C'est quoi pour vous exposer à droite ?

Démarré par egtegt², Octobre 09, 2017, 23:51:48

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Verso92

Citation de: jmk le Novembre 24, 2017, 22:59:53
Un fichier qu'on aura ouvert dans son logiciel (préféré) avec les réglages à zéro et une vue sur l'histogramme afin de voir ce qu'il en est de l'expo :)

Exemple :

En d'autres termes, des résultats aux antipodes suivants le logiciel et le profil d'entrée utilisés...  ;-)

jmk

#1126
Citation de: Verso92 le Novembre 24, 2017, 23:05:35
En d'autres termes, des résultats aux antipodes suivants le logiciel et le profil d'entrée utilisés...  ;-)

Ne t'inquiètes pas même avec le profil Adobe Standard lorsque le fichier est sous ex ça se voit  :P ;D

Il s'agit de parler de l'exposition !

Edit: On ne peut pas en juger sur des photos dont à tirer sur les curseurs (surtout l'expo  :P)

spinup

Citation de: jac70 le Novembre 24, 2017, 17:46:41
Ne pourrions-nous pas, pour avancer et peut-être conclure  ;D examiner un certains nombre de cas sur lesquels chacun pourra s'exprimer sur ce qu'il ferait en terme de mesure d'exposition en face de ce sujet ? Pas question pour moi de vous dire comment j'ai fait, mais vous vous en doutez bien !

Mais comme je ne suis pas opposé à tout progrès, j'aimerais avoir votre avis, sans le critiquer.

Si vous êtes d'accord, je commence : je prends volontairement un cas difficile...

Cas n°1
Ce sont de bons exemples.
Pour les cas 2,3,4, la priorite serait deja de jouer sur l'ouverture (pour la 3) ou la vitesse (pour la 2 ou la 4) pour descendre les isos autant que possible. Tant qu'on est pas a 100isos, pour ces 3 la, inutile de chercher a exposer a droite, la mesure matricielle fera le boulot.

Pour le cas n1 (belle photo!), pas simple: on ne veut pas preserver les HL dans le soleil ni dans son reflet mais par contre garder des nuances dans le givre tres clair sur la plante serait preferable. Mais pas vraiment possible de faire une mesure spot la dessus. Je commencerais par me mettre a 100 isos, et je choisirais une expo "sure", quite a sous epxoser un peu.
Avec mon boitier j'utiliserais l'histogramme boitier, et je ferais plus ou moins au jugé. C'est le genre de situation ou le bracketing est utile.

jmk

Citation de: spinup le Novembre 24, 2017, 23:38:18
Ce sont de bons exemples.
Pour les cas 2,3,4, la priorite serait deja de jouer sur l'ouverture (pour la 3) ou la vitesse (pour la 2 ou la 4) pour descendre les isos autant que possible. Tant qu'on est pas a 100isos, pour ces 3 la, inutile de chercher a exposer a droite, la mesure matricielle fera le boulot.


Surtout les deux dernières  ;D :D

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Novembre 24, 2017, 16:28:43
C'est pour cela que si c'est valable, cela ne peut l'être qu'à ISO nominal.

Depuis que le numérique existe, on ne monte les ISO que lorsqu'on ne peut plus toucher à la vitesse et au diaphragme, car toute montée des ISO est préjudiciable.

Constat
1) Le remplissage maximal des photosites ne peut se faire qu'à la sensibilité nominale du capteur.
2) Dès qu'on monte la sensibilité, le bruit augmente et la dynamique diminue.
3) Quand on monte la sensibilité de 1 IL, la saturation du fichier RAW intervient deux fois plus vite, ce qui fait qu'on ne peut pas remplir les photosites à plus de 50%.

Conséquences pour l'exposition optimale des RAW
1) tant qu'on peut rester à la sensibilité nominale on peut exposer à +1 IL (ou +1,3 selon les appareils) par rapport au spot sur un gris moyen
2) Si on est bloqué par la vitesse et le diaphragme, il vaut mieux exposer seulement par rapport à la mesure spot sans correction plutôt que de monter la sensibilité de 1IL, car on ne remplirait pas plus les photosites.
3) Si ce n'est pas suffisant, on commence à monter les ISO tout en continuant à exposer selon la mesure spot sans correction.

