Agences photos VS microstocks : selon vous quelles réponses apporter ?

Démarré par Gil64, Avril 13, 2008, 15:45:44

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Zouave15

Citation de: pphilippe le Avril 16, 2008, 14:49:10
Un site avec lien direct, donc pour transaction direct certainement? pourqoui pas? Mais si vous etes trop nombreux a etre referencés sous un meme toi, n'y a t-il pas le risque de se "noyer" au milieu de tout le monde. Et ne  peut-il pas etre rebarbatif pour le visiteur de venir y faire des recherches, a moins qu'il y ait une indexation des sites par themes?

Je ne me suis pas penché sur la question concrètement. Ça concerne surtout les auteurs, dont une des caractéristiques est souvent d'avoir des photos assez particulières et a priori pas commerciales. Ils pourraient donc mettre sur le site collectif une sorte de vitrine et si le client veut approfondir, il se retrouverait sur le site du photographe.

Reste à régler les flux de transactions car avec ce système une partie du CA du site se retrouverait chez le photographe. Si le site est vraiment collectif, on peut sans doute considérer que le travail en bonne harmonie entre site collectif et site perso est profitable à tout le monde.

laurent.f

Réponse à pphilippe :
"Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations."

Je ne connais pas toute l'architecture mais tu auras encore plus d'infos en te rendant à Perpignan pour Visas où Pixpalace tient un stand.
Chaque agence ou collectif paie une certaine somme en fonction du nombre d'images déposées sur Pixpalace. Les images vendues sont ensuite directement traitées par l'agence et les photographes. Pas mal d'iconos utilisent Pixpalace car on y retrouve la production de la quasi totalité des grandes agences photos et collectifs français en droits gérés.
J'espère ne pas avoir dit d'erreurs mais je sais qu'un magazine nommé "le photogra..." avait fait un dossier voici quelques mois ou un an sur Pixpalace.

laurent.f

bien évidemment, l'accès à Pixpalace est réservé aux seuls abonnés, utilisateurs professionnels. Ce qui n'est pas le cas pour les agences ou collectifs qui ont leur propre site dans la majeure partie des cas, publique. Disons que c'est un moyen de démultiplier la visibilité des images auprès des iconos, DA...

pphilippe

Citation de: laurent.f le Avril 16, 2008, 15:50:01
Réponse à pphilippe :
"Merci Laurent pour le lien.
Comment cela marche-t-il exactement. L'acheteur traite directement avec PixPalace, est-ce bien cela? Et qu'en est il a propos du prix a payer. Qui paye le service apporté? L'acheteur, l'agence ou les 2? Je suis allé sur le site, il n'y pas trop d'informations."

Je ne connais pas toute l'architecture mais tu auras encore plus d'infos en te rendant à Perpignan pour Visas où Pixpalace tient un stand.
Chaque agence ou collectif paie une certaine somme en fonction du nombre d'images déposées sur Pixpalace. Les images vendues sont ensuite directement traitées par l'agence et les photographes. Pas mal d'iconos utilisent Pixpalace car on y retrouve la production de la quasi totalité des grandes agences photos et collectifs français en droits gérés.
J'espère ne pas avoir dit d'erreurs mais je sais qu'un magazine nommé "le photogra..." avait fait un dossier voici quelques mois ou un an sur Pixpalace.

Merci Laurent pour les explications. Perpignan, j'aimerais beaucoup, mais ca fait un peu loin de chez moi.

Pour en revenir a Pixpalace, a bien reflechir, cela parait pas mal du tout, probleme ce doit etre assez cher, donc pas certain que ce soit rentable pour la plupart des photographe independants. Cependant ceux qui voulaient s'associer, se regrouper au sein d'un collectif devraient peut-etre s'ínspirer du concept de Pixpalace pour les aider a diffuser leurs photos en reprenant l'idée de Zouave.

C'est a dire créer et gerer collectivement une platte forme ou serait presenté non pas l'ensemble de la production de chaque membre, ce qui serait certainement du temps et donc de l'argent, mais seulement une vitrine representative composer d'un nombre X de photos qui renvoyerait directement le visiteur sur le site de chacun d'entre eux. Ainsi les frais de gestions seraient limités au maximum.

A definir le nombre ideal de photographes, pour permettre de proposer une plage assez consequantes de themes et un volume important d'image; le nombre de photos en direct et un tarif commun a tous les photographes, chacun s'engageant a le respecter.
A propos des photographes, je crois qu'il est preferable que tous aient des specialités differentes, pour eviter que les uns et les autres se marchent sur les pieds, et aussi que le collectif soit ouvert aux photographes de pays etrangers. Ce qui permettrait d' avoir une ouverture sur ces pays. Le site devant etre bien evidemment multilingue, francais-anglais-espagnol etant le minimum.

