Bonjour,
L'un de mes neveux cherche une bonne école de photos après le bac c'est pour apprendre le métier.
il est basé dans le nord de la France mais peut partir étudier ailleursur en France.
Quelles sont les bonnes écoles?
Merci d'avance pour vos informations.
Sans conteste l'une des meilleures, sinon la meilleure: Louis Lumière.
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
Tout dépend s'il recherche plutôt une école technique ou artistique, publique ou privée.
Le soucis est qu'il faut déjà un certain niveau photographique ou artistique pour passer les barrages.
Louis Lumière
Arles
Effet
Et puis il y a l'étranger, mais plus cher ou carrément inabordable
Citation de: didci2 le Février 13, 2015, 21:18:39
L'un de mes neveux cherche une bonne école de photos après le bac c'est pour apprendre le métier.
il est basé dans le nord de la France mais peut partir étudier ailleursur en France.
Quelles sont les bonnes écoles?
Ce n'est pas l'école de mes études, mais c'est une école Belge où j'ai fait la connaissance d'étudiants français et françaises : http://www.stluc-sup-tournai.be/blog/presentation/enseignements/photographie/
C'est juste une info en passant...
CE3P, à Ivry sur seine, proche du métro.
Des amis l'on fait, ils sont satisfait (et ont du travail)...)
Il y a des journées de présentations...
http://ce3p.com/
Il est je crois possible de se loger, il y a des résidences étudiants plus ou moins municipales.....
Et j'ai vu il y a peu que les nouvelles auberges de jeunesses de Paris faisaient des "long séjours" confortables et très prisés des étudiants.
Merci pour vos infos.
Je lui transmets, et j'essaie de savoir quel domaine de la photo l'intéresse plus particulièrement.
Cordialement.
Citation de: stratojs le Février 13, 2015, 22:05:41
Sans conteste l'une des meilleures, sinon la meilleure: Louis Lumière.
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
Bac + 2 si mes souvenirs sont bons pour rentrer. C'est comme une école d'ingé
Citation de: stratojs le Février 13, 2015, 22:05:41
Sans conteste l'une des meilleures, sinon la meilleure: Louis Lumière.
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
Avec entrée direct à l'ANPE des intermittents du spectacle à la sortie. Cool !
Citation de: esperado le Février 15, 2015, 19:56:48
Avec entrée direct à l'ANPE des intermittents du spectacle à la sortie. Cool !
Quand je suis sortie de Vaugirard, travail direct, mais c'était il y a un certtain temps...! :D
Je ne sais pas si aujourd'hui les écoles peuvent garantir une embauche.
Citation de: esperado le Février 15, 2015, 19:56:48
Avec entrée direct à l'ANPE des intermittents du spectacle à la sortie. Cool !
Je doute que les élèves d'une ENS aient des problèmes d'emploi. Le meilleur moyen d'avoir un boulot c'est de faire des études. Et si possible des études supérieures longues. C'est juste factuel (données de l'INSEE)
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 15, 2015, 21:30:54
Je doute que les élèves d'une ENS aient des problèmes d'emploi. Le meilleur moyen d'avoir un boulot c'est de faire des études. Et si possible des études supérieures longues. C'est juste factuel (données de l'INSEE)
J'ai fait des tas de boulots étant jeune, puis on est venu me chercher pour mes compétences, jamais une fois on m'a demandé si j'avais un diplôme.
Citation de: Inka le Février 15, 2015, 21:37:09
J'ai fait des tas de boulots étant jeune, puis on est venu me chercher pour mes compétences, jamais une fois on m'a demandé si j'avais un diplôme.
Et ton cas particulier est évidement le cas général ? Ne cherche pas. Même si il est possible de bosser sans diplômes (heureusement d'ailleurs) les chiffres sont la. Le meilleur moyen de ne pas être au chômage c'est de faire des études. En France on est encore très axé sur cela et pas encore assez sur l'expérience professionnelle.
Citation de: Inka le Février 15, 2015, 21:37:09
J'ai fait des tas de boulots étant jeune, puis on est venu me chercher pour mes compétences, jamais une fois on m'a demandé si j'avais un diplôme.
Moi aussi, j'ai eu une carrière mouvementée avec des changements de direction réguliers entre enseignement supérieur, recherche, diplomatie, etc..., mais, malgré mes compétences EXCEPTIONNELLES en photographie, on n'est jamais venu me chercher ;-). Et maintenant, je suis trop vieux ;D
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 15, 2015, 21:40:50
Et ton cas particulier est évidement le cas général ? Ne cherche pas. Même si il est possible de bosser sans diplômes (heureusement d'ailleurs) les chiffres sont la.
Des diplômes j'en ai, mais on ne me les a jamais demandé. Pas une fois.
J'ai même un diplôme de maitre nageur ;) :D ;D
Là maintenant je crois que je coulerais à pic...
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 15, 2015, 21:30:54
Je doute que les élèves d'une ENS aient des problèmes d'emploi. Le meilleur moyen d'avoir un boulot c'est de faire des études. Et si possible des études supérieures longues. C'est juste factuel (données de l'INSEE)
+/- d'accord avec des bémols........
J'ai 56 balais et, comme Inka je pense, j'habite le plat pays: en 56 pas moyen de "trouver" un plombier valable, sérieux et disponible............,pour la France je ne me prononcerais pas, dans 56 ans j'ai la certitude que la situation sera identique, comme quoi certain créneaux sont encore exploitables.
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 15, 2015, 21:30:54
Je doute que les élèves d'une ENS aient des problèmes d'emploi. Le meilleur moyen d'avoir un boulot c'est de faire des études. Et si possible des études supérieures longues. C'est juste factuel (données de l'INSEE)
Ces données statistiques ne veulent bien entendu pas dire que toutes les études supérieures se valent en matière d'emploi.
Citation de: muadib le Février 16, 2015, 08:08:11
Ces données statistiques ne veulent bien entendu pas dire que toutes les études supérieures se valent en matière d'emploi.
Tout a fait. Ensuite il y a le taux de chômage par secteur et par région aussi.
EDIT : un article très interessant sur le sujet
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1313 (http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1313)
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 15, 2015, 21:30:54
Le meilleur moyen d'avoir un boulot c'est de faire des études. Et si possible des études supérieures longues. C'est juste factuel (données de l'INSEE)
Dis pas ça à des docteurs ( je ne parle pas des médecins, mais de tous les autres titulaires d'un doctorat), tu vas finir pendu devant une agence pôle-emploi.
Citation de: Negens le Février 17, 2015, 17:14:07
Dis pas ça à des docteurs ( je ne parle pas des médecins, mais de tous les autres titulaires d'un doctorat), tu vas finir pendu devant une agence pôle-emploi.
Tu as raison il faudrait faire une distinction entre les études longue sérieuses et les pas sérieuses ;) En attendant les chiffres étant les chiffres cela veut dire que si le taux de chômage des docteurs est grand le taux de chômage des autres études longues est alors très petit. En fait en France si tu as un diplôme d'ingénieur tu n'as pas trop de soucis à te faire. Ensuite c'est les Masters et ensuite les Docteurs. l'ENS louis lumière c'est du Master
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 17, 2015, 17:43:32
Tu as raison il faudrait faire une distinction entre les études longue sérieuses et les pas sérieuses ;)
Attention OuiOui, tu vas te retrouver avec tous les docteurs (dont je suis, en sciences physiques) sur le dos :D
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 17, 2015, 17:43:32
l'ENS louis lumière c'est du Master
Faudrait pas confondre non plus industrie et métiers du spectacle.
