Bonjour à tous.
J'avais ouvert deux fils l'an passé, l'un en flore et l'autre en paysages. J'ai fait assez peu de paysages cette année, j'insérerai juste quelques vues en rapport avec le sujet principal ou pour faire une rupture.
Mon sujet de prédilection est pour ceux qui ont l'habitude de suivre mes fils (même occasionnellement) en rapport avec les orchidées et la faune qui les visite ou s'y dissimule.
J'essayerai de ne pas lasser et vous présenterai d'autres fleurs qui au final se révèleront plus nombreuses en espèces. Ce sera au compte goutte, le temps de parfaire les identifications : la végétation est tellement riche en haute montagne !
J'espère que vous pardonnerez les erreurs éventuelles en me les signalant au besoin.
La végétation semblait en retard cette année d'une quinzaine de jours. Par hasard, au Col de l'Iseran, j'ai eu l'occasion d'en discuter rapidement avec un guide qui accompagnait un groupe en découverte botanique et son avis concordait. L'an passé, après un mois de Juin un peu chaud, c'était l'inverse.
Premières orchidées près du Monolithe de Sardières. Nous sommes en forêt, à 1700 mètres d'altitude.
01 Orchis de Fuchs. Dactylorhiza fuchsii.
Orchidée assez commune en cette saison. Ubiquiste quand au biotope, on la trouve en milieu humide ou comme ici en milieu beaucoup plus sec.
02 Portrait
03 Le prédateur en train de déguster une mouche.
De biens beaux portraits !
Un départ prometteur. J'aime particulièrement la 2.
3 images agréables
Mais pour la première...quelques regrets. Cette luminosité sur le bas et cette branche de sapin sur le haut "très nette" qui capte mon regard au détriment des orchis
J'ai tenté de corriger ces deux points sans pour autant oser te la proposer...et cela en change bien la perception en redonnant bonne place aux Orchis
Denis ;)
Bonjour,
Merci Denis, Roland et F1.4 !
Pour la photo 1, elle était sans prétention (il y a même quelques fleurs floues ;)), juste pour situer l'espèce dans son biotope : en l'occurrence un fossé qui semble herbu mais en fait se révèle pauvre en végétation du fait de l'acidité liée aux résineux ainsi qu'à l'ombre.
Près du monolithe de Sardières, le sol est légèrement calcaire à la base néanmoins. Les orchidées se détachent bien de leur environnement.
04 Dactylorhiza fuchsii
Listère à feuilles ovales Listera ovata
Une orchidée pas très engageante de prime abord surtout qu'elle est largement fréquentée par divers insectes (nectar oblige) et donc par des prédateurs qui tissent des toiles peu esthétiques en vue rapprochée.
05
Néottie nid d'oiseau Neottia nidus-avis
On la confond parfois avec les orobranches qui sont des plantes parasites, ce que ne sont pas les orchidées. Enfin, pas directement...c'est assez compliqué... on parle plutôt de symbiose en ce qui les concerne.
06
La végétation est en retard cette année et les Epipactis ne sont pas fleuris à cette altitude. Il faut descendre à moins de 1500 mètres en ce début Juillet pour les rencontrer totalement épanouies.
07 prob Epipactis rouge sombre Epipactis atrorubens au vu de ses feuilles disposées en opposition.
Ces trois dernières espèces présentées : Epipactis, Neottie et Listère sont sauf exception (et elles existent...) des orchidées de sous-bois et de milieux secs.
Le monolithe de Sardières est certes peu représentatif de la Vanoise : c'est du calcaire, c'est une aiguille et il est enserré dans les résineux ! C'est néanmoins le lieu choisi en 1965 pour inaugurer le parc de la Vanoise.
C'est aussi un lieu d'escalade prisé (voir le petit personnage en haut avec son casque) : une centaine de mètre de haut
08
Les plantes dans leur mileu naturel, clairement indiqué, j'aime! Merci pour cette visite...
Citation de: Caloux le Juillet 16, 2018, 14:04:57
On la confond parfois avec les orobranches qui sont des plantes parasites, ce que ne sont pas les orchidées. Enfin, pas directement...c'est assez compliqué... on parle plutôt de symbiose en ce qui les concerne.
Tu veux dire "Orobanches" (sans "r"), bien sûr... ;)
Merci Atriplex pour cette rectif. Et oui, Orobanches...je me fais piéger à chaque fois en tapant instinctivement certains mots au clavier...
Petites variations autour des Dactylorhiza de Fuchs toujours sur la même station
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Cette pauvre plante a subi quelques avatars, tige pliée, mais malgré celà, elle a réussi à fleurir en cas de pollinisation rapide devrait donner des graines malgré tout. Magie des plantes ! Coupez un pissenlit encore jaune et il se transformera en graine cependant.
Une pousse plutôt inhabituelle : cette orchidée pousse à l'intérieur d'une souche.
