Bonjour,
Le klapp, vous connaissez ?
Vous savez, cet appareil dont la façade se retire en restant parallèle au reste du boîtier.
Si vous en avez une bonne définition, à votre clavier, parce que moi, je vois comment c'est mais je n'y arrive pas...
Mieux, si vous en avez un ou plusieurs, ce n'est pas le moment de prendre vos cliques et vos claques, ne vous gênez pas pour les montrer !
En voici un pour commencer, peut-être le plus connu (ou populaire, comme on dit outre-atlantique) : le Kodak Vest Pocket Autographic.
Appareil attachant, sa taille lui permettait d'être emporté par tous et partout.
Mais c'est l'avatar de Verso92!
Citation de: titisteph le Août 07, 2017, 12:55:15
Mais c'est l'avatar de Verso92!
Zut, je n'y avais pas pensé !
J'espère qu'il ne le prendra pas pour une claque !
La façade du Billy-Clack d'Agfa (ici, un n°74, donc un 6 x 9) est un peu plus clinquante (cela écrit sans arrière pensée...).
Citation de: Andhi le Août 07, 2017, 12:52:34... le Kodak Vest Pocket Autographic. ...
Son originalité est de disposer au dos d'une trappe et d'un stylet permettant d'écrire des notes sur la pellicule.
Merci, Krg, pour cette précision.
Le Rajar N°6, fabriqué par l'Anglais APM (Amalgamated Photographic Manufacturers) à partir de 1929, est un bel exemple de construction en bakélite.
...tout comme celui que Kodak lancera en 1930 pour le concurrencer, le N°2 Hawkette.
Un petit Klapp, compact 35mm, Agfa Karat 3,5
Construit de 1938 à 1941, nécessite 2 cartouches particulières, émettrice et réceptrice de 12 vues.
Le même vu de dessus
La version d'après guerre l'Agfa 12, toujours 12 vues avec bobines spécifiques, télémètre
Vu de dessus
Intéressant ce dernier modèle. Si j'interprète correctement la vue du dessus, la mise au point se fait par le bouton gauche supérieur et fait déplacer tout l'ensemble avant avec le soufflet.
Le télémètre serait-il couplé aussi (cette disposition le permettrait je pense) ? Je voit bien deux tirettes sur le devant qui semblent être destinées à régler le télémètre mais pas d'indicateur de distance autre que le bouton de réglage que j'ai mentionné précédemment.
Citation de: titisteph le Août 07, 2017, 12:55:15
Mais c'est l'avatar de Verso92!
Pas tout à fait... le mien (celui de l'avatar) n'est pas "laqué", mais "granité" !
;-)
Citation de: jaric le Août 09, 2017, 18:11:15
Intéressant ce dernier modèle. Si j'interprète correctement la vue du dessus, la mise au point se fait par le bouton gauche supérieur et fait déplacer tout l'ensemble avant avec le soufflet.
Le télémètre serait-il couplé aussi (cette disposition le permettrait je pense) ? Je voit bien deux tirettes sur le devant qui semblent être destinées à régler le télémètre mais pas d'indicateur de distance autre que le bouton de réglage que j'ai mentionné précédemment.
Bonsoir,
Je ne connais pas l'appareil, mais je ne pense pas que ce soit l'ensemble avec le soufflet qui se déplace pour la mise au point...
On voit aussi les distances à l'avant, sur une bague, vers l'obturateur ; ne serait-ce pas plutôt cette bague qui, en tournant, fait se déplacer uniquement le bloc obturateur/optique ?
Attendons le verdict de Pierre.
Les 4 premiers que j'ai présentés sont tout simples pour le réglage des distances puisqu'il n'y en a pas : tous en fixfocus !
Le télémètre est couplé, assemblage de deux 1/2 images complètes coupées à l'horizontale, c'est une rampe hélicoïdale classique dans l'objectif qui assure la MAP
une autre vue de l'appareil :
Et comment l'utilisateur fait-il cette MAP ?
En faisant tourner l'objectif à l'avant ou bien en agissant sur la molette sur le boîtier ?
(J'opterais pour la 1ère hypothèse, qui parait moins complexe que la seconde...).
