Bonjour
Un magasine m a contacte pour utiliser une de mes photos en double page auriez vous une idee des prix?
Les photos utilisee sur un site web pour promouvoir l activité de celui ci se chiffrerait a combien?
Merci d avance
Tout depend du tirage...? et si ce n'est pas un encart publicitaire
Citation de: mikette le Février 10, 2012, 10:16:34
Bonjour
Un magasine m a contacte pour utiliser une de mes photos en double page auriez vous une idee des prix?
Les photos utilisee sur un site web pour promouvoir l activité de celui ci se chiffrerait a combien?
Merci d avance
Le prix d'un bon logiciel correcteur d'orthographe.
Tu commence par leur demander pour quel tirage, quelles la forme du contrat et le mode (mode, pas montant) de rétribution.
La réponse devrait déjà être une bonne indication.....
A la louche, entre 300 et 400 euros. Et plus si c'est un très grand magazine à très fort tirage (pour VSD tu multiplies par 2, pour Paris-Match par 4)
300 à 400 euros pour une double page ? Récemment un féminin m'a payé 800 euros pour 1/4 de pages pour un simple sujet tourisme.
Tout dépend :
- du tirage
- effectivement de la surface utilisée par la photo dans la publication...
- en presse, normalement un seul mode de rémunération : une pige (donc salaire) même si tu n'as pas de carte de presse
Etc.
Citation de: laurent.f le Février 22, 2012, 13:16:24
300 à 400 euros pour une double page ? Récemment un féminin m'a payé 800 euros pour 1/4 de pages pour un simple sujet tourisme.
Tout dépend :
- du tirage
- effectivement de la surface utilisée par la photo dans la publication...
- en presse, normalement un seul mode de rémunération : une pige (donc salaire) même si tu n'as pas de carte de presse
Etc.
Tu peux préciser le titre de ce "féminin" ? Car il doit être super intéressant à démarcher
Moi, un mag qui tire à 50.000 m'a proposé 1 abonnement d'un an + 2 exemplaires pour 2 doubles pages avec 8 photos et le texte. Je leur ai dit d'aller se faire voir, y'a des limites au fortage de g...
Ce sont les tarifs normaux de bon nombre de magazines, news, titres spécialisés...toujours en fonction du tirage et de l'utilisation de l'image?
Je vais pas énoncer tous les tarifs mais c'est logique et respecter le travail des photographes.
Le mag' que tu cites, ne vaut même pas la peine qu'on ouvre ses pages mais il y aura toujours des photographes prêts à donner des photos malheureusement.
50 € le baréme des droits de l'UPP "pour ne pas se tromper"
C'est un petit investissement judicieux trés vite rentabilisé
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 14:46:40
50 € le baréme des droits de l'UPP "pour ne pas se tromper"
C'est un petit investissement judicieux trés vite rentabilisé
Pas d'accord : il est honteux que l'UPP, qui n'est qu'une association et non un organisme d'état, vende ce document 50 euros. De plus, ce n'est pas "le" barème, mais "son" barème, Il est malhonnête et mensonger de présenter le barème UPP comme s'il s'agissait d'un barème des impôts.. Il n'a rien d'obligatoire et ne vaut pas plus que le barème que te propose une agence de pub ou un éditeur. Les prix sont libres, ne l'oublions jamais. Le seul barème qui compte est celui sur lequel le vendeur et l'acheteur se mettent d'accord: le reste n'est qu'indicatif.
Citation de: printimage le Février 22, 2012, 14:59:50
Pas d'accord : il est honteux que l'UPP, qui n'est qu'une association et non un organisme d'état, vende ce document 50 euros. De plus, ce n'est pas "le" barème, mais "son" barème, Il est malhonnête et mensonger de présenter le barème UPP comme s'il s'agissait d'un barème des impôts.. Il n'a rien d'obligatoire et ne vaut pas plus que le barème que te propose une agence de pub ou un éditeur. Les prix sont libres, ne l'oublions jamais. Le seul barème qui compte est celui sur lequel le vendeur et l'acheteur se mettent d'accord: le reste n'est qu'indicatif.
Apprends qu'un baréme n'est pas un tarif mais une base de negociation...
D'aprés toi cela vit de quoi une association...?
C'est justement parce que l'UPP est une association qui n'a pas de gros moyens qu'il est payant...
Le jour ou tu aura un litige tu verra que ton avocat te demandera les prix generalement partiques dans la profession...
et tu lui portera s'il ne les a pas les baremes de l'UPP reconnus auprés des tribunaux...
Bien sur les prix sont libre et tu es libre de pratiquer n'importe quoi et de perdre bien plus de 50€
L'important c'est aussi que le vendeur soit au courant des prix pour ne pas que l'acheteur lui impose n'importe quoi
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 15:50:32
Apprends qu'un baréme n'est pas un tarif mais une base de negociation...
D'aprés toi cela vit de quoi une association...?
C'est justement parce que l'UPP est une association qui n'a pas de gros moyens qu'il est payant...
Le jour ou tu aura un litige tu verra que ton avocat te demandera les prix generalement partiques dans la profession...
et tu lui portera s'il ne les a pas les baremes de l'UPP reconnus auprés des tribunaux...
Bien sur les prix sont libre et tu es libre de pratiquer n'importe quoi et de perdre bien plus de 50€
L'important c'est aussi que le vendeur soit au courant des prix pour ne pas que l'acheteur lui impose n'importe quoi
OK pour tout ca, tu as raison.
Il n'empêche que l'UPP utilise ce bareme comme une carotte pour recruter des adhérents et que le montant de 50€ n'est pas normal. D'ailleurs, pendant un temps, ce barême était public. Il est redevenu caché et payant car il est une source de profit, appelons un chat un chat
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 15:50:32
D'aprés toi cela vit de quoi une association...?
Des cotisations de ses membres et s'il y a peu de membres, comme c'est le cas de la très grande majorité des associations, il faut faire avec.
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 15:50:32
et tu lui portera s'il ne les a pas les baremes de l'UPP reconnus auprés des tribunaux...
Malgré de très nombreuses demandes, nous n'avons pas eu de preuves que les tribunaux s'en servaient. En outre, le point de vue de l'avocat, c'est de dire que les juges ne sont liés par aucun tarif.
Que ce barème existe, c'est bien, mais il ne faut pas désinformer. Et de le rendre payant ne peut que le marginaliser, et lui enlever toute valeur auprès d'un tribunal, si tant est qu'il en ait une. Quant aux clients, ceux qui savent que c'est payant se roulent par terre.
En rendant son barème payant l'UPP fait beaucoup de mal à ceux qu'elle prétend défendre et rend illusoire toute velléité de faire passer le tarif auprès des amateurs.
Citation de: norelo le Février 22, 2012, 14:03:05
Moi, un mag qui tire à 50.000 m'a proposé 1 abonnement d'un an + 2 exemplaires pour 2 doubles pages avec 8 photos et le texte. Je leur ai dit d'aller se faire voir, y'a des limites au fortage de g...
;D <<=== rire jaune :o >:(
bien evidemment j'ai expliqué comment ce barème etait soigneusement étudié...
Il ne s'est pas fait tout seul...
C'est un gros travail fait principalement par le vice président qui tout remis à jour...
en particulier les baremes internet basés comme les annonceurs sur les visites...
C'est un outil indispensable pour les pros...
Cela était gratuit trés peu de temps car il n'y a aucune raison que l'UPP qui n'est pas une societe de perception de droits d'auteurs comme la SOFAM, ne recupere pas un peu pour payer ses frais de fonctionnement...
Tous les autres organismes, assos, syndicats font payer leur bàrémes...
Mais je sais que par principe il y a des pingres qui ne veulent rien payer meme pas 50€ ..., quitte à en perdre plusieurs centaines...
No comment
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 14:46:40
50 € le baréme des droits de l'UPP "pour ne pas se tromper"
C'est un petit investissement judicieux trés vite rentabilisé
Si on suit ton principe, investir quelques secondes à télécharger le barème de la SOFAM en bas de cette page http://www.sofam.be/main-fr.php?ID=111&titel=Tarifs+Belgique relève de l'investissement très judicieux et réellement très vite rentabilisé :) ;)
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 16:49:23
Des cotisations de ses membres et s'il y a peu de membres, comme c'est le cas de la très grande majorité des associations, il faut faire avec.
Malgré de très nombreuses demandes, nous n'avons pas eu de preuves que les tribunaux s'en servaient. En outre, le point de vue de l'avocat, c'est de dire que les juges ne sont liés par aucun tarif.
Que ce barème existe, c'est bien, mais il ne faut pas désinformer. Et de le rendre payant ne peut que le marginaliser, et lui enlever toute valeur auprès d'un tribunal, si tant est qu'il en ait une. Quant aux clients, ceux qui savent que c'est payant se roulent par terre.
En rendant son barème payant l'UPP fait beaucoup de mal à ceux qu'elle prétend défendre et rend illusoire toute velléité de faire passer le tarif auprès des amateurs.
Les amateurs feront de toute façon ce qu'ils voudront ils n'ont pas du tout les mêmes contraintes...
Les tribunaux jugent de toutes façon d'une maniere bien différente...en leur âme et conscience...
J'affirme que dans plusieurs de mes procés pour contrefaçon mes avocats ont obtenus les barèmes de l'UPP avec les indemnités en sus, je ne te permets pas de dire que je fais de la désinformation...
Aucun avocat ne plaidera de la même facon ni un tribunal ne jugera et ne condamnera aux mêmes indemnités
Ce barème est payant pour ceux qui ne font pas partie de l'UPP, et qui se rouleront par terre le jour ou ils apprendront qu'ils ont facturé 3 ou 5 fois moins cher que le baréme ceux la oui ils font beaucoup de mal a la profession et ils se font du mal à eux même ce qui est plus grave
Je vois que tu ne respectes même pas le travail de ceux qui ont donné beaucoup de temps pour l'UPP et la défense des droits des auteurs photographes, à dénigrer systématiquement l'UPP dans ton blog tu rends aussi illusoire toute crédibilité...
A l'UPP une fois par mois le mardi les portes sont ouvertes et des membres consacrent leur temps a repondre à toutes les questions des amateurs et pros dans les locaux de l'asso...
L'UPP ne fait que faire payer des Barèmes
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 16:49:23
En rendant son barème payant l'UPP fait beaucoup de mal à ceux qu'elle prétend défendre et rend illusoire toute velléité de faire passer le tarif auprès des amateurs.
Il n'a pas toujours été payant. Et comme :
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 15:50:32
Apprends qu'un baréme n'est pas un tarif mais une base de negociation...
L'important c'est aussi que le vendeur soit au courant des prix pour ne pas que l'acheteur lui impose n'importe quoi
Il suffit d'avoir le barème qui était en libre accès (largement diffusé aujourd'hui encore par ceux qui l'ont eu) et de garder en tête que c'est une base.
Citation de: É-B le Février 22, 2012, 16:56:58
Si on suit ton principe, investir quelques secondes à télécharger le barème de la SOFAM en bas de cette page http://www.sofam.be/main-fr.php?ID=111&titel=Tarifs+Belgique relève de l'investissement très judicieux et réellement très vite rentabilisé :) ;)
Je suis content pour toi...
Le jour ou tu auras un litige tu verras bien ce que ton avocat te dira avec un barème belge d'une société de perception de droits d'auteurs qui par principe (meme si ce n'est pas vrai) a tout interet a pratiquer des prix beaucoup plus elevés que le marché...
Mais je suis doublement content que tu te base sur quelque chose... il y en a tellement qui bradent leurs droits
Citation de: É-B le Février 22, 2012, 17:21:55
Il n'a pas toujours été payant. Et comme :
Il suffit d'avoir le barème qui était en libre accès (largement diffusé aujourd'hui encore par ceux qui l'ont eu) et de garder en tête que c'est une base.