La graine d'orchidée nécessitant une association avec un champignon pour se développer, il fallait donc que les deux soient réunis dans un petit creux de cette souche (pourtant pas si vieille, quelques années tout au plus) pour qu'elle apparaisse.
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De belles photos avec un coup de coeur pour les 10 et 11 ! Bravo Caloux !
Tiens ? de superbes orchidées ! c'est signé Caloux ;)
Un fil qui promet, comme le précédent! Dommage pour la 1ère image: pas facile d'obtenir une image nette sur un massif de fleurs avec une ouverture à f 4,5.
Pour l'image No 7, Epipactis atrorubens,les feuilles ne sont pas en opposition mais alternes ;). Ah! la précipitation et le désir de faire plaisir fait commettre quelques étourderies dont je suis moi-même bien coutumier!
Alors, à quand la suite?
Amitié,
André.
Citation de: Berzou le Juillet 17, 2018, 21:36:18
Tiens ? de superbes orchidées ! c'est signé Caloux ;)
On ne se change pas ;) mais je présenterai d'autres espèces florales, ce serait dommage quand même sur une semaine de n'avoir vu que des orichidées...
Citation de: urka le Juillet 17, 2018, 23:24:47
Un fil qui promet, comme le précédent! Dommage pour la 1ère image: pas facile d'obtenir une image nette sur un massif de fleurs avec une ouverture à f 4,5.
Pour l'image No 7, Epipactis atrorubens,les feuilles ne sont pas en opposition mais alternes ;). Ah! la précipitation et le désir de faire plaisir fait commettre quelques étourderies dont je suis moi-même bien coutumier!
Alors, à quand la suite?
Amitié,
André.
:) Merci André pour cette précision. Les feuilles alternes (et réparties autour de la tige) sont une constante chez les Epipactis en effet. Chez l'
Epipactis atrorubens on a ces feuilles qui sont alternes et distiques (en
opposition sur le même plan) ce qui permet de les distinguer des autres espèces d'Epipactis.
Merci à tous les visiteurs et à Seb pour son message d'encouragement !
Changement de milieux (juste de milieu...), sur les pentes qui partent de Lanslebourg et qui mènent au Mont Cenis, on est à 1700 mètres aussi (toujours pas très haut) mais s'il y a toujours des résineux, l'humidité est beaucoup plus présente.
L'eau suinte de partout en torrents, ruisseaux ou filets d'eau plus modestes. La végétation le long des chemins est beaucoup plus luxuriante.
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Toujours ces Dactylorhiza fuchsii présentes en nombre. Mais elles ont les pieds dans l'eau la plupart du temps. C'est d'ailleurs plutôt fréquent pour ce genre d'apprécier l'humidité.
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Sur cette vue, l'ambiance est ombragée mais l'espèce ne dédaigne pas non plus s'exposer au soleil. Mais les fleurs sont souvent plus pâles et parfois grillées.
Ok, on change d'espèces ;)
Véronique à feuilles d'orties. Veronica urticifolia
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De belles images sont venues enrichir ce fil
Coup de coeur a la 11 pour son côté graphique et sa douceur
Bravo
Denis ;)
Merci Denis !
Je me risque à sortir du thème principal mais comme je l'indiquais, plutôt qu'ouvrir un autre fil, je ferai quelques digressions sur le déroulé de celui-ci.
Ruisseau des Essarts. Nous sommes toujours au dessus de Lanslevillard
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Je me suis laissé aller ensuite à une séance de contemplation hypnotique. J'espère que ça marchera aussi pour vous...
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Il me manque juste le "murmure" de l'eau
Bien vu
Denis ;)
Merci Denis ! Juste un moment de rafraichissement salutaire.
Oui, en fait, on peut en faire ce genre de tableau avec de la lumière qui varie en arrière plan pour donner l'illusion d'un mouvement. Avec la bande sonore d'un glou-glou, ce sera parfait ! ;)
.
Pour échapper à la chaleur, montons en altitude près de l'ancien hameau de La Chavière sur les hauteurs de Termignon. On est à 2300 mètres et la végétation est complètement rase.
On y trouve des Nigritelles. Il y a plusieurs espèces et sous-espèces qui se différencient très peu. Gymnadenia austriaca, Gymnadenia cenisia ou Nigritelle du Mont-Cenis, Gymnadenia corneliana, Gymnadenia rhellicani.
Toutes ces espèces ont des hampes florales en cône, en dôme ou oblongues et de tailles très variables. Inutile de trouver une clé infaillible de ce côté là. Pour la couleur, en dehors de Gymnadenia corneliana (voir par la suite), le pourpre plutôt très foncé domine. Il faut être un vrai spécialiste pour nommer précisément ses découvertes.
