Bonjour a tous, j'ai achete cet appareil ce we a cormeilles en parisis pour quelques dizaines d'euros. La version avec obtu a 6.7 semble t il.
J'aurai quelques questions pratiques de beotiens en MF:
- comment gérer la question des isos ; en gros dois je exposer sans me poser de question et développer pour la sensibilite de base?
- j'ai des diapos en 120 : est ce jouable avec cet appareil?
En fait je voulais faire qlq rouleaux de 120 pour le plaisir sans me ruiner; et le [at] entax 645
Erreur de manip'
Donc le 645 et le rolleiflex etant trop chers pour mon futur usage, j'ai opte pour cet appareil au look sympa. Fait il de bonnes photos? Ce sera surtout pour du noir et blanc mais si je peux tenter un peu de couleur/diapos ce sera sympa aussi. Merci d'avance pour vos lumieres :-)
Bonjour,
Commencez par un rouleau de NB, au moins vous serez vite fixé sur l'etat du boitier.
Quant à savoir si c'est un appareil qui fait de bonnes photos.... ???
Citation de: DarkLord le Novembre 16, 2009, 06:04:52
Bonjour a tous, j'ai achete cet appareil ce we a cormeilles en parisis pour quelques dizaines d'euros. La version avec obtu a 6.7 semble t il.
"Voigtlander brillant, version avec obtu à 6.7"
Ca ne nous dit pas grand chose.
Un film d'essai en N&B, oui ça dira si l'appareil fonctionne ou pas. Un film d'essai en inversible couleur en dira peut-être un peu plus : précision des vitesses et du diaph notamment.
Sinon pour la sensibilité pour commencer c'est bien la sensibilité "de base" qui convient.
J'ai utilsé de l'inversible couleur avec un Rolleiflex dont l'objectif avait mon âge (± 50 ans) et c'était tout à fait correct.
Bon, je vois qu'il y en a qui sont allés à Cormeil-en-Parisis (moi j'ai malheureusement pas pu...).
Pour le Voïgtländer Brillant, je sais pas trop par où commencer. Il y a eu des tas de modèles. Je suppose que le tien est déjà assez ancien puisque tu parles d'une optique ouverte à f6,3 (6,7 je crois pas que ça existe). Et là, j'ai le même dans ma collection (j'ai juste fait, à l'époque où je l'ai trouvé, quelques photos d'essais).
Pour la qualité des photos, t'attends pas à quelque chose de haut niveau car c'est juste un brave 3 lentilles honnête sans plus (c'est sympa, c'est tout). C'est cet appareil qui, copié par les soviétiques, a donné naissance au Lubitel (plus perfectionné au niveau visée, optique meilleure car traitée, aide à la mise au point et obturateur plus performant). En gros c'est un appareil de collection, plus destiné à rester sur une étagère qu'à faire des photos.
Maintenant si tu veux faire quelques photos d'essai, tiens t'en à des agrandissements 20x20 maximum et ça restera correct. C'est surtout fait pour du N&B. Le contraste n'est pas terrible et il faut éviter les contre-jours (normal, l'objectif n'est pas traité...), mais ça se rectifie au tirage. La diapo couleur, tu peux essayer, mais amha tu vas gâcher une pellicule chère (ce sera au mieux très quelconque...).
Sinon je comprends pas vraiment ta question sur la gestion des ISO ?
S'il s'agit des paramètres à adopter (vitesse, diaphragme), quelque soit le format (petit, moyen ou grand), un ISO c'est un ISO (à valeurs d'ISO égaux les paramètres sont indépendants du format).
S'il s'agit de la valeur à adopter comme sensibilité pour une pellicule courante (ex une Tmax, une Ilford FP4+, etc...) le plus simple est de commencer avec la sensibilité nominale donnée par le fabriquant et d'adopter les durées de développement données pour le révélateur utilisé (voir par exemple http://www.digitaltruth.com/devchart.php?Film=FP4&Developer=ID-11&mdc=Search).
Amicalement,
Gérard
Citation de: DarkLord le Novembre 16, 2009, 06:04:52
La version avec obtu a 6.7 semble t il.
Il s'agit sans doute de la version "sport" !
(--> ;-)
Citation
"Il y a eu des tas de modèles. Je suppose que le tien est déjà assez ancien puisque tu parles d'une optique ouverte à f6,3 (6,7 je crois pas que ça existe)".
Si c'est bien le modèle auquel je pense (objectif à f6,3 et obturateur sans armement) c'est un modèle historique et intéressant en collection ! C'est alors un des premiers modèles de Brillant des années '30 (mettons 1932 à 1938).
