Bon, en attendant que le fil initial réapparaisse, une suite ici... Une Orchis pourpre (c'est marrant, ici je n'ai vu que des pourpres et pas ses collègues militaire ou singe) et une Ophrys que je ne me hasarderai pas à nommer (araignée de mars? Ou autre chose ;D) ce jour en Toscane.
Tous les critères sont réunis pour désigner Ophrys marzuola dans ta photo, Nikojorj.
Seule la date du 18/04 qui est peut- être celle de la PDV m' interpelle.
Mais jusqu' à preuve du contraire, on peut rester sur l' Ophrys de Mars.
Voici: Cephalanthera longifolia et ophrys lutea.
André.
Puis Ophrys picta et Ophrys querciphila.
André.
Citation de: Nikojorj le Avril 18, 2024, 14:53:59Bon, en attendant que le fil initial réapparaisse, une suite ici... Une Orchis pourpre (c'est marrant, ici je n'ai vu que des pourpres et pas ses collègues militaire ou singe) et une Ophrys que je ne me hasarderai pas à nommer (araignée de mars? Ou autre chose ;D) ce jour en Toscane.
Tu as demandé une réactivation à l'admin ?
Merci de vos commentaires et apports!
Pour l'Ophrys du premier message, je confirme la prise de vue du 18 avril dans le sud de la Toscane, expo ouest à sud-ouest.
J'ai essayé de demander au modérateur de ressusciter https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,341393.html mais comme on disait dans le temps, Lazare ne marche pas à tous les coups.
En attendant la possible résurrection du fil initial... ;)
Orchis provincialis et Serapias lingua.
André.
L'O provincialis adore les pentes ! :) Il a toujours un beau port élégant avec cette courbe.
J'aime beaucoup cette dernière.
Merci agl33!
Ici, Ophrys virescens(O. araneola et/ ou O. litigiosa) tardif.
On parle aussi de O. clypeata (Rémy Souche) mais cela va demander encore qqs années avant de statuer.
Les études et les discours menés bon train n' en sont qu' à leurs balbutiements.
André.
Ophrys apifera pour les 2 images suivantes.
Remarquer la forme du bec du gynostème, en forme de "s", bien particulier et typique.
André.
Deux anthropomorphes après les insectomorphes ;) : Orchis singe et homme-pendu, pied est du Vercors, vers 500-700m, WE dernier.
Dans le même coin, un orchis mâle qui s'amusait à pousser de travers, et une Grande Listère (Neottia ovata) qui commençait à s'ouvrir.
Ah oui j'en avais une moins pire d'Orchis singe désolé pour la précédente un peu cramée! Et aussi mon premier Céphalanthère (à longues feuilles) de la saison.
Toujours dans le même coin (pied est du Vercors).
De passage ce jour sur les coteaux de la Bastille, des Ophrys qui me semblent plutôt bourdon, mais je laisse les spécialistes statuer...
Et un beau visiteur sur la dernière.
Après, forcément, y'en a quelques-unes qui ne peuvent pas faire comme tout le monde. Hypochrome de l'espèce précédente?
Et une conjecture pour finir : je n'étais pas repassé sur la station depuis qq semaines, aurais-je raté la floraison de l'Orchis de Provence?
Dommage que le fil initial n'ait été réactivé, fusionné avec celui-ci, on disposerait d'une belle galerie déjà ! :)
Observation en Côte d'Or le 20/04 : Ophrys araneola (Ophrys petite araignée). La Côte d'Or n'est pas une terre d'orchidées par le nombre de spécimens. Un peu plus pour le nombre d'espèces sans atteindre des sommets non plus.
Toujours le 20/04, une floraison précoce d'Ophrys fuciflora (Ophrys frelon ou bourdon). Ce sont deux mêmes pieds déjà observés l'an passé mais avec un léger décalage de date d'environ 10 jours. On est dans un sous-bois, ce qui explique la précocité de l'espèce qui fleurit pour la majorité plutôt vers le 15/20 Mai dans le département.
L'Orchis purpurea (Orchis pourpre) commence seulement sa floraison au 20/04 dans ce même département
L'Orchis mascula (Orchis mâle) est déjà bien présent et fleuri par contre. Ici un spécimen rose clair mais ce n'est pas la couleur habituelle généralement plus vive.
On redescend un peu plus au Sud : au Nord de Lyon, vers Villefranche s/Saône sur une aire d'autoroute. Ces 2 là ne sont pas destinés à se croiser en principe : L'Orchis geant (Himantoglossum robertianum) et l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum). Le premier fleurit dans le Sud dès Février (voire plus tôt encore) et aux mêmes endroits le second plutôt en Avril.
Mais quand on dépasse Lyon en remontant, l'Orchis bouc qui fleurit en principe à partir de début Mai (ou fin Mai en région parisienne) est maintenant confronté à son cousin qui remonte vers le Nord d'année en année. Le phénomène est récent et on ne l'explique qu'à partir d'hypothèses plus ou moins établies. D'abord le réchauffement climatique permet à cette expèce méridionale de pousser presque partout en France maintenant, en Belgique, Pays-bas et Angleterre aussi. Mais sa présence reste exceptionnelle malgré tout. On invoque les vents du Sud qui font remonter des graines jusqu'en ces contrées plus septentrionales ou que ces mêmes graines se collent aux véhicules de passage et lavés par les pluies viennent germer sur les bas-côtés où on les retrouve majoritairement.
Donc deux espèces qui n'avait pas de floraison concommitantes sont maintenant observables en même temps.
nb : pardonnez la photo faite au smartphone mais c'est dangereux (perçu comme une menace ou cause d'une distraction) vis à vis des automobilistes de sortir un APN sur une aire de grande fréquentation un week end de chassé-croisé. Au moins; les services d'entretien autoroutiers ont laissé sans les tondre ces deux espèces fleurir ! :)
Ah tiens, j'avais mis l'orchis géant en question dans le fil précédent, mais dans le même genre (mais moins un scoop) je l'ai pris hier en duo avec un orchis homme-pendu.
Contreforts de la Chartreuse au-dessus de Grenoble, expo SE, 400m environ.
Et désolé pour les Ophrys renommés en Orchis dans le nom de fichier des précédentes...
Toutes très jolies...Pas facile à prendre le céphalanthère!
Oui, c'est rare que l'on ne puisse faire des duos d'orchidées : une espèce attire l'attention et c'est une autre qui se découvre.
Pour celle-ci, c'est la couleur (ou son absence) qui a retenu mon attention. Un Orchis pourpre qu'on devine à gauche donne la véritable teinte de l'espèce car celle-ci, et ce ne n'est pas rare, a perdu ses couleurs naturelles.
Orchis purpurea hypochrome 01. Essonne 03 05 2024
En voici une autre :
Orchis purpurea hypochrome 02. Essonne 03 05 2024
Il est rare, en effet, de pouvoir photographié des Orchidées qui habituellement fleurissent à 3/ 4 mois d' écart. souvent, l' un d' eux est largement séché sur sa hampe;
Et ces hypochromes qu' on n' attend pas toujours et qui font les bonheur des Orchidophiles...
De quoi donner le bourdon aux Orchidées :D .
Ici, 2 Ophrys querciphila.
André.
.
Puis 2 Ophrys picta.
André.
Magnifiques !
Belle série urka.
