Les fabricants indiquent les limites de l'AF comme ceci.
Pourquoi n'y a t-il pas d'indication de l'ouverture de l'objectif ?
Est-ce à dire que la limite en basse lumière est de IL-1 pour un objectif ouvert à 1,4 (au pif) et de IL3 pour un objectif ouvert à 5,6 ?
Ou bien c'est IL-1 pour 5,6 et IL-5 pour 1,4 ?
Ou c'est toujours IL-1 ?
Heu... IL -1 ne dépend pas de l'ouverture de l'objectif, non ?
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 12:28:39
Heu... IL -1 ne dépend pas de l'ouverture de l'objectif, non ?
Exact, mais le seuil à partir duquel l'autofocus réagit dépend lui, de l'objectif : à IL -1 à avec un objectif ouvert à f/1,4, ça va marcher, mais avec un autre ouvert à 5,6 ou 8, pas forcément......
Jacques
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 12:28:39
Heu... IL -1 ne dépend pas de l'ouverture de l'objectif, non ?
Il me semble aussi.
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 13:18:26
Exact, mais le seuil à partir duquel l'autofocus réagit dépend lui, de l'objectif : à IL -1 à avec un objectif ouvert à f/1,4, ça va marcher, mais avec un autre ouvert à 5,6 ou 8, pas forcément......
Pourquoi alors ce n'est pas écrit IL-1 à100 ISO pour un objectif ouvert à 1,4 ?
Et pourquoi ce ne serait pas 2,8 ? Ou 5,6 ?
Citation de: BO105 le Mai 22, 2010, 13:21:06
Il me semble aussi.
Je pense que le fabricant parle de l'indice de Luminosité ambiante, en dessous cette valeur, l'AF n'est plus possible ou délicat (manque de contraste, etc...)
Donc quelque soit l'IL ambiant l'ouverture réelle de l'optique n'entre pas vraiment en jeu.
On ne parle pas de quantité de lumière traversant l'optique, mais de luminosité ambiante.
Mais je peux me tromper, mes souvenirs d'optiques sont tellement loin maintenant. (
Grrrrr c'est pas BO de vieillir).
Pis c'est des cours qui me branchaient pas trop à l'époque. :D
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 13:24:51
Pourquoi alors ce n'est pas écrit IL-1 à100 ISO pour un objectif ouvert à 1,4 ?
Et pourquoi ce ne serait pas 2,8 ? Ou 5,6 ?
A luminosité ambiante égale, tu aura toujours la même quantité de lumière qui traversera ton optique qu'elle ouvre à 1,4 ou à 5,6, c'est qu'une question de temps (d'ou la différence de vitesse d'obturation).
Pourquoi alors l'AF ne marche plus du tout quand l'objectif ouvre à 11 ou 16 (même si la luminosité ambiante est très élevée) ?
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 13:24:51
Pourquoi alors ce n'est pas écrit IL-1 à100 ISO pour un objectif ouvert à 1,4 ?
Et pourquoi ce ne serait pas 2,8 ? Ou 5,6 ?
C'est vrai.....On ne peut pas dire que tu aies tort
Mais.... mais..... est-ce que cela ne fait pas référence aux limites de couplage de la mesure de lumière ?
Pour le D300, il est bien indiqué pour celle-ci dans la notice :
Plage ISO 100 objectif f/1,4 à 20°c
- Mesure matricielle ou pondérée centrale 0-20 IL
- Mesur spot 2-20 IL
De toutes façon, il y a bien imprécision, car les 2 choses ne sont pas liées
Jacques
Hé bien si tu parle d'ouverture réelle, effectivement.
Je n'ais plus le détail en tête mais il y à deux types de détecteur d'AF sur les boitiers (détection de phase ou de contraste).
Bref à partir d'une certaine ouverture l'un ne fonctionne plus, mais l'autre oui, sauf que tu dois faire la mise au point en manuel.
Avec une optique ouverte à 5,6 l'AF fait le point sans problème. (le diaph ne fermant qu'au moment du cliché, donc il n'influe pas sur l'AF).
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 13:18:26
Exact, mais le seuil à partir duquel l'autofocus réagit dépend lui, de l'objectif : à IL -1 à avec un objectif ouvert à f/1,4, ça va marcher, mais avec un autre ouvert à 5,6 ou 8, pas forcément......
Jacques
Si ça fonctionne avec un f/1.4, ça fonctionnera aussi avec un f/5.6 dans les mêmes conditions, à mon avis...
(j'irais même jusqu'à penser que, hormis l'aspect PdC, l'AF accrochera mieux avec un f/5.6 dont la PO est bien contrastée qu'avec un f/1.4 dont la PO est molle du genoux...)
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 13:32:56
Pourquoi alors l'AF ne marche plus du tout quand l'objectif ouvre à 11 ou 16 (même si la luminosité ambiante est très élevée) ?
L'AF fonctionne à f/11 ou f/16 quand la luminosité ambiante est élevée (essais réalisés à l'époque avec un 18-200VR à 200mm + doubleur AF, f/11 dans le meilleur des cas...) !
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 13:38:22
Pour le D300, il est bien indiqué pour celle-ci dans la notice :
Plage ISO 100 objectif f/1,4 à 20°c
- Mesure matricielle ou pondérée centrale 0-20 IL
- Mesur spot 2-20 IL
De toutes façon, il y a bien imprécision, car les 2 choses ne sont pas liées
?
Bien sûr que si que c'est lié !!!
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 14:08:24
L'AF fonctionne à f/11 ou f/16 quand la luminosité ambiante est élevée (essais réalisés à l'époque avec un 18-200VR à 200mm + doubleur AF, f/11 dans le meilleur des cas...) !
A 11, parfois ça fonctionne comme-ci comme-ça.
A 16, plus du tout.
Citation de: BO105 le Mai 22, 2010, 13:44:12
Je n'ais plus le détail en tête mais il y à deux types de détecteur d'AF sur les boitiers (détection de phase ou de contraste).
Bref à partir d'une certaine ouverture l'un ne fonctionne plus, mais l'autre oui, sauf que tu dois faire la mise au point en manuel.
Avec une optique ouverte à 5,6 l'AF fait le point sans problème. (le diaph ne fermant qu'au moment du cliché, donc il n'influe pas sur l'AF).
Sur les réflex (avec la visée réflex), il n'y a qu'un type d'AF, c'est la détection de phase.
Avec un objectif ouvert à 5,6 oui, mais avec un objectif ouvert à 16 (ouverture réelle bien sûr), ça ne marche plus du tout.
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 14:17:03
Bien sûr que si que c'est lié !!!
Comment ça ?
Le posemètre et le module AF sont pourtant deux systèmes qui n'ont aucun lien ?
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 14:24:53
Comment ça ?
Le posemètre et le module AF sont pourtant deux systèmes qui n'ont aucun lien ?
Je ne parlais pas de ça...
(ou alors, peut-être n'ai-je pas compris le sens du message de jac70 que j'ai cité...)
Bon, je viens d'essayer dans un couloir obscur
A IL0, pour 100 ISO, ca fait
2 s à f/1,4 8 s à f/2,8 30s à f/5,6
Après essais à f/1,4 avec mon 50 AFD et à f/5,6 avec le 18-200 AFS à 200, je peux vous dire, sur D300
-L'autofocus fonctionne dans les 2 cas
-La mesure de lumière aussi, en mode M
Pas pu essayer IL -1, qui est le seuil théorique : au niveau vitesse, on ne sait pas ou on en est car on passe en mode bulb.
Mais ce que je peux dire, c'est que déjà à IL 0, c'était limite pour la mise au point, et que le 1,4 paraissait un peu plus à l'aise que le f/5,6, mais pas de beaucoup....
Ce que je peux dire aussi, c'est qu'à IL0, on n'y voit rien, et le matériel a bien du mérite à fonctionner !
A suivre
Jacques
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 14:31:16
-La mesure de lumière aussi, en mode M
La mode de mesure choisi n'a rien à voir avec les limites de couplage !!!
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 14:31:16
Pas pu essayer IL -1, qui est le seuil théorique : au niveau vitesse, on ne sait pas ou on en est car on passe en mode bulb.
Pas avec le f/1.4 50...
(tu devrais avoir un TdP qui sera aux alentours de 1s)
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 14:45:39
La mode de mesure choisi n'a rien à voir avec les limites de couplage !!!
Exact, mais l'affichage va jusqu'à 30s en mode M quand en mode A ça affiche LO
Et au dela de 30s, en mode M, cela n'affiche pas le TDP (bulb)
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 14:45:39
(tu devrais avoir un TdP qui sera aux alentours de 1s)
Non, à IL-1 ca fait 4s à 100 ISO f/1,4.
Dans ma mesure, pour IL0, j'avais 2s à f1,4, et 30s à f5,6 ce qui est cohérent
http://www.4aep.com/Indice-de-lumination-et-gris.html (tableau fait pour 100 ISO, bien que cela ne soit pas indiqué, j'ai déjà vu le même à 100 ISO)
le -1iL c la mesure au niveau du capteur AF ( dans le boitier ) c le niveaux de lumière qui arrive sur le détecteur AF ... donc a niveaux constant .
les -1iL ne sont effectif qu avec une optique f1,1 ...
avec une optique a f1,4 il faut plus de -1iL de lumière pour que le dis capteur reçoive les -1iL pour que la détection soit effective
donc avec une f5,6 ... il faut beaucoup plus ...
toujours AMHA
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 15:01:14
Exact, mais l'affichage va jusqu'à 30s en mode M quand en mode A ça affiche LO
Oui, mais dans les circonstances où l'appareil affiche "LO" en mode auto (P/S/A), le barregraphe clignote en mode M, ce qui signifie que la mesure n'est plus correcte...
