Autour d'un échange sur l'expostion du D800 il s'est avéré finalement que c'est l'objectif qui crée un problème, mais entre temps, j'ai été amené à poser la question suivante que je repose ici puisqu'elle me parait assez générique:
Dans d'un de ses essais, monsieur X, trouve, qu'avec la compensation d'expo à 0 le niveau du "blanc" dans une zone de l'image est de 220 . Imaginons qu'il travaille en manuel et que c'est ce qu'il souhaite comme résultat. Bien.
Maintenant, supposons qu' il demande une correction d'exposition de -1 IL, toutes choses égales par ailleurs, quel nouveau niveau de blanc va-t il obtenir sur la photo?
Est ce que cette question a un sens? Est ce qu'il manque des hypothèses pour pouvoir répondre?
S'il est en manuel complet et qu'il a amené son blanc à 220 avec la compensation d'exposition à 0, il aura un blanc à 220 avec les mêmes paramètres de prise de vue et la compensation à -1.
Par contre, s'il est en mode M, mais avec ISO Auto, là c'est autre chose. Le blanc à 0 sera deux fois plus lumineux que le blanc à -1, car même si l'ouverture et le temps de pose sont fixés par le mode M, l'appareil compensera les ISO pour décaler en fonction du résultat de la cellule de mesure de lumière.
Les valeurs de compensation d'exposition n'ont de sens que quand tu laisses du mou sur la bride, donc au moins un paramètre libre à l'appareil dans le triplet "temps de pose/ouverture du diaphragme/sensibilité".
Citation de: Lyr le Janvier 25, 2013, 08:18:25
S'il est en manuel complet et qu'il a amené son blanc à 220 avec la compensation d'exposition à 0, il aura un blanc à 220 avec les mêmes paramètres de prise de vue et la compensation à -1.
Ah ?
Je reformule la question, au cas où : lorsque la pipette indique 220, quelle valeur indiquera-t-elle si on sous-expose d'un IL ?
Volontairement, je ne laisse pas de mou en ISO si je veux assombrir l'image.
Je veux voir l'influence sur le résultat..
C'est quel niveau 2 fois plus lumineux que 220? ou 2 fois moins lumineux?
Citation de: chelmimage le Janvier 25, 2013, 08:24:40
Volontairement, je ne laisse pas de mou en ISO si je veux assombrir l'image.
Je veux voir l'influence sur le résultat..
C'est quel niveau 2 fois plus lumineux que 220? ou 2 fois moins lumineux?
C'est très simple : tu fais l'essai "pour de vrai" et tu reviens nous dire quoi...
(ce n'est pas une manip très compliquée, si ?)
Citation de: Verso92 le Janvier 25, 2013, 08:26:42
C'est très simple : tu fais l'essai "pour de vrai" et tu reviens nous dire quoi...
(ce n'est pas une manip très compliquée, si ?)
Petite précision, quand même : tu devrais obtenir des résultats différents en fonction de la configuration de ton appareil (par exemple entre les modes "neutre" et "standard")...
Citation de: chelmimage le Janvier 25, 2013, 07:44:43
Autour d'un échange sur l'expostion du D800 il s'est avéré finalement que c'est l'objectif qui crée un problème, mais entre temps, j'ai été amené à poser la question suivante que je repose ici puisqu'elle me parait assez générique:
Dans d'un de ses essais, monsieur X, trouve, qu'avec la compensation d'expo à 0 le niveau du "blanc" dans une zone de l'image est de 220 . Imaginons qu'il travaille en manuel et que c'est ce qu'il souhaite comme résultat. Bien.
Maintenant, supposons qu' il demande une correction d'exposition de -1 IL, toutes choses égales par ailleurs, quel nouveau niveau de blanc va-t il obtenir sur la photo?
Est ce que cette question a un sens? Est ce qu'il manque des hypothèses pour pouvoir répondre?
Je ne comprends pas la question.
La bonne exposition en photo, depuis près de cent ans, c'est lorsque une surface unie est traduite par un gris moyen 18%.
Cette norme a été établie par les laboratoires Kodak dès 1930, et a ensuite peu évolué jusqu'en 1990.
Depuis l'avènement de numérique dans les années 1950 (écrans d'ordinateur IBM), le gris moyen 18% se traduit par une valeur RVB de 128-128-128.
Pour caractériser un ensemble boîtier + objectif, on procède comme suit :
- Boîtier sur trépied ou statif de reproduction.
- Mire surface unie avec MaP sur l'infini pour qu'elle soit complètement floue
- diaphragme f/8
- Oculaire du viseur occulté pour éviter les entrées de lumière parasites.
- Photo de réglage en mode A*.
==> On détermine la valeur de correction d'exposition permanente au 1/6 IL près, pour que l'histogramme soit parfaitement centré.
- ensuite succession de photo avec correction temporaire par incrément de 1/3 IL jusqu'à - 5IL et + 3 IL, ou + 4 IL si votre capteur le permet.
Voilà. C'est tout
* Cela ne se fait pas en mode M car la lumière ambiante peur varier et fausser les valeurs.
** Pour combattre les éventuelles irrégularités de fermeture du diaphragme, il faudrait prendre 3 vues pour chaque valeur de correction.
Citation de: Verso92 le Janvier 25, 2013, 08:26:42
C'est très simple : tu fais l'essai "pour de vrai" et tu reviens nous dire quoi...
(ce n'est pas une manip très compliquée, si ?)
ce n'est effectivement pas compliqué.Je l'ai déjà faite hier.
Voici un exemple à 400 iso avec un EPL2..Je suis curieux de voir le résultat avec un autre appareil..
En ce qui concerne les modes tout est à 0 d'ailleurs, le résultat pour une compensation de 0 donne un niveau de 123 ce qui parait tout à fait centré.
En ce qui concerne les précautions je les ai respectées.
Mais j'ai bien le droit de vouloir assombrir mon image. Si la photo n'est pas une loterie on doit pouvoir prévoir le résultat. D'où la raison de ma question
Citation de: Tonton-Bruno le Janvier 25, 2013, 09:13:27
...La bonne exposition en photo, depuis près de cent ans, c'est lorsque une surface unie est traduite par un gris moyen 18%.
Cette norme a été établie par les laboratoires Kodak dès 1930, et a ensuite peu évolué jusqu'en 1990.
...
Je ne pense pas.
1) Le gris 18% est un gris "statistique" pas un gris "moyen" entre le blanc et le noir.
2) La bonne expo ne consiste à traduire par un gris 18% une surface unie que si cette surface est grise, pas si elle est noire ou blanche. Elle consiste, par contre, à caler sur la valeur du gris 18% une surface hétérogène composée de valeurs claires et sombres.
Tu es en manuel et que tu as mis 1/100ème de seconde, f/2.8, 200 ISO et que tu obtiens à la pipette 220 sur ton échantillon de gris.
Tu ne touches à aucun autre paramètre (picture style, conntraste, trucs du genre).
Tu ne changes ni le temps d'exposition, ni l'ouverture, ni la sensibilité.
Seulement la correction d'exposition.
En quoi cela va-t-il changer la quantité de lumière reçue par le capteur, et donc changer la valeur de 220 au niveau de ta pipette?
J'ai voulu faire le test avec l'appareil que j'ai avec moi sur le moment, un Samsung NX100 dans la poche, mais une fois en manuel, je ne sais pas employer le bouton de correction d'exposition, preuve que son utilité en mode Manuel est nulle.
Avec un reflex Nikon, la correction d'exposition est utilisable en Manuel, mais son rôle est de pouvoir influencer les éléments sur lesquels tu laisses des automatismes jouer, comme par exemple les ISO Auto le cas échéant ou peut-être le flash s'il est mis en TTL-Auto.
Citation de: Lyr le Janvier 25, 2013, 10:52:04
Seulement la correction d'exposition.
En quoi cela va-t-il changer la quantité de lumière reçue par le capteur, et donc changer la valeur de 220 au niveau de ta pipette?
Bien sur que si ça change, si je demande de faire une correction de -1 le temps d'exposition va être 2 fois plus court! et le niveau d'expostion n'est plus de 220.
Citation de: chelmimage le Janvier 25, 2013, 11:11:08
Bien sur que si ça change, si je demande de faire une correction de -1 le temps d'exposition va être 2 fois plus court! et le niveau d'expostion n'est plus de 220.
En manuel pur, ouverture fixée par toi, temps de pose fixé par toi, sensibilité fixée par toi, la correction d'exposition (à supposer qu'elle soit active) ne va avoir aucune influence sur l'exposition. Tout au plus va-t-elle décaler le point du barregraph indiquant l'exposition que le boîtier aurait choisie pour sa part.
C'est en mode priorité à l'ouverture que la correction d'exposition sur -1 va avoir comme conséquence un temps de pose divisé par deux.
Comme le dit Mistral, par définition du mode Manuel, c'est toi qui donnes le temps d'exposition, donc si tu changes la correction d'exposition, l'appareil photo ne pourra pas changer le temps d'exposition.
Tu serais en mode P, S ou A, je dirais que oui, ça changera la valeur de ton 220.
Mais pas en mode M.
(aux bruits près, bien sûr)
Toutes mes excuses, j'étais en ouverture fixe et je laissais le temps de pose se caler automatiquement pour ajuster la correction d'exposition que je souhaitais . C'est comme ça que j'ai obtenue la courbe ci-dessus..
Citation de: jamix2 le Janvier 25, 2013, 09:24:04
Je ne pense pas.
1) Le gris 18% est un gris "statistique" pas un gris "moyen" entre le blanc et le noir.
