J'ai un peu parcouru les fils mais ma question est celle-ci:
Je suis bientôt sans emploi, et on me demande de faire des photos, concerts, portraits avec réalisation de pochette d'album puisque j'ai quelques compétences de graphiste. Et éventuellement réaliser des flyers, affiches etc.
Je commence à me dire qu'il faudrait peut-être formaliser tout ça.
Je vais aller voir la chambre des métiers, mais si vous avez des tuyaux concernant les statuts, de manière à facturer, et éventuellement acheter du matériel avec une structure (micro entreprise? artisan ?)
Merci
Mon fiston a décidé de devenir photographe : il a son diplôme en poche depuis juin, il a déjà fait quelques stage et il commence à bosser seul et à décrocher quelques commandes. Pour l'instant ça part un peu dans tous les sens et c'est papa qui va déclarer ses revenus à la fin de l'année. Autant dire qu'il aura bossé pour rien, mais je ne vais même pas lui dire car je suis content pour lui. Pour 2015, ça serait peut-être bien de régulariser tout ça mais je ne sais pas quoi lui conseiller.
Vu son activité : reportages sur commande allant du mariage à l'inauguration, un peu de studio (il a fait un catalogue : PAO + prise de vues 64 pages pour une chaine de magasins), prestations pour le web (graphisme de pages, création de 2 boutiques en ligne pour des petits magasins), et vente de tirages, il ne peut pas prétendre au statut d'auteur seul.
Le DAF de ma boîte me dit qu'il doit se déclarer travailleur indépendant mais qu'il ne faut surtout pas qu'il se lance dans un statut autoentrepreneur ou SARL tout de suite car il ne sait pas de quoi l'avenir sera fait (en fait il aimerait bien qu'une grosse boîte l'embauche, tout en gardant à côté une petite activité de créa). Et vous, vous en pensez quoi? Cette année, il s'est fait presque 17.000€ mais sans tva, sans récupérer ses frais, etc. L'an prochain il va surement doubler ou tripler, mais toujours tout seul. ce serait quoi le statut idéal, au moins pour l'année à venir?
Bonjour
Il me semble que le statut d'auto entrepreneur est le moins contraignant pour commencer notamment pour les obligations comptables et la TVA
Pour les prestations de services le plafond est de l'ordre de 32000 euros par an je crois
S'il dépasse ce plafond il peut bifurquer vers un statut "classique"
Je vous recommande l'ouvrage de Joëlle Verbrugge qui est à la fois avocate et photographe
Ce livre s'intitule "Vendre ses photos" et elle y compare les avantages et inconvénients de chaque statut pour les photographes
Prendre la dernière édition à jour, au moins la 3e
Bonne chance pour votre fils
le problème ne doit pas être simple ... 1 mois et pas une réponse
je uppe car ca m'intéresserait aussi
Bonjour
Je fais un copier coller de ma réponse sur le fil d'à côté vous ne men voudrez pas... C'est la même problématique
Il me semble que le statut d'auto entrepreneur est le moins contraignant pour commencer notamment pour les obligations comptables et la TVA
Pour les prestations de services le plafond est de l'ordre de 32000 euro par an je crois
Si on dépasse ce plafond en cours d'année on peut bifurquer vers un statut "classique"
Je vous recommande l'ouvrage très détaillé de Me Joëlle Verbrugge qui est à la fois avocate et photographe
Ce livre, qui est une référence en matière juridique, s'intitule "Vendre ses photos" et elle y compare les avantages et inconvénients de chaque statut pour les photographes
Prendre la dernière édition à jour, au moins la 3e
Bonne chance à tous les deux
Citation de: stg le Novembre 09, 2014, 22:01:07
le problème ne doit pas être simple ... 1 mois et pas une réponse
je uppe car ca m'intéresserait aussi
Il n'y a pas de problème et c'est très simple...
A R T I S A N :)
sous EI par exemple pour une structure légère et économique.
Bon, je pose le problème autrement...
Je suis salarié d'une entreprise où je suis bien et que je n'ai pas l'intention de quitter.
M A I S . . .
J'ai quelques talents dans un tout autre domaine, et il m'arrive de réaliser des prestations qui n'ont rien à voir avec ce job : animation de soirées, prises de vues, vente de tirages. En plus j'ai créé un site web qui reçoit de la pub et vend de petits objets que je fabrique.
CA total annuel entre 9000 et 17000 €
Pour l'instant, aucune structure. Ni compta, ni RC, ni impôt, ni TVA. Quand je fais une facture pour une société je mets honoraires, pas de tva mais il y en a une qui refuse de me payer a cause de ca.
Donc je dois mettre les choses au net, mais personne n'est fichu de me dire ce que je dois faire.