Philippe

laurent.f

Pixpalace (encore que je n'en connaisse pas tout le fonctionnement) est un outil pour les agences ou les collectifs constitués avec pignon sur rue.
Les collectifs ne manquent pas en France (fedephoto, tendance floue, pxp-gallery...) avec des identités qui leur sont toutes propres, des différences de fonctionnement et de philosophie.
À titre personne, je crois effectivement beaucoup au regroupement de photographes, de compétences et même pour des gens qui ont des spécialités communes. La diversité créée la richesse de la qualité, des différents regards...
Le volume d'images n'est pas le plus essentiel mais plutôt l'opportunité, les stratégies commerciales et marketing (je rejoins Cédric sur les questions de webmarketing), l'art de se constituer un carnet d'adresses et trouver un système de fonctionnement aussi les photographes soient associés autant que possible, à certaines décisions importantes : recrutement d'un icono pour l'éditing et imposer une qualité d'images, les démarches commerciales...
Cela ne peut être que progressif en s'appuyant de préférence sur des photographes qui ont déjà leur propre clientèle, etc. Les tarifs se négociant le plus souvent directement avec les publications. Il existe ensuite d'autres tarifs spécifiques (web, pub, édition...) qui relève d'autres analyses propres au collectif. Bien entendu, je parle là de collectifs et non pas de "plateforme" commune à plusieurs structures. La réflexion est permanente et il convient souvent de rectifier le tir même dans les projets les mieux "ficelés" car tout évolue constamment.

alesis2

En effet , je m'aperçois qu'on voit mal ou je veux en venir . Je vais donc (tenter) de faire simple . je suis journaliste  et je bosse ds un media qui n'est pas du tt specialisé ds la photo . En revanche j'envisage de faire une serie de  sujets cet été  (pour un public non specialisé donc)  sur l'actu de la photo et notamment sur ces agences qui bradent les tarifs  et qui s'ouvrent à tt le monde..   Donc voilà .. je m'interrogeais du coup sur la nature exacte des inquiétudes (surement légitimes) de la profession face à ces microstocks , surtout si ces inquiétudes sont formulées en des termes simples et directs !! Ce qui me permettrait de les relayer plus clairement auprès de mon interlocuteur..

Cedric_g

Avant d'aller dormir (demain lever de bonne heure pour faire une 'tite sortie !), un début de réponse à Alesis2

En fait, plus que la perte potentielle de CA (qui semble inéluctable concernant les petits clients genre TPE/associations à petits budgets/webmasters indépendants) l'inquiétude des professionnels, en tout cas la mienne, est de voir de jeunes talents attirés par un miroir aux alouettes, miroir promettant monts et merveilles alors que de vraies agences payent, et le font bien. Les photos placées sur ce genre de site sont irrécupérables et de toute façon perdues.

De manière plus générale, j'ai aussi quand même un peu peur que cela tire les prix vers le bas. D'autant que les cessions d'images réalisées ne respectent de manière générale PAS le droit français (pas de notion de durée sur la cession de droit d'usage !)

Jusqu'au jour où un "gros" utilisateur fera changer la loi...
Enfin bon : je pense que le marché de la photo d'illustration va se scinder en deux, avec d'un côté l'illustration telle qu'on la connaît (éditeurs, agences de comm', presse magazine, etc...) et de l'autre, le web. Car c'est bel et bien le web qui change la donne ! L'utilisation d'une photo publiée sur le web n'est pas "mesurable" en tant que telle : je suis bien placé pour savoir que le trafic d'un site web peut être multiplié par 10 en quelques semaines... On ne peut donc pas se fier au nombre de pages affichées, ni même à la durée d'exploitation pour la simple et bonne raison qu'il n'existe à l'heure actuelle AUCUN moyen technique de garantir la pérénité d'une photo sur un site web (le "vol" est inéluctable)

Donc quelque part, si ces microstocks se spécialisent en quelque sorte pour l'illustration online, le marché ne s'en portera pas plus mal et c'est à mon avis leur premier marché  ;)

Mais le problème, c'est qu'ils s'attaquent "aussi" au reste... et de ce fait emmerdent le monde  ;D

Gil64

Citation de: alesis2 le Avril 16, 2008, 21:51:54
En effet , je m'aperçois qu'on voit mal ou je veux en venir . Je vais donc (tenter) de faire simple . je suis journaliste  et je bosse ds un media qui n'est pas du tt specialisé ds la photo . En revanche j'envisage de faire une serie de  sujets cet été  (pour un public non specialisé donc)  sur l'actu de la photo et notamment sur ces agences qui bradent les tarifs  et qui s'ouvrent à tt le monde..   Donc voilà .. je m'interrogeais du coup sur la nature exacte des inquiétudes (surement légitimes) de la profession face à ces microstocks , surtout si ces inquiétudes sont formulées en des termes simples et directs !! Ce qui me permettrait de les relayer plus clairement auprès de mon interlocuteur..