C'est une très jolie espèce au léger parfum de vanille. Abondante à très abondante par endroit qu'on rencontre généralement à partir de 2000 mètres environ dans les prairies et parfois dans les éboulis.
25 Nigritelle en compagnie de trèfles des montagnes (en blanc). La belle sait s'entourer de fleurs contrastées.
A cette altitude on trouve aussi plus rarement l'Orchis brûlé Neotinea ustulata. A cette époque de l'année, c'est normalement la variété aestivalis qui fleurit mais elle est réputée avoir une hampe florale assez longue et mon exemplaire ne correspond pas. La variété aestivalis est quasi endémique aux Alpes et Jura.
On peut donc aussi accepter qu'il s'agisse d'une floraison tardive (en raison de l'altitude) de l'espèce type que je rencontre en Essonne en Mai ou que j'ai pu observer début Juin en Aveyron.
Je rencontrerai d'autres exemplaires à 1800 mètres mais partiellement fanés.
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Sur les éboulis poussent entre autres plusieurs espèces de campanules dont celle ci assez commune : campanule de Scheuzer. Campanula scheuzeri.
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Les 22, 23 et 24 du ruisseau sont superbes !
Merci Roland !
On est plus en macro qu'en paysage pour certaines vues de ce ruisseau, j'ai préféré les présenter dans ce fil.
Une dernière pour aujourd'hui (je passe pas mal de temps sur certaines identifications qui plus est...)
Prob Valériane à trois ailes Valeriana tripteris ou Valériane des montagnes Valeriana montana
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Un fil très agréable et très intéressant à parcourir.
De jolis fleurs, des ruisseaux rafraîchissants, un vrai régal.
Une préférence pour les 03, 11, 23, 24 et les deux dernières sur les éboulis.
Bravo pour toutes ces belles images variées qui donnent envie d'aller faire un tour dans cette région.
Citation de: phissou le Juillet 20, 2018, 15:06:35
Un fil très agréable et très intéressant à parcourir.
De jolis fleurs, des ruisseaux rafraîchissants, un vrai régal.
Une préférence pour les 03, 11, 23, 24 et les deux dernières sur les éboulis.
Bravo pour toutes ces belles images variées qui donnent envie d'aller faire un tour dans cette région.
Merci Phissou,
La Vanoise est un haut lieu de biodiversité d'autant qu'on passe assez vite de 1500 à 2500 mètres donc avec un maximum d'espèces florales dans un espace réduit et qui nécessite pas de grands déplacements. Beaucoup d'insectes aussi ! et pas que...
Toujours au même endroit (sur les hauts de Termignon), je suis allé voir les Trolles.
Plutôt fermés comme individus même si je leur ai fait un peu d'ombre car ils étaient en pleine lumière et brillaient un peu trop.
29 Trollius europaeus
Celui-ci avait carrément une araignée au plafond !
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De bien belles images dans ces dernières mises à jour ! Bravo Caloux !
J'avoue avoir une nette préférence pour ta précédente MàJ
Plus de douceur
Denis ;)
Une belle diversité de sujets dans cette page. Un plus pour la 11 et la 14.
En effet, pas facile à mettre en boîte, de très près, les trolls! La dernière est celle que je préfère.
Superbes, les images Nos 23 et 24!
André.
Merci à vous André, F1.4, Denis et Seb !
Je tente autant que possible de présenter des espèces tantôt de façon classique, tantôt de manière plus "originale" afin de ne pas m'enfermer dans un style, d'explorer de nouvelles pistes et bien entendu de renouveler l'intérêt pour ce fil.
Vos avis tout aussi variés sont bien sûr autant de bons conseils...pour de prochaines prises de vues. Pour cette session, tout est dit ou presque car en dehors du cadrage (et du cadre) et de 2 ou 3 réglages d'ajustement (tonalité et contraste sous LR), il ne reste que l'éditing à orienter. Sur une journée de prise de vue, je ne présente généralement que 10 à 20 photos sur 200 à 300 vues. J'en retiens le double sur un répertoire dédié et le reste part aux archives (donc aux oubliettes !).
Mais retour aux vues...et orchidées.
En l'occurrence les Dactylorhiza. Après la "famille" Fuchsii/Maculata, voici la famille Incarnata avec la sous-espèce cruenta (de sang). Orchidée très colorée donc en sombre. Généralement petite, rablée et comme je le précisais auparavant dans ce fil, amatrice de terrains humides comme la majorité des Dactylorhiza. On la rencontre entre 1000 et 2200 mètres généralement et dans les Alpes uniquement (pour la France).
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34 Dactylorhiza cruenta
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Pas toujours facile, même avec plusieurs guides, d'identifier correctement certaines espèces lorsqu'elles sont en bouton : les guides ne présentent que les espèces en fleur généralement.
N'hésitez pas à corriger si nécessaire
36 Centaurée et sauterelle ponctuée
37 Astragale des frimas ?
Un peu serré pour mes gouts...mais cela reste agréable a mes yeux
Denis ;)
Merci Denis !