2) La bonne expo ne consiste à traduire par un gris 18% une surface unie que si cette surface est grise, pas si elle est noire ou blanche. Elle consiste, par contre, à caler sur la valeur du gris 18% une surface hétérogène composée de valeurs claires et sombres.
Ce n'est pas non plus exactement ça.
Le gris moyen sert en fait de référence en lumière incidente, et dans ce cas, l'ensemble temps-de-pose+diaphragme+sensibilité se traduit après développement par un gris moyen 18%.
Le principe, depuis les années 30, les recherches de Kodak et les écrits théoriques d'Ansel Adams, consiste à traduire le sujet principal, celui qui attire l'oeil, par un gris moyen, et de distribuer autour les ombres et les lumières.
C'est pour cela qu'on a décidé de représenter sa valeur au centre de l'histogramme.
Depuis que les systèmes d'évaluation du temps de pose existent, ils ont pour but de déterminer quelles valeurs utiliser pour faire en sorte que la densité moyenne du cliché soit autour du gris moyen.
- La mesure incidente analyse la quantité de lumière reçue par le sujet, c'est pour cela qu'en studio on place le posemètre-flashmètre sur le visage du modèle.
- La mesure centrale pondérée par du principe que le sujet principal est au centre, au moins au moment où on fait la mesure, après, on peut toujours recadrer.
- La mesure spot sans correction se fait elle aussi sur la partie du sujet qu'on veut placer dans le gris moyen, généralement un visage.
- la mesure matricielle est un combiné de mesure centrale pondérée et de mesure spot, qui part du principe que le sujet final est déjà cadré au moment de la mesure.
Pour cette raison, il est facile de vérifier si un appareil est bien calé :
en photographiant une surface unie, sombre ou claire, l'appareil doit restituer un gris moyen, qu'on soit en mesure matricielle, spot ou pondérée.
Citation de: Lyr le Janvier 25, 2013, 10:52:04
Avec un reflex Nikon, la correction d'exposition est utilisable en Manuel, mais son rôle est de pouvoir influencer les éléments sur lesquels tu laisses des automatismes jouer, comme par exemple les ISO Auto le cas échéant ou peut-être le flash s'il est mis en TTL-Auto.
Et avec un reflex Nikon argentique, par exemple, la correction d'exposition est utilisable en manuel, mais il n'y avait pas d'ISO auto, à l'époque. J'espère que tu vas poursuivre ton exposé et nous expliquer...
Citation de: Tonton-Bruno le Janvier 25, 2013, 13:43:34
Le principe, depuis les années 30, les recherches de Kodak et les écrits théoriques d'Ansel Adams, consiste à traduire le sujet principal, celui qui attire l'oeil, par un gris moyen, et de distribuer autour les ombres et les lumières.
A condition que le sujet principal soit lui-même proche du gris moyen...
(pour une photo de bonhomme de neige, par exemple, ce n'est pas très Sheila !)
Je suis de l'avis de Tonton Bruno.
C'est sûr je l'ai fait pour "démo" en diapo . On photographie une feuille noire , on photographie une feuille blanche ( cadrées plein cadre ) et on obtient dans les 2 cas une diapo grise " 18 %".
Pour une diapo noire de la feuille noire il fallait sous-exposer de 2IL. Pour avoir une diapo blanche de la feuille blanche il fallait sur-exposer de 2 IL
Je suis d'accord qu'en mode manuel c'est le choix du couple vitesse / diaph qui détermine si l'on sera sur ou sous ex par rapport à l'expo idéale indiquée par le bargraphe dans le viseur. Le mode correction d'expo n'a d'influence qu'en mode priorité A ou V , éventuellement en mode P.
Verso , sur certain "vieux" boitiers argentiques le correcteur d'expo était en fait simplement une modif ( "truandage ") de la valeur iso que l'on affaichait . Donc ta remarque dépend du modèle Nikon dont tu parles .
Citation de: clo-clo le Janvier 25, 2013, 21:17:09
Verso , sur certain "vieux" boitiers argentiques le correcteur d'expo était en fait simplement une modif ( "truandage ") de la valeur iso que l'on affaichait . Donc ta remarque dépend du modèle Nikon dont tu parles .
De toute façon, une sous-exposition en argentique est rigoureusement équivalente à un changement de sensibilité, quel que soit le modèle d'appareil (afficher -1/3 d'IL à 50 ISO revenait à afficher 40 ISO au lieu de 50, par exemple). Bien évidemment, sur certains appareils, les concepteurs ont utilisé cette
équivalence (simplicité de conception).
(en numérique, par contre, ce n'est plus tout à fait vrai, à cause du gain d'amplification associé à la "sensibilité"...)
Nous sommes d'accord !
Je n'en doutais pas ..!
Citation de: Verso92 le Janvier 25, 2013, 20:35:18
Et avec un reflex Nikon argentique, par exemple, la correction d'exposition est utilisable en manuel, mais il n'y avait pas d'ISO auto, à l'époque. J'espère que tu vas poursuivre ton exposé et nous expliquer...
Je suis celui qui tiens le crachoir, mais tu n'apportes pas beaucoup de tes expériences ou remarques.
Donc tu as un film en, mettons, 100 ISO, dans l'appareil.
Tu es en mode M, tu mets 1/200ème f/4 car c'est ce qu'il faut pour ta scène, supposons.
Une fois cela fait, tu fais un cliché.
Ensuite tu vas employer le bouton de correction d'exposition pour le mettre à -1IL.
Tu refais un cliché, toujours avec de la pellicule 100 ISO, 1/200ème, f/4.
En quoi le second cliché sera différent du premier?
(depuis le début, je dis qu'il n'y aura pas de différence, mais comme tu me reprends, j'ai l'impression que j'ai manqué quelque chose et qu'il devrait y en avoir une)
En ce qui me concerne finalement, jai fait les manips en "faux" mode M.
J'ai bien réglé l'appareil sur mode M. J'ai figé l'ouverture et en faisant varier la vitesse je surveille l'indicateur d'exposition qui m'indique comment sera le niveau d'exposition de la photo.
En fait c'est un peu comme si j'avais travaillé en mode A, je crois, ouverture prioritaire si je ne me trompe.
Mais je n'ai pas utilisé directement la correction d'exposition pour faire varier les paramètres de prise de vue. Je l'utilise comme moyen de vérification des conséquences de mes réglages.
Euh tonton, il n'y a pas plus pratique que les ècrits d'Ansel Adams qui n'a jamais fait dans la théorie !
Vers 1980 j'ai acheté l'ensemble de ses livres techniques:
Thé Caméra
The Négative
The Positive
Thé Polaroid
et j'ai êté surpris par le côté pratico pratiques de ses écrits avec des procédures de terrain claires et nettes, des checklistes, des tableaux de labo etc...
Bref Adams à été celui qui a donné les clés pour une utilisation simple des connaissances sur la sensitométrie permettant de passer de sa vision personnelle d'une scène au papier la représentant
Citation de: chelmimage le Janvier 25, 2013, 11:11:08
Bien sur que si ça change, si je demande de faire une correction de -1 le temps d'exposition va être 2 fois plus court! et le niveau d'expostion n'est plus de 220.
Ben non ça change rien du tout en tout manuel puisque c'est toi qui fixes tous les paramètres. Juste l'indicateur qui va aller vers la sous ou la sur ex.
Aucune action sur le flux de lumière.
En mode Av par contre c'est carrément différent!
Citation de: poc128 le Janvier 26, 2013, 07:53:47
Ben non ça change rien du tout en tout manuel puisque c'est toi qui fixes tous les paramètres. Juste l'indicateur qui va aller vers la sous ou la sur ex.
Aucune action sur le flux de lumière.
En mode Av par contre c'est carrément différent!
Tu as raison, c'était une erreur de ma part, mais je l'ai expliquée et corrigée..Je faisais varier le temps d'exposition donc le flux de lumière variait aussi.
Par contre, que penses tu de la courbe que j'ai obtenue? Est elle plus ou moins "universelle"?
Citation de: Lyr le Janvier 25, 2013, 23:33:03
Je suis celui qui tiens le crachoir, mais tu n'apportes pas beaucoup de tes expériences ou remarques.
Donc tu as un film en, mettons, 100 ISO, dans l'appareil.
Tu es en mode M, tu mets 1/200ème f/4 car c'est ce qu'il faut pour ta scène, supposons.
Une fois cela fait, tu fais un cliché.
Ensuite tu vas employer le bouton de correction d'exposition pour le mettre à -1IL.
Tu refais un cliché, toujours avec de la pellicule 100 ISO, 1/200ème, f/4.
En quoi le second cliché sera différent du premier?
(depuis le début, je dis qu'il n'y aura pas de différence, mais comme tu me reprends, j'ai l'impression que j'ai manqué quelque chose et qu'il devrait y en avoir une)
Les clichés seront équivalents, bien sûr : il n'y a qu'une seule "exposition-théorique-parfaite", et tu pourras choisir le moyen qui te semble le plus approprié pour y parvenir...
En ce qui concerne la correction d'exposition en mode M, c'est principalement une question de philosophie de PdV. Tu peux tout à fait choisir de ne pas t'en servir (à savoir te caler directement sur le barregraphe à -1/3 d'IL quand tu souhaites avoir des couleurs un poil plus denses, par exemple) ou te caler à "0" avec une sous-exposition programmée à -1/3 d'IL.
Par exemple, j'avais l'habitude de régler mon exposition à -1/3 d'IL en diapo (avec certaines pellicules diapos, pas toutes). Je programmais donc -1/3 de sous-exposition sur le correcteur, correction valable quand j'étais en mode A (90% des photos), mais aussi quand je basculais en mode M, dans lequel je me réglais à "0" sauf volonté délibérée de correction supplémentaire.
