Je prépare un petit topo (pour mon club photo (en technique photo ce ne sont pas des flèches) dont je soumets une première approche ici.
Le but est de calculer la profondeur de champ en macro au cas où on en a besoin.
Comment la calculer sans se planter ?
On peut être tenté d'utiliser l'une au l'autre appli mais on se heurte à différents écueils.
Il y a quatre paramètres à rentrer : cercle de confusion admissible, distance focale, distance de mise au point et ouverture.
Cercle de confusion admissible : on suppose ce paramètre connu.
Distance focale : avec la mise au point interne on ne la connaît pas.
Distance de mise au point : de où à où ?
Ouverture : ouverture f/D ou ouverture effective ?
Je prends un exemple concret : le Micro-Nikkor 105mm AFS au rapport 1/2 et ouverture 16.
La distance sujet-capteur est de 40cm.
Je rentre servilement ces valeurs dans une appli qui me donne PdC = 10,3 mm.
.
Oui mais voilà, avec cet objectif au rapport 1/2 la distance focale n'est plus de 105mm (elle est inconnue), l'ouverture indiquée est l'ouverture effective et la distance à indiquer est en réalité la distance frontale (ce n'est pas précisé dans l'appli mais on peut le déduire d'après les équations de calcul).
En fait pour un calcul correct il aurait fallu rentrer une distance de 31,5 cm (distance frontale pour un 105 mm au rapport 1/2) et une ouverture de 10,6 (correspondant à l'ouverture effective de 16).
Certaines applis indiquent explicitement que la distance à rentrer est la distance frontale, par exemple cette appli Canon.
Ce n'est pas très important en photo générale mais important en proxi ou macro.
Attention aussi à ceci : certaines applis utilisent des formules exactes qui vont donner un résultat correct pour n'importe quelle distance y compris en macro, et d'autres utilisent des formules approchées qui donnent un résultat complètement faux en macro. A vérifier au cas par cas.
Donc finalement en proxi et macro, mieux vaut utiliser la formule de calcul classiquement utilisée dans ces domaines, et bien plus simple car on n'a pas à se préoccuper de la distance de mise au point ni de la distance focale, il suffit de connaître le rapport de reproduction G.
Reste à rentrer la bonne ouverture (notée N dans la formule).
Si on connaît l'ouverture f/D (telle que sur la bague de diaphragme), la formule est PdC = 2Ne(G+1)/G²
Si on connaît l'ouverture effective (telle qu'indiquée par Nikon), la formule est PdC = 2Ne/G²
Application numérique pour le Micro-Nikkor 105 mm au rapport 1/2 (l'ouverture de 16 étant l'ouverture effective) :
PdC = 2x16x0,03/0,5² = 3,84 mm
soit un résultat différent des 10,3 mm en utilisant "bêtement" l'appli plus haut.
Je vous mets le tableau de PdC du 105 mm AFS, tableau d'une stupidité exemplaire car il n'y a pas assez de chiffres significatifs pour déterminer la profondeur de champ en macro.
Le tableau du Micro-Nikkor 55mm f/3,5 est déjà plus utilisable.
Au rapport 1/2 et ouverture f/11 (ouverture effective 16,5), la profondeur de champ indiquée est de 4mm ce qui est en accord avec mon calcul.
Merci de votre attention.
Interrogation écrite la semaine prochaine.
La profondeur de champ, en voilà un sujet à polémiques sans fin sur les forums photo.
J e rajouterais qu'avec le numérique, s'il est bien de savoir comment ça fonctionne, le calcul au mm près n'est pas nécessaire; il suffit de regarder son écran arrière en zoomant pour avoir la vision de la zone de netteté en fonction des réglages et de la distance de prise de vue choisie.
Donc pas la peine de se prendre la tête avec des calculs théoriques surtout quand on sait que la notion de netteté varie en fonction de l'age du photographe, et de la taille de l'agrandissement de la photo. 8)
Pour ce qui est de la macro, le calcul de la profondeur de champ est plus sûr et beaucoup plus rapide qu'une visualisation a posteriori.
D'ailleurs il s'agit d'une demande d'un des membres de mon club, qui pour des applications techniques veut savoir calculer la profondeur de champ.
Un tableau sera établi beaucoup plus rapidement avec des calculs plutôt qu'avec des évaluations sur des images, ce qui prendrait des heures pour des résultats incertains.
C'est quelqu'un qui fait de la photo depuis au moins 40 ans, a des objectifs macro, mais n'a aucune idée de ce qu'est le tirage, la distance frontale, l'ouverture effective, le rapport de reproduction, ou comment on calcule la profondeur de champ.
Bref, y'a du boulot.
Et surtout que pour des profondeurs de champ très faibles, il devient très difficile de l'estimer visuellement.
Par exemple, sur cette règle (graduée en millimètres), à combien estimez-vous la profondeur de champ ?
CitationUn tableau sera établi beaucoup plus rapidement avec des calculs plutôt qu'avec des évaluations sur des images, ce qui prendrait des heures pour des résultats incertains.
Chacun voit midi à sa porte, perso, je me fie à mes yeux plutôt qu'à des abaques ...
Citation de: seba le Décembre 30, 2023, 19:20:23
Et surtout que pour des profondeurs de champ très faibles, il devient très difficile de l'estimer visuellement.
Par exemple, sur cette règle (graduée en millimètres), à combien estimez-vous la profondeur de champ ?
Clairement 3eme ligne en partant du haut pour une mise au point.
Mais je me limite aux agrandissement format A3+ ... :D
Citation de: Alain c le Décembre 30, 2023, 20:01:55
Chacun voit midi à sa porte, perso, je me fie à mes yeux plutôt qu'à des abaques ...
Tu peux t'y fier, c'est précis.
Citation de: Alain c le Décembre 30, 2023, 20:03:56
Clairement 3eme ligne en partant du haut pour une mise au point.
Mais je me limite aux agrandissement format A3+ ... :D
Non, une valeur en millimètre.
0,10 ? 0,15 ? 0,20 ? 0,30 ? 0,50 ?
Très difficile à apprécier et ce d'autant plus que la prise de vue est pratiquement frontale et que l'on ne connait pas l'angle résiduel formé par le plan de la règle et celui du capteur tant au niveau vertical que transversal.
Il ne fait aucun doute que sur les plans de l'optique géométrique et de l'optique ondulatoire cette recherche de l'évaluation précise et rigoureuse de la profondeur de champ soit un sujet passionnant. Mais je ne suis pas certain qu'un aperçu aussi précis et minutieux de la PdF soit vraiment indispensable à la pratique de la "macro" tout au moins pour la grande majorité des photographes qui ne dépassent pas le rapport de grandissement 1:1, voire 2:1. Je n'ai pas pour autant dit qu'une notion approximative (mais relativement précise) de de la profondeur de champ soit inutile, de bien loin s'en faut.