En d'autres termes, l'appareil va exposer tant bien que mal en mode auto, avec une erreur d'autant plus faible que tu seras proche de la limite de couplage. En mode M, tu vas choisir précisément ton couple ouverture/TdP en suivant une mesure que l'appareil n'est plus capable de faire. Autant dire, kif kif au bout du compte (la sensibilité de la cellule n'est pas à géométrie variable)...
le TdP na rien avoir avec la sensibilité du capteur AF
Citation de: RD2X le Mai 22, 2010, 15:09:48
le TdP na rien avoir avec la sensibilité du capteur AF
Personne n'a dit le contraire !
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 14:23:46
Sur les réflex (avec la visée réflex), il n'y a qu'un type d'AF, c'est la détection de phase.
Avec un objectif ouvert à 5,6 oui, mais avec un objectif ouvert à 16 (ouverture réelle bien sûr), ça ne marche plus du tout.
Tsssss, Tssssss, non non, il y a deux systèmes de détection, du moins sur le D700. (voir au chapitre du LV)
Voici comment je le lis : ce "detection range" correspond à l'intervalle de luminosité de fonctionnement de l'AF. Cela correspond à une quantité de lumière arrivant sur le capteur AF (qui est un capteur, somme toute, relativement normal avec sa sensibilité, son bruit...). En dessous de cette limite, le capteur ne reçoit pas assez de lumière pour distinguer les détails qu'il doit mesurer du bruit. Au dessus, il crame ou sature.
Les baisses de performance avec les optiques ouvrant peu ont plutôt des causes géométriques. Un capteur AF mesure une quantité de flou, et en déduit par là la défocalisation. Il est aisé de comprendre que plus une optique produit de flou (comprendre plus elle est ouverte), plus la mesure va être précise. A l'inverse une optique ouvrant peu produit très peu de flou, et à partir d'une certaine limite la précision devient trop faible. Les fabricants ont fixé cette limite à 5,6. C'est aussi pourquoi les fabricants implantent des capteurs AF fonctionnant pour des optiques ouvrant plus que 2,8. Et il est fort probable (en fait j'en suis sûr) qu'une optique 5,6 ait plus de peine à faire le point qu'une optique 1,4 équipée d'un filtre gris neutre de 4 diaphragmes dans les mêmes conditions de luminosité (pourtant même quantité de lumière arrivant sur le capteur AF).
Citation de: FX-Bucher le Mai 22, 2010, 16:15:20
Et il est fort probable (en fait j'en suis sûr) qu'une optique 5,6 ait plus de peine à faire le point qu'une optique 1,4 équipée d'un filtre gris neutre de 4 diaphragmes dans les mêmes conditions de luminosité (pourtant même quantité de lumière arrivant sur le capteur AF).
Excuse-moi, mais je crois beaucoup plus à l'expérience qu'à la théorie, dans les domaines où pas mal de paramètres entrent en jeu.
Il faut faire l'essai, dans les conditions où je l'ai fait (IL0 ou -1) ! Je ne m'en étais pas rendu compte avant, mais c'est vraiment sombre !
C'est quand même assez surprenant de constater que dans ces conditions, le f/1,4 est à peine plus à l'aise que le f/5,6, je n'ai pas d'explication à priori, et ça serait bien que quelqu'un d'autre fasse l'expérience.
Attention ! pour que l'essai soit valable, il ne faut pas viser une zone plus claire dans la pénombre : au début, je visais une clanche de porte metallique qui se distinguait un peu du fond : trop facile pour l'AF : une page de bouquin, par exemple, c'est plus juste.
Bon, ceci étant, pas beaucoup d'importance en pratique, car 4s à 100 ISO f/1,4, ou 30s f/5,6 on n'en a pas besoin tous les jours.....
Jacques
Citation de: FX-Bucher le Mai 22, 2010, 16:15:20
Voici comment je le lis : ce "detection range" correspond à l'intervalle de luminosité de fonctionnement de l'AF. Cela correspond à une quantité de lumière arrivant sur le capteur AF (qui est un capteur, somme toute, relativement normal avec sa sensibilité, son bruit...). En dessous de cette limite, le capteur ne reçoit pas assez de lumière pour distinguer les détails qu'il doit mesurer du bruit. Au dessus, il crame ou sature.
Les baisses de performance avec les optiques ouvrant peu ont plutôt des causes géométriques. Un capteur AF mesure une quantité de flou, et en déduit par là la défocalisation. Il est aisé de comprendre que plus une optique produit de flou (comprendre plus elle est ouverte), plus la mesure va être précise. A l'inverse une optique ouvrant peu produit très peu de flou, et à partir d'une certaine limite la précision devient trop faible. Les fabricants ont fixé cette limite à 5,6. C'est aussi pourquoi les fabricants implantent des capteurs AF fonctionnant pour des optiques ouvrant plus que 2,8. Et il est fort probable (en fait j'en suis sûr) qu'une optique 5,6 ait plus de peine à faire le point qu'une optique 1,4 équipée d'un filtre gris neutre de 4 diaphragmes dans les mêmes conditions de luminosité (pourtant même quantité de lumière arrivant sur le capteur AF).
Tiens c'est nouveau, le flou lumineux influe sur l'Indice de luminosité ??????
La définition de l'optique n'entre pas jeu (sauf peut être si cette dernière, est un cul de bouteille, au niveau du contrste), mais qu'importe, les photons traversant les lentilles ne sont pas affectés, tout au plus, toujours dans le cas d'un cul de bouteille, il y en a quelque uns qui se barrer à droite ou à gauche, par manque de concentration du flux lumineux.
Dans le cadre des optiques produites aujourd'hui, qui sont somme toutes qualitatives qu'elles soient expertes ou "PRO", l'ouverture photométrique au dela de 5,6 n'influe pas. (bon je dis pas que sur un f:11 de 1000 mm catadioptrique il n'y à pas de souci) donc pas de problème de contraste.
Le problème des optiques ouvrant au dela de f:5,6, fait que les photons mettent un peu plus de temps à atteindre le capteur AF, et peut être qu'à ce moment le capteur d'AF n'ayant pas dans un laps de temps donné, son flux de photon, arrête son travail.
C'est aussi peut être pour cela, qu'il est plus aisé, à ambiance lumineuse équivalente, que les focales à grande ouverture (f:2,8 et après) favorise la mise au point.
Si le capteur est d'AF est une daube, tu aura beau avoir un 1;1 de 50mm à 1 IL le boitier ne fera pas le point ou très difficilement.
Les ouvertures de f1 à 2,8 permettent d'une part une très faible PdC, et d'autre part à rendre possible la mise au point dans des conditions lumineuses difficiles (avec ou sans AF), mais surtout de garantir au photographe, de pouvoir utiliser une vitesse d''obturation assez élevée. Avec peut être une perte de définition (à moins d'investir dans des optiques de course), mis qu'importe le cliché sera fait. Et c'est ce qui compte au final, non ?
Ce qui compte le plus, c'est la sensibilité de ce bon dieu de capteur AF.
Citation de: jac70 le Mai 22, 2010, 17:41:31C'est quand même assez surprenant de constater que dans ces conditions, le f/1,4 est à peine plus à l'aise que le f/5,6, je n'ai pas d'explication à priori, et ça serait bien que quelqu'un d'autre fasse l'expérience.
Bonsoir,
Cela semble tout à fait normal. En fait, avec nos capteurs AF, les problèmes ne commencent réellement qu'à partir de f/5,6. Avant, il n'y a pas de différence, comme tu as pu le remarquer.
La question a déjà été abordée. Voici ce que j'ai pu retrouver il y a quelques jours :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,19810.0.html (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,19810.0.html)
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,10434.msg180919.html#msg180919 (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,10434.msg180919.html#msg180919)
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,51737.msg823664.html#msg823664 (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,51737.msg823664.html#msg823664)
Par contre, il y a aussi un autre point à prendre en compte, ce sont les capteurs du centre de notre boîtier, qui sont plus sensibles, et qui sont aussi croisés. Ce deuxième axe est prévu pour pouvoir fonctionner à partir de f/2,8 ou plus lumineux.
Bonne soirée, et bonne lecture.
Xavier
Pour expliquer "simplement" (donc risques d'erreurs de simplification") pourquoi le 5,6 fonctionne aussi bien que le 1,4:
Au niveau du module AF, il faut qu'il y ai suffisamment d'intensité sur les lentilles qui vont permettre de calculer ensuite le déphasage (lentilles arrangées verticalement, horizontalement ou en croix).
L'influence de l'ouverture maximale va jouer sur la taille de la tache lumineuse qui arrive sur ce module.
Ces modules sont souvent faits pour fonctionner avec un tache offerte pas une ouverture de 5,6. En dessous, les lentilles ne sont plus entièrement couvertes de lumière, voire pas du tout, donc ça fonctionne pas.
Donc la différence de discrimination entre un 5,6 et un 1,4 à même IL est en effet nulle, car l'apport supplémentaire de lumière, au niveau du module AF, offert par l'ouverture de 1,4 va surtout donner un cercle lumineux plus grand que le module, donc cette lumière supplémentaire ne saura pas être exploitée.
CQFD?