Voilà ce qu'il faut faire si on veut toujours remplir les photosites d'un capteur de manière optimale.

Quand on ne peut plus toucher à la vitesse et au diaphragme, il y a possibilité dans mal de domaines photographiques de recourir au flash ou à un apport de lumière continue.
Mais faisons l'impasse sur le flash ainsi que sur l'apport de lumière continue.
Le constat 1) et 2) est bon.
Rien n'empêche de monter en sensibilité ISO à ouverture et TdP constants après avoir rempli les photosites à 100% pour cramer volontairement les plus HL et favoriser les ML et les BL...
Pour ce qui est des conséquences pour l'exposition optimale des RAW, ça coince.

En pratique numérique, les constructeurs tels que Canon et Fujifilm ont fait le choix de caler la saturation de leur capteur comme si tous les utilisateurs - néophytes, experts et pros étant mis dans le même sac - commettent tous et toujours un excès d'exposition pouvant aller jusqu'à +1,35 IL. Comme si l'on n'était pas capable de faire la différence entre une lumière donnée et une lumière 2,55 fois plus puissante. Canon et Fujifilm calent de fait la saturation de leur capteur sur un "blanc 200%", ou plus précisément sur un "blanc 255%" depuis que j'ai eu connaissance précise des courbes de transfert Fujifilm et Canon.   (2^1,35 = 2,55)
Autrement dit, en pratique quotidienne, tandis que nous exposons nos prises de vues selon la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier", les constructeurs enregistrent et produisent les fichiers RAW sur carte CF/SD comme si une luminance égale à 2,55 fois la luminance d'un blanc 100% était constamment présente dans le champ cadré.
Dans ces conditions, en l'absence de toute source directe ou lumière réfléchie dont la luminance serait supérieure à une luminance blanc 100% dans le champ cadré, le dernier 1,35IL de dynamique en HL est gaspillé en pure perte tandis que le fichier RAW produit quand la prise de vue est exposée selon la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier" est sous-ex de -1,35 IL par rapport à la "lumière qui sert à photographier"  (= en sous-ex de -1,35 IL à ce qu'il serait par rapport à la "lumière qui sert à photographier" si la saturation du capteur était calée comme du temps des supports argentiques sur un blanc 100%).

Quand on opère en RAW, il faut faire abstraction de l'existence de la courbe de transfert que le constructeur applique systématiquement pour produire et afficher au dos du boîtier le jpeg associé au RAW ainsi que l'histogramme de ce jpeg.
Il faut considérer que le développement en post-traitement se fera à partir d'un fichier RAW par essence linéaire et avoir à l'esprit  qu'un fichier RAW par essence linéaire exposé la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier" est en sous-ex de -1,35 IL par rapport à la "lumière qui sert à photographier". Qu'un fichier RAW par essence linéaire exposé la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier" +1,35 IL à la prise de vues est un fichier RAW correctement exposé par rapport à la "lumière qui sert à photographier".

frmfrm

Citation de: jmk le Novembre 24, 2017, 21:21:46
Ce n'est pas propre à l'expo à droite ! et ce n'est pas la définition !!

Je comprends mieux pourquoi ce genre de fil fait 45 pages  ::)

Ah, ben comment tu aurais fait si tu avais voulu exposer à droite ???

Parce qu'en plaçant la zone que tu as choisie à +3 diaph, tu es juste à 1/2 diaph de la saturation...   :-)

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Novembre 24, 2017, 16:28:43
...
Conséquences pour l'exposition optimale des RAW
1) tant qu'on peut rester à la sensibilité nominale on peut exposer à +1 IL (ou +1,3 selon les appareils) par rapport au spot sur un gris moyen
2) Si on est bloqué par la vitesse et le diaphragme, il vaut mieux exposer seulement par rapport à la mesure spot sans correction plutôt que de monter la sensibilité de 1IL, car on ne remplirait pas plus les photosites.
3) Si ce n'est pas suffisant, on commence à monter les ISO tout en continuant à exposer selon la mesure spot sans correction.

