lecture histogramme et blancs cramés

Démarré par Berzou, Février 23, 2019, 10:01:54

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VentdeSable

Citation de: Stepbystep le Mars 02, 2019, 12:28:41
Soyons clairs : l'agresseur dès le départ, c'est vous !

Ma première intervention était en réponse à l'intervention de TontonBruno. Ce n'était pas une agression. Juste une constatation. Mais bon... j'ai tapé juste. Non ? ;-)

Vous vous êtes senti agressé. J'aurais dit titillé au plus.

Ce qui importe c'est qu'il vous a été offert à de moult reprises la possibilité d'expliquer votre raisonnement. Que les seuls mots que vous avez régurgité sont "ridicule" et "va faire de l'animalier". Le premier ne justifie en aucun cas votre pratique mais donne à penser qu'il est là pour masquer votre incompétence et surtout votre incapacité à expliquer le fondement de votre raisonnement.

Le deuxième  groupe de mots est comminatoire mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi ou comment un piaf changerait les règles de la photographie.

Parce qu'il est chamarré et bouge vite ? Les autos qui tournent sur un circuit ont des couleurs et tonalités plus "violentes" et vont plus vite que n'importe quel piaf. A distance, elles ne sont pas plus grosses et, l'asphalte peut être piégeux.

On peut donc déduire que si le volatile n'est pas unique dans son genre, les principes généraux de la photographie peuvent s'appliquer à lui comme à tous les autres sujets. N'ayez crainte : cela ne dévalorise pas votre chasse. Mais cela ne fait pas de vous un héros pour autant. Juste un gars de plus qui publie des photos d'oiseaux. Notez que pas une fois je n'ai critiqué les qualités artistiques de vos images. Bon en même temps il n'y en avait pas. De qualités... artistiques.

Reprenons la publication qui nous a fait réagir TontonBruno & moi.



Il vous a demandé pourquoi les écarts et votre réponse vague n'a rien expliqué du tout. C'est la raison pour laquelle j'ai émis l'idée que vous confondiez mesure et exposition.

Ce matin, si vous avez su lire, vous avez enfin compris que ce que cherche à restituer une mesure spot c'est un gris moyen. Tant que l'on ne corrige pas. Alors pourquoi vos résultats incohérents ?

Imaginons que votre mesure spot soit suffisamment discriminante. Que vous ayez apporté une correction systématique de +2IL. Que vous visiez à chaque fois le poitrail blanc de l'enplumé.

A chaque fois que vous tombez dessus :  votre image est bien exposée. A chaque fois que vous tombez sur une zone plus sombre ; votre image doit être sur-exposée de 2 IL (au cas ou la cible est gris neutre) ou 4 IL quand vous tombez sur les plumes les plus foncées.

Si cela vous parait abstrait ; relisez ma précédente intervention tout y est.

Hors, rien de tout cela dans ce que vous montrez. Vous allez tenter de façon malhabile de répondre que la lumière est changeante, mais six images sur votre Nikon c'est quoi ? 1 seconde de déclenchement ? Alors on dira que l'influence de ce facteur est insignifiante dans le cas présent.

Mais alors ? Pourquoi ces résultats incohérents ? Pourquoi n'avez vous pas d'images correctement exposées ou largement sur-exposées ? Pourquoi en avez-vous de sous-epxosées ?

C'est assez simple. Un enfant de 8 ans le comprendrait.
Nous avons été plusieurs à vous dire et montrer que votre mesure spot n'est pas suffisamment discriminante (taille du piaf et couverture angulaire de la mesure plus proche des 3-4% que du  1° supposé).

Comme de plus vous n'avez apporté aucune correction à cette mesure elle s'est comportée comme une centrale pondérée sur un champ plus petit.

Votre chance étant que ce champ est suffisamment grand pour englober des zones de HL et de BL en une fois. Cela à fait une moyenne qui a donné une exposition... moyenne.
Votre malheur est que cela ne génère pas d'erreur flagrante à vos yeux (trop admiratifs de votre auto - production) ce qui vous a conforté dans votre bêtise.

CQFD ! Vous confondez, au minimum, mesurer & exposer.

