Des cigognes se sont installées dans mon patelin et j'ai pu les photographier de temps à autre.
Le nid se trouve sur un pylône du terrain de foot. Pas l'endroit le plus tranquille.
On distingue mon appareil photo devant le club-house, et le nid sur le pylône au fond.
A l'endroit des prises de vue.
J'ai utilisé ce matériel, un Novoflex 640mm f/9 (avec son doubleur pour les photos au nid).
Distance de prise de vue : environ 63 mètres.
La qualité optique est dans les normes de l'époque, c'est-à-dire très en retrait des objectifs actuels.
Du coup le piqué peut paraître assez pauvre, veuillez être indulgent.
Voilà ma première vision, une cigogne solitaire sur son nid.
Elle cherche à manger, à proximité du nid.
Et elle trouve.
Le soir en contre-jour.
Après un certain temps, elle est rejointe par sa moitié.
Et là, c'est la fête. Elles s'accouplent souvent, histoire d'être assurées d'avoir une descendance. C'est assez acrobatique, nous n'en ferions pas autant.
Elle exprime sa joie.
Toutes ces fornications ont porté leurs fruits car voici deux cigogneaux.
Comme tous les bébés, ils se soulagent fréquemment.
Complément de garnissage du nid.
La becquée. Les parents passent leur temps à chercher de la nourriture pour les petits.
Ca leur profite bien.
La fratrie.
Nourrissage.
Les parents régurgitent la nourriture.
Et d'ailleurs on voit un drôle de truc qu'elle régurgite. Qu'est-ce que ça peut bien être ?
Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Un match de foot a lieu ce dimanche matin et les cigogneaux observent les joueurs.
Ils s'exercent en vue de leurs prochains vols, en s'élevant un peu au-dessus du nid.
Tous flaps sortis, prêt au déoollage. Mais c'est encore trop tôt.
On sent qu'il a vraiment envie.
Avant de s'envoler, meix vaut s'alléger.
Le soir, sous la pluie.
Tout au long de ces semaines, les cigogneaux ont enduré la canicule, la pluie, des orages, de la grêle...sans aucune possibilité de protection quand les parents ne sont pas au nid.
La seule photo où les 4 sont réunies.
Ca y est, maintenant les jeunes cigognes savent voler et chercher seules leur pitance. L'une d'elles est partie en vadrouille.
Pas très loin, dans un pré à proximité.
Et rejointe par son frère ou sa soeur.
A présent elles sont parties ailleurs, peut-être reviendront-elles l'année prochaine.
Il est bien ce petit reportage sur une saison.
Superbe cette série seba.