Citation de: Andhi le Août 09, 2017, 22:25:37
Et comment l'utilisateur fait-il cette MAP ?
En faisant tourner l'objectif à l'avant ou bien en agissant sur la molette sur le boîtier ?
(J'opterais pour la 1ère hypothèse, qui parait moins complexe que la seconde...).
À l'aide du bouton situé dans l'angle droit en bas de la platine porte objectif (appareil vu de face)
Ah, ok, merci !
Donc la grosse molette sur le boîtier sert simplement pour donner une indication de la profondeur de champ ; si on l'ajuste correctement, bien sûr.
Citation de: Andhi le Août 09, 2017, 22:50:07
Ah, ok, merci !
Donc la grosse molette sur le boîtier sert simplement pour donner une indication de la profondeur de champ ; si on l'ajuste correctement, bien sûr.
La seule partie mobile sur cette molette concerne les diafs et ne permettrai pas le réglage de la distance, au mieux une sorte de prémonition des molettes actuelles qui permettent le réglage du diaphragme et la vitesse ;-)
D'une esthétique pas vraiment réussie, ce Tenax, de Goerz, a été fabriqué à partir de 1912.
Comme il est au format 9 x 12, il a été appelé "Coat Pocket Tenax", pour le différencier du Vest Pocket Tenax de format 6 x 9.
Les réglages d'ouverture et de vitesse se trouvent sur la façade.
Pour la mise au point, il faut tourner la molette sur le boîtier ; cela fait tourner 2 tiges métalliques de chaque côté de la partie arrière de l'appareil et dont l'extrémité est excentrée. Cela pousse en même temps les 4 piéces métalliques (aux 4 coins) qui relient les 2 parties du boîtier et déplient le soufflet (les ciseaux).
C'est une autre façon de régler la distance.
Pour refermer le tout, on pousse en appuyant sur les ciseaux.
Pour le l'ouvrir, on appuie sur les 2 boutons haut et bas au milieu en façade.
Cela en fait un 6 x 9 de poche
Citation de: Andhi le Août 14, 2017, 19:31:59
...
Comme il est au format 9 x 12, il a été appelé "Coat Pocket Tenax", pour le différencier du Vest Pocket Tenax de format 6 x 9.
Au temps pour moi, je rectifie en réduisant les tailles :
Comme il est au format
6 x 9, il a été appelé "Coat Pocket Tenax", pour le différencier du Vest Pocket Tenax de format
4,5 x 6.
Parfois, c'est mieux de se relire...
Ce klapp est une fabrication particulière, par sa modification, probablement, me semble-t-il, réalisée par un artisan ingénieux.
C'est à l'origine un Kodak n°1A Folding Pocket (mod. C) (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-11953-Kodak_n%C2%B01A%20Folding%20Pocket.html), comme on peut le voir gravé à l'intérieur.
Ici, la platine porte-objectif n'est pas en bois mais métallique ; les seules inscriptions sont, sous l'obturateur, les indications de distances, en mètres : normalement, il n'y en a pas, puisque l'original est fixfocus. Sur la photo, le levier de réglage est placé sur la distance mini. J'ai vérifié avec un dépoli au dos si les indications étaient correctes : l'infini, le mini et une position intermédiaire sont ok.
Changer simplement un ensemble obturateur/optique est plus ou moins compliqué ; ajouter un dispositif de mise au point fonctionnel devient une autre histoire.
Le travail de modification a été bien fait...
Bonjour,
belle série :)
Un petit de ma collection :
Velo Klapp Ernemann
Fabriqué en Allemagne de 1901 à 1920.
(https://farm9.staticflickr.com/8315/7914717184_3f660d03db_z.jpg) (https://flic.kr/p/d4oZF7)
Velo Klapp Ernemann (https://flic.kr/p/d4oZF7) by Ihagee86 (https://www.flickr.com/photos/christophe_picq/), sur Flickr
Bonsoir,
Bel appareil, et pas courant !
Comment se fait le réglage de la distance, sur l'objectif ou par molette arrière ?