Vu le caractère aleatoire et provisoire des rentrées, je ne me vois pas faire une sarl pas plus qu'une Sasu ou autre machin car ça va déclencher des charges pas possibles.
Artisan, je ne peux pas car activités diverses et non répertoriées.
Ce que je voudrais c'est être en règle avec l'administration, pouvoir émettre des factures, avoir une compta légère faite par moi même et non par un conseil qui me pompera 2000€ par an, puis disposer des revenus tout de suite, sans conseil d'administration et tout le pataquès.
C'est quoi le statut légal dans mon cas, tenant compte du fait que je suis déjà salarié par ailleurs et que mon activité est très aleatoire
Je précise que ma boîte actuelle est au courant de cette activite, qu'elle la voit d'un bon œil et m'a meme confié la réalisation d'une plaquette en prestation extérieure vu que ca n'a rien à voir avec mon poste.
Donc pas de pb de ce côté la, je ne lui fais pas d concurrence deloyale
Activité aléatoire
Pas envie de s'embêter avec la compta et autres trucs compliqué
Disposition immédiate des gains
Cumul avec un emploi salarié
Donc auto entrepreneur
Il me semble que c'est le plus adapté
Citation de: steph76 le Novembre 10, 2014, 09:03:41
Activité aléatoire
Pas envie de s'embêter avec la compta et autres trucs compliqué
Disposition immédiate des gains
Cumul avec un emploi salarié
Donc auto entrepreneur
Il me semble que c'est le plus adapté
As-tu une idée du montant des cotisations obligatoires (forfaitaires, je crois) qui tombent sur une personne déjà salariée qui veut s'immatriculer pour une activité indépendante secondaire ?
J'ai bien compris que pour les impôts c'est facile (on additionne revenu salarié et revenu autre) mais je crois qu'on échappe pas à l'URSSAFF ou au RSI et qu'il y a donc des forfaits à payer même si on a très peu d'activité?
AE avec prélèvement libératoire forfaitaire, ce qui est le moins contraignant en termes de compta, c'est 25% de prélèvements directement par l'URSSAF. C'est à mon avis le plus pratique pour un salarié qui veut pratiquer une activité annexe.
EURL ?
Citation de: Elgato94 le Novembre 10, 2014, 18:39:16
EURL ?
Je ne crois pas, non.
Une EURL c'est comme une SARL sauf que tu est le seul actionnaire. C'est à peu près aussi lourd côté obligations et déclarations. Pour une activité occasionnelle ou provisoire, je ne pense pas que c'est l'idéal
Inutile de se prendre le chou :
- AE au démarrage.
- si ça part bien (> 30 k€ de CA), le type activité définira immédiatement le statut optimum.
et si on arrêtait de dire qu'Auto entrepreneur, c'est un statut ? C'est juste un régime fiscal spécifique mais un AE est un entrepreneur avec ses risques pour démarrer, ses choix... Donc entrepreneur simplement aidé (trop ? chacun juge à sa façon) pour démarrer une activité, la jauger pendant les premières années. A lui de ne pas brader, de respecter les confrères et consoeurs installés avec d'autres régimes : artisan et RSI, Auteur et Agessa...
At obvio: ce qui compte c'est de te mettre en rapport avec ton inspecteur des impôts et de déclarer les sommes gagnées avec une feuille annexe ( autrefois formulaire 42 ) jusqu'à 26 000 € de plafond avant de passer à autre chose ..
Formulaire 2042C et 27 000E actuellement
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=14&ved=0CDwQFjADOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.linternaute.com%2Fargent%2Fimpot-sur-le-revenu%2Fquestions-reponses%2Factivite-salariee-et-independante.shtml&ei=rndjVJ_1NYXOaKXfgqAK&usg=AFQjCNFBIKc4u7vf1-KD2gQisPbufdUWYA&bvm=bv.79189006,d.d2s&cad=rja
Citation de: geargies le Novembre 12, 2014, 16:02:01
At obvio: ce qui compte c'est de te mettre en rapport avec ton inspecteur des impôts et de déclarer les sommes gagnées avec une feuille annexe ( autrefois formulaire 42 ) jusqu'à 26 000 € de plafond avant de passer à autre chose ..
et c'est quoi, autre chose, juste après , sans se faire ch... avec une société si on a prévu d'être toujours tout seul à bosser en plus de son job salarié ?
Citation de: Vbloc le Novembre 11, 2014, 21:10:33
Inutile de se prendre le chou :
- AE au démarrage.