Tout dépend souvent, en fait, des habitudes de PdV et de l'ergonomie des appareils utilisés...
Bon, finalement ma courbe des niveaux en fonction des corrections en IL s'écrit:
N= 123+50C
C est la correction demandée en valeur d'IL
Pour +1IL
N=123+50=183
Qu'en pensez-vous, comment se place votre appareil?
Il suffit de faire au moins 2 mesures de niveau à +1 IL et -1IL par ex. Et diviser la différence des niveaux par 2..
Pour moi, dans mes conditions C=50.
Moi, je dis, c'est un peu étrange tout ça...
les valeurs 0-0-0 définissent le noir
les valeurs 255-255-255 définissent le blanc
donc le 128-128-128 défini le gris moyen (50%) c'est à dire une couleur sans dominante.
Mais là on parle de codage 8bits, soit, en fait de Jpeg (c'est une honteuse approximation, je devrais parler de couleur 24bits)...
ce ne sont que des représentation de l'intensité dans chacun des 3 composants de la lumière blanche.
Après, selon le profil colorimétrique, les diverses valeurs vont correspondre à des couleurs plus ou moins semblables, car, dans les 16Millions de valeurs codées en JPEG, on ne peut pas placer toutes les nuances réelles des couleurs visibles.
Mais de ce fait, selon la courbe de luminosité associée aux valeurs codée sur 24bits, on ne pourra plus dire que la valeur 1 correspond à la moitié de la lumière de la valeur 2, justement parce que le profil (sRGB, Adobe RGB) sert justement à ajuster tout ça pour obtenir un rendu et exploiter les couleurs 'imprimables ou affichables'...
Du coup, dans le cas d'un profil linéaire, si dans le profil choisi on peut coder (pour simplifier) 16IL, ça signifierait que chaque pas d'un IL correspond à une valeur n+(256/16)
dont on aurait, toujours en simplifiant:
0-0-0 => 0IL
16-16-16 => 1IL
...
...
240-240-240 => 14IL
255-255-255 => 16IL
Donc, en approximation, si on codait 16IL sur 256 valeurs distinctes, une surexpo de 1IL correspondrait à une augmentation des valeur RV et B de 16
Même si on est sur une échelle exponentielle, où 1 = 1IL, 2 = 2IL, 4 = 3IL, 8 = 4IL, 16 = 5IL (auquel cas je ne comprendrais plus trop pourquoi la valeur 128-128-128 serait le gris 50%, mais bon), une surexpo de 1IL serait une variation qui ne vaudrait jamais 50: on aurait les valeurs: 1,2,4,8,16;32;64 et 128 (a condition de partir de "valeurs d'IL entières"...)
Bon, en fait, on est plus sur 10 ou 11 IL en JPEG, mais dans aucun cas je ne pense que 50 puisse correspondre à une augmentation de 1IL...
Tout ça pour dire qu'on est en numérique, donc ajouter 1IL à partir d'une photo c'est une simple opération arithmétique qui consiste à augmenter la valeur de chaque composante d'un nombre n, et qu'on doit pouvoir le faire (256/n) fois sur un point noir pour obtenir un point blanc, n étant le DR codable en JPEG dans le profil utilisé...
Maintenant, il est aussi possible que je sois complètement à coté de la plaque, hein!
Citation de: mnicol le Janvier 28, 2013, 17:10:19
Moi, je dis, c'est un peu étrange tout ça...
les valeurs 0-0-0 définissent le noir
les valeurs 255-255-255 définissent le blanc
0-0-0 => 0IL
16-16-16 => 1IL
...
...
240-240-240 => 14IL
255-255-255 => 16IL
Bon, en fait, on est plus sur 10 ou 11 IL en JPEG, mais dans aucun cas je ne pense que 50 puisse correspondre à une augmentation de 1IL...
Maintenant, il est aussi possible que je sois complètement à coté de la plaque, hein!
Merci pour ta réponse.
Je ne pense pas que tu sois à côté de la plaque.
Au régime de 50 niveaux par IL ça voudrait dire que la dynamique dans ce cas est de 250/50~55IL ce qui fait très peu c'est pour ça que je posais la question. C'est vrai que les mesures de CI montrent des non linéarités lorsqu'on atteint soit les hautes soit des basses lumières ce qui augmenterait la dynamique. ::) :o ::)
Je vais essayer de recommencer des manips. Je suis à 400 isos ce qui doit diminuer la dynamique mais quand même..Je cherche où est mon erreur. ??? ??? ???
Ce que j'aimerais c'est que quelques uns d'entre vous fasse la manip décrite plus haut.par curiosité..
Mais ça ne se bouscule pas autant que pour parler des déboires connus et reconnus de N.k et C.n.
Les chiffres font peur? A moins qu'il ne faille faire des photos ce qui évidemment peu poser problème.. ;D ;D ;D ;D
5 IL, si tu fais 255 / 50. Pas 55 IL (là tu bats le dernier record de Red).
Cela dit, l'erreur, c'est de croire que tout a été "rendu" avec la même importance.
Il y a une épaule et un pied de courbe, qui changent la pente aux hautes et basses lumières, donc extrapoler ton coefficient angulaire de "50 niveaux par IL" partout n'est pas bon.
Citation de: Lyr le Janvier 28, 2013, 23:58:39
5 IL, si tu fais 255 / 50. Pas 55 IL (là tu bats le dernier record de Red).
Cela dit, l'erreur, c'est de croire que tout a été "rendu" avec la même importance.
Il y a une épaule et un pied de courbe, qui changent la pente aux hautes et basses lumières, donc extrapoler ton coefficient angulaire de "50 niveaux par IL" partout n'est pas bon.
Exact c'est bien 5 IL que je voulais écrire.. , tout en sachant que je poussais le bouchon pour frapper les esprits!
Cette pente de 50 niveaux pour une correction de 1 IL me paraît quand même bien forte?
Citation de: chelmimage le Janvier 29, 2013, 08:09:52
Exact c'est bien 5 IL que je voulais écrire.. , tout en sachant que je poussais le bouchon pour frapper les esprits!
Cette pente de 50 niveaux pour une correction de 1 IL me paraît quand même bien forte?
Suivant les courbes de luminosité adoptées par les constructeurs, on a une différence, mais je pense que tabler sur 8IL est plus raisonnable que 5. En revanche, du fait de ces courbes, la variation n'est pas linéaire (ie d'un IL à l'autre sur les zones médiane en terme de luminosité "peut" représenter 50 unités (? à vérifier), mais pas sur les HL et BL).
Citation de: mnicol le Janvier 29, 2013, 13:52:39
Suivant les courbes de luminosité adoptées par les constructeurs, on a une différence, mais je pense que tabler sur 8IL est plus raisonnable que 5. En revanche, du fait de ces courbes, la variation n'est pas linéaire (ie d'un IL à l'autre sur les zones médiane en terme de luminosité "peut" représenter 50 unités (? à vérifier), mais pas sur les HL et BL).
Remarque que je prends en compte. En fait, j'attends depuis 2 jours le retour du soleil pour faire des manips avec un éclairement plus élevé et travailler avec une plus faible sensibilité iso avec l'espoir de voir diminuer cette valeur de 50..Qui me parait une limitation à la dynamique..?
Je ne suis pas sûr que l'ISO sera d'un tel impact.
Si tu es en plein soleil (et pourquoi pas photo appareil posé sur la table et pose longue?) et que tu fais ta photo à 100 ISO ou 1600 ISO, le rendu des tons moyens sera peu ou prou le même (or c'est la droite que tu mesures), c'est l'information dans les ombres un peu moins présente et des hautes lumières plus vite bouchées que tu auras.
Ce qui conditionne la pente de ta courbe, ici, c'est surtout le choix du gamma final, tu peux l'altérer à demande en changeant les paramètres de Contraste de ton appareil photo.
Dès le début j'ai toujours mis le contraste au minimum (-2) parmi les 5 possibles (-2 +2) sans réellement en mesurer l'incidence sur la photo..Je vais explorer ça..
Oui c'est important : 1 cran d'écart et c'est déjà visible sur l'écran arrière .
J'ai fait les photos de contrôle selon le protocole que je proposais:
- Boîtier sur statif de reproduction.
- Mire carte de gris avec MaP sur l'infini pour qu'elle soit complètement floue
- diaphragme f/8
- Sensibilité fixe de 100 ISO
- Eclairage lumière naturelle en intérieur
- BdB Auto
- Oculaire du viseur occulté pour éviter les entrées de lumière parasites.
- Photo de réglage en mode A*.
==> l'histogramme était parfaitement centré sans aucune correction.
- ensuite succession de photo avec correction temporaire par incrément de 1/3 IL jusqu'à - 6IL et + 3 IL.
Nikon D600 mode Neutre espace colorimétrique SRGB.
Fichiers RAW exportés en JPG sans intervention depuis ViewNX2
Relevé de la médiane de l'histogramme sous Photoshop.
3,0 252
2,7 245
2,3 234
2,0 223
1,7 208
1,3 193
1,0 180
0,7 164
0,3 149
0 134
-0,3 121
-0,7 108
-1,0 92
-1,3 81
-1,7 69
-2,0 59
-2,3 49
-2,7 40
-3,0 34
-3,3 27
-3,7 23
-4,0 18
-4,3 14
-4,7 11
-5,0 8
-5,3 6
-5,7 5
-6,0 4
Citation de: Tonton-Bruno le Février 04, 2013, 10:32:33
J'ai fait les photos de contrôle selon le protocole que je proposais:
- Boîtier sur statif de reproduction.
