Les photographes par l'alphabet...

[jaric]

La place de l'index ne dépend pas de moi. Si ça te dit de faire le boulot, tu es le bienvenu.

Seul le modo peut faire cela.
Et  déplacer l'index revient à modifier la numérotation des pages. Il aurait donc fallu créer un fil spécial pour mettre l'index d'où l'idée du paradoxe  

Ou alors on attend que Google catalogue le fil entier  
*** Note de la modération:
Nous sommes prêts à replacer un index complet en début du fil.
A ce titre, nous avons éliminé bon nombre de messages obsolètes (genre "yep!", "vivement demain", "c'est pas le jour" ou "tu t'es trompé"...) afin que le fil puisse passer à la postérité ;-)

[PENDER]

J'ai raté le Hache.
Une des photos les plus cruelles que je connaisse.
Pieter Hugo "Hyena and other men"

That's all folks.
A la prochaine.

[jdm]

Pour compléter le "H" et le retour de Verso

Lewis Hine

[Screeny]

Mais, parmi ces 12, clairement, ma "reine" la voici :

[jaric]

Avant d'entamer une nouvelle boucle, nous sommes encore à la lettre Z...

René Zuber (1902 - 1979) photographe et un écrivain français (et à l'origine ingénieur des Arts et Manufactures)
April weather - 1930

Surimpressions - 1929

Quincailler à Marseille, 1934

1944 - Barricade de la Huchette

[madko]

Marco Zink (ou Zinke, Vienne, 1975) photographie des vêtements
et d'autres objets qui flottent entre deux eaux.

[madko]

Marco Zink photographie aussi des arbres, comme on voit
derrière lui, et la galerie Michaela Stock

[madko]

Il ne faut pas confondre le photographe autrichien Marco Zink
avec le photographe italien Marco "Zink Art" Barbareschi.

Dans le cas de Marco Barbareschi, "Zink Art" signifie "Zero Ink",
par référence à la technique des Polaroid qui n'utilise pas d'encre,
mais des cristaux sensibles, dit-il.

[madko]

Marco "Zink Art" Barbareschi.

[madko]

Ne pas se tromper donc.
Celle-ci est de Marco Zink

[madko]

Celle-là est de Marco Zink Art Barbareschi.

Etonnant, non ?

[jaric]

Encore un peu de couleur avec un autre Z

Xavier Zimbardo (1955, Montmorency) photographe et écrivain français

[jaric]

J'ai encore 2 minutes pour en remettre trois de Xavier Zimbardo

[jaric]

Une dernière de Xavier Zimbardo qui m'avait échappée en premier examen. C'eût été vraiment dommage de ne pas vous la montrer...

[madko]

Puisque le fil repart de la lettre A, il ne faudrait pas oublier
de rendre hommage au photographe Anonyme, comme
cette machine de fête foraine qui déclenche au moment où
le tireur touche la cible de la baraque de foire.

On aura reconnu Simone de Beauvoir, qui agit sans voir ce qu'elle fait,
et Jean-Paul Sartre, qui ne fait rien mais l'encourage.
Deux attitudes éminemment philosophiques.

[madko]

Il existe une école dite de la "photographie existentielle",
où la photo de Poulou et du Castor joue un rôle fondateur :