Verso92

Citation de: Stepbystep le Mars 02, 2019, 13:54:12
Je connais bien les compétences de 4mpx sur le sujet aussi bien avec le D800 alors que tout le monde disait que l'AF n'était pas assez performant pour l'animalier qu'avec le D850. Sur ces images au D850, Il est souvent en pondéré, mais surtout il est toujours en manuel et je pense qu'il pourrait à la limite se passer des indications fournies par les différents systèmes de mesure pour exposer correctement une image. Mais bon, ça reste un ovni sur le forum.

Oui, enfin... plutôt que de considérer 4mpx comme un surhomme (ou un extra-terrestre), il serait temps de redescendre sur terre, non ?


(j'ai eu le plaisir de le rencontrer, à l'occasion d'un diner sur Paris, et c'est un garçon adorable et tout à fait "normal"...  ;-)

VentdeSable

Concernant le lien donné par Berzou, fort de votre nouvelle connaissance, vous vous précipitez sur celui-ci et relisez ce qui y est écrit.

https://posenature.fr/modes-de-mesure-exposition/

En descendant, vous trouverez le paragraphe suivant :

CitationLes scènes contrastées : l'exemple le plus parlant est celui de l'oiseau avec un plumage très blanc. C'est une situation très fréquente en photographie animalière et l'appareil aura tendance à cramer les plumes lorsque vous photographiez en pleine journée. Une mesure spot sur les parties les plus blanches permet de sous-exposer l'ensemble de la photo et donc de conserver les détails. Cette technique n'est pas réservée qu'aux oiseaux, bien évidemment, et est applicable avec n'importe quel sujet à l'aspect très clair.


Une mesure spot sur les plumes et une correction d'exposition négative m'ont permis d'obtenir cette atmosphère très particulière.

Rien qui vous choque ? Allez prenez votre temps pour m'expliquer pourquoi cet ensemble est juste ou... faux.


VentdeSable

Ah ! J'allais oublier...

Et, c'est la solution simple au problème de Berzou.

S'il me prenait l'idée folle ou sotte de viser un gibier d'eau avec autre chose qu'un 12 ; je me mettrais en mesure centrale pondérée (étant entendu que dans tous les cas montrés le soleil n'est pas dans le champ) et ferais un bracketing vers la sous exposition de 3 images à 1IL d'écart.

Je regarderais alors histogrammes et indicateurs d'écrêtage pour choisir la première qui ne montre pas de sortie de route. Si besoin, une deuxième série en partant de la moins mauvaise par 1/2IL pour affiner.

En quelques secondes j'ai déterminé l'exposition idéale et il me suffit alors de verrouiller les paramètres (de la meilleure image) pour ne plus me préoccuper que du comportement du futur laqué.

Il est intéressant de noter que l'histogramme est  basé sur le JPEG issu de l'appareil. En ayant rendu le JPEG le plus neutre possible ; j'aurais fait preuve d'un conservatisme de bon aloi qui me garantira de ne pas avoir à passer des heures derrière l'écran avec un cou trop blanc.

J

Dub

Citation de: VentdeSable le Mars 02, 2019, 15:05:27
Ah ! J'allais oublier...

Et, c'est la solution simple au problème de Berzou.

S'il me prenait l'idée folle ou sotte de viser un gibier d'eau avec autre chose qu'un 12 ; je me mettrais en mesure centrale pondérée (étant entendu que dans tous les cas montrés le soleil n'est pas dans le champ) et ferais un bracketing vers la sous exposition de 3 images à 1IL d'écart.

Je regarderais alors histogrammes et indicateurs d'écrêtage pour choisir la première qui ne montre pas de sortie de route. Si besoin, une deuxième série en partant de la moins mauvaise par 1/2IL pour affiner.

En quelques secondes j'ai déterminé l'exposition idéale et il me suffit alors de verrouiller les paramètres (de la meilleure image) pour ne plus me préoccuper que du comportement du futur laqué.

Il est intéressant de noter que l'histogramme est  basé sur le JPEG issu de l'appareil. En ayant rendu le JPEG le plus neutre possible ; j'aurais fait preuve d'un conservatisme de bon aloi qui me garantira de ne pas avoir à passer des heures derrière l'écran avec un cou trop blanc.

J

M'ouais, bon, ce n'est pas aussi simple dans la vraie vie...
Les conditions photographiques changent continuellement en fonction du sujet qui se présente...
(Ciel, eau, arbres, roseaux, herbes, nuages, plus ou moins contre-jour...)