Citation de: esperado le Février 17, 2015, 19:10:37
Faudrait pas confondre non plus industrie et métiers du spectacle.
L'ENS Louis lumière est un BAC+5 avec un grade de Master. C'est juste factuel. Et dans l'industrie du cinéma cela aura son importance
Citation de: tenmangu81 le Février 17, 2015, 18:24:48
Attention OuiOui, tu vas te retrouver avec tous les docteurs (dont je suis, en sciences physiques) sur le dos :D
J'ai déjà ma sœur qui est docteur en physique chimie sur le dos ;)
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 17, 2015, 22:23:05
L'ENS Louis lumière est un BAC+5 avec un grade de Master. C'est juste factuel. Et dans l'industrie du cinéma cela aura son importance
Arf ! Á part, et encore rarement, pour des acteurs de complément, les prods et les réalisateurs travaillent "en famille", avec leurs potes.
Les choses marchent par relation, et jamais on ne parle de 'diplômes' (il faut juste avoir sa carte du CNC).
J'étais ingé son (mixage) et directeur technique d'un studio de post prod, j'ai une vague idée de la façon dont marchent les choses.
Chaque année, des centaines de diplômés sortent des écoles, dans un milieu ou il n'y a *pas un seul* poste à pourvoir, vu qu'il y a déjà une longue queue.
Le succès, qui dépend de tes relations (avoir la chance de s'être fait pote à l'école avec un futur réalisateur qui réussira), de la chance (avoir travaillé sur un film de copains à petit budget ayant eu un gros succès), et des effets de mode (être le mec du moment), ne sera, de toutes façons, que très temporaire...
Exactement pareil pour les musiciens, requins de studio. On les voit partout pendant un an ou deux, et, hop, aux suivants...
La seule branche dans laquelle j'ai vu les gens travailler longtemps, c'est celle du doublage de films pour quelques comédiens qui maîtrisent bien cette technique et sont capables de faire tous les rôles. Ou les "voix" de rares comédiens américains faisant une longue carrière.
Et il est très rare de les voir ensuite à l'écran, comme Gérard Hernandez ou Marion Game dans "Scènes de ménages".
Et si tu doutes de ce que je dis, va juste faire un tour à L'ANPE du spectacle et interroge n'importe qui.
... ce n'est pas tout à fait faux, mais en partant de ce principe, pourquoi faire des études? Autant braquer des banques, ah zut, il y a aussi du monde sur ce marché! ;D
Confondre industrie et métiers du spectacle?!? Le métier du spectacle est simplement une industrie.
Il n'empêche qu'en sortant de Louis Lumière on a une certitude, être bien formé, et une probabilité, trouver du travail.
Aucune autre école n'est à ce niveau, même si j'en conviens, la vraie formation se fait en travaillant.
Juste pour info, descendre au paragraphe 2, anciens élèves.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_sup%C3%A9rieure_Louis-Lumi%C3%A8re
Citation de: esperado le Février 18, 2015, 14:21:19
Arf ! Á part, et encore rarement, pour des acteurs de complément, les prods et les réalisateurs travaillent "en famille", avec leurs potes.
Les choses marchent par relation, et jamais on ne parle de 'diplômes' (il faut juste avoir sa carte du CNC).
Après avoir postulé dans le labo photo chez qui j'ai travaillé 20 ans, lors de l'entretien d'embauche j'ai bien failli ne pas être pris, trop de diplômes, trop qualifié, trop de risques que m'en aille ailleurs après quelques mois. J'ai du batailler et la jouer profil bas pour être engagé, puis tout c'est bien passé :D
Citation de: stratojs le Février 18, 2015, 14:32:45
Il n'empêche qu'en sortant de Louis Lumière on a une certitude, être bien formé, et une probabilité, trouver du travail.
En ce qui concerne le son cinéma, en tous cas, tous les assistants que j'ai engagé, formé, et aidé à démarrer étaient des autodidactes passionnés ( et ont tous fait carrière).
Pas le cas de ceux que j'ai pu engager qui sortaient des deux grandes écoles les plus cotées ... qui n'ont jamais fait long feu ... Incompétents, inexpérimentés et prétentieux, ça aide pas à apprendre.
Ingénieur en électronique, je n'ai jamais autant entendu de contre vérités, "snake oil", et autres conneries audiophiles que dans la bouche des mixeurs Césarisés du cinéma. Ce qui n'enlève d'ailleurs rien au talent de quelques uns d'entre eux (compétence et talent n'ont rien à voir).
En revanche, dans le milieu du disque et de la musique, où les diplômes n'avaient pas du tout cours, en général, la compétence technique était bien bien meilleure. (Bon, aujourd'hui, avec les home studios, c'est le contraire ?)
Si vous saviez à quel point les prises de son synchrones du cinéma étaient mauvaises... Avec des perchman qui plaçaient leurs micros à la verticale de la tête du comédien !!!!
Bon, de nos jours, le problème est définitivement réglé, micros cravate partout, plus le temps de travailler, plus de plans sonores, on multiplie les pistes, "on verra ça au mixage"...
Désormais, la compétence se situe plutôt dans la facilité qu'ont certains à gérer les 96 pistes ou plus qui parviennent au mixage parce que personne (y compris le monteur son) n'a pris de décision auparavant.
C'est toujours marrant de voir la faculté des autodidactes a penser que leur cas est une généralité. Alors on vas exprimer le phénomène français autrement.
Pour un métier donné plus tu monte haut dans les études plus ta probabilité d'être au chômage se réduit. Je n'ai pas dit que c'était bien. C'est juste une constatation. Ensuite on peut remettre en cause la formation donnée, la qualité de l'enseignement, etc, etc. Mais la n'est pas le débat.
En France pour un métier donné plus tu monte haut dans les études plus ta probabilité d'être au chômage se réduit. C'est juste comme cela
EDIT : et je respecte beaucoup les autodidactes ;)
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 18, 2015, 22:53:51
EDIT : et je respecte beaucoup les autodidactes ;)
On peut par exemple citer les Beatles.
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 18, 2015, 22:53:51
C'est toujours marrant de voir la faculté des autodidactes a penser que leur cas est une généralité
Nous parlions d'un métier que j'ai exercé toute ma vie, et que, bien sur, tu connais encore mieux de l'intérieur, toi qui as un avis définitif et bien convenu sur tout ?
Le sujet étant la photo, je laisse la main aux photographes de presse ou de mode, pour nous dire si des diplômes les ont aidés à démarrer une carrière...
En ce qui concerne les artisans photographes, il me semble qu'un diplôme de gestion d'entreprise leur sera plus utile que celui de photographe.
Au fait, pour maîtriser le sujet (la photo) il n'y a pas besoin de dix ans d'études, c'est d'une simplicité biblique. Et le reste, la vraie maîtrise, c'est le fruit de... l'expérience...
Je suis assez d'accord avec esperado, on néglige souvent que la photo est un metier et donc une entreprise qu'il faut gerer.
Citation de: mister pola le Février 19, 2015, 12:18:42
Je suis assez d'accord avec esperado, on néglige souvent que la photo est un metier et donc une entreprise qu'il faut gerer.
C'est clairement la réalité de ce métier. Il y a un gouffre entre l'imaginaire du métier de photographe, et sa réalité; ajouter à cela, et c'est aussi une réflexion quant aux différentes écoles possibles pour apprendre ce métier, déterminer quelle est la vraie demande des clients potentiels.
La photo, la direction artistique, les traitement/développement/post-production, l'info-graphie, la chromie...etc..