Je reconnais le grand esprit solidaire d'un photographe sensible à l'évolution de la défense de la profession...
un seul mot BRAVO
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 17:27:07
Je reconnais le grand esprit solidaire d'un photographe sensible à l'évolution de la défense de la profession...
un seul mot BRAVO
C'est clair que ce sont les nombreux photographes qui feront le geste de payer le barème qui sauveront l'association... oups, pardon, la profession.
Cette assos est tellement repliée sur elle-même qu'elle ne se rend même pas compte qu'elle est la risée de tout de monde en faisant payer ce que tout le monde peut avoir gratuitement.
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 17:23:30
Je suis content pour toi...
Le jour ou tu auras un litige tu verras bien ce que ton avocat te dira avec un barème belge d'une société de perception de droits d'auteurs qui par principe (meme si ce n'est pas vrai) a tout interet a pratiquer des prix beaucoup plus elevés que le marché...
Mais je suis doublement content que tu te base sur quelque chose... il y en a tellement qui bradent leurs droits
C'est une base, tu l'as dit toi-même.
Mélangé à celle qui t'est chère (ou gratuit pour les autres ;D), avec un zeste de bon jugement = bon tarif.
Le lien, c'est pour ceux qui ne sont pas fichus de trouver le barème UPP. C'est mieux que rien en effet. Cela peut déjà leur permettre de comparer avec le prix qu'on leur proposera dans de nombreux cas.
Citation de: É-B le Février 22, 2012, 17:21:55
Il suffit d'avoir le barème qui était en libre accès (largement diffusé aujourd'hui encore par ceux qui l'ont eu) et de garder en tête que c'est une base.
Je l'ai et en plus je n'en ai pas besoin car moi comme d'autres travaillons en général avec des tarifs imposés (journaux, édition) et dans le cas contraire je sais facturer. Image04 n'a toujours pas réussi à comprendre que ce n'est pas un problème personnel (je m'en contre-fous, de ce barème) mais un problème collectif. Si on prétend agir pour tous les photographes, on donne son barème, même s'il a coûté cher à faire (ce dont je ne doute pas).
L'UPP est une asso de 1500 adhérents qui va encore en perdre car même ceux qui la soutenaient en ont ras le bol (d'après mes infos). J'aurais été prêt à la soutenir (via internet) mais ils n'ont jamais joué le jeu. J'avais même proposé mes services gratuitement pour rédiger leurs messages, qui ont le pouvoir de mettre vent debout les amateurs. Et je ne suis pas le seul avec qui l'UPP n'a pas joué le jeu.
Le problème est bien plus profond que ne veut le voir image04 et je connais assez de monde pour savoir que ma manière de penser n'est pas isolée, et que ce qui se dégage de l'UPP n'est pas un hasard.
Jusqu'à présent, j'étais modéré, mais c'est fini, et image04 tu n'as pas fini de voir des articles sur mon blog si vous ne changez pas d'attitude. Je défends le droit d'auteur, et tant pis si ce doit être contre vous qui n'en voyez que la protection de vos revenus dans le cadre de votre mini-association corporatiste.
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 18:24:51
Jusqu'à présent, j'étais modéré, mais c'est fini, et image04 tu n'as pas fini de voir des articles sur mon blog si vous ne changez pas d'attitude. Je défends le droit d'auteur, et tant pis si ce doit être contre vous qui n'en voyez que la protection de vos revenus dans le cadre de votre mini-association corporatiste.
Parce que "TOI" avec ton BLOG tu prétends détenir la vérité le POUVOIR...
Crois tu que tout seul face aux éditeurs de presse qui n'acceptent toujours pas cela dit en passant de reverser la part des droits collectifs de la copie privé (sauf erreur) et autres soucis de notre corporation
TOI SEUL va régler tous les problèmes... d'ailleurs si je crois bien comprendre tes revenus comme photographe ne sont pas ton activité principale ...
Tu en connais d'autres des minis associations de 1500 adhérents confrères...
Ton individualisme ne fait qu'entretenir les editeurs profiteurs du manque de cohésion dans la profession...
Sauf quelques illuminés qui s'imaginent tout seul pouvoir recuperer de l'audience sur leur blog avec une vision étroite de la profession pour sublimer leur ego...
Tu touches des droits de la SAIF et tu n'as même pas la reconnaissance du ventre...
Car sans l'UPP la SAIF n'aurait jamais existé et les droits collectifs seraient restés dans les poches de diffuseurs...
Déjà tu as modifié le texte concernant l'affaire du droit à l'image... qui etait de la desinformation avec l'UPP prise la main dans le sac ...
Alors que le jugement était tout a fait favorable
Il doit être content du voyage le gars qui a lancé ce fil. :o
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 19:19:16
Parce que "TOI" avec ton BLOG tu prétends détenir la vérité le POUVOIR...
Mais non, mais c'est toi qui dès le début en fait une affaire de personne. C'est une stratégie connue : isoler le contradicteur. Cela dit, vu les pressions que j'ai eues pour ne pas critiquer l'UPP, ce ne doit pas être sans importance. Vous êtes dans un délire collectif, et c'est pour ça que des personnes qui logiquement devraient adhérer ne le font pas. Si vous voulez faire comme la SGDL, association d'écrivains qui se veut représentatif et qui ne comprend pas pourquoi la plupart des auteurs tirent à boulets rouges dessus, vous êtes bien partis.
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 19:19:16
Alors que le jugement était tout a fait favorable
Tu plaisantes, j'espère ? Vous avez été déboutés : « La demande d'indemnisation de l'UPP sera en revanche rejetée, l'existence d'un préjudice causé par (la modèle) à l'ensemble de la profession des photographes n'étant pas démontrée. »
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 19:19:16
et autres soucis de notre corporation
Tout à fait, c'est exactement ça. VOTRE corporation, dont ne font pas partie 90 % des photographes.
Didier,
avec tout le respect que je te dois, ce post n'était pas pour cibler l'UPP dont je défends également le travail même si j'ai eu également des échanges sur le barème et sa mise en vente (rien n'est jamais figé dans le temps), mais pour parler de tarifs de cessions dans un magazine. Les tarifs de nos amis belges ne sont pas adaptés en France car nous sommes sur des statuts différents notamment pour les piges salariées.
Pour exemple, je donne au copain, qui a posé la question, un relevé de piges récent qui m'a été payé (j'ai gommé mes contacts, n°sécu et coordonnées du mag).
Juste pour Didier, si je peux appliquer ces tarifs là, c'est aussi grâce au travail de l'UPP et rien que la reprise en page 13, me paie pratiquement mon adhésion (barème compris).
Ce magazine tire à 150 000 exemplaires pour donner une idée de tarif.
Faudrait arrêter avec cette légende du barème UPP vendu 50€ "parce qu'il a coûté cher à faire" !
La vérité, c'est que ce "barème" a été réalisé par un seul homme, au sein d'une association de photographes, qu'il n'a ni valeur d'usage ni valeur légale, mais qu'il représente juste ... le tarif que les photographes aimeraient bien facturer, mais qu'ils ne pratiquent jamais!
Son seul rôle est d'être utilisé parfois comme épouvantail, pour effrayer les pirates qui piquent des images sans rien dire. On leur balance alors une belle facture, basée sur le tarif UPP et si ca va au tribunal, cette "base" est prise plus au sérieux qu'un prix arbitraire. ca s'arrête là.
Ca fait des années que l'UPP utilise son barème comme piège à mouches, pour obtenir des adhésions de gens qui sont plus ou moins photographes et qui repartent avec une carte qui les glorifie et un tarif avec lequel ils feront de beaux rêves. Car comme le dit image04, c'est à la rigueur une base de négo, mais rien d'autre. Quand on arrive dans un canard, le discours est tout autre "salut Coco, nous on paie tant, est-ce que ca te va? Oui, alors on prend. Non? Eh bien désolé". Et le pro est en général bien content, quand il tombe sur un canard honnête et il y en a, qu'on envisage de le payer alors que tant d'autres se servent chez Fotolia, au barème Fotolia.
Voilà la réalité! Alors qu'on arrête de nous enfumer avec le "barème à 50€ qui a coûté cher à faire", parce que c'est pipeau. Et puis, si on veut aller par là, quel est le plus "officiel" des barèmes? Logiquement, c'est celui qui est le plus souvent appliqué? Le plus usité, comme on dit. Et bien dans ce cas, le barème de référence le plus souvent pratiqué... c'est celui de Fotolia, qui vend des milliers de photos chaque semaine dans le monde entier.
faire payer un barème, qui n'a rien d'officiel, mais qui voudrait se placer en mètre-étalon est simplement absurde.
Les gus dont la photo est le revenu principal, et dont je suis, se plaignent régulièrement des gus qui vendent leurs photos pour 3 figues molles, quand ils ne les donnent pas.
Imaginer que l'amateur qui a une demande ponctuelle puisse payer 50€ pour savoir quel tarif appliquer est tout aussi absurde.
Peu importe le prix du barème d'ailleurs. Même si l'UPP demandait 1€, je vois pas l'amateur/occasionnel faire la démarche de sortir sa CC ou envoyer un chèque.
Le barème UPP a le mérite d'exister, même si il n'est pas parfait. Il y a du boulot derrière : ok. Bravo.
Mais bon, pour qu'il devienne une référence, la base me semble au minimum qu'il soit facilement consultable par tout le monde : pros, amateurs, avocats, juges, diffuseurs etc....
my 2 centimes.......
Citation de: cfa le Février 22, 2012, 23:08:16
La vérité, c'est que ce "barème" a été réalisé par un seul homme, au sein d'une association de photographes, qu'il n'a ni valeur d'usage ni valeur légale, mais qu'il représente juste ... le tarif que les photographes aimeraient bien facturer, mais qu'ils ne pratiquent jamais!
Son seul rôle est d'être utilisé parfois comme épouvantail, pour effrayer les pirates qui piquent des images sans rien dire. On leur balance alors une belle facture, basée sur le tarif UPP et si ca va au tribunal, cette "base" est prise plus au sérieux qu'un prix arbitraire. ca s'arrête là.
Ca fait des années que l'UPP utilise son barème comme piège à mouches, pour obtenir des adhésions de gens qui sont plus ou moins photographes et qui repartent avec une carte qui les glorifie et un tarif avec lequel ils feront de beaux rêves. Car comme le dit image04, c'est à la rigueur une base de négo, mais rien d'autre. Quand on arrive dans un canard, le discours est tout autre "salut Coco, nous on paie tant, est-ce que ca te va? Oui, alors on prend. Non? Eh bien désolé". Et le pro est en général bien content, quand il tombe sur un canard honnête et il y en a, qu'on envisage de le payer alors que tant d'autres se servent chez Fotolia, au barème Fotolia.
:) ;)
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 20:12:18
« La demande d'indemnisation de l'UPP sera en revanche rejetée, l'existence d'un préjudice causé par (la modèle) à l'ensemble de la profession des photographes n'étant pas démontrée. »
;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D
Merci pour l'éclat de rire au réveil :)
à l'ensemble de la profession, rien que ça !
Je peux demander des indemnités ? ;D
Je rigole, hein ! Mais la formule (juridique, j'imagine) est à pisser de rire :)
Tu rigoles, mais alors c'est de L'UPP que tu rigoles : ils ont attaqué à ce motif. Je suis d'accord, faut être débile. Mais ça n'a pas plu que je le souligne (j'ai souligné le fait qu'ils voyaient les choses en termes corporatistes).