Voilà ce qu'il faut faire si on veut toujours remplir les photosites d'un capteur de manière optimale.

Mon raisonnement diverge du tien. Je te le soumets courtoisement.

Dans la mesure où à la sensibilité de base, le RAF Fujifilm/CR2 Canon exposé selon la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier" enregistre un gris moyen 18% sous-exposé de - 1,35 IL par rapport à la lumière qui sert à photographier, il se passe ceci :

1 - Si je prends une photo à  100 ISO (sensibilité de base de de mon appareil), 1/30 et f/4, et que cette photo soit parfaitement optimisée (par ajout à la prise de vues de très précisément + 1,35 IL à la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier"),  ma photo est correctement exposée.

2 - Si je règle mon appareil à 200 ISO et prends exactement la même photo dans les mêmes conditions d'éclairage  à 1/60 et f/4 (cela suppose implicitement un ajout à la prise de vues de + 1,35 IL à la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier"), cette photo sera également correctement exposée.

3 - Si mon appareil est ISO-invariant, en prenant une photo à 100 ISO, 1/60 et f4 parce que je suis tenue par ce couple ouverture/vitesse, il faudra compenser de +1IL en PT, et ce avec la montée du bruit qui va de pair. Si je double la sensibilité ISO, je n'aurai pas à ajouter +1IL en PT.  Tout dépendra de qui du contructeur via un doubelement de la sensibilité ISO ou du logiciel de dérawtisation via une compensation de + 1IL en PT s'en sort mieux dans la gestion du bruit numérique en matière de compensation du 1IL manquant.

4 - Si mon appareil n'est pas ISO invariant, il vaut mieux ajouter le 1 IL supplémentaire à la prise de vues via le doublement de la sensibilité de base plutôt qu'ajouter le 1IL manquant en PT car c'est la certitude d'un meilleur gain.
 
5 - Si mon appareil est ISO-invariant, en prenant une photo à 100 ISO, 1/80 et f4 parce que je suis tenue par ce couple ouverture/vitesse, il faudra compenser de +1,35 IL en PT, et ce avec la montée du bruit qui va de pair. Tout dépendra de qui du contructeur via un amplification de x2,55 de la sensibilité ISO ou du logiciel de dérawtisation via une compensation de + 1,35 IL en PT s'en sort mieux dans la gestion du bruit numérique en matière de compensation du 1,35 IL manquant.

6 - Si la lumière vient à diminuer de - 1IL, en prenant une photo à 100 ISO, 1/80 et f4 parce que je suis tenue par ce couple ouverture/vitesse, il faudra compenser de +2,35 IL en PT, et ce avec la montée du bruit qui va de pair.

Bien à toi,

jmk

Citation de: frmfrm le Novembre 24, 2017, 23:55:01
Ah, ben comment tu aurais fait si tu avais voulu exposer à droite ???

Parce qu'en plaçant la zone que tu as choisie à +3 diaph, tu es juste à 1/2 diaph de la saturation...   :-)

Pour mémoire cet exemple je l'ai posté pour une raison précise voir plus haut.

Tu vas m'expliquer sur une photo développée ce qui cloche dans ma mesure ?!  ;D ;D

De plus en plus balèze  :P ;D

Je crois que je vais vous laisser :)

La réponse à la question à été donnée .... La on entame le flood (déjà bien entamé d'ailleurs)

Laure-Anh

Citation de: Franciscus Corvinus le Novembre 24, 2017, 17:46:05
Il faut se méfier des absolus. Laure-Anh a essayé sur ce fil et n'a pas trop aimé. Donc parle moi un peu des réflexions dites "spéculaires" dans ta méthode... Pour etre concret: que se passe-t-il si je photographie un couteau avec---volontairement---le plat de la lame reflétant la source?

