un œil sur le catalogue de l'expo sur Sérusier qui a lieu en ce moment à Orsay, et compare avec les photos que tu prends toi-même... Je crois que je pourrais en citer pas mal comme ça...
ça fait des années que je ne tombe plus sur des catalogues en papier glacé au grammage très fin nécessaire à un beau livre et de belles couleurs (je parle bien de catalogues, pas de livres d'art). Il y en a sans doute encore (ceux dont tu parles), mais pas pour les expos que je visite (je dois mal tomber ou mal choisir mes expos)... L'excellence des catalogues n'est pas générale en tout cas. Si je pouvais (ou avais pu) voir celle de Brueghel (l'ancien je suppose), je serais enchanté !
Citation de: paltoquet le Février 25, 2019, 02:15:01
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Pas la peine de s'emmerder avec les œuvres exposées dans la grande galerie (perso j'y ai renoncé), car la façon dont les tableaux sont pendus et l'éclairage zénithal sont assez dégueu, dans le genre.... Et puis là, pour éviter les reflets sur les Arcimboldo, par exemple, que dalle... Comme dans la salle où il y a Mona Lisa, les reflets sur les vitres couvrant les tableaux rendent à peu près vain tout espoir. Mais c'est le cas dans la majeure partie du Louvre, hélas... :'(
J'ai fréquenté quelques années les cours de l'école du Louvre - Histoire de l'art puis thèmes dédiés avec un(e) conférencier(e) autour des œuvres dans le musée. J'ai renoncé rapidement à apporter mon boitier tant mes résultats étaient décevants : lumières compliquées et en faible quantité, reflets. Il est souvent plus intéressant de photographier les visiteurs que les œuvres :)
CitationIl est souvent plus intéressant de photographier les visiteurs que les œuvres :)
Oui, j'adorerais faire ça, mais c'est interdit... J'ai déjà essayé, mais il y a toujours un gardien qui déboule... (désolé pour cette réponse tardive, mais je viens ici peu souvent)
Juste quelques nouvelles pour ceux qui s'intéressent à cet exercice difficile : il est aujourd'hui bien plus facile !
Pour voir comment réagit un capteur Fuji récent dans C1 (express), côté fiabilité de la colorimétrie (version gratuite, donc pas les simulations des versions payantes), quel confort apporte un 24 Mp par rapport au 16 mp, et surtout, comme l'allusion à C1 le laisse entendre, comment se passe la repro de tableau en raw, j'ai acheté un petit XT100, et je m'en suis servi pour l'expo Toulouse-Lautrec qui va se terminer au Grand Palais, en parallèle avec un XT1... Et je suis très agréablement surpris. Pour ce qui est du XT100 lui-même, je suis réservé, mais je constate d'abord que des progrès ont été faits en balance des blancs automatique depuis l'XT1, et que, avec certains éclairages artificiels, dont celui de cette expo, il n'y a carrément pas besoin de modifier quoi que ce soit : la colorimétrie par défaut est bonne, là où, avec l'XT1, je suis obligé de régler aux petits oignons la bdb, soit en lumière fluorescente type 2, soit en lumière à incandescence, selon l'éclairage. C'est déjà un boulot en moins.
Plus cool encore, quand j'ouvre le raw dans C1 express, en comparant avec le jpeg témoin, je constate que les couleurs sont bonnes aussi, là où, avec l'XT1, je galère à rétablir la bonne bdb, et c'est pas de la tarte... Y a juste à jouer un peu sur quelques curseurs de base selon le tableau (vignettage et déformation selon la focale), renforcer un peu la netteté et la structure pour accentuer les touches de peinture et les textures, et c'est fini !
Quand je vois le boulot que ça me demandait avant...
Cela dit, je précise que j'avais pour les deux boîtiers un 18-55 (qui convient vraiment bien à cette pratique à mon avis), que cet objectif fonctionne bien question map aux alentours de 30-35mm (à 50, dans ce contexte, où je suis assez près des tableaux, il a des loupés), que les réglages étaient à la focale minimale à chaque fois (aux alentours de 3.2-3.6) et la vitesse calée au 1/40ème, grâce à la stab plutôt efficace de cet objectif, et plafonné à 1600 ISO (sachant que ça passerait mieux en raw que des sensibilités plus élevées, et que je n'aurais aucun mal à relever l'exposition).
L'XT100 fait des images plus douces, plus nuancées, avec plus de couleurs à 1600 ISO, moins contrastées que l'XT1. Sur l'écran arrière, à 100%, j'étais étonné de constater que le jpeg du XT100 est moins piqué, plus mou que le jpeg du XT1, et, une fois sur moniteur, j'ai l'impression que, de ce point de vue, les 24 Mp n'apportent rien ou presque : le jpeg n'est apparemment pas mieux défini, pas plus détaillé. En revanche, sur cette génération de capteur Bayer de ce XT100, en montant en sensibilité, comme on le voit sur DPreview, on conserve plus de couleurs que sur l'X-Trans, à plus forte raison par rapport au XT1...