- si ça part bien (> 30 k€ de CA), le type activité définira immédiatement le statut optimum.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,223934.msg5043302.html#msg5043302
;D
Je remets ici une remarque que je viens de faire dans un autre fil, car elle a sa place ici aussi, je crois (excusez pour le doublon mais je crois qu'il est justifié)
Citation de: fotopix le Novembre 18, 2014, 09:21:04
Certes... mais si tu expliquais un peu, justement, quelles sont ces fameuses différences. Parce que c'est ça qui n'est pas clair du tout !
Moi, ce que je comprends - ou crois comprendre - c'est surtout qu'il y a un cas très compliqué : celui du gars qui a déjà un boulot et qui veut exercer une autre activité en plus, tout en restant dans le cadre légal. Celui-là est déjà assuré social, il a déjà la sécu, il paye déjà des impôts. ça ne l'intéresse donc pas de basculer vers le RSI ou de payer des charges d'entreprise. Il veut bien payer, mais il aimerait que ce soit en rapport avec ses gains.
Cas typique, l'initiateur de ce fil qui, pour 500 € facturés va payer 1000¥ et plus de charges. On marche sur la tête. Il aurait mieux fait de frauder!
Mais il y a un autre cas très fréquent : le jeune un tout petit peu travailleur et ambitieux, qui a un job salarié chez Castorama pour assurer la survie de son jeune couple et qui, à côté, se décarcasse pour gagner un peu plus en montant un petit site web avec un peu de pub payante et une boutique où il vend quelques tirages, les bijoux que fabrique sa femme et le boudin qu'il a auto édité. Et là, bonjour les dégâts ! Ses recettes sont complètement aléatoires et peuvent varier entre RIEN et TROP. Trop, c'est à dire plus que le plafond qui évite la TVA, etc. Lui, il doit choisir un statut. Il ne peut pas être juste auteur, parce qu'il vend en même temps des droits d'auteur, une activité artistique, des services et des biens. Il n'a aucun intérêt à créer une entreprise parce que justement ce qu'il fait est précaire, aléatoire, variable.
Alors il fait quoi , Il fraude en ne déclarant rien ou il se fait arnaquer en choisissant trop vite un statut qui n'est pas le bon. Et de toute manière personne n'est foutu de lui dire ce qu'il doit faire; il va se prendre plein de conseils genre "tu aurais du réfléchir" ou "c'est pas pareil" ou "ça dépend", mais personne ne lui dira "dans ton cas c'est ça qui sera le mieux pour toi". Il aura le péremptoire "mets toi auto entrepreneur" : oui mais comment? quel régime? ou se déclarer ? "fais une micro entreprise" : oui mais c'est quoi, quel type? quel régime? quelles seront les contraintes et obligations?
Même le livre de Joelle Verbrugge ne répond pas à cette question. On va y parler d'un auteur, d'un artiste, d'un artisan mais jamais de celui qui a déjà un job pour vivre et qui a, à côté, une "multi activité commerciale+artistique+artisanale" - Or, aujourd'hui, avec Internet, c'est le cas type le plus fréquent. Par exemple le gars qui a un blog, de la pub, vend quelques prestations (création d'un blog pour 1 autre ;) , reportage) et quelques "produits". Et iil n'existe rien de vraiment adapté pour ces gens là, s'ils veulent le faire légalement
On attend donc un statut de micro-auto-entrepreneurs pour ceux qui font moins de 500 € de CA/an. Ca couvrira le marché de l'argent de poche des ados.
Citation de: Vbloc le Novembre 18, 2014, 10:54:17
On attend donc un statut de micro-auto-entrepreneurs pour ceux qui font moins de 500 € de CA/an. Ca couvrira le marché de l'argent de poche des ados.
C'est beau le rêve.
Par contre, ce qui serait intelligent de la part de nos décideurs serait de faire une cotisation foncière des entreprises proportionnelle à l'activité. Impossible car la décentralisation est passée par là. Là où je vais m'expatrier en juillet prochain, les choses sont bien plus simples (mais pas forcément moins coûteuses).
Citation de: FredFoto le Novembre 18, 2014, 11:21:02
une cotisation foncière des entreprises proportionnelle à l'activité.
La proportionnalité, les petits sont pour. Les gros nettement moins.
Si les AE savaient ce que les entreprises normales paient comme charges, ils pleureraient moins.
Au démarrage, le statut d'AE, c'était pour aider les gens à monter des entreprises. Un statut simple qui permettait de se lancer. L'un des buts inavoués, c'était de récupérer un peu de black. L'un des effets, ce fut la précarisation des salariés.
J'ignore si ça a marché. Quel est le taux de conversion AE -> SARL/EI ? Combien de "vraies" boîtes se sont crées via ce système qui ne l'auraient pas été autrement.
Mais quand je regarde les stats de l'INSEE http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=41 on constate que le statut d'AE a été créé en pleine crise et lorsque la création d'entreprises était en forte chute.