Voilà ce qu'écrivait l'UPP :
« portait atteinte à la liberté de création artistique du photographe concerné, d'une part, ainsi qu'aux intérêts collectifs de toute la profession » »
Citation de: Zouave15 le Février 23, 2012, 07:57:00
Tu rigoles, mais alors c'est de L'UPP que tu rigoles : ils ont attaqué à ce motif. Je suis d'accord, faut être débile. Mais ça n'a pas plu que je le souligne (j'ai souligné le fait qu'ils voyaient les choses en termes corporatistes).
Voilà ce qu'écrivait l'UPP :
« portait atteinte à la liberté de création artistique du photographe concerné, d'une part, ainsi qu'aux intérêts collectifs de toute la profession » »
Absolument. ;)
C'est en revanche moins drôle qui juge pour moi et tant d'autres !
Pathétiques devrait être le troisième mot ;D
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 20:13:16
Tout à fait, c'est exactement ça. VOTRE corporation, dont ne font pas partie 90 % des photographes.
Je vais encore essayer de t'expliquer clairement...
L'UPP est une association de photographe professionnels qui regroupe des "auteurs" (dans le sens tres large) travaillant essentiellement avec la presse, l'édition, et la publicité le GNPP doit representer sans trop m'avancer 70% de la profession 10 à 15 % de salariés et le reste indépendants adhérents ou pas...
L'UPP est un lien avec les diffuseurs: institutions; administrations; éditeurs; agences photos; agence de communications, musées; et autres médias...
Le contact avec l' administration fiscale et assurances sociales...
Les relations avec les fournisseurs...
Pour établir des relations contractuelles en faisant respecter le CPI et un certain barême " professionnel"...
A cela s'ajoute des informations en rapport à notre profession au delà de l'hexagone avec d'autres associations, et un conseil concernant les litiges pouvant se produire dans notre activité...
Un grand travail egalement pour la communication et l'activité de l'UPP via expositions, et rencontres dans toutes les manifestations...
Il ne faut absolument pas mélanger cette activité professionnelle, avec le passe temps des amateurs ...
Le rôle de l'UPP n'est pas d'essayer de réglementer les accords pour exposer dans diverses salles, ni de définir le prix d'un tirage...
La photo d'amateur est libre et c'est a chacun d'imposer sa personnalité avec son style et ses prétentions...
Je ne sais pas du tout ce que tu as pu proposer à l'UPP mais j'imagine trés bien...
L'UPP n'a pas les moyens de s'occuper de cas particuliers que peut générer les quelques problèmes de demandes d'utilisations d'images tous les 36 du mois ou comme je vois sur le forum: un site internet d'un blog; photos d'artistes...
Maintenant il serait peut eêtre intéressant comme l'UPP le fait pour les étudiants; de proposer une adhésion limitée pour les amateurs et soutien à la défense des droits d'auteurs comme pour les étudiants, je crois autour de 100 €...
Mais qui dit adhérents dit être à l'écoute, et donc pouvoir répondre....
Et je te re re répète que les 3 salariés ne chôment pas du tout...
Quand à l'affaire du droit à l'image on dirait vraiment que tu n'as aucune expérience envers la procédure de l'article 700, c'est systématique de la part des avocat d'invoquer sans réfléchir et d'apposer à la fin le remboursement des frais et honoraires...
et pour les associations a moins cela relève d'un préjudice "trés particulier" les indemnités sont 1€ symbolique
Tu parles des écrivains:
Ils ont l'air d'avoir le choix pour être représentés et défendus
http://www.acrimed.org/article740.html
autre actu:
http://www.acrimed.org/article740.html
Je leur fais confiance pour se faire respecter encore faut il adhèrer c'est a dire verser une cotisation...
Pour Laurent "je lui ai déjà bien expliqué la différence: a entre une asso telle que l'UPP et une société de perception et répartition des droits comme l'ADAGP... ou la SOFAM...
Il ne comprend toujours pas ou ne veux pas comprendre...
Herve Donnezan
L'autre actu hyper importante c'etait celle là:
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/09/13/plainte-de-syndicats-d-auteurs-contre-cinq-universites-americaines_1571767_651865.html
Pardon
Citation de: image04 le Février 23, 2012, 15:15:20
Maintenant il serait peut eêtre intéressant comme l'UPP le fait pour les étudiants; de proposer une adhésion limitée pour les amateurs et soutien à la défense des droits d'auteurs comme pour les étudiants, je crois autour de 100 €...
Une misère dans le budget d'un étudiant...
Et encore:
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/09/27/livre-numerique-flammarion-signe-avec-amazon-et-apple_1578636_651865.html#ens_id=561616
Je pose la question mais un editeur comme FLAMMARION doit bien savoir ce qu'il fait et je pense qu'il est parfaitement honnête pour répartir les droits...
Oui je sais beaucoup d'agences photos ne versent plus les droits des photographes décédés...
Mais de plus en plus disparaissent aussi...
Ceci expliquant peut être cela...
Citation de: É-B le Février 23, 2012, 15:19:45
Une misère dans le budget d'un étudiant...
T'as bien raison...
les cours étant de 5 à 8000 €/an hors materiel
Citation de: image04 le Février 23, 2012, 15:28:06
T'as bien raison...
les cours étant de 5 à 8000 €/an hors materiel
Justement.
Citation de: Zouave15 le Février 22, 2012, 20:13:16
Tout à fait, c'est exactement ça. VOTRE corporation, dont ne font pas partie 90 % des photographes.
Ce qui supposerait que 10% en fasse partie...
Un photographe, c'est quelqu'un qui
fait des photos, pas quelqu'un qui vend des photos ... Il y a quelques millions de personnes qui ont des appareils photos en France et qui ont tout autant le droit de s'appeler "photographes" ;D ;D
Il vaudrait donc mieux écrire ...dont ne font pas partie 99.9% des photographes... ;D
Citation de: image04 le Février 23, 2012, 15:15:20
....
La photo d'amateur est libre et c'est a chacun d'imposer sa personnalité avec son style et ses prétentions...
....
Oui, n'est ce pas? ;D
(phrase qui pourra être ressortie quand on verra des posts sur ses salauds d'amateur qui donnent leurs photos ... ;D ;D)
Hervé, je crois que tu devrais arrêter de parler au nom de l'UPP !
Hier, tu écris que l'UPP est une association qui représente 1.500 adhérents
aujourd'hui, tu écris qu'elle représente ... 70% de la profession !En clair, il n'y aurait donc en France que 2.150 auteurs photographes, dont 70% (1500) sont à l'UPP ?
Allons, tu racontes n'importe quoi !
Citation de: image04 le Février 22, 2012, 19:19:16
Parce que "TOI" avec ton BLOG tu prétends détenir la vérité le POUVOIR...
Crois tu que tout seul face aux éditeurs de presse qui n'acceptent toujours pas cela dit en passant de reverser la part des droits collectifs de la copie privé (sauf erreur) et autres soucis de notre corporation
TOI SEUL va régler tous les problèmes... d'ailleurs si je crois bien comprendre tes revenus comme photographe ne sont pas ton activité principale ...
Tu en connais d'autres des minis associations de 1500 adhérents confrères...
Ton individualisme ne fait qu'entretenir les editeurs profiteurs du manque de cohésion dans la profession...
Sauf quelques illuminés qui s'imaginent tout seul pouvoir recuperer de l'audience sur leur blog avec une vision étroite de la profession pour sublimer leur ego...
Tu touches des droits de la SAIF et tu n'as même pas la reconnaissance du ventre...
Car sans l'UPP la SAIF n'aurait jamais existé et les droits collectifs seraient restés dans les poches de diffuseurs...
Déjà tu as modifié le texte concernant l'affaire du droit à l'image... qui etait de la desinformation avec l'UPP prise la main dans le sac ...
Alors que le jugement était tout a fait favorable
Citation de: image04 le Février 23, 2012, 15:15:20
Je vais encore essayer de t'expliquer clairement...
L'UPP est une association de photographe professionnels qui regroupe des "auteurs" (dans le sens tres large) travaillant essentiellement avec la presse, l'édition, et la publicité le GNPP doit representer sans trop m'avancer 70% de la profession 10 à 15 % de salariés et le reste indépendants adhérents ou pas...
L'UPP est un lien avec les diffuseurs: institutions; administrations; éditeurs; agences photos; agence de communications, musées; et autres médias...
Le contact avec l' administration fiscale et assurances sociales...
Les relations avec les fournisseurs...
Herve Donnezan
Citation de: cfa le Février 23, 2012, 15:50:42
Allons, tu racontes n'importe quoi !
L'info du jour ;D
:) ;)
J'adore lire les messages de mauvaise foi de Cfa et consorts qui disent connaître l'UPP mais qui n'en savent absolument rien.
- Non ce n'est pas une seule personne qui décide des barèmes, etc. C'est un travail de CA et de commissions ;
- pour les étudiants, il existe une cotisation à 50 € ,
- pour les photographes en difficulté, il y a toujours moyen de demander un acte de solidarité avec une cotisation à moindre coût
- oui l'UPP représente sans doute 70% de la profession (auteur, photojournalistes...), une représentation ne se calcule pas en fonction du nombre d'adhérents ou de cotisations perçues sur une échelle représentative en fonction des différents métiers, etc...
Les mêmes qui hurlent contre une association mais seront les premiers à frapper à la porte pour les droits d'auteurs avec le travail mené conjointement avec la Saif...
Et quand je dis tout cela, je ne trahis aucun secret et la porte est largement ouverte même aux donneurs de leçons qui balancent des inepties sur l'UPP sans prendre le temps de vérifier leurs dires. Quand on affirme, on démontre et on est en capacité de prouver. C'est la base même de l'information.
Citation de: laurent.f le Février 23, 2012, 16:05:54
- oui l'UPP représente sans doute 70% de la profession (auteur, photojournalistes...)
Quand on affirme, on démontre et on est en capacité de prouver. C'est la base même de l'information.
...
Chez les auteurs, tu peux retrouver de nombreuses déclinaisons de notre métier :
- publicité
- édition
- mode
- architecture
- corporate
- illustration...
Et bien entendu toutes les démarches plus artistiques : vente de tirages d'art, etc.
Ce n'est pas exhaustif
et l'UPP compte aussi nombre de photojournalistes donc pigistes (salaires)
Citation de: É-B le Février 23, 2012, 15:53:26
L'info du jour ;D
:) ;)
Tu devrais apprendre à lire:
Relis bien je parle du GNPP
Que tout soit bien clair je ne parle pas au nom de l'UPP
Je parle en mon nom.
Je parle de l'UPP car je suis adherent à la (ANRPI )FAPC, puis (ANPPM)UPC, et maintenant UPP depuis plus de 35ans.
C'est tout.
Et ceux qui ralent le plus contre tous les problèmes dans la profession c'est souvent les individualistes qui ne veulent adherer à rien, et qui croient que l'évolution se fait tout seul.
Citation de: B12 le Février 23, 2012, 17:39:50
Au nom de qui (ou pas) tu parles , je m'en fous.
Ce que je répondais à Cfa qui mettait en doute la représentativité de l'UPP, qui si j'ai bien compris, regroupe des photographes auteurs professionnels (et quelques autres) tirant principalement leurs ressources de la vente de droits sur des photos.
Le nombre de ceux-ci n'excède pas quelques milliers (?), l'UPP avec ses 1500 adhérents ( 30% ?) me semble avoir avoir une certaine légitimité pour la représentativité de la profession.
Enfin , il me semble.
D'ailleurs un membre actif de l'UPP Nord me faisait des appels du pied hier sur FB et je crois bien que je vais me fendre d'une cotisation. ;)
La plupart confondent L'UPP represente seulement 10% des auteurs photographes c'est a dire ceux qui diffusent, beaucoup d'autres n'adherent pas pour des raisons qui font que notre profession est bien malmenée par les diffuseurs...