Gérard
Bonjour ,
Le "Brillant" a existé en 7,7 et 6,3 , avec l'objectif Voigtar ; et aussi avec d'autres objectifs d'une plus grande ouverture , avant et après-guerre .
On reconnait les plus récents d'après-guerre à la taille du logo Voigtländer , légèrement plus étalé : les première et dernière lettres _V et r_ touchent presque les gros points blancs d'attache de la plaque .
Pour la qualité d'image , ne t'attends pas à des miracles , surtout venant d'une optique ancienne de ce type...
merci pour toutes ces précieuses informations, toujours très instructives et détaillées ;)
C'est la version f6.3 (j'avais pas bien vu)
J'ai mis une pellicule 120 n&B dedans ; je verrais bien le résultat. En tout cas, il est très "ympa" (look, poids...)
J'ai une petite question : que vaut (qualité et prix) le Voigtlander "Superb". Si c'est valable et abordable, on en trouveoù à part sur la baie (j'en ai vu en vente sur la baie, mais à des prix "délirants" à mon avis)
Merci d'avance,
Bonjour ,
Les "Superb" ont été équipés , en optique Héliar ou Skopar .
Si tu as vu un "Superb" avec l'Héliar , ce n'est pas étonnant qu'il soit cher , parce qu'il est rare ; de plus , la qualité de l'objectif est réputée , à juste titre ; le prix peut monter à 300€ , deux fois moins pour celui avec le Skopar .
Sur la baie , ce peut être plus ou moins , selon la folie ou le bon sens des enchérisseurs .
Amha , tu peux trouver un Rolleiflex Old Standard de la même époque pour moins cher ; l'objectif de prise de vue est le Tessar , qui donne de bons résultats ; dans ce cas , préférer la version la plus évoluée , le 622 , avec ouverture f:3,5 et vitesses jusqu'au 1/500 , comme les Rolleiflex suivants , les Automat , mais dont le prix est nettement plus élevé .
Les Voîgtländer Brillant, Superb, Bessa, les Zeiss Ikonta et même les anciens Rollei d'avant guerre, sont des appareils fascinants qui attirent les collectionneurs. Les prix (en dent de scie) représentent la côte d'amour du marché de la collection (l'offre et la demande).
Il faut néanmoins être conscient qu'ils ne sont pas vraiment faits pour être utilisés (même s'ils sont en état de marche). Il y a bien sûr certaines optiques de cette époque qui étaient réputées à juste titre (comme les Héliar, les Tessar, les Elmar, etc...). Mais, si c'est pour de l'opérationnel, pour bien moins cher on trouvera des appareils pas trop vieux (des petits djeunes des années '50 ou '60) qui donneront des résultats aussi bons et avec une ergonomie bien meilleure.
Mettre le nez dans un viseur 6x6 reflex style Rollei d'avant guerre est un calvaire car c'est sombre, sombre (le viseur du Brillant n'est pas significatif car il n'y a pas de dépoli et il est toujours... brillant !). Bref, si c'est pour de la collection, les Brillant et Superb sont parfaits (à condition d'accepter un "prix collection").
Pour faire de la photo 6x6 de qualité correcte, avec un minimum d'ergonomie et pas trop cher (je veux dire entre 50 et 100 Euros) il y a par exemple les Flexaret tchèques qui ont une très bonne optique (il y en a souvent sur Ebay et dans les foires photos style Bièvres ou Chelles). Pour un peu plus cher il y a l'inévitable Yashica mat 124 (l'ergonomie est un peu meilleure). Sinon bien sûr il y a les excellent Rolleicord/Flex (à choisir pas trop vieux quand même...) mais à résultats similaires on paye cher la marque.
Gérard
Bonjour ,
J'ai parlé du Rolleiflex Old Standard , d'avant-guerre , parce que je le connais , puisque je l'utilise .
Dans des conditions normales , ils sont tout à fait opérationnels , je persiste et je signe ; bien sûr , il faut que le dépoli soit propre et que le miroir soit en bon état (ce dernier à contrôler par l'avant à travers l'optique de visée) ; et que le reste marche , évidemment .
Cela se complique dans un intérieur non éclairé , mais , à cause d'une vue déficiente , j'ai le même souci avec le Rolleiflex T et son dépoli plus clair , à stigmomètre et microprismes .
Quant au Flexaret , que je connais aussi , si on tombe sur un bon exemplaire , alors , c'est sûr , il faut le préférer , grâce à un meilleur confort d'utilisation . Mais (hélas , il y a un "mais") , sur les plus récents , les Automat , le système de comptage , à entrainement par glissement des bords du film sur un axe , est d'une fiabilité douteuse ; et , sans compteur , l'utilisation devient périlleuse... Un plus ancien à contrôle d'avancement du film par fenêtre sur le dos n'aura pas ce problème et pourra faire l'affaire , pourvu qu'il soit en bon état .