Pour ma part, et dans mon secteur d'activité (beaucoup d'objets d'art, et de catalogues), la liaison avec l'impression se passe de plus en plus d'intermédiaire, pour des raisons variés. Cela en fait un métier différent, où seules les compétences photographiques ne suffisent plus.
J'enfonce peut-être des portes ouvertes, mais c'est aussi une façon d'aborder le problème, dans sa qualification. :)
Citation de: esperado le Février 19, 2015, 11:35:20
Nous parlions d'un métier que j'ai exercé toute ma vie, et que, bien sur, tu connais encore mieux de l'intérieur, toi qui as un avis définitif et bien convenu sur tout ?
Je n'ai pas d'avis je donne juste les faits. En France si tu as des diplômes tu t'en sort mieux que si tu en a pas. Je ne vois pas pourquoi la photographie échapperait a cet état de fait sachant que même si il y a de l'artistique c'est quand même assez technique. En plus une école comme louis lumière a un tronc commun avec des chose comme l'anglais, l'histoire de l'art et même une habilitation électrique histoire de travailler en toute sécurité.
Comme c'est une ENS elle a surement aussi des cours de gestion et surement une partie législative. Bref tout ce qu'il faut pour monter une activité.
Mais le plus simple serait de demander a Louis Lumière le taux de chômeur a la sortie de leur école. Je m'en occupe et si ils répondent je vous donnerais le résultat ;). Sachant que c'est une entrée sur concours et qu'il n'y a que 150 place et que cette école est assez unique je ne me fais pas trop de doute sur leur réponse. Mais je vais demander.
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 19, 2015, 14:51:13
Mais le plus simple serait de demander a Louis Lumière le taux de chômeur a la sortie de leur école. Je m'en occupe et si ils répondent je vous donnerais le résultat ;). Sachant que c'est une entrée sur concours et qu'il n'y a que 150 place et que cette école est assez unique je ne me fais pas trop de doute sur leur réponse. Mais je vais demander.
Je doute fort que les écoles photo donnent leur taux de réussite dans le métier.
D'une part car elles n'en savent rien, et d'autre part car ça reste un business.
Je pense que moins de 10% des centaines d'eleves qui sortent des écoles photo finissent par vivre de la photo. Moins de 5% est sans doute plus juste !
La cause n'étant pas la qualité de formation, mais un secteur bien trop petit pour accueillir autant de monde.
Et puis quand tous ces jeunes sortent de l'ecole, ils sont livrés à eux-mêmes... Rares sont ceux capables de s'assumer freelance, et comme ça ne recrute pas dans la photo ils finissent par changer de voie.
Citation de: Philippe Leroy le Février 19, 2015, 18:02:52
Je doute fort que les écoles photo donnent leur taux de réussite dans le métier.
D'une part car elles n'en savent rien, et d'autre part car ça reste un business.
Je pense que moins de 10% des centaines d'eleves qui sortent des écoles photo finissent par vivre de la photo. Moins de 5% est sans doute plus juste !
La cause n'étant pas la qualité de formation, mais un secteur bien trop petit pour accueillir autant de monde.
Et puis quand tous ces jeunes sortent de l'ecole, ils sont livrés à eux-mêmes... Rares sont ceux capables de s'assumer freelance, et comme ça ne recrute pas dans la photo ils finissent par changer de voie.
Tu laisses l'impression de penser surtout au photographe reporter.
Quand on lit ce que dit l'école Lumière sur les débouchés la prise de vue en n'est qu'une toute petite partie
citation :
L'enseignement « Photographie » est ouvert et couvre un nombre significatif de pratiques professionnelles. Parmi ces orientations, on peut citer les métiers de la prise de vue (pour la publicité, la mode, la presse), de la gestion des systèmes image (management, contrôle de la qualité, organisation des flux), de la postproduction et du support technique ou commercial. Sont concernés l'industrie, les institutions culturelles, la recherche, le web, le transmédia, l'édition, la fabrication et le pré-presse.
A titre d'information, voici quelques-uns des postes occupés par des étudiants diplômés de la section Photographie : photographe en agence de presse et de mode, chef de projet e-business dans une compagnie internationale, responsable gestion de la couleur, responsable du support technique chez des fabricants de matériel numérique, chefs produits (fabricants d'appareils numériques), fabricant prépresse, chef de projet de la cohérence numérique (groupe de presse), professeurs (écoles de photographie), adjoints à la direction qualité de laboratoires de façonnage...
Citation de: dioptre le Février 19, 2015, 18:50:27
Tu laisses l'impression de penser surtout au photographe reporter.
Quand on lit ce que dit l'école Lumière sur les débouchés la prise de vue en n'est qu'une toute petite partie
citation :
L'enseignement « Photographie » est ouvert et couvre un nombre significatif de pratiques professionnelles. Parmi ces orientations, on peut citer les métiers de la prise de vue (pour la publicité, la mode, la presse), de la gestion des systèmes image (management, contrôle de la qualité, organisation des flux), de la postproduction et du support technique ou commercial. Sont concernés l'industrie, les institutions culturelles, la recherche, le web, le transmédia, l'édition, la fabrication et le pré-presse.
A titre d'information, voici quelques-uns des postes occupés par des étudiants diplômés de la section Photographie : photographe en agence de presse et de mode, chef de projet e-business dans une compagnie internationale, responsable gestion de la couleur, responsable du support technique chez des fabricants de matériel numérique, chefs produits (fabricants d'appareils numériques), fabricant prépresse, chef de projet de la cohérence numérique (groupe de presse), professeurs (écoles de photographie), adjoints à la direction qualité de laboratoires de façonnage...
Pas d'anciens élèves sortis récemment de l'école sur le forum?
Citation de: Philippe Leroy le Février 19, 2015, 18:02:52
Je doute fort que les écoles photo donnent leur taux de réussite dans le métier.
généralement c'est un argument marketing pour faire venir les étudiants. Mais de toute façon j'ai demandé a l"association des anciens élèves ;)
Citation de: dioptre le Février 19, 2015, 18:50:27
Tu laisses l'impression de penser surtout au photographe reporter.
Freelance dans ma tête c'est pas juste le reporter ::)
C'est avant tout gérer une activité/société. Pour certain monter un studio (mode, beauté, culinaire, packshot,...) pour d'autres ça sera le corporate, et puis il reste tous ceux qui bossent avec les particuliers (portrait, mariage, naissance, famille,...)
Citation de: dioptre le Février 19, 2015, 18:50:27
Quand on lit ce que dit l'école Lumière sur les débouchés la prise de vue en n'est qu'une toute petite partie
citation :
L'enseignement « Photographie » est ouvert et couvre un nombre significatif de pratiques professionnelles. Parmi ces orientations, on peut citer les métiers de la prise de vue (pour la publicité, la mode, la presse), de la gestion des systèmes image (management, contrôle de la qualité, organisation des flux), de la postproduction et du support technique ou commercial. Sont concernés l'industrie, les institutions culturelles, la recherche, le web, le transmédia, l'édition, la fabrication et le pré-presse.
A titre d'information, voici quelques-uns des postes occupés par des étudiants diplômés de la section Photographie : photographe en agence de presse et de mode, chef de projet e-business dans une compagnie internationale, responsable gestion de la couleur, responsable du support technique chez des fabricants de matériel numérique, chefs produits (fabricants d'appareils numériques), fabricant prépresse, chef de projet de la cohérence numérique (groupe de presse), professeurs (écoles de photographie), adjoints à la direction qualité de laboratoires de façonnage...
C'est de la flute marketing ça !