Citation de: FX-Bucher le Mai 22, 2010, 16:15:20
...Un capteur AF mesure une quantité de flou, et en déduit par là la défocalisation. Il est aisé de comprendre que plus une optique produit de flou (comprendre plus elle est ouverte), plus la mesure va être précise...
Bonsoir,
Un capteur AF ne peut pas mesurer le flou car il ne sait pas ce qu'est le flou.
Un capteur AF ne mesure que de la lumière ; lumière issue d'une même zone de l'image après qu'elle ait suivi deux chemins différents. Ces deux "mesures" donnent deux courbes d'éclairement identiques (puisqu'elles sont issues de la même zone d'analyse). Selon que l'image de la zone d'analyse est nette ou floue, un décalage spatial (en nombre de pixels sur le capteur) apparaît entre ces deux courbes. De ce décalage (ou déphasage) le processeur détermine la correction à effectuer. A aucun moment le capteur ne voit du flou ou du net : uniquement de la lumière.
Amicalement,
Pierre T.
Citation de: PierreT le Mai 22, 2010, 23:30:17
Bonsoir,
Un capteur AF ne peut pas mesurer le flou car il ne sait pas ce qu'est le flou.
Un capteur AF ne mesure que de la lumière ; lumière issue d'une même zone de l'image après qu'elle ait suivi deux chemins différents. Ces deux "mesures" donnent deux courbes d'éclairement identiques (puisqu'elles sont issues de la même zone d'analyse). Selon que l'image de la zone d'analyse est nette ou floue, un décalage spatial (en nombre de pixels sur le capteur) apparaît entre ces deux courbes. De ce décalage (ou déphasage) le processeur détermine la correction à effectuer. A aucun moment le capteur ne voit du flou ou du net : uniquement de la lumière.
Amicalement,
Pierre T.
Attention à ne pas mé-interpréter ce que j'ai écrit, même si je n'ai pas forcément employé les termes les plus adéquats. En effet je considère que le déphasage est représentatif du flou dû à une défocalisation (et je ne pense pas me tromper en disant cela, même si cela peut donner l'impression de jouer sur les mots). Mais je ne pense pas qu'on me contredira quand je dis que toutes choses étant égales par ailleurs, une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage, et cela permet d'améliorer la précision de la mesure en vue de la mise-au-point pour peu que le capteur AF soit assez large pour mesurer le déphasage.
Citation de: BO105 le Mai 22, 2010, 16:06:05
Tsssss, Tssssss, non non, il y a deux systèmes de détection, du moins sur le D700. (voir au chapitre du LV)
Sans visée réflex, oui.
Là il est question de l'AF par détection de phase.
Citation de: RD2X le Mai 22, 2010, 15:07:37
le -1iL c la mesure au niveau du capteur AF ( dans le boitier ) c le niveaux de lumière qui arrive sur le détecteur AF ... donc a niveaux constant .
les -1iL ne sont effectif qu avec une optique f1,1 ...
avec une optique a f1,4 il faut plus de -1iL de lumière pour que le dis capteur reçoive les -1iL pour que la détection soit effective
donc avec une f5,6 ... il faut beaucoup plus ...
Pourquoi un objectif ouvert à 1,1 ? Pourquoi le fabricant ne l'indique pas ?
Et jac70 a fait l'essai : là où ça fonctionne à 1,4 ça fonctionne aussi à 5,6.
Citation de: FX-Bucher le Mai 22, 2010, 16:15:20
Et il est fort probable (en fait j'en suis sûr) qu'une optique 5,6 ait plus de peine à faire le point qu'une optique 1,4 équipée d'un filtre gris neutre de 4 diaphragmes dans les mêmes conditions de luminosité (pourtant même quantité de lumière arrivant sur le capteur AF).
Pas du tout.
Avec un filtre ND16x (soit 4 diaph), un objectif ouvert à 1,4 verra sa limite en basse lumière diminuer de 4 IL (soit IL+3) alors qu'avec un objectif ouvert à 5,6 , la limite sera celle spécifiée par le fabricant, soit IL-1.
Citation de: xcomm le Mai 22, 2010, 21:19:00
La question a déjà été abordée. Voici ce que j'ai pu retrouver il y a quelques jours :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,19810.0.html (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,19810.0.html)
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,10434.msg180919.html#msg180919 (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,10434.msg180919.html#msg180919)
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,51737.msg823664.html#msg823664 (http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,51737.msg823664.html#msg823664)
Des fils sortis d'outre-tombe....
Citation de: Lyr le Mai 22, 2010, 23:19:50
Pour expliquer "simplement" (donc risques d'erreurs de simplification") pourquoi le 5,6 fonctionne aussi bien que le 1,4:
Au niveau du module AF, il faut qu'il y ai suffisamment d'intensité sur les lentilles qui vont permettre de calculer ensuite le déphasage (lentilles arrangées verticalement, horizontalement ou en croix).
L'influence de l'ouverture maximale va jouer sur la taille de la tache lumineuse qui arrive sur ce module.
Ces modules sont souvent faits pour fonctionner avec un tache offerte pas une ouverture de 5,6. En dessous, les lentilles ne sont plus entièrement couvertes de lumière, voire pas du tout, donc ça fonctionne pas.
Donc la différence de discrimination entre un 5,6 et un 1,4 à même IL est en effet nulle, car l'apport supplémentaire de lumière, au niveau du module AF, offert par l'ouverture de 1,4 va surtout donner un cercle lumineux plus grand que le module, donc cette lumière supplémentaire ne saura pas être exploitée.
CQFD?
En gros c'est ça.
Citation de: FX-Bucher le Mai 23, 2010, 00:07:24
Mais je ne pense pas qu'on me contredira quand je dis que toutes choses étant égales par ailleurs, une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage, et cela permet d'améliorer la précision de la mesure en vue de la mise-au-point pour peu que le capteur AF soit assez large pour mesurer le déphasage.
Est-ce bien sûr ?
Voici un autre système de mise au point : un stigmomètre.
L'ouverture diminue d'une image à l'autre.
Que voit-on ?
- bien que l'ouverture diminue, la luminosité de l'image dans le stigmomètre ne change tout d'abord absolument pas, puis s'assombrit à partir d'une certaine ouverture pour s'obscurcir complètement
- bien que l'ouverture diminue, le décalage dans le stigmomètre reste absolument constant, la "défocalisation" est la même quelle que soit l'ouverture
Quel parallèle peut-on faire avec un module AF ?
Comment ces observations s'expliquent-elles ?
Optiquement, quel est l'effet du stigmomètre ?
Comment est conçue l'optique du module AF, quel est son rôle et quels sont ces effets ?
Quelles sont les similarités entre un stigmomètre et un module AF ?
Citation de: Verso92 le Mai 22, 2010, 14:08:24
(j'irais même jusqu'à penser que, hormis l'aspect PdC, l'AF accrochera mieux avec un f/5.6 dont la PO est bien contrastée qu'avec un f/1.4 dont la PO est molle du genoux...)
Est-ce bien sûr ?
Voici l'image d'un très mauvais objectif, sur le capteur et à travers un stigmomètre.
Ce n'est pas du tout la même chose.
Pourquoi ?
Ne pourrait-il y avoir la même différence avec un module AF ?
Citation de: seba le Mai 23, 2010, 01:02:47
Est-ce bien sûr ?
Voici l'image d'un très mauvais objectif, sur le capteur et à travers un stigmomètre.
Ce n'est pas du tout la même chose.
Pourquoi ?
Ne pourrait-il y avoir la même différence avec un module AF ?
C'est du domaine du ressenti dans mon cas... pas d'explication ni de certitudes, en fait !
Citation de: FX-Bucher le Mai 23, 2010, 00:07:24
Attention à ne pas mé-interpréter ce que j'ai écrit, même si je n'ai pas forcément employé les termes les plus adéquats. En effet je considère que le déphasage est représentatif du flou dû à une défocalisation (et je ne pense pas me tromper en disant cela, même si cela peut donner l'impression de jouer sur les mots). Mais je ne pense pas qu'on me contredira quand je dis que toutes choses étant égales par ailleurs, une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage, et cela permet d'améliorer la précision de la mesure en vue de la mise-au-point pour peu que le capteur AF soit assez large pour mesurer le déphasage.
Bonjour,
Sur la forme, une partie de ce que vous dites maintenant est beaucoup plus juste : "le déphasage est représentatif du flou dû à une défocalisation". Ce n'est pas pour "jouer sur les mots", mais simplement pour décrire les choses telles qu'elles sont.
Cependant, sur le fond, un problème demeure... Le déphasage étant indépendant de l'ouverture de l'objectif, vous ne pouvez pas dire : "une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage".
Amicalement,
Pierre T.
Citation de: PierreT le Mai 23, 2010, 07:49:06
Bonjour,
Sur la forme, une partie de ce que vous dites maintenant est beaucoup plus juste : "le déphasage est représentatif du flou dû à une défocalisation". Ce n'est pas pour "jouer sur les mots", mais simplement pour décrire les choses telles qu'elles sont.
Cependant, sur le fond, un problème demeure... Le déphasage étant indépendant de l'ouverture de l'objectif, vous ne pouvez pas dire : "une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage".
Amicalement,
Pierre T.
Ouaip je suis d'accord.