Pour jouer le jeu je dirai que sur ta photo la PdF doit être située entre 0.1 et 0.2 mm. :P
Citation de: etsocal le Décembre 30, 2023, 20:49:28
Très difficile à apprécier et ce d'autant plus que la prise de vue est pratiquement frontale et que l'on ne connait pas l'angle résiduel formé par le plan de la règle et celui du capteur tant au niveau vertical que transversal.
La prise de vue n'est pas frontale du tout, c'est l'angle de champ réduit qui donne cette impression.
Mais effectivement après avoir évalué la profondeur de champ il faut la corriger en fonction de l'angle axe/règle.
Donc déjà mesurer ou évaluer cet angle puis faire un calcul pas moins compliqué que le calcul direct de la profondeur de champ.
Pour l'instant je donne pas la réponse du calcul, si d'autres veulent évaluer la profondeur de champ de visu.
Citation de: seba le Décembre 30, 2023, 21:06:19
La prise de vue n'est pas frontale du tout, c'est l'angle de champ réduit qui donne cette impression.
Mais effectivement après avoir évalué la profondeur de champ il faut la corriger en fonction de l'angle axe/règle.
Donc déjà mesurer ou évaluer cet angle puis faire un calcul pas moins compliqué que le calcul direct de la profondeur de champ.
Pour l'instant je donne pas la réponse du calcul, si d'autres veulent évaluer la profondeur de champ de visu.
"Pour l'instant", l'insecte c'est envolé ;D ;D ;D
Ca doit avoir un intérêt pour le focus stacking en permettant de calculer le pas nécessaire.
Dans la vie, comprendre la théorie oui, avoir des résultats exacts, je ne vois pas l'intérêt.
Citation de: jesus le Décembre 31, 2023, 08:33:38
Ca doit avoir un intérêt pour le focus stacking en permettant de calculer le pas nécessaire.
Dans la vie, comprendre la théorie oui, avoir des résultats exacts, je ne vois pas l'intérêt.
C'est en effet dans ce but que mon collègue m'a posé la question.
Il ne doit pas être équipé en Nikon, parce que pour le focus Stacking de Nikon tous ces calculs ne servent à rien.
Citation de: Tonton-Bruno le Décembre 31, 2023, 09:43:51
Il ne doit pas être équipé en Nikon, parce que pour le focus Stacking de Nikon tous ces calculs ne servent à rien.
Si si, en Nikon.
Le bouton testeur de profondeur de champ, c'est pour les cochons?
A notre photo-club, il y a pas mal qui font de la macro, jamais aucun n'a fait référence à des abaques et autres calculateurs.
C'est la partie artistique qui compte avant tout.
Citation de: Gérard B. le Décembre 31, 2023, 12:07:58
Le bouton testeur de profondeur de champ, c'est pour les cochons?
A notre photo-club, il y a pas mal qui font de la macro, jamais aucun n'a fait référence à des abaques et autres calculateurs.
C'est la partie artistique qui compte avant tout.
je trouve que c'est bien de connaitre la théorie, ce qui permet de savoir quels sont les 4 facteurs qui influent sur la profondeur de champ.
D'un autre coté, vouloir la calculer au mm près pour la macro... :o
Citation de: Gérard B. le Décembre 31, 2023, 12:07:58
Le bouton testeur de profondeur de champ, c'est pour les cochons?
A notre photo-club, il y a pas mal qui font de la macro, jamais aucun n'a fait référence à des abaques et autres calculateurs.
C'est la partie artistique qui compte avant tout.
L'évaluation de la profondeur de champ sur le verre de visée est très imprécise, la structure de ces verres étant beaucoup trop grossière.
A mon photo-club beaucoup font de la macro aussi, je peux te dire qu'ils utilisent parfois les applis pour calculer la profondeur de champ mais ne savent pas rentrer les bons paramètres (distance focale, distance de mise au point et ouverture).
Citation de: Alain c le Décembre 31, 2023, 12:12:53
je trouve que c'est bien de connaitre la théorie, ce qui permet de savoir quels sont les 4 facteurs qui influent sur la profondeur de champ.
D'un autre coté, vouloir la calculer au mm près pour la macro... :o
Pour du focus stacking, quel pas dois-je adopter pour un rapport de reproduction G = 6x , ouverture 6,3 , format 24x36 ?
C'est de la microscopie là !
Avec un Nikon de moins de 10 ans et un objectif Autofocus, les choses se passent comme çà:
https://youtu.be/tqH4v1XC20A
Franchement, il faudrait être idiot pour perdre son temps avec des tables de PdC et des ajustements manuels qui feront tout foirer.
J'ai aussi testé la méthode sur un scarabée mort ramassé au bord d'un chemin. Assemblage de 60 vues.
Citation de: seba le Décembre 31, 2023, 12:31:00
Pour du focus stacking, quel pas dois-je adopter pour un rapport de reproduction G = 6x , ouverture 6,3 , format 24x36 ?
Le genre de question que pose l'éducation nationale pour passer le BTS de photographie, diplome national qui prouve que tu es un photographe qualité "pro" ::)
Je le sais j'en ai appris par cœur de ces formules, aussitôt oubliées sur le terrain.
Citation de: Tonton-Bruno le Décembre 31, 2023, 16:38:15
Avec un Nikon de moins de 10 ans et un objectif Autofocus, les choses se passent comme çà:
https://youtu.be/tqH4v1XC20A
Franchement, il faudrait être idiot pour perdre son temps avec des tables de PdC et des ajustements manuels qui feront tout foirer.
J'ai aussi testé la méthode sur un scarabée mort ramassé au bord d'un chemin. Assemblage de 60 vues.
Ca c'est OK pour un rapport maxi de 1x, je pense (vu que c'est le rapport maxi des objectifs macro chez Nikon).
Mais comment tu fais pour un rapport 6x par exemple ?
Citation de: Alain c le Décembre 31, 2023, 17:24:11
Le genre de question que pose l'éducation nationale pour passer le BTS de photographie, diplome national qui prouve que tu es un photographe qualité "pro" ::)
Je le sais j'en ai appris par cœur de ces formules, aussitôt oubliées sur le terrain.
En tout cas je constate que tu ne sais pas répondre, effectivement.
Citation de: seba le Décembre 31, 2023, 17:38:34
En tout cas je constate que tu ne sais pas répondre, effectivement.
Plus justement, je ne m'embête pas avec ces formules, pas indispensables , ça ne m'empêche pas de réussir mes focus skating.
Citation de: Alain c le Décembre 31, 2023, 18:16:32
Plus justement, je ne m'embête pas avec ces formules, pas indispensables , ça ne m'empêche pas de réussir mes focus skating.
Tu en fais à des rapports élevés ?
Citation de: seba le Décembre 31, 2023, 12:31:00
Pour du focus stacking, quel pas dois-je adopter pour un rapport de reproduction G = 6x , ouverture 6,3 , format 24x36 ?
Réponse à cette question : 0,08 mm.
Le calcul prend environ...10 secondes. Très embêtant en effet.
Citation de: seba le Décembre 31, 2023, 18:32:00
Réponse à cette question : 0,08 mm.