En tout cas, désormais, je passerai toujours par le raw pour mes repros, car sur le vieux XT1, mais tout autant sur le récent XT100, le jpeg lisse vraiment beaucoup par rapport au raw : la perte de détails est très sensible, et le passage par le raw ressuscite le piqué initial.
Dommage que je n'aie pas eu pendant mon séjour parisien les moyens techniques de comparer les résultats XT100/XT1, car, me sentant plus à l'aise avec l'XT1, et étant déçu par l'affichage jpeg de l'écran (plus mou sur l'XT100), j'ai photographié toutes les autres expos avec l'XT1... Si j'avais su, j'aurais fait le contraire, car le travail n'est pas le même, et le rendu est meiulleur avec l'XT100.
Du coup, va falloir que je re-photographie toutes les expos permanentes des musées parisiens que j'avais traitées auparavant, et là, je vais sans doute en baver pour rendre correctement l'expo Degas, ainsi que celle sur la peinture anglaise au Luxembourg...
Et je vais sûrement finir par acheter C1...
En tout cas, à condition de savoir ce qu'on fait et de prendre les bonnes habitudes, là où seuls des obsessionnels comme moi pouvaient s'acharner à faire des repros fidèles des tableaux d'une expo, avec les générations précédentes de matériel et de logiciels (enfin je suppose, et c'était le cas au moins pour Fuji), retrouver les couleurs d'une belle œuvre est maintenant à la portée de tous et ne demande pas beaucoup d'efforts...
Et sinon, l'usage semble bien installé de faire des catalogues dégueu, sur du papier mat à gros grain, même pas blanc mais crème, et celui de cette expo Toulouse-Lautrec en est un exemple de plus... Les repros qu'on fait soi-même, hormis le problème de la montée ISO qui estompe les détails dans les tons foncés, sont bien meilleures.
Il y avait dans la boutique un Mazenod consacré au peintre, et certaines repros (pas toutes) étaient aussi de mauvaise qualité... On ne peut décidément se fier qu'à soi-même, et il faut vraiment aimer la peinture pour lui consacrer autant de temps et d'énergie...
C'est quoi le but de photographier des tableaux ?
Pas de faire de la photo en tant que photographe, c'est évident... ça fait partie des pratiques humbles, où on utilise un appareil photo sans avoir d'autre ambition que de mettre en valeur le mieux possible l'objet photographié, en abdiquant son regard de photographe. C'est de la technique, seulement de la technique, sans prétention, et il faut savoir s'effacer devant l'objet photographié (je fais par ailleurs de la prise de son, et c'est un peu la même démarche)... Je crois que s'il y a de la photographie objective, ou la plus transparente possible, c'est là. Mais on peut contester qu'il s'agisse de photographie.
Le but, c'est, après, de pouvoir admirer à loisir, avec les limites inhérentes aux reproductions, des œuvres qu'on aime, et, quand on a fait de l'histoire de l'art, par exemple (ce qui est mon cas), de pouvoir regarder des aspects techniques du tableau regardé, pour mieux le comprendre ou l'apprécier, et plus généralement (la technique m'intéressant peu) admirer tranquillement des détails (car je fais aussi des gros plans sur les parties de tableaux que je trouve les plus belles), ce que très peu de gens ont le privilège de pouvoir faire sur place, directement avec leurs yeux, devant l'œuvre originale.
Et c'est d'autant plus pertinent que le matériel le permet de façon vraiment satisfaisante. Il y a seulement 10 ans, je n'aurais même pas pensé faire cela avec le matériel existant. Mais on peut arriver assez facilement aujourd'hui à des résultats bluffants. Et c'est d'autant plus utile quand on photographie des œuvres passant fugacement dans une expo temporaire avant de retourner en Amérique où je ne mettrai sans doute jamais les pieds, ou chez le collectionneur privé qui en a prêtées, et qu'on ne reverra jamais (et j'en ai vu, de ces merveilles dont j'ignorais totalement l'existence, admirées seulement quelques minutes, au milieu d'une foule gênante, dans des conditions contraignantes et plus ou moins pénibles).
En plus, comme dit plus haut, on peut obtenir des reproductions meilleures que celles des livres, dans une large mesure. Le but est donc de se constituer son musée imaginaire personnel, où le format de visualisation dépend de la taille de son écran, ce qui, dans la plupart des cas, est plus satisfaisant que la grande majorité des livres de reproductions.
Voilà à quoi ça sert, notamment quand on aime la peinture, même si, d'un point de vue photographique, ça n'a aucun intérêt, je l'admets (encore que la démarche en elle-même, en tant qu'ascèse à certains égards, donne une sorte de satisfaction). C'est donc une démarche d'amateur de peinture, pas de photo.
