15 septembre sur asters en Limousin.
Si c'est la seule image, je pense que ça va être extrêmement difficile d'arriver ne serait-ce qu'au genre ;D
Mais je peux dire que ce n'est pas une fourmi ;)
Je trouve que ta fourmi ressemble beaucoup à l'Isodonte mexicaine, Isodontia mexicana. Une guêpe.
...Effectivement, ce n'est pas une fourmi ailée :)
...Moi, j'aurais regardé du côté des Sphecidae et plus particulièrement de celui-ci :
http://www.galerie-insecte.org/galerie/view.php?ref=148636
http://www.galerie-insecte.org/galerie/view.php?ref=73869
Edit : Grillé par Michel :)
Citation de: michel77 le Octobre 21, 2019, 20:03:31
Je trouve que ta fourmi ressemble beaucoup à l'Isodonte mexicaine, Isodontia mexicana. Une guêpe.
... Effectivement. De plus les quelques détails visibles sur la photo sont cohérents avec la clé de détermination des Sphecidae du genre
Isodontia présente dans l'ouvrage de J. Bitsch et al. sur les Hyménoptères Sphecidae, Faune de France n° 82.
je n'ai pas cette clé sous les yeux mais il faut en avoir de bons pour arriver à voir les détails ;D :D Ce n'est ni un reproche au photographe ni au(x) déterminateur(s) ;)
Merci encore à tous pour cette Isodontia mexicana.
Citation de: vulpes le Octobre 21, 2019, 23:42:20
je n'ai pas cette clé sous les yeux mais il faut en avoir de bons pour arriver à voir les détails ;D :D Ce n'est ni un reproche au photographe ni au(x) déterminateur(s) ;)
Voila une partie du texte
Bord antérieur du clypeus droit, souvent échancré au milieu. Chez le male, quelques articles moyens de l'antenne sont munis de placoïdes à leur face
inférieure. Mandibule courte, généralement tridentée à l'apex. Mésopleure avec un sillon épisternal prolongé vers le bas et vers l'avant. Côté du propodeum
sans sillon stigmatique. Aire dorsale du propodeum non limitée par un sillon distinct. Patte 1 de la femelle dépourvue de peigne tarsal ou avec de
courtes épines. Griffes généralement longues et faiblement arquées, avec deux dents basales obliques. 2eme cellule submarginale rectangulaire, sa nervure
antérieure généralement plus longue ou égale à la 1er nervure transverso-cubitale ; nervure antérieure de la 3e cellule submarginale de longueur égale
ou supérieure à la moitié de la 2e nervure transverso-cubitale (fig. 5 a) (').
Pétiole souvent arqué, de longueur égale ou supérieure à l'ensemble des articles 2 à 4 du tarse postérieur. Sternite VIII du male en triangle arrondi, son
bord postérieur généralement avec une échancrure médiane (fig. Il f). Genitalia male : volselle avec cuspis et digitus bien développés (fig. Il g) ; tête de la valve du pénis arquée,
son bord interne avec une rangée de denticules (fig. I l h).
Les Isodontia ne sont pas fouisseurs. Pour établir leur nid, ils utilisent des cavités préexistantes : tiges creuses, galeries abandonnées d'Apoidea, espaces
entre des pierres. Les proies sont des Tettigoniidae et des Gryllidae.
Résumé des données éthologiques anciennes dans BottAR+ k. MENKE (1963, 1976).C'est clair, non ???
Ceci dit, pour l'identification, on connait ou on ne connait pas l'espèce. Elle est vraiment caractéristique même si en France il y a 3 espèces d'
IsodontiaVenant du sud de la France où elle est apparut en premier venant d'Amérique du Nord, elle s'est progressivement étendue vers le nord en profitant des différentes vagues de chaleur.
Elle est maintenant bien présente en Ile de France où elle profite des nichoirs tubulaires pour les Osmie pour y nidifier (facile à reconnaitre car les tiges d'herbe séché dépassent du tube).
C'est une sacré chasseuse de sauterelles et elle semble mieux les trouver que les entomologistes lors de recensements.
JP
Une autre photo de la même bête
Avec cette deuxième photo, je crois pouvoir avancer qu'il s'agit d'une femelle.