Mais ils etaient bien content lorsque l'UPP c'est battue contre la taxe professionnelle et a fait exonérer les photographes au même titre que les artistes auteurs, peintres, illustrateurs... car à l'epoque de la loi sur la patente la photographie n'existait pas...
Mais il a fallu 10 ans pour démontrer que l'on ne percevait essentiellement que des droits d'auteurs...
Bref une certaine légitimité mais un manque de poids certain car sur la plan economique la photographie actuellement ne pese pas lourd.
Evidemment les diffuseurs Office tourisme, editeurs; medias en profitent...
Oui je confirme les chiffres sont catastrophiques dixit AGESSA et avec la concurrence des ms, concours..tout devient "plus pire"...
Citation de: laurent.f le Février 23, 2012, 16:05:54
oui l'UPP représente sans doute 70% de la profession (auteur, photojournalistes...)
En plus d'être fous, vous êtes mégalos.
Mais bon, photographe n'étant pas une profession, ça ne veut rien dire. Je sais que vous voudriez bien que ce soit une profession, et que ce soit réservé aux « professionnels », mais la photographie est quelque chose de très divers, même si on reste sur le strict plan du statut auteur.
Des auteurs avec lesquels l'UPP a si peu à voir que Hervé et ses copains n'ont rien fait contre la loi sur les livres indisponibles, ne comprennent même pas le problème, n'ont même pas daigné apporter un soutien à un simple fil sur un forum.
Les propos d'Hervé transpirent le mépris envers les amateurs et également les auteurs, je parle des vrais, pas de ceux qui utilisent le statut pour vendre à TVA moindre et charges sociales faibles des photos qui n'ont rien de photos d'auteur.
Or le statut (Agessa) a été fait pour les écrivains au départ, puis étendu à la photo, puis étendu à la commande. Se comporter en corporatiste vis à vis de ce statut ne manque pas de sel, et dénote un manque de culture du droit d'auteur ou un cynisme récupérateur.
des prix de cessions en magazine, on est parti sur une hypothétique définition de ce qui fait une photo d'auteur ou pas... Je vous aime les mecs ;D
Citation de: laurent.f le Février 23, 2012, 19:21:43
des prix de cessions en magazine, on est parti sur une hypothétique définition de ce qui fait une photo d'auteur ou pas... Je vous aime les mecs ;D
Ce qui compte, c'est la satisfaction de l'auteur de ce fil.
Euh ! ;D
Citation de: image04 le Février 23, 2012, 16:46:53
c'est souvent les individualistes qui ne veulent adherer à rien, et qui croient que l'évolution se fait tout seul.
Tu aimes bien répéter cela et c'est très révélateur. Si tu crois que c'est mieux en bande, je te plains. L'évolution du droit d'auteur ne s'est pas faite seule, mais TOUJOURS avec des individus plus ou moins isolés.
Or aujourd'hui le droit d'auteur est préempté par des instances diverses. Les pirates, les hackers, le libre et divers mouvements ne sont pas venus seuls, ils sont venus en réponse à des dérives du droit d'auteur conçu comme un système propriétaire au bénéfice de quelques-uns. Et ça va continuer vu les nouvelles lois qui se préparent (qui sont même liberticides).
Au nom du droit d'auteur, on protège des intérêts économiques à courte vue et ce faisant on risque de saborder le droit d'auteur (ce qui à mon sens est déjà fait avec les CC).
Certes, dans un tel contexte, l'UPP est insignifiante, cependant les organisations en général sont douteuses du point de vue du droit d'auteur car elles prétendent représenter la « profession », et tant qu'à faire tout le monde, et l'état ou diverses instances signent avec eux.
Ainsi, la loi sur les livres indisponibles a été préparée en catimini notamment avec une association d'écrivains, soucieuse d'éliminer les « concurrents » (c'est ainsi qu'ils voient les autres auteurs). Or rien ne prouve que l'UPP ne ferait pas pareil, et le fait qu'ils se soient portés partie civile au nom de la profession dans une affaire assez douteuse (celle contre le modèle) n'est pas fait pour rassurer. Cette affaire n'est pas anecdotique, elle est au contraire très révélatrice et c'est pour ça que je l'ai relayée sur mon blog (et que Hervé en fait une indigestion).
Alors oui, je préfère être individualiste. Et en tant qu'individualiste je place ma liberté, dont celle de créer, et donc le droit moral, bien au-dessus de l'argent. C'st pour ça qu'on ne se comprend pas car pour vous droit d'auteur = argent.
Alors bien sûr, on va me rétorquer qu'il faut bien de l'argent. Je suis d'accord, mais si on en veut, on fait autre chose qu'auteur. Quand on est auteur, on accepte d'avoir du succès plus tard ou peut-être jamais, on a donc besoin d'être protégé par la loi quand on est fragile.
Citation de: B12 le Février 23, 2012, 19:35:46
Ceux qui tirent la quasi totalité de leurs revenus de droits photos ont peut être aussi des problèmes spécifiques qui ne sont pas ceux d'un photographe qui gagne sa vie à 90% d'une autre façon; Non ?
Sans doute (90 % de mes revenus sont des droits d'auteur), mais alors si c'est le cas, c'est normal que nous ne soyons pas d'accord et donc je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le dire ?
Le problème est que le mot auteur recouvre des réalités fort différentes, qu'au départ ce n'est ni un métier ni une profession, que c'est clairement défini comme ça (d'où le avantages en TVA et charges) mais que certains voudraient limiter le sens à « photographe professionnel ».
Que l'UPP milite donc pour un statut de photographe pro et lâche les baskets des auteurs, qui en effet ont d'autres besoins.
Tu confonds créatif et auteur. Un créatif dans une agence de pub est souvent quelqu'un de très doué, qui a d'ailleurs parfois un travail artistique en parallèle. Cependant, ce créatif est SALARIÉ. Le cas que tu présentes, pour la couette, est typiquement un truc qui devrait être du salariat.
La notion d'auteur n'a rien à avoir avec la créativité mais avec la démarche : faire des photos (ou écrire) pour soi, sans compter le temps, et éventuellement le proposer ensuite. C'est cela auteur. Or ce statut sert, pour ceux qui en gagnent de l'argent bien souvent, à faire des choses qui ressortent du salariat (la couette).
B12 ne t'inquites pas...
Didier ne comprends rien et ne veut rien comprendre au fonctionnement de l'UPP il croit que c'est une Sté qui gère et definit des règles et intervient auprés des pouvoirs publics pour proposer des lois....
Rappel pour Didier:
L'Union des Photographes Professionnels comme le nom l'indique CE SONT DES PROFESSIONNELS.
Ce sont nous les adhérents qui élisons des membres du Conseil d'administration et du bureau tous bénévoles pour donner de leur temps à l'asso, avec un bon esprit de solidarité... et de dévouement
Ce sont donc des collègues photographes professionnels qui définissons ensemble les opérations selon l'actualité et divers combats contre des contrats léonins, concours, détournement du CPI contre la marée des ms...
Tout cela a un coùt évident... et Tu voudrais sans participer au moindre frais que l'UPP prenne en charge les soucis des auteurs amateurs qui ne seraient même pas adhérents...
Je cite une phrase de ton blog avec ta permission:
Qui prouve que tu ne sais pas que l'UPP ce sont NOUS les PHOTOGRAPHES, c'est donc nous mêmes qui nous défendons:
Tu nous met en cause et c'est un droit de réponse.
"Le type de photographe défendu par l'UPP (son cœur de cible) est le professionnel au sens plein du terme, qui répond à des commandes, travaille pour la pub ou sa région, et fait assez peu d'expositions, l'essentiel de ses photos étant par nature peu artistique
Didier Vereeck
Tu généralise lamentablement, avant lorsque les agences photos pouvaient céder des droits d'auteurs sans une concurrence déloyale des ms...,
80% de mon activité était de faire des photos de ma propre initiative...
Concernant le procés au droit à l'image:
Joelle de Verbrugge nous informe que : citation "le photographe à interjeté en appel la décision du tribunal et que l'UPP l'a rejoint"...
Par contre tu indiques sur ton blog je cite "l'intervention de l'UPP n'a rien rapporté"
Un petit peu de bon sens s'il te plait, c'est quand même les photos publiées donc réalisées en majorité par nous professionnels dans le cadre de notre activité, qui sommes confrontés à ce genre de soucis il est normal que notre association nous représente.
Car c'est très regrettable que tu ne comprennes pas, mais heureusement les tribunaux le comprenne très bien que dans le cas ou il n'y a aucun préjudice ni gêne quelconque on ne peut prétendre à un droit sur son image.
Mais pourquoi l'UPP devrait raisonner avec des amateurs car sauf quelques exceptions (que j'honore en passant ) ils ne sont pas adhérents...
Où as tu vu... qu'une association pouvait s'occuper et défendre des personnes non adhérentes..., qui en plus ne sont pas forcement concernées..., et surtout de quel droit?
C'est complètement incohérent et illicite...
De toute façon tu ne fais pratiquement que des photos de nature...
et tes droits d'auteurs sont principalement des textes...
Mais j'ai bien compris que tu voudrais que l'on reconnaisse et mesure la part "artistique" d'une œuvre...
Une idée pour le prochain livre comment mesurer l'originalité?
pour ma part je trouve tes photographies très artistiques, mais comme je n'écris pas je fais des œuvres plus commerciales...
Si ça ce n'est pas un dialogue de sourds... ;D
Je ne (re)lis pas/plus tout pour ma part?
J'aime bien être pris pour un idiot ;D. Mais c'est vrai que je dois ne être, car je suis bien le dernier à continuer à argumenter avec des gens aussi bouchés.
Monsieur Image04, je ne t'ai pas autorisé à citer mon nom sur le fil et tu es censé respecter les pseudos (ne pas le faire est un délit), si toutefois tu as l'habitude de respecter quelque chose.
Puisque tu me cites, tu aurais pu au moins citer tout l'article que chacun en voit le contexte :
Droit de photographier : l'UPP contre les amateurs ? (http://www.ame-nature.com/index.php/colerique/165-droit-de-photographier--lupp-contre-contre-les-amateurs-)
Pour ce « cœur de cible » je maintiens, je me suis renseigné avant et de toute façon, il suffit de vous lire ici. Pour le procès cité, tu persistes à présenter comme une victoire le fait pour l'UPP d'avoir été déboutée.
Si l'UPP ne veut pas raisonner avec les amateurs, ce que tu affirmes, alors c'est très bien, et commencez par leur lâcher les baskets surtout quand ils donnent une photo, et ne leur reprochez pas de ne pas connaître un barème à 50 euros, qui par ailleurs n'est appliqué par personne (en tout cas, dans le milieu nature, c'est une certitude, même chez les photographes les plus connus).
Si l'UPP ne veut pas raisonner avec les amateurs, ce que tu affirmes, alors ne lancez plus des appels du type « sauvons la photographie ».
Tu poses la question « Où as tu vu... qu'une association pouvait s'occuper et défendre des personnes non adhérentes..., qui en plus ne sont pas forcement concernées..., et surtout de quel droit?
C'est complètement incohérent et illicite... » mais c'est toi-même qui parle de la représentativité de l'UPP, qui serait de 70 % de la « profession », dont je fais partie, ne t'en déplaise.
Citation de: image04 le Février 24, 2012, 09:34:54
De toute façon tu ne fais pratiquement que des photos de nature...
Ça, c'est de l'argumentation !
Citation de: image04 le Février 24, 2012, 09:34:54
et tes droits d'auteurs sont principalement des textes...
Pas vrai mais peu importe, justement ça me place peut-être dans une vision plus large sur le droit d'auteur, ce que je défend. Vous défendez votre corporation photographique, non pas le droit d'auteur.