Et quel est le format ? Il ne semble pas si petit...
ces Klapp sont mignon, mais un peu ancien, alors que la formule a perdurer, dans les années 70 Plaubel sortie le Makina 67 avec optique Nikon
(http://www.meteor.com.hk/shop/5985-thickbox_default/makina-67-with-nikkor-80mmf28.jpg)
puis au début des années 80 une version Wide
à la fin des années 2000, c'est Fuji qui sortira le sien (vendu aussi sous le nom de voigtlander)
(http://i6.xitek.com/cms/uploads/allimg/160911/59_11082446_1.jpg)
Citation de: macinside le Août 20, 2017, 22:39:24
à la fin des années 2000, c'est Fuji qui sortira le sien (vendu aussi sous le nom de voigtlander)
Ce Fuji n'a pas l'air d'être un Klapp, plutôt un folding ?
Citation de: Pierre Collin le Août 20, 2017, 23:20:40
Ce Fuji n'a pas l'air d'être un Klapp, plutôt un folding ?
Il me semble aussi...
Citation de: macinside le Août 20, 2017, 22:39:24
ces Klapp sont mignons, mais un peu anciens, ...
C'est un peu le but du jeu dans ce forum, non ?
Quoique le Makina 67, une superbe machine, ne soit plus tout jeune...
Mais un peu moins ancien que le Makina I, fabriqué de 1920 à 1933.
Celui ci-dessous fait partie de la dernière série de ce type, construite à partir de 1930, avec la façade d'obturateur chromée autour de l'objectif, un Anticomar 10cm f2,9.
Le format est un peu plus grand, 6 x 9 cm (6,5 x 9 pour les plaques).
On arme en faisant glisser vers le bas le levier avec embout carré de la façade (à droite).
Celui rond à gauche sert pour le déclenchement.
Pour la mise au point, on tourne la molette sur le bord gauche de la façade ; les ciseaux s'écartent plus ou moins et un curseur indiquant la mesure se déplace derrière la vitre du viseur.
Les indications sont assez précises, indiquant une construction particulièrement soignée, marque de fabrique du constructeur Plaubel.
Il était possible d'adapter sur les Makina I un télémètre couplé de la marque ; le Makina II suivant en sera équipé d'origine.
L'ensemble replié devient une boîte compacte (environ 14 x 10 x 5 cm) et massive (un peu moins de 800 gr).
Citation de: macinside le Août 20, 2017, 22:39:24
ces Klapp sont mignon, mais un peu ancien, alors que la formule a perdurer, dans les années 70 Plaubel sortie le Makina 67 avec optique Nikon
(http://www.meteor.com.hk/shop/5985-thickbox_default/makina-67-with-nikkor-80mmf28.jpg)
puis au début des années 80 une version Wide
à la fin des années 2000, c'est Fuji qui sortira le sien (vendu aussi sous le nom de voigtlander)
(http://i6.xitek.com/cms/uploads/allimg/160911/59_11082446_1.jpg)
Pour avoir possédé un Makina 67, ce dernier m'a laissé un excellent souvenir surtout au niveau optique, sans doute, le meilleur moyen-format que j'ai eu.
Un Klapp pour les reporters du début du XXème siècle : le Nettel Deck Rullo.
Plusieurs versions ont existé, sous différents formats et objectifs, que l'on retrouvera ensuite chez Zeiss-Ikon.
On a ici un modèle au format "carte postale" 10 x 15, avec un objectif Tessar 18 cm f4,5.
Possibilités de décentrements avant vertical et horizontal.
Le réglage de la mise au point se fait à l'aide de la molette, visible ici à droite.
Cela fait tourner la tige filetée qui déplace une des jambes du ciseau supérieur et celui inférieur suit.
Tous n'ont pas ce système à double ciseau et, curieusement, cela ne dépend pas de la taille du format, d'autres modèles plus grands ou plus petits n'ayant qu'un seul ciseau.
Une astuce intéressante prévue par le constructeur, pour permettre au photographe de plier rapidement son appareil sans avoir à tout revisser pour que que le mécanisme aille en début de tige filetée à droite : il suffit d'appuyer sur le petit bouton visible entre les chiffres 5 et 7 de distance ; cela débloque le maintien du ciseau et on peut refermer le tout sans effort. Â l'ouverture suivante du soufflet en retirant l'avant, le mécanisme se rebloque à la position laissée à l'appui du bouton au moment de la fermeture.