... sans parler de l'utilisation des collimateurs excentrés...

;)

Verso92

Citation de: Stepbystep le Mars 02, 2019, 15:27:09
Pas de problème, j'ai du respect pour les compétences de 4mpx, mais explique le fond de ta pensée. c'est quoi ? Il faut préférer la matricielle à la mesure spot en animalier ?

Ne voulant pas risquer de travestir ses propos, je préfère que tu ailles à la source.

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 02, 2019, 13:06:39
...A quoi bon diriger le dôme vers l'appareil photo ? C'est son mode d'emploi...

Pour la charte Kodak (plate), elle peut servir à mesurer un éclairement ou déterminer l'exposition pour un sujet plan, pour un sujet 3D c'est un peu plus compliqué . L'histoire du 1/2 IL je pense que c'est dû à la réflectivité de la charte (il existe des chartes à 18% et d'autres à 12,5%).

En espace découvert par beau temps ensoleillé sans nuage, le soleil ainsi que la moitié de la calotte atmosphérique face au sujet constituent ma monosource : c'est ce que je mesure, dôme sorti.
Je sais que l'autre moitié de la calotte atmosphérique réfléchit environ 1/8 de la lumière solaire directe, d'où une ombre portée dense à dominante bleue présentant une différence constante d'environ -3IL.
On fait de même en studio : on règle la puissance de la source en pointant le flashmètre/posemètre, dôme sorti en direction du centre de ladite source ; à ce stade, on ne se soucie pas du ratio d'éclairage.
Olivier Chauvignat ne fait malheureusement pas de vidéo sur le sujet...Il en a parlé sur le forum et a amicalement rectifié ma mauvaise utilisation par le passé du bidule par mail privé.
Par défaut, consulte la mesure de la source par Franck Doorhof  https://www.youtube.com/watch?v=f3CTJJ2uVyg (vidéo)
https://frankdoorhof.com/web/2011/06/light-meter-to-do-or-not-to-do/  (textes)

La charte Kodak, c'est bien du 18%. En intérieur, on n'ajoute pas +1/2IL. C'est en extérieur que l'on procède à ce rajout pour un "meilleur rendu"...du temps de l'argentique.
Cela a un lien avec Ansel Adams mais je ne suis pas versée dans le maniement des films N&B et de leur développement.

VentdeSable

Citation de: Dub le Mars 02, 2019, 15:15:28
M'ouais, bon, ce n'est pas aussi simple dans la vraie vie...
Les conditions photographiques changent continuellement en fonction du sujet qui se présente...
(Ciel, eau, arbres, roseaux, herbes, nuages, plus ou moins contre-jour...)

... sans parler de l'utilisation des collimateurs excentrés...

;)

Hum... j'ai précisé le cadre. Soleil dans le dos et l'aigrette de Berzou.

Bien évidemment si passe un cormoran je reprends la mesure.
Si j'y passe la journée - sur un coup de folie ;-) - je m'adapte au fil du temps. Encore que là, ciel sans nuages... Les changements de conditions sont quand même lents. Non ?

Définitivement, c'est le sujet photographié qui me fera le plus changer ma façon de faire.

Pour ce qui est des collimateurs : grâces soient rendues à leur présence ! Ils permettent un point net. Mais pour ce qui est de l'exposition ; elle est verrouillée en amont le n'y jouent plus aucun rôle.

Pour une mouette, je rebasculerais sur une mesure spot +2EV. Parce qu'elle majoritairement blanche et si elle n'est pas trop loin il est possible que le spot ne prenne qu'elle.

Quand au fait de verrouiller l'exposition avant la prise de vue elle-même ; il me semble que cela a été présenté par de nombreux intervenants. Y compris Berzou.

Je ne fais que proposer une façon d'envisager les choses laissant moins de place au hasard. Ou, plus conservative qui évitera la prochaine fois à Berzou de se retrouver coincé par un cou sur-exposé.

Est-ce que ce n'est pas aussi simple dans la vraie vie ? Je pense qu'en fait tout le monde s'en fait une montagne et qu'avec quelques précautions simples on peut grandement réduire le nombre de déchets.

Parce que tout cela ne garantit en rien qu'on déclenchera au bon moment.