En revanche, cette longue fréquentation de la peinture depuis des décennies forme le regard, le sens de la composition, ce qui se fait d'autant mieux qu'on peut contempler un tableau chez soi tranquillement grâce à cette pratique, même si j'ai de plus en plus l'impression que composer une image photographique ne se fait pas de la même manière que composer un tableau. Mais c'est un autre sujet.
La démarche peut sembler curieuse au premier abord. Merci pour cette réponse développée.
J'oubliais un autre but accessoire : j'utilise certaines de ces repros dans mon cours de philo sur l'art, et surtout j'en fais des galeries sur un guide culturel en ligne destiné à mes élèves. Au moins, je sais que les repros qu'ils voient sont de qualité satisfaisante, et conformes aux conditions d'exposition en musée. Tout ça demande un gros boulot, finalement sans doute pas aussi utile que je le souhaiterais, mais bon, ça a le mérite d'exister.
Bref tu te fais plaisir quoi, comme tous ici ;)
Ben oui, heureusement... Faire quelque chose du mieux qu'on peut, avec application, surtout si ça peut servir, c'est gratifiant.
Ho c'est pas moi qui te jetterai la pierre tkt ;)
Citation de: paltoquet le Janvier 06, 2020, 02:30:21
Et c'est d'autant plus pertinent que le matériel le permet de façon vraiment satisfaisante. Il y a seulement 10 ans, je n'aurais même pas pensé faire cela avec le matériel existant. Mais on peut arriver assez facilement aujourd'hui à des résultats bluffants. Et c'est d'autant plus utile quand on photographie des œuvres passant fugacement dans une expo temporaire avant de retourner en Amérique où je ne mettrai sans doute jamais les pieds, ou chez le collectionneur privé qui en a prêtées, et qu'on ne reverra jamais (et j'en ai vu, de ces merveilles dont j'ignorais totalement l'existence, admirées seulement quelques minutes, au milieu d'une foule gênante, dans des conditions contraignantes et plus ou moins pénibles).
En plus, comme dit plus haut, on peut obtenir des reproductions meilleures que celles des livres, dans une large mesure. Le but est donc de se constituer son musée imaginaire personnel, où le format de visualisation dépend de la taille de son écran, ce qui, dans la plupart des cas, est plus satisfaisant que la grande majorité des livres de reproductions.
On en a déjà discuté mais la reproduction d'œuvre d'art et plus globalement, la photo de produit, ça ne s'improvise pas. C'est complexe, ça demande des connaissances techniques dans divers domaines et ça demande du matériel et des logiciels. Si tu arrives, au travers de tes moyens basiques (rien de péjoratif, je ne suis pas mieux loti) à obtenir mieux que dans des livres, c'est que ces derniers ne valent pas grand chose. En plus de ne pas maitriser l'art de la repro, tu n'as pas les moyens de faire dans les règles de l'art. A moins d'avoir accès aux œuvres sans restriction.
(http://img.over-blog-kiwi.com/1/52/72/80/20150417/ob_0a6e91_dsc0120.jpg)
Tu as néanmoins l'avantage d'avoir l'image finale et de pouvoir la manipuler comme bon te semble. Et ça, un bouquin ne le permet pas.
Oui, je suis pleinement conscient de et d'accord avec toutes tes réserves, mais je n'ai aucunement l'ambition de faire du pro, et les résultats obtenus avec mon petit bricolage correspondent assez bien à ce que je recherche. Disons que, en gros, ça me contente, et m'apporte plus que les images figées et de taille fixe (souvent riquiqui) des livres, car, aussi étonnant que ça paraisse, je trouve mes bidouillages meilleurs que beaucoup des livres qui encombrent ma bibliothèque, et qui datent d'une époque où les repros étaient souvent médiocres (bien qu'à l'état quasi neuf, ils ont assez mal vieilli et je ne les regarde plus). Comme tu le dis, l'un des gros avantages de cette formule perso, c'est la taille d'affichage et la possibilité de manipuler ces fichiers comme on l'entend en les adaptant à son usage, ce qui est très pratique, notamment pour regarder des détails.
Tu parles de livres qui ne valent pas grand chose si leurs repros sont moins bonnes que les miennes, et je suis d'accord, mais justement, lorsque je regarde le catalogue de l'expo Toulouse-Lautrec, ou celui de Degas, c'est le cas ! La contrainte imposée par le papier choisi (j'ai l'impression que c'est du papier recyclé, loin des beaux papiers glacés, au grammage fin, et bien blancs de beaux livres d'art) ne se retrouve pas sur l'écran, et c'est une grosse différence en faveur de ce dernier. La définition par exemple, quand le papier est de mauvaise qualité, est souvent prise en défaut, alors qu'avec des fichiers de plus de 4000 pixels de long, si la lumière est suffisante, on a quelque chose de nettement plus satisfaisant...