Entre 2004 et 2007, on est passé de 22.000 à 30.000 créations par an. Autrement dit, ça pouvait marchait très fort sans les AE.
A partir de 2007, ça se casse la gueule jusqu'à la création du statut d'AE.
Depuis, c'est stable : environ 46.000 créations par an, dont la moitié en AE.
J'ai du mal à y trouver le signe de l'efficacité du statut. Je me demande même s'il n'est pas contre-productif. Que fait un AE ayant atteint le seuil de CA ? Il part en vacances ? Il fait du black ? Il bidouille le seuil ? Il passe en "vrai" société ? Quand je vois les effets de seuil dans les boîtes, je me pose des questions.
D'autre part, le nombre d'entreprises, c'est une chose. L'activité, s'en est une autre.
J'ignore où on trouve un comparatif par CA. Car si en moyenne un AE fait 1.000 € de CA/an, ça veut dire qu'un gros paquet a une activité nulle. Ces AE fictifs devraient disparaître avec les cotisations forfaitaires annuelles.
L'AE qui dépasse le seuil de CA est le plus souvent inconscient et mal informé (mal informé car inconscient?) ... et se retrouve le bec dans l'eau. Car le problème n'est pas trop le passage au réel en matière sociale(c'est même souvent avantageux) mais c'est le problème de la TVA applicable rétroactivement depuis le 1er janvier de l'année où le seuil a été allègrement dépassé. L'AE renard, lui, sait ce qu'il faut faire avant de dépasser la ligne rouge. Il prévoit.
La proportionnalité de la CFE pourrait être plafonnée à la VA. La VA était d'ailleurs un élément de plafonnement de la taxe professionnelle (plafonnement dont aucune entreprise ne se plaignait).
Citation de: FredFoto le Novembre 18, 2014, 16:43:19
le problème de la TVA applicable rétroactivement depuis le 1er janvier de l'année où le seuil a été allègrement dépassé.
Oula ! :o
Citation de: Vbloc le Novembre 18, 2014, 17:54:50
Oula ! :o
C'est l'effet kiss cool de la rétroactivité fiscale, une spécialité française.
Dans le cas présent, ce n'est pas de la rétroactivité : la règle existe avant l'infraction.
Il n'y a pas infraction. Ce n'est qu'un dépassement d'un seuil.
Le législateur fait ce qu'il veut en la matière sans aucune logique puisqu'il autorise, dans certains cas, certains dépassement... dans certaines limites (décidément...)
Fredphoto, puisque tu t'y connais, tu conseille quoi aux deux questions qui démarrent ce fil ?
( j'aurais a peu près la meme, on serait donc au moins 3 à etre intéressés)
Citation de: pmg le Novembre 09, 2014, 21:47:02
Mon fiston a décidé de devenir photographe : il a son diplôme en poche depuis juin, il a déjà fait quelques stage et il commence à bosser seul et à décrocher quelques commandes. Pour l'instant ça part un peu dans tous les sens et c'est papa qui va déclarer ses revenus à la fin de l'année. Autant dire qu'il aura bossé pour rien, mais je ne vais même pas lui dire car je suis content pour lui. Pour 2015, ça serait peut-être bien de régulariser tout ça mais je ne sais pas quoi lui conseiller.
Vu son activité : reportages sur commande allant du mariage à l'inauguration, un peu de studio (il a fait un catalogue : PAO + prise de vues 64 pages pour une chaine de magasins), prestations pour le web (graphisme de pages, création de 2 boutiques en ligne pour des petits magasins), et vente de tirages, il ne peut pas prétendre au statut d'auteur seul.
Le DAF de ma boîte me dit qu'il doit se déclarer travailleur indépendant mais qu'il ne faut surtout pas qu'il se lance dans un statut autoentrepreneur ou SARL tout de suite car il ne sait pas de quoi l'avenir sera fait (en fait il aimerait bien qu'une grosse boîte l'embauche, tout en gardant à côté une petite activité de créa). Et vous, vous en pensez quoi? Cette année, il s'est fait presque 17.000€ mais sans tva, sans récupérer ses frais, etc. L'an prochain il va surement doubler ou tripler, mais toujours tout seul. ce serait quoi le statut idéal, au moins pour l'année à venir?
Citation de: geraldo05 le Octobre 08, 2014, 14:24:24
J'ai un peu parcouru les fils mais ma question est celle-ci:
Je suis bientôt sans emploi, et on me demande de faire des photos, concerts, portraits avec réalisation de pochette d'album puisque j'ai quelques compétences de graphiste. Et éventuellement réaliser des flyers, affiches etc.
Je commence à me dire qu'il faudrait peut-être formaliser tout ça.