Les commandes d'obturateur sont toutes du même côté.
Avec la grosse molette à clé servant à régler précisément les vitesses et à armer l'obturateur, la plus petite au-dessous sélectionnant les petites et grandes vitesses.
Le déclencheur ressemble à... un déclencheur et, à côté, l'appui sur le petit bouton permet de bloquer le second rideau lorsque l'on veut vérifier l'image sur le dépoli arrière.
Dans la série Deck Rullo, c'est celui qui a la vitesse d'obturateur (plan focal) la plus rapide , 1/2800.
Mais à ces vitesses, il vaut mieux éviter les photos à faire en toute discrétion...
En écrivant "système à double ciseau", c'est : double ciseau supérieur et inférieur.
On le voit mieux sur cette photo d'un appareil en cours de nettoyage/restauration.
Il y a en plus, sur un seul côté, un renfort de rigidité "en accordéon", que l'on ne voit pas normalement, étant couvert par le soufflet.
Sur ces modèles, seul le plus grand format 13 x 18 cm a un renfort de chaque côté.
Pas vraiment dans la même catégorie, le Kodak Bantam...
C'est un appareil tout en bakélite, avec le minimum de réglages : deux ouvertures, une vitesse et la pose, mise au point fixe.
Un poids léger parmi les appareils photo...
Comparé ici à un simple folding 6 x 9 Kodak, le modèle 40 f3,5 Angénieux.
Le film est de type 828, spécialement conçu pour le Bantam.
La taille du film est identique à celle du 135 pour le 24 x 36, mais le format d'image est un peu plus grand, 28 x 40 mm.
Il comporte une perforation par image.
La flèche rouge sur la photo montre l'ergot de blocage d'avancement du film, lorsque la perforation l'active.
Il faut alors, pour passer à la prise de vue suivante, appuyer sur le petit bouton au dos de l'appareil, indiqué par la flèche verte.
À peu près du même gabarit que le Bantam, le Korelle, fabriqué par Kochman en 1931, est au format 3 x 4 cm sur bobine 127.
Le réglage de distance se fait en tournant la lentille frontale. Sur d'autres modèles de ce type, c'est toute la face avant qui se déplace pour ce réglage.
Il se referme simplement en appuyant fortement sur la face avant.
Son corps en aluminium donne au Gallus Derlux un aspect à nul autre pareil...
Il surprend au premier abord, puis on finit par le trouver pas si mal...
Le réglage de distance se fait en tournant le bloc optique.
Le dos donne un peu de lecture...
En ouvrant, on se rend compte, si on n'a pas regardé le viseur de plus près, que, dans cette position de l'appareil, on est au format portrait.
L'ouverture fait 3 x 4 cm, c'est du 127.
Les 4 fenêtres inactiniques au dos vont 2 par 2, soit vertes, soit, rouges, selon le type de film ; une plaque coulissante (par l'intérieur, donc à faire au chargement du film) permet leur sélection.
Comme un air de famille ...
Foth Derby / Gallus Derlux
Citation de: vob le Septembre 19, 2017, 20:33:30
Comme un air de famille ...
Foth Derby / Gallus Derlux
Le Foth Derby a le même format avec la même position de la fenêtre de la chambre ?
Pour le Derlux, ils auraient pu adapter un format carré, un peu plus grand, le soufflet étant lui-même carré (4 x 4 cm)...
Citation de: Andhi le Septembre 20, 2017, 10:56:39
Le Foth Derby a le même format avec la même position de la fenêtre de la chambre ?
[...]
Cétoupareil et c'est normal
Le Derlux est le successeur du
Derby-
Lux , dérivé du Gallus Derby ; Gallus ayant repris la fabrication du Foth Derby
http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-10155-Gallus_Derby-Lux.html
http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-10154.html
http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-995.html
J'ai trouvé aujourd'hui un Klapp que je n'arrive pas à identifier, si quelqu'un a une petite idée...
1 - de face
2 - de coté
3 - vue d'ensemble
Vraisemblablement un Jules Demaria ; il a quelques ressemblances avec le Stenopack (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-3448-Demaria%20Jules_Stenopack.html) de la marque.