Les gamins qui rentrent dans une école photo c'est pour être photographe... pas pour être commercial, laborantin, faire du phoning sav sur une plateforme technique, ou chef de projet e-business à l'international ! Chef de projet qui sortira plutôt d'une école d'ingénieur ou de HEC... mais pas d'une école photo.
Et puis dans cette liste de job, rares sont ceux qui recrutent.
Citation de: Philippe Leroy le Février 20, 2015, 10:34:35
Freelance dans ma tête c'est pas juste le reporter ::)
C'est avant tout gérer une activité/société. Pour certain monter un studio (mode, beauté, culinaire, packshot,...) pour d'autres ça sera le corporate, et puis il reste tous ceux qui bossent avec les particuliers (portrait, mariage, naissance, famille,...)
C'est de la flute marketing ça !
Les gamins qui rentrent dans une école photo c'est pour être photographe... pas pour être commercial, laborantin, faire du phoning sav sur une plateforme technique, ou chef de projet e-business à l'international ! Chef de projet qui sortira plutôt d'une école d'ingénieur ou de HEC... mais pas d'une école photo.
Et puis dans cette liste de job, rares sont ceux qui recrutent.
Tu as une vue très restrictive des formations d'une école photo.
Et parler de gamins pour des personnes recrutées à bac+2 ! Ce ne sont plus des rêveurs de la classe de 3e qui veulent être pompier, aviateur, ou grand reporter !
CitationL'insertion professionnelle
Une enquête a été menée sur les professions des anciens élèves et il semble que la polyvalence de l'enseignement de l'ENSLL ouvre à toutes les carrières de la chaîne photographique. Les affects de chacun jouant un rôle important dans le choix d'orientation.
Sur les quatre sections, les TDI ( traitement des images) entrent le plus rapidement sur le marché du travail et semblent les mieux rémunérés. Ils occupent en général des postes de technico-commerciaux (responsable de la gestion de la couleur, chef de produit) dans les laboratoires, la presse ou les services intégrés des fabricants et distributeurs de matériels ou de surfaces sensibles. A quelques exceptions près, comme Eric Traoré, photographe de mode ou Samuel Böllendorf, reporter, ceux qui se destinent au métier de photographe (salarié de studio ou indépendant) connaissent des difficultés pendant une assez longue période Pour autant, presque aucun n'abandonne vraiment la photographie. Enfin, un certain nombre enseignent à l'ENSLL, tels Xavier de La Tullaye ou Bernard Leblanc, mais aussi dans d'autres écoles.
Une très forte motivation paraît indispensable, d'autant plus dans un milieu bouleversé par l'arrivée du numérique. L'association des anciens élèves de Vaugirard-Louis Lumière (AVELL) (7), qui soutient l'insertion professionnelle des jeunes diplômés depuis sa création, propose depuis 2004 un système de parrainage qui peut s'avérer utile.
L'exemple de Xavier de La Tullaye ou de Bernard Leblanc ne me semble pas très rassurant sur la fraîcheur de cette citation. Leur scolarité à Louis Lumière remonte à une époque où le marché de l'emploi du secteur n'avait rien à voir avec aujourd'hui.
Citation de: dioptre le Février 20, 2015, 11:16:53
Tu as une vue très restrictive des formations d'une école photo.
Et parler de gamins pour des personnes recrutées à bac+2 ! Ce ne sont plus des rêveurs de la classe de 3e qui veulent être pompier, aviateur, ou grand reporter !
Ok, t'as rien compris à ce que je veux expliquer.
Plus envie de perdre mon temps inutilement. ;)
P.S. : Pour info il y a des écoles photo qui commencent au CAP = Bac -6
Citation de: muadib le Février 20, 2015, 11:40:19
L'exemple de Xavier de La Tullaye ou de Bernard Leblanc ne me semble pas très rassurant sur la fraîcheur de cette citation. Leur scolarité à Louis Lumière remonte à une époque où le marché de l'emploi du secteur n'avait rien à voir avec aujourd'hui.
L'interview date de peu avant 2007 année de son départ à la retraite.
Et il a continué de travailler sur la technique de la photo. En particulier comme expert auprès d'instances officielles
C'est a nouveau moi. Voici la réponse du secrétaire général de l'association des Anciens Elèves Vaugirard - Louis-Lumière. Comme ma fille veut éventuellement partir vers ce milieu je lui ai posé comme question
Question
Je me permet de vous contacter car je suis a la recherche d'un renseignement. Ma fille en terminale S veut s'orienter vers les métiers de la communication ou de la photographie. Comme il est de plus en plus difficile pour de jeunes diplômés de trouver un emploi je me demandais quelle était le taux de chômage ou le temps nécessaire pour trouver un premier emploi lorsque l'on sort d'une ENS comme Louis Lumière
Réponse
Nous ne possédons pas de statistiques concernant le temps nécessaire pour trouver un premier emploi et le taux de chômage concernant les jeunes sortant de l'école. Les laboratoires et fabricants qui offraient des places en CDI ont disparu frappés par la transition de l'argentique au numérique ainsi que par le caractère éphémères des souvenirs. La profession fonctionne principalement sous la forme de l'intermittence avec des employeurs multiples. Ces derniers peuvent être des administrations, l'industrie, les organes de communication, etc. L'évolution des technologies pousse à convergence des médias et maintenant les photographes quittent l'image fixe pour le web-documentaire associant l'informatique, la photo, la vidéo, l'audio avec un déroulement non linéaire, ainsi que le documentaire vidéo.
On ne peut pas dire qu'ils poussent à s'illusionner ... :(
Citation de: geargies le Février 21, 2015, 00:06:25
On ne peut pas dire qu'ils poussent à s'illusionner ... :(
C'est tout à leur honneur.
Il faut arrêter de s'imaginer que parce que le concours est difficile et que la photographie est un métier technique, l'emploi est garanti comme avec des études d'ingénieurs. La photographie continue à faire rêver, les écoles sont toujours aussi nombreuses, mais le marché s'est effondré.
Si j'avais un conseil à donner à des jeunes, c'est de chercher à se former dans l'image en général avec des compétences en conception et design de sites internet, la photo, la vidéo et un bon niveau en anglais. On a et on aura besoin de spécialistes de l'images numérique dans de nombreux domaines d'activités, mais la photo maintenant c'est à peine une ligne en bas du CV.
Maintenant, on peut faire aussi une école de photo par passion, un peu comme on peut faire les beaux-arts pour apprendre la sculpture. Mais surtout pas par raison, pour trouver un boulot etc.
ce sur quoi il ne faut absolument s'illusionner c'est faire un CAP ou un BEP pour faire de la photo.
En fait on est un peu dans le cas du maréchal ferrant qui a du se recycler en tant que mécanicien auto !
Citationchercher à se former dans l'image en général avec des compétences en conception et design de sites internet, la photo, la vidéo et un bon niveau en anglais. On a et on aura besoin de spécialistes de l'images numérique dans de nombreux domaines d'activités, mais la photo maintenant c'est à peine une ligne en bas du CV
Bonjour,
J'ai lu plusieurs fois sur ce post qu'avec "un diplôme d'ingénieur tu as du travail garanti". Je ne suis pas sûr de cela et deuxièmement j'aimerai pas être ingénieur à l'heure actuelle (rendement, stress, ...) et troisièmement j'en ai rencontré un il y a 2 mois qui venait de se faire virer (age:30ans) car il coutait trop cher à l'entreprise ! Bon courage pour retrouver du boulot !
Alors que je croise tous les jours des jeunes entrepreneurs du bâtiment avec leur CAP qui ont du boulot par dessus la tête et qui gagne beaucoup d'argent (plus qu'un prof par exemple !)
