"auto entepreneur" ... , c' est en route !

Démarré par PEP, Novembre 01, 2008, 21:23:20

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PEP

A suivre pour la photo.

A+
PEP

PEP


Mark_

responsabilité illimitée de l'exploitant? ...

EGr

Citation de: Mark_ le Novembre 01, 2008, 21:31:08
responsabilité illimitée de l'exploitant? ...
A ma connaissance, c'est un statut fiscal et social, pas juridique... Exclusif de tout montage en société, l'auto-entrepreneur reste donc une entreprise individuelle, soumise à la même responsabilité illimitée de l'exploitant, puisqu'il n'y a qu'un seul patrimoine. En tant qu'entrepreneur individuel, il doit, je suppose, pouvoir faire sa déclaration devant notaire pour protéger sa résidence principale. Comme tout entrepreneur individuel, il devra apporter des garanties à sa banque s'il a besoin d'emprunter. Comme tout entrepreneur qui démarre, a fortiori sur une activité ne présentant pas vraiment de "fonds de commerce", la banque prendra ses garanties sur son patrimoine privé... comme pour un gérant de société en création d'ailleurs...
Bref, au-delà de la logique juridique, la logique économique demeure entière. ;)

Maintenant, en photo, c'est quoi le risque financier exposé par l'exploitant ?
compte à l'abandon

STB

"L'autoentrepreneur bénéficie de plein droit d'une franchise de TVA."

Donc pas vraiment d'intérêt... Même truc qu'une micro quoi...
De la bricole, du modélisme d'entreprise... :-\
StB

EGr

ben, la franchise de TVA, c'est justement l'un des intérêts des régimes micro et auto-entrepreneurs dès lors que l'on est sur une clientèle de particuliers. C'est au choix, une marge meilleure à prix comparables des concurrents, ou prix défiants toute concurrence.
compte à l'abandon

STB

oui, en fait je faisait fausse route dans mon précédent message.
Ce statut, tout comme celui de la micro à pour but de légaliser une vente sans se compliquer trop la vie.
En aucun cas ces statuts ne s'adressent aux créateurs ayant pour but de générer et développer un chiffre pour en vivre.
StB

Mark_


EGr

Citation de: STB le Novembre 01, 2008, 23:21:07Ce statut, tout comme celui de la micro à pour but de légaliser une vente sans se compliquer trop la vie.
En aucun cas ces statuts ne s'adressent aux créateurs ayant pour but de générer et développer un chiffre pour en vivre.
Je suis d'accord sur ta première phrase, moins sur la 2nde. Je nuancerais en disant que l'auto-entrepenariat vise exactement celui qui a un projet de création d'entreprise, mais n'est pas convaincu de trouver son marché et veut tenter l'aventure tout en conservant son emploi principal actuel. Ce n'est certes pas la meilleure solution pour donner toutes les chances de réussite à son entreprise (créer une boite est un boulot à plus que plein temps), mais je pense qu'il vaut mieux se planter au bout de 6mois sans avoir lâché son emploi alimentaire, que de se planter dans les 3ans, et de trainer des dettes pendant les 10ans qui suivent.
Du coup, plutôt que de monter, par exemple, une association en se sachant en marge de la légalité, on se testera plutôt en auto-entrepreneur avant de faire le grand saut... qui sera donc moins grand du coup. ;)

Maintenant, dans les faits, en photo, peut-on espérer que les mariagistes au noir régularisent leur situation sociale et fiscale via ce régime (et eux pourraient se contenter de ces 32000€ de plafond annuels)... c'est le pari du législateur. Nous verrons bien (aux syndicats pros de jouer leur rôle). Si ce pari est gagné, pour le pro déjà installé, c'est à la fois une concurrence moins déloyale, et, peut-être, un encouragement pour l'amateur à tenter l'aventure...
On fait les comptes dans 2ans ?
compte à l'abandon

Zouave15

Je ne vois pas qui ça peut intéresser, avec 23 % de charges sur le CA.

En photo, jusqu'à environ 50 000 euros de CA (selon frais et investissements), on ne paye rien ou pas grand-chose. Là, on paierait 12 000 euros !

vernhet

Certains collègues pensent que ces dispositions vont contribuer à mettre en difficulté encore plus de pros qui tirent déjà la langue: Ce statut simplifié permettra très simplement  à quiconque exerçant n'importe quelle activité principale de répondre légalement à une commande  photographique ponctuelle : ça risque de multiplier les vocations !

EGr

Citation de: Zouave15 le Novembre 02, 2008, 15:59:06Je ne vois pas qui ça peut intéresser, avec 23 % de charges sur le CA.
En photo, jusqu'à environ 50 000 euros de CA (selon frais et investissements), on ne paye rien ou pas grand-chose. Là, on paierait 12 000 euros !
A 50K€, il y a longtemps qu'on est sorti de ce régime pour repasser en RSI-BIC et RSI-TVA. Il ne faut effectivement pas chercher à plaquer ce régime sur les comptes d'un pro déjà installé, mais bien plutôt sur ceux d'un amateur qui "finance" déjà son matériel pas sa passion... Toute recette est un plus... Donc, 23% (TNS & IRPP inclus) pour être légalisé, le tout sans paperasses, ben, c'est toujours 77% de bénéfice, 77% dès quels il ne reste plus qu'à retirer les frais de transport d'un mariage à l'autre. Le temps ? C'est cadeau... passion...
C'est une vision des choses, mais je pense effectivement que c'est cohérent avec l'autre bout de la lorgnette évoqué par vernhet.