On change d'endroit. Pas très loin de Bramans et du Mont Cenis, une petite vallée encaissée. La route monte jusqu'à 2000 mètres. La végétation est foisonnante.
Au bord du torrent (ruisseau d'Ambin), on trouve un endroit plus sec avec des Stipes pennées. Pas facile à mettre en boite ! Le moindre souffle de vent fait mouvoir ces petites guirlandes de lumière.
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Une erreur de réglage (je suis resté en expo manuelle) me fait finalement tenter une sous exposition accentuée. C'est un peu la nuit américaine !
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Un peu plus haut, près d'une source, un regroupement de prêles et une Dactylorhiza fuchsii qui en émerge.
40
Près d'un autre ruisseau mais encore un peu plus haut (2000 mètres), la végétation est haute mais moins touffue malgré tout, plus aucun arbre. Je fais enfin quelques vues d'une plante repérée plus bas mais trop engoncée dans un environnement végétal trop touffu. Ici beaucoup de rhododendrons en fond.
41 Pigamon à feuilles d'ancolie. Thalictrum aquilegifolium . Les inflorescences vont du blanc au rose selon les plantes.
42. On l'appelle aussi colombine panachée ou plumeuse.
Citation de: Caloux le Juillet 24, 2018, 12:53:53
Merci Denis !
On change d'endroit. Pas très loin de Bramans et du Mont Cenis, une petite vallée encaissée. La route monte jusqu'à 2000 mètres. La végétation est foisonnante.
Au bord du torrent (ruisseau d'Ambin), on trouve un endroit plus sec avec des Stipes pennées. Pas facile à mettre en boite ! Le moindre souffle de vent fait mouvoir ces petites guirlandes de lumière.
38
Très intéressant Caloux, j'ai pris les mêmes sur le versant Nord face au Mont-Cenis.
Au-delà des belles photos, ton fil est une mine d'informations. Bravo pour le travail d'identification.
Jolie page. Un plus pour la 38.
Une belle MàJ avec un plus pour la 39 !
Citation de: 55micro le Juillet 24, 2018, 21:46:54
Très intéressant Caloux, j'ai pris les mêmes sur le versant Nord face au Mont-Cenis.
Au-delà des belles photos, ton fil est une mine d'informations. Bravo pour le travail d'identification.
Merci pour ta visite et le commentaire sur la répartition du Stipe. Elle est présente assez largement dans le quart sud-est et plus épisodiquement dans d'autres régions (absente dans beaucoup de départements). Son origine ainsi que la signification de son nom viendrait du mot steppe (une autre interprétation fait référence au grec stupe = filasse). Elle a fait l'objet de cueillettes pour des bouquets de fleurs sèches qui ont entrainé sa raréfaction dans certaines zones. Ailleurs, c'est le maintien de ces zones herbeuses et sèches qui remet en question sa perenité.
C'est une graminée curieuse qui méritait bien quelques vues. En France, il s'agirait d'une sous espèce Eriocaulis.
Merci à vous Seb et F1,4 !
Je rajoute deux vues de Pigamon, une fleur aussi très particulière qui rappelle certaines espèces exotiques je trouve.
43 Vues prises ici sur les pentes qui mènent au Col de l'Iseran
44
Manque p't être une pointe de luminosité sur ces deux dernières
Mais elles sont bien jolies. Bravo de belles prises
Denis ;)
Deux vues d'une orchidée unique dans son genre (à prendre au sens propre).
Pseudorchis albida Orchis blanc, blanchâtre ou miel.
Elle aime la pleine lumière et l'altitude en principe. On la trouvera donc dans les Alpes, les Pyrénées, les Vosges et le massif central. Généralement à partir de 1000 mètres. Son aire de répartition est plutôt en régression :(
Facile à trouver lorsqu'elle est présente du fait de sa taille (10 à 20 cm), elle émerge de l'herbe rase. Prise ici en vallée de l'Ambin, on la trouve au col du Mont Cenis avec des populations parfois importantes.
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Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 25, 2018, 12:27:09
Manque p't être une pointe de luminosité sur ces deux dernières
Mais elles sont bien jolies. Bravo de belles prises
Denis ;)
Oui, tu as raison Denis, c'est facile à corriger de plus. ;)
Comme il y avait trop de lumière (problème des 2 premières vues présentées de cette espèce), j'avais abrité la plante sous un diffuseur. L'ambiance devient complètement différente, le fond disparaît et met mieux en valeur l'inflorescence avec cet artifice. Il y a surement quelques randonneurs qui ont du trouver bizarre de me voir faire des vues sous un parapluie blanc ???
Belles images de Pigamon et Orchis blanc.
J'aime bien la douceur de ces quatre dernières images.