- Mire carte de gris avec MaP sur l'infini pour qu'elle soit complètement floue
- diaphragme f/8
- Sensibilité fixe de 100 ISO
- Eclairage lumière naturelle en intérieur
- BdB Auto
- Oculaire du viseur occulté pour éviter les entrées de lumière parasites.
- Photo de réglage en mode A*.
==> l'histogramme était parfaitement centré sans aucune correction.
- ensuite succession de photo avec correction temporaire par incrément de 1/3 IL jusqu'à - 6IL et + 3 IL.
Nikon D600 mode Neutre espace colorimétrique SRGB.
Fichiers RAW exportés en JPG sans intervention depuis ViewNX2
Relevé de la médiane de l'histogramme sous Photoshop.
Beau travail..Merci..
Peut on en conclure que la dynamique dans ces conditions dépasserait 6+3= 9IL?
En ce qui me concerne j'attends qu'il fasse un peu plus de lumière (soleil) pour que l'éclairage à l'intérieur soit un peu plus élevé.
Je crains qu'une lumière un peu basse ne diminue l'estimation de la dynamique?
ma plage d'incréments ne va que de -3 à +3 mais je pense m'aider de la vitesse d'obturation dans la mesure où l'éclairage sera constant.
Vu le temps ce matin, j'ai l'impression que la manip n'est pas pour aujourd'hui! >:( >:( >:(
Citation de: Tonton-Bruno le Février 04, 2013, 10:32:33
0 134
Ton boitier est mal calé, Tonton : à "0", tu aurais dû avoir 128 !
(--> ;-)
Peut on en conclure que la dynamique dans ces conditions dépasserait 6+3= 9IL?
La dynamique du D600 est donnée pour 14 IL en RAW d'après les mesures DXO.
En ce qui me concerne j'attends qu'il fasse un peu plus de lumière (soleil) pour que l'éclairage à l'intérieur soit un peu plus élevé.
Je crains qu'une lumière un peu basse ne diminue l'estimation de la dynamique?
La réponse du capteur étant linéaire, cela n'a en principe pas d'incidence. Seul le contraste est influencé.
Néanmoins, les poses longues peuvent générer du bruit thermique qui perturberait le résultat, si ton boîtier ne dispose pas d'une option "réduction de bruit poses longues".
ma plage d'incréments ne va que de -3 à +3 mais je pense m'aider de la vitesse d'obturation dans la mesure où l'éclairage sera constant.
Il faut dans ce cas que l'éclairage soit bien constant.
Tu peux faire les mesures en lumière artificielle, avec 2 lampes de bureau à 45° de la mire.
Citation de: Verso92 le Février 04, 2013, 10:53:56
Ton boitier est mal calé, Tonton : à "0", tu aurais dû avoir 128 !
(--> ;-)
C'est exact.
En fait je ne m'en suis pas aperçu car sur le boîtier l'histogramme présentait 4 barres verticales (L,R, V,B) pile au milieu de l'histogramme.
Il y a donc 0,3 IL d'écart.
C'est exactement l'écart mesuré par DXO, qui dit que lorsqu'on affiche 100 ISO sur le D600, la sensibilité réelle est de 79 ISO.
A la réflexion, je ne suis pas sûr que mon explication de l'écart soit valable.
Ce qui est certain, c'est que sous ViewNX2 comme sous Photoshop, quand je promène la pipette sur le centre de l'image, je lis les valeurs 134,134,134 et pas 128,128, 128 !
Pourquoi l'histogramme du boîtier a-t-il une apparence différente de celle des logiciels PC ?
Mystère !
J'avais bien pris soin de vérifier qu'il n'y avait ni DLighting, ni correction du vignetage ou de la distorsion, histoire d'avoir une photo aussi brute que possible.
J'étais en mesure spot au centre de l'image, et pourtant ce centre est plus clair que le gris moyen de 0,3 EV. ???
Citation de: Tonton-Bruno le Janvier 25, 2013, 13:43:34
Le principe, depuis les années 30, les recherches de Kodak et les écrits théoriques d'Ansel Adams, consiste à traduire le sujet principal, celui qui attire l'oeil, par un gris moyen, et de distribuer autour les ombres et les lumières.
Ah non au contraire, le zone système fait placer les différents éléments de la photo à la place optimale pour pouvoir caser tout ce dont on a besoin dans la courbe sensito (aka courbe tonale, la courbe d'entrée/sortie des tonalités comme dans ton message précédent, courbe qui dépend très étroitement du traitement appliqué), quitte à redécaler au tirage pour retomber sur les "bonnes zones" (zone 6 pour la peau caucasienne standard par exemple).
C'était le vieux principe "exposer pour les ombres, développer pour les hautes lumières" (on fait l'inverse en numérique, exposer à droite et compenser au traitement).
Ce principe de non-correspondance entre exposition à la prise de vue et rendu des tons sur le tirage peut être poussé encore plus loin de nos jours, où on a plus de liberté technique sur la courbe tonale et d'éventuelles corrections locales.
Citation de: Jean-Claude le Janvier 26, 2013, 07:45:52
Bref Adams à été celui qui a donné les clés pour une utilisation simple des connaissances sur la sensitométrie permettant de passer de sa vision personnelle d'une scène au papier la représentant
Je ne peux qu'abonder! La trilogie the camera/the nagative/the print est une référence pratique majeure, et the print notamment peut encore très bien s'appliquer au numérique d'ailleurs (les deux autres ont un peu plus vieilli, étant plus liés au matériel de l'époque).
Cf. http://www.normankoren.com/zonesystem.html pour une adaptation modernisée (et simplifiée) du zone système par exemple.
Citation de: Nikojorj le Février 04, 2013, 11:33:01
Cf. http://www.normankoren.com/zonesystem.html pour une adaptation modernisée (et simplifiée) du zone système par exemple.
Puisque Nikojorj remet le lien vers le site de Norman Koeren que j'avais déjà donné dans la discussion précédente à l'origine de celle-ci, j'ai modifié ma courbe en y superposant les valeurs théoriques données par Norman Koeren pour un écran PC en 8 bits.
On note que si le D600 a un beau pied de courbe, l'épaule en revanche est bien pauvre; ce qui est caractéristique de tous les capteurs numériques, à l'exception des capteur Fuji S3 et S5.
PS. J'ai tenu compte du décalage de 0,3 IL.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 04, 2013, 11:00:04
Peut on en conclure que la dynamique dans ces conditions dépasserait 6+3= 9IL?
La dynamique du D600 est donnée pour 14 IL en RAW d'après les mesures DXO.
14IL en raw... en Jpg, tu ne pourras jamais caser ces 14IL, sauf à faire des impasses... (forte courbure en pieds sur l'épaule...)
Et tu obtiendrais, a priori, une image "molle", sauf à opérer des choix pour rendre du croustillant, en sacrifiant certaines nuances.
C'est d'ailleurs ce qui se passe avec les JPEGs direct boitier du D800, d'après ce qu'on lit à droite et à gauche (je ne peux confirmer, n'étant pas utilisateur Nikon, et ne disposant que de 12 pôv IL ;) )
Citation de: mnicol le Février 04, 2013, 16:36:55
Et tu obtiendrais, a priori, une image "molle", sauf à opérer des choix pour rendre du croustillant, en sacrifiant certaines nuances.
C'est d'ailleurs ce qui se passe avec les JPEGs direct boitier du D800, d'après ce qu'on lit à droite et à gauche (je ne peux confirmer, n'étant pas utilisateur Nikon, et ne disposant que de 12 pôv IL ;) )
Oui, on voit bien que tu n'as pas de boîtier Nikon.
Les choses ne se passent pas comme ça, et si tu es en DLA Auto, par exemple, tu n'obtiens absolument pas d'image molle.
Les images molles ne risquent de se produire que lorsque le contraste de la scène est très faible, de l'ordre d'à peine 5 IL, mais comme je l'écris plus haut, avec le DLA actif et le mode Standard, même dans ce cas ton JPG ne sera pas vraiment mou.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 04, 2013, 16:41:31
Oui, on voit bien que tu n'as pas de boîtier Nikon.
Les choses ne se passent pas comme ça, et si tu es en DLA Auto, par exemple, tu n'obtiens absolument pas d'image molle.
Les images molles ne risquent de se produire que lorsque le contraste de la scène est très faible, de l'ordre d'à peine 5 IL, mais comme je l'écris plus haut, avec le DLA actif et le mode Standard, même dans ce cas ton JPG ne sera pas vraiment mou.
Tout cela n'invalide pas ce que j'écris: Le DLA auto, c'est déjà un choix que tu dois faire afin d'éviter la mollesse de l'image résultante en jpeg. Je ne dis pas (loin s'en faut) qu'avec un Nikon D800 il n'est pas possible d'obtenir des jpegs sortis du boitier corrects! Juste que c'est un appareil qui n'est sans doute pas à la portée immédiate d'un débutant (et je trouve ça normal...) et qu'il faut déjà une certaine maîtrise du flux de traitement pour savoir l'exploiter au mieux.
Pour info, mon boitier, qui n'est pas Nikon, n'est pas non plus adapté au débutant: quand je le prête, les gens sont assez décontenancés de ne pas trouver de molette de mode par exemple. Malgré ça, pour moi, ça reste un excellent boitier ;)
Citation de: mnicol le Février 04, 2013, 17:25:13
Tout cela n'invalide pas ce que j'écris: Le DLA auto, c'est déjà un choix que tu dois faire afin d'éviter la mollesse de l'image résultante en jpeg.
C'est surtout un choix qu'on doit faire si on veut éviter les scènes top contrastées avec des ombres bouchées.
