Dans la même veine que les objectifs "à flou" analysés par CI, il y a quelques mois,
vu sur http://www.questionsphoto.com/ :
Je cite : (Volker Gilbert )
Découvert par hasard dans un magazine photo allemand, puis retrouvé sur le site Web qui lui est consacré, le Subjektiv est un objet ambigu : malgré sa mécanique très soignée et digne d'un "vrai" objectif (fabriquée à l'allemande par la société Novoflex), cet objectif est censé de produire des photos d'un flou variable, grâce aux quatre modules optiques fournis dont chacun produit un rendu et un piqué caractéristique :
• Une platine percée transforme le Subjectif en sténopé doté d'une ouverture équivalente à f/190 et ainsi des temps de pose très longues.
• Une "plaque à zones" permet d'obtenir une luminosité bien plus élevée (f/32) , mais une douceur encore plus importante. Les images ainsi produites sont peu contrastées et affectées d'importants halos de diffusion.
• Une lentille en verre acrylique produit des images « à la Holga » : la netteté est maximale au centre d'image mais décroit progressivement vers les bords.
• Une lentille en verre permet d'obtenir des images plus homogènes, mais avec un rendu proche des images d'un certain M. Hamilton – doux et « romantique ».
Le Subjektiv est livré d'office avec les quatre modules optiques. Contrairement aux illustres Lensbabies à soufflet flexible, le tube de l'objectif est fixe. Il est donc impossible de jouer avec l'effet Scheimpflug pour déplacer le plan focal de l'objectif, afin de produire des images avec au choix une zone de netteté très limitée ou très étendue. Mais sa réalisation permet l'ajout d'un module optique, le Subjektar 5,6/65 mm, basé sur pas moins de trois éléments en verre Lanthane et bénéficiant ainsi de performances assez élevées.
Pas mal ce truc.
Mais cher.
Il devraient montrer une image de leur "plaque à zone" (un réseau circulaire en fait) et les images produites.
Voici déjà des photos issues du mode d'emploi, sur le changement des lentilles :