Tout dépend de ton lectorat. Il n'est pas certain que les affres des photographes qui essaient de vivre de la vente de leurs images passionnent le grand public.

En revanche, comme l'a fait en son temps un excelllent reportage de Canal+, il peut être intéressant de montrer en quoi le système microstocks est un miroir aux allouettes pour les photographes amateurs qui espèrent, soit se constituer facilement un complément de revenus, soit trouver par ce biais un tremplin vers le métier de photographe.

Comme le souligne Cédric, la principale inquiétude est à la fois d'ordre économique (évidemment lorsque la rémunération, pour une image, est de l'ordre de 30 % de 1 €...!) mais, plus largement, c'est l'avenir de la photo qui est en jeu. Avec les prix de vente qu'ils pratiquent, les hard discounters de l'image risquent d'inculquer dans les esprits des acheteurs d'images, que la photo ne vaut globalement pas grand chose. C'est un peu la même chose avec la musique ou le cinéma face à Internet. Bien sùr tout cela est un leurre monumental. Ceux qui entretiennent l'idée que tout est gratuit -ou quasi - sur Internet sont ceux qui tirent les marrons du feu !

Il y a un autre aspect : c'est la notion de licence ou de cession libre de droit pratiquée par tous les low costers pour la diffusion des images. En contradiction totale avec la législation française sur le droit d'auteur. Le problème, c'est ce que le libre de droit est une pratique courante contre laquelle
on n'entend pas beaucoup les organisations professionnelles s'insurger. Il faudrait un procès exemplaire pour rétablir l'équilibre.

Enfin, la plupart des microstocks passent sous silence le fait que le photographe amateur doit obligatoirement cotiser à la sécurité sociale des artistes auteurs sur chacune de ses ventes (soit 10 % des 30 % de 1 €) et les déclarer aux Impôts.

A propos de sujets estivaux sur l'actu de la photo, je pense que tu aurais une belle matière première en regardant comment les photographes - et en particulier nos confrères français - vont pouvoir travailler autour des stades à Pékin. La censure c'est un thème qui ne laisse pas indifférent ...sauf peut être en été.

On pourrait parler de tout ça pendant des heures : j'ai été journaliste aussi. Au besoin, contacte moi par mail.

Je pense que Laurent aura aussi son idée sur le sujet, nan ?

Désolé, j'ai un peu dérivé du sujet initial. :-\

A+

Gil


JMS

Erreur ..."un peu la même chose avec la musique ou le cinéma face à Internet". Sur Internet, la musique et le cinema apparaissent de peu de valeurs car la plupart des diffusions sont purement et simplement du vol de propriété intellectuelle par piratage. Par contre une chanson à 1 € n'est pas de bon rapport qualité prix si on peut en acheter 20 dans un CD ! Un fonds d'écran on cessible à 1 € ou un basse def à 2 € pour faire une carte de voeux, si 500 personnes dans le monde les achètent, c'est un bon plan. Mais avec la mentalité dominante que le vol sur Internet n'est pas du vol, je pense que çà ne marcherait pas...et si la même photo est vendue 1 € à Stern et 1 € à Paris Match, autant les donner pour avoir le plaisir de se voir dans le journal ...
;D

alesis2

Merci surtout Cedric et Gil pour  vos contributions , ça me permet d'y voir plus clair. Gil 64 , tres bonne idée en effet les J.O . Je l'avait prevue aussi  dans mes tablettes..   C'est un sujet à traiter le plus près possible (du point de vue du calendrier)  de l'evenement . Car beaucoup de choses ont le temps de bouger d'ici là notamment en matière de censure, de boycott, etc  ... A bientot

Zouave15

Je rebondis sur ce qu'a dit JMS et pour que les choses soient bien claires. Il ne faut SURTOUT PAS comparer avec la musique :
• quand on achète une chanson, c'est pour son usage privé exclusif, on ne peut pas la diffuser
• les photos vendues sur le net le sont pour un usage commercial, destinées à être diffusées.

Si le simple usage chez soi d'une photo coûtait un euro, mais nous serions riches les amis !