Il est rare que les reflets spéculaires sur un objet en métal - type objet en inox poli ou lame de couteau en inox poli - engendrent une luminance qui dépasse la luminance d'un blanc 100%.
Quand bien même, il est toujours possible de jouer sur la famille d'angles pour réduire au préalable l'intensité des reflets spéculaires de manière à ce que la luminance engendrée par ces reflets spéculaires soit inférieure à la luminance d'un blanc 100% avant d'effectuer la prise de vue avec optimisation du fichier RAW par ajout de +1,35IL à la "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière uniforme ou non uniforme qui sert à photographier".

Au cas où l'on choisit d'exposer pour conserver du détail dans des reflets spéculaires de luminance double d'un blanc 100% ou bien de luminance quadruple d'un blanc 100% ou bien encore de luminance octuple d'un blanc 100%, cela conduit implicitement à sous-exposer respectivement de -1IL ou bien de -2IL ou bien encore de - 3IL l'ensemble de la scène (= table, nappe, verre, fleurs, serviettes, salle à manger, convives, et la partie de la lame de couteau elle-même exempte de reflets spéculaires, etc, etc,...) comprise dans le champ cadré, ce qui n'est pas un choix raisonnable. Ce qui est raisonnable, c'est de varier l'angle sous lequel la lumière ambiante frappe la lame ou bien d'opter pour un angle de prise de vue plus favorable avec des reflets spéculaires moins pénalisants. Une autre solution est de faire appel à un flash déporté pour compenser la sous-ex générale de -1IL ou bien de -2IL ou bien encore de -3IL mais tout le monde n'a pas cet accessoire dans son fourre-tout.

Franciscus Corvinus

Citation de: jmk le Novembre 24, 2017, 21:33:58
Je vais mesurer en lumière incidente ;) Le reflet spéculaire sera cramé.
Citation de: jmk le Novembre 24, 2017, 14:57:06
En exposant à droite on préserve les HL !!!
Le reflet "spéculaire" (je mets des guillemets car la définition est un autre débat) faisant partie des HL, j'aimerais que tu résolve cette contradiction.

Franciscus Corvinus

Citation de: Laure-Anh le Novembre 25, 2017, 00:19:16
Quand bien même, il est toujours possible de jouer sur la famille d'angles pour réduire au préalable l'intensité des reflets spéculaires de manière à ce que la luminance engendrée par ces reflets spéculaires soit inférieure à la luminance d'un blanc 100% ...
Quelle partie de "volontairement" as-tu besoin que j'explique?

rickey87


jac70


jac70

Citation de: spinup le Novembre 24, 2017, 23:38:18
Ce sont de bons exemples.
Pour les cas 2,3,4, la priorite serait deja de jouer sur l'ouverture (pour la 3) ou la vitesse (pour la 2 ou la 4) pour descendre les isos autant que possible. Tant qu'on est pas a 100isos, pour ces 3 la, inutile de chercher a exposer a droite, la mesure matricielle fera le boulot.

Pour le cas n1 (belle photo!), pas simple: on ne veut pas preserver les HL dans le soleil ni dans son reflet mais par contre garder des nuances dans le givre tres clair sur la plante serait preferable. Mais pas vraiment possible de faire une mesure spot la dessus. Je commencerais par me mettre a 100 isos, et je choisirais une expo "sure", quite a sous epxoser un peu.
Avec mon boitier j'utiliserais l'histogramme boitier, et je ferais plus ou moins au jugé. C'est le genre de situation ou le bracketing est utile.

Merci de tes réponses !
D'autres avis ?

rickey87


Nerva

Laure-Anh
Qui connaît réellement la stratégie des fabricants ? A l'aube du numérique, la sur-ex, irrattrapable, était la hantise de tout le monde. Aujourd'hui, même si les performances n'ont plus rien à voir avec celles de cette époque, on dirait bien que caler les boîtiers en sous-ex est toujours de mise car cette sur-ex les hante toujours. Et d'après ce que vous dites, vous qui manipulez bon nombre de modèles, ça touche toutes les catégories et tous les prix, puisque c'est sensé être acheté aussi bien par un novice que par un pro.