Rajouter de la mollesse, en somme.
Voici une photo d'une scène à contre-jour à très forte dynamique, prise avec le DLA.
La même photo, avec le traitement logiciel du DLA désactivé dans Capture NX2.
Sur la photo suivante, la scène est très peu contrastée, et le DLA n'est pas activé.
On constate néanmoins que l'image ne présente pas de mollesse, même si on peut lui donner un contraste plus élevé.
La question initiale de chelmimage est légitime.
Mais pour une réponse correcte, il faudrait lui apporter deux informations
A quel niveau le gris moyen doit il être reproduit sur mon appareil ?
S'il y a une dérive par rapport à ce niveau standard, il correspond à quoi en terme d'IL ?
Bruno a bien débroussaillé l'approche : la bonne exposition est la faculté de reproduire une surface unie, quel que soit son niveau de luminosité par ce qu'on appelle le gris moyen 18 %.
On a pris l'habitude d'exprimer cette luminosité moyenne sur une échelle d'indice d'exposition (IL), en l'appelant IL0 pour en faire l'IL de référence, même si cela est fondalement incorrect.
Si en terme d'énergie lumineuse, ce gris moyen se situe à 18 % de la plus forte luminance ambiante, en terme de sensation, cette luminosité nous est familière comme étant moyenne, donc placée à 50 sur une échelle de 0 à 100 ou en informatique à 128 sur une échelle de 0 à 255.
Mais gardez à l'esprit que dans cette façon de voir les choses où nous définissons comme linéaire notre sensibilité à la luminosité, la luminance telle qu'elle est captée par l'APN sera alors décrite selon une courbe à la forme exponentielle. C'est ce qu'on appelle la standardisation de la luminosité.
En d'autres termes, la pipette dans Photoshop suit bien notre vision linéaire, mais vouloir exprimer ce qu'il y a sous la pipette sur une échelle en IL et donc sous forme exponentielle devient tout de suite moins accessible.
Mais revenons à la première question. Car pour être précis le gris moyen ne se situe pas exactement à 128, mais sur un gris à peine plus sombre aux alentours de 120 (118 pour être précis), simplement parce que le système de référence appelé sRGB ne suit pas exactement le gamma de notre vision, mais a été légèrement pondéré à une époque où la restitution des images de télévision était compliquée.
Ensuite lorsque le standard sur la norme de la sensibilité a été définie pour les appareils photo, les constructeurs ont eu une tolérance de 1/100 de marge soit d'un tiers d'IL. (entre 114 et 124) mais dans la pratique avec les options et selon l'objectif, cette dérive est le plus souvent entre 110 et 130.
Finalement, un APN expose correctement si on obtient une valeur entre 110 et 130. (ecart de 2 % en limite de la visibilité).
Ensuite existe-t-il une formule qui donne le nombre de niveaux supplémentaires lorsqu'on augmente la luminosité d'un IL ? La réponse est oui, mais c'est un peu compliqué.
Il faut impérativement partir d'un IL de référence, c'est le gris 18% ou niveau 118 sur un sRGB.
ensuite il faut bien comprendre que depuis ce gris moyen pour aller vers le blanc, nous n'aurons qu'un tout petit nombre d'IL et au contraire pour tendre vers le noir le nombre d'IL est très grand (théoriquement sans limite )
Le test de Bruno donne déjà une bonne estimation en pratique.
Pour être précis et sur le plan théorique , il faut 2,5 IL pour rejoindre le blanc cramé et 5 IL pour atteindre le niveau 24. (24 est un niveau qui visuellement commence à se confondre avec un noir).
Donc 7,5 IL suffisent à décrire les niveaux distinguables.
Lorsque on fait une correction d'exposition de n crans, on obtiendra une luminance Ln en partant de la luminance de référence L0
La luminance est alors modifiée selon une relation exponentielle :
Ln = (L0 * 2^n/2) 1/k^n
Dans cette formule Ln est la luminance augmentée de n crans
Lo est la luminance de référence, soit un niveau 118 en sRGB
2^n/2, soit la racine carrée de 2 est la fonction exponentielle
1/k^n est la pondération pour corriger le gamma standard de 2,2 du sRGB
Merci de ne pas critiquer cette formule, car effectivement elle n'est pas exacte, mais elle a le mérite d'être simplifiée et clairement accessible.
Avec cette formule, on sais que monter de 1 IL la valeur moyenne de 118 va donner 162 :
L1 = (L0 * 2^1/2) k
162 = (118*2^1/2) 1/1,025
Si le niveau 118 est augmenté de 44 niveaux dans cette zone, se rappeler que pour la zone suivante l'augmentation sera bien plus forte, etc.
En fait, le nombre de niveaux après augmentation ne veut pas dire grand-chose, car comme nous sommes dans un monde à progression exponentielle,
il faut seulement retenir que le niveau 162 est deux fois plus lumineux que le niveau 118.
Ah bon? Tu ne rajoutes pas une petite épaule? (chelmimage ne parlait pas de raw vu qu'il causait d'un niveau de sortie sur 8 bits)
Il y a il me semble 2 étapes bien distinctes :
- le passage du raw à l'espace couleurs (ex : sRGB) via une courbe en S. Les choix ici sont infinis, comme décrit plus haut.
- la visualisation de l'espace couleurs (je crois que c'est ce que décrivait daniello avec son 162=118+1IL ?)
Pour cette deuxième étape, le point noir, le point blanc et l'encodage gamma sont définis par l'espace de couleurs.
La dynamique est légèrement supérieure à 8IL finaux, pour un écran bien réglé dans des conditions de visu parfaites (contraste de l'ordre de 280 je crois, aussi bien pour sRGB que AdobeRBG). (NB : cela n'a rien à voir avec le nombre de bits du jpeg ou du tiff)
Enfin, j'ai été en phase avec un éclairement stable!!
Caractéristique faite avec un EPL2..La dynamique est réfugiée dans les ombres!
Jolie courbe.
Et bel exemple des réflexions simplistes qui disent qu'un jpg ne peut donner que 8 IL.
Oui, coder sur 8 bits ne permet d'avoir que 8IL s'ils sont équi-répartis, mais en les distribuant avec un pied et une épaule de courbe, on arrive à ton exemple.
(tout comme des papiers qui n'ont que 5 et des poussières IL de dynamique, mais qui peuvent imprimer une image avec une dynamique de 14IL à la base)
Comme Lyr !
Et l'exposition à droite dans tout çà ? Aucun rapport ?
Citation de: PapaChloé le Février 16, 2013, 08:45:24
Et l'exposition à droite dans tout çà ? Aucun rapport ?
Tiens, on va ressortir le marronnier ! ;D ;D ;D ;D
Il y a dix ans, "Exposer à droite" consistait à surexposer les scènes à très faible contraste à la prise de vue, et à sous-exposer le fichier RAW au développement pour diminuer le bruit apparent sur ce type d'image à hauts ISO.
Depuis, tout le monde confond ça avec "caler l'histogramme à droite" sur une scène ayant un contraste normal, ce qui est ce que tout le monde fait en toutes circonstances, car
comme les capteurs numériques ont très peu d'épaule, il faut toujours veiller à ne pas cramer les hautes lumières.
J'ai mis en gras ce qui se rapporte à notre sujet, et qui n'a rien à voir avec la perversion baroque qui consiste à surexposer inutilement à la prise de vue, juste pour le plaisir d'avoir à sous-exposer ensuite au développement.
Néanmoins, exposer de travers à la prise de vue juste pour le plaisir de bidouiller au développement est un plaisir sans danger pour les personnes et les êtres vivants.
Citation de: PapaChloé le Février 16, 2013, 08:45:24
Et l'exposition à droite dans tout çà ? Aucun rapport ?
Une fois que tu sais les limites de ce que peut enregistrer ton appareil (ici en jpg, en raw ça doit pouvoir ajouter un peu plus), tu peux "mesurer ta scène", en baladant la mesure spot sur les points les plus extrêmes et les plus importants, puis tu cales le point le plus clair sur l'IL le plus haut enregistrable, et le reste devrait se positionner pour une optimisation par l'exposition à droite.
Et au besoin, sacrifier un peu de HL si ça déborde trop à gauche ou si ton sujet principal en pâtit.
Mais cela veut dire avoir à post-traiter ensuite pour ramener à l'exposition normale (faire redevenir noir le tas de charbon que tu auras exposé en gris clair pour exposer à droite).
Ah, grillé par Tonton qui a répondu de manière similaire pendant que j'écrivais.
Citation de: PapaChloé le Février 16, 2013, 08:45:24
Et l'exposition à droite dans tout çà ? Aucun rapport ?
Là, ça cause jpeg... donc peu à voir.
Citation de: Nikojorj le Février 16, 2013, 09:15:27
Là, ça cause jpeg... donc peu à voir.
Ha ! Oups !
;D ;D ;D
Mais vu la forme de la courbe... ::)
Citation de: PapaChloé le Février 16, 2013, 09:50:58
Ha ! Oups !
;D ;D ;D
Mais vu la forme de la courbe... ::)
Vu la forme de la courbe, tu t'es cru autorisé à sortir les vieilles lunes ? ;) :D
Pour ce qui est des capacités des fichiers RAW, il ne faut jamais perdre de vue que les logiciels évoluent sans cesse.
Voici une nature morte réalisée il y a bientôt 7 ans.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786-V.jpg)
comme je n'avais pas de charbon, j'ai acheté un paquet de café en grain, qui m'a par la suite servi de "bean bag".
La première photo postée est exporté de Nikon View sans la moindre intervention. C'est du RAW pur boîtier, du D100 en 2005.