Zouave15


Cedric_g

MERCI Zouave pour cette analyse en profondeur du miroir aux alouettes Pixburger (on devrait inventer un nouveau sigle d'actu, l'APGM : l'agence photo génétiquement modifiée... Une fois que tu a planté la graine, t'es foutu et ça déborde sur les autres cultures !)

JMS

Tout à fait d'accord avec Zouave 15...il n'y a pas de comparaison possible avec la musique, et le piratage des photos entraîne les mêmes effets, sauf qu'une vente à 1€ pour usage personnel exclusivement est délicate à vérifier quand même. Mais on ne gravera certainement pas des CD de photos de coucher de soleil achetées 1 € pour fond d'écran pour les vendre ensuite sur les marchés dans tous les pays du monde...


Gil64

JMS, Zouave,

Je me suis mal exprimé ou on ne s'est pas bien compris. Ce que je voulais dire, à destination de notre ami journaliste, c'est que l'économie de "l'Internet tout gratuit ou presque" sert surtout les intérêts de grands opérateurs ou de petits malins du business mais rarement les producteurs de contenu eux-mêmes. J'en reviens à cet article de Capital qui faisait la part belle au patron d'un site d'images low cost qui a eu le nez fin le premier en France. J'attend encore le papier qui démontrera comment un photographe peut gagner sa vie en diffusant à travers les microstocks. J'ai peur qu'on s'éloigne du sujet d'origine mais c'est un peu de ma faute.

Bon appétit,

Gil

Zouave15

Citation de: Cedric_g le Avril 17, 2008, 11:27:35
Le bon lien pour la légalité des microstocks  ;)

Damned, je me suis trompé ! Merci Cédric !

Oui, Gil, on s'est éloignés du sujet, mais peut-on traiter à fond ce sujet ici ? Cela dit, pas mal de choses intéressantes ont été dites. Il n'y a plus qu'à faire, et c'est là où le bât blesse !

pphilippe

Citation de: laurent.f le Avril 16, 2008, 20:52:30
Pixpalace (encore que je n'en connaisse pas tout le fonctionnement) est un outil pour les agences ou les collectifs constitués avec pignon sur rue.
Les collectifs ne manquent pas en France (fedephoto, tendance floue, pxp-gallery...) avec des identités qui leur sont toutes propres, des différences de fonctionnement et de philosophie.
À titre personne, je crois effectivement beaucoup au regroupement de photographes, de compétences et même pour des gens qui ont des spécialités communes. La diversité créée la richesse de la qualité, des différents regards...
Le volume d'images n'est pas le plus essentiel mais plutôt l'opportunité, les stratégies commerciales et marketing (je rejoins Cédric sur les questions de webmarketing), l'art de se constituer un carnet d'adresses et trouver un système de fonctionnement aussi les photographes soient associés autant que possible, à certaines décisions importantes : recrutement d'un icono pour l'éditing et imposer une qualité d'images, les démarches commerciales...
Cela ne peut être que progressif en s'appuyant de préférence sur des photographes qui ont déjà leur propre clientèle, etc. Les tarifs se négociant le plus souvent directement avec les publications. Il existe ensuite d'autres tarifs spécifiques (web, pub, édition...) qui relève d'autres analyses propres au collectif. Bien entendu, je parle là de collectifs et non pas de "plateforme" commune à plusieurs structures. La réflexion est permanente et il convient souvent de rectifier le tir même dans les projets les mieux "ficelés" car tout évolue constamment.

Je viens de me promener sur les sites des 3 "collectifs" que tu as mentionnés. Parenthese, des 3, je ne connaissais que Tendance Flou.
Tu as raison les 3 sont completement differents.

Quelques remarques:

Mon impression est que ces 3 sites sont plus des sites de presentation que des sites de ventes en ligne? Est-ce juste ou non?

Pxp-gallery mentionne que la consultaion des collections est reservé aux clients professionnels; qui plus est, enregistrés? N'est ce pas se priver d'autres clients: professionnels occasionnels donc non enregistrés, collectionneurs, etc.

Tendance a flou a un bureau assez important, 5 personnes j'imagine non benevoles, donc frais fixes importants.

Quant a Fedephoto, j'ai beaucoup de mal avec leur site, donc me donne pas trop envi de le consulter.
Mais bon c'est vrai, il est toujours facile de critiquer.

Ce que j' imagine, est plus un site web "collectif" de vente en ligne via les sites personnels de chaque photographe qu'un nouveau collectif qui aurait son site de presentation. J'espere que vous comprenez la nuance. Un site ouvert aux photographes etrangers et consultable a tous.

Voici une idée de site:

- une page d'accueil qui presente la philosophie de ce regroupement de photographes, en precisant que c'est un site de vente en ligne.