On retrouve l'obturateur Wollensack sur d'autres appareils français, comme cet Indiscret (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-2212-Jousset_Indiscret.html), de Jousset.
Citation de: Andhi le Septembre 29, 2017, 15:45:43
Vraisemblablement un Jules Demaria ; il a quelques ressemblances avec le Stenopack (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-3448-Demaria%20Jules_Stenopack.html) de la marque.
On retrouve l'obturateur Wollensack sur d'autres appareils français, comme cet Indiscret (http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-2212-Jousset_Indiscret.html), de Jousset.
Oui je pense que c'est l'ancêtre du Stenopack de Demaria.
À noter tout le bloc objectif/obturateur se dévisse et était interchangeable !
Le télémètre couplé sur le Plaubel Makina II améliore sensiblement l'efficacité de l'appareil, si on le compare au I.
Ce serait (presque) parfait si la prise en main était plus simple, aussi bien pour celui-ci que pour le précédent...
Il faut tenir l'appareil par la sangle avec la main droite et faire la mise au point de la main gauche, après avoir réglé les vitesse et ouverture, et armé.
Là où ça peut poser problème, c'est pour déclencher, les doigts de la main droite n'étant pas assez longs pour atteindre le déclencheur, placé à droite sur la partie avant du boîtier.
Il faut donc tenir la sangle et un déclencheur souple dans la même main (droite), avec le pouce prêt à déclencher.
C'est la solution que j'ai adoptée, tout en réfléchissant à mieux...
Comme pour le I montré plus haut, on peut changer l'objectif ; mais, selon la focale utilisée, il faut visser un bloc optique à l'avant de l'obturateur et un autre, ou pas, à l'arrière, ce qui n'est pas un modèle de rapidité pour le reportage...
La visée doit être double, celle du télémètre n'utilisant pas tout le champ de visée ; donc, on met au point, puis on vise, ou l'inverse.
Plusieurs modèles de dos ont été conçus au fil du temps, du plus simple avec la seule fenêtre inactinique pour vérifier les vues à ceux, différents, avec compteur et blocage/déblocage pour chaque vue.
Comme celui-ci, à deux couronnes, l'une pour avancer le film, l'autre pour le comptage.
Il n'y a bien sûr aucun couplage entre l'avancement du film et l'armement du boîtier.
Celui-là a une clé d'avancement du film et une couronne de comptage.
La remise à 0 se fait en déplaçant le curseur qui dévoile les chiffres de vue sur le papier du film, pour libérer la couronne et régler le n° de vue.
Comme le cheminement du film est plus long sur ce type de dos, la 1ère vue à faire correspond au chiffre 2 sur la fenêtre inactinique ; ne pas y penser fera perdre une vue...
Citation de: Pierre Collin le Septembre 29, 2017, 19:30:32
...
À noter tout le bloc objectif/obturateur se dévisse et était interchangeable !
Le système de mise au point reste sur le boîtier ou s'enlève avec le bloc obturateur/optique ?
Au cas où il reste, comme la longueur du soufflet est fixe, l'objectif remplaçant devra être de même focale ; sinon, ce dernier pourra être différent, mais alors les indications de distances ne seront plus exactes.
Citation de: Andhi le Septembre 30, 2017, 18:24:53
Le télémètre couplé sur le Plaubel Makina II améliore sensiblement l'efficacité de l'appareil, si on le compare au I.
Ce serait (presque) parfait si la prise en main était plus simple, aussi bien pour celui-ci que pour le précédent...
...
L'amélioration de la prise en main s'est faite en trouvant quelques accessoires.
D'abord une poignée main droite avec déclencheur et un flexible assez long pour éviter toute torsion destructrice.
Ensuite une plaque réglable pour flash déporté dont le sabot a étè supprimé.
Enfin une sangle de poignet pour un maintien plus sûr.
Et là, ça change tout : réglages sans acrobatie, visée tranquille, déclenchement assuré.
C'est un peu plus volumineux, mais on ne peut tout avoir...
Pour enlever correctement le dos ou simplement son volet, la poignée est légèremnt avancée.
L'accessoire n'est pas de la même époque, mais, si c'est pour utiliser.
Il faudrait peut-être changer la couleur du flexible...