Voici ce que j'obtiens aujourd'hui avec Nikon Capture NX2:
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_NX2-V.jpg)
Le capteur n'a pas changé, mais les logiciels de traitement du RAW on fait des progrès.
Je suis personnellement plus à l'aise avec Photoshop, et voici la même photo développé avec ACR7.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_ACR7.jpg)
En bref, compte tenu de la courbe de réponse des capteurs, il faut toujours caler l'histogramme à droite quand la scène présente un fort contraste, pour préserver les hautes lumières, et si on fait du RAW, on n'aura pas de mal à récupérer les ombres.
Ceci dit, même à partir du JPG direct du boîtier, sur cette photo, on n'aurait eu aucun mal à déboucher les ombres.
J'ai repris l'export JPG direct de ViewNX2 sous CS6 et ça donne ça:
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_CS6.jpg)
Peut-être le meilleur résultat ? ;) :D ;D
Citation de: PapaChloé le Février 16, 2013, 09:50:58
Mais vu la forme de la courbe... ::)
Cette courbe est justement propre à ce jpeg là, et c'est bien l'intérêt du raw de pouvoir en mettre une autre, et aussi de pouvoir contrôlerles tonalités avec autre chose qu'une courbe (les réglages même de base de LR4 font intervenir une sorte de masquage pour mieux rendre les contrastes, par exemple).
Enfin bon, on a 128 niveaux pour exprimer 4 Il d'un côté et donc les 128 autres niveaux pour faire rentrer les 7 Il restant de l'autre. C'est tout ce que je voulais dire. ;)
Edit : J'avais pas vu le post de Nikojorj avant de poster.
Citation de: Nikojorj le Février 16, 2013, 11:03:36
Cette courbe est justement propre à ce jpeg là, et c'est bien l'intérêt du raw de pouvoir en mettre une autre,
Je suis étonné que le raw permette d'obtenir plus de dynamique que le jpg avec les mêmes réglages.ou même une autre dynamique, quelle qu'elle soit!
Commme je suis curieux, je vais faire les prochains tests en jpg+raw. Nous verrons s'il y a une différence..Juste de quoi donner du grain à moudre à Tonton Bruno.....
Une précision d'importance: l'appareil était réglé sur -2 en contraste (plage de réglage -2, +2) , je pense obtenir de la sorte la dynamique max...Je fais les prochains essais à 0 et +2 pour le contraste..Que va t'il en résulter?
Citation de: chelmimage le Février 16, 2013, 17:39:10
Je suis étonné que le raw permette d'obtenir plus de dynamique que le jpg
Gné?
Citation de: Tonton-Bruno le Février 16, 2013, 10:25:51
Vu la forme de la courbe, tu t'es cru autorisé à sortir les vieilles lunes ? ;) :D
Pour ce qui est des capacités des fichiers RAW, il ne faut jamais perdre de vue que les logiciels évoluent sans cesse.
Voici une nature morte réalisée il y a bientôt 7 ans.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786-V.jpg)
comme je n'avais pas de charbon, j'ai acheté un paquet de café en grain, qui m'a par la suite servi de "bean bag".
La première photo postée est exporté de Nikon View sans la moindre intervention. C'est du RAW pur boîtier, du D100 en 2005.
Voici ce que j'obtiens aujourd'hui avec Nikon Capture NX2:
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_NX2-V.jpg)
Le capteur n'a pas changé, mais les logiciels de traitement du RAW on fait des progrès.
Je suis personnellement plus à l'aise avec Photoshop, et voici la même photo développé avec ACR7.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_ACR7.jpg)
En bref, compte tenu de la courbe de réponse des capteurs, il faut toujours caler l'histogramme à droite quand la scène présente un fort contraste, pour préserver les hautes lumières, et si on fait du RAW, on n'aura pas de mal à récupérer les ombres.
Ceci dit, même à partir du JPG direct du boîtier, sur cette photo, on n'aurait eu aucun mal à déboucher les ombres.
J'ai repris l'export JPG direct de ViewNX2 sous CS6 et ça donne ça:
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/DSC_6786_CS6.jpg)
Peut-être le meilleur résultat ? ;) :D ;D
Tonton sur les images café /sucres (?) qui est un bel exemple de contraste et dynamique, la balance des blancs me semble correcte pour CNx2 et le Jpeg (direct de l'APN) mais pour pas pou PS ;)
Par contre tu as raison pour les progrès sur les logiciels de traitement, d'où l'intérêt de garder précieusement ses nef, notamment on constate des progrès sur les algos de dématricage la gestion des hautes et basses lumières.
Citation de: chelmimage le Février 16, 2013, 17:39:10
Je suis étonné que le raw permette d'obtenir plus de dynamique que le jpg avec les mêmes réglages.ou même une autre dynamique, quelle qu'elle soit!
Commme je suis curieux, je vais faire les prochains tests en jpg+raw. Nous verrons s'il y a une différence..Juste de quoi donner du grain à moudre à Tonton Bruno.....
Une précision d'importance: l'appareil était réglé sur -2 en contraste (plage de réglage -2, +2) , je pense obtenir de la sorte la dynamique max...Je fais les prochains essais à 0 et +2 pour le contraste..Que va t'il en résulter?
Le jpg étant une soupe tirée des informations du raw, projetées dans un espace de taille réduite.
Donc à cette étape, des infos peuvent être "sacrifiées" pour permettre d'avoir un "bon rendu d'image" (d'après les algorithmes).
En partant d'un raw, il y a des infos qu'on peut récupérer, par exemple dans les HL brûlées, qui ne sont pas là en jpg, mais qui sont bel et bien là.
J'ai déjà pu observer ça sur quelques fichiers (un peu extrêmes, mais je voulais faire de tels tests, justement).
----
Si tu changes ton contraste, tu vas probablement changer la pente de la partie linéaire de ta courbe, il faudra voir si le même ensemble d'IL de dynamique sera là, répartis autrement à l'aide du pied et de l'épaule de courbe, ou s'ils seront purement et simplement sacrifiés.
Citation de: chelmimage le Février 16, 2013, 17:39:10
Je suis étonné que le raw permette d'obtenir plus de dynamique que le jpg avec les mêmes réglages.ou même une autre dynamique, quelle qu'elle soit!
C'est pourtant élémentaire.
Le JPEG est codé sur 8 bits, alors que le RAW est codé sur 12 ou 14 bits.
Les résultats d'image avant post-traitement sont les mêmes, bien évidemment, mais à partir du RAW, il sera plus facile de remonter les ombres parce que la quantification sera plus riche et plus précise, et cette opération, ramenée à un affichage 8 bits, créera moins d'artefacts.
Autre gros avantage du RAW: On enregistre séparément les canaux RVB, et on peut modifier la BdB, opération fort utile quand on débouche les ombres et qu'on veut conserver des couleurs réalistes et saturées.
La palme du fil le plus sérieux vient d'être attribuée !!!!
Citation de: Tonton-Bruno le Février 17, 2013, 10:50:48
Le JPEG est codé sur 8 bits, alors que le RAW est codé sur 12 ou 14 bits.
Les résultats d'image avant post-traitement sont les mêmes, bien évidemment, mais à partir du RAW, il sera plus facile de remonter les ombres parce que la quantification sera plus riche et plus précise, et cette opération, ramenée à un affichage 8 bits, créera moins d'artefacts.
Quel type d'artéfact peut on craindre?
Citation de: Tonton-Bruno le Février 17, 2013, 10:50:48
Autre gros avantage du RAW: On enregistre séparément les canaux RVB, et on peut modifier la BdB, opération fort utile quand on débouche les ombres et qu'on veut conserver des couleurs réalistes et saturées.
je suis d'accord..
J'ai fini mes manips avec 3 réglages différents du contraste. On voit bien le basculement des courbes autour du point 0 comme prédit par Lyr.
Si le contraste 0 ne se centre pas bien entrre les 2 courbes c'est probablement en raison d'une petite variation de l'expo ambiante invisible à l'oeil mais visible par l'appareil..
Il faudrait recommencer la manip mais mon appareil est agaçant: j'ai du mal à faire 15 photos successives sans que les molettes de menu trop sensibles ne fassent varier 2 paramètres simultanément..C'est une plaie!!
En mode naturel, comme ici, il n'y a pas de différence entre valeurs de niveau en raw et valeur en jpg.
Mais j'ai entre autre, muted, vivid, enhanced, etc qui doivent modifier ces résultats sur la sortie jpg..à voir..Plus tard!
Au niveau des valeurs de contraste différents on pourrait peut être faire la même chose qu'avec ce que vous appelez U-points?
Citation de: chelmimage le Février 17, 2013, 11:40:43
Quel type d'artéfact peut on craindre? je suis d'accord..
Métamérisme, banding, dé-saturation, effets de halo...
Citation de: Tonton-Bruno le Février 17, 2013, 18:06:12
Métamérisme, banding, dé-saturation, effets de halo...
Hou, la la!
Finalement le choix du réglage de contraste à -2 me parait le plus intéressant pour conserver des écarts de niveau plus importants aux 2 extrêmités de la caractéristique et donc plus d'efficacité pour les retouches?
Citation de: chelmimage le Février 17, 2013, 11:40:43
Quel type d'artéfact peut on craindre?
:o
T'as jamais lu http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,18686.0.html ? Vas-y et reviens après. ;)
CitationEn mode naturel, comme ici, il n'y a pas de différence entre valeurs de niveau en raw et valeur en jpg.
Gnéééé?
Un raw est codé en linéaire et sur 14 bits, tu ne peux pas retrouver les valeurs d'un jpeg, qui en outre d'être codé sur seulement 8 bits a une belle courbe comme celle que tu mesures.