Je précise que les repros ci-dessous sont parmi les premières que j'ai faites (en 2015), alors que je n'avais pas calibré mon écran et tâtonnais pour trouver le bon processus de travail (pas de raw hélas à ce moment-là)... Ce que je fais aujourd'hui est plus rigoureux et plus abouti. Je les joins juste pour donner un aperçu, et celles-là parce que leur taille réduite entre dans le forum... J'ai mieux. Monet et Sisley à Orsay.
T'en avais posté il y a quelques semaines (mois) et j'avais trouvé ça franchement bon. Celles-ci me font la même impression.
Finalement, c'est un GFX100 qu'il te faut ;D
J'avais fait une tentative avec un appareil en essai justement... avec l'éclairage dont je disposais... ici à Namur.
[prodibi]{"id":"01djm04xv0orv76","width":9109,"height":5940,"widthMode":"aspectRatio","heightMode":"90vh","account":"jbpfrance"}[/prodibi]
Merci Dopp, c'est gentil.
Le GFX100... Hélas... C'est à cause des tableaux que j'avais un peu fantasmé un moment sur le D850... Mais pour une pratique amateure sans espoir de retour sur investissement, je me suis dit que ça n'était pas raisonnable... J'imagine l'engrenage, quand on commence à goûter au GFX100... Doit être difficile de redescendre.
Croisement de post jbpfrance : tu parles d'un essai aux GFX100 ?
Citation de: jbpfrance le Janvier 08, 2020, 14:28:58
J'avais fait un essai justement... avec l'éclairage dont je disposais... ici à Namur.
[prodibi]{"id":"01djm04xv0orv76","width":9109,"height":5940,"widthMode":"aspectRatio","heightMode":"90vh","account":"jbpfrance"}[/prodibi]
Comment ça marche cet affichage sur le net que tu utilises et permet d'afficher en grand format ?
https://www.prodibi.com
Merci, même en version gratuite c'est pratique, car 100 photos pour alimenter un forum et montrer en format original, c'est pas mal, même suffisant...
Est-ce que tu pourrais préciser les exif de base, jbpfrance, stp ? ISO notamment. Merci.
À la question posée:
QUEL OBJECTIF POUR PHOTOGRAPHIER DES TABLEAUX ?
Je réponds les yeux pour objectif le cœur pour office de boitier ;D
GF 23 mm
1/30ème
ISO 2500
f/4
Le tableau faisait bien 2 m de large...
Tiens Paltoquet, je viens de trouver ça : https://photo.rmn.fr/CS.aspx?VP3=CMS3&VF=RMNNN6_21&FRM=Frame%3ARMNR5N_2#/CMS3&VF=RMNNN6_21&FRM=Frame:RMNNN6_45
Sans doute connaissais tu déjà ;)
Citation de: Bivence le Janvier 09, 2020, 18:35:14
À la question posée:
QUEL OBJECTIF POUR PHOTOGRAPHIER DES TABLEAUX ?
Je réponds les yeux pour objectif le cœur pour office de boitier ;D
Sur place, devant la toile, c'est clairement ça, en effet. Mais après, l'oubli est si frustrant, surtout pour les expos temporaires...
Citation de: jbpfrance le Janvier 10, 2020, 19:28:45
GF 23 mm
1/30ème
ISO 2500
f/4
Le tableau faisait bien 2 m de large...
En effet, c'est pas mal propre... Merci. La stab a l'air efficace.
Citation de: Jc. le Janvier 15, 2020, 13:11:33
Tiens Paltoquet, je viens de trouver ça : https://photo.rmn.fr/CS.aspx?VP3=CMS3&VF=RMNNN6_21&FRM=Frame%3ARMNR5N_2#/CMS3&VF=RMNNN6_21&FRM=Frame:RMNNN6_45
Sans doute connaissais tu déjà ;)
Merci Jc, je ne connaissais pas. Je m'inscris pour voir combien coûte une de ces reproductions.
Faut-il rendre gratuites les reproductions des œuvres des musées ?
Les musées de la ville de Paris viennent de faire ce choix pour 100 000 œuvres tombées dans le domaine public, suivant l'exemple de grands musées étrangers.
https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/musees-Ville-Paris-rendent-photos-gratuites-2020-01-12-1201071197
http://www.parismusees.paris.fr/fr/actualite/open-content-plus-de-150-000-oeuvres-des-collections-des-musees-de-la-ville-de-paris-en
Merci beaucoup dioptre... Donc ça bouge enfin ! Il est temps. Bientôt ce que je fais n'aura plus aucun intérêt, et c'est tant mieux. Sauf pour les expos temporaires, sans doute.
Sinon, pour les repos payantes de la RMN, c'est tout de même un peu compliqué, et je ne suis pas allé jusqu'à avoir les tarifs, car il faut préciser quel usage on compte en faire, dans quel projet, sur quel support et d'autres considérations qui ont rebuté le péquin moyen que je suis. Je retenterai le coup quand j'en aurai le courage.
Qui a vu çà ?
http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/collections-musee/vie-des-collections/ultra-haute-def
Ouah, bonne pioche ! Magnifique.
