Bonjour,
Nous savons tous qu'un JPG se détériore à chaque enregistrement. Donc transférer un JPG de l'APN sur le Bureau et de là l'ouvrir sur PSE ou un autre logiciel de retouche n'est pas recommandé. Mais qu'en est-il si du Bureau on l'ouvre sur DXO pour, après traitement, le sortir en TIFF et alors seulement le retoucher sur PSE ?
Le traitement par DXO dégrade-t-il le fichier JPG avant sa sortie en TIFF ? Cette conversion est-elle elle-même sans conséquence qualitative ? Et le TIFF ainsi produit reste-t-il inaltérable quoi qu'on lui fasse subir après en une ou plusieurs sessions de retouche ?
Quelqu'un a-t-il un avis ?
Il y a toujours moyen de conserver le JPEG d'origine, il suffit de ne pas écraser l'original. Ce permet de reprendre cet original si vous voulez reprendre une correction par la suite après achat d'un autre logiciel par exemple. La dégradation est assez minime si on fait un seul en registrent après correction, donc effectivement pas de correction en cascade.
Passez par un TIFF intermédiaire, c'est faire aussi un enregistrement donc toujours une petite perte dans la conversion, même si elle est minime. Je n'en vois pas l'intérêt !
DXO ne touche pas au JPEG original, à condition de sauvegarder le résultat dans un autre dossier, ou en ajoutant un suffixe comme proposé (xxx-DXO.jpg).
DXO, comme d'autres, sauvegarde les corrections dans un petit fichier séparé. On peut donc apporter une correction supplémentaire en partant de la dernière correction effectuée à condition d'avoir conservé le petit fichier séparé.
Citation de: lucane47 le Juin 16, 2017, 17:56:22
Nous savons tous qu'un JPG se détériore à chaque enregistrement.
Pas tant.
Si l'image reste pleine taille capteur et si le taux de compression est nul ou presque, il n'y aura pas grand chose de perdu.
C'est sûr que le JPEG n'est pas un format adapté à une chaine de postraitement.
Pour le reste Ibiscus a répondu.
Il me reste une question de principe:
Si l'envie est de postraiter tes photos, tu as le logiciel qui va bien dont la légende est: Reveal the RAW emotion.
RAW + DOP + TIFF + PSE tu as le quarté dans l'ordre ;D
Je trouve aussi dommage de partir d'un jpeg car un raw c'est un autre monde. Mais bon si tu n'as rien d'autre, il faut dire qu'un jpeg ne se dégrade pas en le recopiant. Sur ton bureau tu auras exactement le même fichier que celui issu de la carte. En revanche le jpeg va se dégrader lorsqu'on applique l'algo de compression/décompression. Si tu utilises un taux de compression bas, ton TIFF aura une bonne qualité et tu pourras le traiter et l'enregistrer tant que tu voudras. Mais à la fin tu auras besoin d'un jpeg traité et alors il subira à nouveau une dégradation. Mais avec un taux de compression bas elle sera faible et même pas perceptible. Si as besoin d'un nouveau traitement il ne faut toutefois pas partir de ce deuxième jpeg, mais du tiff ou psd.
Citation de: ChatOuille le Juin 17, 2017, 00:16:13
Je trouve aussi dommage de partir d'un jpeg car un raw c'est un autre monde. Mais bon si tu n'as rien d'autre, il faut dire qu'un jpeg ne se dégrade pas en le recopiant. Sur ton bureau tu auras exactement le même fichier que celui issu de la carte. En revanche le jpeg va se dégrader lorsqu'on applique l'algo de compression/décompression. Si tu utilises un taux de compression bas, ton TIFF aura une bonne qualité et tu pourras le traiter et l'enregistrer tant que tu voudras. Mais à la fin tu auras besoin d'un jpeg traité et alors il subira à nouveau une dégradation. Mais avec un taux de compression bas elle sera faible et même pas perceptible. Si as besoin d'un nouveau traitement il ne faut toutefois pas partir de ce deuxième jpeg, mais du tiff ou psd.
Une expérience qui peut aider ...
Si j'importe une photo de l'iPhone dans Photos, la photo 1 est de 9,3 Mo
En l'exportant en taille maximale elle passe à 15.1 Mo
Ce qui me permet de la traiter avec DxO sans perte et de l'envoyer vers LR et Photos
(vous me direz que c'est trop de manipulations)
Merci à vous pour vos réponses.
JPG, c'est un coup de lime par ci et un coup d'enfui teinté par là.
A force d'interventions de modifications et de réenregistrements successifs, il ne restera plus grand chose des détails et des finesses de l'original.