Bonjour,
Pour revenir à la question de départ, je ne comprends pas bien pourquoi vous voudriez que le fabricant indique une ouverture d'objectif. Vous montrez la plage de détection en EV (ou IL), donc il ne parle ici que de l'éclairement nécessaire au capteur, indépendamment des limites géométriques que vous connaissez. Il faut donc simplement prendre cette indication pour ce qu'elle est : une manière d'indiquer un éclairement minimum sur le capteur. En physique on parle en Lux. Les photographes préfèrent les IL. Mais au bout du compte c'est la même chose : c'est une manière d'indiquer un éclairement sur le capteur. Quand la limite basse est "IL-1" il faut simplement comprendre que le capteur ne peut fonctionner que si l'éclairement qu'il reçoit est au moins équivalent à celui qui serait nécessaire pour exposer correctement un film de 100 ISO pendant 2" à f/1.4. Quelle que soit l'ouverture de l'objectif (aux limites géométriques près), si l'éclairement reçut par le capteur est au moins équivalent à ça, il fonctionne. Même chose pour la limite haute.
Amicalement,
PierreT
Citation de: PierreT le Mai 24, 2010, 07:36:03
Bonjour,
Pour revenir à la question de départ, je ne comprends pas bien pourquoi vous voudriez que le fabricant indique une ouverture d'objectif. Vous montrez la plage de détection en EV (ou IL), donc il ne parle ici que de l'éclairement nécessaire au capteur, indépendamment des limites géométriques que vous connaissez. Il faut donc simplement prendre cette indication pour ce qu'elle est : une manière d'indiquer un éclairement minimum sur le capteur. En physique on parle en Lux. Les photographes préfèrent les IL. Mais au bout du compte c'est la même chose : c'est une manière d'indiquer un éclairement sur le capteur. Quand la limite basse est "IL-1" il faut simplement comprendre que le capteur ne peut fonctionner que si l'éclairement qu'il reçoit est au moins équivalent à celui qui serait nécessaire pour exposer correctement un film de 100 ISO pendant 2" à f/1.4. Quelle que soit l'ouverture de l'objectif (aux limites géométriques près), si l'éclairement reçut par le capteur est au moins équivalent à ça, il fonctionne. Même chose pour la limite haute.
Amicalement,
PierreT
J'en suis bien d'accord.
Mais alors pourquoi constater que l'AF fonctionne mal ou pas pour des petites ouvertures du genre 5,6 ou 8 ( voir les mises en garde quand on met un doubleur derrière un objectif qui n'ouvre qu'à f/4) . Et ceci en dehors de tout niveau d'éclairement ?
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 07:48:40
(...) pourquoi constater que l'AF fonctionne mal ou pas pour des petites ouvertures du genre 5,6 ou 8 (voir les mises en garde quand on met un doubleur derrière un objectif qui n'ouvre qu'à f/4). Et ceci en dehors de tout niveau d'éclairement ?
Lyr avait répondu par avance à cette question :
Citation de: Lyr le Mai 22, 2010, 23:19:50
L'influence de l'ouverture maximale va jouer sur la taille de la tache lumineuse qui arrive sur le module AF.
Ces modules sont souvent faits pour fonctionner avec un tache offerte pas une ouverture de 5,6. En dessous, les lentilles ne sont plus entièrement couvertes de lumière, voire pas du tout, donc ça fonctionne pas.
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 07:48:40
Mais alors pourquoi constater que l'AF fonctionne mal ou pas pour des petites ouvertures du genre 5,6 ou 8 ( voir les mises en garde quand on met un doubleur derrière un objectif qui n'ouvre qu'à f/4) . Et ceci en dehors de tout niveau d'éclairement ?
Remarque en passant : avec une luminosité ambiante forte, une combinaison f/5.6 + doubleur (soit f/11) arrive à fonctionner, avec quelques hésitations quand même. Avec une lumière faible ou peu de contraste, ça patine dans la semoule inexorablement...
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 07:48:40
J'en suis bien d'accord.
Mais alors pourquoi constater que l'AF fonctionne mal ou pas pour des petites ouvertures du genre 5,6 ou 8 ( voir les mises en garde quand on met un doubleur derrière un objectif qui n'ouvre qu'à f/4) . Et ceci en dehors de tout niveau d'éclairement ?
Comme j'ai expliqué, passé une ouverture, si tu as plus petit, tu n'éclaires plus autant les lentilles de convergence du système AF.
Donc si la lentille n'est plus qu'à moitié éclairée, si tu as de la chance, tu devras augmenter l'IL ambiant pour que ça fonctionne plus ou moins bien.
Mais principalement, si il n'y a plus un faisceau de rayons dont on évalue la convergence/divergence car la lentille AF est partiellement illuminée, cela va donner des infos erronées au module AF qui va patiner dans la semoule. Tu auras beau augmenter la luminosité, la forme du faisceau lumineux arrivant sur les modules AF ne sera plus optimale pour les algorithmes de détection de pic.
Citation de: seba le Mai 22, 2010, 12:18:27
Les fabricants indiquent les limites de l'AF comme ceci.
Pourquoi n'y a t-il pas d'indication de l'ouverture de l'objectif ?
Est-ce à dire que la limite en basse lumière est de IL-1 pour un objectif ouvert à 1,4 (au pif) et de IL3 pour un objectif ouvert à 5,6 ?
Ou bien c'est IL-1 pour 5,6 et IL-5 pour 1,4 ?
Ou c'est toujours IL-1 ?
Déjà , les indications diffèrent selon les fabricants:
Canon:
AF working range: -1.0 to 18 EV (at 23°C, ISO 100)
Nikon:
AF working range: -1 to +19 EV (ISO 100, normal temperature)
ou à 20°
Ensuite EV0 correspond à f/1 et 1s
Les AF sont mesurés à 100 iso
Après, tu peux faire glisser les valeurs sur les échelles si tu le souhaites...
Mais dans tous les cas, la plage de fonctionnement ne veut pas dire fonctionnement efficace sur des sujets "normaux", c'est à dire plus ou moins bien contrastés, et plus ou moins mobiles.
Par contre en terme de comparaison dans les gammes d'un fabricant, c'est faible AMHA.
Le mystère reste donc entier ;)
Pour vous amuser, regardez quand la nuit va tomber à quoi correspond Il-1 qui est la limite AF la plus courante : ça fait 4s à f/1,4 ou 30s à f/4 à 100 ISO
Ca ne correspond pas à des conditions de prise de vue très courantes, du moins pour moi : c'est tellement sombre qu'on se dit que l'AF ne marche pas si mal que ça !
Jacques
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 07:48:40
Mais alors pourquoi constater que l'AF fonctionne mal ou pas pour des petites ouvertures du genre 5,6 ou 8 ( voir les mises en garde quand on met un doubleur derrière un objectif qui n'ouvre qu'à f/4) . Et ceci en dehors de tout niveau d'éclairement ?
Citation de: jac70 le Mai 24, 2010, 18:54:32
Le mystère reste donc entier ;)
Regarde bien ce qui se passe pour le stigmomètre.
Pour le module AF (dont le système optique entraîne les mêmes conséquences), c'est pratiquement pareil.
Citation de: jac70 le Mai 24, 2010, 18:54:32
Pour vous amuser, regardez quand la nuit va tomber à quoi correspond Il-1 qui est la limite AF la plus courante : ça fait 4s à f/1,4 ou 30s à f/4 à 100 ISO
Sauf erreur de ma part, IL -1 ça fait 2s à f/1.4 pour 100 iso...
Sauf erreur de ma part IL -1 c'est 4" à 1,4
Citation de: Verso92 le Mai 24, 2010, 19:42:48
Sauf erreur de ma part, IL -1 ça fait 2s à f/1.4 pour 100 iso...
IL -1 selon Gossen :
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 21:26:36
Sauf erreur de ma part IL -1 c'est 4" à 1,4
Voui, c'est bien cela
En extrapolant à la valeur 1,4 là-dedans
http://membres.multimania.fr/photo87/il-ev.html
Jacques
Et comme on dit dans ma région : "ca claire pas beaucoup, IL-1 !"
Jacques
Citation de: dioptre le Mai 24, 2010, 21:26:36
Sauf erreur de ma part IL -1 c'est 4" à 1,4
Zut alors... j'étais persuadé que IL 0, c'était 1s à f/1.4 pour 100 iso !
C'est pas ça ?
Edit : voilà l'erreur... IL 0, c'est 1s à f/1. Désolé !
IL0, c'est 1 seconde à f/1,0 tout court (pas pour 100 ISO).
IL0, c'est 1 seconde à f/1,0 tout court (pas pour 100 ISO).
Edit : répétition suite à erreur de manip.
Citation de: seba le Mai 24, 2010, 21:52:16
IL0, c'est 1 seconde à f/1,0 tout court (pas pour 100 ISO).
Edit : répétition suite à erreur de manip.
ne pas confondre EV au sens premier ( c'est à dire juste la combinaison IL0 = 1s à f/1) et EV pris par les fabricants comme un indice d'illumination, c'est à dire à une sensibilité donnée (ILO = 1s à f/1 à 100 iso)
Citation de: vincent le Mai 24, 2010, 23:54:27
ne pas confondre EV au sens premier ( c'est à dire juste la combinaison IL0 = 1s à f/1) et EV pris par les fabricants comme un indice d'illumination, c'est à dire à une sensibilité donnée (ILO = 1s à f/1 à 100 iso)
Voilà.
Les EV (ou IL) sont soit la somme de l'indice d'ouverture et de l'indice du temps de pose, soit la somme de l'indice de luminance et de l'indice de sensibilité.
Ici le fabricant indique de manière détournée (et familière pour nous) quelle doit être la luminance mini du sujet pour l'AF.
Citation de: seba le Mai 25, 2010, 07:04:07
Voilà.