Il y a aussi ça, fait par Google, où j'ai vu pour la première fois, il y a des années, les premières repros en haute définition :
https://artsandculture.google.com/
C'était ce tableau-là :
https://artsandculture.google.com/asset/_/hQEuBFxb3ZEcLw
A l'époque (plus de 10 ans sûrement), c'était impressionnant, mais aujourd'hui, c'est un peu dépassé...
Juste pour préciser ceci, au cas où ça servirait à quelqu'un : en définitive, pour caler une bonne balance des blancs sur l'écran lors de la prise de vue, le plus pratique est de se servir du réglage de la température de la lumière en kelvin (K), et de choisir ce qui se rapproche le plus de la lumière projetée sur le tableau. Après, si besoin, ajuster avec le sous-menu, mais comme l'échelle kelvin est graduée de 100 en 100, on arrive vite à un réglage fin, et ça évite de surfer d'un preset à un autre, entre lumière du jour, éclairage électrique ceci ou cela, ce qui a un petit côté ésotérique. Là il suffit de faire défiler les centaines pour avoir la bonne température, et on comprend mieux ce qui se passe....
Bon, un Toulouse-Lautrec pour rappeler que vous avez raté une bien belle expo qui lui était consacrée au Grand Palais...
Merci Fuji pour ces jolies couleurs ! (Orsay, Jean-Léon Jérôme : Réception du Grand Condé par Louis XIV, 1878)
Citation de: paltoquet le Février 26, 2020, 00:49:32
Juste pour préciser ceci, au cas où ça servirait à quelqu'un : en définitive, pour caler une bonne balance des blancs sur l'écran lors de la prise de vue, le plus pratique est de se servir du réglage de la température de la lumière en kelvin (K), et de choisir ce qui se rapproche le plus de la lumière projetée sur le tableau. Après, si besoin, ajuster avec le sous-menu, mais comme l'échelle kelvin est graduée de 100 en 100, on arrive vite à un réglage fin, et ça évite de surfer d'un preset à un autre, entre lumière du jour, éclairage électrique ceci ou cela, ce qui a un petit côté ésotérique. Là il suffit de faire défiler les centaines pour avoir la bonne température, et on comprend mieux ce qui se passe....
Bon, un Toulouse-Lautrec pour rappeler que vous avez raté une bien belle expo qui lui était consacrée au Grand Palais...
Comment fais tu pour étalonner les 2 afin d'avoir la même température de couleurs ? On en avait déjà parlé mais le plus simple n'est-il pas la charte de gris puis C1 en RAF ?
En fait j'utilise les deux méthodes, et commence à pencher de plus en plus pour la charte de gris dans C1, dont les résultats me satisfont. Tout dépend de la lumière du musée, si je la préfère à une lumière étalonnée sur le gris ou pas. Dans ce dernier cas, ça simplifie évidemment le boulot.
Dans le premier cas (que je vais sans doute abandonner), comme je l'avais expliqué en effet, c'est de l'empirisme tâtonnant dans toute son antique splendeur, comme plus un scientifique ne voudrait en pratiquer (encore que)... J'étalonne à l'œil : il faut juste que sur l'écran du boîtier s'affiche exactement la bdb du tableau lors de la prise de vue. Ensuite, si sa propre colorimétrie est juste ça me facilite le travail, car le moniteur calibré correctement me donne la même bdb et c'est super. Sinon, une fois devant le moniteur, je dois travailler la bdb pour qu'elle rejoigne celle de l'écran du boîtier. ça paraît compliqué comme ça, mais on prend vite le pli... L'avantage constaté de l'XT1, c'est que, apparemment, son écran a une colorimétrie (quasi) juste. C'est discutable mais ça marche, et vu la pauvreté des moyens à ma disposition (hauts ISO, pas de pied, pas d'outil de mesure, calibrage etc), je ne peux pas faire mieux. Or les résultats me satisfont vraiment, mais aussi ceux qui voient mes reproductions. Que demande le peuple ? Rien, le peuple est content (en tout cas de mes repros). "Vox populi, vox dei" comme dirait l'autre...
Par contre, faute d'avoir les simulations pour mes boîtiers dans C1, le travail à faire sur le raw est plus important que sur le jpeg, car il est toujours beaucoup plus contrasté (je suis la plupart du temps obligé de mettre le curseur du contraste tout à gauche, et ça ne suffit pas toujours), et a des dérives de couleur difficiles à récupérer. J'attends de voir ce que ça donnera avec un futur XT3 et ses simulations prises en charge.
Dans des musées comme Orsay, préférer la lumière du musée est fréquent, car elle valorise bien les tableaux, mais au Louvre ou au Petit Palais, la lumière étant celle du jour (elle est même "zénithale" au Louvre, mais c'est un peu crado), et donc, en plus, très variable selon l'heure et la météo, la charte de gris s'impose.