Je vais aller voir la chambre des métiers, mais si vous avez des tuyaux concernant les statuts, de manière à facturer, et éventuellement acheter du matériel avec une structure (micro entreprise? artisan ?)
Merci
Citation de: kiroul le Novembre 18, 2014, 23:30:22Fredphoto, puisque tu t'y connais, tu conseille quoi aux deux questions qui démarrent ce fil ?
( j'aurais a peu près la meme, on serait donc au moins 3 à etre intéressés)
Ce serait un mauvais conseil de répondre à la question posée dans le sujet de ce fil.
Le choix d'un statut doit être fait en fonction de tous les paramètres :
- montant du CA prévisionnel,
- investissements,
- charges,
- etc...
Ce ne sont pas des conseils que l'on donne sur un forum à la lecture de quelques lignes. Cela ne rentre pas dans mon cadre éthique.
Il me semble judicieux de s'entretenir directement avec des personnes compétentes lorsqu'on a le projet de création d'entreprise (quelque soit l'importance de cette entreprise) et donc de prendre RDV avec un expert-comptable, la chambre de commerce ou la chambre des métiers, le service des impôts des entreprises, etc...
Citation de: FredFoto le Novembre 18, 2014, 21:57:57
Il n'y a pas infraction. Ce n'est qu'un dépassement d'un seuil.
Tu joues sur les mots ;)
Si l'AE a le droit à 30 k€ et qu'il en fait 40, il y a un problème.
Grave ou pas, cela dépend de la situation. Mais quand on fait plus de 30 k€ de prestation par an, cela commence à ressembler sérieusement à une entreprise.
Je partage ton point de vue sur les conseils donnés à Kiroul : c'est en fonction de l'activité réelle que l'on détermine le statut optimal.
L'AE a l'intérêt de différer ce choix : on démarre puis on décide à partir de la réalité.
Le choix de son statut social/fiscal est un minuscule détail. 99,99% de la réussite repose sur la capacité à trouver des clients. C'est là-dessus qu'il faut se concentrer. Et décider de confier ces questions aux professionnels : les experts comptables. Cela n'empêche pas de se renseigner, en lisant le bouquin de Joëlle Verbrugge.
Attention ! tous les experts comptables ne se valent pas. L'idéal est d'en trouver un qui connaisse le secteur d'activité et ait déjà des clients photographes.
Personnellement, ceux que j'ai eu n'étaient que des comptables experts. Très bons pour que les chiffres tombent justes, mais nuls en conseils.
Ce n'est pas que je joue sur les mots mais c'est un automatisme professionnel ;)
Tu écris que commencer une activité en AE a l'intérêt de différer le choix du statut optimal. Tu as raison dans la mesure où même si la limite de CA est dépassée (quelque soit le montant du dépassement) la première année d'activité en AE, il n'y a pas d'effet rétroactif (sauf pour le prélèvement libératoire à l'IR). Comme quoi la rétroactivité au 1er janvier n'est pas un principe gravé dans la marbre ;)
Cependant, attention tout de même à cette idée de commencer en AE et de s'orienter sur un autre statut ensuite car ce n'est pas toujours la meilleure idée. Par exemple, si des investissements conséquents sont nécessaires à l'activité, cette stratégie peut avoir pour conséquence de ne pas pouvoir récupérer la TVA sur les investissements acquis en début d'activité.
Rien n'est simple ;)
Citation de: FredFoto le Novembre 19, 2014, 11:44:41
Cependant, attention tout de même à cette idée de commencer en AE et de s'orienter sur un autre statut ensuite car ce n'est pas toujours la meilleure idée. Par exemple, si des investissements conséquents sont nécessaires à l'activité, cette stratégie peut avoir pour conséquence de ne pas pouvoir récupérer la TVA sur les investissements acquis en début d'activité.
De mon point de vue, investir tout son capital au début d'activité est un gros risque. La clientèle ne se stabilise qu'après plusieurs années.
Personnellement, je fais une grosse partie de mon travail avec cinq mille euros de matos (un boîtier, un 24-70, deux flashs cobra, deux pieds et un réflecteur).
Je conseille de commencer par louer ou emprunter. Même si ça fait chier de bouffer sa marge, c'est toujours mieux que d'avoir du matos qui prendra la poussière dans un an et la poubelle dans cinq.
Oui, bien sûr.
Tu fais ainsi et d'autres font autrement.
Chaque cas est différent. Réflexion que j'ai déjà exprimée plus haut dans ce fil. Simple réflexion confortée par ma longue expérience professionnelle.
Citation de: Vbloc le Novembre 19, 2014, 10:58:14
Tu joues sur les mots ;)
Si l'AE a le droit à 30 k€ et qu'il en fait 40, il y a un problème.