Le calcul prend environ...10 secondes. Très embêtant en effet.
Le fait que ce soit (avec le même objectif) pris avec un APS-c ou avec un plein format aurait-il vraiment une importance. ???
je présume que quand tu parles de rapport de reproduction ce terme est synonyme à rapport de grandissement.
Pour en revenir au focus stacking quand on rentre dans des rapports de grandissement supérieurs ou égaux à 6x avec des PdC de 80µ ou moins on rentre dans ce que j'appellerai la "macrophotographie de laboratoire" avec tout le matériel que cela sous-entend... un univers qui s'éloigne assez largement de celui du "macroteux" standard
J'ai perso fait du focus stacking au rapport 5x maxi (avec malheureusement un matériel de fortune assez basique, sauf pour l'objectif) et effectivement cela m'a conduit et obligé à calculer avec + ou - de précision la profondeur de champ. J'ai acheté une platine micrométrique dont un tour de manivelle amène un déplacement longitudinal d'environ 10µ, elle n'est malheureusement pas motorisée, pas plus qu'automatisée.
En fin de compte j'ai fini par travailler de façon empirique choisissant approximativement un pas d'incrémentation proche de deux fois la PdC faisant tourner la manivelle de ma platine micrométrique délicatement du bout des doigts. Après quelques demi échecs j'ai assez rapidement acquis les automatismes qui m'ont permis d'obtenir (sans perdre trop de temps) des résultats que je qualifierai de fort convenables.
J'ai un temps été tenté d'acquérir du matos entièrement automatisé mais j'ai finalement été dissuadé par le prix pensant que mon intérêt pour cette pratique n'était pas suffisant pour justifier ou "rentabiliser" un tel achat.
Je pense par contre que cela m'aurait incité à calculer avec plus de précision la profondeur de champ et donc le pas d'incrémentation. Ce qui ne m'empêche pas de penser que la méthode empirique aurait rapidement donné de bons résultats.
En fait mon expérience à fini par me faire conclure que le plus délicat de l'affaire ne se situe pas au niveau de la prise de vue en elle-même mais à celui de la maitrise de l'éclairage qui demande beaucoup d'essais, d'expérimentations, d'échecs... et de patience, mais je pense que connais très bien cela. ;)
Citation de: seba le Décembre 31, 2023, 17:37:20
Ca c'est OK pour un rapport maxi de 1x, je pense (vu que c'est le rapport maxi des objectifs macro chez Nikon).
Mais comment tu fais pour un rapport 6x par exemple ?
Si je voulais me lancer dans de tels taux de grandissement, j'achèterai d'occasion un Canon 65mm F2.8 Macro MP-E qui va husqu'au rapport x5 et je le monterai sur mon Z6 avec la bague adaptative Quivabien et qui conserve l'autofocus.
Cela permet déjà d'aller jusqu'au rapport x5 et il y a de quoi faire.
Citation de: etsocal le Janvier 01, 2024, 03:28:55
Le fait que ce soit (avec le même objectif) pris avec un APS-c ou avec un plein format aurait-il vraiment une importance. ???
je présume que quand tu parles de rapport de reproduction ce terme est synonyme à rapport de grandissement.
Une importance oui, en macro tout comme en photographie générale.
Rapport de reproduction = grandissement = échelle, tous ces termes sont synonymes.
Pour le reste, effectivement ce n'est pas du tout de la photographie de terrain, le calcul de la PdC prend 10 secondes (ce serait long et délicat
de visu, sur une mire qui reste à trouver) et détermine le pas de la platine micrométrique.
Un écueil (ou plutôt un paramètre à prendre en compte), c'est la diffraction. En effet avec des ouvertures effectives très réduites le cercle de confusion est souvent supérieur aux valeurs habituellement admissibles (par exemple supérieur à 30 microns) et il sera plus réaliste, pour le calcul de la profondeur de champ, de prendre le cercle de confusion lié à la diffraction.
On peut aussi faire un petit tableau une fois pour toutes, il suffira de lire le pas en fonction du rapport de reproduction.
Citation de: Tonton-Bruno le Janvier 01, 2024, 07:24:08
Si je voulais me lancer dans de tels taux de grandissement, j'achèterai d'occasion un Canon 65mm F2.8 Macro MP-E qui va husqu'au rapport x5 et je le monterai sur mon Z6 avec la bague adaptative Quivabien et qui conserve l'autofocus.
Cela permet déjà d'aller jusqu'au rapport x5 et il y a de quoi faire.
Un petit problème tout de même, le MPE 65 f/28 (que je connais bien) ne possède de mise au point automatique. De plus la "bague de mise au point" modifie le rapport de grandissement, la mise au point se réalisant par déplacement du groupe apn/objectif (de fait le problème est le même avec par exemple un 100 f28 macro car si l'on désire prendre des photos à un rapport de grandissement
constant il faudra impérativement faire la MaP par déplacement du groupe apn/objectif car toute action sur la bague de mise au point se traduira par une modif du rapport de grandissement.
D'autre par il me semblerait illusoire de vouloir réaliser de la macro de qualité au rapport 5:1 en MaP auto (si cela était possible), tout au moins en l'état actuel de la technologie accessible au commun des mortels :D
Je ne parlerai même pas du focus stacking. ;)
Je préciserai au passage que le MPE 65 f/28 est un fantastique objectif... qui demande malgré tout un certain temps d'adaptation pour de multiples raisons. :angel:
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 08:55:22
Une importance oui, en macro tout comme en photographie générale.
J'avais cru comprendre qu'en utilisant le même objectif, au même rapport de grandissement, la taille de l'image du sujet sur le capteur était la même que ce soit un APS-C ou un "plein format". Ce qui m'a toujours laissé à penser que l'avantage du plein format sur l'APS-C était que pour un
même rapport de grandissement il procurait un angle de champ supérieur.
Pour appréhender le problème vu sous un autre angle (si je puis dire). Si je prends une photo d'un insecte avec un R5 au rapport 1:1 puis une autre (de préférence avec le même objectif) avec un R7 (toujours au rapport 1:1) et si je réalise par la suite un crop de l'image du R5 couvrant un angle de champ identique à celui du R7... j'obtiendrai deux images pratiquement semblables au niveau desquelles la profondeur de champ sera identique... avec un petit avantage de définition pour la vue issue de R7.
Serais-je dans l'erreur ?
Citation de: etsocal le Janvier 01, 2024, 13:18:18
J'avais cru comprendre qu'en utilisant le même objectif, au même rapport de grandissement, la taille de l'image du sujet sur le capteur était la même que ce soit un APS-C ou un "plein format". Ce qui m'a toujours laissé à penser que l'avantage du plein format sur l'APS-C était que pour un même rapport de grandissement il procurait un angle de champ supérieur.
Pour appréhender le problème vu sous un autre angle (si je puis dire). Si je prends une photo d'un insecte avec un R5 au rapport 1:1 puis une autre (de préférence avec le même objectif) avec un R7 (toujours au rapport 1:1) et si je réalise par la suite un crop de l'image du R5 couvrant un angle de champ identique à celui du R7... j'obtiendrai deux images pratiquement semblables au niveau desquelles la profondeur de champ sera identique... avec un petit avantage de définition pour la vue issue de R7.