Sinon, pour reprendre la question du titre, le 18-55 est décidément l'objectif le plus apte de mon parc optique à photographier des tableaux, et je ne vois pas ce qui pourrait le remplacer en mieux. Le 16-55 n'a pas la stab, qui me semble indispensable : je suis régulièrement au 1/40 ou au 1/30. Je me suis surpris à en faire quelques-unes au 1/15... Le zoom aussi. Il faudrait un 35 mm, si je prenais un fixe (je ne vais presque jamais au 55 mm). Est-ce que le 50 du 140 serait bien ? Je ne sais pas...
Citation de: paltoquet le Février 27, 2020, 15:54:51
En fait j'utilise les deux méthodes, et commence à pencher de plus en plus pour la charte de gris dans C1, dont les résultats me satisfont. Tout dépend de la lumière du musée, si je la préfère à une lumière étalonnée sur le gris ou pas. Dans ce dernier cas, ça simplifie évidemment le boulot.
Dans le premier cas (que je vais sans doute abandonner), comme je l'avais expliqué en effet, c'est de l'empirisme tâtonnant dans toute son antique splendeur, comme plus un scientifique ne voudrait en pratiquer (encore que)... J'étalonne à l'œil : il faut juste que sur l'écran du boîtier s'affiche exactement la bdb du tableau lors de la prise de vue. Ensuite, si sa propre colorimétrie est juste ça me facilite le travail, car le moniteur calibré correctement me donne la même bdb et c'est super. Sinon, une fois devant le moniteur, je dois travailler la bdb pour qu'elle rejoigne celle de l'écran du boîtier. ça paraît compliqué comme ça, mais on prend vite le pli... L'avantage constaté de l'XT1, c'est que, apparemment, son écran a une colorimétrie (quasi) juste. C'est discutable mais ça marche, et vu la pauvreté des moyens à ma disposition (hauts ISO, pas de pied, pas d'outil de mesure, calibrage etc), je ne peux pas faire mieux. Or les résultats me satisfont vraiment, mais aussi ceux qui voient mes reproductions. Que demande le peuple ? Rien, le peuple est content (en tout cas de mes repros). "Vox populi, vox dei" comme dirait l'autre...
Par contre, faute d'avoir les simulations pour mes boîtiers dans C1, le travail à faire sur le raw est plus important que sur le jpeg, car il est toujours beaucoup plus contrasté (je suis la plupart du temps obligé de mettre le curseur du contraste tout à gauche, et ça ne suffit pas toujours), et a des dérives de couleur difficiles à récupérer. J'attends de voir ce que ça donnera avec un futur XT3 et ses simulations prises en charge.
Dans des musées comme Orsay, préférer la lumière du musée est fréquent, car elle valorise bien les tableaux, mais au Louvre ou au Petit Palais, la lumière étant celle du jour (elle est même "zénithale" au Louvre, mais c'est un peu crado -le mot et la chose d'ailleurs-), et donc, en plus, très variable selon l'heure et la météo, la charte de gris s'impose.
Sinon, pour reprendre la question du titre, le 18-55 est décidément l'objectif le plus apte de mon parc optique à photographier des tableaux, et je ne vois pas ce qui pourrait le remplacer en mieux. Le 16-55 n'a pas la stab, qui me semble indispensable : je suis régulièrement au 1/40 ou au 1/30. Je me suis surpris à en faire quelques-unes au 1/15... Le zoom aussi. Il faudrait un 35 mm, si je prenais un fixe (je ne vais presque jamais au 55 mm). Est-ce que le 50 du 140 serait bien ? Je ne sais pas...
Citation de: paltoquet le Août 08, 2016, 18:55:56
Précision : y a-t-il une différence suffisante pour justifier le passage au 18-55 par rapport au 16-50 ? J'ai lu pas mal de fois que non, en gros, mais gagner un peu en ouverture serait-il ici un plus déterminant ?
Pourquoi évoquer un zoom ? Parce que, dans ce type de situation, ça donne une souplesse pour s'ajuster à la distance, à la taille du tableau etc, que ne me donnera pas un fixe.
Comme j'ai vu des comparatifs censés montrer que ce 18-55 est meilleur, par exemple, que le 18, et aussi bon que le 27 ou le 35/1.4, si on laisse de côté le bokeh bien sûr (dont je n'ai surtout pas besoin ici, justement), je me demandais si ça ne serait pas une solution correcte et confortable...
J'ai eu le 18-55, il n'est pas aussi bon que le 35, le résultat deviendra bon à f5.6 alors que le 35 sera déjà bon à f2.8.
Ceci dit, effectivement pour la reproduction de tableau, il vaut mieux utiliser la meilleure ouverture, dans ton cas, f8
Ben oui, mais la montée ISO va vite poser problème... Alors je reste aux alentours de 4. C'est sûr que sur les bords, ça se dégrade, mais, pour le moment, c'est le modus operandi que j'ai choisi, et qui est forcément un compromis discutable. Sans pied, la sensibilité limite l'ouverture. Beaucoup d'expos sont sombres... J'ai bien le 35/1.4, mais je ne l'ai jamais essayé dans ce contexte, parce que le netteté partout ne s'obtient guère avant 5.6 ou plutôt 8. Et je n'ai jamais eu dans les mains le 35/2...