Efficace le coup du parapluie! ;)
Merci Phissou,
Je vous propose d'explorer quelques zones humides d'altitude
Populage des marais Caltha palustris Plante plutôt commune à vertus médicinales mais fortement toxique sans connaissances suffisantes en la matière !
Ici photographiée à environ 2000 mètres.
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48 idem
Dans les milieux tourbeux, avec des eaux stagnantes, au bord des lacs d'altitude, on trouve cette petite carnivore :
Grassette vulgaire ou Pinguicula vulgaris. Discrète mais avec une jolie silhouette en courbe.
49
Dans les mêmes biotopes, on trouve la linaigrette. Il en existe 3 espèces qu'il n'est pas toujours facile d'identifier à posteriori sur la base d'une photo et sans pouvoir comparer les trois.
J'attribue celle ci à l'espèce Linaigrette à feuilles étroites Eriophorum angustifolium
50
Au milieu des Grandes prêles et des Prêles des marais se dissimulent (assez mal compte tenu du contraste de couleur) deux espèces d'orchidées qui aiment aussi ces mileux humides: Dactylorhiza et Gymnadenia.
Dactylorhiza , ici alpestris ou cruenta
51
Gymnadenia conopsea ou Orchis moucheron
52
45-46-50 pour mon tiercé gagnant
Bravo et merci de partager toute cette diversité
Denis ;)
De très jolis ajouts. J'ai un faible pour la simplicité de la 45.
Bonjour et merci à vous Denis et F 1.4 !
Je vais tenter un exercice pas si facile que çà. A moins d'avoir de bonnes années de pratique, suivre une plante en bouton, en fleur et en fanaison est parfois compliqué. Aucun guide ne présente généralement ces trois étapes, ce qui ne facilite donc pas l'identification. Il existe bien parfois des guides avec des planches (des dessins) qui finalement réussissent mieux l'exercice que les guides modernes pour lesquels les choix iconographiques disons le clairement ont soit été faits dans la précipitation du bouclage, soit à l'économie...
Rien de plus excitant (oui, je parle parfois comme les anglo-saxon ;) ) que de visualiser ces différents stades. Les différents étages montagneux (et d'altitude) s'y prêtent bien.
N'hésitez pas à me corriger si vous décelez une erreur d'idenfication.
Pulsatille alpine Pulsatilla alpina
53
Pulsatille alpine
54
Pulsatille alpine
Il n'y a pas que les jolies fleurs immaculées qui ont le droit d'être présentées. (visuel non retouché comme on doit préciser maintenant en photo de mode...)
55
54-55...trop serrées pour mes gouts
Par contre la 53 est dès plus agréable. Ce rendu sied parfaitement a mon regard. Bravo
Denis ;)
Aie ! ces deux dernières ne vont pas te plaire ;)
Pulsatille alpine
56
Pulsatille alpine
57
Une dernière variante de la précédente pour aujourd'hui.
58
Un fil avec beaucoup de belles rencontres
un plus pour les dernières Orchis bien que toutes ces fleurs soient très belles!
Citation de: Caloux le Juillet 27, 2018, 11:30:57
Aie ! ces deux dernières ne vont pas te plaire ;)
Oui...mais non :D :D :D
Là tu mets l'accent sur un détail, donc ce cadrage serré ne me gêne nullement. Dans mon esprit il est parfaitement assumé et voulu. et j'ajouterai même légitime
Si je reviens sur la 55 par exemple ou il manque juste un mini bout de pétale, là mon cerveau me dit dommage et prend cela comme un "défaut par inattention"
Denis ;)
J'aime bien ta démarche de suivre une fleur du bouton jusqu'au fruit, en passant par les différentes étapes.
Tes dernières images sont pour moi un petit peu trop serrées, un comble n'est-il pas ? (pour parler également comme un anglo-saxon)
Toujours autant de diversité dans tes images!
La 53 et la 56 sont superbes, pour moi!
André.
Inattention, cadrage un peu juste (et abus de cadre parfois castrateur...) ;), il y a un peu de ça Denis, c'est exact.
Merci à vous quatre ! Mex, Denis, Roland et André
Une suite aux différentes étapes des fleurs de montagne
Dryade à huit pétales ou Dryas octopetala
59
60
61 Ces transformations sont parfois inattendues.
Petit tour au Mont Cenis pour voir une population de Pseudorchis albida près des lacs Perrin que j'observe depuis quelques années. Visiblement, les conditions sont bonnes et la colonie s'étend, soit dans l'herbe rase, soit au milieu de buissons (rhododendrons notamment).
Orchis miel
62
63
Très joli tout ça!!
Une préférence pour la 59. ;)
Je mettrais juste la 60 de côté...certainement pour son côté plus "fouillis"
Mais les autres sont superbes et plus particulièrement les deux dernières...je te les envie
Bravo...du beau boulot
Denis ;)
Merci à vous !