Citation de: Andhi le Décembre 06, 2009, 11:03:12
"J'ai parlé du Rolleiflex Old Standard , d'avant-guerre , parce que je le connais , puisque je l'utilise."
Je sais bien, Andhi (te vexes pas !) et je ne cherchais pas à dénigrer ta réponse et le Rolleiflex dont tu parles. J'ai aussi pas mal d'appareils d'avant-guerre ou des années '40 dont j'apprécie énormément les optiques. Par ex. un Voïgtländer Bessa télémètre (6x9 avec un Color-Heliar 3,5/105) ou un Zeiss-Ikon Super-Ikonta (6x6 télémètre avec un Carl Zeiss Iena 2.8/8cm) dont les résultats en diapo couleur sont excellents. Et la mécanique marche encore très bien. Mais ce sont des appareils anciens qui sont à la merci d'une panne (un vieux dicton dit que "tout ce qui est mécanique sera un jour en panne"...)
En TLR par contre je trouve les visées d'avant guerre à la limite de l'utilisable. De cette époque, j'ai juste un Rolleicord (Triotar f3.8/7.5) et j'ai aussi souvent essayé (dans les foires photos) d'autres Rollei d'avant guerre. Perso je trouve que la visée (luminosité, grain du dépoli) n'a rien à voir avec celle de mon Rolleiflex T (ou d'un Yashica ou même d'un brave Seagull récent !).
Mais encore une fois je sais très bien qu'on peut obtenir d'excellents résultats avec tous ces anciens appareils (j'adore les utiliser mais je reconnais que pour moi c'est juste un complément de la collection). J'essayais simplement de re-situer le débat par rapport aux deux demandes de Darklord qui concernaient d'abord un Voïgtländer Brillant, puis un Superb (2 beaux appareils de collection) alors que son but avait plutôt l'air de concerner la photo opérationnelle. Et c'est pour celà que je parlais des Flexaret (ou de bien d'autres) qui représentent un excellent rapport qualité/prix.
Amicalement,
Gérard
merci pour ces infos :)
j'ai déniché 2 flexaret (un IVa et un VII). Leur ergonomie est assez déroutante (euphémisme). Question : sur le IV, le déclencheur semble bloqué : faut il impérativement une pellicule dedans pour qu'il soit actif?
Sur le VII, j'ai du mal à comprendre comment mettre indépendamment l'ouverture et la vitesse car les deux ont l'air d'aller "de pair" quand on tourne la "roue" ;D
Effectivement, je souhaite pouvoir griller quelques 120 n&b et si possible des dias (en 24x36, je fais presque que de ça), don el coté fonctionnel est souhaité. mais si le n&b a en plus uncoté "retro", c'est un plus ;)
J'avoue que question poids et look, je trouve le Brillant... superbe ;)
Darklord , tu as des infos intéressantes sur ce site (http://ebgy.free.fr/photo/flexaret.htm) pour les Flexaret .
Je ne connais pas le IVa ; il a peut-être un bouton de blocage ; le couplage armement de l'obturateur et avancement du film a été réalisé à partir du V , d'après le site ; as-tu armé correctement ?
Sur le VII , il faut appuyer légérement sur le petit levier côté affichage des ouvertures , pour régler la vitesse ou le diaphragme . "Légèrement" , parce que c'est fragile , tout comme le levier des vitesses .
Pour vérifier si le VII fonctionne correctement , il faut une pellicule à l'intérieur , ou bien suivre cette procédure (http://www.collection-appareils.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=10&t=773#p57770) (lire plus bas surtout) .
Pour Gér [at] rd , pas d'inquiétude , je n'ai pas trop l'habitude d'être vexé à cause d'un matériel . C'est vrai que les viseurs sont naturellement sombres , mais si , en plus , on a un dépoli sale , et surtout , très souvent , un miroir bien taché , la visée devient difficile...
Bonsoir à tous,
Je suis en train d'expérimenter la prise de photo avec le Voigtlander Brillant (celui à ouverture de 6.3). Or, sur mon exemplaire, il n'y a plus le petit tableau avec les zones de netteté en fonction des ouvertures.
Quelqu'un aurait il une copie ou une petite photo numérique - hérésie je sais ;D - de ce petit tableau.
J'ai trouvé un manuel en ligne, mais il ne concerne que la version à ouverture 7.7.
Merci d'avance
C'est quoi votre mail pour envoyer une photo ?
Non, c'est pas la peine, je viens de voir que j'avais la version 1:7,7/ F 7,5
Juste un autre petite question: les brillant et superb ont ils ete presente dans la rubrique retro a la fin de CI? Si oui, savez vous quel numero? Merci d'avance ;-)
Parmi les 6x6 TLR, les Semflex français et faciles à trouver sont très utilisables.
parmi les semflex, lesquels sont les meilleurs choix?