Bonjour chez vous.....C'est toi qui a posté sur Le Monde autour de Jack Lang qui est reconduit dans son poste de directeur de l'IMA?
Non, si je comprends bien, il s'agit d'une signature commune avec quelqu'un que je ne connais pas, et je ne suis pour rien dans ce que tu cites...
En ce qui me concerne, c'est une référence à une formule utilisée dans la série (vue quand j'étais gosse et revue en dvd depuis) "Le prisonnier".
Mais comme je viens de voir que c'est aussi devenu un titre d'émission télé, je vais sans doute changer de signature...
;)
Paltoquet, je n'ai pas tout suivi dans ta quête pour tes clichés de tableaux, mais est ce qu'on t'a déjà suggéré le canon 6D ? Il me semble remplir tous les critères qui t'interessent , sur le plan de la colorimétrie, de la tenue en hauts iso ( boitier réputé en astronomie ), très abordable financièrement surtout avec un bête 50mm .
Citation de: Jefferson le Mars 07, 2020, 09:57:08
Paltoquet, je n'ai pas tout suivi dans ta quête pour tes clichés de tableaux, mais est ce qu'on t'a déjà suggéré le canon 6D ? Il me semble remplir tous les critères qui t'interessent , sur le plan de la colorimétrie, de la tenue en hauts iso ( boitier réputé en astronomie ), très abordable financièrement surtout avec un bête 50mm .
Je reprends cet intéressant fil (dommage les anciennes photos ont disparu). Le problème d'un bête 50 c'est qu'il est bête justement, donc... non stabilisé!
J'ai posté un exemple au D750 à f/4 et 12800 ISO, et Tonton m'a remis la même au Z6 avec le 24-70 stabilisé à 2000 ISO, c'est évidemment meilleur. Et je n'avais pas pris de charte de gris.
Je pense qu'effectivement en Fuji le 18-55 est un excellent candidat.
NB : pour la signature, adoptez la version anglaise,
be seeing you ;)
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,300499.msg7425750.html#msg7425750 (https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,300499.msg7425750.html#msg7425750)
Citation de: Jefferson le Mars 07, 2020, 09:57:08
Paltoquet, je n'ai pas tout suivi dans ta quête pour tes clichés de tableaux, mais est ce qu'on t'a déjà suggéré le canon 6D ? Il me semble remplir tous les critères qui t'interessent , sur le plan de la colorimétrie, de la tenue en hauts iso ( boitier réputé en astronomie ), très abordable financièrement surtout avec un bête 50mm .
Non, je n'ai pas le souvenir qu'on m'en ait parlé (en ce qui concerne les tableaux en tout cas). Pour la colorimétrie, Fuji est vraiment bien et me suffit. Peut-être qu'en finesse de nuances ça ferait une différence, mais honnêtement ça me va comme ça. C'est plus pour les hauts ISO que ça serait intéressant, mais comme le dit 55micro, la stab sur l'objectif est indispensable (je suis en général au 1/40, voire 1/30), sachant que je n'ai plus la stabilité/l'équilibre de ma jeunesse. Et le zoom est bien pratique aussi. Mais c'est vrai que ce Canon 6D est abordable. Reste que, étant lourdement équipé en Fuji, je me vois mal opter pour un deuxième système... Mais c'est gentil de me faire cette suggestion...
A vrai dire, ma quête est globalement achevée : je reste sur du ML (je n'aime pas les réflexes), Fuji car j'ai à peu près tout ce dont j'ai besoin dans cette marque, l'XF18-55 pour faire un travail correct (il y a sûrement mieux, mais il s'en tire bien), et surtout dorénavant la charte de gris dès que c'est possible (en décembre pour les expos Toulouse-Lautrec/Bacon/Degas/peinture anglaise, je ne l'ai pas fait et je le regrette fortement), même si le regard des gens et des gardiens n'est pas évident à gérer. ça facilite tellement le travail que je m'en veux de l'avoir trop peu utilisée (je l'ai pourtant depuis longtemps, avant que je ne photographie des tableaux). Vouloir conserver la lumière propre à une expo peut se justifier quand c'est à Orsay, mais assurer le coup en prenant quand même une référence avec la charte de gris est une garantie facile et fiable. Et si je ne l'ai pas fait systématiquement, c'est surtout à cause du geste qu'il faut faire devant tout le monde : s'approcher très près du tableau, souvent hisser le bras bien haut pour attraper la lumière qui éclaire le tableau, à quelques centimètres de la toile dans de nombreux cas... Difficile d'être discret. C'est à la fois le truc le plus utile et le plus désagréable à faire.
