Je viens de voir Love songs photographie de l'intime à la MEP. Très intéressante exposition. C'est l'occasion de voir ou revoir quelques séries anciennes très connues confrontées au travaux récents de jeunes photographes notamment japonais ou chinois.
Après avoir vu les jeunes je me suis demandé s'il n'y avait pas un style "photo de l'intime". On retrouve un peu le même genre de photo malgré la diversité des projets. J'avance une explication : La "tyrannie des curateurs". Ce genre d'expos est montée par un commissaire ou curateur. C'est lui qui choisi les images, en particulier pour les jeunes photographes. Cela pourrait expliquer cette impression de voir un peu la même chose. On voit ce qu'aime le curateur, ses choix, donc toujours un peu les mêmes choses. C'est assez logique.
Les "historiques" ne subissent pas cet effet. Le curateur ne peux pas se le permettre.
Sinon Nan Goldin domine le genre à mon avis. On le savait déjà. Un regret pour moi : pas de photo de Saul Leiter, un de mes photographes préférés. Ses photos doivent être bien gardées.
merci pour le partage
vous me donnez définitivement envie de monter à Paris ce printemps...
je n'ai bien entendu pas d'avis pour cette expo
mais ce que vous appelez la "tyrannie des curateurs" (des commissaires)
normalise effectivement souvent les expos photos avec quelques fois un petit parfum stalinien (le mot "commissaire" induirait-il des comportements s'y adaptant ?)
Citation de: Jean-Luc Vertut le Mai 14, 2022, 01:03:04
je n'ai bien entendu pas d'avis pour cette expo
mais ce que vous appelez la "tyrannie des curateurs" (des commissaires)
normalise effectivement souvent les expos photos avec quelques fois un petit parfum stalinien (le mot "commissaire" induirait-il des comportements s'y adaptant ?)
Et encore, la vérité est bien en deçà de ce que tu penses.