Vu la dérive de sens tentée par certains, manière habituelle de tuer le débat, la notion d'auteur ne tient pas à la valeur artistique mais à la manière de travailler : un auteur est quelqu'un qui agit de son propre chef (et vend ou pas après), les autres manières d'agir sont selon le cas salarié, artisan, libéral. Il ne faut pas comprendre le statut (défini ci-dessus) avec la qualité : le salarié reste auteur de son œuvre, même s'il n'a pas le statut d'auteur.
Il y a donc deux problématiques tout à fait différentes, et souvent concurrentes :
• la défense du droit d'auteur, qui concerne tous ceux qui font quelque chose, auteurs, salariés, amateurs
• la défense du statut, qui concerne uniquement les photographes dont c'est le revenu majoritaire (ou important)
On peut ajouter la liberté de photographier, qui concerne tout le monde, mais que certains aimeraient bien limiter...
Citation de: Zouave15 le Février 24, 2012, 10:00:27
C'est complètement incohérent et illicite... » mais c'est toi-même qui parle de la représentativité de l'UPP, qui serait de 70 % de la « profession », dont je fais partie, ne t'en déplaise.
Je n'ai jamais dit cela
J'ai parlé de la profession qui était représentée par le GNPP de 70% des photographes, les adherents de l'UPP ne représentant que 10%.
Auprès des tribunaux aucun avocat agissant pour les intérêts d'une organisation professionnelle ne va évoquer les problèmes des amateurs, toute le préjudice et les indemnités seraient faussés...
Sauf bien entendu dans un cadre général culturel concernant le droit moral, mais au cas ou tu ne le saurais pas actuellement les photographes professionnels avons beaucoup de mal à vivre de nos droits d'auteurs, et de nombreux problèmes a traiter sur les droits patrimoniaux et lorsqu'ils sont bien traités le droit moral s'en porte trés bien aussi.
J'ai cru bien faire pour la citation...sur ton blog ne comportant aucun pseudo, et tu mets bien en évidence l'adresse donc j'ai mis la signature correspondante...et mes excuses si je n'ai pas fait comme tu aurais désiré
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu cherches a differencier (et trouver une certaine "concurrence")
entre le fait de créer des images ou toutes autres formes d'expressions ...et le statut...
Cela n'a rien a voir et cela appartient a chacun de trouver la meilleure formule, certains regimes fiscaux paraissent mieux adaptés mais personne à cherché à limiter la liberté de photographier...
Maintenant la liberté de diffuser c'est une activité, un marché professionnel qui comme tout est soumis à certaines rêgles entre les créateurs et les diffuseurs, il n'a jamais été question d'exclure les amateurs, mais comment établir un lien pour communiquer s'ils n'y a aune asso, ou photo club...
Dans tous les autres domaines il y a toujours une certaine réglementation et personne ne va ennuyer un amateur photographe qui fait son expo a la mairie du village, et vend x tirages...
Comme beaucoup de peintres ou écrivains à compte d'auteur, mais bien évidemment participer à des concours dont les œuvres sont destinées à être exploitées commercialement c'est autre chose...
C'est aussi un dialogue d'aveugles a mon sens "plus créatif"
Citation de: B12 le Février 24, 2012, 11:48:16
Tu exclus donc du statut d'auteur ceux qui font un travail sur commande ?
Moi je n'exclus rien, c'est une discussion entre Agessa et Urssaf. Rappelons que l'Agessa n'est pas gravée dans le marbre, que ce n'est pas une branche de la sécu mais seulement un système créé par des circulaires ministérielles. Comme les photographes participent pour 80 % aux cotisations de l'Agessa, il y a une certaine mansuétude, en même temps il y a risque de remise en cause complète du système.
Car du point de vue de l'Urssaf, qui pousse en ce sens, photographe est une profession libérale, avec alors 40 % de charges et non plus 10 % (et 19,6 de TVA au lieu de 5,5). Quand on fait beaucoup de commandes il est prudent de distinguer la part artistique du temps passé. L'Urssaf s'est intéressée à des auteurs de l'écrit qui passaient en revenus accessoires (autorisés Agessa) des conférences de promotion de livres et a tout requalifié en salaire, je ne vois pas ce qui l'empêcherait de faire pareil en photo (pour la partie payée du temps passé).
Depuis longtemps je mets en garde contre les abus qui risquent d'aboutir à une remise en cause du système, bien sûr dans le désert (on m'explique même que je ne comprends rien). Mais quand dans les années 95 je disais aux collègues de formation de faire attention car l'Urssaf voulait tout requalifier en salaire, ils ne m'écoutaient pas, et le jour où l'Urssaf l'a fait, elle a mis en coupe réglée tout le secteur, et des boîtes ont déposé le bilan à cause du rappel de charges.
Quant au droit moral qui irait mieux si le commercial va bien, c'est une hérésie, et c'est même l'inverse. Le droit moral reste une spécificité française, pratiquement la seule différence notable avec le droit européen, et il est attaqué de toutes parts, de l'externe pour des volontés d'harmonisation (et surtout de mainmise par les acteurs économiques) et en interne par cette nouvelle loi sur les livres indisponibles, et d'autres choses en cours, et bien sûr via les CC (qui le réduisent au crédit). Le droit moral est l'empêcheur de tourner en rond et je ne donne pas cher de sa peau.
Le secteur des droits d'auteurs commence à peser lourd, il est un avantage compétitif des « pays développés » et certainement un des enjeux de la décennie. Certes, nous sommes bien petits face à tout ça, et il n'est pas certain que nous ayons un quelconque pouvoir, cependant peut-être que si, via internet. Mais tout abus met en position de fragilité.
Quant à défendre sa petite chapelle c'est un moyen d'obtenir des avantages au détriment des autres, comme le fait une association d'écrivains, curieusement favorable aux éditeurs et défavorable aux petits auteurs, mais dont on s'aperçoit que les membres sont pour certains directeurs éditoriaux chez de grands éditeurs...
Le corporatisme est l'ami des pouvoirs (par les accords qu'il permet de signer) mais l'ennemi des autres.
L'UPP conseille aux photographes qui donnent des cours et conf. de se faire payer en salaire ou portage, formation n'étant pas création...
Le temps passé pour mettre en œuvre une commande, stylisme, et les rendez vous/discussions font partie intégrante de la réalisation, et toute la cuisine numérique aussi, il y a bien des graphistes/illustrateurs qui ne travaillent que sur ordinateur...
Serait ce l'URSSAF qui va calculer la part artistique du temps passé...?
Le droit moral dont tu parles concerne les écrivains qui a juste raison peuvent refuser que telle ou telle de leur pensée ne correspondant plus à leurs idées, ne soient plus diffusées... x années après...
Cela a peu de chance de concerner les photographies bien au contraire et heureusement pour leurs ayants droits: DOISNEAU, BOUBAT, RONIS...
Mais pour ma part un droit d'auteur est une juste rémunération proportionnelle à l'exploitation et non pas un avantage, évidemment toute création artistique, culturelle, c'est aussi le cas des brevets d'invention et la protection industrielle, cela attire des pilleurs et il faut des organisations pour s'en défendre...
Le lien a sauté hier...: dans le Monde..
Les syndicats d'auteurs attaquent 5 universités américaines...Bravo
Ce serait impossible que des écrivains indépendants attaquent séparément...
D'où l'intêret d'adhérer à l'UPP plutôt que d'essayer de défendre sa petite chapelle tout seul et se faire plumer, ce n'est pas du corporatisme primaire mais tout simplement être lucide et solidaire.
Citation de: Zouave15 le Février 24, 2012, 14:02:12
Moi je n'exclus rien, c'est une discussion entre Agessa et Urssaf. Rappelons que l'Agessa n'est pas gravée dans le marbre, que ce n'est pas une branche de la sécu mais seulement un système créé par des circulaires ministérielles. Comme les photographes participent pour 80 % aux cotisations de l'Agessa, il y a une certaine mansuétude, en même temps il y a risque de remise en cause complète du système.
Car du point de vue de l'Urssaf, qui pousse en ce sens, photographe est une profession libérale, avec alors 40 % de charges et non plus 10 % (et 19,6 de TVA au lieu de 5,5). Quand on fait beaucoup de commandes il est prudent de distinguer la part artistique du temps passé. L'Urssaf s'est intéressée à des auteurs de l'écrit qui passaient en revenus accessoires (autorisés Agessa) des conférences de promotion de livres et a tout requalifié en salaire, je ne vois pas ce qui l'empêcherait de faire pareil en photo (pour la partie payée du temps passé).
Depuis longtemps je mets en garde contre les abus qui risquent d'aboutir à une remise en cause du système, bien sûr dans le désert (on m'explique même que je ne comprends rien). Mais quand dans les années 95 je disais aux collègues de formation de faire attention car l'Urssaf voulait tout requalifier en salaire, ils ne m'écoutaient pas, et le jour où l'Urssaf l'a fait, elle a mis en coupe réglée tout le secteur, et des boîtes ont déposé le bilan à cause du rappel de charges.
Le problème de l'AGESSA que je connais bien c'est la compléxité de la paperasse, si les éditeurs/diffuseurs importantes Sté en général peuvent gérer tout cela et le 1% de la part patronale, c'est bien different pour les petites entreprises, professions libérales comme architectes...., autres artistes peintres...
L'AGESSA n'a pas le pouvoir ni les moyens de contrôler et l'URSSAF s'occupe des gros litiges...
Il y a donc une perte conséquente...
L'URSSAF dont je doute fort de la compétence en matière artistique, ne fait pas de distinction entre les artisans et les auteurs photographes, c'est comme si elle cataloguait KLEIN avec le "BLEU" comme un peintre en batiment, ou DESCHAMPS avec son "URINOIR" un installateur de salle de bains...
Pour cette raison il faut vraiment être le plus nombreux possible en adhérent à des associations d'auteurs afin que l'originalité de création des œuvres soit indiscutable dans un sens général...
Sinon en calculant au temps passé la réalisation d'une photo de CHRISTO telle que "l'emballage du Pont Neuf" un contrôleur à l'URSSAF va notifier qu'il à mis 10 jours pour mettre en place les éléments artistiques et l'autre considèrera qu'il a fait la photo au 1/250s...mais les 300 ouvriers étaient salariés... et CHRISTO est artiste et non chef d'entreprise...
Donc trés inquiétant la décision du tribunal de Marseille concernant ces rougets même si le sujet est discutable, dans la mesure ou le visuel est exploité, il a indubitablement un intéret documentaire/esthétique/créatif générant un droit d'auteur et chaque "auteur" avec son regard interpréte et capte d'une manière différente, personnelle donc originale.
CitationLe problème de l'AGESSA que je connais bien c'est la compléxité de la paperasse, si les éditeurs/diffuseurs importantes Sté en général peuvent gérer tout cela et le 1% de la part patronale, c'est bien different pour les petites entreprises, professions libérales comme architectes...., autres artistes peintres...
Tu mêles allègrement des personnes qui ne sont pas auteur (professions libérales architectes), des photographes, des artistes qui n'ont
- pas le mode de facturation de TVA
- pas les mêmes organismes collecteurs de protection sociale (URSAFF, AGESSA, MdA)
- pas le même mode de vie d'entreprise ... en particulier concernant la part et les modalités des revenus générés par droits d'auteur.
Un architecte cotise à l'URSAFF et facture à 19,6% (sauf cas particulier en rénovation ... mais pas pour des critères artistiques), et vraiment très peu touche des droits d'auteur réguliers sur ses réalisations (à la louche, moins de 50 archis en France), gérant en général leurs droits via des sociétés de gestion comme l'ADAGP.
Et s'il y a un ou plusieurs nom associé à chaque agence, c'est surtout parce que
- les boîtes ont un fonctionnement pyramidal
- tous les architectes n'ont pas validé la formation permettant d'exercer en nom propre.