Serais-je dans l'erreur ?
Non tout ça c'est OK mais pour un cadrage identique le 24x36 nécessitera un rapport plus élevé que pour l'APS-C.
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 13:32:00
Non tout ça c'est OK mais pour un cadrage identique le 24x36 nécessitera un rapport plus élevé que pour l'APS-C.
Pour sûr, mais tu introduits ici une nouvelle variable qui est d'ailleurs la source de bien de confusions.
Tu parlais de rapport de grandissement 6:1 et dans ce cas la profondeur de champ intrinsèque sera identique sur l'image issue d'un APS-C ou d'un full frame.
Comme je le signalais sur un précédent post, l'avantage du full frame (au même rapport de grandissement) sera de fournir une image dont l'angle de champ sera plus important, donc un cadrage plus large.
Avantage qui pourra aussi être un inconvénient si l'on désire réaliser un plan serré du sujet car dans cette éventualité le crop issu du full frame sera moins défini (il faudra attendre la sortie d'un plein format d'au moins 84 Mpx pour lever cette limitation) que l'image sans recadrage issue du R7. Pire encore si je troque mon R5 avec un R6 ou R6II.
Ou bien, toujours vu sous un autre angle, un cadrage réalisé par un R7 à un rapport 5x avec un MP-E 65 f2.8 sera impossible à obtenir avec un full frame car cela dépasserait les possibilités techniques de cet objectif du fait de sa limitation à 5:1.
Vu encore sous un autre aspect, dans l'option d'un rapport de grandissement 6:1 et d'une ouverture de f6.3, le pas optimal d'incrémentation pour réaliser un focus stacking ne variera pas si je monte mon objectif sur un boitier APS-C ou bien sur un boitier plein format.
Citation de: etsocal le Janvier 01, 2024, 14:45:25
Tu parlais de rapport de grandissement 6:1 et dans ce cas la profondeur de champ intrinsèque sera identique sur l'image issue d'un APS-C ou d'un full frame.
Non car sur l'épreuve finale, disons 20x30cm, le sujet sera agrandi respectivement 75x et 50x.
Il faudra donc bien prendre en compte un cercle de confusion 1,5x plus petit pour le format APS-C pour qu'ils soient les mêmes sur les tirages.
Citation de: etsocal le Janvier 01, 2024, 14:45:25
Vu encore sous un autre aspect, dans l'option d'un rapport de grandissement 6:1 et d'une ouverture de f6.3, le pas optimal d'incrémentation pour réaliser un focus stacking ne variera pas si je monte mon objectif sur un boitier APS-C ou bien sur un boitier plein format.
Du coup le pas optimal sera différent (1,5x plus petit pour le format APS-C).
Pour les grands rapports, on travaille à pleine ouverture, pour éviter la diffraction...
On peut arriver à du X5 de qualité avec un objectif de microscope acheté sur Aliexpress et une bonnette...
Bonne chaine sur la microphotographie AllanWallsPhotography]https://www.youtube.com/ [at] AllanWallsPhotography (https://www.youtube.com/%20%5Bat)
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 14:56:28
Non car sur l'épreuve finale, disons 20x30cm, le sujet sera agrandi respectivement 75x et 50x.
Il faudra donc bien prendre en compte un cercle de confusion 1,5x plus petit pour le format APS-C pour qu'ils soient les mêmes sur les tirages.
Du coup le pas optimal sera différent (1,5x plus petit pour le format APS-C).
En fait lorsque je fais du focus stacking mon approche est beaucoup plus pragmatique et donc bien moins basée sur la théorie et à tant que faire ce peut déconnectée au maximum du facteur physiologique humain qui est très variable d'un sujet à un autre.
Je m'explique, mon but est de réaliser des séries d'images qui se recoupent suffisamment bien pour obtenir une image qui après compilation soit la plus nette et la plus précise possible, sans tenir compte à priori du facteur d'agrandissement ultérieur sur tirage papier, partant du principe que qui peut le plus peut le moins. je ne vois pas donc pourquoi si je troque mon APS-C par un full frame j'augmenterais le pas incrémentiel, et ce d'autant plus qu'il est loin d'être certain que je ne crope pas l'image avant tirage. En fait je ne dois pas aimer jouer sur le fil du rasoir préférant de loin assurer la sécurité.
Pour juger la profondeur de champ j'ai pour habitude de scruter mes images à 100% sur l'écran de l'ordi mais peut être est-ce une hérésie sur le plan stictement théorique.
Quoiqu'il en soit j'arrive à réaliser par cette méthode des empilement de qualité (sans vantardise) excellente supportant sans peine des agrandissements papier de taille respectable qui peuvent être regardés d'assez près et bien entendu de bien plus loin.
Il va de soi que si je devais réaliser des affiches publicitaires de 2m x 3m, destinées à être regardées, à distance respectable je pourrais revoir mon niveau d'exigence nettement à la baisse et faire de précieux calculs incluant les cercles de confusion (ce dont tient compte à priori l'imprimeur), mais ce n'est pas le cas.
Quant aux photos macro classiques (rapport G légèrement inférieur ou égal à 1) il ne m'est pas utile de faire des calculs subtils de PdC pour la bonne raison que je vois suffisamment bien le résultat dans le viseur et que pour assurer le coup je réalise bien souvent des prises de vue à différentes ouvertures étagées (de 2.8 à 7.1 en principe). De toute façon une connaissance parfaite de la PdC ne me serait d'aucune utilité car l'aspect esthétique, voire artistique d'une photo ne dépend pas que de la profondeur de champ.
En fait ce n'est qu'à l'éditing que je peux voir si une photo rend mieux à F2.8, 4 ou 5.6, voire davantage.
D'autre part pour pouvoir utiliser une PdC ultra précise avec bonheur faudrait-il encore connaitre la taille exacte du spécimen photographié et sa position par rapport au plan du capteur...tout un programme. ;)
Tu as dû bien comprendre que les histoires théoriques de cercles de confusion ne sont pas ma préoccupation majeure ce qui ne veut pas dire que je trouve que cette approche optique et physiologique soit sans intérêt mais elle n'influe pas sur ma pratique. Ceci dit j'accepte sans problème que certains voient les choses sous un autre angle.
On peut tout enseigner à un groupe en s'y prenant pas à pas.
La motivation du groupe se manifestera quand le premier s'endort et commence à ronfler.
Ceci indique qu'il faut ajuster le tir.
Citation de: etsocal le Janvier 01, 2024, 18:33:00
En fait lorsque je fais du focus stacking mon approche est beaucoup plus pragmatique...
Je prends aussi une marge de sécurité, enfin je pense qu'avec un pas de 2/3 de la profondeur de champ c'est correct.
C'est tellement chronophage de faire une seule image en focus stacking que je ne vais pas me lancer dans des comparaisons pratiques pour déterminer le pas optimal.
