Re-bonjour,
J'ai identifié un Moiré mais je ne saurais dire lequel...
Pris le 13 juillet dans le Mercantour (06) à 2240 m d'altitude.
Merci d'avance de votre aide.
Le genre Eurebia est un genre difficile comme tu as dû t'en rendre compte. Je pencherais pour E. ligea mais sans aucune certitude ;). Attendons les spécialistes ...
Re-merci vulpes... attendons ! ;D
...Difficile effectivement le Genre Erebia (et non Eurebia ;))
...J'y vois plutôt le Moiré frange-pie (Erebia euryale), ce qui semble confirmé par l'altitude trop importante pour E. ligea.
...Mais j'aurais aimé avoir l'avis de Gil :)
Merci Ajyx... ;)
(Là, j'ai pas oublié la photo... :D)
Et pour celui-là, je pensais à un Moiré sylvicole... mais c'est vraiment difficile !
Tout à fait d'accord avec André pour Erebia euryale.
Chez lui, la bande post médiane peut parfois être "aveugle", alors que ce n'est jamais le cas chez Erebia ligea.
Quant à l'altitude, n'en tenons pas trop compte quand même, vu que j'ai déjà capturé des ligea à près de 2000 mètres, et que d'un autre côté, le papillon photographié ici, l'est à une altitude de 2240 m. alors que euryale est censé ne jamais monter au dessus de 1800/1900 mètres.
Je précise que cet exemplaire est un Erebia euryale adyte, forme que l'on rencontre dans le Sud-Est de la France et dans le Valais.
Pour l'exemplaire ci-dessus, je n'ai pas encore regardé.
Merci Gil... ;)
Pour la dernière photo, ne cherche pas trop loin ; à mon avis, c'est encore un euryale.
Ok Gil... encore merci !
Citation de: Gil 54 le Juillet 14, 2017, 19:18:04
Tout à fait d'accord avec André pour Erebia euryale.
Chez lui, la bande post médiane peut parfois être "aveugle", alors que ce n'est jamais le cas chez Erebia ligea.
Quant à l'altitude, n'en tenons pas trop compte quand même, vu que j'ai déjà capturé des ligea à près de 2000 mètres, et que d'un autre côté, le papillon photographié ici, l'est à une altitude de 2240 m. alors que euryale est censé ne jamais monter au dessus de 1800/1900 mètres.
Je précise que cet exemplaire est un Erebia euryale adyte, forme que l'on rencontre dans le Sud-Est de la France et dans le Valais.
Pour l'exemplaire ci-dessus, je n'ai pas encore regardé.
...Merci Gil pour la confirmation détaillée :)
...Par contre, pour ce qui concerne
euryale, j'ai dans mes bouquins une altitude bien plus grande : jusqu'à 2500 m ???
Tes livres sont peut-être plus récents que les miens, et ils tiennent certainement compte de l'évolution de la nature ces 30 dernières années.
Ainsi, j'ai beaucoup travaillé sur la faune du Ventoux, tant du côté Nord que du côté Sud, et au fil des années qui passaient je me suis rendu compte que les étages de vol avaient tendance à changer. On peut observer aujourd'hui, une "grimpée" de plusieurs espèces, alors que d'autres sont restées à leur niveau habituel.
Autre remarque, on ne voit presque plus de Parnassius apollo venaissinus en juillet-août, et beaucoup ont dit qu'il se raréfiait.
Vrai car il se raréfie à cette époque, mais je le trouve maintenant plus commun en fin mai-juin, date à laquelle peu de lépidoptériste pensent pouvoir le trouver, et désormais, ils sont souvent "to late" quand ils arrivent en juillet.
Donc, non seulement les biotopes changent, mais aussi les dates d'éclosion.
...Merci Gil :)
...Mes bouquins sont effectivement récents.
...Effectivement, le réchauffement climatique entraîne des montées en altitude et en latitude chez de nombreuses espèces dans beaucoup de groupes taxinomiques. Et leur phénologie est également modifiée, je l'ai constaté aussi et pas que pour les Insectes.
PS : Ahhhhh (soupir) le Ventoux ! Que de souvenirs merveilleux de l'époque où j'habitais à Orange (Vaucluse) :)
Orange est pour moi un souvenir qui sera toujours présent dans mon cœur, car pendant 25 années nous avions une chambre à demeure au mas de l'Aubespin (Quartier Russamp, à la limite de Piolenc) en bord d'Aigues chez notre ami Pierre, lépidoptériste lui aussi, et de surcroit, arrière petit fils de JH Fabre par sa mère.
Nous pouvions y venir quand nous le voulions, et nous participions bien sûr aux frais de bouche, mais aussi, quand nous le pouvions, au travail du mas.
C'est de là que nous partions rayonner un peu partout en Vaucluse, et dans les départements environnants, "à la poursuite des fleurs qui volent".
C'est la aussi, auprès de Pierre et de nos amis les papillons, que nous allions tenter de cicatriser les plaies des grandes blessures de notre existence .