En tout cas un CAP de photographie permet d'être photographe artisan !
La réponse de la secrétaire ne donne pas envie de rentrer dans cette école !
Citation de: roidufeu le Février 21, 2015, 19:37:03
Bonjour,
En tout cas un CAP de photographie permet d'être photographe artisan !
Tu n'as pas besoin de CAP pour t'inscrire à la chambre des métiers et exercer avec le statut social/fiscal d'artisan.
Mais ce n'est pas pour ça que tu auras ou non du boulot.
Je pensais que c'était nécessaire comme pour un plombier par exemple.
Citation de: roidufeu le Février 21, 2015, 20:05:59
Je pensais que c'était nécessaire comme pour un plombier par exemple.
Non, autrefois c'était utile d'avoir un CAP lorsque tu travaillais dans de grosses entreprises avec des grilles de salaires. Mais je crois qu'aujourd'hui tout ça a disparu. (Les salaires indexés sur des diplômes et les photographes intégrés...)
Et puis c'était une façon d'apprendre les bases de la photographie lorsque l'on était fâché avec le système scolaire.
Citation de: roidufeu le Février 21, 2015, 19:37:03
Bonjour,
J'ai lu plusieurs fois sur ce post qu'avec "un diplôme d'ingénieur tu as du travail garanti". Je ne suis pas sûr de cela et deuxièmement j'aimerai pas être ingénieur à l'heure actuelle (rendement, stress, ...) et troisièmement j'en ai rencontré un il y a 2 mois qui venait de se faire virer (age:30ans) car il coutait trop cher à l'entreprise ! Bon courage pour retrouver du boulot !
Alors que je croise tous les jours des jeunes entrepreneurs du bâtiment avec leur CAP qui ont du boulot par dessus la tête et qui gagne beaucoup d'argent (plus qu'un prof par exemple !)
En tout cas un CAP de photographie permet d'être photographe artisan !
La réponse de la secrétaire ne donne pas envie de rentrer dans cette école !
C'est toujours une question de probabilité. Je connais aussi des jeunes entrepreneurs du bâtiment avec leur CAP qui ont du boulot par dessus la tête. Je connais aussi des jeunes ingénieurs qui viennent de se faire virer. Mais ces exceptions ne font pas une généralité. La généralité c'est les chiffres de L'INSEE et ils sont sans appel. Maintenant attention. Ca ne sert a rien de pousser un jeune vers le diplôme d'ingénieur si il n'est pas réceptif aux études longues. En plus la société n'est pas faite pour que tout le monde soit ingénieur (heureusement ;)).
Citation de: Philippe Leroy le Février 20, 2015, 10:34:35
Les gamins qui rentrent dans une école photo c'est pour être photographe... pas pour être commercial, laborantin,
Lors de mes études photos je faisais de la prise de vues, du développement et du tirage. Mes profs me trouvaient plutôt bon en prise de vues, mais lorsqu'ils se sont mis à deux pour me demander de réaliser leurs tirages j'ai ressenti que j'étais très bon dans ce domaine.
Laborantin c'est vraiment ce qui me plait le plus et c'est ce qui paye les factures.
Je n'imagine pas un autre que moi développer mes images, en réalité je réalise des photos juste pour pouvoir les développer et les tirer...
Citation de: roidufeu le Février 21, 2015, 20:05:59
Je pensais que c'était nécessaire comme pour un plombier par exemple.
Oui, CAP pour avoir la qualification Gaz Electricité.....
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 20, 2015, 23:36:57
...Comme ma fille veut éventuellement partir vers ce milieu...
Mon fils a voulu un moment entrer ds le milieu du spectacle. J'étais flatté qu'il veuille suivre les pas de son papa, mais j'ai mis toutes mes forces pour l'en dissuader, et le pousser à continuer ses études de droit.
Pas la peine de chercher des statistiques, il suffit de suivre l'histoire de l'ANPE du spectacle et les efforts désespérés du patronat pour se débarrasser de ce régime des intermittents.
Quasiment tous les labos ont déposé le bilan, les prods, les studios de post prod ne survivent pas une décennie etc...
TOUS mes collègues ingé-son ont eu une vie difficile et, au bout du compte, une retraite tout juste suffisante pour survivre.
Constat fait sur 4 décennies. Et encore, j'ai eu, personnellement, la chance d'avoir eu une période de grand succès à une époque où les choses étaient infiniment plus faciles et passionnantes.
J'ai fait des disques dans les années 70, du mixage pour la télé ds les années 80 et suivantes (Moi-je, Contre enquêtes, les Mercredi de l'information, Étoiles étoiles, Cinéma cinéma, Maigret, Navarro, etc.) et je faisais partie des ingés sons les plus demandés (4 ou 5 sur le marché)...
En plus, j'étais ingénieur en électronique, ce qui m'a souvent sauvé la vie dans les périodes difficiles... mais pas suffisamment.
J'ai du abandonner le mixage à 50 ans, désespéré, pour devenir directeur technique de plusieurs studios... qui, eux aussi, ont tous disparu...
Il y a moins de chance de faire une carrière 'tranquille' (ou normale) dans le spectacle que de gagner à l'Euromilion.
Si tu aimes ta fille et que tu ne veux pas qu'elle passe la majorité de son temps à s'angoisser devant son téléphone, prend vraiment ces mots au sérieux.
Citation de: esperado le Février 23, 2015, 12:38:47
Il y a moins de chance de faire une carrière 'tranquille' (ou normale) dans le spectacle que de gagner à l'Euromilion.
L'ennui c'est que c'est pas faux.
Mais on peut toujours tenter...
Citation de: esperado le Février 23, 2015, 12:38:47
Si tu aimes ta fille et que tu ne veux pas qu'elle passe la majorité de son temps à s'angoisser devant son téléphone, prend vraiment ces mots au sérieux.
J'ai réussi a en sauver deux mais pour la troisième ça sera plus difficile ;)
Une école d'Ing te donne du boulot, c'est probable. Aller très loin dans les études peut faciliter les choses. Mais il faut vraiment voir dans quel domaine.
En Allemagne, on peut être docteur en Photo. Mais est ce que c'est utile pour trouver du travail?
Etre docteur en Archéologie doit être passionnant, mais ne pas ouvrir beaucoup de porte. Il n'y a pas beaucoup d'Indiana Jones.
En photo, j'ai un BTS que personne ne m'a jamais demandé. Je ne peux pas savoir ce que je serais devenu sans (Logique). Mon BTS, je ne le conseillerait pas à grand monde, l'école n'était pas terrible.
Par contre, dire à un d'jeune de ne pas faire des études qui le mèneront à rien, ou presque est un peu "castrateur".
Je connais un retraité qui voulait être photographe, ses parents lui ont dit "Non" et il est devenu radiologue. Alors que toute sa vie il voulait être photographe. Une vie de frustré par certains aspects. Aujourd'hui, il est photographe, à 80 ans.
Par contre décrire la réalité de la vie d'un photographe avant de se lancer, est une bonne chose. Même si décrire le "frigo vide" reste assez virtuel pour celui qui n'a pas connu.
Un jeune que j'ai croisé avant qu'il ne commence ses études, m'a dit qu'il voulait être photographe, mais que ses parents ne voulaient pas. Il fait maintenant une école de commerce. Je lui ai dit que je comprenais ses parents, ils n'ont pas envie de voir un de leurs enfants en galère, mais c'est castrateur comme raisonnement.