Quand tu scrutes une image à 100% pour apprécier la profondeur de champ, ça veut dire qu'il faut prendre une photo, la transférer sur l'ordinateur, l'examiner attentivement. De cette manière on voit les limites de la profondeur de champ mais comment savoir quelle est son épaisseur ?
A mon sens, ça prend beaucoup de temps et on ne sait toujours pas chiffrer une valeur (pour ça il faudrait photographier une mire graduée en 1/100ème de millimètre, par exemple).
Franchement, entre un calcul qui prend 10 secondes et tout ce tralala pour une valeur inconnue ou approximative, mon choix est vite fait.
Citation de: Arnaud17 le Janvier 01, 2024, 18:58:26
On peut tout enseigner à un groupe en s'y prenant pas à pas.
La motivation du groupe se manifestera quand le premier s'endort et commence à ronfler.
Ceci indique qu'il faut ajuster le tir.
Le problème à mon club photo, c'est qu'il y en a qui déjà bourrés en arrivant à la réunion (et tout le monde à la fin de la séance).
J'espère que celui qui m'a posé la question sera
clean.
Citation de: Arnaud17 le Janvier 01, 2024, 18:58:26
On peut tout enseigner à un groupe en s'y prenant pas à pas.
La motivation du groupe se manifestera quand le premier s'endort et commence à ronfler.
Ceci indique qu'il faut ajuster le tir.
Effectivement, j'ai connu cela à la fac mais les premiers à s'endormir ont rarement fini leurs études des façon brillante. ;) :D
Ceci me rappelle une anecdote. Un prof ayant remarqué une certaine désaffection au niveau des séances de microbiologie pratique décida d'augmenter les notes des étudiants qui y participaient. Un étudiant qui était toujours absent s'insurgea, rétorquant:
"Mais monsieur vous rendez-vous compte qu'en favorisant les bons vous défavorisez les mauvais.". Devant cette remarque ce brave homme resta quelque peu interloqué mais persista dans sa décision.
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 19:07:55
Le problème à mon club photo, c'est qu'il y en a qui déjà bourrés en arrivant à la réunion (et tout le monde à la fin de la séance).
J'espère que celui qui m'a posé la question sera clean.
Vous faites vos réunions dans un bistrot ? ;) :D
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 19:03:01
Je prends aussi une marge de sécurité, enfin je pense qu'avec un pas de 2/3 de la profondeur de champ c'est correct.
C'est tellement chronophage de faire une seule image en focus stacking que je ne vais pas me lancer dans des comparaisons pratiques pour déterminer le pas optimal.
Quand tu scrutes une image à 100% pour apprécier la profondeur de champ, ça veut dire qu'il faut prendre une photo, la transférer sur l'ordinateur, l'examiner attentivement. De cette manière on voit les limites de la profondeur de champ mais comment savoir quelle est son épaisseur ?
A mon sens, ça prend beaucoup de temps et on ne sait toujours pas chiffrer une valeur (pour ça il faudrait photographier une mire graduée en 1/100ème de millimètre, par exemple).
Franchement, entre un calcul qui prend 10 secondes et tout ce tralala pour une valeur inconnue ou approximative, mon choix est vite fait.
"Quand tu scrutes une image à 100% pour apprécier la profondeur de champ, ça veut dire qu'il faut prendre une photo, la transférer sur l'ordinateur, l'examiner attentivement. De cette manière on voit les limites de la profondeur de champ mais comment savoir quelle est son épaisseur ?"Je crains fort que nous ne soyons sur la même longueur d'onde. En fait connaitre avec une précision rigoureuse la PdC ne présente pour moi qu'un intérêt bien relatif dans la mesure où la photo me convient, et est conforme à ce que je désirais obtenir. Quant au visionnage, la photo étant déjà sur l'ordi il n'est pas franchement facteur de réelle perte de temps.
J'ai il y a un bon paquet d'années et durant mon cursus universitaire passé une UV (Unité de valeur) axée sur la photographie scientifique. C'était passionnant mais aujourd'hui je serais bien davantage axé photo récréative sans prise de tête ;) :angel:
Je ne sais pas si j'ai bien compris mais j'ai compris ceci.
Pour déterminer le pas du focus stacking : avant de faire la série, tu prends une photo au rapport de grandissement et ouverture idoines, tu la transfères sur l'ordi, tu l'examines pour déterminer la profondeur de champ pour choisir le pas.
La question qui me vient, c'est comment connais-tu, à ce stade, la mesure de la profondeur de champ ?
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 20:06:55
Je ne sais pas si j'ai bien compris mais j'ai compris ceci.
Pour déterminer le pas du focus stacking : avant de faire la série, tu prends une photo au rapport de grandissement et ouverture idoines, tu la transfères sur l'ordi, tu l'examines pour déterminer la profondeur de champ pour choisir le pas.
La question qui me vient, c'est comment connais-tu, à ce stade, la mesure de la profondeur de champ ?
Par exemple voici une photo d'une série, on peut l'examiner et voir les limites de la profondeur de champ, mais de combien est-elle ?
Impossible à dire.
En fait au début quand j'ai commencé à attaquer le focus stacking à G 5x j'ai tenté d'employer ma méthode habituelle, c'est à dire en regardant dans le viseur et en incrémentant mon pas de manière visuelle mais cela s'est vite avéré obsolète. j'ai donc été amené à revoir ma pratique et à calculer la PdC avec une formule, je ne sais plus laquelle, trouvée sur internet et à acheter une platine micrométrique plus précise (+ ou - 10µ par tour de manivelle) que celle que je possédais alors.
Nanti de ce nouveau matériel et d'une approche de la profondeur de champ j'ai commencé à expérimenter en optant pour un pas incrémentiel réduit, qui me laissait donc une marge de sécurité. J'ai compilé les photos avec Helicon Focus et ensuite vérifié le résultat à 100%, qui fut résultat fut des plus corrects.
Dans un second temps j'ai empiriquement augmenté la valeur de ce pas jusqu'à sa limite supérieure, c'est à dire jusqu'à ce que le résultat soit (vu à 100%) insuffisant. Par la suite j'ai au travers des précédents résultats expérimentaux choisi le pas le plus grand donnant un résultat "parfait", en le réduisant tout de même de 20 à 30% pour me laisser une bonne marge de sécurité.
Je te le concède, cette approche purement empirique (du type force brute) n'est certainement pas la plus élégante, j'en suis conscient. Mais une fois passés les tâtonnements du début elle s'est avérée très efficace.
J'ai ensuite renouvelé ces expériences avec rapports de grandissement différents et des ouvertures différentes et noté consciencieusement les paramètres obtenus (que je crains d'avoir égarés!!!). Ce fut "relativement" rapide dans la mesure où la pratique m'a permis de sauter bien des étapes.
Amicalement
Citation de: seba le Janvier 01, 2024, 21:22:12
Par exemple voici une photo d'une série, on peut l'examiner et voir les limites de la profondeur de champ, mais de combien est-elle ?