Grave ou pas, cela dépend de la situation. Mais quand on fait plus de 30 k€ de prestation par an, cela commence à ressembler sérieusement à une entreprise.
Je partage ton point de vue sur les conseils donnés à Kiroul : c'est en fonction de l'activité réelle que l'on détermine le statut optimal.
L'AE a l'intérêt de différer ce choix : on démarre puis on décide à partir de la réalité.
Le choix de son statut social/fiscal est un minuscule détail. 99,99% de la réussite repose sur la capacité à trouver des clients. C'est là-dessus qu'il faut se concentrer. Et décider de confier ces questions aux professionnels : les experts comptables. Cela n'empêche pas de se renseigner, en lisant le bouquin de Joëlle Verbrugge.
Attention ! tous les experts comptables ne se valent pas. L'idéal est d'en trouver un qui connaisse le secteur d'activité et ait déjà des clients photographes.
Personnellement, ceux que j'ai eu n'étaient que des comptables experts. Très bons pour que les chiffres tombent justes, mais nuls en conseils.
On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc
Citation de: obiou le Novembre 27, 2014, 22:22:11
On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc
Des proies ? :D :D :D :D :D :D :D :D
Citation de: STB le Novembre 28, 2014, 07:35:07Des proies ? :D :D :D :D :D :D :D :D
Le terme employé m'a aussi surpris. La chasse aux pigeons ou aux poussins :)
Pour répondre à la question, il suffit de savoir que l'on n'a pas besoin d'un expert comptable quand on est en AE ou en micro. L'expert comptable a donc naturellement intérêt à conseiller un régime réel et gagner ainsi un nouveau client. Les experts comptables qui ne fonctionnent pas ainsi existent mais ne sont pas nombreux.
Se renseigner d'abord auprès des CCI et des Chambres des Métiers puis, si nécessaire, auprès d'un expert comptable.
Citation de: obiou le Novembre 27, 2014, 22:22:11
On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc
Pas de parano.
Il faut bien comprendre une chose. Créer une entreprise est une affaire sérieuse. On ne s'y lance pas comme ça un petit matin. Il y a un certain nombre de règles qu'il coûte cher de ne pas respecter.
Tu trouveras facilement des ressources nécessaires dont beaucoup sont gratuites. Toutefois, ces conseils portent souvent sur les règles du jeu : forme juridique, fiscalité, démarches administratives. Or, le principal risque de la création d'entreprise, c'est de ne pas trouver de clients.
Si tu gagnes des sous, tu n'auras pas de soucis. Par contre, si tu en perds, ça devient vite très compliqué et tu comprendras rapidement à quoi sert un expert comptable.
Ceux que tu dois le plus craindre, ce n'est pas l'Etat, la sécu ou les banques - qui ont tous intérêt à ce que ta boîte fonctionne - ce sont tes concurrents.
Citation de: Vbloc le Novembre 28, 2014, 09:19:33
Pas de parano.
Il faut bien comprendre une chose. Créer une entreprise est une affaire sérieuse. On ne s'y lance pas comme ça un petit matin. Il y a un certain nombre de règles qu'il coûte cher de ne pas respecter.
Ca, tu as raison.
Mais dans le sujet du départ il y avait plutôt "comment être en règle quand on génère des revenus substanciels, en plus de son emploi salarié habituel qu'on n'a pas l'intention d'arrêter"
C'est un statut batard, intermédiaire et pas vraiment prévu. En gros tu comprends vite que soit t retournes à son salariat et tu arrêtes cette activité secondaire, soit tu plonges et tu créées une boîte pour t'investir totalement de l'autre côté.
Notre société n'aime pas les "cumulards" et il y a vraiment pas de statut batard bien adapté pour celui qui veut mener 2 activités de front.
Citation de: obiou le Décembre 17, 2014, 22:05:43
En gros tu comprends vite que soit t retournes à son salariat et tu arrêtes cette activité secondaire, soit tu plonges et tu créées une boîte pour t'investir totalement de l'autre côté.
L'entrepreneur du week-end, le demi-entrepreneur, je n'y crois pas. Tu imagines Steve Jobs dans son garage une heure par jour ? A mon avis, il devait en
sortir une heure par jour.
Et même lorsqu'il s'investit à fond, l'entrepreneur échoue une fois sur deux au bout de cinq ans (10% des boîtes ne voient pas leur premier anniversaire, 20% pas le 2°, 30% pas le 3°...).
Le statut d'AE a permis de légaliser une partie du travail au noir. Mais pour sa contribution à la création d'entreprise, les stats de l'INSEE sont assez claires : ça ne sert à rien. La création d'entreprise réelle est stable (mais inférieure à ce qu'elle était avant 2007) tout comme le nombre d'AE.
Et pourtant, ca existe !