Citation de: thierry01150 le Février 24, 2015, 11:17:33
Un jeune que j'ai croisé avant qu'il ne commence ses études, m'a dit qu'il voulait être photographe, mais que ses parents ne voulaient pas. Il fait maintenant une école de commerce. Je lui ai dit que je comprenais ses parents, ils n'ont pas envie de voir un de leurs enfants en galère, mais c'est castrateur comme raisonnement.
Même quand il y avait du boulot, c'était difficile parce que la concurrence était très dure. S'il a écouté ses parents, je ne pense pas que même à l'époque il aurait réussi à faire carrière dans la photo faute de motivation.
Citation de: muadib le Février 24, 2015, 11:26:44
Même quand il y avait du boulot, c'était difficile parce que la concurrence était très dure. S'il a écouté ses parents, je ne pense pas que même à l'époque il aurait réussi à faire carrière dans la photo faute de motivation.
+1. J'ai une copine comme cela qui a imposé a son fiston son école. Ben le gamin il a abandonné car pas motivé. Avec mes enfants j'ai un système plus simple. Tu fais ce que tu veux et je paye a partir du moment ou tu es motivé. Pas de motivation je ne paye pas. Car ce qui va permettre de se démarquer par rapport a un autre c'est la motivation. Bon yen a deux motivés pour être ingénieur dans des domaines porteurs donc c'est plus facile ;)
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 24, 2015, 11:45:42
Tu fais ce que tu veux et je paye a partir du moment ou tu es motivé.
Mon père faisait comme ça.
Perso, j'ai exercé toutes les pressions possibles (arguments) pour que mon fils ne s'engage pas dans une voie trop difficile ou incertaine. Convaincu que, s'il manifestait une passion assez puissante, il passerait outre de toutes façons. On ne peut empêcher une vraie vocation et ce ne serait pas souhaitable.
La question du fil me touche car gagnant ma vie dans un métier parallèle, des amis veulent me parler de leur fille qui voudrait devenir photographe et il me semble que dans la photo, comme dans beaucoup d'autres voies (architecture, graphisme, musique), il faut que la motivation du jeune soit en béton et avec des projets plus ou moins personnels dans le domaine
Dans le souvenir de mes 20 ans (j'en ai 50...), considérer les études que je cite était conseillé pour ceux qui avaient déjà un poste en vue pour gagner leur vie (c'était le point de vue Télérama à l'époque dans leurs pages "métiers d'art" ;D), finalement pas grand chose n'a changé, les écoles n'ont jamais garanti un emploi ... mais on ne doit pas non plus casser les motivations des gamins si elles sont profondes...
Il faut à mon avis leurs conseiller de passer minimum un BAC, le plus général possible dans un domaine approchant, et essayer l'entrée aux écoles supérieures citées au début du fil, selon leurs capacités, bref, pas évident tous ça ! :-\
Il ne faut pas négliger que l'on a vécu une contraction de beaucoup de métiers, photographes, graphistes, tireurs, imprimeurs, sérigraphes et j'en passe, alors s'enfermer dans une spécialisation trop tôt, non merci! ;D
Le maître mot est lâché: la motivation. Il en faut pour tout dans la vie, mais encore plus dans les métiers "artistiques", exactement comme en sport.
Même si comparativement à maintenant, il semble que c'était plus facile avant, il ne faut pas croire que cela arrivait tout seul.
Il y a toujours eu peu de place au dessus du panier, quel que soit le pique-nique!
Citation de: jdm le Février 24, 2015, 12:28:28
Il ne faut pas négliger que l'on a vécu une contraction de beaucoup de métiers, photographes, graphistes, tireurs, imprimeurs, sérigraphes et j'en passe, alors s'enfermer dans une spécialisation trop tôt, non merci! ;D
Photograveur était un beau métier qui n'existe plus ou presque, c'est comme rémouleur...
Étonnamment, plein de métiers et donc d'opérations ont disparu, mais la photo est toujours aussi chère pour ceux qui en achètent !
Citation de: OuiOuiPhoto le Février 24, 2015, 11:45:42
+1. J'ai une copine comme cela qui a imposé a son fiston son école. Ben le gamin il a abandonné car pas motivé. Avec mes enfants j'ai un système plus simple. Tu fais ce que tu veux et je paye a partir du moment ou tu es motivé. Pas de motivation je ne paye pas. Car ce qui va permettre de se démarquer par rapport a un autre c'est la motivation. Bon yen a deux motivés pour être ingénieur dans des domaines porteurs donc c'est plus facile ;)
J'ai réussi la fin de mes études dès que mes parents ont compris çà. Bon la vérité est qu'ils n'ont rien compris mais ont baissé les bras face à mes échecs voulus, répétitifs et successifs. Mon père, ingénieur civil, désirait que je sois ingénieur/architecte et ma mère,responsable de salle du service "bloc opératoire" d'un grand hôpital me projetait en généraliste/chirurgien (ou architecte à la rigueur). Moi j'avais un coté artiste tête en l'air ::) ::)
Dès que j'ai eu carte blanche: choix de l'établissement et de l'orientation mais obligation de réussite (même pas avec grande distinction juste réussite :D ) les problèmes se sont envolés 8)
En en revient toujours au même point: les parents doivent éduquer leur(s) enfant(s) mais les adultes devraient être éduqués à devenir parents. :)
Citation de: roidufeu le Février 24, 2015, 22:08:47
Étonnamment, plein de métiers et donc d'opérations ont disparu, mais la photo est toujours aussi chère pour ceux qui en achètent !
Je suppose que tu ne fais pas référence aux microstocks ;)
Citation de: stratojs le Février 24, 2015, 18:04:31
Le maître mot est lâché: la motivation. Il en faut pour tout dans la vie, mais encore plus dans les métiers "artistiques", exactement comme en sport.
C'est d''ailleurs pour cela que je demande plus de motivation a ma dernière qu'aux deux autres qui sont sur une voie plus "Standard"
Citation de: muadib le Février 25, 2015, 09:28:08
Je suppose que tu ne fais pas référence aux microstocks ;)
Je sais pas ? Je connais pas les microstocks ? ???
Je pensais à ça :
J'imagine que des photos de mode pour un défilé par exemple coutent surement très cher à celui qui les commande et qui les achète.
edit: je viens d'aller voir la définition des microstocks. Me voilà moins bête !
Citation de: roidufeu le Février 24, 2015, 22:08:47
Étonnamment, plein de métiers et donc d'opérations ont disparu, mais la photo est toujours aussi chère pour ceux qui en achètent !
c'est quoi " la photo" ?
Vous avez des références concrètes sur "la photo" ?
J'ai mis un exemple sur le post du dessus !
Je dis ça mais je peux me tromper !
Citation de: roidufeu le Février 25, 2015, 14:04:37
J'ai mis un exemple sur le post du dessus !
Je dis ça mais je peux me tromper !
C'est ça, vous imaginez, vous supposez, mais en même temps, vous affirmez : " La photo est toujours aussi chère ....".
Bref, cette phrase à l'emporte pièce qui englobe tout et n'importe quoi, dans un fil concernant la réalité (ou son approche), du métier de la photographie, est assez maladroite, pour le moins.
Heureusement qu'on peut se tromper, mais on est pas obligé d'être péremptoire. :)
Citation de: roidufeu le Février 25, 2015, 10:30:47
J'imagine que des photos de mode pour un défilé par exemple coutent surement très cher à celui qui les commande et qui les achète.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le coût d'une photo tient avant tout à l'idée que s'en fait celui qui l'achète.
Lorsque j'ai commencé ce métier à la fin des années 70, dans l'idée de tous les clients, une photo ça coûtait des sous.