Tu n'arrêtes pas de répéter que si le gris est calé comme si et le blanc comme ça, la photo est exposée de manière optimale. D'un point de vue technique tu as certainement raison, mais ces calages pile-poil peuvent très bien donner un résultat très inesthétique. Penses-tu qu'un amateur de belles images dans une exposition va chercher à savoir si le point blanc est calé sur le bon pourcentage ?

jmk


jmk

Citation de: jac70 le Novembre 25, 2017, 09:03:59
Je t'écoute !

Je ne suis pas ici pour jouer au devinette, tu es assez grand pour poster ce qui demandé

jmk

Citation de: Franciscus Corvinus le Novembre 25, 2017, 00:39:26
Le reflet "spéculaire" (je mets des guillemets car la définition est un autre débat) faisant partie des HL, j'aimerais que tu résolve cette contradiction.

Aucune contradiction, je n'expose pas pour le reflet spéculaire (il est préférable de ne pas vouloir exposer pour, c'est la sous ex assurée)

fred134

Citation de: jac70 le Novembre 25, 2017, 09:05:15
Merci de tes réponses !
D'autres avis ?
Allez, je contribue à tes exemples.

La 1 n'est pas facile. J'irais mesurer le givre en spot (on est tout près), et puis les arbres sombres, et la partie la plus claire du ciel, et puis je déciderais selon l'écart : idéalement, je mettrais le givre vers +2,5EV probablement (pour garder de la marge vers le haut).

2 et 3 : mesure spot sur le plus clair, et +3EV. Facile et sans risque.

4 : il faudrait zoomer pour avoir un spot précis sur les parties claires des nuages. Si cela est possible, je mettrais le blanc le plus clair à +3,5EV. (S'il y avait des parties très sombres, ce qui n'est pas le cas, je pousserais à +4 en laissant le logiciel rattraper la saturation d'un seul canal.)

Ce n'est qu'un avis en chambre sur des photos de terrain :-)

Laure-Anh

#1145
Citation de: Nerva le Novembre 25, 2017, 10:42:28
Laure-Anh
Qui connaît réellement la stratégie des fabricants ? A l'aube du numérique, la sur-ex, irrattrapable, était la hantise de tout le monde. Aujourd'hui, même si les performances n'ont plus rien à voir avec celles de cette époque, on dirait bien que caler les boîtiers en sous-ex est toujours de mise car cette sur-ex les hante toujours. Et d'après ce que vous dites, vous qui manipulez bon nombre de modèles, ça touche toutes les catégories et tous les prix, puisque c'est sensé être acheté aussi bien par un novice que par un pro.

Tu n'arrêtes pas de répéter que si le gris est calé comme si et le blanc comme ça, la photo est exposée de manière optimale. D'un point de vue technique tu as certainement raison, mais ces calages pile-poil peuvent très bien donner un résultat très inesthétique. Penses-tu qu'un amateur de belles images dans une exposition va chercher à savoir si le point blanc est calé sur le bon pourcentage ?


Il y a l'acquisition optimale du RAW puis son développement.
Du fait que je n'ai pas le temps de tout mener de front, je m'intéresse en priorité à l'acquisition optimale. Je prendrais des cours de développement ultérieurement.
Benaparis prouve qu'il sait retrouver et caler parfaitement les couleurs et les nuances d'une charte de couleurs en utilisant un profil sur-mesure linéaire adapté à chacun de ses boîtiers.
J'ai espoir d'arriver au même niveau de maîtrise en matière de développement dans le futur.

Ceci étant dit, les constructeurs ne font rien sans raison. S'ils calent pour ainsi dire tous la saturation de leur capteur sur un "blanc 255%" en ce qui concerne les images fixes, il y a des raisons fortes de penser qu'ils se ménagent en ce faisant une marge de + 1IL, compte-tenu d'une précision de mesure via le posemètre intégré réduite à un 1/3 IL près.