Mème pour le défourailleur de service. ;-)

J

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 02, 2019, 15:48:52

En espace découvert par beau temps ensoleillé sans nuage, le soleil ainsi que la moitié de la calotte atmosphérique face au sujet constituent ma monosource : c'est ce que je mesure, dôme sorti.
Je sais que l'autre moitié de la calotte atmosphérique réfléchit environ 1/8 de la lumière solaire directe, d'où une ombre portée dense à dominante bleue présentant une différence constante d'environ -3IL.
On fait de même en studio : on règle la puissance de la source en pointant le flashmètre/posemètre, dôme sorti en direction du centre de ladite source ; à ce stade, on ne se soucie pas du ratio d'éclairage.
Olivier Chauvignat ne fait malheureusement pas de vidéo sur le sujet...Il en a parlé sur le forum et a amicalement rectifié ma mauvaise utilisation par le passé du bidule par mail privé.
Par défaut, consulte la mesure de la source par Franck Doorhof  https://www.youtube.com/watch?v=f3CTJJ2uVyg (vidéo)
https://frankdoorhof.com/web/2011/06/light-meter-to-do-or-not-to-do/  (textes)

La charte Kodak, c'est bien du 18%. En intérieur, on n'ajoute pas +1/2IL. C'est en extérieur que l'on procède à ce rajout pour un "meilleur rendu"...du temps de l'argentique.
Cela a un lien avec Ansel Adams mais je ne suis pas versée dans le maniement des films N&B et de leur développement.

Je connais la page d'Olivier Chauvignat et il en ressort qu'il n'a pas une compréhension complète des fonctions dôme sorti/dôme rentré.
Je sais que tu ne liras pas l'article de Don Norwood et c'est bien dommage.
Les modes d'emplois actuels des posemètres décrivent bien l'utilisation du dôme, seulement les photographes ne le lisent pas ou ne le comprennent pas et l'utilisent selon leur imagination.
Pour ce qui est des 18% et 12,5% (il existe bien des chartes 12,5%), je n'ai pas creusé la question, mais si j'ai bien compris, la réflectivité moyenne des sujets pris en studio serait plus forte que dans la nature. Ne me demande pas pourquoi ni comment, il y a peut-être eu des études statistiques là-dessus, je n'en sais rien.

Dub

Citation de: VentdeSable le Mars 02, 2019, 16:51:27
Est-ce que ce n'est pas aussi simple dans la vraie vie ? Je pense qu'en fait tout le monde s'en fait une montagne et qu'avec quelques précautions simples on peut grandement réduire le nombre de déchets.

Rien de bien compliqué... et nous sommes bien d'accord... pour le reste, ce serait trop long d'en discuter ici...
Juste que je me suis déjà exprimé sur ma méthode et que la multizone me va bien... dans 98% des cas... disons 90%, 8% se rattrapent de justesse au développement et les 2% restant vont directement à la poubelle...

;)

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 02, 2019, 16:56:05
Je connais la page d'Olivier Chauvignat et il en ressort qu'il n'a pas une compréhension complète des fonctions dôme sorti/dôme rentré.

Je sais que tu ne liras pas l'article de Don Norwood et c'est bien dommage.

OC doit avoir les oreilles qui sifflent... :o
Je lirai, sois-en sûr, l'article de Don Norwood parce que j'aime bien croiser toutes les infos disponibles.

VentdeSable

Citation de: Dub le Mars 02, 2019, 17:09:32
Rien de bien compliqué... et nous sommes bien d'accord... pour le reste, ce serait trop long d'en discuter ici...
Juste que je me suis déjà exprimé sur ma méthode et que la multizone me va bien... dans 98% des cas... disons 90%, 8% se rattrapent de justesse au développement et les 2% restant vont directement à la poubelle...

;)

;-)

Dub

Citation de: Stepbystep le Mars 02, 2019, 17:31:21
Est-ce que le fait d'utiliser la matricielle est lié au Sigma ou juste une habitude de départ ?

Une habitude, depuis le Canon EOS 1v !!!

Pareil avec Nikon (D300, D3) et idem avec le SD1m...
Aucun problème en sur-ex (le logiciel Sigma récupère cela extrêmement bien, j'ai même tendance à trop tirer dessus  ;D), oiseaux blancs... un poil plus délicat en sous-ex, milan sur ciel clair par exemple...