PLein de belles images, ici aussi... ;)
Il faut savoir changer de perspective avec les orchidées parfois.
Les fleurs sont normalement avec le labelle tourné vers le bas et l'appareil reproducteur en haut comme suit :
Orchis purpurea (Orchis pourpre) 01
Mais parfois, ça se bouscule un peu et les fleurs sont carrément de côté et même un peu dans tous les sens. Pour des orchidées d'habitude si rigoureuses, ça reste inhabituel cette disposition en éventail : les fleurs du bas tournées vers le bas, celles du haut, vers le haut et celles du milieu de côté.
Orchis purpurea 02
Heureusement cette plante dont la tige a poussé de travers en non à la verticale a rectifié en partie d'elle même la disposition des fleurs. Non mais...!
Orchis purpurea 03
Elles sont pleines de surprises... ;)
Merci du partage !
Quand les anomalies nous surprennent agréablement... :)
André.
Jolie série Caloux.
Merci Chris, AGL et André !
Une dernière de ce jour avec la raie au milieu
Orchis purpurea 04
Originale, celle-ci aussi... ;)
Tout est bon pour se faire repérer !
Citation de: ChrisC06 le Mai 08, 2024, 10:27:40Originale, celle-ci aussi... ;)
Tout est bon pour se faire repérer !
Oui et c'est bien ce qui s'est passé car dans l'ordonnancement floral habituel des orchis pourpres, on repère aisément ces anomalies avec pour celle-ci cette ligne verticale au milieu de la hampe florale. Il suffit de se poser dans un champ d'orchidées et de passer le regard sur celles ci pour déceler les individus hors norme. Les orchidées précédentes (qui étaient cependant seules au milieu d'une végétation semi haute) posées au milieu de cette apparente uniformité se verraient tout de suite. Mon exemple reste donc purement théorique pour le coup, il va falloir me croire sur parole...ou vivre cette expérience par vous mêmes ! :)
La simple observation à quelques mètres vous privera aussi sans doute de superbes rencontres comme celle-ci : une abeille avec les massettes de pollen d'un Orchis simia (Orchis singe) collées sur le front.
Pour les non spécialistes, il faut savoir que les orchidées du genre Orchis ont des leurres olfactifs et ne récompensent pas les pollinisateurs par du pollen en grains comme la majorité des fleurs le font. Le pollen est agrégé en amas et lorsque l'abeille (généralement le pollinisateur habituel) vient fouiller au fond de la fleur, celui-ci se colle sur le front de l'insecte qui se trouve privé de sa récompense sauf à pouvoir le récupérer sur le front mais il ne s'en rend pas forcément compte. Après des recherches infructueuses donc, l'abeille peut être déçue et changer de plante ou tenter une nouvelle recherche sur une fleur adjacente. En 20 secondes environ, la massette s'est inclinée et l'abeille vient la déposer sur les organes femelles de l'autre fleur pendant sa recherche. Si l'abeille est rapide et si la fleur d'à côté dispose toujours de son pollen, elle peut se voir affublée de nouvelles massettes à côté des premières. Dans le meilleur des cas, les premières massettes viennent se déposer sur les organes femelles de la fleur tandis que l'abeille en reçoit de nouvelles et le cycle se poursuit. L'expérience nous indique qu'à ce petit jeu, l'abeille se lasse vite de ne pouvoir accéder à sa récompense et change d'espèce florale assez vite. Non mais...!
Abeille sp et Orchis simia
Et quand l'abeille visite un autre Orchis d'une autre espèce avec son pollen sur le front, arrive parfois des fécondations inter espèces qui donnent des hybrides. Leur détermination est parfois hasardeuse mais pour celui-ci, parions sur Orchis pourpre x orchis singe. On retrouve le caractère des deux dans cette plante : le "casque" pourpre de Orchis purpurea et les "membres", bras et jambes avec les extrémitées colorées de Orchis simia. A noter que certaines espèces d'orchidées ont leurs pollinisateurs attitrés, voire unique et dans ce cas, les hybrides sont extremement rares. D'autre part, dans certaines régions, la floraison d'Orchis pourpre est décalée d'une à 3 semaines d'Orchis singe et les hybrides quasi impossibles donc.
Un dernier élément d'information sur les orchidées pour expliquer les anomalies vues sur les photos d'Orchis pourpre précédentes. Lorsque le bouton floral se développe, il contient toutes les fleurs compressées (et vous avez pu voir le nombre parfois important). Le pétale inférieur, appelé labelle chez les orchidées, est tourné vers le haut à l'ouverture du bouton mais il va opérer une torsion de 180 degrés et se tourner vers le bas comme sur cette vue. C'est l'ovaire (les parties vertes torsadées sur la vue), qui porte la fleur, qui se tourne ainsi : appelé phénomène de résupination. Une fois la fécondation opérée si elle a lieu, la fleur fane très vite et se repositionne avec une nouvelle torsion inverse avant dessication de l'ovaire qui porte alors les graines. Celles-ci vont murir quelques semaines puis l'ovaire les liberera : de quelques centaines à plusieurs milliers de graines minuscules tomberont alors au pied de la plante ou s'envoleront vers de nouveaux biotopes.
Pour revenir au labelle et à sa disposition, cette position semble plus favorable aux insectes polinisateurs pour se poser et effectuer leur recherche de pollen. Une plante "normale" a donc plus de chance d'être fécondée qu'une autre mal disposée comme sur les vues 33, 34 et 38.
Orchis pourpre. Essonne Mai 2024
Superbe cette mise à jour.
Eh ! Beh ! Superbe et instructif... ;)
Merci Pascal !
Voici le tant recherché Ophrys speculum puis une série de Ophrys apifera dont un hypochrome faisant partie d' une série de 24 pieds fleurissant à 500m de chez moi et découverts l' année dernière.
Rappelons qu' une plante, en l' occurrence ici, une orchidée, est dite hypochrome lorsque la couleur pâle n' affecte qu' une partie de cette plante. le contraire peut être observé sur certains spécimens et ils sont nommés "hyperchromes".
(L' albinisme, donnant la couleur blanchâtre, touche la plante entière dépourvue de chlorophylle.)
André.
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Bonne pioche les O speculum et les O apifera hypochromes :) !
Superbes... ;)
J'apprends plein de choses, en plus !
Vues dimanche dernier au pied Est du Vercors, 300-400m d'altitude, des Ophrys heu.... bourdon?
Et quelques hypochromes
Mon premier Orchis pyramidal de cette saison
Et une autre station d'Ophrys qui me semble aussi bourdon mais bon c'est quand même compliqué ces bêtes là.
Oui Nikojorj, tes "bourdons" sont bien des bourdons! ;)
Pour illustrer ""hyperchromie" et "hypochromie", 2 images de Anacamptis pyramidalis
sur lesquelles aucune manipulation n' a été effectuée si ce n' est 2 gommages d' herbes "indésirables" sur la seconde photo.
André.
Deux pieds de Serapias vomeracea "normaux"
et un pied de la même espèce, hypochrome.
André.
Deux autres Serapias vomeracea dont l' un d' eux essaie de tisser des liens :D .
André.
PS: Photos faites avec mon tél ainsi que les 4 précédentes :-\
Belle collection d'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora). Ce n'est compliqué que si on se penche sur les variétés régionales mais il existe toujours une espèce de référence et c'est bien celle-ci en l'occurence.
De beaux sérapias aussi !