Sauf exception (maison individuelle), la réalisation d'une "oeuvre architecturale" étant toujours le produit d'une équipe pluridisciplinaire et non d'un architecte pseudo-artiste.
Pour les artistes, tu assimiles la création et la réalisation ... Les maîtrises d'ouvrages qui achètent des œuvres destinées à être exhibées dans l'espace public assurent sauf exception la réalisation en faisant appel à des sociétés tierces. Ca serait absolument suicidaire pour Christo d'embaucher 300 salariés juste pour une œuvre sous la même entreprise que son activité d'artiste pour bénéficier hypothétiquement de la TVA réduite ...
Bref, j'avoue que je ne comprends pas ton message et surtout les arguments que tu souhaites apporter.
Citation de: polym le Février 26, 2012, 13:47:07
Pour les artistes, tu assimiles la création et la réalisation
Merci pour tes précisions et je pense que ton message sera éclairant pour ceux qui veulent savoir. Mais curieusement, les photographes, qui savent faire des distinctions fines quand ça les arrange, pour payer moins de charges, finassent quand il s'agit de distinguer une prestation d'une création.
Ils s'appuient sur une tolérance pour croire que c'est la norme, ce que ce n'est pas. Quant à croire que l'Urssaf ne connaît rien à la photo, c'est une conception à pisser de rire, au moins du siècle dernier. D'une part parmi les salariés de l'Urssaf il y a des photographes, dont certains sur ce forum, d'autre part ils ont des critères et des ratios qui s'appliquent parfaitement à la photo. Et il n'y a pas que des abrutis incultes : le niveau moyen est le même qu'ailleurs. En outre, ils ont une formation pour traquer la mauvaise foi... Quant à croire qu'ils ne s'intéressent pas aux petits revenus, c'est une autre légende : ils s'intéressent à tout, et surtout aux petits, plus faciles à recouvrer.
Citation de: Zouave15 le Février 26, 2012, 13:56:36
Merci pour tes précisions et je pense que ton message sera éclairant pour ceux qui veulent savoir. Mais curieusement, les photographes, qui savent faire des distinctions fines quand ça les arrange, pour payer moins de charges, finassent quand il s'agit de distinguer une prestation d'une création.
Ils s'appuient sur une tolérance pour croire que c'est la norme, ce que ce n'est pas. Quant à croire que l'Urssaf ne connaît rien à la photo, c'est une conception à pisser de rire, au moins du siècle dernier. D'une part parmi les salariés de l'Urssaf il y a des photographes, dont certains sur ce forum, d'autre part ils ont des critères et des ratios qui s'appliquent parfaitement à la photo.
Hé ben s'ils voulaient nous expliquer ça nous aiderait à ne pas frauder.
Citation de: Zouave15 le Février 26, 2012, 13:56:36
Et il n'y a pas que des abrutis incultes : le niveau moyen est le même qu'ailleurs. En outre, ils ont une formation pour traquer la mauvaise foi... Quant à croire qu'ils ne s'intéressent pas aux petits revenus, c'est une autre légende : ils s'intéressent à tout, et surtout aux petits, plus faciles à recouvrer.
"
...pas que..." Ha, donc y en a, tu nous rassures ... :D
Citation de: musiclive le Février 26, 2012, 18:34:26
Zouave-Mélanchon mème combat ;)
où pour '***drive' ? :o ? ???
au moins lis un msg de didier c' est 'INTSUCTIF' alors qu' içi ? toujours les messages sont argumentés
Citation de: polym le Février 26, 2012, 13:47:07
Tu mêles allègrement des personnes qui ne sont pas auteur (professions libérales architectes), des photographes, des artistes qui n'ont
- pas le mode de facturation de TVA
- pas les mêmes organismes collecteurs de protection sociale (URSAFF, AGESSA, MdA)
- pas le même mode de vie d'entreprise ... en particulier concernant la part et les modalités des revenus générés par droits d'auteur.
Un architecte cotise à l'URSAFF et facture à 19,6% (sauf cas particulier en rénovation ... mais pas pour des critères artistiques), et vraiment très peu touche des droits d'auteur réguliers sur ses réalisations (à la louche, moins de 50 archis en France), gérant en général leurs droits via des sociétés de gestion comme l'ADAGP.
Et s'il y a un ou plusieurs nom associé à chaque agence, c'est surtout parce que
- les boîtes ont un fonctionnement pyramidal
- tous les architectes n'ont pas validé la formation permettant d'exercer en nom propre.
Sauf exception (maison individuelle), la réalisation d'une "oeuvre architecturale" étant toujours le produit d'une équipe pluridisciplinaire et non d'un architecte pseudo-artiste.
Pour les artistes, tu assimiles la création et la réalisation ... Les maîtrises d'ouvrages qui achètent des œuvres destinées à être exhibées dans l'espace public assurent sauf exception la réalisation en faisant appel à des sociétés tierces. Ca serait absolument suicidaire pour Christo d'embaucher 300 salariés juste pour une œuvre sous la même entreprise que son activité d'artiste pour bénéficier hypothétiquement de la TVA réduite ...
Bref, j'avoue que je ne comprends pas ton message et surtout les arguments que tu souhaites apporter.
Oui parce que je parlais des architectes, artistes en tant que diffuseurs car je travaille beaucoup avec eux tout comme des petites agences de com, ou entreprises...Mais même VINCI LANGUEDOC ne connaissait pas les subtilités de l'AGESSA eux par contre ils ont bien téléchargés les formulaires...
Mes comparaisons étaient pour répondre a ZOUAVE qui voudrait que l'AGESSA ne considère que le temps réel qui correspond a la création en tant qu'auteur ce qui est absolument impossible à séparer...
Mais un auteur doit rémunérer ses assistants en salaire et si l'œuvre de Christo est une recherche personnelle il a dû faire 300 fiches de salaires bien sûr si c'est une commande j'imagine que c'est son commanditaire qui à fait les déclarations
CitationOui parce que je parlais des architectes, artistes en tant que diffuseurs car je travaille beaucoup avec eux tout comme des petites agences de com, ou entreprises...Mais même VINCI LANGUEDOC ne connaissait pas les subtilités de l'AGESSA eux par contre ils ont bien téléchargés les formulaires...
Que Vinci ne connaisse pas l'Agessa, c'est tout à fait logique ... j'espère pour eux qu'ils n'ont pas pris un statut d'auteur pour leurs activités pro (même lors de marchés de conception réalisation c'est de la corde raide en cas de litige ...), et qu'ils font eux même toutes les études (structure, thermique) qui participent de plus en plus à la conception.
Sinon leur "œuvre", c'est juste du foutage de gueule, et tout les professionnels qui ont participé à la définition des concepts du projet sont eux aussi artistes ;D.
CitationMais un auteur doit rémunérer ses assistants en salaire et si l'œuvre de Christo est une recherche personnelle il a dû faire 300 fiches de salaires bien sûr si c'est une commande j'imagine que c'est son commanditaire qui à fait les déclarations
Tu sais que comme il existe des entreprises de montage d'expositions et d'installations artistique, il existe des boites relativement spécialisées dans la réalisation d'œuvres d'art ? En particulier toutes celles qui sont achetées sur catalogue à "l'artiste" ??? lauréat des commandes passées au titre du 1% artistique.
Citation de: polym le Février 27, 2012, 12:58:57
Que Vinci ne connaisse pas l'Agessa, c'est tout à fait logique ... j'espère pour eux qu'ils n'ont pas pris un statut d'auteur pour leurs activités pro (même lors de marchés de conception réalisation c'est de la corde raide en cas de litige ...), et qu'ils font eux même toutes les études (structure, thermique) qui participent de plus en plus à la conception.
Sinon leur "œuvre", c'est juste du foutage de gueule, et tout les professionnels qui ont participé à la définition des concepts du projet sont eux aussi artistes ;D.
Tu sais que comme il existe des entreprises de montage d'expositions et d'installations artistique, il existe des boites relativement spécialisées dans la réalisation d'œuvres d'art ? En particulier toutes celles qui sont achetées sur catalogue à "l'artiste" ??? lauréat des commandes passées au titre du 1% artistique.
Mais je parle toujours en tant que diffuseur...ce qui signifie que même les trés grande Sté ou groupes n'ont pas connaissance du régime de l'AGESSA affiliés ou assujettis, 'ils n'ont pas l'automatisme pour remplir et adresser les formulaires et le reglement à l'AGESSA c'est cette complexité qui fait que l'AGESSA n'est pas fonctionnellement rentable (quoiqu'ils ne font qu'encaisser, il y a longtemps beaucoup de client ne prenaient pas la peine de remplir ces feuilles...
L'AGESSA n'est pas habilité à controler et L'URSSAF ne controle que les gros...
Une trés bonne nouvelle:
http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=680
CitationMais je parle toujours en tant que diffuseur...ce qui signifie que même les trés grande Sté ou groupes n'ont pas connaissance du régime de l'AGESSA affiliés ou assujettis, 'ils n'ont pas l'automatisme pour remplir et adresser les formulaires et le reglement à l'AGESSA c'est cette complexité qui fait que l'AGESSA n'est pas fonctionnellement rentable
Ok, désolé, mauvaise compréhension de ma part. Oui, les documents administratifs font grincer des dents, notamment le 1% diffuseur.
Le pire étant les deux règlements en cas de précompte et la TVA réduite. Avec les collectivités locales et bailleurs sociaux, c'est parfois même impossible d'un point de vue comptable ...
Histoire de mettre fin aux discussions stériles, le point de vue d'une avocate connue peut être utile. Si je ne vous ai pas convaincu qu'une commande était une prestation, réglable en honoraires, qui devaient être distinguée des droits d'auteur (certes, l'UPP dit l"inverse), voici :
« un photographe dans le cadre d'une oeuvre de commande percevra des honoraires pour la prise de vue des photographies, puis des droits d'auteur pour l'exploitation de ses photographies »
http://www.sivan-avocats.com/Statut-Social-des-Artistes-Auteurs.html
Hervé nous expliquait à l'instant qu'il ne pouvait pas séparer le temps passé de la partie création, or d'après ta citation (site Agessa) il est clair qu'il le doit. Il est bien question d'honoraires.
Cependant, l'article R 382-2 du code de la sécurité sociale concerne uniquement les affiliés (il est dans la section correspondante).
En clair, les affiliés peuvent accepter des commandes et passer les honoraires en Agessa, donc aux taux avantageux qu'on connaît, mais les assujettis ne le peuvent pas. Voici l'article qui les concerne :
-------------------------------------------------
Article R382-27
[...]
Lorsqu'il y a précompte, les cotisations dues au titre de l'assurance maladie maternité, la contribution sociale généralisée et la contribution pour le remboursement de la dette sociale à la charge de l'artiste-auteur sont précomptées :
1° Aux taux de droit commun sur les revenus assimilés fiscalement à des traitements et salaires ;
2° De manière provisionnelle, aux taux de droit commun sur les rémunérations qui ne sont pas assimilées à des traitements ou salaires, sauf si l'artiste-auteur justifie auprès des personnes qui lui versent les rémunérations qu'il est imposable sur le revenu au titre des bénéfices non commerciaux pour ses activités artistiques. L'organisme agréé chargé du recouvrement des cotisations fournit à cette fin à l'artiste-auteur une attestation, dans des conditions fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.
-------------------------------------------------
Donc quand on n'est pas affilié (ce que peu de photographes sont, moins de 10 % je crois), on doit être payé pour la partie temps passé d'une commande soit en salaire soit en honoraire, et dans ce dernier cas seulement si on a par ailleurs une compta BNC (et qu'on déclare à l'Urssaf).
Citation de: polym le Février 27, 2012, 16:05:05
Ok, désolé, mauvaise compréhension de ma part. Oui, les documents administratifs font grincer des dents, notamment le 1% diffuseur.
