Bonjour à toutes et à tous,
Depuis des années un phénomène m'intrigue dans l'abreuvoir que j'ai mis à disposition pour les oiseaux dans le jardin: la présence de graines parfois en grand nombre qui semblent "mises à tremper" intentionnellement dans l'abreuvoir.
J'ai la certitude qu'il s'agit d'un comportement intentionnel ( il n'y a jamais de graines autour de l'abreuvoir et je n'ai jamais trouvé ce type de graine ailleurs dans le jardin ).
Pour le reste beaucoup d'interrogations. De quelles graines s'agit-il ? Qui les dépose dans l'abreuvoir ? Oiseau ? Rongeur ?
Un écureuil passe parfois, mais pas vu depuis longtemps, présence également discrète de lérots et bien sûr de rongeurs des villes.
C'est probablement la nuit que ça se passe mais vraiment aucune certitude.
La photo date de ce matin à Grenoble. D'autant plus troublante que les arbres n'ont pas encore de graines.
La graine ovale fait 14mm de long, il y a une deuxième graine ronde mais en moins grand nombre.
Merci pour vos avis sur cette énigme.
Inutile de vous dire que régulièrement ces graines disparaissent.
Je pourrais aussi éventuellement la planter, pour voir... :)
Les graines "côtelées" sont je crois, des graines d'ombellifères, et je pense à des graines de fenouil.
Ici, les graines ont gonflé car trempées volontairement par des oiseaux pour les ramolir, manège que j'ai souvent observé à la maison.
Il peut s'agir aussi de graines non digérées par l'oiseau et rejetées par le tube digestif (par l'avant ou par l'arrière ;)). C'est le cas aussi des noyaux que l'on retrouve en grand nombre dans les abreuvoirs.
Merci pour vos réponses.
Ça ressemble bien à des graines de fenouil, dans ce cas elles doivent venir d'assez loin.
Je n'avais pas envisagé qu'elles puissent être rejetées " par les voies naturelles" ;D
mais si c'est le cas j'ai de forts soupçons sur les merles.
Par contre ça n'explique pas que régulièrement après plusieurs jours de trempe, les graines disparaissent.
Quand les graines sont assez ramollies, les oiseaux viennent rechercher leur "butin" ; du moins, c'est ce qu'il se passe chez moi.
Beaucoup d'oiseaux agissent de cette façon.