Citation de: Nikojorj le Février 17, 2013, 21:03:47
:o
T'as jamais lu http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,18686.0.html ? Vas-y et reviens après. ;)
Gnéééé?
Un raw est codé en linéaire et sur 14 bits, tu ne peux pas retrouver les valeurs d'un jpeg, qui en outre d'être codé sur seulement 8 bits a une belle courbe comme celle que tu mesures.
Ce n'est pas ce que je voulais dire.. Je me suis exprimé en raccourci..
Imaginons que je n'ai rien dit!
Je vais faire des développpements comparés d'un même raw..Mais ça prend du temps!!
Si tu ne touches à rien tu ne verras aucune différence entre un fichier RAW et un fichier JPG, surtout si tu utilise le logiciel de développement du constructeur.
Le RAW a un plus grand potentiel de débouchage des ombres, il permet d'ajuster bien plus efficacement la BdB, et il permet aussi d'ajuster bien mieux la netteté en fonction de la destination du tirage.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 18, 2013, 10:41:34
Le RAW a un plus grand potentiel de débouchage des ombres, il permet d'ajuster bien plus efficacement la BdB, et il permet aussi d'ajuster bien mieux la netteté en fonction de la destination du tirage.
La récupération des HL plus ou mioins cramées a fait aussi de gros progrès ; c'est de l'info un peu "devinée" par le logiciel (extrapolée des autres canaux en fait), mais c'est devenu assez convaincant.
Citation de: Nikojorj le Février 18, 2013, 12:23:03
La récupération des HL plus ou mioins cramées a fait aussi de gros progrès ; c'est de l'info un peu "devinée" par le logiciel (extrapolée des autres canaux en fait), mais c'est devenu assez convaincant.
Encore plus avec un Fuji S5 (et le S3 aussi normalement), 4IL de récupération dans les HL sans soucis, mais bon, c'est un cas un peu particulier :)
Citation de: chelmimage le Février 17, 2013, 22:50:57
Je vais faire des développpements comparés d'un même raw..Mais ça prend du temps!!
Oui, beaucoup de temps!
L'appareil intègre plusieurs modes qui rendent, soit des tons plus vifs, soit des tons plus mats, à divers degrés dans le jpg de sortie..
Mais comme je l'ai fait sur des gris (en partant de la feuille blanche) le mode n'a pas d'incidence sur le développement jpg parce que le gris est neutre par nature et il n'y a pas de couleur à aviver ou à rendre plus mate!! Donc manip blanche!!
CQFD!! ;D ;D ;D
J'ai retrouvé par hasard 2 exemples que j'avais réalisés en juin dernier pour montrer que même en RAW, il valait mieux exposer le plus correctement possible, car on ne pouvait pas tout rattraper.
Ce n'est qu'aujourd'hui que je me suis aperçu que ça pouvait illustrer la différence entre le RAW et le JPG.
J'avais photographier une charte couleur Jobo (pour le labo argentique) en sous-exposant chaque fois d'un diaphragme, puis en cherchant à rattraper la sous-exposition sous Adobe Camera RAW.
A 200 ISO, on peut rattraper 3 IL de sous-ex, et même 4 en laissant monter le bruit.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/RecupOmbresISO200.jpg)
J'ai exporter les RAW initiaux en JPG depuis ViewNX2 sans toucher à rien,
puis je les ai ouverts sous Adobe Camera RAW pour essayer de les rééquilibrer,
comme je l'avais fait il y a 8 mois pour les RAW.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/RecupJPG1.jpg)
Même à ce tout petit format, on voit bien qu'à -2 IL, je n'arrive pas à rattraper les couleurs,
alors que j'ai tous les fichiers ouverts à la fois, et que je contrôle tout à la pipette.
Passons à 6400 ISO.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/RecupOmbresISO6400.jpg)
Et en JPG...
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/RecupJPG2.jpg)
Rappelons que le but est de savoir dans quelle mesure on peut déboucher un sujet un peu trop dans l'ombre sans en modifier les couleurs et sans faire monter le bruit.
Je crois que la démo est assez éloquente.
Merci Tonton pour ce test.
Une petite question, car je cherche à comprendre un comportement étrange de dérive du rouge (RAW 200 ISO à -4IL).
Cette dérive, brutale entre -3 et -4IL, est également présente dans le vert et le bleu.
J'ai l'impression que le canal rouge est saturé ???
Merci pour ton attention
Citation de: Tonton-Bruno le Février 25, 2013, 15:37:38
Je crois que la démo est assez éloquente.
En effet. Exercice très soigneux, avec du matériel de qualité, qui n'est peut être pas à la portée d'un novice..! Merci.
Citation de: giraffe le Février 25, 2013, 23:37:31
Merci Tonton pour ce test.
Une petite question, car je cherche à comprendre un comportement étrange de dérive du rouge (RAW 200 ISO à -4IL).
Cette dérive, brutale entre -3 et -4IL, est également présente dans le vert et le bleu.
J'ai l'impression que le canal rouge est saturé ???
Merci pour ton attention
Plus la sous-ex est forte, plus la dé-saturatuion est importante.
Je viens de reprendre le RAW à 200 ISO -4 IL, et même en poussant tous les curseurs "saturation" à fond, je n'arrive pas à retrouver les couleurs de la vue exposée juste.
Si certains canaux saturent plus vite que d'autres, c'est aussi lié à la BdB.
La BdB mesurée était de 7000K, ce qui est fréquent en intérieur lumière du jour, mais par rapport à la BdB native du capteur (que personne ne connaît) cela doit amplifier le gain sur la couche rouge, ce qui explique pourquoi le rouge sature plus vite que le bleu.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 26, 2013, 09:33:23
Je viens de reprendre le RAW à 200 ISO -4 IL, et même en poussant tous les curseurs "saturation" à fond, je n'arrive pas à retrouver les couleurs de la vue exposée juste.
Mode 12 ou 14bits? Je me souviens d'une discussion où le mode 12 bits donnait des bascules de teintes dans les extrêmes ombres...
Citation de: Nikojorj le Février 26, 2013, 10:00:21
Mode 12 ou 14bits? Je me souviens d'une discussion où le mode 12 bits donnait des bascules de teintes dans les extrêmes ombres...
14 bits compressé sans pertes.
Est-ce que la désaturation n'est pas liée au dématriceur ?
Vu la BdB le rouge doit être la couleur la plus bruitée, peut-être que le logiciel le désature avant les autres pour compenser ?
Citation de: fred134 le Février 26, 2013, 10:18:29
Est-ce que la désaturation n'est pas liée au dématriceur ?
Vu la BdB le rouge doit être la couleur la plus bruitée, peut-être que le logiciel le désature avant les autres pour compenser ?
Le dématriceur ne corrige le bruit que lorsque je le lui demande, et certainement pas quand je bouge uniquement le curseur "Exposition" dans Adobe Camera Raw.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 26, 2013, 10:42:32
Le dématriceur ne corrige le bruit que lorsque je le lui demande, et certainement pas quand je bouge uniquement le curseur "Exposition" dans Adobe Camera Raw.
Il y a un niveau d'anti-bruit de couleur par défaut (dans LR en tout cas), ou bien l'as-tu mis à 0 ?
Mais peut-être est-il plus juste de dire que c'est le bruit qui désature, plutôt que le dématriceur à proprement parler ?
Citation de: fred134 le Février 26, 2013, 11:30:26
Il y a un niveau d'anti-bruit de couleur par défaut (dans LR en tout cas), ou bien l'as-tu mis à 0 ?
Mais peut-être est-il plus juste de dire que c'est le bruit qui désature, plutôt que le dématriceur à proprement parler ?
Dans tous mes pré-réglages ACR, je mets systématiquement les corrections de bruit de couleur et de luminance à zéro, ainsi que le gain de netteté à zéro.
De plus, j'utilise toujours la courbe de transfert linéaire.
Je pense que c'est le bruit qui dé-sature.
Je dirais pour ma part que dans les basses lumières il y a déjà des pixels avec de fausses valeurs mais que la luminosité faible cache ces défauts. Par contre, en remontant les valeurs de luminosité, les couleurs fausses de certains pixels se voient comme le nez au millieu de la figure et tranchent avec les pixels voisins.
L'éclaircissement ne créé pas le bruit, il le met en valeur. ;D
Merci Tonton pour ces "éclaircissements"
Citation de: Tonton-Bruno le Février 26, 2013, 11:41:39
Dans tous mes pré-réglages ACR, je mets systématiquement les corrections de bruit de couleur et de luminance à zéro, ainsi que le gain de netteté à zéro.
Merci également pour toutes ces infos.
Citation de: Tonton-Bruno le Février 26, 2013, 11:41:39
Je pense que c'est le bruit qui dé-sature.
En tout cas, l'explication est cohérente avec le fait que c'est la couleur la plus bruitée.
Après je soupçonne quand même les dématriceurs de faire parfois certaines choses sans tout dire, les algorithmes ont une telle sophistication qu'il y a une grande distance entre l'utilisateur et la donnée brute. Me trompé-je ?
Juste un petit conseil Tonton, un peu hors sujet, je cherche une bonne charte couleur, pas trop encombrante pour pouvoir l'avoir toujours avec moi, mais de bonne qualité.
Aurais-tu une petite idée ...
Merci et encore mes excuses pour le HS.
Citation de: giraffe le Février 26, 2013, 16:36:12
Juste un petit conseil Tonton, un peu hors sujet, je cherche une bonne charte couleur, pas trop encombrante pour pouvoir l'avoir toujours avec moi, mais de bonne qualité.