Il est parfaitement possible d'avoir un job intéressant, salarié et de bien le faire et d'avoir, en plus, une activité-loisir qui génère quelque argent et nécessite donc d'être dans les clous fiscalement.
Je connais plusieurs personnes dans ce cas. Le plus fréquent est celui de personnes qui ont un don et une passion et qui se mettent à vendre un peu de leur savoir faire. Dès que ca fait un peu de revenus il faut se déclarer. ca ne veut pas dire qu'on veut monter une société, ni créer une entreprise, ni quitter son poste salarié, ni même que ca dure : juste être dans les clous le temps que ca dure.
Citation de: mamire le Janvier 07, 2015, 15:22:04
ca ne veut pas dire qu'on veut monter une société, ni créer une entreprise, ni quitter son poste salarié, ni même que ca dure : juste être dans les clous
Rien de nouveau.
Par contre, attention aux mots que vous utilisez : "ni créer une entreprise" ... gloups
Bonjour à tous,
Je suis retraité et j'ai créé un livre sur Marseille avec des photos un commentaire historique et des poèmes et je m'informe sur le statut d'auto entrepreneur car j'ai l'intention de le diffuser par le net, vos suggestions sont les bienvenues, merci d'avance. ;)
Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 15:58:23
Bonjour à tous,
Je suis retraité et j'ai créé un livre sur Marseille avec des photos un commentaire historique et des poèmes et je m'informe sur le statut d'auto entrepreneur car j'ai l'intention de le diffuser par le net, vos suggestions sont les bienvenues, merci d'avance. ;)
A l'origine, un AE qui n'avait aucune activité ne payait pas de charge. Ce n'est plus vrai.
Un AE doit avoir un compte bancaire professionnel (payant) et est soumis à la cotisation foncière des entreprises (http://www.myae.fr/faq/taxes-impots-auto-entrepreneur.php) dont le montant annuel dépend des municipalités (200 à 2.000 €).
Autrement-dit, il faut avoir un semblant d'activité. A vous de faire vos calculs.
Attention ! un AE ne peut pas déduire de charges (http://www.assistant-juridique.fr/deduction_charges_autoentrepreneur.jsp). Autrement dit, vous ne pouvez déduire de votre CA le coût de fabrication de vos livres pour calculer vos charges sociales/fiscales.
Il y a toutefois un abattement forfaitaire dans certains cas (voir article précité).
Vbloc, merci pour ta réponse, j'ai lu et il faut payer les frais d'inscription registre du commerce, avoir un compte bancaire payant et soumis à la cotisation foncière ce qui fait 2 comptes bancaire avec l'actuel, payer pour une retraite et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond. >:(
Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 18:14:43
Vbloc, merci ... et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond. >:(
Sois heureux. Tant qu'il y a de la ponction, il y a de la vie !
Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 18:14:43
Vbloc, merci pour ta réponse, j'ai lu et il faut payer les frais d'inscription registre du commerce, avoir un compte bancaire payant et soumis à la cotisation foncière ce qui fait 2 comptes bancaire avec l'actuel, payer pour une retraite et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond.
Pour une opération telle que la vôtre, le statut d'AE n'est pas adapté : beaucoup de frais et un revenu aléatoire.
L'un des buts des AE est de favoriser la création d'entreprise. La publication d'un livre n'est pas du tout dans la cible. C'est un projet personnel artistique qui pourrait trouver une réponse avec le crowdfunding.
Sur le fond et votre commentaire sur "le mal est profond". La France est l'un des pays les plus égalitaires au monde, lorsque l'on compare les revenus après redistribution. On y prélève beaucoup et on redistribue beaucoup. C'est la règle pour tout le monde et l'un des principes de notre modèle social. Si vous avez des solutions pour assurer la sécurité sans payer les policiers ou payer les pensions de retraites sans prélever de cotisation, vos lumières intéresseront nos ministres.
Citation de: Vbloc le Janvier 13, 2015, 20:18:53
Pour une opération telle que la vôtre, le statut d'AE n'est pas adapté : beaucoup de frais et un revenu aléatoire.
L'un des buts des AE est de favoriser la création d'entreprise. La publication d'un livre n'est pas du tout dans la cible. C'est un projet personnel artistique qui pourrait trouver une réponse avec le crowdfunding.
Sur le fond et votre commentaire sur "le mal est profond". La France est l'un des pays les plus égalitaires au monde, lorsque l'on compare les revenus après redistribution. On y prélève beaucoup et on redistribue beaucoup. C'est la règle pour tout le monde et l'un des principes de notre modèle social. Si vous avez des solutions pour assurer la sécurité sans payer les policiers ou payer les pensions de retraites sans prélever de cotisation, vos lumières intéresseront nos ministres.