La boîte et l'étui en cuir pourraient faire penser à un compact récent...
Pourtant, le Ensign Midget 33, de Houghton, date du milieu des années 30...
En position portrait, le viseur réflex est replié derrière la façade ; la visée se fait alors par le petit trou sous le M de Midget.
Le film est de type E-10, au format 3,5 x 4,5 cm, en rouleau avec papier protecteur.
La bobine 24 x 36 donne une idée de la taille.
Une autre comparaison, avec un appareil à viseur à cadre, un peu plus grand, le "Cycam", de Bush, au format 4 x 5"...
Tous deux ont l'avantage d'être joliment construits.
On change de taille avec ce Klapp rare, au format 13 x 18.
Fabriqué au début des années 30 par l'allemand Sommer, il est équipé d'une optique elle aussi peu commune, un Eurygraphe 180 mm f4 de Lacourt & Berthiot.
Sommer était avant tout un fabricant d'obturateur à plan focal. Il en a fourni pour diverses marques : Ihagee, Herlando, Laack,...
Une fois ouvert, le soufflet de cet appareil reste fixe ; la mise au point se fait sur l'objectif.
Pour la visée, c'est plutôt réduit ; à moins d'utiliser le dépoli arrière, mais cela gênerait la rapidité de prise de vue qui est aussi la raison d'être de ce type d'appareil, prévu pour les reporters...
Il pouvait être équipé d'un dos-magasin de 12 vues pour faciliter la tâche du photographe.
Comme c'est le cas avec bon nombre de dos de ce type, il faut, pour passer à la prise de vue suivante, tirer sur le côté tout en laissant l'appareil avec l'objectif pointé vers le bas.
Comme les supports sont, à l'origine, prévus pour des plaques de verre (on imagine le poids de 12 plaques 13 x 18...), la prise en main ne devait pas être si facile avec une simple sangle sur le côté...
Le dos est ici "un peu" usagé ; au-dessous, c'est celui avec dépoli.
Les vitesses de l'obturateur plan-focal sont réglables du 1/4 au 1/1000 avec de multiples combinaisons possibles.
Le petit bouton qui ressort sur le côté est le déclencheur ; difficile de faire plus simple !
Cet appareil n'est pas non plus un modèle du genre pour l'esthétique ; c'est peut-être aussi pour cela qu'on n'en voit pas beaucoup...
Citation de: Arthrobota le Août 20, 2017, 19:17:48
Bonjour,
belle série :)
Un petit de ma collection :
Velo Klapp Ernemann
Fabriqué en Allemagne de 1901 à 1920.
(https://farm9.staticflickr.com/8315/7914717184_3f660d03db_z.jpg) (https://flic.kr/p/d4oZF7)
Velo Klapp Ernemann (https://flic.kr/p/d4oZF7) by Ihagee86 (https://www.flickr.com/photos/christophe_picq/), sur Flickr
Bonjour, très bel exemplaire, mais, en cas de panne de l'obturateur à rideaux, où le faites vous réparer? Suis intéressé car j'ai un Mentor Reflex en panne de rideaux. Cordialement. Etienne.
Bonsoir Etienne-C,
Bonne question mais, que je ne me suis jamais posé!
Si sa arrive, je démonte et je vois si je peux réparer
sinon, tant pis il restera en panne!
Citation de: Arthrobota le Novembre 17, 2017, 18:15:42
Bonsoir Etienne-C,
Bonne question mais, que je ne me suis jamais posé!
Si sa arrive, je démonte et je vois si je peux réparer
sinon, tant pis il restera en panne!
C'est aussi ce que je fais : ceux que je ne peux réparer restent en l'état.
Celui-là n'a pas besoin de remise en forme, tout fonctionne !
C'est un appareil pour plaque 9 x 12, un rare Sonnet de marque Nettel, fabriqué aux environs de 1914.
On le retrouve successivement chez Contessa-Nettel à partir de 1919 et chez Zeiss-Ikon en 1926, lors des fusions de diverses entreprises.
Le 150 mm Tessar f4,5 en fait un appareil performant pour l'époque.
 noter la clé originale nickelée d'armement de l'obturateur Compound ; habituellement, c'est un simple levier.