Les photographes étaient des spécialistes avec un matériel dédié, et des labos pros qui développaient les films coûtaient une fortune. C'était un marché concurrentiel et de jeunes photographes qui démarraient pouvaient essayer de casser les prix, mais ça ne durait jamais longtemps parce qu'ils avaient du s'endetter pour acquérir leur matériel, plus ils bossaient plus ils devaient s'équiper, bref ou ils déposaient le bilan très vite ou ils augmentaient leur prix. Il pouvait y avoir de très grosses différences de prix selon la notoriété du photographe, mais le moins cher était déjà hors de prix selon les critères d'aujourd'hui. Parfois les entreprises avaient un jeune cadre dynamique muni d'un reflex qui se proposait pour faire les photos à la place du pro, mais il se plantait dès qu'il y avait des photographies à réaliser en intérieur (et je ne parle même pas de tout ce qui devait être fait impérativement en studio) parce que la gestion de la couleur c'était un métier en argentique. La cession de droit sur les photos préexistantes se faisait essentiellement au travers de quelques grosses agences qui avaient de gros frais de fonctionnement, iconographes pour référencer, archiver, retrouver les images, petites mains pour tout le reste, et des frais de tirages, duplis etc. à chaque fois que de nouvelles images étaient référencées ou vendues. Leur fonctionnement même supposait que les prix restent élevés. En plus c'était une époque où les entreprises pouvaient dépenser des budgets indécents juste pour refaire leurs cartes de visites, et la qualité des photos était très importante vis à vis de l'idée que l'entreprise se faisait d'elle-même et de l'idée qu'elle voulait donner à l'extérieur.
Aujourd'hui, c'est tout l'inverse. Une photo dans l'esprit de celui qui l'achète, à supposer qu'il la paie, ça ne vaut rien ou presque et c'est le cas. Il n'y a plus de frais techniques, la gestion de la colorimétrie des appareils numériques et des logiciels permet de réaliser des photos que l'on n'aurait pu imaginer en argentique, sans expertise ou avec une expertise très limitée, et avec un matériel relativement bon marché. Les microstocks ont totalement cassé le marché de la photographie préexistante. C'est le photographe qui indexe ses images et qui les met en ligne, le client qui fait la recherche et elles sont alimentées mondialement par des photographes amateurs qui ne recherchent pas une rentabilité économique mais une reconnaissance sociale. Au démarrage des microstocks, des agences en ligne ont essayé de maintenir un système à un coût plus raisonnable en sélectionnant les images, en les faisant indexer par des iconographes ou au moins en faisant vérifier l'indexation souvent fantaisiste sur les microstocks pour faire gagner du temps aux clients et leur proposer des images de meilleur qualité. Mais elles ont du renoncer parce qu'entre une photo médiocre mais considérée comme utilisable par le client à 1 dollar et une photo superbe mais 100 ou 1000 fois plus chère selon son utilisation, le client préférait son image à 1 dollar. Et Pour ce qui est de la photo en entreprise, maintenant si le cadre est jeune l'entreprise s'attend même à ce qu'il réalise les photos des projets qu'il suit.
Alors il reste des niches. Je n'ai pas fait de mode depuis plus de 30 ans, donc je suis ici dans la supputation. Je pense que les commandes publicitaires pour la mode reste bien payée. Ne serait-ce que parce qu'elle suppose un personnel important (coiffeur, maquilleur, styliste) et que c'est un milieu où on a une haute idée de ce que l'on fait, mais pour ce qui est des défilés, si ça se trouve les photographes ne sont même pas payés par l'organisateur, ou alors au lance pierre, en échange d'une accréditation pour réaliser les images du défilé, et ensuite ils vendent comme ils peuvent leurs images à la presse étant entendu que les grosses agences genre AFP salarient des photographes dont les photos sont vendues au travers d'abonnement mensuel à la presse.
Citation de: Fradel le Février 25, 2015, 14:54:02
C'est ça, vous imaginez, vous supposez, mais en même temps, vous affirmez : " La photo est toujours aussi chère ....".
Bref, cette phrase à l'emporte pièce qui englobe tout et n'importe quoi, dans un fil concernant la réalité (ou son approche), du métier de la photographie, est assez maladroite, pour le moins.
Heureusement qu'on peut se tromper, mais on est pas obligé d'être péremptoire. :)
A vous lire on pourrait penser que "la photo" est pas chère alors ? Tant mieux pour ceux qui l'achètent.
Citation de: roidufeu le Février 25, 2015, 17:11:24
A vous lire on pourrait penser que "la photo" est pas chère alors ? Tant mieux pour ceux qui l'achètent.
Ca ne veut rien dire ce que vous dites.
Ca n'existe pas "La photo".
Citation de: muadib le Février 25, 2015, 17:00:15
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le coût d'une photo tient avant tout à l'idée que s'en fait celui qui l'achète ...
Oui certainement, mais aussi du milieu auquel elle est destinée. Par exemple le joueur de football gagne beaucoup d'argent car il évolue dans un milieu qui en génère beaucoup.
Donc un photographe qui évolue dans le milieu de la mode, de la fomule 1, etc ... pourra vendre ses photos à des prix très intéressants.
Citation de: roidufeu le Février 25, 2015, 17:29:07
Oui certainement, mais aussi du milieu auquel elle est destinée. Par exemple le joueur de football gagne beaucoup d'argent car il évolue dans un milieu qui en génère beaucoup.
Donc un photographe qui évolue dans le milieu de la mode, de la fomule 1, etc ... pourra vendre ses photos à des prix très intéressants.
C'est un fantasme. Le marché de la photo sportive est sinistré que ce soit pour le foot, la Formule 1 ou la pétanque. Va faire un tour sur ce blog dont l'auteur est beaucoup plus compétent que moi sur la photo sportive http://www.regardsdusport-vandystadt.com/La-Grenouille-de-Daniel-Castets-Aout-2012.html
Donc si les photographes ne gagnent pas d'argent avec la vente de leurs photos (même dans des milieux friqués), il faut effectivement dissuader ses enfants de faire des études dans ce domaine : la boucle est bouclée, on est revenu au sujet initial ! ;D
Pour tous ceux qui pensent a une carriere d'ingénieur, n'oubliez pas la réaction que cela peut causer chez vos parents.
http://www.dailymotion.com/video/xto41p_dilbert-the-knack_fun
Bien sur, il a des compensations:
http://www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog/wp/2014/10/02/want-do-do-what-you-love-and-get-paid-for-it-choose-one-of-these-majors/
;D
Citation de: Franciscus Corvinus le Février 25, 2015, 22:55:32
http://www.dailymotion.com/video/xto41p_dilbert-the-knack_fun
;D ;D ;D
Revenons à la question:
Le Septante cinq à Bruxelles (donc pas loin!)
http://www.leseptantecinq.be/ (http://www.leseptantecinq.be/)
Portes ouvertes le 13 et 14 mars!
Les profs sont des "pros", mon fils était content de la formation reçue. De plus, l'inscription à l'école ne coûte pas cher. Ce n'est pas une boîte à fric, c'est un établissement qui a l'esprit "service public".
Dixit: "L'option « Photographie » est ouverte à toutes les dimensions du médium. Elle privilégie une vision d'auteur centrée sur la création plastique en tant que langage et le documentaire en tant qu'interrogation du monde." Je pense que c'est bien l'esprit de l'école.
Après... mon fils est demandeur d'emploi... pas de surprise!