Impossible à dire.
Cette photo est réellement superbe!!! un grand bravo. :) 8)
J'aurais moi aussi du mal à déterminer la profondeur de champ. Mais sachant que cette saltique à de grandes chances d'être une femelle de
Evarcha arcuata dont la taille se situe entre 6 et 8mm je ne pense pas trop me mouiller en avançant une profondeur de champ infra millimétrique de l'ordre de 200 à 300µ ? Peut-être moins.
Je constate que tu utilises un système d'éclairage qui me semble être assez particulier.
Même si on connait le rapport de reproduction, l'ouverture, etc. on ne connaît rien des dimensions du sujet en profondeur.
Sauf à mesurer (comment ?), où à prendre une photo de côté ou de dessus, etc.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Pour l'éclairage, un diffuseur cylindrique (pot de yaourt).
Si, un petit peu malgré tout. Sachant qu'il s'agit d'une Evarcha arcuata femelle dont la taille moyenne habituelle est comprise entre 6 et 7mm dont 30% pour la tête...ce qui nous donne 2 à 2.3mm.
Constatant que la profondeur de champ n'englobe que la partie antérieure des yeux principaux, les poils de moustache et "mentonniers" plus une brève frange de poils au niveau de la partie proximale des pédipalpes ainsi qu'en leur extrémité distale au demeurant repliée sur les chélicères on peut en déduire que la profondeur de champ à bien peu de chance d'excéder 0.3mm, voire au maximum 0.5mm. Mais ce n'est que mon avis bien entendu.
"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?"
J'étais passé à côté. je crains que nous ne soyons toujours dans l'incompréhension. Je n'ai jamais dit que j'évaluais la profondeur de champ sur photo, il me semblait avoir été clair sur ce point et avoir expliqué que pour cela j'avais utilisé une formule de calcul donnant une approximation suffisante. Ce n'est que par la suite, avec une bonne pratique, et pas mal de patience que j'ai peaufiné expérimentalement la chose.
Merci pour la combine du pot de yaourt. ;)
J'ai lu ce sujet passionnant, tant sur mes photos cuisine j'essaye toujours de maitriser autant que possible cela avec mon bridge...je vous avoue que parfois les résultats dépassent mes espérances !...parfois en bien parfois en mal...souvent en mal..!!! un casse tête énorme...Je vais avec mon écran et advienne que pourra...!
Je ne comprends pas bien certains débats : Seba propose une méthodo par calcul, l'important est de savoir si elle est fiable mais pas de la remettre totalement en question en la qualifiant d'inutile.
Qu'on l'utilise ou pas, je suis bien d'accord que c'est selon ses choix, ses habitudes ou son expérience mais la réfuter dans l'absolu, c'est absolument c.n ! Même si 2, 5 ou 10 % des utilisateurs peuvent s'en servir, celà prouve son utilité et libre aux x % restant de ne pas l'utiliser. :).
J'ai pour habitude de ne pas critiquer ou réfuter ce qui ne me sert pas car je ne vois ce qui me permet alors de porter un jugement utile ! Ce serait comme faire la critique de l'inutilité d'un disque ou livre qu'on n'a pas acheté...
Laissons Seba poursuivre !
Citation de: Caloux le Janvier 03, 2024, 16:14:21
Je ne comprends pas bien certains débats : Seba propose une méthodo par calcul, l'important est de savoir si elle est fiable mais pas de la remettre totalement en question en la qualifiant d'inutile.
Qu'on l'utilise ou pas, je suis bien d'accord que c'est selon ses choix, ses habitudes ou son expérience mais la réfuter dans l'absolu, c'est absolument c.n ! Même si 2, 5 ou 10 % des utilisateurs peuvent s'en servir, celà prouve son utilité et libre aux x % restant de ne pas l'utiliser. :).
J'ai pour habitude de ne pas critiquer ou réfuter ce qui ne me sert pas car je ne vois ce qui me permet alors de porter un jugement utile ! Ce serait comme faire la critique de l'inutilité d'un disque ou livre qu'on n'a pas acheté...
Laissons Seba poursuivre !
Merci bien.
Mais j'ai fini. Tout est dans les sept premiers messages.
J'ai préparé ce topo pour mon club photo et j'en fais profiter le forum, si jamais ça peut servir à quelqu'un.
Salut Seba,
J'aime ta mentalité et je parcours tes fils bien que n'ayant pas la technicité pour en tirer pleinement parti, j'approuve aussi la remarque de Pascal.
J'ai quand-même compris qu'il faut se méfier des applications pdc en Macro
J'ai aussi eu besoin de calculer un pas pour le focus stacking, j'ai une application sur tablette qui pilote mon Nikon D7500 et il faut bien choisir une valeur de pas (même si mon stacking n'est pas de haute précision puisqu'il modifie la focale à chaque tour...)
Mon apn ne fait pas du stacking automatique...
Et aussi connaître la PDC quand je chasse le collembole, me permet de savoir si je cherche l'impossible ou pas.
Une Pdc inférieure à la taille de la bestiole, plus une Map imparfaite, et la photo ne passe pas.
J'ai ainsi compris qu'aux grandissements modestes que je pratique un stacking empirique de quelques photos peut convenir.
Avec des loupés, mais quelques observations in Vivo sauvées par cette pratique.
Je crois aussi me souvenir que ma pratique des bonettes rend tout calcul illusoire n'est ce pas?
Citation de: Caloux le Janvier 03, 2024, 16:14:21
Je ne comprends pas bien certains débats : Seba propose une méthodo par calcul, l'important est de savoir si elle est fiable mais pas de la remettre totalement en question en la qualifiant d'inutile.
Qu'on l'utilise ou pas, je suis bien d'accord que c'est selon ses choix, ses habitudes ou son expérience mais la réfuter dans l'absolu, c'est absolument c.n ! Même si 2, 5 ou 10 % des utilisateurs peuvent s'en servir, celà prouve son utilité et libre aux x % restant de ne pas l'utiliser. :).
J'ai pour habitude de ne pas critiquer ou réfuter ce qui ne me sert pas car je ne vois ce qui me permet alors de porter un jugement utile ! Ce serait comme faire la critique de l'inutilité d'un disque ou livre qu'on n'a pas acheté...
Laissons Seba poursuivre !
En fait c'est surtout une question de formulation, car, ces remarques mieux formulées contribuent à mieux délimiter l'intérêt de la formule, son champ d'application, dans quels cas elle est utile.
Citation de: seba le Décembre 30, 2023, 15:33:16
Donc finalement en proxi et macro, mieux vaut utiliser la formule de calcul classiquement utilisée dans ces domaines, et bien plus simple car on n'a pas à se préoccuper de la distance de mise au point ni de la distance focale, il suffit de connaître le rapport de reproduction G.
Reste à rentrer la bonne ouverture (notée N dans la formule).