Pour rappel, en pratique argentique, on photographie avec  un support d'enregistrement photographique qui à pleine et complète saturation sous une lumière qui sert à photographier donnée enregistre au max une luminance blanc 100%, et on renonce par conséquent à l'enregistrement de toute luminance supérieure à celle d'un blanc 100%. La "mesure spot sur charte gris moyen 18% éclairée par la lumière qui sert à photographier" en lumière réfléchie sert à obtenir une exposition théoriquement correcte : c-à-d l'enregistrement de toute éventuelle luminance noir 3% avec un rendu noir 3%, de toute éventuelle luminance gris moyen 18% avec un rendu gris moyen 18% et de toute éventuelle  luminance blanc 100% avec un rendu blanc 100% sur une même image.
Et au cas où l'on souhaite enregistrer sous une lumière qui sert à photographier donnée une luminance supérieure de + x IL à celle d'un blanc 100%, ou bien encore enregistrer une luminance blanc 100% sous la "lumière qui sert à photographier donnée" augmentée de +  xIL, le bon sens conduit à réduire l'exposition en conséquence de -x IL.
S'il n'y a aucune luminance supérieure à celle d'un blanc 100% dans le champ cadré, personne de sensé ne réduit l'exposition de -1,35 IL par rapport à la lumière qui sert à photographier donnée. Or c'est cela que les amateurs non avertis font à leur insu en pratique numérique et c'est ce que tu veux continuer à faire aux commandes de ton capteur en dépit que tu es prévenu depuis 46 pages et bientôt plus.

Ce que je contribue à dire sur ce fil, c'est que quand un utilisateur sait exactement et précisément quelle est sa source principale et quelle est l'intensité de la lumière qui (lui) sert à photographier, il a le choix d'acquérir autant que faire se peut le RAW de façon optimale à la prise de vues, sans être entravé par cette marge de sécurité mise en place par le constructeur à l'intention de monsieur-tout-le monde. Il est important de contribuer à faire savoir que le choix existe. Et à chacun de faire ce qu'il veut.

C'est important pour le cas où un photographe amateur souhaiterait pratiquer le flash dans le futur. Car ce jour-là, il aura à doser son flash au 1/10 IL près et son ratio flash/lumière ambiante au 1/3 IL près.



NB : (Le discours qui consiste à dire qu'il vaut mieux sous-exposer de -1 IL à -1,35 IL pour rester en bas ISO et éviter en ce faisant de multiplier par 2 ou bien par 2,55 la sensibilité ISO existante est discutable parce que qui parmi vous en pratique quotidienne sous-expose systématiquement ses prises de vues de -1 IL à -1,35 IL quand il opère à 1600 ISO ou à 3200 ISO aux commandes d'un boîtier dont la qualité d'images est exploitable au format A0 jusqu'à 12 800 ISO ? Personne. Nous faisons le choix de sous-exposer de -1IL que quand il s'agit de ne pas passer de 12800 ISO à 25 600 ISO - jamais avant ce cas critique et extrême.)


fred134

Citation de: fred134 le Novembre 25, 2017, 11:29:29
4 : il faudrait zoomer pour avoir un spot précis sur les parties claires des nuages. Si cela est possible, je mettrais le blanc le plus clair à +3,5EV. (S'il y avait des parties très sombres, ce qui n'est pas le cas, je pousserais à +4 en laissant le logiciel rattraper la saturation d'un seul canal.)
PS : les nuages les plus clairs n'étant pas au centre, on peut tenir compte du vignetage en ajoutant +0,5 par exemple. (Selon l'objectif et le diaph bien sûr.)

Verso92

#1147
Citation de: Laure-Anh le Novembre 25, 2017, 12:11:43
Ceci étant dit, les constructeurs ne font rien sans raison. S'ils calent pour ainsi dire tous la saturation de leur capteur sur un "blanc 255%" en ce qui concerne les images fixes, il y a des raisons fortes de penser qu'ils se ménagent en ce faisant une marge de + 1IL, compte-tenu d'une précision de mesure via le posemètre intégré réduite à un 1/3 IL près.