Une variété d'Ophrys apifera (Ophrys abeille) : variété tilaventina ou purpurea
Ophrys apifera var tilaventina 01. Essonne Mai 2024
Hybride entre Ophrys sphegodes (Ophrys araignée) et Ophrys insectifera (Ophrys mouche). Qui a mangé qui dans cet hybride aux airs de "nounours" ?
Ophrys sphegodes x Ophrys insectifera 01 Essonne Avril 2024
Ophrys sphegodes x Ophrys insectifera 02
Pour bien appréhender l'aspect hybride, une revue des 2 parents : à gauche Ophrys insectifera (Ophrys mouche): filiforme avec 2 pétales latéraux en forme de bâtonnets de couleur brune . A droite Ophrys sphegodes (Ophrys araignée) avec un labelle plus rond et des pétales latéraux ovales jaunâtres ou verdâtres très présents.
Hybride
Ophrys sphegodes x Ophrys insectifera 03 Essonne Mai 2024
Les résultats de ces hybrides sont très diversifiés en forme et coloration. Ces hybrides qui repoussent tous les ans à partir de leur tubercules sont le plus souvent fertiles et peuvent se réhybrider avec l'un de leur parents pour former des quarterons. A la fois rares mais quelquefois nombreux sur une station, sur un site en Essonne, on en a compté presque une cinquantaine sur une dizaine de mètres de bas côté.
Une orchidée répandue sur presque toute la France : l'Ophrys apifera (Ophrys abeille).
Ophrys apifera 01. Avec ses deux pollinies bien visibles. L'Ophrys abeille peut être pollinisée par des abeilles mais elle a aussi la faculté de s'auto polliniser, ces deux pollinies vont se courber après quelques jours et entrer en contact avec le stigmate sans intervention d'un insecte.
Et sa variété déjà présentée : Ophrys apifera var tilaventina
L'espèce type et sa variété cohabitant sur le même spot, j'ai modérément courbé deux tiges pour comparaison. En dehors des fleurs, rien ne les distingue : mêmes feuilles, même taille et floraison synchrone.
Ici aussi, de bien belles images... ;)
Merci Caloux pour ces excellentes images dont tu nous gratifies ici!
La recherche perpétuelle d' hybrides ou de lusus,
est une motivation enivrante pour la plupart des "chasseurs" d' orchidées.
Lors d' une sortie au pied du Vercors j' ai eu l' occasion d' en voir quelques uns
que je vous fais découvrir ici. Ce sera en 2 ou 3 jours, pour respecter le règlement du forum.
André.
Ophrys apifera x Ophrys drumana
Ophrys apifera x Ophrys fuciflora
Ophrys araneola x Ophrys drumana
Une petite suite pour des Ophrys hybrides ;)
André.
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Très belles ces dernières mises à jour.
Magnifique collection d'hybrides et peut être de spécimens uniques (lusus ?)
De très beaux ajouts ! La 54 est particulièrement belle, je trouve ! :)
Sans doute une des plus répandue dans nos campagnes. Son odeur doucereuse lui a donné son nom vernaculaire français (Orchis bouc) mais les anglais avec sa langue bifide l'appelent "Lizard orchid" qui lui va mieux.
Himantoglossum hircinum 01
Himantoglossum hircinum 02
Superbes PDV de Himantoglossum hircinum, Pascal!
Comme tu le supposes dans ta dernière intervention, voici donc des lusus de Ophrys fuciflora ;)
André.
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Pour le doublon non prévu ;)
André.
Ces fleurs ne manquent pas d'imagination pour être remarquées... ;)
Elles sont, d'ailleurs, remarquables !
Belles ces dernières.
Moins original que ces ophrys qui ont mal lu la notice de montage, mes premières Orchis moucheron et Orchis de Fuchs de la saison (à moins que ce ne soit un tacheté, je pense qu'il y avait les 2 sur site mais j'ai oublié de prendre en photo la feuille du bas).
La Canourgue, Lozère, vers 700m d'altitude.
Et au même endroit, deux Platanthères verdâtres (sauf erreur, pas vu de à deux feuilles sur ce site d'ailleurs).
Désolé pour la qualité, je n'avais que le téléphone qui fait le point un peu où il veut.
Citation de: Nikojorj le Mai 29, 2024, 10:31:15Moins original que ces ophrys qui ont mal lu la notice de montage, mes premières Orchis moucheron et Orchis de Fuchs de la saison (à moins que ce ne soit un tacheté, je pense qu'il y avait les 2 sur site mais j'ai oublié de prendre en photo la feuille du bas).
La Canourgue, Lozère, vers 700m d'altitude.
Je penche aussi pour
Dactylorhiza fuchsii (Orchis de Fuchs) en raison du labelle très découpé avec une pointe très en avant. Tu peux difficilement te fier aux feuilles pour l'identification, les descriptifs sont souvent les mêmes d'un guide à l'autre. Pour les platanthères, les pollinies en forme de trapèze (comme sur ta vue) sont fiables pour valider
Platanthera chlorantha Platanthère verdâtre. :)
André nous a posté un festival de couleurs et de splendeur avec ces lusus d'Ophrys :)
Pour ma part, je vais faire dans la discretion avec l'Epipactis microphylla (Epipactis à petites feuilles). Tout d'abord, comme son nom l'indique, les feuilles sont minuscules mais ses fleurs aussi, parmi les plus petites des orchidées françaises. Elle vit en sous-bois bien à l'ombre et ne se trouve pas facilement même si elle n'est pas particulièrement rare. Parmi les Epipactis, c'est une des plus précoces. Ses boutons floraux s'ouvrent à peine et elle est capable de s'autoféconder parfois (autogamie). En principe, les hampes florales ont une floraison qui débute par le bas puis monte jusqu'aux fleurs sommitales mais pas celle-ci qui d'après mes observations peut débuter sa floraison par le haut (comme l'Orchis singe). Ce n'est pas signalé sur les guides et je n'en fais donc pas une généralité ou une vérité absolue. Elle dégage un léger parfum vanillé mais autant vous dire qu'en cette saison pluvieuse, je n'ai rien senti de tel :(
Epipactis microphylla 01 Début Mai 2024 Essonne.. Hauteur de plante d'environ 15 à 20 cm
Après 3 ans à visiter la station et manquer la floraison (qui peut être très rapide entre l'ouverture de la fleur et sa fanaison), j'ai enfin pu faire quelques vues cette année. Compte tenu de l'ombre du sous-bois, je n'avais comme option que le flash (comme la majorité des vues sur les guides) pour montrer la fleur ou pratiquer du stacking avec un petit éclairage LED d'appoint sur pied. J'ai donc choisi le stacking pour un rendu moins artificiel qu'avec le flash et ses fonds noirs (60 vues ont été nécessaires car la fleur est minuscule ) pour obtenir une PDC suffisante. 3 semaines séparent la vue précédente de celle-ci
Epipactis microphylla 02. Essonne fin Mai 2024
Comme c'est un fleur de sous-bois, elle n'a pas besoin d'être très colorée. Les insectes pollinisateurs éventuels sont plutôt attirés par les phéromones dégagées par les fleurs.
Epipactis microphylla 03.
Venir par ici en met plein les yeux et remplit la tête... C'est bien agréable... ;)
Citation de: Nikojorj le Mai 29, 2024, 10:31:15mes premières Orchis moucheron
A la réflexion, je les trouve un peu pyramidales quand même, tiens.