SHOOT ! La Photographie existentielle

Dans les années qui suivirent la Première Guerre mondiale, une curieuse attraction apparu dans les fêtes foraines et les Luna Park : le tir photographique. Lorsque le tireur touchait la cible en son centre, il déclanchait un appareil photographique qui, instantanément, le prenait en pleine action. Plutôt qu'un cornet de pralines, un ballon de baudruche, ou un ours en peluche, il gagnait alors son propre portrait en train de tirer. La valeur hautement mé- taphorique du tir photographique n'échappera à personne. Le dispositif repose sur un étrange face à face entre le tir et la photographie, deux pratiques gémellaires comme en témoigne leur communauté de vocabulaire : shooter, viser, recharger, etc. Dans ce duel à mort naît pourtant une image. En regardant après coup son portrait, le tireur se trouve à son tour mis en joue. C'est sur lui-même qu'il fait désormais feu. Il est probable que les concepteurs du tir photographique aient d'ailleurs parié sur le désir de leurs clients de se faire un carton dans leur égo, par image interposée. Tentation du duel avec soi-même, émoi de devenir son propre exécuteur, vertige de l'auto-destruction... juste pour voir. Les différents portraits de Jean-Paul Sartre au tir photographique laisse supposer que l'auteur de L'Être et le Néant n'était pas insensible à cette forme de distraction. Et pour cause : le dispositif n'offrait-il pas l'étonnante opportunité de s'incarner photographiquement tout en s'anéantissant symboliquement, c'est-à-dire une forme éminemment existentielle de la photographie ?
Shoot ! La photographie existentielle retrace l'histoire du tir photographique dans son utilisation populaire, comme dans son appropriation par les artistes. L'exposition réunit quelques-uns des plus beaux spécimens de tirs photographiques provenant de plusieurs collections privées. Erik Kessels présente l'extraordinaire série de portraits de Ria Van Dijk qui, depuis 1936, se photographie régulièrement dans un stand de tir. Outre le portrait de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, l'exposition propose également les tirs photographiques de Paul Eluard, Jean Cocteau, Federico Fellini, François Truffaut, Robert Delpire, Gilles Deleuze, Juliette Gréco mais aussi de quelques-uns des grands photographes du XXe siècle : Man Ray et Lee Miller, Henri Cartier-Bresson, Brassaï ou Robert Frank.
Depuis quelques années, de jeunes artistes comme Sylvia Balhause ou Emilie Pitoiset sont fascinés par ce dispositif pour l'inquiétante relation spatiale et quasi-sculpturale qu'il instaure entre le tireur, l'image-cible et le regardeur. D'autres, comme Christian Marclay, Oscar Bony, Patrick Zachmann, ou Agnès Geoffray s'intéressent d'avantage à la violence du geste : faire ou voir une image, c'est toujours risquer d'entrer dans la ligne de mire. Tous s'inscrivent dans une tradition, où le coup de feu crée l'œuvre, inaugurée au début des années 1960 par Niki de Saint Phalle et perpétuée aujourd'hui par Jean-François Lecourt ou Rudolf Steiner. L'exposition s'achève sur la reconstitution d'un authentique stand de tir photographique où le visiteur pourra, lui-même, gouter à l'étrange plaisir de se tirer le portrait.
Clément Chéroux, commissaire de l'exposition.

http://www.agnesgeoffray.com/Festival-Images-Vevey-CH_a75.html

[madko]

Un exemple plus récent de "photographie existentielle".
Cette façon de procéder a au moins le mérite de répondre
à la seule question qui vaille, selon Camus.

[madko]

Anonyme aussi est l'auteur de quatre photos prises à l'intérieur du camp
d'Auschwitz-Birkenau, à proximité du crématoire V, puis de l'intérieur
de la chambre à gaz nord du crématoire V, en août 1944.

On ne sait pas quel membre de la résistance polonaise du camp a pris
ces photos : Alex, Slozjme Dragon ou Alter Szmul Fajnzylberg.

Les conditions de la prise de vue clandestine rendent la première
image de la série difficilement interprétable. La seconde, que voici,
montre des femmes qui se sont déshabillées dans le bois
avant d'être conduites dans la chambre.

[madko]

La troisième et la quatrième photos prises par
un membre anonyme de la résistance polonaise du camp
l'ont été depuis l'intérieur d'une chambre à gaz dont le toit
avait été volontairement endommagé. L'équipe de détenus
qui fut envoyée pour la réparation introduisit l'appareil
(caché dans un seau) à l'intérieur de la zone des chambres.

Voici les noms de ces cinq membres : Alex, un juif de Grèce
dont le nom est resté inconnu; Slojzme Dragon et son frère Josel,
Alter Szmul Fajnzylberg et David Szmulewski, "à qui l'on attribua
longtemps les images", selon le livre de l'exposition Mémoire
des camps (Hôtel de Sully, janvier-mars 2001), livre à qui ces
notes sont empruntées. "L'appareil fut transmis à l'un des membres
du Sonderkommando, chargé de la crémation des victimes, probablement
Alex." (Mémoire des camps, p.86)

Les deux photos suivantes montrent la crémation des détenus gazés.

[madko]

Alex ?

[jaric]

Bon alors vous êtes prêts à repartir sur les A?
Vamos!
Marc Allégret (1900, Bâle - 1973, Versailles) réalisateur et photographe français

L'histoire a surtout retenu son frère Yves mais Marc nous a laissé de magnifiques portraits des stars de l'époque :










Et essayez de trouver qui se cache derrière la photo suivante.

[Bjfr137]

Lucy Ashjian (1907-1993)

[jaric]

Jean Eugène Auguste Atget (1857, Libourne - 1927, Paris)

Déjà cité par Verso au premier tour, mais je ne résiste pas au plaisir d'exposer une photo de mon quartier :

Angle de la rue Laplace et de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève,
quartier de la Sorbonne, Paris Vè (1898)


Cette image a été adjugée 25.200 € en 2011

[madko]

Lewis Baltz, américain, né en 1945

[madko]

Lewis Baltz