Aurais-tu une petite idée ...
Merci et encore mes excuses pour le HS.
La seule, la vraie, l'unique, c'est la X-RITE Color Checker Passport (http://www.digit-photo.com/Accessoires_d_eclairage_de_studio-aFA0034/X_RITE_Color_Checker_Passport-rXRITE044405.html)
J'avais repéré ce modèle qui me semblait correspondre à mes attentes, mais après une recherche sur le net et cet article de Focus Numérique (de 2010, mais le modèle doit être le même) j'étais un peu refroidi.
http://www.focus-numerique.com/test-1055/charte-test-x-rite-colorchecker-passport-1.html
Merci Tonton
Citation de: giraffe le Février 26, 2013, 16:36:12
.... je cherche une bonne charte couleur, pas trop encombrante pour pouvoir l'avoir toujours avec moi, mais de bonne qualité.
....
Pour quoi faire ?
Je m'interesse depuis peu à la repro et j'ai des difficultés pour caler les couleurs.
Je pense que cela pourrai m'aider ?
Je précise que je préfère le JPG direct (mais je double toujours avec le RAW, si un jour j'ai du temps pour faire du PT)
J'ai tenté de caler l'écran arrière de mon APN pour vérifier à la prise de vue (j'ai utilisé des nuancier pour peintre ...)
Merci pour vos éventuels conseils, étant complètement hors sujet, leur absence ne me choquerai pas :)
L'article de focus num est un peu con... en gros ils lui reprochent d'être précise, et de ne pas donner des photos claquantes comme un jpeg sursaturé en un clic! ::)
Dans le cadre de la repro c'est un outil vraiment très utile ce me semble.
Citation de: giraffe le Février 27, 2013, 17:54:26
Je précise que je préfère le JPG direct (mais je double toujours avec le RAW, si un jour j'ai du temps pour faire du PT)
Je ne pense pas qu'on puisse obtenir une reproduction de couleur précise à partir d'un JPG.
A partir d'un RAW et d'une mire color Cheker, oui, mais sinon, c'est totalement illusoire.
Peut-être hors sujet mais je profite de la présence de Tonton!
Quelle balance des blancs utilises-tu quand tu fais des prises de vue de toiles? on va dire: en musée sans éclairage naturel ou très peu (verrières hautes et pas toujours efficaces)!
(je vais aller faire un tour aux NL).
Merci.
Bonsoir Parkmar.
Pas le temps de développer le sujet ce soir, mais je te ferai une réponse détaillée demain.
Tonton, tu veux dire que les outils intégrés dans les APN sont trop limités (je pense aux réglages fins de la balance des blancs) ?
Pour faire un réglage très précis de la BdB, il faut pouvoir prendre comme référence une plage dont on est certain qu'elle soit gris neutre (par exemple, une mire, ColorChecker ou autre).
En deux mots, la façon la plus simple de procéder est d'opérer en RAW, et de venir indiquer au logiciel de P/T de faire la BdB sur le gris de la mire photographiée dans les mêmes conditions que le tableau.
Citation de: giraffe le Février 27, 2013, 19:54:37
Tonton, tu veux dire que les outils intégrés dans les APN sont trop limités (je pense aux réglages fins de la balance des blancs) ?
Ce n'est pas cela.
Aucun capteur ne restitue fidèlement toutes les couleurs, et de plus la fidélité des couleurs restituées dépend de l'illuminant, du contraste de la scène, et de la sensibilité ISO employée.
A partir d'un fichier RAW et d'une charte XRite, le logiciel prévu pour Photoshop peut restituer le maximum de fidélité des couleurs, mais sans le RAW et sans la charte, c'est impossible.
Cette fidélité des couleurs n'est nécessaire que lorsqu'on travaille pour un peintre tatillon, qui va toujours trouver que les couleurs sont mal rendues. Le seul moyen de lui montrer qu'on ne peut pas faire mieux, c'est d'imprimer une photo incluant la charte, histoire de lui montrer la fidélité des couleurs.
Personnellement, en tant qu'amateur qui prend des photos dans des musées, je ne recherche absolument pas un tel niveau de haute fidélité. Une simple carte de gris me suffit, mais je n'ai de compte à rendre à personne.
Réponse pour Parkmar.
Voici comment je procède dans les musées, lorsque les photos sans trépied et sans flash sont autorisées.
J'utilise une charte de gris.
La meilleure charte de gris était la carte de gris kodak.
On en trouve une nouvelle version chez JAMA (http://www.jama.fr/boutique/fr/prise-de-vue/macro-photo/divers-100/charte-de-gris-et-blanc-stealth-gear-2128). Je l'ai commandée et elle me paraît satisfaisante. Elle donne les mêmes valeurs que la carte de gris Kodak.
Comme on reçoit 2 cartes format Letter US, je coupe une carte en 4 au cutter, et cela me permet de mettre une petite carte 9*12 dans le fourre-tout.
Je suis en mode A et ISO Auto
Je me mets devant le tableau, assez près tout en respectant les éventuelles barrières, je dirige la carte vers le centre du tableau et je prends une BdB mesurée dessus.
Je prends ensuite une photo de la carte avec cette BdB et je mémorise cette exposition.
J'ai ainsi mémorisé l'expo et la BdB.
Je prends ensuite la photo du tableau, et je n'oublie pas de prendre une autre photo de l'étiquette du tableau.
Quand il y a des effets de matière sur le tableau, coups de brosse, empâtements, glacis... je photographie des détails.
De retour à la maison, j'ouvre sous Photoshop toutes les photos relatives au tableau.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/Param.jpg)
Je refais la BdB à la pipette sur la photo de la carte de gris, et j'ajuste l'expo et le contraste si nécessaire. Ce n'est pas le cas dans cet exemple. Notez bien que j'applique les mêmes paramètres à toutes les photos de la série.
Je ne vais pas détailler tous les paramètres de Photoshop que j'utilise, Il faut bien sûr soigner la gestion du bruit.
Ensuite, j'ouvre toutes les photos, et généralement il me suffit d'un simple recadrage destiné à éliminer le cadre, sans autre retouche.
Le tableau du Titien:
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/_DSC0318.jpg)
Et le travail du copiste.
(http://bga.cga.free.fr/Poste/1302_Fevrier/_DSC0325.jpg)
Il applique le règlement ton copiste ?
Ne pas reproduire l'oeuvre aux mêmes dimensions que l'original !
Citation de: dioptre le Février 28, 2013, 11:40:13
Il applique le règlement ton copiste ?
Ne pas reproduire l'oeuvre aux mêmes dimensions que l'original !
Déjà il n'a pas fait le même cadrage (en haut, au dessus des cheveux), donc bon...
Merci Tonton.
Cordialement.
Citation de: dioptre le Février 28, 2013, 11:40:13
Il applique le règlement ton copiste ?
Ne pas reproduire l'oeuvre aux mêmes dimensions que l'original !
Et concernant le support?
Ici, la copie est meilleure...., le copiste a poussé le curseur du contraste, il a prévu un affadissement des couleurs à travers les siècles.. ::) ::) ::)
Citation de: chelmimage le Février 28, 2013, 13:12:43
Et concernant le support?
Ici, la copie est meilleure...., le copiste a poussé le curseur du contraste, il a prévu un affadissement des couleurs à travers les siècles.. ::) ::) ::)
Du coup, on ne peut pas dire que c'est "une pâle copie" ;)
Citation de: mnicol le Février 28, 2013, 13:30:17
Du coup, on ne peut pas dire que c'est "une pâle copie" ;)
Pas du tout, j'ai plaisanté, mais il est quand même très bon!!
Citation de: Tonton-Bruno le Février 28, 2013, 09:30:21
Aucun capteur ne restitue fidèlement toutes les couleurs, et de plus la fidélité des couleurs restituées dépend de l'illuminant, du contraste de la scène, et de la sensibilité ISO employée.
A partir d'un fichier RAW et d'une charte XRite, le logiciel prévu pour Photoshop peut restituer le maximum de fidélité des couleurs, mais sans le RAW et sans la charte, c'est impossible.
Si je fais un blanc mesuré et une retouches des axes A-B et V-M je n'arriverai pas à sortir un JPG correct ?
(j'ai du mal avec certaines teintes de violet actuellement).
Je n'ai pas le temps, et pour le moment pas le goût non plus, pour faire du PT. Plus tard peut être ...
Pour autant je souhaite profiter de mes photos dans les meilleures conditions (le plus souvent je visualise sur un écran étalonné mais aussi sur le MBP, dont je ne suis pas trop mécontent).
J'ai tenté quelques retouches de BDB de fichier RAW avec Lightroom mais le résultat ne m'a pas convaincu (le manque de pratique certainement). Le sauvetage des HL, des BL et la réduction du bruit c'est plutôt bien par contre, mieux que ce que produit un réglage sur mon boîtier (forte luminosité ou ton grave sur mon Olympus).
Mon appareil est dépassé par les nouveaux boîtiers, je pense que les logiciels embarqués ont du faire quelques progrès ...
Si seulement Olympus se décidait à nous sortir un nouveau boîtier 4/3 en cette fin de 2013 pour que je puisse encore profiter de mes belles optiques ...
Citation de: giraffe le Mars 02, 2013, 16:37:36
Si je fais un blanc mesuré et une retouches des axes A-B et V-M je n'arriverai pas à sortir un JPG correct ?
Correct selon tes propres critères, peut-être, mais dans l'absolu, je crois que c'est tout bonnement impossible.
Le tout est de savoir si tu as vraiment besoin de rendu "HiFi".
Je te remercie pour ton aide.
Ce n'est pas un problème de besoin mais d'envie :)