Lorsque le labelle est fortement découpé en 3 parties comme sur ta vue, on est sur A pyramidalis, Gymnadenia conopsea (Orchis moucheron) a un labelle aussi en 3 parties mais plus compact.
Oui, entre le port et le labelle c'était très probablement des pyramidales.
Citation de: Caloux le Mai 30, 2024, 19:20:34Après 3 ans à visiter la station et manquer la floraison (qui peut être très rapide entre l'ouverture de la fleur et sa fanaison), j'ai enfin pu faire quelques vues cette année. Compte tenu de l'ombre du sous-bois, je n'avais comme option que le flash (comme la majorité des vues sur les guides) pour montrer la fleur ou pratiquer du stacking avec un petit éclairage LED d'appoint sur pied. J'ai donc choisi le stacking pour un rendu moins artificiel qu'avec le flash et ses fonds noirs (60 vues ont été nécessaires car la fleur est minuscule ) pour obtenir une PDC suffisante. 3 semaines séparent la vue précédente de celle-ci
Epipactis microphylla 02. Essonne fin Mai 2024
Belle maitrise pour un beau résultat qui récompense la persévérance.
Bravo et merci Pascal pour ces images de microphylla faites en "stacking" dont on ne peut voir les détails qu' avec une loupe, très souvent!
Ici, 3 photos de Anacamptis coriophora subsp. fragrans, ici, à la vanille.
(j' ai un autre lieu sur lequel le parfum est à l' anis mais cela ne change rien à la morphologie des fleurs et je le visite
à 12h 10 ou midi et quart ;D :D )
André.
.
Belles ces dernières.
Anacamptis coriophora est une espèce qui m'échappe encore (il y en a eu en région parisienne mais celà semble plus que rare aujourd'hui). Belles vues !
Comme la saison de l'Ophrys apifera (Ophrys abeille) se poursuit, voici quelques vues nouvelles. Dans son espèce classique, l'Ophrys abeille est une petite orchidée dont la hampe florale est très variable : de 10 à 70 cm parfois mais plutôt autour de 30 cm. C'est un des ophrys qui a la plus grosse rosette de feuilles et c'est souvent à celà que l'on peut la repérer avant qu'elle ne fleurisse. Un ami (que je remercie ici pour toutes les sorties qu'il organise chaque printemps ;) ) qui prospecte énormément en Essonne principalement mais aussi dans les départements limitrophes m'a fait découvrir qu'en pleine ville (quartier des affaires) à Saint Quentin en Yvelines, la mairie a laissé en semi friche de nombreux espaces verts qui sont colonisés entre autre par l'Ophrys apifera et l'Anacamptis pyramidalis. Une tonte tardive après la fructification des capsules de graines permet la perpétuation des espèces et même leur expansion. Pour une fois qu'en centre ville, les tondeurs fous ne font pas la loi, saluons cette initiative ! Attention cependant à certaines municipalités qui affirment faire de la fauche tardive ... en Juin, juste avant les vacances du personnel ... mais encore trop tôt pour que les graines soient parvenues à maturité. Il y a les véritables écolos et le green washing.
On donnerait le bon Dieu sans confession au petit Ophrys abeille dont voici la vue classique : un petit labelle arrondi et aux motifs symétriques, deux petits pétales atrophiés de couleur verte, que l'on distingue parfois à peine, à 10 h 10 (comme les mains sur le volant) et trois grands sépales colorés en rose plus ou moins foncé en arrière et parfois très inclinés en arrière justement. Là, j'ai choisi une vue où on les voit bien.
Ophrys apifera 01
Mais à Saint Quentin en Yvelines, c'est un repaire de petis monstres car il faut savoir que l'Ophrys apifera porte en lui de nombreuses variabilités génétiques qui s'expriment sur toute son aire de répartition géographique. On les appele des variants ou des formes normalement. C'est un phénomène très connus des orchidophiles qui permet chaque printemps des recherches amusantes car exceptionnellement, il peut y avoir hybridation entre les formes.
J'ai présenté plus haut la forme Tilaventina (purpurea) et en voici d'autres photographiées à St Quentin mais visibles dans d'autres régions.
Ophrys apifera var friburgensis : les pétales ne sont pas atrophiés mais au contraire très développés. Les dessins restent symétriques.
Mais là, le dessin est totalement anarchique comme pour la variété botteronii qui présente un labelle de taches variables non symétriques.
Toutes plus belles les unes que les autres, mais en voyant Himantoglossum hircinum, je ne peux m'empecher de penser "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"!!
Un tres beau fil.
Pour Himantoglossum hircinum, le compliqué fonctionne sans qu'on sâche vraiment pourquoi. C'est une orchidée très répandue, elle est présente sur "presque" toutes les communes de France mais est-ce sa fleur et son apparence, son odeur, qui lui permet une fécondation quasi assurée là où d'autres orchidées ont un succès plus relatif ?
Pour participer : une orchis toute simple et courante dans le nord du Lot
C'est la pleine saison pour l'Orchis pyramidal un peu partout en France. :)
Poursuite des formes d'Ophrys apifera à Saint Quentin en Yvelines
Ophrys apifera variété bicolore 01 Pas de dessin sur le labelle qui est divisé en 2 à l'horizontal avec une bande plus sombre en bas.
Ophrys apifera variété bicolore 02. Un puceron pour l'échelle
Merci Pascal de nous montrer qqs variétés de Ophrys apifera!
Ici, Cephalanthera rubra,une des 3 espèces visibles en France qui en comporte plus d' une vingtaine dans le monde.
Elles aiment les forêts à mi- ombre et il n' est pas rare de les trouver le long des chemins forestiers. Des 3 espèces, c' est la dernière à fleurir et l' on peut parfois les apercevoir en même temps.
André.
.
Citation de: urka le Juin 05, 2024, 14:39:53Merci Pascal de nous montrer qqs variétés de Ophrys apifera!
Ici, Cephalanthera rubra,une des 3 espèces visibles en France qui en comporte plus d' une vingtaine dans le monde.
Elles aiment les forêts à mi- ombre et il n' est pas rare de les trouver le long des chemins forestiers. Des 3 espèces, c' est la dernière à fleurir et l' on peut parfois les apercevoir en même temps.
André.
Une de mes préférées...mais ne le dites pas aux autres ! ;)
Toujours des Ophrys apifera, ici la variété trollii
Ophrys apifera. Variété trollii Yvelines. Juin 2024
Ophrys apifera. variété chlorantha. Saint Quentin en Yvelines. Juin 2024
Ophrys apifera. variété ? . Saint Quentin en Yvelines. Juin 2024
Les couleurs sont hyperchromes (saturées) et les pétales latéraux très developpés.
Ophrys apifera. variété badensis. Saint Quentin en Yvelines. Juin 2024
En effet, assez bizarre cet Ophrys (message No 110) dans lequel on peut presque retrouver les pétales de la variété aurita.
D' ailleurs, sur l' image suivante, l'Ophrys représenté pourrait bien être de cette variété aurita.
La variété "badensis" se distingue par des pétales sépaloïdes, me semble-t-il.
Photographié récemment au pied de l' Aigoual, un maigre et rare exemplaire de Corallorrhiza trifida
puis une visiteuse sur Orchis fuchsii.
André.