M'autoriserez-vous une digression (je l'avais annoncé...) avec ce ruisseau qui se jette dans la lac du Mont Cenis ?
Un peu de fraicheur mais il est vrai qu'en Vanoise, la canicule est y toujours relative. Début Juillet 2018, il y plus de débit d'eau cette année que les années précédentes. C'est en rapport avec les chutes de neiges abondantes de l'hiver et du printemps.
64
65
Je me suis plié à l'exercice de varier les points de vue et les expositions pour voir ce qu'on pouvait faire ressortir de ce simple petit saut. J'espère recueillir quelques commentaires pour trier le bon grain de l'ivraie.
66
2 dernières et c'est fini, promis ! ;)
67
68
Les vues sont très recadrées mais vu la faible définition utilisée ici, j'ai coupé "un peu court". Pour ma taille d'écran et pour un livre photo, je desserre un peu... Je voulais mettre l'accent sur les effets visuels de l'eau dans tous ses états.
Pour les fleurs j'aime 58, et aussi 60, c'est comme une forêt de fleurs...
Et ta digression sur l'eau , me plaît beaucoup. ..
L'eau vive, l'eau vivante...
La 67 me donne l'impression d'être dans la grotte secrète, près à emprunter le passage secret ... ;)
Et la 68 présente de façon magistrale le bouillonnement de la chute... :o
J'aime bien la série sur la pulsatille et en particulier la 53 et la 58 et le plus de la fourmi qui s'invite.
J'aime bien le côté rafraîchissant des dernières et un plus pour la 64
La 64 ravit mon regard...ce format laisse de la place au regard. La compo est plaisante Bravo.
J'ajouterai bien volontiers la 68 ou la force des éléments est bien présente...c'est frais et dynamique...bravo également.
66 et 67...les zones surex sont trop présentes et cela capte mon regard au détriment du reste.
Denis :)
Merci d'avoir pris le temps d'analyser Berzou, Denis et Aubertin !
Je pense retenir la 64 et la 68 au final en fonction de vos commentaires (mais pas que...). Deux suffiront à illustrer cette mini chute d'eau.
Je vous ai présenté la blanche Pulsatille alpine Pulsatilla alpina en vue 54 et suivantes. Elle pousse sur terrains calcaires. Elle a sa jumelle qui s'exprime sur terrain primaires et en profite pour changer de couleur :
Pulsatille souffrée ou Pulsatilla alpina ssp apiifolia. Il s'agit bien de la même espèce.
De la naissance...
69
..à son épanouissement...
70
...en poursuivant par sa fanaison...
71
...et l'ultime étape avant la dispersion.
72
Ps : j'ai disposé de peu d'individus sur une semaine, j'espère que vous pardonnerez ce fond insatisfaisant.
Je suis toujours avec le même intérêt cet "inventaire" nature
Bravo et merci de partager
Denis ;)
Merci Denis ainsi qu'aux autres visiteurs !
Une suite avec un peu plus de recul. Le Lis martagon (Lilium martagon) se trouve relativement facilement du fait de sa haute taille mais il n'en reste pas moins rare globalement. Il peut être victime de cueillette ??? ou de paturage.
Cette station au Mont Cenis au milieu des rhododendrons et buissons de myrtilles est relativement préservée même si j'ai observé des variations importantes de population d'une année sur l'autre.
73
74
75
76
77
Jolies photos de ce lis. Intéressant, ces différents plans qui permettent de bien voir son environnement.
Une préférence pour la 74 et la 76 de ce très beau lis ! Bravo Caloux !
Bonjour à tous.
Merci à vous Seb et F 1.4 ! Les lis se prêtent bien à des prises de vue lointaines comme de près. De loin, ils dépassent suffisamment de leur environnement pour qu'on reste centré sur leur silhouette.
Quelques vues plus abstraites d'anémones vues précédemment.
78
79
80
Belle série sur le Lis martagon ! J'aime bien aussi les dernières sur l'anémone.
Les trois premières de ta série Lis me plaisent bien...le paysage en arrière plan est un plus
Pour cette nouvelle MàJ...je trouve cela très agréable...lumière et le côté aérien sied bien a mon regard
Peut être juste un léger manque d'espace sur la dernière.
Bravo
Denis ;)
Merci Denis et Roland !
Petit retour technique sur les Dactylorhiza dont les espèces sont en apparences nombreuses sur notre territoire. En réalité, la phylogénie via la génétique nous détrompe : seulement deux espèces Dactylorhiza fuchsii et Dactylorhiza incarnata sont les parentes de la quasi totalité des "espèces" connues en France.
Les hybridations puis les séparations de populations conduisent à des différences visuelles sensibles et il apparaît naturel de "nommer" ces populations mais toutes ces néo espèces sont très jeunes en réalité.