Le pire étant les deux règlements en cas de précompte et la TVA réduite. Avec les collectivités locales et bailleurs sociaux, c'est parfois même impossible d'un point de vue comptable ...
Tout a fait d'accord et le pire c'est que l'AGESSA qui ne fait rien pour recuperer les 1% aupres des entreprises ou diffuseurs, ne se gène pas pour les reclamer directement aux photographes qui se donne beaucoup de mal pour diffuser à l'etranger... lorsque mes agences étrangéres vendaient correctement ils recuperaient facilement 1500 FFr
Je n'ai peut être pas bien compris le sens de cette phrase:
Quand on fait beaucoup de commandes il est prudent de distinguer la part artistique du temps passé.
dans la réponse 70
Je voulais dire par là que la part artistique faisait entièrement partie du temps passé et des moyens mis en œuvre...donc impossible à séparer
CHRISTO OK il est americain, prend en charge tous les frais de réalisation de ses œuvres et revend ses originaux dessins, photos, films...
Et malgré les énormes moyens et assistants/salariés il doit bien être considéré comme artiste/auteur
Comme jeune retraité je suis donc assujetti maintenant...
je vais donc me renseigner très précisément sur ce qui est possible, obligatoire, accepté il est impensable de tenir une compta en BNC et BIC avec les mêmes amortissements matériels, local, frais mixtes...
Merci pour toutes ces infos...
Car par exemple presque tous les peintres font des reproductions posters, cartes postales, livres et pour simplifier cela est assimilé a leur déclaration d'artiste (bien sur dans des proportions raisonables...)
Le principe général est simple : auteur (pas au sens statut, au sens général) n'est pas un travail. Le temps n'est donc pas rémunéré. Seule la création (= le résultat) l'est. Voilà la base des droits d'auteurs.
S'il n'y a pas commande, le travail pour arriver à la création passe à l'as. Par exemple, un écrivain travaille gratuitement pendant un an, mais ensuite son roman lui rapportera (peut-être).
Pour le photographe, pareil : pour une photo de son stock, le temps passé n'a pas été compté, il facture plein pot le droit d'auteur. Pour une commande, il faut facturer le temps passé (éventuellement forfaitairement), TOUT le temps passé. Seule l'exploitation de l'œuvre donne des droits d'auteur.
En pratique, vu que bien des clients commandent des photos et imaginent les payer plus ou moins au tarif des photos de stock, il y un problème pour facturer la prestation, c'est certain.
Pour être tranquille vis-à-vis de l'Urssaf, il suffit de facturer les cessions toujours dans des prix comparables, qu'elles soient de stock ou de commande. Et, quand on peut, facturer en plus la prestation.
Toutefois si un client veut 100 photos pour sa réserve naturelle, l'idée est une cession plus ou moins gratuite (dans des limites temps et durée) mais une prestation payée. Ça devrait être ainsi, mais le budget total étant à peine celui des cessions, en pratique on peut oublier la prestation (surtout si rien n'est écrit).
On pourrait penser qu'il est anormal que la facturation d'honoraires à 5,5 % TVA et 10 % charges Agessa soit réservée aux affiliés, mais ça a sans doute été aménagé pour permettre aux photographes affiliés de valider leurs trimestres retraite, sans quoi ils n'y arriveraient pas, et perdraient donc tout intérêt à être affilié.
Mais de fait, cela revient à dire qu'il y a des photographes professionnels, les affiliés, et les autres qui sont plutôt à tendance accessoire, les assujettis. Une telle distinction devrait ravir ceux qui veulent professionnaliser l'activité, mais elle me va, et elle me semble correspondre à la réalité, et à l'état d'esprit qui est différent quand on est seulement assujetti, ou quand on est affilié.
En fait cela rejoint la distinction que je rabâche :
• l'auteur « vrai », qui ne fait pas de commandes sauf exception et n'est pas affilié, et n'a aucun intérêt à l'être
• le professionnel « vrai », qui fait beaucoup de commandes, et est affilié. À noter que s'il fait un livre, il sera en général réglé en précompte (mais peut le refuser).
Bien sûr, il y a des cas intermédiaires. On voit cependant que ce n'est pas une question de « création » puisque tous les deux font des « œuvres », mais de manière de travailler, qui a des conséquences sur le statut, ce qui est logique.
Citation de: Zouave15 le Février 28, 2012, 12:33:09
Le principe général est simple : auteur (pas au sens statut, au sens général) n'est pas un travail. Le temps n'est donc pas rémunéré. Seule la création (= le résultat) l'est. Voilà la base des droits d'auteurs.
S'il n'y a pas commande, le travail pour arriver à la création passe à l'as. Par exemple, un écrivain travaille gratuitement pendant un an, mais ensuite son roman lui rapportera (peut-être).
Pour le photographe, pareil : pour une photo de son stock, le temps passé n'a pas été compté, il facture plein pot le droit d'auteur. Pour une commande, il faut facturer le temps passé (éventuellement forfaitairement), TOUT le temps passé. Seule l'exploitation de l'œuvre donne des droits d'auteur.
En pratique, vu que bien des clients commandent des photos et imaginent les payer plus ou moins au tarif des photos de stock, il y un problème pour facturer la prestation, c'est certain.
Pour être tranquille vis-à-vis de l'Urssaf, il suffit de facturer les cessions toujours dans des prix comparables, qu'elles soient de stock ou de commande. Et, quand on peut, facturer en plus la prestation.
Toutefois si un client veut 100 photos pour sa réserve naturelle, l'idée est une cession plus ou moins gratuite (dans des limites temps et durée) mais une prestation payée. Ça devrait être ainsi, mais le budget total étant à peine celui des cessions, en pratique on peut oublier la prestation (surtout si rien n'est écrit).
Tout cela est confus il ne faut pas parler de "travail" mot ambigu mais d'activité professionnelle ou accessoire...
Tout d'abord il y a les charges sociales et la déclaration fiscale...
Au début l'AGESSA nous prélevait 1,4% sur le CA, personne ne s'en est inquiété puis c'est passé à 4,6% et pour les photographes cela n'allait plus du tout...compte tenu de nos frais
Il a fallu longtemps pour faire comprendre la spécificité de l'activité des photographes mais aprés cela a été basé sur les BNC...
On ne peut vraiment pas comparer l'activité de photographe (auteur) avec celle d'écrivain le matériel et les frais étant beaucoup plus importants pour les premiers...
Je ne comprends pas ce que viendrait faire l'URSSAF si les déclarations sont faites à l'AGESSA soit en tant qu'affilié ou assujetti pour les charges sociales et en BNC aux impots pour la partie fiscale... en exerçant une activité d'auteur bien entendu
Pourquoi faire une difference entre un auteur photographe qui réalise des commandes et celui qui réalise des photos de sa propre initiative... l'activité est la même seule la méthode diffère le résultat étant de créer des photos
Justement la loi du 3 juillet 1985 sur les œuvres de commandes pour la publicité, stipule que le droit d'exploitation est concomitant à la prise de vue... et établi un bàrème proportionnel de coefficients...avec une valeur de point....selon la notoriété de l'auteur
Ce qui fait bien partie de l'activité d'auteur et non pas d'une profession libérale dépendante de l'URSSAF
Tu devrais relire le Code de la sécurité sociale. Il semblerait qu'il n'aie pas la même interprétation que toi. Je trouve ça très clair et logique au contraire. Les photographes sont des auteurs très particuliers et c'est peut-être pour ça qu'ils n'arrivent pas à comprendre la logique du statut.
Quant aux frais d'un écrivain, ils sont plus importants que tu crois et c'est d'ailleurs pour ça que j'étais passé au réel. Il nous faut aussi un ordinateur et une imprimante, un bureau, des déplacements si nous n'habitons pas Paris sans parler des dédicaces partout en France rarement remboursées, et des frais de documentation qui pour moi sont très supérieurs à TOUS mes frais photo (pour donner une idée, à une époque je dépensais plus de 15 000 euros par an en documentation). Il faut sortir du mythe de l'écrivain qui écrit sur la nappe du café. Mais il est vrai qu'on peut aussi réduire et fonctionner sur ses acquis, et que certains ne se documentent que peu.
Citation de: Zouave15 le Février 28, 2012, 17:04:09
Tu devrais relire le Code de la sécurité sociale. Il semblerait qu'il n'aie pas la même interprétation que toi. Je trouve ça très clair et logique au contraire. Les photographes sont des auteurs très particuliers et c'est peut-être pour ça qu'ils n'arrivent pas à comprendre la logique du statut.
Quant aux frais d'un écrivain, ils sont plus importants que tu crois et c'est d'ailleurs pour ça que j'étais passé au réel. Il nous faut aussi un ordinateur et une imprimante, un bureau, des déplacements si nous n'habitons pas Paris sans parler des dédicaces partout en France rarement remboursées, et des frais de documentation qui pour moi sont très supérieurs à TOUS mes frais photo (pour donner une idée, à une époque je dépensais plus de 15 000 euros par an en documentation). Il faut sortir du mythe de l'écrivain qui écrit sur la nappe du café. Mais il est vrai qu'on peut aussi réduire et fonctionner sur ses acquis, et que certains ne se documentent que peu.
Mais c'est quoi 15000 € comparé aux frais d'un studio, de x milliers € de matos, et word et photoshop il n'y aurait pas une petite difference...comparons ce qui est comparable
Il n'y a pas de logique du statut...
Il y a plusieurs statuts selon l'activité et çà c'est logique
Et l'UPP l'explique trés trés bien
Je ne dis pas que les photographes n'ont pas de frais, je t"informe de réalités que tu n'as pas l'air de connaître. Tous les photographes ne font pas de studio. Quant à l'informatique, photoshop n'est rien à côté de Xpress avec un correcteur orthographique pro et une unité de recherche grammaticale, etc. Selon le type d'écrit, il peut y avoir beaucoup de frais. Si tu aimes les thrillers, sais-tu que certains auteurs américains ont une équipe de recherche composée de 5 à 6 salariés ? Sans parler des frais d'agent : beaucoup d'auteurs en ont, mais peu de photographes.
Citation de: B12 le Février 28, 2012, 19:50:13
Parfois quand tu parles du métier de photographe je me demande si tu sais vraiment de quoi tu parles. :-\
Agence photo qui commercialise les photos, ça te dit rien ?
Et toi, tu sais de quoi tu parles ? Comparer une agence photo et un agent, c'est comme comparer une vitrine et un commercial. L'agent d'auteur est quelqu'un (une société) qui négocie à la place de l'auteur, met son carnet d'adresses à sa disposition, et ce dans le monde entier. Il agit également sur sa production, en retoquant ses manuscrits et donnant des idées (concurrent en cela avec l'"éditeur à la papa). Rien à voir avec une agence photo !
Certains photographes ont des « agents », dont le rôle est un peu différent, qui sont en fait des commerciaux. Mais dans l'idée, c'est comparable.
Citation de: Zouave15 le Février 28, 2012, 17:33:04
Je ne dis pas que les photographes n'ont pas de frais, je t"informe de réalités que tu n'as pas l'air de connaître. Tous les photographes ne font pas de studio. Quant à l'informatique, photoshop n'est rien à côté de Xpress avec un correcteur orthographique pro et une unité de recherche grammaticale, etc. Selon le type d'écrit, il peut y avoir beaucoup de frais. Si tu aimes les thrillers, sais-tu que certains auteurs américains ont une équipe de recherche composée de 5 à 6 salariés ? Sans parler des frais d'agent : beaucoup d'auteurs en ont, mais peu de photographes.
Non ils n'ont pas que des studios avant j'en avais un avec 1 secretaire, et 2 assistants salariés...