Puis: Dactylorhiza majalis et Dactylorhiza sambucina var. Zermmannii.
André.
Citation de: urka le Juin 06, 2024, 16:42:07En effet, assez bizarre cet Ophrys (message No 110) dans lequel on peut presque retrouver les pétales de la variété aurita.
D' ailleurs, sur l' image suivante, l'Ophrys représenté pourrait bien être de cette variété aurita.
La variété "badensis" se distingue par des pétales sépaloïdes, me semble-t-il.
André.
# 110 et # 111 sont presque inclassables malgré les variétés déjà décrites et # 111 se rapproche plus d'aurita en effet après réflexion. C'est aussi la difficulté avec les variétés chlorantha, flavescens qui ne sont pas toujours totalement dans le "type" défini.
Corallorrhiza trifida : une espèce qui m'échappe encore : jamais à la bonne saison là où il faudrait :D
Citation de: Caloux le Juin 06, 2024, 17:52:04# 110 et # 111 sont presque inclassables malgré les variétés déjà décrites et # 111 se rapproche plus d'aurita en effet après réflexion. C'est aussi la difficulté avec les variétés chlorantha, flavescens qui ne sont pas toujours totalement dans le "type" défini.
J' ai pu voir sur un site, tela-botanica.org, pour ne pas le citer, Que le ou les auteurs avaient glissé une photo de
O.apifera var.
chlorantha sur le titre de var.
flavescens (Rosbach).
J' ai tenté de les contacter sans succès( à moins d' adhérer et de payer). ;)
André.
Ces orchidées me font penser qu'en ce moment, c'est la saison du sabot de Vénus.
Il y a un site, coté espagnol du Pourtalet, surveillé en permanence par un garde, sinon avant il etait pillé!!
Citation de: gypa le Juin 07, 2024, 11:50:32Ces orchidées me font penser qu'en ce moment, c'est la saison du sabot de Vénus.
Il y a un site, coté espagnol du Pourtalet, surveillé en permanence par un garde, sinon avant il etait pillé!!
Sur les sites du Causse Méjean, deux ont été aménagés il y a une dizaine d' années afin que les visiteurs ne détériorent pas les fleurs.
Ils sont régulièrement surveillés par les gardiens du parc qui rappellent à l' ordre les personnes indélicates.
J' étais sur site le 22 Mai et je n' ai trouvé qu' une dizaine de boutons.
En ce moment, c' est en pleine floraison.
André.
Les boutons ;) .
André.
belles ces deux urka.
Citation de: urka le Juin 07, 2024, 08:53:06J' ai pu voir sur un site, tela-botanica.org, pour ne pas le citer, Que le ou les auteurs avaient glissé une photo de O.apifera var. chlorantha sur le titre de var. flavescens (Rosbach).
J' ai tenté de les contacter sans succès( à moins d' adhérer et de payer). ;)
André.
Non, pas de souci, le site est gratuit mais fait appel aux dons. J'ai proposé une rectification sans problème. Mais ce qui va probablement se passer est que les 2 identifs vont rester pour la même vue.
Une famille de plus chez les orchidées qui donne parfois du fil à retordre en identification : les dactylorhiza !
Une majorité de ces orchidées vit en milieu humide, les racines dans l'eau une bonne partie de l'année. Coup de chance cette année, malgré les conditions de ce printemps, je n'ai pas constaté de pertes sur la population d'un étang que je visite maintenant tous les ans.
Dactylorhiza praetermissa ( ou oubliée car elle n'a été décrite que récemment - 1962). Il arrive que des plantes soient décrites avec des noms invalides ou un descriptif litigieux puis un jour, un botaniste décide de reprendre le dossier inachevé. Il ne s'agit donc pas d'une "relative" jeune plante sexagénaire mais d'un oubli réparé.
Dactylorhiza praetermissa 01. Seine et Marne. Juin 2024
Dactylorhiza praetermissa 01. Seine et Marne. Juin 2024
Dactylorhiza praetermissa 03. Seine et Marne. Juin 2024
Et pour cette dernière, bien qu'elle ne soit pas signalée sur cet étang, je la classe en Dactylorhiza ericetorum (Orchis des bruyères). Ne pas se fier au nom : tout d'abord, les Dactylorhiza décrites depuis longtemps ont comme nom vernaculaire "Orchis" mais sont aujourd'hui bien séparés des vrais "Orchis" à tubercules. Ensuite, cette appelation d'Orchis des bruyères est relativement fausse car on la trouvera en milieu humide aussi, ce qui n'est pas compatible en principe avec les bruyères qui aiment des sols plutôt secs... sauf 1 espèce, Erica tetralix. Il n'y a pas de raison que les bruyères ne fassent pas aussi quelques exceptions. Il y a donc des bruyères et des dactylorhiza de milieux secs et d'autres de milieux humides.
Dactylorhiza ericetorum 01. Seine et Marne . Juin 2024
C'est vraiment superbe, bravo à tous les deux ;)
Citation de: Charly 84 le Juin 07, 2024, 19:13:17C'est vraiment superbe, bravo à tous les deux ;)
Merci Catherine :) . Dans ce fil partagé, toutes les contributions se valent. On est plus que 2 :) ...et dommage qu'on ne soit plus nombreux d'ailleurs...
La vie compliquée des Ophrys fuciflora (Ophrys bourdon).
Comme l'a montré André plus haut, cette espèce a non seulement des profils variés mais connaît aussi des anomalies génétiques parfois très photogéniques. Sans atteindre des sommets d'exhubérance, voici quelques vues supplémentaires toutes récentes.
Ophrys fuciflora à double labelle. Yvelines. Juin 2024
Ophrys fuciflora chamboule tout. Yvelines. Juin 2024
Ophrys fuciflora à double labelle... mais façon parasite. Yvelines. Juin 2024
Ophrys fuciflora à pétales labellisés. Yvelines. Juin 2024
C'est plus subtil pour cette fleur mais un des pétales latéral a subi une transformation avec une coloration issue du labelle. Le pétale latéral gauche est affecté mais le pétale latéral droit un peu moins. Seule cette fleur est touchée, les autres restent "normales".
Le double labelle, c'est une anomalie ou une forme qui existe normalement?
Superbes ces dernières Caloux.
Citation de: gypa le Juin 09, 2024, 09:06:13Le double labelle, c'est une anomalie ou une forme qui existe normalement?
Le double labelle est une anomalie (ce n'est pas la forme normale, il y a des pièces florales en trop) mais c'est assez récurrent chez les Ophrys (je l'aurai vu cette année chez O apifera, O fuciflora et O sphegodes : O abeille, bourdon et araignée) et presque toutes les espèces connaissent cette particularité. A notre échelle de temps, il est impossible de savoir si cette anomalie va disparaître au fil des millénaires ou si au contraire on la retrouvera de plus en plus fréquemment au point qu'elle constitue une forme "normale" et un jour une espèce à part entière. C'est la part de mystère des orchidées, on n'a pas suffisamment de temps d'observation et pas de traces fossiles, on ne sait donc pas dans quel sens se joue l'évolution...
Une autre variété chez Ophrys apifera (Ophrys abeille) : variété patinata. Le labelle est plat ou légèrement concave et plus allongé que la forme normale. Il est aussi dépourvu de pilosité et présente des coloris passablement délavés tirant parfois vers le presque blanc. Les pétales latéraux sont sépaloïdes et concolores.
