Bonjour,
je continue mes petits essais de flash pour du "studio" mais j'ai un soucis !
La notice parle de "daylight" et d'une température de 5500° et après ouverture dans LR je constate que le logiciel m'annonce 4250° :o :o :o
A l'écran çà ne me choque pas plus que çà, voir en poussant les curseurs à 5500°, je trouve cela un peu "jaune".
Ce n'est pas du matos haut de gamme car je débute MAIS je reste assez étonné ::)
Si quelqu'un peut m'éclairer, merci par avance ;)
Whiteman
Si je ne fais pas d'erreur dans le raisonnement:
Tu possèdes un flash compact (donc la génération de la puissance et la tête sont dans le même bloc) ayant une certaine plage da variation d'énergie envoyée.
Le dispositif standard de variation d'énergie envoyée est de le faire sous forme d'une impulsion "triangulaire" (en première approximation, dont la pente dépend de la constante de temps R*C du circuit de charge/décharge).
L'énergie totale envoyée est l'intégrale dans le temps sous ce triangle (donc base=temps * hauteur=puissance de crête /2).
Petite énergie envoyée = courte durée et faible puissance crête.
Grande énergie envoyée = plus longue durée et grande puissance de crête (pour un flash 4 fois plus fort, tu doubles le temps et la puissance de crête.
Or la température de couleur dépend de la puissance passant par le tube du flash (essaie avec une lampe continue halogène à variateur: faible puissance donne rouge/orangé et grosse puissance donne un blanc plus blanc).
C'est le cas même chez les flashs compacts pro (test du Profoto D1 dans Le Photographe: la TC varie de 4950 à 5650°K selon l'énergie choisie).
Si tu veux plus de stabilité, il y a Aurora qui a implémenté un système assez efficace dans ses Fusion, sinon tu dois passer par l'option générateur et tête séparés (je ne connais pas la dynamique interne, mais je suppose qu'ils jouent avec des profils rectangulaires plutôt que triangulaires pour la distribution de puissance dans le temps).
la c pas une question de stabilité du falsh mais de logiciel, c'est bizarre mais c'est comme ça sur un la temp sera à 5500 sur un autre à 4000 et quelques... aucunes importance en pratique.
sur les TC "Preset" du genre tungsten, daylight etc, tous els logiciels savent à quelle TC ça correspond en K
mais pour les températures réglées en K sur l'appareil photo, il semblerait (je ne sais pas pourquoi) que le réglage ne puisse être retranscrit fidèlement au boitier.
Citation de: Lyr le Avril 29, 2009, 12:12:29
Le dispositif standard de variation d'énergie envoyée est de le faire sous forme d'une impulsion "triangulaire" (en première approximation, dont la pente dépend de la constante de temps R*C du circuit de charge/décharge).
L'énergie totale envoyée est l'intégrale dans le temps sous ce triangle (donc base=temps * hauteur=puissance de crête /2).
Petite énergie envoyée = courte durée et faible puissance crête.
Grande énergie envoyée = plus longue durée et grande puissance de crête (pour un flash 4 fois plus fort, tu doubles le temps et la puissance de crête.
Or la température de couleur dépend de la puissance passant par le tube du flash (essaie avec une lampe continue halogène à variateur: faible puissance donne rouge/orangé et grosse puissance donne un blanc plus blanc).
C'est le cas même chez les flashs compacts pro (test du Profoto D1 dans Le Photographe: la TC varie de 4950 à 5650°K selon l'énergie choisie).
Ouulaaaa...... j'vais pas tarder à reprendre mes cours de Math ;D ;D ;D
Bon mon matériel (modeste) ce compose pour mes tests de 2 flash (3 au total dans mon kit) de 160w et il m'indique sur la notice une t° de 5000-5500, mon boitier indique lui 5000 et après fait des tests à 1/4 puis à fond au niveau puissance, mes photos ouvertes dans LR indique irrémédiablement une T° de 4250 ??? ??? ???