La molette sur le haut fait tourner une vis intérieure qui écarte plus ou moins le ciseau d'avancement de l'ensemble obturateur-optique.
En appuyant sur le petit bouton nickelé (sous les chiffres de distances), le mécanisme est débloqué pour rentrer le tout dans la boîte.
Quand on ouvre, on tire, pour déplier, sur le bas de la façade avant jusqu'à un blocage qui correspond au point d'appui du déblocage précédent. C'est le même principe que celui du Deck Rullo de la marque vu plus haut.
Dans la famille Klapp Deck Rullo, voici le plus grand, de format 13 x 18, appelé ici Reporter.
L'objectif, sans marque apparente, est un 180 mm f6,3.
 la différence du 10 x 15 à double ciseau montré plus haut (https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,273462.msg6490750.html#msg6490750), celui-ci, bien que plus grand, n'a qu'un seul ciseau (par côté) de réglage et maintien.
C'est la molette en haut à gauche qui permet le réglage de distance, là aussi par allongement ou rétrécissement du soufflet.
Une plaque Lorillon indique que le constructeur parisien a fait quelques travaux sur ce modèle, d'origine Contessa-Nettel-Zeiss-Ikon.
Le dos permet d'utiliser des châssis de la marque, les mêmes que pour ses chambres 13 x 18, de dimensions que j'ai remarquées parmi les plus courantes quand on cherche sur la toile.
Autre caractéristique qui en fait un appareil "presque français", l'obturateur.
"Le Klopcic" , Bté SGDG, dont la vitesse la plus rapide est le 1/1000 (et je veux bien le croire, tellement ça descend vite !) est un obturateur à double rideau de construction particulièrement robuste.
Avec le Klapp-Reflex Primar, de l'allemand Curt Bentzin, on a un appareil qui, par son aspect, sort un peu de l'ordinaire.
Fabriqué de 1911 jusqu'à la fin des années 30, on peut noter la qualité des matériaux employés : le cuir est épais sur le corps en bois d'acajou et plus encore pour le soufflet et la visée.
Les petites molettes sur les côtés de la face avant permettent le décentrement vertical.
L'objectif est un beau Tessar 15 cm f4,5.
La mise au point se fait en déplaçant l'optique par rotation à l'aide de la curieuse tige à bouts crochus. Dans cette position, on est en MAP mini.
Le format est en 9 x 12, avec dos pivotant.
La poignée tient sur une plaque métallique qui protège le cône de visée pour le rangement.
L'ensemble est bien et solidement conçu, d'un poids pourtant acceptable d'environ 2,3 kg.
L'obturateur plan focal à double rideau donne, outre la pause, des vitesses (théoriques...) du 1/4 au 1/1000 en 32 combinaisons de 8 largeurs d'ouverture et 4 tensions de ressort.
Pour ranger le tout, on plie le soufflet et le cône de visée en même temps, on pousse ce dernier vers l'avant et on peut fixer sa partie métallique de protection sur la façade à l'aide de boutons pression.
C'est efficace, on n'a pas peur de tenir l'appareil par la poignée !
Les étuis en cuir sont de fabrication particulièrement soignée, tout comme les dos doubles (la clé fait pour les deux et probablement aussi pour beaucoup d'autres...).
Citation de: Andhi le Janvier 05, 2018, 13:15:42
L'obturateur plan focal à double rideau donne, outre la pause, des vitesses (théoriques...) du 1/4 au 1/1000 en 32 combinaisons de 8 largeurs d'ouverture et 4 tensions de ressort.
C'est la pose (qui fait la pause) qu'il faut lire...
Une singularité dans les entrailles de la bête...
Le miroir, ou plutôt son support, a des rideaux fixés sur les bords latéraux et maintenus à l'arrière du boîtier.
Façade avec l'objectif enlevée, on voit, sur la photo 1, on voit, au fond, le rideau d'obturateur ; le miroir est entièrement relevé.
Le miroir est légèrement descendu sur la photo 2, les "rideaux" latéraux plient en formant un V.
Sur la photo 3, ces rideaux se plient sous le miroir presque entièrement en bas ; le miroir lui-même est ici absent, en attente de remplacement _qui a été fait_ au moment de la prise de vue).