Pour ma signature, il faut que je trouve un truc un peu décalé et humoristique... En français de préférence, pour l'intelligibilité du deuxième degré. ;)
Bonjour à tous,
Une question de "curiosité". Sauf erreur de ma part, voilà très longtemps -je dirai rien depuis le confinement- que notre ami Paltoquet n'a plus donné de ses -très longues très souvent- nouvelles; qu'en est-il . Pas le covid j'espère pour lui!
En effet c'est un peu inquiétant d'autant qu'il postait des photos avec son tout nouveau 100-400
Svp donne nous des nouvelles cher Paltoquet😉
Bonjour à tous,
Je repose la question posée il y a quelque temps. Que devient Paltoquet ??? Je ne le connais pas du tout mais je "l'aimais" bien notamment à cause notamment de ses nombreux et longs messages, le fait qu'il ne participait pas aux querelles qui ont lieu (trop) souvent ici , et puis et surtout pour une de ses passions (besoins ?) la photographie de tableaux, chose qui m'intéresse beaucoup car je vais très souvent dans les expos ce qui alimente mon site web.
Bref il a arrêté juste au moment du confinement. Je me permet d'avoir quelques craintes pour lui.
Qui a des nouvelles ?
Citation de: un_amateur le Mai 25, 2020, 08:23:48
Bonjour à tous,
Je repose la question posée il y a quelque temps. Que devient Paltoquet ??? Je ne le connais pas du tout mais je "l'aimais" bien notamment à cause notamment de ses nombreux et longs messages, le fait qu'il ne participait pas aux querelles qui ont lieu (trop) souvent ici , et puis et surtout pour une de ses passions (besoins ?) la photographie de tableaux, chose qui m'intéresse beaucoup car je vais très souvent dans les expos ce qui alimente mon site web.
Bref il a arrêté juste au moment du confinement. Je me permet d'avoir quelques craintes pour lui.
Qui a des nouvelles ?
Nous n'avons également aussi plus de nouvelles...
J'ai peut-être la réponse à ma question. En cliquant sur son pseudo on lit : "Dernière visite:" mai 23, 2020, 23:31:01". Comme il faut -sauf erreur de ma part- se signer pour que cette zone se mette à jour, on peut penser que s'est lui qui s'est connecté et donc qu'il ne souhaite pas donner de nouvelles. Donc j'arrête de poser la question.
Bonne journée à tous.
Coucou tout le monde ! Toutes mes excuses pour avoir inquiété certains d'entre vous, et merci à vous pour vous être souciés de moi... Le virus n'est pas passé par moi, je vous rassure.
Les raisons de mon silence sont les suivantes :
- comme ça m'arrive régulièrement, j'en ai eu marre de voir les querelles et l'ambiance de certains échanges sur le forum. Et il y a toujours un moment où je ne supporte plus le ton de certaines interventions. Quand cette saturation m'arrive, je m'absente du forum plusieurs mois...
- je fréquente le forum surtout dans les périodes où je fais activement de la photo. Pendant le confinement, comme beaucoup, je n'ai plus eu l'envie (ni l'occasion) de faire de la photo, ni d'en parler. D'ailleurs, avec les problèmes sanitaires des derniers mois, participer au forum m'a paru futile, ainsi que les discussions autour du matériel photo, les priorités étant ailleurs (mais cette considération n'engage que moi, je ne critique personne).
- enfin, je viens juste de lire (et découvrir) vos propos, ce qui explique pourquoi j'ai tant tardé à répondre.
Coucou Paltoquet, tu es comme moi un senior et la cible préférée de la COVID alors sûrement certains, dont je fais parti, se sont inquiétés🤒
Je partage avec toi et déplore la méchanceté gratuite de certains qui cachés derrière leur écran, dans leur grande solitude (qui voudraient partager le vie avec ces individus?) nous font part en fait de leur mal-être...
Je crois que notre ami paltoquet est un sage, mais un sénior rien ne l'indique!!!!
Tu paries ;D :D
Allez, la réponse : jeune senior je crois, vu que je n'ai pas encore la soixantaine (mais pas loin)...
Pour ce qui est des tableaux, j'ai des centaines de photos à traiter, et ai de moins en moins le courage de m'y atteler, malheureusement. C'est dommage parce que quand c'est fait puis mis en ligne, c'est chouette, mais c'est méticuleux à faire.
A propos de la charte de gris, comme je l'avais déjà indiqué, la difficulté est de bien l'orienter dans le faisceau lumineux à la prise de vue, et je constate que ça n'est vraiment pas évident à faire, surtout quand la source est très haute ou/et pas perpendiculaire. Comme on s'en doute, quand ça n'est pas bien fait, le résultat est foireux au post-traitement et l'utilisation d'une charte de gris fausse tout dans ce cas.
Pour le moment, je suis plutôt en train de trier et traiter mes photos plus personnelles pour refaire complètement mon flickr... Histoire de voir si quelque chose de "photographique" en sort.