Le résultat est très bon "visuellement" (et surtout par rapport à un flash cobra) mais j'étais très étonné et donc un peu inquiet sur ces résultats "chiffrés" :o :o :o
Merci en tout cas
Whiteman
non non pas d'inquietude comme je t'ai dit , c'est pareil avec du profoto :)
Citation de: Lyr le Avril 29, 2009, 12:12:29
Si je ne fais pas d'erreur dans le raisonnement:
Tu possèdes un flash compact (donc la génération de la puissance et la tête sont dans le même bloc) ayant une certaine plage da variation d'énergie envoyée.
Le dispositif standard de variation d'énergie envoyée est de le faire sous forme d'une impulsion "triangulaire" (en première approximation, dont la pente dépend de la constante de temps R*C du circuit de charge/décharge).
L'énergie totale envoyée est l'intégrale dans le temps sous ce triangle (donc base=temps * hauteur=puissance de crête /2).
Petite énergie envoyée = courte durée et faible puissance crête.
Grande énergie envoyée = plus longue durée et grande puissance de crête (pour un flash 4 fois plus fort, tu doubles le temps et la puissance de crête.
Or la température de couleur dépend de la puissance passant par le tube du flash (essaie avec une lampe continue halogène à variateur: faible puissance donne rouge/orangé et grosse puissance donne un blanc plus blanc).
C'est le cas même chez les flashs compacts pro (test du Profoto D1 dans Le Photographe: la TC varie de 4950 à 5650°K selon l'énergie choisie).
Si tu veux plus de stabilité, il y a Aurora qui a implémenté un système assez efficace dans ses Fusion, sinon tu dois passer par l'option générateur et tête séparés (je ne connais pas la dynamique interne, mais je suppose qu'ils jouent avec des profils rectangulaires plutôt que triangulaires pour la distribution de puissance dans le temps).
Hou là là, explication compliquée !
Rien n'est plus simple qu'un flash électronique: on charge une batterie de condensateurs branchés en parrallèle, sur laquelle est connecté le tube éclair (simple tube en Pyrex ou en quarz, rempli de gaz xénon et ayant une électrode à chaque extrémité et un fil de nickel enroulé à l'extérieur du tube, pour l'amorçage de la décharge). De nos jours, la tension nominale des condensateurs électrolytiques pour flash est de 350 Volts ou de 480 Volts (il y a longtemps, ils étaient au papier métallisé et tenaient 3'000 Volts). Lorsqu'on veut déclencher l'éclair, on applique une impulsion de haute tension sur le fil d'amorçage, ce qui déclenche la décharge principale des condensateurs dans le tube-éclair.
Dès que le gaz xénon est ionisé (conducteur), la décharge des condensateurs se fait dans un circuit (le tube-éclair) que l'on peut considérer comme purement résistif, donc la courbe de décharge est uniquement fonction de la capacité totale des condensateurs, en microfarads, et de la résistance du tube, en ohms.
Lorsque la tension est tombée à un certain niveau, environ 90 Volts, le tube-éclair se dé-ionise et l'éclair cesse.
Cette explication est applicable à tous les flashes électroniques actuels.
En règle générale, la température de couleur de la lumière émise dépend du gaz contenu dans le tube (normalement uniquement du xénon), et un tout petit peu de la température atteinte par le gaz lors de la décharge, ce qui signifie qu'en déchargeant une plus grande puissance dans un même tube, le gaz chauffera plus et émettra un spectre légèrement différent. Souvent, les tubes-éclairs sont recouverts d'un filtre métallisé légèrement doré, dans le but de retenir l'émission de lumière UV qui a la fâcheuse habitude d'exciter les azurants optiques contenus dans les tissus, qui re-émettent alors une belle lumière bleue censée rendre le blanc plus blanc...
La durée de l'éclair est proportionnelle à la constante de temps R x C (résistance du tube éclair amorcé et capacité totale des condensateurs) donc si on rajoute une deuxième torche en parrallèle sur la première, la résistance de décharge sera pratiquement divisée par 2, donc la durée de l'éclair 2 x plus rapide. Ou 3 x plus rapide avec 3 torches sur le même générateur.
Voilà en vitesse quelques petites informations de base sur le fonctionnement des flashes électroniques.
Amitiés