Mébon, le but du jeu étant de faire face à toutes les situations le plus rapidement possible... sans se prendre le chou...

Laure-Anh

Autre tentative d'approche pour Berzou :

Tu as des milliers de photos de grèbes...qu'est-ce que cela peut te faire d'en avoir une de plus ou de moins ? Je veux dire une image de plus ou de moins exposée comme actuellement au bonheur la chance.
Tu as posté des essais d'exposition (réussis !) portant sur une fleur de jardin : fleur dont tu te fous éperdument, photos de fleurs dont tu te fous éperdument et que tu vas poubelliser pour ne pas encombrer tes DD...
Tu te focalises dans un cas sur un grèbe sans faire grand cas de la lumière.
Dans le second cas, tu te focalises sur l'expo parce que tu n'en as rien à foutre de la fleur et...coïncidence, tu réussis ton expo au 1/3IL près.
Et si l'on intervertissait les sujets en mettant la fleur à la place du grèbe et le grèbe à la place de la fleur ?...

Faisons cela avec le pygargue de Tonton Bruno : je le cache par un écran mauve de sorte que tu ne sais pas si c'est un vieux pigeon déplumé et malade,
ou bien un rarissime aigle royal des hauts plateaux tibétains, si c'est un oiseau noir, gris, blanc ou bien constitué de toute une palette de tons assortis - tu ne le sauras qu'une fois la photo faite.
Bref, tu es obligé de te concentrer sur la lumière qui sert à photographier.
En mettant la main sur la lumière qui sert à photographier, tu as de facto en poche une bonne pour ne pas dire précise estimation de l'expo correcte.
Compte-tenu des deux indices nécessaires et suffisants pour t'aider à définir la nature de la lumière solaire et sa direction : quelle est-elle ?

Naturelle ou artificielle ?
Beau temps ou moche ? Avec ou sans nuages ? Venant d'en haut ou d'en bas ? Venant de la droite ou bien de la gauche de l'image ? Placée derrière le sujet n franc contre-jour ou non ?
Pour autant que tu peux le constater, avec ou sans éléments réflecteurs naturels ou bien construits par l'homme à proximité immédiate de l'oiseau-mystère ?
Lumière constante durant toute la session ou bien changeante entre chaque prise de vue ?
Que te disent tes yeux et ton sens de l'observation ?

Laure-Anh

Comme tu débutes dans l'art de regarder la lumière qui te sert à photographier et que je suis bonne fille,
je te poste un autre indice : la coïncidence ne doit rien au hasard, il s'agit de la même lumière.
Je ne te dis pas ce qui est derrière le cache mauve : peut-être une orchidée noire rare, peut-être une rose blanche, peut-être un coquelicot rouge,...surprise !!!

Laure-Anh

NB : Comme tu n'es pas familier avec les indices de lumination servant à quantifier et à qualifier l'intensité de telle ou telle lumière naturelle,
je te rajoute un 4ème indice sous forme de tableau : il te suffira de désigner la luminosité que tu crois être celle ayant servi aux photos de Tonton Bruno.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 02, 2019, 17:13:15
OC doit avoir les oreilles qui sifflent... :o
Je lirai, sois-en sûr, l'article de Don Norwood parce que j'aime bien croiser toutes les infos disponibles.

Peut-être mais que veux-tu, mais c'est vrai les modes d'emploi des posemètres disent comment utiliser le dôme (sorti ou rentré) mais n'expliquent pas vraiment pourquoi. Ce qui fait que beaucoup d'utilisateurs se font leur propre explication.
Pour l'article de Don Norwood, si tu ne le trouves pas (j'ai galéré pour le trouver), je te l'enverrai si tu veux.

matopho

J'ai trouvé cela :

http://www.jollinger.com/photo/meters/other/norwood-patent2214283.html

http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Hemispherical_receptor.pdf

http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Norwoods_Dome.pdf

Une recherche avec « Light Measurement for Exposure Control, J SMPTE 1950, 54:585-602 » ne mène à rien d'exploitable, sauf à donner un numéro de CB pour faire un essais gratuit de téléchargement ou à un forum sur lequel il faut s'enregistrer !

Avez-vous trouver un autre lien ?