Essonne. Juin 2024
Ophrys apifera variété fulvofusca. Le labelle est de forme normale mais uniformément brun. Les autres pièces florales sont normales.
Orchis spitzelii
Amicalement
et un gros plan...
Très belles ces dernières.
Belle et rare Orchidée que tu présentes ici Zoomagic!
Jamais vue dans ma région languedocienne.
Merci Pascal pour toutes ces raretés de Ophrys apifera !
Ici, encore une anomalie de la nature avec ce lusus de Ophrys oceanica,une sous- espèce du groupe fuciflora.
André.
Pour ma part et comme André, Anacamptis (Orchis) spitzelli ne fait pas partie de mes rencontres. Bonne illustration Zoomagic !
O oceanica ou ses avatars ;) ne font pas partie de mes coches non plus et ce lusus est "monstrueux" ! :)
Plus sagement et plus commun, l'Epipactis atrorubens Ce specimen a du être tondu ou brouté pendant sa prime jeunesse quand on voit les feuilles...
Et avec du retard par rapport au similitudes évoquées par Nikojorj entre Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal) et Gymnadenia conopsea (Orchis moucheron), mais cette dernière espèce n'est pas courante en Essonne, 2 vues de l'Orchis moucheron prises ce matin.
Les fleurs de l'Anacamptis pyramidalis sont morphologiquement proches mais la densité de ces fleurs et la forme de la hampe florale font la différence dans la majorité des observations distantes.
Belle mise à jour.
Dactylorhiza ericetorum (Dactylorhiza des bruyères). En prime, une petite saltique "croppée" : Heliophanus cupreus.
Essonne Juin 2024
Dactylorhiza ericetorum
Essonne Juin 2024
Epipactis palustris Epipactis des marais. Essonne Juin 2024
On reste dans le rose avec cet Ophrys apifera (Ophrys abeille) variété patinata. Essonne Juin 2024
Encore une variété de Ophrys apifera! Bravo Pascal!
Et des espèces différentes qui viennent enrichir le fil :) .
Un Ophrys qui se distingue de Ophrys scolopax par sa floraison tardive (maintenant),
Un labelle plus petit, très bombé, entouré d' un liseré jaune et pourvu d' une macule très courte.
Mais la nature n' en faisant parfois qu' à sa tête, vous verrez sur la 4è image un labelle bien atypique.
Voici donc: Ophrys santonica.
André.
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Enormément de variété dans ces labelles effectivement ! :)
Voici à contrario une espèce qui varie peu mais à floraison décalée aussi : Neotinea ustulata variété aestivalis. L'orchis brulé fleurit à des périodes différentes en France (de Mai à Juin)et pour être certain que sa variété "estivale" est bien réellement présente, il faut être dans la même zone géographique : même latitude et altitude. En Essonne, N ustulata fleurit début Mai (pleine floraison d'une station observée le 03/05 et toutes les fleurs fanées avant fin Mai), quelques kilomètres plus loin (une quinzaine à vol d'oiseau) en Seine et Marne, une nouvelle floraison de l'espèce commence mi-Juin et s'achèvera fin Juin. Sur les guides, on évoque de légères différences dans la forme de la hampe florale (un peu plus conique pour N ustulata aestivalis) et surtout une hauteur de plante importante. Ce qui n'est pas vrai sur de nombreuses stations. En principe, l'espèce type ne dépasse pas 30 cm et sa variété estivale varierait entre 30 et 60 cm. La majorité des plantes observées pour ma part en Essonne, Aveyron, Lozère (voire dans les Pouilles en Italie) se situe entre 15 et 30 cm effectivement. Je n'ai pas observé sauf en Vanoise début Juillet, de spécimens supérieurs à 30 cm. Reste donc la floraison décalée.
Comme on le voit, les différences sont subtiles et on peut rester dubitatif sur la réalité de cette variété : est-il utile de la nommer ou faut-il tout simplement accepter des particularités locales ?
Neotinea ustulata var aestivalis. Seine et Marne Juin 2024
La taille des orchidées est une notion extremement variable : des individus atypiques restant très courants. A titre d'exemple, j'ai pu voir cette année des Ophrys apifera (Ophrys abeille) entre 5 cm et 70 cm de hauteur.
L'espèce qui suit : Epipactis atrorubens (Epipactis pourpre noirâtre) varie selon le site (observation sur les 2 mêmes sites que l'espèce présentée plus haut. A noter que par contre la floraison a lieu en même temps pour l'Epipactis sur ces 2 sites) : 20 cm maximum sur 1 site et environ 50 cm sur l'autre (voir photo) avec des fleurs bien entendu plus nombreuses.
Epipactis atrorubens Seine et Marne Juin 2024
Et pour Cephalanthera rubra (Céphalanthère rouge), comme on peut le voir sur cette vue, celà va de 25 à plus de 60 cm.
Cephalanthera rubra. Seine et Marne Juin 2024
NB : les plantes les plus hautes évoquées (céphalanthère, ophrys, epipactis) poussent sur un sol d'arène greseux particulièrement pauvre en nutriments et très drainant.
Après la Spitzelli une orchidée mois rare l' orchis à odeur de bouc.
(Himantoglossum hircinum)
Bon week end à tous.
Merci Pascal pour cette explication concernant Neotinea ustulata var. aestivalis!
De toute les stations que j'ai pu voir jusqu' ici, c' est la 1ère fois que je vois cette particularité
de forme conique inhabituelle et qui peut justifier son appellation.
Superbes photos!
Pour accompagner l' orchis bouc de Zoomagic, avec un superbe détail, un petit plus ;) .
Puis, Cox. sur Epipactis helleborine.
André.
Les photos ;)
André.
Sortie sur les plateaux du Vercors avec pas mal d'orchidées, des Orchis sureau encore (certains déjà assez fanées)...
Des Orchis moucheron très abondants (en pleine floraison), et quelques Orchis globuleux (Traunsteinera globosa)
Des Orchis mâles évidemment aussi (idem), de Fuchs (un peu plus bas)...
Et une interrogation sur un sujet isolé (2 pieds vers 1600m, je n'en ai pas revu) : Orchis grenouille? ???
Et surtout, des Sabots! Un peu défraîchis déjà, la floraison se termine.
Une belle production d' Orchidées sur le Vercors!
Et magnifique cet Orchis globuleux que je ne connaissais pas!
Pour l' image/message No 160, il s' agit bien de l' orchis grenouille, Coeglossum viride.
André.
Epipactis helleborine.
André.
Citation de: Nikojorj le Juin 23, 2024, 21:44:24Et une interrogation sur un sujet isolé (2 pieds vers 1600m, je n'en ai pas revu) : Orchis grenouille? ???
Ainsi que l'indiquais André, c'est bien Coeloglossum viride mais tu trouveras aussi l'appellation Dactylorhiza viridis puisque cette orchidée, d'après de récentes analyses serait une dactylorhiza. Ca reste une orchidée grenouille quoi qu'il en soit :D
Belle collection de fin de saison sur le Vercors en effet Nikojorj ! :)
Et beau début pour les Epipactis André !
Merci à vous deux pour la confirmation!
Je ne m'attendais pas à la trouver aussi haut (surtout qu'après relecture de la carte, c'était plutôt 1900m et en expo Nord-Est). Mais c'est vrai qu'elle passe facilement inaperçue.