Quand je parle de différence visuelles, cela porte sur les fleurs, leur couleur et leur forme, sur les tiges, la hauteur des hampes florales. Même les feuilles peuvent être plus ou moins pointues ou rondes, tachetées ou immaculées et il s'agit pourtant d'une seule et même espèce.
Petit rappel visuel d'une dactylorhiza volontairement en portrait serré.
81
Une autre espèce distincte mais ressemblante
82
Si je vous dit : "la même" ! Comme j'ai indiqué précédemment qu'il ne fallait pas se laisser abuser par la couleur, on reste dans le réaliste.
83
et maintenant, si je dis encore : "la même" ! , vous allez douter de mes facultés mentales... et pourtant, il n'y a pas plus de différences génétique entre la première espèce présentée et la seconde qu'entre n'importe laquelle de ces deux premières espèces et celle ci que l'on nomme Coeloglossum viride. Orchis grenouille
84
Les hybrides entre Dactylorhiza et Coeloglossum (j'aimerais en rencontrer...) s'appellent Dactyloglossum.
avec un peu de recul
85
Autant vous dire que la bataille fait rage entre spécialistes pour savoir si Coeloglossum mérite du coup d'avoir un "genre" à elle toute seule ou s'il faut la faire rentrer dans le rang en tant que Dactylorhiza. Linné ne disposait pas d'instrument d'analyse lorsqu'il la nomma Satyrium viride et que les Dactylorhiza étaient rattachées aux Orchis avant d'avoir un genre pour elles un peu plus tard.
J'avoue que j n'ai pas compris toutes les subtilités de la classification mais j'apprécie ces plans rapprochés qui nous permettent d'observer tous les détails.
:D
C'est pourtant simple : Coeloglossum est une Dactylorhiza qui s'ignore tandis que Dactylorhiza qui pensait être Orchis ne l'est pas ! :D
On fait des films de science fiction avec des recettes de filiation bien plus minces que ça ! ;)
Rafraichissante cette n°67 et belle
les autres ne me laissent pas indifférent bravo pour ces belles!
C'est toujours enrichissant de te lire
Photographiquement parlant...coup de cœur pour la 82 et 85
Merci de partager
Denis ;)
Merci à vous pour vos petits mots d'encouragement Mex, Denis et Roland !
Quelques vues diverses
86 Pensée à deux fleurs Viola biflora D'une couleur vive, elle passe néanmoins inaperçue en raison de sa très petite taille et de son biotope : à l'ombre de rochers le plus souvent.
En sous bois, le Dompte venin Vincetoxicum hirundinaria A fuir pour ses soi-disantes propriétés médicinales, la plante serait un concentré de toxicités diverses en réalité.
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Beaucoup plus prometteuse :P et toujours en sous-bois la ronce des rochers. Une sorte de framboise sauvage...et sans piquants !
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A propos de rochers, voici une primevère qui se glisse dans la moindre anfractuosité pour y prospérer. Prob la primevère à larges feuilles.
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Proche de l'Edelweiss , voici l'Antennaria dioica ou pied de chat.
Le blanc est de mise pour les fleurs mâles et le rose pour les fleurs femelles.
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Une belle diversité florale ! Coup de cœur pour la primevère, une très jolie fleur.
Belle diversité de fleurs, qui plus est, très bien mises en valeur ! Bravo !
Oui...comme les copains...j'apprécie cette MàJ
Bravo
Denis ;)
Bonjour à tous, merci aux visiteurs qui agrémentent le fil de commentaires : Denis, Seb65 et Roland !
Retour en sous bois avec des plantes originales
Monotrope suce-pin Monotropa hypopytis
Une plante parasite sans chlorophylle. Ses dégâts étant mineurs, on lui pardonnera son régime alimentaire au profit de son originalité.
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Et une orchidée déjà présentée dont on suppose aussi son caractère parasite. Sans chlorophylle non plus d'où cette couleur qui va du jaune au brun. On est ici en fin de floraison.
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Néottie nid d'oiseau. Neottia nidus-avis
En sous-bois et en l'absence de végétation parfois, on identifie facilement certaines orchidées du genre Epipactis.
Elles ont une floraison tardive, en plaine de Juin à Aout et en montagne de Juillet à Aout.
Epipactis atrorubens
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Epipactis atrorubens
Epipactis pourpre noirâtre
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Epipactis pourpre noirâtre . D'une station à l'autre, sa couleur peut varier : plus claire ou plus foncée. Le nombre de fleurs aussi et des hybridations entre Epipactis sont aussi possibles...
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Il y a quelques règles (si j'ose dire) pour identifier une orchidée :
- Ne pas se laisser abuser par la taille de la plante
- Ne pas se fier à la forme des feuilles ni à leur pigmentation
- Accepter de fortes variations de forme pour les fleurs chez certaines espèces (Ophrys), idem pour la coloration ou les dessins (toujours pour les Ophrys).