Les EV (ou IL) sont soit la somme de l'indice d'ouverture et de l'indice du temps de pose, soit la somme de l'indice de luminance et de l'indice de sensibilité.
Ici le fabricant indique de manière détournée (et familière pour nous) quelle doit être la luminance mini du sujet pour l'AF.
Oui, mais vous êtes bien d'accord, j'espère, dans la pratique :
IL 0 ==> 1s à f/1 à 100 iso
et aussi 1/2 à f/1 à 200 iso
1/4 à f/1 à 400 iso
etc
Si ce n'est pas cela, c'est plusieurs dizaines d'années de certitudes photographiques qui vont s'écrouler chez moi.......
Ce qui ne m'empèchera pas de faire des photos ;)
Jacques
Citation de: seba le Mai 24, 2010, 21:52:16
IL0, c'est 1 seconde à f/1,0 tout court (pas pour 100 ISO).
Citation de: jac70 le Mai 25, 2010, 10:46:27
Oui, mais vous êtes bien d'accord, j'espère, dans la pratique :
IL 0 ==> 1s à f/1 à 100 iso
et aussi 1/2 à f/1 à 200 iso
1/4 à f/1 à 400 iso
etc
Et donc, au bout du compte ?
(merci d'éclairer ma lanterne, car c'est un point sur lequel j'ai toujours eu quelques doutes... ;-)
Oui, parce que pour la limite AF, je ne vois pas l'utilité !
Pour revenir au post initial, l'utilité est avant tout pour comparer des performances AF chez un même fabricant.
Et encore, je rappelle qu'une foultitude de paramètres viennnent influer pour cet AF: en pratique, les AF sont à la peine bien avant la "limite AF".
Sinon, AMHA, comparer ces limites AF d'un fabricant à l'autre, c'est comme les FTM constructeurs que certains veulent comparer d'un fabricant à l'autre: cela me parait osé, voire fantaisiste ;D
Citation de WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_lumination
Pour un temps de pose de t secondes, et une ouverture de f/N, l'indice de lumination est ainsi défini:
IL = Log N*N/T
L'indice de lumination de zéro correspond à une exposition d'1 seconde et d'une ouverture de f/1 (ou également à 2 secondes et f/1.4, ou une autre paire de valeurs quelconque qui produit le même résultat). IL = Log N*N/T = Log 1/1 = 0
La formule ci-dessus suppose une sensibilité ISO de 100. Pour une sensibilité ISO de S, l'indice de lumination nécessaire pour bien exposer une scène donnée est augmenté ou diminué en conséquence:
Ca voudrait dire que pour une sensibilité autre que 100 ISO et pour un éclairage donné, l'IL change ? Quand un regarde le cadran d'un posemetre (Lunasix !) et qu'on fait varier la sensibilité par exemple de 100 à 200, la vitesse ou le diaph change d'une valeur, mais l'IL ne bouge pas, non ?
Jacques
Citation de: jac70 le Mai 25, 2010, 10:46:27
Oui, mais vous êtes bien d'accord, j'espère, dans la pratique :
IL 0 ==> 1s à f/1 à 100 iso
et aussi 1/2 à f/1 à 200 iso
1/4 à f/1 à 400 iso
Non, IL0 c'est toujours 1s à f/1 (ou toute combinaison équivalente).
Ca n'a pas de sens de lier les 3 paramètres (temps de pose, ouverture et sensibilité) pour définir un IL.
Citation de: vincent le Mai 25, 2010, 11:12:09
Pour revenir au post initial, l'utilité est avant tout pour comparer des performances AF chez un même fabricant.
Et encore, je rappelle qu'une foultitude de paramètres viennnent influer pour cet AF: en pratique, les AF sont à la peine bien avant la "limite AF".
Comme jac70, je trouve leur limite de fonctionnement en basse lumière assez remarquable, et conforme aux spécifications du fabricant.
Citation de: jac70 le Mai 25, 2010, 11:47:40
Citation de WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_lumination
Pour un temps de pose de t secondes, et une ouverture de f/N, l'indice de lumination est ainsi défini:
IL = Log N*N/T
L'indice de lumination de zéro correspond à une exposition d'1 seconde et d'une ouverture de f/1 (ou également à 2 secondes et f/1.4, ou une autre paire de valeurs quelconque qui produit le même résultat). IL = Log N*N/T = Log 1/1 = 0
La formule ci-dessus suppose une sensibilité ISO de 100. Pour une sensibilité ISO de S, l'indice de lumination nécessaire pour bien exposer une scène donnée est augmenté ou diminué en conséquence:
Il faut lire la version anglaise.
Il y a tout un paragraphe qui a dégagé dans la version française et ça devient incompréhensible.
Si vous voulez savoir d'où viennent les IL et comment ils sont construits, il faut que vous connaissiez l'APEX (additive photographic exposure system).
Ici un papier intéressant.
http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/APEX.pdf
Mais j'ai un bouquin où c'est mieux expliqué, de manière beaucoup plus limpide.
Citation de: jac70 le Mai 25, 2010, 11:47:40
Ca voudrait dire que pour une sensibilité autre que 100 ISO et pour un éclairage donné, l'IL change ? Quand un regarde le cadran d'un posemetre (Lunasix !) et qu'on fait varier la sensibilité par exemple de 100 à 200, la vitesse ou le diaph change d'une valeur, mais l'IL ne bouge pas, non ?
Oui l'IL change quand la sensiblité change.
Car l'IL = indice de luminance + indice de sensibilité.
C'est l'une de ses deux définitions.
L'autre étant celle que tout le monde connaît, c'est-à-dire que l'IL = indice du temps de pose + indice de l'ouverture (les combinaisons v/d qu'on retrouve habituellement dans les tableaux d'IL).
Mais tout ça c'est hors sujet, le thème initial étant d'expliquer pourquoi les fabricants indiquent l'éclairement minimum du sujet pour l'AF sans faire intervenir l'ouverture de l'objectif.
L'incompréhension vient de ce que rares sont ceux qui ont saisi comment fonctionne un système à corrélation de phase.
Seba l'a parfaitement expliqué dans d'autres fils, et son illustration à base de stigmomètre est géniale !
Il y a deux limites, totalement distinctes :
1-limite géométrique (l'écart pupillaire entre les deux images parvenant au capteur AF est insufisante lorsque l'ouverture nominale est inférieure à 5,6... 8 pour quelques rares systèmes... Donc, même par forte lumière et fort contraste, l'AF fonctionne mal à f/6,3 (les 18-200 Sigma, Tamron... là où Canon et Nikon ont conservé f/5,6) et plus du tout au-delà. C'est aussi pourquoi Canon "coupe" l'AF lorsque la combinaison obj-doubleur n'est pas dans les clous, ce que ne font pas les indépendants, aux risques et périls de l'utilisateur.
2-Sensibilité liée au bruit de fond du capteur AF : lorsque la luminosité ambiante est inférieure à X IL à 100 ISO (0, -1 selon les systèmes), le rappoort signal/bruit du capteur est trop dégradé pour que le calculateur puisse déterminer précisément l'écart entre les deux images et programmer le déplacement du groupe de focalisation en conséquence.
Citation de: seba le Mai 25, 2010, 12:54:58
Oui l'IL change quand la sensiblité change.
Car l'IL = indice de luminance + indice de sensibilité.
C'est l'une de ses deux définitions.
L'autre étant celle que tout le monde connaît, c'est-à-dire que l'IL = indice du temps de pose + indice de l'ouverture (les combinaisons v/d qu'on retrouve habituellement dans les tableaux d'IL).
Tiens, j'ai trouvé cela.
http://www.artefact-photo.fr/dossiers/tutoriaux/affich/31.html
Ca a l'air pas mal fait et ça me permet de comprendre un peu mieux. Effectivement, j'ai bien l'impression que j'étais dans l'erreur....
Mais tu as raison : revenons au thème initial
Jacques
Citation de: Caton le Mai 25, 2010, 13:07:40
L'incompréhension vient de ce que rares sont ceux qui ont saisi comment fonctionne un système à corrélation de phase.
Seba l'a parfaitement expliqué dans d'autres fils, et son illustration à base de stigmomètre est géniale !
Il y a deux limites, totalement distinctes :
1-limite géométrique (l'écart pupillaire entre les deux images parvenant au capteur AF est insufisante lorsque l'ouverture nominale est inférieure à 5,6... 8 pour quelques rares systèmes... Donc, même par forte lumière et fort contraste, l'AF fonctionne mal à f/6,3 (les 18-200 Sigma, Tamron... là où Canon et Nikon ont conservé f/5,6) et plus du tout au-delà. C'est aussi pourquoi Canon "coupe" l'AF lorsque la combinaison obj-doubleur n'est pas dans les clous, ce que ne font pas les indépendants, aux risques et périls de l'utilisateur.
2-Sensibilité liée au bruit de fond du capteur AF : lorsque la luminosité ambiante est inférieure à X IL à 100 ISO (0, -1 selon les systèmes), le rappoort signal/bruit du capteur est trop dégradé pour que le calculateur puisse déterminer précisément l'écart entre les deux images et programmer le déplacement du groupe de focalisation en conséquence.
La c'est très clair !
Donc comme le dit Seba dans sa question initiale indiquer seulement le IL minimum est insuffisant.