Mais pour rajouter mon mot au débat qui s'est ouvert, j'ai professionnellement (non, je n'ai pas travaillé à Pôle emploi, pas à l'ANPE, pas à l'ASSEDIC, mais oui avec tous ces gens) été en contact avec des milliers de demandeurs d'emploi de tout âge. A partir de là (je peux me tromper!) je pense qu'à part quelques métiers, comme dans la boucherie ou la charpente métallique, et il y en a quelques autres, notamment certains métiers d'ingénieur, il est très difficile de savoir si une formation commencée l'année X permettra d'avoir du travail l'année X+3 ou +5... Exemple en informatique... certaines années on en demande beaucoup, d'autres pas... et le "pas" peut durer des années. De plus, si on n'a pas eu la chance de viser juste "le" bon créneau on ne veut pas de vous à priori. Après...
Ce qui est certain à mes yeux: il vaut mieux suivre une formation que pas (banalité, je sais, mais parfois il faut insister); le piston, le réseau comptent autant que la formation (beurk mais c'est comme cela... même pendant la formation pour avoir les stages!); et la plupart des entreprises veulent des gens formés... mais sauf dans l'artisanat ne veulent plus faire l'effort, de former! Et pleurent de ne pas trouver LA personne qui réponde exactement au profil... du moment.
Autrefois elles formaient... maintenant elles consomment. C'est différent dans d'autres pays.
Et puis, c'est comme chez les paysans. On leur dit que le soja (ou les échalotes, ou le safran) est prometteur ils en font tous, surproduction... seuls les premiers ont gagné, ceux qui ont commencé avant qu'on en parle! Idem pour la formation, trop souvent.
Modération par rapport à la formation: on nous dit en ce moment à la télé, dans la presse que les jeunes qui ont fait des études supérieures sont 2 fois moins chômeurs que les autres... statistiquement c'est vrai! Mais beaucoup font un travail très en dessous de leur formation, au SMIC, et prennent la place qui aurait pu revenir à de moins qualifiés... ou plus qualifiés dans l'emploi qu'ils occupent.
Dans ce contexte, je préfère que les enfants fassent les études qui leur plaisent... même si c'est la photo, qui offre peu d'opportunités actuellement et à court terme (dans 10 ans, qui sait?), mais qui, rajoutée à d'autres expériences, peut offrir un plus. Ils sont alors actifs, partie prenante, ils ont le plaisir d'apprendre et de rêver. Comme déjà dit, ils ne regretterons pas toute leur vie... Et vous le savez, si on ne fait pas de la photo un métier, on peut la pratiquer avec grand plaisir... toute sa vie! Telle qu'elle était hier, qu'elle est aujourd'hui, telle qu'elle sera demain (et elle sera quoi?).
Mais je sais que donner cette possibilité à ses enfants, c'est un luxe.
Au propos de Domino48, plein de bon sens, j'ajouterai qu'à toute époque, même à celle dite du plein emploi, dans beaucoup de métiers il a toujours fallu une motivation hors norme.
A toute époque il y a toujours eu peu de place en haut de l'échelle.
Il est une matière peu enseignée, c'est la motivation, la "hargne" de vaincre. Ceux qui la possèdent ont un plus pour faire leur place au soleil.
Citation de: stratojs le Mars 03, 2015, 08:59:59
A toute époque il y a toujours eu peu de place en haut de l'échelle.
Oui, bon, sans diplôme (mais avec une vraie expertise) dans la branche qui me passionnait à l'époque (Design audio-électronique), j'avais répondu à deux offres d'emploi en 1970. J'ai eu deux entretiens et J'ai choisi la boite que je préférais.
On en est loin, aujourd'hui, quand je vois ce que subit mon fis.
Citation de: esperado le Mars 04, 2015, 12:29:32
Oui, bon, sans diplôme (mais avec une vraie expertise) dans la branche qui me passionnait à l'époque (Design audio-électronique), j'avais répondu à deux offres d'emploi en 1970. J'ai eu deux entretiens et J'ai choisi la boite que je préférais.
On en est loin, aujourd'hui, quand je vois ce que subit mon fis.
D'une manière générale il y avait moins de diplomés à l'époque, et sur ton créneau est-ce qu'il y avait ne serait-ce qu'une école? :)
Citation de: muadib le Mars 04, 2015, 12:45:12
... et sur ton créneau est-ce qu'il y avait ne serait-ce qu'une école? :)
Bien sur. Mais, le plein emploi, ça avait du bon. Et l'ambiance dans les entreprises était fort différente: Nous étions traités avec respect, sinon, démission...
On va finir par se demander si les écoles ne dévalorisent pas certains métiers par leurs afflux de candidats à l'emploi ... ;)
Je voulais vous montrer un article à propos d'un journal aux États-Unis mais j'en ai malheureusement trouvé un un français tout récent. Même s'il ne s'agit pas de la France ou de l'Europe cela montre une tendance mondiale. Dans ce cas précis on parle d'un pays qui n'a pas de CDI ou CDD pour camoufler l'état du marché du travail de la photo, la tendance est très nette.
http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2015/03/09/008-brunswick-news-photographes-congediement.shtml
Citation de: pyerrot le Mars 10, 2015, 18:13:02
Je voulais vous montrer un article à propos d'un journal aux États-Unis mais j'en ai malheureusement trouvé un un français tout récent. Même s'il ne s'agit pas de la France ou de l'Europe cela montre une tendance mondiale. Dans ce cas précis on parle d'un pays qui n'a pas de CDI ou CDD pour camoufler l'état du marché du travail de la photo, la tendance est très nette.
http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2015/03/09/008-brunswick-news-photographes-congediement.shtml
Cdi ou cdd ce n'est pas le problème. Il n'y a pas de camouflage en France. Il y a juste moins de salariés à licencier, parce que même lorsque ça marchait bien il y avait moins de salariés en France. Et lorsque l'on cesse d'utiliser un indépendant, ça ne fait pas de titre dans les news.
Citation de: muadib le Mars 10, 2015, 19:12:17
Cdi ou cdd ce n'est pas le problème. Il n'y a pas de camouflage en France. Il y a juste moins de salariés à licencier, parce que même lorsque ça marchait bien il y avait moins de salariés en France. Et lorsque l'on cesse d'utiliser un indépendant, ça ne fait pas de titre dans les news.
Dans mon bled de 17 000 habitants il y avait dans les années 1990 quatre boutiques de photographes qui permettaient de vivre à 4 couples et un laborantin, soit 9 personnes.
Rest actuellement 1 boutique et 1 couple qui vivote.
Donc on est passé de 9 à 2. Cela entre-t-il dans les statistiques " photographie " ?
Citation de: dioptre le Mars 10, 2015, 22:06:26
Dans mon bled de 17 000 habitants il y avait dans les années 1990 quatre boutiques de photographes qui permettaient de vivre à 4 couples et un laborantin, soit 9 personnes.
Rest actuellement 1 boutique et 1 couple qui vivote.
Donc on est passé de 9 à 2. Cela entre-t-il dans les statistiques " photographie " ?
Tout à fait. La photographie était un secteur d'activité qui employait beaucoup de monde dans toutes sortes d'activités. Les grands et petits laboratoires, les usines qui produisaient les papiers et les films, les photographes en boutique qui couvraient les événements sociaux et vendaient matériel et surfaces sensibles, les photographes salariés en entreprise, les photographes illustrateurs, industriels, publicitaires, les photo journalistes et j'en oublie surement plein. Sans parler des activités connexes, iconographes, secrétaires, représentants, importateurs etc.
Bon de tout ça, il ne reste plus que quelques fantômes...
Pour mêler avec de "l'exotisme" et une très belle ville: http://www.scholarship.hu/LinkClick.aspx?fileticket=7I81-1WhCQY%3D&tabid=218&language=hu-HU