Attention, Laure-Ahn : la précision de mesure du posemètre n'est pas de 1/3 d'IL (c'est sensiblement plus précis, heureusement !). Ne pas confondre avec la précision d'affichage...

D'ailleurs, avec les Nikon haut de gamme, tu peux compenser, via les menus, au 1/6e d'IL près.

(après, inutile d'aller au-delà, j'imagine : la précision de la commande de diaph, de l'obturateur, etc, viendrait tout annihiler... sans compter que ça n'aurait aucun intérêt dans la pratique)

Tonton-Bruno

#1148
Citation de: Laure-Anh le Novembre 25, 2017, 12:11:43
Ce que je contribue à dire sur ce fil, c'est que quand un utilisateur sait exactement et précisément quelle est sa source principale et quelle est l'intensité de la lumière qui (lui) sert à photographier, il a le choix d'acquérir autant que faire se peut le RAW de façon optimale à la prise de vues, sans être entravé par cette marge de sécurité mise en place par le constructeur à l'intention de monsieur-tout-le monde. Il est important de contribuer à faire savoir que le choix existe. Et à chacun de faire ce qu'il veut.
Je ne me sens pas du tout entravé par cette marge de sécurité et au contraire à chaque sortie photo je la trouve très utile.

J'ai acheté ma première carte de gris en 1977, il y a 40 ans, et je m'en suis servi pour calculer l'exposition pendant plus de trente ans, donc je crois pouvoir dire que je sais m'en servir, et je sais dans quels cas elle était indispensable en argentique et dans quels cas il valait mieux que j'utilise la mesure centrale pondérée de mes boîtiers ou ma cellule Gossen.

J'ai aussi acheté en 1977 une cellule Gossen Sixtino, que j'ai toujours et qui est toujours opérationnelle, même si depuis six ans j'utilise sa version numérique, la Gossen Digiflash, presque de la même (petite) taille, mais qui en plus fait flashmètre. Là encore, avec 40 ans de pratique, je crois savoir quand je dois faire appel à ma cellule Gossen et quand je peux m'en passer.

Aujourd'hui, avec mes reflex numériques, j'utilise encore et la carte de gris et le flashmètre, mais presque exclusivement lorsque j'opère en lumière contrôlée.

Je découvre en ce moment les avantages du développement à travers une courbe linéaire.
Il y a un potentiel intéressant, et qui fort heureusement n'est pas du tout lié à l'exposition prétendue optimale que tu préconises.

Au passage, puisque tu as l'air d'aimer ce genre de mesure, je me permets de te mettre un lien vers la petite cellule flashmètre Gossen dont je suis très content.
https://www.missnumerique.com/gossen-flashmetre-posemetre-digiflash-2-p-14325.html


Nerva

Citation de: Laure-Anh le Novembre 25, 2017, 12:11:43S'il n'y a aucune luminance supérieure à celle d'un blanc 100% dans le champ cadré, personne de sensé ne réduit l'exposition de -1,35 IL par rapport à la lumière qui sert à photographier donnée. Or c'est cela que les amateurs non avertis font à leur insu en pratique numérique et c'est ce que tu veux continuer à faire aux commandes de ton capteur en dépit que tu es prévenu depuis 46 pages et bientôt plus.
Et moi au bout de 46 pages mon point de vue est le même qu'au début : tu n'as aucune notoriété ni légitimité scientifique pour t'adresser aux membres comme une prof sur un ton (ou des mises en évidence dans les textes) condescendant, surtout quand ils font juste remarquer une évidence : parmi l'ensemble de la population mondiale qui possède un appareil photo, ceux que tu appelles les amateurs sont ultra-majoritaires. Et comme ces amateurs préfèrent une photo avec une partie importante sous-ex plutôt que sur-ex, les fabricants calent leur mesure en sous-exposition.