Si on connaît l'ouverture f/D (telle que sur la bague de diaphragme), la formule est PdC = 2Ne(G+1)/G²
Si on connaît l'ouverture effective (telle qu'indiquée par Nikon), la formule est PdC = 2Ne/G²
Application numérique pour le Micro-Nikkor 105 mm au rapport 1/2 (l'ouverture de 16 étant l'ouverture effective) :
PdC = 2x16x0,03/0,5² = 3,84 mm
soit un résultat différent des 10,3 mm en utilisant "bêtement" l'appli plus haut.
Normalement, ayant un Nikon 105, je peux appliquer la formule simplifiée
Et si R=1, Cad à fond, j'ai une Pdc de environ 1mm
Je ne comprends pas le e=0,03. D'où sort il?
Est ce mon capteur APSC n'entre pas en ligne de compte ? Ou est ce valable pour un 24x36 seulement ?
J'ai l'impression que le petit capteur ne change pas la PDC calculée mais le champ cadré sera différent ou la distance ?
Citation de: Berzou le Janvier 07, 2024, 07:45:24
Je crois aussi me souvenir que ma pratique des bonettes rend tout calcul illusoire n'est ce pas?
Non mais il faut rentrer la bonne ouverture.
Par exemple, si on met une bonnette de 3 dioptries sur un 50mm f/2 , cet objectif devient (approximativement) un 43mm f/1,7.
Toutes les ouvertures sont à diviser par 1,18.
Ceci à condition que la bonnette ne diaphragme pas l'objectif (diamètre suffisamment grand).
On peut utiliser la formule PdC = 2Ne(G+1)/G² avec ces nouvelles ouvertures.
Citation de: Berzou le Janvier 07, 2024, 08:22:51
Normalement, ayant un Nikon 105, je peux appliquer la formule simplifiée
Et si R=1, Cad à fond, j'ai une Pdc de environ 1mm
Je ne comprends pas le e=0,03. D'où sort il?
Est ce mon capteur APSC n'entre pas en ligne de compte ? Ou est ce valable pour un 24x36 seulement ?
J'ai l'impression que le petit capteur ne change pas la PDC calculée mais le champ cadré sera différent ou la distance ?
Nikon, pour ses objectifs macros, indique l'ouverture effective, donc il faut utiliser la formule PdC = 2Ne/G²
e=0,03 mm c'est le diamètre du cercle de confusion admissible pour le format 24x36mm, valeur qu'on prend habituellement pour calculer la profoneur de champ. Sur cette base, on peut pour chaque format prendre la valeur de 1/1400 la diagonale du format, par exemple 0,018mm pour du format APS-C Canon. Ceci va bien sûr changer la profondeur de champ pour le même rapport de reproduction et la même ouverture.
J'ai une question pour toi, Berzou.
J'ai vu tes magnifiques photos de collemboles et j'aimerais savoir comment tu procèdes.
Si j'ai bien compris tu utilises un bean bag et tu fais le stacking manuellement en bougeant imperceptiblement l'appareil photo.
C'est bien ça ? Dans ce cas tu le fais au jugé ?
Et l'appareil photo est en rafale ou en vue par vue ?
A mes débuts en photographie et en macro (une époque où il fallait attendre de recevoir ses kodachrome pour savoir... qu'il fallait refaire ses vues...), ces calculs sur calculatrice (excel n'existait pas...) m'ont permis de progresser et de bien me rendre compte des faibles PDC en mise au point trop serrée.
Pour le stacking, je crois aussi utile de s'y repencher un peu pour mieux anticiper le nombre de vues et les "pas" nécessaires. Bien sûr, c'est rarement lors d'une sortie qu'on va sortir ce calculateur.
Concernant les collemboles, pour ma part, le bean bag ne suffit pas à me stabiliser puisque je rajoute une bague allonge en plus d'être à la mise au point minimale. Je préfère donc le pied d'autant qu'on les observe à des hauteurs très variables qui excluent l'utilisation du bean bag. En photographie d'orchidées et notamment des Ophrys, c'est par contre très bien adapté : léger et facile à modeler pour caler le boitier et donc sur terrain sec, c'est un must have.
Un inconvénient du bean bag en stacking auto via le boitier est qu'il faut bien veiller à ne pas entraver la course de la MAP de l'objectif. Le moindre frottement qui perturbe le mouvement de l'objectif et la séquence est en erreur de traitement dans DPP de Canon. Mais pas dans Helicon.
Citation de: seba le Janvier 07, 2024, 10:31:38
J'ai une question pour toi, Berzou.
J'ai vu tes magnifiques photos de collemboles et j'aimerais savoir comment tu procèdes.
Si j'ai bien compris tu utilises un bean bag et tu fais le stacking manuellement en bougeant imperceptiblement l'appareil photo.
C'est bien ça ? Dans ce cas tu le fais au jugé ?
Et l'appareil photo est en rafale ou en vue par vue ?
Avec plaisir, pas de stacking pour les collemboles en général
Cette configuration est extrême, j'ai pratiquement abandonné la bague allonge
Et en général je mets une seule bonette sur le 105 Macro
https://photos.app.goo.gl/z62jTjXAMfpgVUez7 (https://photos.app.goo.gl/z62jTjXAMfpgVUez7)
Le mini trépied est indispensable et sauf environnent très favorable, le flash (SB 910 piloté par le flash intégré) est nécessaire.
Je préfère l'autofocus écran, sur un point en mode rafale.
Le mode rafale présente un avantage étonnant, le déclenchement est moins brutal et sans délai.
Ça se corse quand le collembole est sur un support instable, fleur, feuilles)
En général je cropper la photo, initialement cadré large.
Il me semble que j'avais ouvert un fil à ce sujet, si je le retrouve je le remonte..
Mon usage du stacking est plus anecdotique et vise des insectes plus gros
OK, merci.
J'étais persuadé que c'était en stacking.
Citation de: Caloux le Janvier 07, 2024, 11:53:12
Concernant les collemboles, pour ma part, le bean bag ne suffit pas à me stabiliser puisque je rajoute une bague allonge en plus d'être à la mise au point minimale. Je préfère donc le pied d'autant qu'on les observe à des hauteurs très variables qui excluent l'utilisation du bean bag. En photographie d'orchidées et notamment des Ophrys, c'est par contre très bien adapté : léger et facile à modeler pour caler le boitier et donc sur terrain sec, c'est un must have.
Un inconvénient du bean bag en stacking auto via le boitier est qu'il faut bien veiller à ne pas entraver la course de la MAP de l'objectif. Le moindre frottement qui perturbe le mouvement de l'objectif et la séquence est en erreur de traitement dans DPP de Canon. Mais pas dans Helicon.
D'accord, merci.
Voici le fil
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,319197.0.html (https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,319197.0.html)
Citation de: seba le Janvier 07, 2024, 13:53:33
OK, merci.
J'étais persuadé que c'était en stacking.
Peut être à cause de ce fil
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293397.0.html (https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293397.0.html)
J'ai pu essayer, mais ça n'est pas ma pratique habituelle.