Il faudrait indiquer aussi le diaph mini de fonctionnement mais je pense que les fabricants ne le font pas car il y a un certain flou ( telle combinaison marchera encore à 5,6 ou à 6,3 que telle autre sera inopérante )
Chez Canon, aucun flou sur les fiches techniques (seulement sur les prises de vues ;D ) car tout est indiqué:
collimateurs en croix ou pas et fonctionnement jusqu'à f/2.8 ou f/5.6, coupure de l'AF à f/8.
Mais n'allez pas imaginer que c'est simple; toujours chez Canon, depuis le 20D , la plage commence à - 0.5 EV sur les experts, alors que les 1D(S) Mark II commencent à 0 EV.
Je préfère largement ces derniers au niveau AF.
Ecartons le nombre de collimateurs en se concentrant sur le central: l'AF se fait toujours mieux avec les séries 1 du fait de la puissance de calcul d'une part, et peut-être puissance électrique, meilleure construction donc précision...
Bref, l'AF est un ensemble de carctéristiques qui doivent TOUTES être au top pour être performant: demandez à Canon de vous parler de l'épisode 1D Mark III ;D
Citation de: dioptre le Mai 25, 2010, 13:32:55
Il faudrait indiquer aussi le diaph mini de fonctionnement mais je pense que les fabricants ne le font pas car il y a un certain flou ( telle combinaison marchera encore à 5,6 ou à 6,3 que telle autre sera inopérante )
Mais justement, Nikon INDIQUE le diaph mini de fonctionnement : c'est f/5.6 !!!
(ce n'est pas précisé en toutes lettres car TOUS les Nikkor AF ouvrent au moins à f/5.6. Mais dès que Nikon détaille les caractéristiques des associations avec couvertisseurs, par exemple, ou encore le fonctionnement du télémètre électronique, il indique clairement que la combinaison résultante ne doit pas excéder f/5.6...)
Citation de: PierreT le Mai 23, 2010, 07:49:06
Bonjour,
Sur la forme, une partie de ce que vous dites maintenant est beaucoup plus juste : "le déphasage est représentatif du flou dû à une défocalisation". Ce n'est pas pour "jouer sur les mots", mais simplement pour décrire les choses telles qu'elles sont.
Cependant, sur le fond, un problème demeure... Le déphasage étant indépendant de l'ouverture de l'objectif, vous ne pouvez pas dire : "une optique aillant une plus grande ouverture permet pour une même défocalisation un plus grand déphasage".
Amicalement,
Pierre T.
J'étais persuadé d'avoir lu ce que j'affirmais. Pourtant ce que vous dites, ce que vous écrivez sur votre site (j'ai lu en détail votre article sur l'AF), et les expériences de Seba semblent le contredire de manière justifiée.
Je suis cependant retourné à la littérature, et dans "Applied photographic optics: lenses and optical systems for photography", Sidney F. Ray (le livre est accessible par google livre pour ceux qui souhaiteraient le consulter) donne la formule suivant pour la défocalisation en fonction des mesures faites sur le capteur de l'AF : d=2.Δl'.Np/m avec Δl' l'écart de phase mesurée sur le capteur, m un facteur d'agrandissement et Np l'ouverture. Il écrit également que "consequently, it is seen that accuracy of detecting focus error d depends on the pupil size and the resolution or pitch size (element increment) of the array array to mesure Δl', the shift or phase of the image.", ce que je comprends comme étant l'inverse de ce que vous m'écrivez, c'est-à-dire que l'ouverture a un rôle prépondérant dans la précision de la mise au point (d'un point de vue géométrique).
Malgré une certaine dose de recherche, je n'ai pas trouvé de littérature plus précise que cela. Et j'avoue que, moi qui pensais avoir définitivement compris le principe de l'AF, je suis un peu perdu.
Oui, la précision de la détection de l'erreur de mise au point varie en raison directe de l'ouverture ("pupil size").
Elle est beaucoup plus grande pour une ouverture de f/1,4 que pour une ouverture de f/5,6 et la plupart des autofocus jettent l'éponge à f/8.
Ou vois-tu une contradiction ?
Citation de: FX-Bucher le Mai 25, 2010, 16:15:15
Je suis cependant retourné à la littérature, et dans "Applied photographic optics: lenses and optical systems for photography", Sidney F. Ray (le livre est accessible par google livre pour ceux qui souhaiteraient le consulter) donne la formule suivant pour la défocalisation en fonction des mesures faites sur le capteur de l'AF : d=2.Δl'.Np/m avec Δl' l'écart de phase mesurée sur le capteur, m un facteur d'agrandissement et Np l'ouverture. Il écrit également que "consequently, it is seen that accuracy of detecting focus error d depends on the pupil size and the resolution or pitch size (element increment) of the array array to mesure Δl', the shift or phase of the image.", ce que je comprends comme étant l'inverse de ce que vous m'écrivez, c'est-à-dire que l'ouverture a un rôle prépondérant dans la précision de la mise au point (d'un point de vue géométrique).
Quand il parle de "pupil size", il est peut-être question de la base télémétrique du module AF, qui peut être plus ou moins grande.
Par exemple Canon a des modules AF à 2 bases différentes, une qui fonctionne avec des objectifs ouverts à 5,6 minimum et une autre qui fonctionne avec des objectifs ouverts à 2,8 minimum, cette dernière étant plus précise.
Cette précision, qui dépend de la base télémétrique, est fixée par le module AF (ici on voit la base à 2,8, horizontale, et la base à 5,6 , verticale).
Citation de: Mistral75 le Mai 25, 2010, 16:26:58
Oui, la précision de la détection de l'erreur de mise au point varie en raison directe de l'ouverture ("pupil size").
Elle est beaucoup plus grande pour une ouverture de f/1,4 que pour une ouverture de f/5,6 et la plupart des autofocus jettent l'éponge à f/8.
Ou vois-tu une contradiction ?
Regarde à nouveau la séquence du stigmomètre.
Je prends ça comme exemple car c'est le même principe et qu'on voit directement ce qui se passe.
La précision ne change pas avec l'ouverture de l'objectif et si à partir d'une certaine ouverture l'AF jette l'éponge, c'est tout simplement qu'il ne reçoit plus d'image.
Citation de: dioptre le Mai 25, 2010, 13:32:55
La c'est très clair !
Donc comme le dit Seba dans sa question initiale indiquer seulement le IL minimum est insuffisant.
Il faudrait indiquer aussi le diaph mini de fonctionnement mais je pense que les fabricants ne le font pas car il y a un certain flou ( telle combinaison marchera encore à 5,6 ou à 6,3 que telle autre sera inopérante )
Comme l'a dit Verso92, les fabricants l'indiquent en cas de risque d'une ouverture inférieure à l'ouverture limite.
Simplement, sous cette ouverture l'AF ne fonctionnera plus aussi bien puis plus du tout, et pour des ouvertures plus grandes que l'ouverture limite on est au fonctionnement normal de l'AF.
Citation de: Caton le Mai 25, 2010, 13:07:40
L'incompréhension vient de ce que rares sont ceux qui ont saisi comment fonctionne un système à corrélation de phase.
Seba l'a parfaitement expliqué dans d'autres fils, et son illustration à base de stigmomètre est géniale !
Il y a deux limites, totalement distinctes :
1-limite géométrique (l'écart pupillaire entre les deux images parvenant au capteur AF est insufisante lorsque l'ouverture nominale est inférieure à 5,6... 8 pour quelques rares systèmes... Donc, même par forte lumière et fort contraste, l'AF fonctionne mal à f/6,3 (les 18-200 Sigma, Tamron... là où Canon et Nikon ont conservé f/5,6) et plus du tout au-delà. C'est aussi pourquoi Canon "coupe" l'AF lorsque la combinaison obj-doubleur n'est pas dans les clous, ce que ne font pas les indépendants, aux risques et périls de l'utilisateur.
2-Sensibilité liée au bruit de fond du capteur AF : lorsque la luminosité ambiante est inférieure à X IL à 100 ISO (0, -1 selon les systèmes), le rappoort signal/bruit du capteur est trop dégradé pour que le calculateur puisse déterminer précisément l'écart entre les deux images et programmer le déplacement du groupe de focalisation en conséquence.
C'est trop...
Le stigmomètre montre ce qui se passe (on l'a utilisé pendant des années sans se poser de questions), je peux aussi montrer des images issues du module AF.
Bonsoir,
Seba a déjà tout dit...
La même chose exprimée différemment... La géométrie du capteur étant figée, le système formé par le condenseur (ou la lentille de champ) et les lentilles de focalisation, "regarde" toujours les mêmes parcelles de la pupille de sortie de l'objectif selon un angle fixe. Quelle que soit le diamètre de la pupille de sortie de l'objectif placé devant le système, l'angle sous lequel les parcelles de cette pupille de sortie sont "vues" ne change pas. Dans ces conditions, comment le diamètre de la pupille de sortie de l'objectif pourrait-il avoir une influence sur la précision de la mesure de défocalisation ? Par contre, l'ouverture du condenseur détermine la distance séparant les lentilles de focalisation et donc influe sur la précision (je n'ai pas étudié les systèmes à lentille de champ).
FX-Bucher, l'équation que vous donnez ici me paraît vraiment curieuse, et j'aimerais beaucoup savoir comment ce monsieur est parvenu à l'établir (je n'ai pas réussi à voir autre chose que la table des matières et l'index du livre en question). En excluant que ∆l' puisse être l'ouverture de l'objectif, comme Seba j'ai pensé qu'il pouvait s'agir de l'ouverture du condenseur, mais comme cette ouverture influe déjà sur ∆l' je ne vois pas pourquoi elle serait prise deux fois en compte... C'est bizarre...