J'ai vu que certains modèles avaient des optiques Angenieux. Sont ils meilleurs?
Merci d'avance ;D
Les Semflex à optique Angénieux ont meilleure réputation. Mais je n'ai pas d'expérience personnelle, je trouve que le Flor Berthiot 75 f:3,5 peut donner de très bons résultats.
Alain
merci pour ces infos ;)
Je continue mes essais avec le Brillant.
J'ai une queston pratique (mais surement idiote :P), qui est valable pour tous ces "vieux" appareils.
J'ai toujours eu des appareils avec codage DX ou sur lesquel on indiquait les iso de la pellicule, et le système de mesure en tenait compte en fonction de nos desiderata (ouverture, vitesse...) pour nous fournir des indications utiles.
Dans le cas de ces "vieux" appareils, vitesse, ouverte sont à régler manuellement, et la sensibilité de la pellicule doit avoir une influence sur le couple vitesse/ouverture. Mais comme nous n'avons aucun repère... comment faire pour choisir le bon couple ouverture/vitesse.
J'ai un flashmeter V, donc je peux tjs utiliser celui-ci pour définir mon couple vitesse/ouverture en lui imposant les iso de ma pellicule. Mais à l'époque, ils n'avaient pas ce type de matériel.
Donc comment faisaient ils? Y a t il une règle d'or, type règle f16?
ou bien c'est totalement au pifomètre?
Merci d'avance,
A cette époque il y avait plein de trucs.
Des tableaux de ce genre.
Des actinomètres (papiers sensibles à noircissement direct servant à mesurer l'éclairement).
Des posemètres à extinction, très répandus.
Basés sur la sensibilité de l'oeil.
Des posemètres à comparaison, où l'oeil compare la brillance du sujet à une brillance étalon.
Très précis.
Et, même à l'époque (ils avaient déjà ce type de matériel...), des posemètres à cellule photoélectrique.
Et avec ça on faisait la même chose qu'aujourd'hui.
A noter que le premier appareil photo à cellule incorporée et exposition automatique date de 1938 (mode "S").
Donc contemporain du Voigtlander Brillant.
Citation de: seba le Janvier 31, 2010, 11:27:10
"A noter que le premier appareil photo à cellule incorporée et exposition automatique date de 1938 (mode "S"). Donc contemporain du Voigtlander Brillant."
Merci Seba, c'est sympa cette immersion en 1938 ! (je parle uniquement de l'aspect "photo retro" bien sûr parce que pour l'horizon à venir ça allait être beaucoup moins drôle...).
Sinon pour ce premier appareil auto (rare, j'en ai pas souvent vu dans les foires photos), il me semble que c'est celui qui était surnommé "le boomerang" par le SAV Kodak de l'époque ! (j'ai dû lire ça dans une fiche CI de P.H. Pont d'il y a quelques années...)
Gérard
Concernant l'exposition, à l'époque, la plupart des photographes travaillaient en n et b, c'était déjà plus tolérant que la dia, et permettait des petites erreurs.
Mais la dia et le néga couleur sont vite arrivés (durant la guerre 39/45), et là, fallait être précis!
J'admire les photographes de l'époque, moi qui me plante déjà trop souvent avec cellule à main + cellule dans l'appareil!
Effectivement le noir et blanc était plus tolérant et permettait de s'en sortir avec un pif bien exercé.
Avec un peu d'habitude, c'est bien plus facile que nous pouvons l'imaginer de nos jours.
A mes débuts d'amateur, il y a une bonne cinquantaine d'années, les cellules étaient peu répandues because finances, pour les cellules et surtout les appareils avec réglages des vitesses et des diaphragmes.
Seuls les motivés acquéraient un bon piphotométrique mais pouvaient très bien s'en sortir, avec correction automatique bien involontaire de l'effet Schwartzild, car qui en avait entendu parler ?
Cet entraînement m'a été très utile, quelques années plus tard à mes débuts en recherche pure.
Même dans les grands labos, il n'y avait pas de cellules, sur les microscopes optiques et bien plus difficile sur les microscopes électroniques à transmission (MET) où il ne fallait pas trop bracketter avec un chargeur de 18 plaques verre sous vide, sur MET OPL modèle de 1958 : recharger impliquait l'arrêt du microscope et très souvent l'impossibilité de recommencer la photo ratée.
A l'époque la créativité des amateurs était bridée par leur savoir faire photographique.
Maintenant tout un chacun peut prendre des photos bien exposées sans s'y connaître en technique photo, et exprimer sa créativité.
Alain