Merci
+ c loin - c net

seba

Citation de: matopho le Mars 02, 2019, 20:05:29
J'ai trouvé cela :

http://www.jollinger.com/photo/meters/other/norwood-patent2214283.html

http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Hemispherical_receptor.pdf

http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Norwoods_Dome.pdf

Une recherche avec « Light Measurement for Exposure Control, J SMPTE 1950, 54:585-602 » ne mène à rien d'exploitable, sauf à donner un numéro de CB pour faire un essais gratuit de téléchargement ou à un forum sur lequel il faut s'enregistrer !

Avez-vous trouver un autre lien ?

Ces trois liens sont instructifs.
Pour le SMPTE on peut trouver gratuitement l'article complet mais je ne me rappelle plus le lien (j'ai enregistré le texte).

seba

#219
Citation de: seba le Mars 02, 2019, 20:10:34
Ces trois liens sont instructifs.

Quoique pour le texte du brevet, il est difficile d'en extraire les infos utiles (l'essentiel du texte porte sur des détails techniques superflus pour ce qui nous intéresse).

Le mode d'emploi du posemètre Norwood Director comporte pas mal d'explications aussi.

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 02, 2019, 20:37:20
...
Le mode d'emploi du posemètre Norwood Director comporte pas mal d'explications aussi.

Pour faire court, ce qui coince, c'est qu'un flashmètre/posemètre n'est pas un luxmètre : c'est oublier qu'il est calibré pour un rendu 18%.
En le pointant en direction de la source, on lui soumet à lire l'intensité la plus élevée...ce qui va engendrer par feed-back une sous-exposition d'importance non connue du fait de la calibration sus-mentionnée.
En le pointant en direction de la source, on lui soumet à lire l'intensité la plus élevée...ce qui va mettre dans une certaine mesure non connue sous éteignoir l'influence de sources secondaires de faible intensité.
Ai-je bien compris ?...

(PS : Mes sincères excuses à tous les visiteurs de ce fil pour le hors-sujet par rapport au sujet initial...)

seba

Peu importe sa calibration pour l'utilisation en luxmètre. Il y a une échelle distincte pour ça.
Ce qui est important en utilisation luxmètre, c'est que le récepteur soit plat.

Pour l'exposition, un luxmètre est difficile à utiliser car d'une part la luminance des sujets en volume va dépendre de l'orientation de leur surface par rapport à la source, et la répartition ombres/lumières sur un tel sujet (une tête par exemple) conditionnera dans une grande mesure l'exposition optimale (le résultat préféré dans les tests de Norwood). Il se trouve que ces résultats préférés correspondaient à l'exposition préconisée avec l'utilisation du dôme. Ce qui est la justification invoquée par Norwood.
Tout les fabricants ont l'air d'accord puisque tous proposent le dôme pour déterminer l'exposition en lumière incidente (si tu lis le mode d'emploi d'un Sekonic, tu constateras que ce dôme est approprié pour les sujets 3D; pour les sujets plats - la reproduction de documents - c'est le lumidisc ou le dôme rétracté qu'il faut utiliser).

Laure-Anh

Il y a consensus sur l'utilisation dôme sorti et dôme rentré.
C'est le fait de pointer le flashmètre/posemètre en direction de la source ou bien au contraire en direction de l'appareil-photo qui m'interroge.

matopho

Yep,

Voir
http://www.ebooksread.com/authors-eng/society-of-motion-picture-and-television-engineers/journal-of-the-society-of-motion-picture-and-television-engineers-volume-54-hci.shtml

C'est un PDF, ou autre, de 778 pages. Aller à la page 585 et lisez jusqu'à la page 602.

Et un autre document du site de Douglas A. Kerr, plus récent et peut être plus complet et exhaustif.

http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Secret_Life_Exposure_Metering.pdf

Bonne lecture

+ c loin - c net

grimi

Citation de: Laure-Anh le Mars 02, 2019, 23:33:09
Il y a consensus sur l'utilisation dôme sorti et dôme rentré.
C'est le fait de pointer le flashmètre/posemètre en direction de la source ou bien au contraire en direction de l'appareil-photo qui m'interroge.
Bonjour . Ce sujet m 'interesse au plus haut point  car je tente d'utiliser ma cellule Sekonic  en mesure incidente comme il est préconisé dans le mode d'emploi , sans résultat satisfaisant . C'est toujours en forte sous exposition . Merci de partager vos connaissances .