Ces rideaux en toile forte sont là pour cacher les mécanismes latéraux et éviter ainsi toute perturbation lumineuse.
Pour plier l'appareil et le ranger dans son étui, il faut descendre non seulement le miroir mais aussi le dépoli.
Sur la photo 1, le miroir (verre absent) est en bas. Le dépoli est légèrement abaissé ; un peu plus sur la 2 et entièrement sur la 3.
Tout cela à faire, bien sûr, avant d'agir sur le soufflet et le cône de visée.
C'est la molette claire au-dessus du tableau des vitesses qui sert à abaisser le dépoli
Dallmeyer est avant tout un fabricant d'optiques, moins de boîtiers.
Ainsi, le "Snapshot" a été conçu par Houghton-Butcher à la fin des années 20.
Appareil avec un minimum de réglages, pour filmpack au format 6 x 9 : 3 distances présélectionnées en tournant l'objectif, 2 vitesses (+ pose T) et deux ouvertures de diaphragme.
Ce modèle, avec un viseur à cadre, est le plus ancien.
En scannant des plaques anciennes de la guerre de 1914-18 (campagne d'orient), je suis tombé sur celle-ci, montrant un poilu avec entre les mains, incontestablement un Kodak Vest Pocket Autographic.
C'est drôle de voir l'engin en situation réelle!
Un crop.
Apparu en 1926 chez Contessa Nettel puis chez Zeiss Ikon peu après lors d'une fusion d'entreprises, le Miroflex est un boîtier original.
Replié, on se demande comment cela peut devenir un appareil photo.
Il y a bien son poids, de près d'1,8 kilo, qui laisse deviner un condensé de matière à l'intérieur...
Pour l'ouvrir, il faut descendre la petite poignée sous l'objectif vers le bas et tirer.
En soulevant le viseur à cadre avant et celui arrière, on a un Klapp ordinaire.
On passe en mode réflex en dégageant, par l'appui sur un bouton latéral, le capot au-dessus.
L'appareil est différent du précédent, avec un objectif Tessar 16,5 cm f4,5, contre 15 cm f4,5 pour le précédent.
Le tirage étant plus grand pour une même taille de boîtier, une petite rallonge sur l'objectif a été nécessaire.
L'appareil est au format 9 x 12.
On remarque les formes "tourmentées" des parties en cuir, aussi bien pour le capuchon de visée que pour le soufflet : il faut que tout rentre dans la boîte quand on ferme...
L'écrou de pied étant placé trop en arrière pour assurer une bonne stabilité de l'appareil, un adaptateur est prévu pour que la fixation soit moins excentrée.
Avec une bonne courroie de cou, la sacoche et quelques châssis pour plaque, tout est prêt pour le reportage.
Quelques caractéristiques techniques : obturateur à rideau arrière, vitesses jusqu'au 1/2000, trois visées possibles (réflex , sur dépoli arrière ou "sportive" à l'aide des cadres), basculement manuel du miroir selon l'utilisation klapp ou réflex et mise au point se faisant sur l'objectif.
Un fil sympa plein de beaux appareils et d'explications, merci aux contributeurs.
Merci, stratojs.
Citation de: Andhi le Août 07, 2017, 12:52:34
Le klapp, vous connaissez ?
Si vous en avez une bonne définition, à votre clavier, parce que moi, je vois comment c'est mais je n'y arrive pas...
Klapp: appareils mono-objectifs à soufflet et deux ou quatre ciseaux tenseurs croisés.
Attention si vous le placez dans la conversation en anglais: "clap" est une maladie vénérienne.
Andhi, je vous déteste!
Les merveilles que vous nous présentez ici réveillent en moi toutes les aigreurs de la jalousie >:D >:D >:D; j'ai le sang à la tête, les oreilles qui chauffent, l'estomac qui se tord ... >:(
Ne pouvant partager avec vous cette passion pour la collection (ma femme ne comprend pas du tout mon amour immodéré pour les vieux appareils photo ) je dois me résigner à admirer ce que vous nous présentez.
Je ne vous pardonnerais donc qu'à la condition que vous continuiez vos superbes présentations :D
Merci pour ce rêve que vous nous offrez!