Merci Seba pour ce fil intéressant. Pratiquant essentiellement le stacking à main levée, je multiplie les prises (si l'insecte n'a pas bougé !) en modifiant le pas entre 2 vues car le pas optimum est toujours difficile à apprécier dans le feu de l'action. Lors de l'assemblage les difficultés apparaissent lorsque des poils se détachent sur un fond uni. Le logiciel distingue mal le poil net et le poil sur la vue précédente ou suivante qui est flou.
J'en profite pour faire la publicité pour la marque Olympus qui a disparu des radars mais qui permet le focus stacking à main levée (depuis 2016 !) avec une facilité déconcertante. L'appareil s'occupe de tout y compris l'assemblage en interne et délivre un JPEG prêt à l'emploi.
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 07, 2024, 21:07:03
Merci Seba pour ce fil intéressant. Pratiquant essentiellement le stacking à main levée, je multiplie les prises (si l'insecte n'a pas bougé !) en modifiant le pas entre 2 vues car le pas optimum est toujours difficile à apprécier dans le feu de l'action. Lors de l'assemblage les difficultés apparaissent lorsque des poils se détachent sur un fond uni. Le logiciel distingue mal le poil net et le poil sur la vue précédente ou suivante qui est flou.
J'en profite pour faire la publicité pour la marque Olympus qui a disparu des radars mais qui permet le focus stacking à main levée (depuis 2016 !) avec une facilité déconcertante. L'appareil s'occupe de tout y compris l'assemblage en interne et délivre un JPEG prêt à l'emploi.
Superbe photo !
A main levée, sans aucun appui ?
Je confirme la main levée. Sur un Olympus OM-1, les 15 photos du stack sont prises en 1 ~1,5 sec. Pendant ce temps mes coudes sont en appui sur mon corps et ma respiration est coupée.
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 07, 2024, 21:47:41
Je confirme la main levée. Sur un Olympus OM-1, les 15 photos du stack sont prises en 1 ~1,5 sec. Pendant ce temps mes coudes sont en appui sur mon corps et ma respiration est coupée.
Je ne comprends pas comment on peut faire ça.
Au rapport 3x par exemple, la profondeur de champ est si réduite et le cadrage si serré qu'en 1 seconde à main levée on bouge beaucoup plus que ça en profondeur et largeur.
Olympus OM-1. 90 mm macro. Rapport 2 maximum (correspond à un sujet de 6x9mm). Assemblage de 15 photos par le boitier. 800 ISO et f11. J'ai recadré la photo pour obtenir le même cadrage que la tienne. Ci dessous la version originale.
Et bien je pense que je n'y serais pas arrivé.
Le 90 macro est léger. L'objectif est stabilisé. Combiné à la stab du boitier, les poses longues sont envisageables à main levée.
Ah oui je n'avais pas pensé à la stabilisation.
Je pense surtout que le logiciel realigne les photos avant de les empiler
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 07, 2024, 21:07:03
Merci Seba pour ce fil intéressant. Pratiquant essentiellement le stacking à main levée, je multiplie les prises (si l'insecte n'a pas bougé !) en modifiant le pas entre 2 vues car le pas optimum est toujours difficile à apprécier dans le feu de l'action. Lors de l'assemblage les difficultés apparaissent lorsque des poils se détachent sur un fond uni. Le logiciel distingue mal le poil net et le poil sur la vue précédente ou suivante qui est flou.
J'en profite pour faire la publicité pour la marque Olympus qui a disparu des radars mais qui permet le focus stacking à main levée (depuis 2016 !) avec une facilité déconcertante. L'appareil s'occupe de tout y compris l'assemblage en interne et délivre un JPEG prêt à l'emploi.
Superbe.
Citation de: Berzou le Janvier 08, 2024, 05:06:26
Je pense surtout que le logiciel realigne les photos avant de les empiler
C'est une obligation puisque le grossissement varie en fonction de la mise au point. Dans le viseur de mon Olympus un réticule est affiché pour montrer la taille de la photo finale qui est plus petite que le viseur.
La stabilisation agit contre le flou de bougé.
Incroyable cette photo.
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 07, 2024, 21:47:41
Je confirme la main levée. Sur un Olympus OM-1, les 15 photos du stack sont prises en 1 ~1,5 sec. Pendant ce temps mes coudes sont en appui sur mon corps et ma respiration est coupée.
Soit c'est Olympus OMD-1 ou OM-1, la nouvelle société qui a repris Olympus Imaging.
A part ça, superbes ces photos d'araignées.
Bravo pour ces photos très réussies !
Selon moi, la stabilisation, c'est pour une photo, je ne suis pas certain qu'elle soit optimale pour une série. (chaque image de la série pouvant être nette certes mais imperceptiblement décalée de la suivante). Je crois plus que la réussite tient à la stabilité du photographe.
J'ai réussi une fois une mini série de 5 vues à main levée et quelquefois je cale mon appareil sur une jambe et l'autre est à terre mais perso, je n'appelle pas cette posture "à main levée". Toutes les astuces sont bonnes quoi qu'il en soit ! :)
L'Olympus a un capteur empilé capable de rafale à 120i/s. Je n'ai jamais chronométré la durée d'une prise en focus stacking (15 photos pour l'assemblage effectué dans l'appareil, sinon 999 photos pour un assemblage externe), mais je pense qu'il dure une grosse seconde. Le boitier est léger, l'objectif est léger, les coudes sont calés contre le corps ou contre un support et la respiration est coupée. Il ne faut pas bouger pendant une grosse seconde. J'ai quand même des ratés mais plus pour des mauvais recouvrements (le pas ou le diaphragme ne sont pas adéquats) que pour des photos floues.
La chenille est prise à main levée (des défauts d'assemblage sont visibles sur les poils du 2eme boudin et du fond) et t le faucheux est pris sur pied (insecte placide peu farouche).
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 08, 2024, 13:49:25
...et t le faucheux est pris sur pied (insecte placide peu farouche).
Joli ! Mais pas vraiment un insecte.
Citation de: Laurent Hennique le Janvier 08, 2024, 13:49:25
L'Olympus a un capteur empilé capable de rafale à 120i/s. Je n'ai jamais chronométré la durée d'une prise en focus stacking (15 photos pour l'assemblage effectué dans l'appareil, sinon 999 photos pour un assemblage externe), mais je pense qu'il dure une grosse seconde. Le boitier est léger, l'objectif est léger, les coudes sont calés contre le corps ou contre un support et la respiration est coupée. Il ne faut pas bouger pendant une grosse seconde. J'ai quand même des ratés mais plus pour des mauvais recouvrements (le pas ou le diaphragme ne sont pas adéquats) que pour des photos floues.
La chenille est prise à main levée (des défauts d'assemblage sont visibles sur les poils du 2eme boudin et du fond) et t le faucheux est pris sur pied (insecte placide peu farouche).
Belles les deux malgré les quelques défauts sur la chenille.
Je crois que pour ce genre de macro Olympus est imbattable, cela repousse les limites du possible et c'est formidable !
Dommage que Sony n'y pense pas >:(