Une fois qu'on a l'esprit bien ouvert, on se fonde sur un faisceau d'indices qui varie selon les espèces.
Voici donc une variation de couleur pour l'Epipactis pourpre noirâtre (qui porte ici bien mal son nom). La clé de détermination qui me fait la classer dans cette espèce repose sur la forme de la fleur. Elles sont relativement stables pour les différentes espèces Epipactis...mais pas la couleur chez certaines d'entre elles.
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Une illustration de leur faculté à pousser là où peu d'autres espèces se risquent
97 Epipactis pourpre noirâtre.
Non seulement, les Epipactis acceptent des sols ingrats mais leur croissance n'en est pas affectée non plus et les tiges atteignent souvent de hautes tailles.
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Encore une belle leçon de choses avec des images à la hauteur des explications ! Merci Caloux pour le partage ! :)
Merci Seb ! Autant agrémenter ces photos de quelques informations...en espérant en effet que texte et photos soient complémentaires.
Petit retour sur la vue précédente pour une information que j'ai omis de donner. Chez les orchidées européennes, la tige est unique sans ramifications et les fleurs sont donc rattachées directement à la tige. Je vous laisse juge de la particularité de cet Epipactis transgressif.
Les Dactylorhiza ont une capacité à pousser sur des sols divers, en pleine lumière ou milieu ombragé, appréciant les sols détrempés comme les milieux forestiers plus drainés.
Dactylorhiza maculata ou fuchsii (elles font partie du même groupe de Dactylorhiza).
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101 Une promiscuité inter-espèces qui sied à ces deux belles dames. Dactylorhiza et Géranium des ruisseaux.
Citation de: Seb65 le Août 12, 2018, 15:33:05
Encore une belle leçon de choses avec des images à la hauteur des explications ! Merci Caloux pour le partage ! :)
Seb m'enlève les mots de la bouche ;)
bravo pour un fil de grande classe!!!!
Toujours aussi instructif ce fil. J'aime beaucoup la 101.
Ce fil est effectivement fort instructif et parsemé d'images de qulité.
Citation de: Aubertin le Août 13, 2018, 08:29:44
Ce fil est effectivement fort instructif et parsemé d'images de qulité.
+1, un fil des plus agréables à parcourir. ;)
Merci Thieum, Aubertin, F1.4, Seb et JMC ! vos avis sont très sympas...mais il est temps de conclure ce fil (une centaine de vues, c'est déjà beaucoup). J'essaye aussi de présenter des fils de saison et ces vues ont maintenant 1 mois.
Un dernier tour du côté des alpages d'altitude au dessus de 2000 mètres.
A confirmer : de grande taille au niveau des fleurs mais sur tige courte.
Pulsatille du printemps Pulsatilla vernalis
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Une orchidée d'altitude peu fréquente et unique dans son genre en France.
Traunsteinera globosa.
Sa ressemblance (de loin) avec Scabieuse ou Knautie, voire les fleurs de ciboulette la fait passer inaperçue si on ne la recherche pas spécifiquement. Génétiquement, elle est proche de Chamorchis alpina http://www.florealpes.com/resultat.php?chaine=chamorchis+alpina
Autant vous dire qu'une fois de plus, les orchidées réservent de sacrés surprises (cliquez sur le lien si vous êtes curieux de voir sa parente).
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Chez les Nigritelles (rattachées aux Gymnadenia maintenant), on aime aussi l'altitude. Ce sont de petites orchidées pourpres très sombres. Très nombreuses par endroits. Il est quasi impossible de les différencier sans une longue étude de l'inflorescence...et encore.
La Gymnadenia corneliana présente une coloration beaucoup plus claire. Elle est aussi plus rare et c'est mon premier et seul exemplaire découvert en 4 ans. Mais tout est affaire de hasard parfois, elle semblera plus commune à certains d'entre vous qui auront eu la chance de la croiser.
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Parfois fréquent en certains endroits, un Lis d'altitude aux multiples noms : Lys de Saint Bruno, Lys des Allobroges, Paradisie voici donc Paradisea liliastrum
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Et une dernière avec Traunsteinera globosa (dans l'ordre alphabétique des noms d'orchidées françaises, c'est la dernière d'ailleurs...) avec la Dent Parrachée (3700 mètres) en fond.
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Et bien je t'envie toutes ces belles que tu nous as présentées la première de cette ultime série est superbe!!
je suis bien loin d'en posséder la moitié de tes Orchis, mais, je me rapprocherai un peu plus l'an prochain!
encore merci pour ces beaux moments de nature..
Toujours aussi incroyable fil! Des prises de vues variées et des textes qui nous en apprend à chaque image.
Bravo et merci pour ce partage!
André.
Un fil bien agréable et instructif où la diversité est de mise!
Robert
Très agréable cette MàJ
Je prends le tout...bien vu
Denis ;)