C'est une orchidée qu'on trouve encore parfois en plaine de basse altitude, mais de moins en moins. 2000 mètres n'est pas un problème par contre. Certaines orchidées ont cette amplitude (les platanthères aussi) et d'autres ne supportent que l'altitude : Traunsteinera globosa (l'orchis globuleux) ou les nigritelles, c'est généralement 1000 mètres minimum.
Superbe cette mise à jour.
Plein de belles images et plein d'explications intéressantes... ;)
Bravo !
Diversité de pastels pour D. fuchsii
et G. conopsea albida.
André.
Puis E. atrorubens sur un tout nouveau site ;) .
André.
Toujours de belles découvertes pour moi... ;)
Bravo à tous !
Retour en Juin avec Ophrys apifera (Ophrys abeille) en Seine et Marne : une petite population mais semble t-il en expansion (une petite centaine d'individus cette année) pousse en milieu aride sur une plaine essentiellement sableuse (grès). Le dessin du labelle est atypique et sous toute réserve, il peut s'agir d'un Ophrys apifera hybridé avec un lusus (individu atypique unique), ce qui aurait donné naissance à cette population. Quasiment tous les individus ont ce dessin (ou proche, il n'y a jamais exactement le même mais on reconnaît bien la parenté). Comme l'Ophrys apifera a la capacité de s'autoféconder, en quelques années, un seul individu peut donner naissance à cette centaine de pieds si les conditions sont favorables.
Ophrys apifera. Seine et Marne 17 06 24
Ophrys apifera. Seine et Marne 17 06 24
Ophrys apifera. Seine et Marne 17 06 24
Ophrys apifera. Seine et Marne 17 06 24
Cette petite plaine abrite en son sein encore deux petites mares mais en cours d'assèchement. Si la végétation progresse, elle entrainera la disparition à terme d'une population d'Epipactis palustris.
Illustration à travers deux espèces d'orchidées, d'une en développement et d'une autre en regression. Les deux sont compatibles mais nécessitent pour l'Epipactis des travaux de réhabilitation des mares nécessairement couteux.
Epipactis palustris. Epipactis des marais. Seine et Marne. 17 06 24
Très intéressante cette "colonie" de Ophrys apifera!
Je suppose que tu la suis afin de voir sa progression.
Concernant E. palustris, c' est le problème de régression
que l' on constate un peu partout malheureusement.
Les photos sont superbes, comme d' habitude! ;)
André.
Citation de: urka le Juillet 19, 2024, 12:52:44Très intéressante cette "colonie" de Ophrys apifera!
Je suppose que tu la suis afin de voir sa progression.
Concernant E. palustris, c' est le problème de régression
que l' on constate un peu partout malheureusement.
André.
Je vais la suivre en effet maintenant que j'ai pu mesurer son importance et la "cartographier" :)
Pour Epipactis palustris, la réhabilitation de certaines zones dont des tourbières laisse espérer du mieux mais côté mares, c'est plus compliqué, elles sont moins emblématiques en terme de projet à valoriser. Et pourtant, il ne s'agit pas que des orchidées mais d'odonates et d'amphibiens aussi.
Observé à un peu plus de 2000 mètres le 08/07, deux pieds d'Orchis mascula s/espèce ovalis. C'est une plante très robuste et haute (ici 45 cm env pour la plus haute donc pas géante non plus). De loin, on pourrait penser à des dactylorhiza, que l'on voit d'ailleurs tout autour, la coloration est exactement identique et n'aurait été leur taille, je ne les aurais sans doute pas repérés. Les feuilles des Dactylorhiza sont ici tachetés sans exception alors qu'à l'inverse, celles des Orchis ovalis ne le sont pas.
Orchis macula a des feuilles tachetées ou non sur un même site, ça n'en fait donc pas un critère d'identification déterminant.
Déjà présenté par Nikojorj, Traunsteinera globosaou Orchis globuleux.
Plante parfois "abondante" sur certaines prairies ou bas côtés de routes de montagne. Plante d'altitude quoi qu'il en soit que l'on ne repère pas toujours tant les fleurs roses avec une inflorescence similaire sont abondantes sur les mêmes sites.
L'inflorescence peut être un peu ramassée à l'horizontale comme en début de floraison ou plus haute comme sur les autres illustrations.
Traunsteinera globosa
Traunsteinera globosa.
Avec un port floral similaire : toutes les fleurs réunies en épi conique mais de couleur pourpre, voici les nigritelles, de tailles nettement plus modestes. Pas facile de différentier les espèces entre elles sauf à les cotoyer régulièrement car il faut observer certaines éléments floraux de près. Les plantes sont petites : rarement plus de 20 cm et souvent une dizaine seulement. La forme plus ou moins conique ou ronde de l'inflorescence ne resiste pas aux observations sur le terrain comme critère déterminant.
Rattachées au genre Gymnadenia, une des plus courantes est Gymnadenia rhellicani
De belles illustrations d' Orchidées que je n' ai pas encore eu l' occasion de voir!
J' espère rencontrer Gymnadenia rhellicani la 1ère semaine d' août dans le
Vercors (Villards- de Lans) si ce n' est pas trop tard.
Belle suite, Pascal, et merci pour ces images! ;)
André.
Citation de: urka le Juillet 22, 2024, 09:15:52De belles illustrations d' Orchidées que je n' ai pas encore eu l' occasion de voir!
J' espère rencontrer Gymnadenia rhellicani la 1ère semaine d' août dans le
Vercors (Villards- de Lans) si ce n' est pas trop tard.
Belle suite, Pascal, et merci pour ces images! ;)
André.
Je crains que pour Traunsteinera dans le Vercors, ce soit un peu tard mais quelques plantes tardives, pourquoi pas ? Pour les nigritelles, ça me semble jouable mais il faudrait viser les sommets au mois d'Août pour voir encore des orchidées en dehors de quelques epipactis dans les zones forestières d'altitude.
Je présente rarement les orchidées ainsi mais pour la démonstration, ces duos d'images seront je l'espère plus parlants.
Une orchidée de juin/juillet très répandue : l'Orchis moucheron ou Gymnadenia conopsea confrontée à une sous espèce nettement plus rare : Gymnadenia odoratissima ou Orchis odorant.
D'abord, ne pas se fier au nom puisque les deux espèces ou sous espèces peuvent être odorantes ou non. Un léger parfum de vanille comme beaucoup des orchidées d'ailleurs qui aimeraient bien ressembler à leur emblématique grande soeur. Mais à la différence de la fameuse Vanille, il faut bien reconnaître que le parfum de nos orchidées locales ont plus du parfum de synthèse que du parfum entêtant des quelques espèces de vanille aujourd'hui utilisées à des fins commerciales.
L'autre différence repose sur la taille. Gymnadenia odoratissima (à gauche) est nettement plus petite que Gymnadenia conopsea (à droite). Les fleurs sont moitié plus petites ainsi que la plante elle même. Je suis toujours muni d'un mètre de couturière que j'utilise rarement mais que j'ai sorti pour l'occasion.
En dehors de la taille, la différentiation n'est pas très nette.
Gymnadenia odoratissima Vs Gymnadenia conopsea. Côte d'or. 01 07 2024 pour les deux espèces.
Toujours de très belles images ici.
Belle démonstration Pascal! Mais...
Cela se complique un peu plus quand Gymnadenia pyrenaica est de la partie.