Je ne parle pas des policiers qui font leur travail
souvent mal payés, mais des hauts fonctionnaires et le salaire d'un retraité Président de la République c'est 15000 € par mois, sans compter que le sénat coûte un 1/2 milliard € par an à la France et 2 assemblées c'est du gachis, nous avons pour les impôts locaux pour la mairie, pour le département pour la région, nous crevons en ce moment de ces prélèvements et cela s'ajoute à la dette colossale de la France.
Nous sommes les seuls à supporter une guerre en Afrique et les autres Européens que font-ils ? ;)
On va se calmer sur ces questions politiques qui ne mènent pas à grand chose sur les forums à part les sempiternels arguments qui ont un point commun : c'est toujours la faute des autres.
En lançant votre projet, vous découvrez une partie de l'économie que vous ignoriez sans doute : les entrepreneurs contribuent beaucoup.
Nous avons souvent ici des questions sur les statuts. Chacun en souhaitant un pour lui-même. J'ai l'impression que chacun souhaite se revendiquer comme entrepreneur. Il faut être clair. Un entrepreneur doit avoir une consistance économique. Un CA de 1.000 €/an, ce n'est pas une entreprise, c'est un loisir ou de l'argent de poche. Sinon tous les baby-sitter et ceux qui revendent leur cadeaux de Noël sur LBC vont se déclarer entrepreneurs.
Pour revenir à votre projet. Concentrez vos efforts sur votre livre. Si celui-ci vous rapporte de l'argent, vous poserez alors la question au impôts ou à un expert-comptable.
Se concentrer sur le projet, certes...mais cela n'interdit pas de s'inquiéter des ventes derrière !
Et il y a quand même un souci réel pour la personne qui souhaite faire une fois dans sa vie un livre (que ce soit pour se faire de "l'argent de poche" ou même en acceptant de le faire à perte par passion) : il n'existe pas de statut pour cela. Le problème principal que cela pose est la possibilité de faire une facture aux libraires et autres revendeurs (ou en vente directe, aux éventuels particuliers qui souhaitent une facture).
Et c'est une question à résoudre avant même de commencer le projet : même si on n'en attend pas des fortunes derrière, et même si on n'attend pas de vendre plus que les coûts de réalisation des photos et d'impression, ne pas pouvoir encaisser le moindre euro de manière officielle est un gros problème.
De mon côté j'avais trouvé une solution complexe (et encore à la limite de la légalité sur certains points, même si évidemment TVA, impôts sur les bénéfices et ensuite AGESSA avaient été payés), grâce à la société (sans lien avec la photo) d'un ami...D'autres se contentent de faire du dépot-vente où les libraires prennent les chèques au nom de l'auteur, mais ça limite très fortement les points de vente.
Il me semble que Blurb propose ça sur son site : vente de livres physiques et numériques.
Imprimés chez Blurb en petites quantités. Je parle d'un vrai livre, offset, imprimé à quelques milliers et vendu en librairies.
Blurb (et d'autres) proposent la vente en ligne. Je crois qu'ils ne tirent les exemplaires qu'à la demande.
L'avantage, c'est que ça ne coûte rien.
Quant à la différence avec un "vrai" livre, je demande à voir. Blurb, c'est de l'offset numérique.
Mais cela interdit ou en tout cas gène très fortement la diffusion en librairie, ce qui pour un livre régional limitera sérieusement le volume de vente.
Beaucoup d'acheteurs dans une petite zone géographique, donc relativement faciles à toucher avec un petit réseau, mais qui n'achèteront pas forcément par internet sans pouvoir 'toucher' ou feuilleter le livre avant ou simplement parce qu'ils n'en auront pas connaissance.
Cela a effectivement d'autres avantages, rapidité de création, souplesse, qualité sans doute (je n'ai pas testé), etc. Mais pour moi ce n'est vraiment pas pareil.
Et pour le moment il ne me semble pas avoir vu souvent de livre imprimé de cette manière qui soit présenté (échos dans la presse spécialisé, séances de dédicace, etc.) et qui se diffuse vraiment. Or pour un tel type de projet (celui dont parle l'intervenant "livre", qui est aussi celui que j'ai pratiqué), l'auteur voudra quand même vendre le maximum d'exemplaires, pas tant pour les bénéfices financiers que pour faire connaître sa manière de traiter son sujet ! Travailler pour 100 lecteurs ou pour 2000 ce n'est pas pareil...
Et même avec Blurb le problème administratif reste le même : à supposer que le livre se vende à quelques grosses centaines d'exemplaires / petits milliers d'exemplaires, pour un bénéfice de quelques milliers d'euros, comment Blurb va payer ? Ils ne peuvent pas le faire en droit d'auteur, me semble-t-il...