J'ai étudié un certain nombre de brevets déposés par Nikon, Canon et Minolta sur des modules AF et je ne me souviens pas qu'il ait été question de l'ouverture de l'objectif dans la précision de la mesure. Si vous avez d'autres données, je suis intéressé...
Amicalement,
Pierre T.
Citation de: PierreT le Mai 25, 2010, 20:29:32
FX-Bucher, l'équation que vous donnez ici me paraît vraiment curieuse, et j'aimerais beaucoup savoir comment ce monsieur est parvenu à l'établir (je n'ai pas réussi à voir autre chose que la table des matières et l'index du livre en question). En excluant que ∆l' puisse être l'ouverture de l'objectif, comme Seba j'ai pensé qu'il pouvait s'agir de l'ouverture du condenseur, mais comme cette ouverture influe déjà sur ∆l' je ne vois pas pourquoi elle serait prise deux fois en compte... C'est bizarre...
J'ai étudié un certain nombre de brevets déposés par Nikon, Canon et Minolta sur des modules AF et je ne me souviens pas qu'il ait été question de l'ouverture de l'objectif dans la précision de la mesure. Si vous avez d'autres données, je suis intéressé...
Amicalement,
Pierre T.
Bonsoir,
Voilà une image composite de plusieurs pages issues de ce livre ("Applied Photography Optics") où l'auteur démontre sa formule (démonstration qui est je le reconnais très succincte).
Qui plus est, l'auteur cite un certain nombre de références, et entre autre Geoffrey Crawley qui a écrit la moitié des articles qu'il cite dans sa bibliographie. J'ai trouvé un article de G. Crawley à cette adresse (http://www.gratisupload.dk/download/21750/view/), et encore une fois un lien est fait entre précision de l'AF et pupille de sortie : "Just as in crossed-wedge visual focusing, the base separation of the rangefinder 'windows' is the diameter of the lens exit pupil - effectively at its maximum f/stop" (page 4).
FX
A vous lire, j'ai l'impression que vous dites que l'on a du 0 ou 1 au niveau de l'AF; si on est dans la plage indiquée, c'est tout bon, ensuite ça ne fonctionne plus.
Or, en pratique, je constate une dégradation progressive, qui de plus est différente d'une optique à l'autre, en fonction de son ouverture maxi, du moteur AF... au moins en Canon ;)
Citation de: vincent le Mai 25, 2010, 23:23:18
A vous lire, j'ai l'impression que vous dites que l'on a du 0 ou 1 au niveau de l'AF; si on est dans la plage indiquée, c'est tout bon, ensuite ça ne fonctionne plus.
Or, en pratique, je constate une dégradation progressive, qui de plus est différente d'une optique à l'autre, en fonction de son ouverture maxi, du moteur AF... au moins en Canon ;)
Rassure toi, c'est pareil en Nikon. En plus, les boitiers multi-collimateurs (à partir du F5, donc) fonctionnent beaucoup moins bien que les anciens en terme de détectivité en faible contraste...
Citation de: FX-Bucher le Mai 25, 2010, 23:01:40
Voilà une image composite de plusieurs pages issues de ce livre ("Applied Photography Optics") où l'auteur démontre sa formule (démonstration qui est je le reconnais très succincte).
Le desin est très clair.
On voit les deux pupilles P à l'intérieur de la lentille.
Je pense que quand il écrit pupile size, il est question de la séparation entre les deux pupilles (ce qui serait cohérent avec le reste du texte et le dessin).
Citation de: FX-Bucher le Mai 25, 2010, 23:01:40
Qui plus est, l'auteur cite un certain nombre de références, et entre autre Geoffrey Crawley qui a écrit la moitié des articles qu'il cite dans sa bibliographie. J'ai trouvé un article de G. Crawley à cette adresse (http://www.gratisupload.dk/download/21750/view/), et encore une fois un lien est fait entre précision de l'AF et pupille de sortie : "Just as in crossed-wedge visual focusing, the base separation of the rangefinder 'windows' is the diameter of the lens exit pupil - effectively at its maximum f/stop" (page 4).
Petit problème de rédaction je pense. Car tout de suite après il écrit que les systèmes AF nécessitent une ouverture de 4 au moins (c'est plutôt 5,6 en général). On se demanderait bien pourquoi.
D'ailleurs on voit très bien que pour le stigmomètre, la précision (qui est liée à la base télémétrique) ne dépend pas de l'ouverture, contrairement à ce qui est écrit.
Citation de: vincent le Mai 25, 2010, 23:23:18
A vous lire, j'ai l'impression que vous dites que l'on a du 0 ou 1 au niveau de l'AF; si on est dans la plage indiquée, c'est tout bon, ensuite ça ne fonctionne plus.
Or, en pratique, je constate une dégradation progressive, qui de plus est différente d'une optique à l'autre, en fonction de son ouverture maxi, du moteur AF... au moins en Canon ;)
Tout ou rien, non. Ca fonctionne, puis à partir de 5,6 (chez Nikon) ça fonctionne progressivement de moins en moins bien, puis plus du tout après 11 environ.
Tout comme pour un stigmomètre où ça se passe bien jusqu'à 4 en général, puis les demi-cercles commencent à s'assombrir pour s'assombrir totalement vers 8 environ.
Après, je suppose qu'il y a des différences dans la motorisation, le pilotage par l'électronique (il y a une partie de l'électronique qui se trouve dans l'objectif), la masse des lentilles à déplacer...et je suppose que sur certains objectifs le fabricant met le paquet pour que l'AF soit très rapide.
Chez Canon il y a une plus grande variété de modules dont les bases sont de 2,8 , 4 , 5,6 ou 8 , selon l'appareil.
Plus grande sera la base, meilleure sera la précision, mais ça nécessite des objectifs dont l'ouverture est au moins égale à la base.
Citation de: seba le Mai 26, 2010, 07:06:24
Tout ou rien, non. Ca fonctionne, puis à partir de 5,6 (chez Nikon) ça fonctionne progressivement de moins en moins bien, puis plus du tout après 11 environ.
Tout comme pour un stigmomètre où ça se passe bien jusqu'à 4 en général, puis les demi-cercles commencent à s'assombrir pour s'assombrir totalement vers 8 environ.
Après, je suppose qu'il y a des différences dans la motorisation, le pilotage par l'électronique (il y a une partie de l'électronique qui se trouve dans l'objectif), la masse des lentilles à déplacer...et je suppose que sur certains objectifs le fabricant met le paquet pour que l'AF soit très rapide.
Chez Canon il y a une plus grande variété de modules dont les bases sont de 2,8 , 4 , 5,6 ou 8 , selon l'appareil.
Plus grande sera la base, meilleure sera la précision, mais ça nécessite des objectifs dont l'ouverture est au moins égale à la base.
Encore un "détail" dont personne ne parle: le contraste/micro-contraste de l'objectif à PO.
Plus il est performant, et plus l'AF se fera aisément.
C'est typique en sport indoor: un 400/4 DO est médiocre (il est très peu contrasté) alors qu'un 500/4 L est performant.
En extérieur ensoleillé, le 400 DO devient très performant, AF et qualité.
Bonjour,
Merci FX-Bucher pour cette page. Maintenant il est clair que l'auteur entend par "pupille d'entrée" la "pupille d'entrée minimum compatible avec le fonctionnement du système". Il faut donc bien la prendre pour une constante (fixée par construction) et non pas pour une variable qui serait liée à l'objectif. Et effectivement, plus cette pupille est grande, plus le système est précis car le déphasage est proportionnel à la taille de la pupille d'entrée minimum compatible avec le fonctionnement du système.
On peut reprocher à l'auteur de ne pas être très clair sur ce point (c'est le moins que l'on puisse dire). Tout comme sa démonstration d'ailleurs... Cependant le résultat est parfaitement exact (on parvient au même résultat d'une autre manière) mais, à mon avis, mal présenté. Il aurait été préférable de présenter l'équation sous la forme équivalente :
∆l' = d.m / 2.Np
où le déphasage ∆l' (donc la précision de la mesure) apparaît clairement comme proportionnel à la défocalisation d, au facteur de grandissement des lentilles de focalisation m, et inversement proportionnel à l'ouverture géométrique maximum compatible avec le fonctionnement Np.
Amicalement,
Pierre T.
Citation de: PierreT le Mai 26, 2010, 14:16:22
Bonjour,
Merci FX-Bucher pour cette page. Maintenant il est clair que l'auteur entend par "pupille d'entrée" la "pupille d'entrée minimum compatible avec le fonctionnement du système". Il faut donc bien la prendre pour une constante (fixée par construction) et non pas pour une variable qui serait liée à l'objectif. Et effectivement, plus cette pupille est grande, plus le système est précis car le déphasage est proportionnel à la taille de la pupille d'entrée minimum compatible avec le fonctionnement du système.
On peut reprocher à l'auteur de ne pas être très clair sur ce point (c'est le moins que l'on puisse dire). Tout comme sa démonstration d'ailleurs... Cependant le résultat est parfaitement exact (on parvient au même résultat d'une autre manière) mais, à mon avis, mal présenté. Il aurait été préférable de présenter l'équation sous la forme équivalente :
∆l' = d.m / 2.Np
où le déphasage ∆l' (donc la précision de la mesure) apparaît clairement comme proportionnel à la défocalisation d, au facteur de grandissement des lentilles de focalisation m, et inversement proportionnel à l'ouverture géométrique maximum compatible avec le fonctionnement Np.
Amicalement,
Pierre T.