En effet, cette espèce, visible et vue en Aveyron cette année avec les 2 autres
a donné du fil à retordre aux orchidophiles présents à la sortie organisée par la SFOL.
Question taille des fleurs, elle se situe entre les 2. Autant dire que des exemplaires
de G. odoratissima de grosse taille etG. conopsea de petite taille, si se glisse entre les 2 un 3è larron,
la détermination devient un peu plus compliquée.
Alors il reste un critère intéressant: la longueur de l' éperon par rapport à l' ovaire.
1- Pour G. odorassima,l' éperon est rarement aussi long que l' ovaire.
2- Pour G. conopsea,l' éperon est plus long que l' ovaire.
3- Pour G. pyrenaica,l' éperon est jusqu' à 1/3 plus long que l' ovaire.
Ensuite, la difficulté se tournait entre le 2è et le 3è et un 3è critère devait nous permettre
de les distinguer, la forme de l' inflorescence: Cylindrique pour le 2è, pyramidal ( en début de floraison) pour le 3è.
Nous avons eu de la chance car les G. pyrenaica étaient en début de floraison.
Sur les 2 photos jointes, il s' agit de G. pyrenaica et sur lesquelles on peut
remarquer la longueur de l' éperon, très proche de l' exemplaire de G. conopsea que tu as posté.
André.
Dactylorhiza fuchsii et D. majalis. photographiés
le même jour en Aveyron.
André.
De retour d' un court séjour en Vercors au cours duquel j' ai pu faire quelques balades,
si je n'ai pu voir des Nigritelles, Les Epipactis helleborine, E. leptochila et, en moindre quantité E. atrorubens[/iétaient présents.
Mais j' ai aussi pu voir une Orchidée assez rare et en grosse quantité (environ 300) dont la plupart des orchidophiles n' hésitent pas à se déplacer, venant parfois de très loin pour la rencontrer.
Il s' agit de Epipogium aphyllum, discrète et superbe.
Je poste aujourd' hui 4 photos faites en Vercors, de qualité relative mais j' en posterai d' autres demain, faites dans le haut Gard.
André.
.
Petit making-of pour mes photos de Epipogium aphyllum faites dans la Gard.
Un filet d' eau dans une petite ravine, s' écoulant parfois rapidement par cascatelles.
.
C' est sur un replat, sur un apport d' alluvions, plein cadre, que se situent 4 fleurs.
5 autres pieds, dont 2 visibles, étaient en cours de croissance.
Le sac plastique, indispensable ici, témoigne de la présence de l' eau.
La particularité de cette orchidée est d' avoir les pétales et les sépales situés en bas
et le labelle, donc, dirigé en haut.
Ces 2 dernières images, faites par un ami, montre la finesse des détails de cette fragile Orchidée.
André.
Toujours un plaisir de découvrir vos nouvelles prises de vues.
Reportage complet ! cette rare et originale orchidée le mérite bien 😊
Merci agl33 et Pascal pour votre arrêt ici et commentaire!
Quand je mets côte à côte mes photos avant le passage sur le forum,
même si elles ne sont pas au top, je les trouve tout de même acceptables;
Après, c' est vraiment désastreux :( .
André.
:) Si tu m'autorises quelques remarques en toute amitié.
Les vues d'ambiance sont ok pour ma part : bonne présentation du biotope. Pour les macros, les vues en sous bois demandent de surveiller la vitesse afin d'éviter le flou qui arrive forcément quand on manque de lumière. L'utilisation d'un pied ou tout simplement d'un bean bag est alors indispensable pour éviter les flous de bougé. Sur une de tes vues, tu es à 3200 iso et 1/320, tu peux donc réduire les isos à 1000 pour limiter le bruit tout en conservant une vitesse acceptable sans problème de bougé. Pour l'ouverture assez faible en macro, surveiller sa map via l'écran arrière ou utiliser un viseur coudé qui permet d'agrandir la visée selon le type de matériel dont tu disposes.
D'un point de vue définition des vues présentées, pour ma part, je travaille en 300 ppp (ce qui est ton cas d'après les exifs) et généralement 1200x800 en format paysage. En format portrait, il faudrait réduire un peu à 530x800 (ce que j'oublie souvent de faire :( ), tout le monde n'a pas d'écrans adaptés et il faut scroller. Je contrains ensuite la conversion Raw=>Jpg à 400 ko max sous Lightroom pour les publications faites ici. Accentuer un peu la définition, les raw si tu pars d'un raw sont assez mous. Et su tu pars d'un Jpeg, bien paramétrer ton boitier.
Donc ton "format" 700x1100 me semble ok mais les poids des vues de 200ko environ sont très justes pour un bon rendu. Cette compression est sans doute excessive.
Merci Pascal pour ces précisions apportées!
Ce qui n' enlève pas la dégradation excessive dûe au passage sur le forum, AMHA ;)
André.
Citation de: urka le Août 11, 2024, 11:07:02Merci Pascal pour ces précisions apportées!
Ce qui n' enlève pas la dégradation excessive dûe au passage sur le forum, AMHA ;)
André.
Oui, la même vue (même fichier), visualisée sur ton écran et viusalisée à partir du forum est un peu dégradée sur ce dernier, d'où l'importance de partir d'un fichier d'environ 400 ko (ou plus).
Bravo pour toutes ces belles présentations
Sérapias en langue
Serapias linga
(https://live.staticflickr.com/2878/33330533033_a28265df34_b.jpg) (https://flic.kr/p/SMiGfD)
Très belle cette Orchidée.
Dernières vues de cette saison (si l'on suit la chronologie des floraisons) avec Spiranthes spiralis.
Cette orchidée fait partie du genre des spiranthes présent en Amérique du Nord et en France avec 1 espèce (et une s-esp à floraison décalée : spiranthes aestivalis).
Ces orchidées apparaissent soudainement à partir de la mi-août en fonction de la météo. Pas de signe avant-coureur car les feuilles sont absentes à cette époque, elles apparaîtront un peu plus tard après la floraison très souvent (la photosynthèse s'opère à partir de celles-ci et c'est donc une étape nécessaire pour que les tubercules puissent donner une nouvelle floraison l'année suivante à partir du même pied).
Il faut comme biotope un terrain calcaire relativement frais et une végétation rase. On la trouvera donc parfois en ville sur des espaces verts. La floraison dure peu de temps et il est assez difficile d'observer une hampe florale avec toutes les fleurs ouvertes, elles sont assez rapidement fécondées et se dessèchent très vite à partir du bas de la hampe.
Spiranthe d'automne. Spiranthes spiralis
. Yonne 03 09 24
Spiranthe d'automne. Spiranthes spiralis. Yonne 03 09 24
Spiranthe d'automne. Spiranthes spiralis. Yonne 03 09 24
Toujours de superbes images, ici... ;)
Spiranthes spiralis est une très belle découverte pour moi !
Bravo Pascal et André pour la richesse des images proposées et votre persévérance!
Je découvre cette Spiranthes spiralis bravo
comme quoi un forum c'est utile pour certains comme moi ;D
Après les superbes photos de Caloux, postées en début de mois, en voici quelques unes
photographiées hier près de chez moi (300m environ).
Comme l'a dit Caloux, ce sont les dernières Orchidées à fleurir.
Si quelques amateurs ont pu mettre en boîte ces fragiles beautés de la nature... ;)
André.
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