Maintenant j'ai loué une galerie 17 000€ pour 6 mois j'ai parle de photoshop mais c'est Creative Suite à +3000 euros + 2000 entre les niksoftware; alien skin; et autres
Tu veux que l'on compare aussi la gamme d'objectifs d'un photographe pour y voir mieux avec la panoplie de lunettes d'un écrivain...?
Bien sur qu'il y a des exceptions je ne sais plus sur quel autre sujet tu soutenais que la majorité des ecrivains n'avaient même pas une connexion internet... tu passes d'un argument extreme quand cela te va mieux...?
Difficile de suivre un écrivain frustre qui cherche la reconnaissance dans la photographie?
Je ne veux en venir nulle part (et je réponds aux questions, tu n'as qu'à m'en poser), mais les photographes parfois m'énervent car :
- leur cas est spécial
- ils sont les plus mal lotis
- ils savent mieux que quiconque et les autres ne les comprennent pas
- mais ils n'oint pas lu les textes et ne lisent pas du tout, d'ailleurs
- méprisent et jalousent les autres, ce qui n'aide pas à collaborer sur de justes causes
Et j'en passe.
Bonjour,
Tiens, une question bête ...
J'ai maintenant un autre moyen de facturation que mon activité d'auteur, et je me pose la question de passer par cette SCOP Sarl pour facturer les photos réalisées en commande* (architecture et d'urbanisme) ...
Si je facturais ces prestations de prises de vue via la SCOP, est-ce qu'il y aurait moyen de contrôler la diffusion des images via le droit d'auteur (l'autre solution étant le droit des contrats en citant les usages autorisés en Annexe du contrat) ?
* Plus simple pour moi, aussi pour les clients (la double facturation m'a fait perdre des commandes récemment :o). Sachant que mes clients sont à 80% les mêmes pour mes activités d'études/ingénierie (facturés via la SCOP) et photo.
Si tu n'es pas affilié, c'est la bonne manière car les clients n'aiment pas les complications. Dans un tel cas, cela revient à considérer que l'usage de la photo est gratuit (dans un cadre déterminé, évidemment). En fait, ta société vend un service, qu'elle facture globalement (incluant les droits), et toi tu es payé par elle pour ta prestation, d'une part, et tes droits d'auteur d'autre part. Il vaut mieux sur la facture séparer les droits et la réalisation (donc deux taux de TVA). Par contre la Scop doit être déclarée diffuseur et payer le 1 %. Si tu ne veux pas ça, il suffit que tu sois payé uniquement pour la prestation, et d'offrir la cession.
Citation de: image04 le Février 28, 2012, 20:46:26
Difficile de suivre un écrivain frustre qui cherche la reconnaissance dans la photographie?
Je ne cherche rien du tout car ce que je fais dans la photo me convient parfaitement, comme le reste d'ailleurs, selon mon choix de vie.
Arrête plutôt de faire l'idiot et de trop généraliser : il y a même des écrivains qui écrivent au crayon (Stephen King il n'y a pas si longtemps) et d'autres qui ont des entreprises. Pareil chez les photographes, tous n'ont pas un matos de fou.
Citation de: Zouave15 le Février 29, 2012, 08:48:33
Je ne veux en venir nulle part (et je réponds aux questions, tu n'as qu'à m'en poser), mais les photographes parfois m'énervent car :
- leur cas est spécial
- ils sont les plus mal lotis
- ils savent mieux que quiconque et les autres ne les comprennent pas
- mais ils n'oint pas lu les textes et ne lisent pas du tout, d'ailleurs
- méprisent et jalousent les autres, ce qui n'aide pas à collaborer sur de justes causes
Et j'en passe.
Eh bien justement la grande majorité des adherents à l'UPP sommes trés concernés par tout un tas de sujets et sommes convaincus que les problèmes actuels, pourraient trouver des solutions si nous étions moins individualistes, comme dans tous les domaines il y a une certaine compétion, une certaine de la concurrence, pas forcément des jalousies...
Lorsque j'ai lancé le fil sur la bonne nouvelle de l'UPP...
Tu t'es empressé de faire un rapprochement et en critiquant (c'est pas beau...) la récupération de l'action de PAJ...
Je ne cherche pas à polémiquer mais c'est toi qui dans ce cas à mauvais esprit...
Car la lettre de Mitterand en reponse de PAJ du 28 Juin stipule qu'il a été saisi par l'UPP le 19 mai...
Au lieu de se réjouir d'actions conjointes pour collaborer à de justes causes...
C'est toi qui cherches à semer le "désaccord" en "égratignant au passage toujours l'UPP
CitationSi tu ne veux pas ça, il suffit que tu sois payé uniquement pour la prestation, et d'offrir la cession.
Ok merci ! Je vais faire comme ça, et conserver mon activité d'auteur assujetti pour les cessions de droit d'auteur, les pompages de photo, et éventuellement les commandes hors archi/urbanisme.
Citation de: Zouave15 le Février 29, 2012, 12:31:55
Je ne cherche rien du tout car ce que je fais dans la photo me convient parfaitement, comme le reste d'ailleurs, selon mon choix de vie.
Arrête plutôt de faire l'idiot et de trop généraliser : il y a même des écrivains qui écrivent au crayon (Stephen King il n'y a pas si longtemps) et d'autres qui ont des entreprises. Pareil chez les photographes, tous n'ont pas un matos de fou.
Je trouve vraiment aberrant que tu soi disant cherche a defendre les droits d'auteurs...alors que sur ton blog, tu balances un encart publicitaire: sur une agence microstock...
J'appelle cela se décrédibiliser...
http://www.ame-nature.com/index.php/actu/photo
SCANDALEUX
Annonce Google :
Banque de photo gratuite
Trouvez 14 000 000 de photos libres de droits gratuites chez "ki vous savez"
Je me rappelle qu'une Sté de service internet m'avait demandé de mettre un bandeau pub sur mon site...
et ils n'utilisaient que des images microstocks
je leur ai demandé de respecter le travail des photographes
et si tu te consideres aussi comme photographe soucieux du respect de la profession je te le demande
Il faudrait déjà comprendre comment marche la pub Google adsense...
Citation de: Zouave15 le Mars 01, 2012, 08:16:25
Il faudrait déjà comprendre comment marche la pub Google adsense...
Voilà.
Par exemple, moi qui utilise un navigateur digne de ce nom, je ne vois pas de publicité...
Reste que comme la majorité des gens sont encore sur IE...
Citation de: musiclive le Mars 02, 2012, 23:53:09
oh la c'est du lourd
Quelle argumentation ! Surtout de la part de quelqu'un qui ne fait rien de gratuit et n'écrit pas plus d'une ligne à la fois sans jamais argumenter.
Et c'est encore plus fort quand cette personne en défend une autre qui, bien que prétendant défendre le droit d'auteur, conseille une encyclopédie libre de droits :
Citation de: image04 le Février 16, 2012, 19:57:02
lire wikipedia
;D
J'ai toujours fait la difference entre regarder une photo et l'exploitation commerciale d'une photo...
Il y a des infos sur wikipedia et tout n'est pas "œuvre intellectuelle "protégée"...
tu veux donner des leçons de droits et tu mélange toujours tout
J'ai donner la source wikipedia pour lire..., te rappeller une date...
C'est grave de voir une création de l'esprit... dans une info...
le but étant de te la mettre à l'esprit et non pas l'exploiter à des fins commerciales...
Je crains plutôt que ce soit toi qui ne comprenne pas bien. Je ne te reproche pas d'utiliser des infos de W., qui bien entendu sont libres de fait, comme les idées, mais d'en faire l'apologie (ou au moins, d'en conseiller la lecture). Si tu n'est pas capable de voir qu'il y a une contradiction avec ton discours, désolé !
Il est vrai que dans droits d'auteur, tu ne vois que le S, synonyme d'espèces sonnantes et trébuchantes, et non pas le singulier (droit) qui concerne la défense de l'auteur. Avec une conception aussi mercantile tu ne vois peut-être pas à quel point prôner ou utiliser des licences CC est dommageable.
Sinon, pour ton information :
Libre et licences CC (creative commons), le point (http://www.ame-nature.com/index.php/marche-photo/155-libre-et-licences-cc-creative-commons-le-point)
2 fois j'i fait référence pour une date à wikipedia...c'est de l'apologie
Toi sur ton blog tu fais de la publicité pour des ms et encaisse des retombées c'est de la folie...
Merci de me faire découvrir les CC...
Recherche aussi toutes mes réponses sur le sujet faites au sinistre S....
Il y a de la pub sur mon blog, et c'est réfléchi. Même si ça ne rapportait pas, il y en aurait, car j'en ai assez de ceux qui veulent tout gratuit et ne peuvent même pas supporter de la pub.
Quant à filtrer la pub, c'est assez complexe pour être efficace et ça reviendrait à tout supprimer, car dans ce cas je ne vois pas pourquoi je laisserais le greenwashing, les avocats véreux, les artisans abusifs, les clubs de rencontres, les médicaments, la malbouffe, etc.
La pub étant contextuelle, elle est toujours associée à ce dont on parle, même quand on le dénonce. Si ça ne te plaît pas, tu n'es pas obligé d'aller sur mon blog. Mais alors n'achète pas le journal et ne circule pas dans les rues.
Je comprends ton énervement, cependant, car si l'UPP avait de la pub Google, ils n'auraient pas besoin de vendre leur barème...
Quant à S., comme tu écris, je n'étais pas d'accord avec lui mais il avait souvent de l'argument, et pas toujours biaisé, lui.
Bref, je te laisse déblatérer, alors arrête tes attaques personnelles et les procès d'intention.
Citation de: Zouave15 le Mars 03, 2012, 13:43:26
Il y a de la pub sur mon blog, et c'est réfléchi. Même si ça ne rapportait pas, il y en aurait, car j'en ai assez de ceux qui veulent tout gratuit et ne peuvent même pas supporter de la pub.
Quant à filtrer la pub, c'est assez complexe pour être efficace et ça reviendrait à tout supprimer, car dans ce cas je ne vois pas pourquoi je laisserais le greenwashing, les avocats véreux, les artisans abusifs, les clubs de rencontres, les médicaments, la malbouffe, etc.
La pub étant contextuelle, elle est toujours associée à ce dont on parle, même quand on le dénonce. Si ça ne te plaît pas, tu n'es pas obligé d'aller sur mon blog. Mais alors n'achète pas le journal et ne circule pas dans les rues.
Je comprends ton énervement, cependant, car si l'UPP avait de la pub Google, ils n'auraient pas besoin de vendre leur barème...
Quant à S., comme tu écris, je n'étais pas d'accord avec lui mais il avait souvent de l'argument, et pas toujours biaisé, lui.
Bref, je te laisse déblatérer, alors arrête tes attaques personnelles et les procès d'intention.
Je ne m'enerve pas je denonce la mauvaise foi:
les blogs véhiculent des annonces rémunérant les auteurs,
bien évidemment les blogs avec photographies ont plus de chances d'attirer de l'audience, donc des ressources publicitaires...
De là à dépenser de l'énergie pour défendre une cause,
et encaisser une rémunération pour de la pub qui va alimenter la cause contre laquelle on lutte...
Cela ne me parait pas trés "sensé"
J'ai assez vu d'inepties envers la photographie sur ton blog et je n'y vais que pour les dénoncer.
Si je peux me permettre un conseil contente toi de rester écrivain tu n'auras jamais besoin d'acheter des barèmes...de droits photo
On verra bien comment réagissent tes confrêres si de la pub google illustrait tes pages pour "vendre" gratuitement des livres à 0,14 €
Ce n'est pas un procés d'intention mais une intention délibérée.
S.... mélangeait aussi allégrement les droits photos avec les CC et "open source" réalisés par des universités dans le cadre de recherches collectives, avec des moyens
differents, qu'un auteur independant.