Bonsoir,
Je reviens avec un graphique supplémentaire toujours issu du même ouvrage (p.209 pour ceux qui souhaiteraient la référence exacte).
Ce graphique présente une différence importante je pense avec le précédent que j'ai donné, ainsi que ceux présents sur votre site. En effet il n'y a pas 2 lentilles de focalisation, mais un réseau de lentilles ("lenslet array" dans la légende du schéma). N'est-il pas possible d'y voir une évolution plus complexe du système que vous décrivez sur votre site, où chaque lentille pointerait sur un point de la pupille de sortie, de telle sorte que l'intégralité du diamètre de celle-ci soit utilisée ? Cela serait dés lors en accord avec la formule que l'auteur donne, ou les écrits de G. Crawley, liant intimement précision de l'AF et ouverture. Dans les brevets que vous avez consultés, est-il notamment fait mention d'un réseau de lentilles plutôt que 2 lentilles ?
FX
Dans les modules AF il n'y a pas de réseaux comme ceci, mais seulement des paires de lentilles.
A titre d'exemple, ici le module du Nikon F65 où il y a 1 collimateur central en croix et 4 collimateurs latéraux.
Mais à présent je crois que les fabricants arrivent à couvrir un champ assez grand (plein de collimateurs) avec moins de lentilles (Canon et Nikon indiquent que la surface complexe des lentilles du module permet de couvrir un grand champ).
Un réseau de lentilles comme dans ton illustration se retrouve dans les matrices de Shack-Hartmann.
La matrice remplit toute la pupille mais chaque lentille ne reçoit de la lumière que d'une petite portion de l'objectif (comme on le voit sur ton schéma). Que se passerait-il si on diaphragmait la lentill L : de moins en moins de lentilles du réseau recevraient de la lumière.
Dans les modules AF des réflex, les paires de faisceaux utiles (pour tous les collimateurs) sont toujours issues de la même région de l'objectif, à l'intérieur d'une ouverture définie par le fabricant, 5,6 par exemple, pour que ça fonctionne au moins jusqu'à cette ouverture.
Si le fabricant avait choisit 2,8 par exemple, la précision serait augmentée mais il faudrait que tous les objectifs AF ouvrent au moins à 2,8.
Ton réseau couvrirait l'intégralité de la pupille et la précision augmenterait quand l'ouverture de l'objectif augmenterait, c'est un peu ce que Canon a fait avec des modules qui ont des lentilles qui donnent une base de 5,6 et une autre de 2,8. Mais dans ce dernier cas ça ne couvre pas toute la pupille, seulement quatre zones, deux assez écartées et deux autres moins écartées.
Bonjour,
J'ai effectivement déjà rencontré ce type de capteur, mais je ne le connais pas réellement pour autant. Il y a des dizaines de brevets sur les modules de détection de mise au point. Les étudier en détail demanderait des mois !
Ce système est très simple dans son principe, mais probablement beaucoup moins sensible à l'éclairement comme au déphasage.
Quand vous dites "Cela serait dés lors en accord avec la formule que l'auteur donne", vous semblez sous-entendre que le précédent schéma n'était pas en accord avec la formule. Permettez moi d'insister, mais relation mathématique et schéma sont parfaitement en accord. L'auteur voulait simplement démontrer qu'un module capable de fonctionner au plus à 2.8 est deux fois plus précis qu'un module conçu pour fonctionner au plus à 5.6 car une même défocalisation produit un déphasage deux fois plus important dans le premier cas. On peut juste lui reprocher d'avoir présenté la chose de manière particulièrement ambiguë.
Sur mon site, j'ai décris un système à condenseur ; le système que vous avez présenté précédemment est un système à lentille de champ (le condenseur est virtuellement placé derrière le plan du capteur alors que la lentille de champ est virtuellement très proche de celui-ci et donc, à priori, plus sensible aux poussières). Ce troisième système est encore différent et, pour fonctionner de cette manière, les "micros lentilles" s'apparentent plus à des micros prismes qu'à des lentilles. Le schéma que vous postez ici est un schéma de principe sur lequel il manque un élément important : un couple de diaphragmes, sans quoi le système ne fonctionne pas. En effet, si vous n'isolez pas deux faisceaux en particulier, chaque micro prisme éclairera son pixel associé et vous serez incapable de déterminer un déphasage, car tous les pixels seront éclairés de la même manière. Un couple de diaphragmes, en isolant deux faisceaux, permet au système de fonctionner mais détermine du même coup une ouverture géométrique maximale compatible avec le fonctionnement. On en revient toujours au même point.
Amicalement,
Pierre T.
Voici un excellent article qui résume on ne peut mieux les caractéristiques de l'AF:http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=361:mise-au-point-sur-lautofocus&catid=82:lautofocus&Itemid=283 (http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=361:mise-au-point-sur-lautofocus&catid=82:lautofocus&Itemid=283)
Citation de: benoit16 le Mai 28, 2010, 12:00:03
Voici un excellent article qui résume on ne peut mieux les caractéristiques de l'AF:http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=361:mise-au-point-sur-lautofocus&catid=82:lautofocus&Itemid=283 (http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=361:mise-au-point-sur-lautofocus&catid=82:lautofocus&Itemid=283)
Pas mal d'erreurs dans cet article.
Citation de: seba le Mai 28, 2010, 12:22:14
Pas mal d'erreurs dans cet article.
Lesquelles ? :(
"Autofocus à détection de contraste de phase"
Déjà le titre.
Normalement on appelle ça détection de phase.
J'ai l'impression que l'auteur confond un peu "détection de phase" et "contraste de phase".
Cette dernière technique est utilisée en microscopie et n'a aucun rapport avec l'AF par détection de phase.
"...et à mesurer le décalage symétrique (le déphasage) des franges de contraste des deux images obtenues par rapport à la position identique qu'elles auraient dû avoir si le point était correctement fait."
L'auteur parle de "franges", bon comme ce n'est pas hyper clair, au bénéfice du doute, on peut dire que c'est une manière de parler. Ca peut entraîner une confusion car en optique, on parle de franges pour les interférences.
"Contrairement au précédent, l'autofocus à détection de contraste de phase ne recherche pas le point, il le calcule en une seule fois à partir du déphasage mesuré et commande à l'objectif de se positionner de façon à l'annuler."
J'ai suggéré des expériences dans le fil ci-dessous montrant que l'AF ne fait pas le point en se contentant d'une unique mesure initiale, mais fait des mesures constantes (ou à haute fréquence) et est capable de mettre au point sur un sujet en mouvement, c'est-à-dire qui n'est pas à la même distance au début et à la fin de l'activation de l'AF.
En plus, pour un défocalisation assez importante, un calcul initial ne serait pas précis du tout.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,86919.0.html
"A l'allumage ou au changement d'objectif, le boîtier interroge celui qui est monté pour connaître sa distance minimale de mise au point ainsi que son ouverture maximale par plage de focales."
Tout ceci est parfaitement inutile pour le fonctionnement de l'AF.
On peut changer tout ça comme on veut (avec des bonnettes par exemple, ou en modifiant l'ouverture avec un diaphragme bricolé), l'AF fonctionnera tout aussi bien.
"Leur longueur - (des barrettes) - détermine leur précision. Plus ils sont longs, plus ils sont précis mais plus il nécessitent des objectifs à grande ouverture pour « voir », non pas à cause de la quantité de lumière nécessaire mais à cause du trajet des rayons lumineux."
Ici ce n'est pas vraiment faux, mais l'auteur s'exprime mal.
La longueur des barrettes n'a pas de rapport avec la précision. Des barrettes plus longues permettent de mesurer une plus grande défocalisation.
Pour la précision de la mesure, ce qui importe c'est l'écartement des deux sous-pupilles et la résolution des barrettes.
"Autre facteur d'imprécision, afin d'obtenir une grande rapidité, certains modules AF ne vérifient pas après coup que l'ordre de positionnement qu'ils ont transmis à l'objectif a bien été exécuté. En monture EOS par exemple, il appartient à ce dernier de s'autocontrôler puis d'informer le calculateur du boîtier qu'il l'a fait. Si l'objectif est décalé, le calculateur n'en saura rien."
Je ne connais pas les détails de contrôle et d'asservissement de l'AF, mais tout ça me semble assez douteux, dans la mesure où le fil sus-nommé montre bien que l'AF fait de toute façon des mesures (et des corrections) jusqu'à la mise au point finale.
Etude de texte pertinente ! Bravo ! ;)
Mais qu'entends - tu par " écartement des 2 sous pupilles " ?
Ca. C'est l'image d'un vrai module AF dans sa configuration normale, derrière un objectif.
Le module AF "voit" à travers ces deux sous-pupilles.
Plus elles seront écartées, plus grande sera la précision.
Bonsoir,
Et bravo Seba pour ces clarifications nécessaires.
Vous n'avez rien à proposer sur ceci ?
"...Un basis est sensible aux contrastes qui la coupe, d'autant plus que l'angle est proche de la perpendiculaire. A l'opposé, il est totalement insensible à ceux qui lui sont parallèles ou proche de l'être..."
Amicalement,
Pierre T.
Je pense qu'il parle des lignes du sujet perpendiculaires ou parallèles à la base télémétrique.
Ce n'est pas faux mais, rédigé de cette manière, c'est presque incompréhensible.
Merci. C'est aussi ce à quoi j'avais fini par penser. Mais comme les personnes ayant laissé un message semblent apprécier la clarté de l'exposé, je me demandais si ce n'était pas moi qui avait un problème...
Vide