- une page avec une vitrine des themes proposés, qui par simple clique donne accés a une vitrine de photos representatives du theme choisi, qui  (les photos) donnent acces aux images du sites du photographes concerné.
     
- une page avec une vitirne des photographes, qui donne accés direct aux pages d'accueil des sites de chacun d'entre eux.
       
- une page de recherche par mots clés.

- une page actualité, qui presenterait les dernieres photos, reportages, publications (livres)des photgraphes, qui bien evidemment renverraient sur les photographes concernés.

- une page avec les tarifs, communs a tous les photographes, avec les modalités de vente et de paiement.
Je pense que le site qui doit etre mis en place par un noyau de quelques photographes, devrait etre accompagné d'une charte signé par les fondateurs, mais aussi tout nouvel arrivant.
Nombre de photographes: une petite poignée pour la mise en place du site, ensuite je ne sais pas precisement. Mais je reste convaincu qu'il est mieux d'avoir du volume (photos).
Derniere chose, la facturation. Ce n'est pas aussi simple qui n'y parait, surtout si l'on veut offrir le meilleur service et le plus simple a ses clients. Dans le cas de l'achat de plusieurs photos de photographes différents, une ou plusieurs factures?

voila!
Philippe



Cedric_g

Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court  ::)

Zouave15

pphilippe, ta proposition est peut-être bien mais ne répond pas à l'un des besoins principaux : accueillir des amateurs, qui n'ont pas forcément de sites, ou encore avoir les images de pros qu'ils ne veulent pas mettre sur leur site : c'est-à-dire ce que permet une microstock.

C'est curieux que toi qui défend les microstocks ne retienne comme mode de fonctionnement que ce qui ne ferait pas concurrence aux microstocks.

Zouave15

Citation de: Cedric_g le Avril 18, 2008, 12:17:51
Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court  ::)


Je pense que tu as raison mais que l'un n'empêche pas l'autre. La place de marché permet de nouer des relations spécifiques, le marché permet de se servir quand on n'a pas besoin d'autre chose (d'où alors les prix forfaitaires). Et à mon avis, l'un valorise l'autre.

Cedric_g

Je n'ai pas dit le contraire et n'en pense pas moins (mais bon, je ne dis pas tout non plus  ::) des fois qu'on me pique mes idées)

Allez, dans 1 an j'aurai coulé Fotolia  ;D

(j'déconne)

borax

Citation de: Cedric_g le Avril 18, 2008, 12:17:51
Je le redis, mais pour moi le web doit être, pour les photographes d'illustration, plus une place de marché (mise en relation B2B) qu'un marché (au sens supermarché) tout court  ::)


Malheureusement le marché évoluera dans la direction voulue pas ses clients. Et pour de nombreux consommateurs d'illustrations, les microstock seront plus pratiques: plus rapide, moins cher, plus directs... ils sont sans doute l'avenir pour la consommation d'image "de masse" générée par la mondialisation, l'internet. Il y a fort à parier en plus que cette consommation généralisée d'images aura aussi pour conséquence une certaine uniformisation des thèmes, des genres, des styles...

Quelles réponses pour les agences et les photographes ? Le haut de gamme. Pouvoir s'adapter à des demandes spécifiques, proposer des photos de qualités, avec un accompagnement plus précis. A une première condition: que les agence puissent capter les photographes "éclairés" ou "experts". Jusqu'à récemment ceux-ci mettaient peu les pieds dans les agences. Avec les microstock, ils vont profiter (comme moi d'ailleurs) de l'opportunité facile de déposer leurs photos et d'en retirer un pécule plus ou moins rentable, toujours valorisant (moi ça m'a payé mes sacs lowepro, mes sensor swab, et autres accessoires).
Si cette masse de photographes se dirige d'abord vers les microstock, ce sera une concurrence d'autant plus forte à affronter pour les agences. Car il y a fort à parier que les microstock sauront évoluer vers plus de services, promouvant leur modèle unique "libre de droit".

Au passage, comme je l'ai déjà demander à Cédric G, j'ai constaté que plusieurs agences avaient des sections "libre de droit" (BIOS, Hemis, Rapsodia, sunset). Les microstock auraient elles déjà gagné ?

geargies

 ::) ??? Cedric, tu devras enivsager de faire des stages " gestion intelligente de votre stock" en direction des quidams perdus que nous sommes ..; (oui je parle pour moi..) :D :D

Cedric_g

Patience, je suis en train d'étudier la faisabilité de certaines "choses"...

J'aurai p'têt un concept à proposer aux photographes d'illustration dans les mois qui viennent  ;D  (mais bon rien n'est moins sûr)