Maintenant, on verra bien si la mesure prend ou pas.
compte à l'abandon

laurent.f

plutôt d'accord avec Vernhet, cela va rajouter du "souk" notamment chez les artisans car certains vont penser ainsi qu'ils pourront légaliser les photos de mariage ou autres, qu'ils faisaient  jusqu'à présent au black. Le législateur s'en fout puisqu'au bout, il est gagnant en récupérant du fric !
À voir si les différents syndicats dont le GNPP vont réagir. Il y a peut être moins d'inquiétude pour les UPC !

roxanephoto

Citation de: Zouave15 le Novembre 02, 2008, 15:59:06
Je ne vois pas qui ça peut intéresser, avec 23 % de charges sur le CA.

En photo, jusqu'à environ 50 000 euros de CA (selon frais et investissements), on ne paye rien ou pas grand-chose. Là, on paierait 12 000 euros !

Ben moi j'envisage en statut complémentaire : pour vendre des "tirages" un peu sous toutes les formes, genre puzzle ou autres. Il y a des fournisseurs qui font sans avoir trop besoin de suivre après la mise en place, à priori j'ai un marché (pas phénoménal mais qui existe) qui sort du statut d'auteur, mais pas envie de me prendre la tête en paperasse... donc, ça fait quelques mois que je garde le lien sous e coude et que j'attends de voir.

PEP

Zouave 15,

je t'ai déja dit ce que je pensais des 50 000 € par an,
soit à peu près 1 000 € par semaine,
bien connu dans sa région,
bien en place dans son métier depuis qq années,
ayant déja sa clientèle régulière ...

Certes !
Moi,
en CA cette semaine, j'ai fait 80€ +1€
et
... bien content de les faire !
J'attends les chiffres comptables à voir ...   :
de tous ceux qui font plus de 50 000 € la première ou deuxième année !!!
???
A+
PEP

roxanephoto

Citation de: PEP le Novembre 07, 2008, 12:58:50

J'attends les chiffres comptables à voir ...   :
de tous ceux qui font plus de 50 000 € la première ou deuxième année !!!
???
A+
PEP

Surtout quand on voit les tarifs qu'ils affichent sur le Web !

Moi non plus, je ne vois pas comment même les années suivantes  ???

Zouave15

Citation de: roxanephoto le Novembre 03, 2008, 02:03:09
Ben moi j'envisage en statut complémentaire : pour vendre des "tirages" un peu sous toutes les formes, genre puzzle ou autres. Il y a des fournisseurs qui font sans avoir trop besoin de suivre après la mise en place, à priori j'ai un marché (pas phénoménal mais qui existe) qui sort du statut d'auteur, mais pas envie de me prendre la tête en paperasse... donc, ça fait quelques mois que je garde le lien sous e coude et que j'attends de voir.

Pas besoin, il suffit d'être Urssaf + Agessa et que ce type de vente commerciale reste minoritaire par rapport au reste

Zouave15

Citation de: PEP le Novembre 07, 2008, 12:58:50
Zouave 15,

je t'ai déja dit ce que je pensais des 50 000 € par an,
soit à peu près 1 000 € par semaine,
bien connu dans sa région,
bien en place dans son métier depuis qq années,
ayant déja sa clientèle régulière ...
Certes !
Moi,
en CA cette semaine, j'ai fait 80€ +1€
et
... bien content de les faire !

J'attends les chiffres comptables à voir ...   :
de tous ceux qui font plus de 50 000 € la première ou deuxième année !!!
???

La conversation initiale n'était pas ça, juste de dire qu'à 50 000 euros/an ça ne peut pas marcher sans revenus complémentaires.

Quant à la notion de première année, c'est relatif : c'est parfois là où on fait le plus. Corollaire, ce n'est pas parce que l'activité semble se développer qu'il faut croire que c'est arrivé...

roxanephoto

Citation de: Zouave15 le Novembre 07, 2008, 15:57:09
Pas besoin, il suffit d'être Urssaf + Agessa et que ce type de vente commerciale reste minoritaire par rapport au reste

Dans mon cas en complémentaire et après bien avoir épluché les différentes possibilités, le statut auto-entrepreneur est - jusqu'à preuve réaliste du contraire - ce qui me convient le mieux (à confirmer par les modalités de mise en pratique qui seront réellement appliquées) !

Un statut qui convient à l'un n'est pas forcément adapté au cas de l'autre, faut arrêter de vouloir tout imposer aux autres en prétendant avoir la solution universelle.

Comme je ne me souviens pas t'avoir transmis mon avis d'imposition et que le volet fiscal n'est pas négligeable dans le choix d'un statut complémentaire (c'est même pour moi le principal intérêt du dispositif !), merci de ne pas essayer de m'imposer TON choix, qui TE concerne et fonction de TA situation !

Pour ce qui me concerne ça va, je me dispenserai sans problème de tes "lumières"

STB

StB


jls

Citation de: roxanephoto le Novembre 07, 2008, 16:19:15
Dans mon cas en complémentaire et après bien avoir épluché les différentes possibilités, le statut auto-entrepreneur est - jusqu'à preuve réaliste du contraire - ce qui me convient le mieux (à confirmer par les modalités de mise en pratique qui seront réellement appliquées) !

Un statut qui convient à l'un n'est pas forcément adapté au cas de l'autre, faut arrêter de vouloir tout imposer aux autres en prétendant avoir la solution universelle.

Comme je ne me souviens pas t'avoir transmis mon avis d'imposition et que le volet fiscal n'est pas négligeable dans le choix d'un statut complémentaire (c'est même pour moi le principal intérêt du dispositif !), merci de ne pas essayer de m'imposer TON choix, qui TE concerne et fonction de TA situation !

Pour ce qui me concerne ça va, je me dispenserai sans problème de tes "lumières"
Il serait interressant que tu développes un peu , cela permettrait de mieux comprendre ton choix par rapport au volet fiscal... :-\

roxanephoto

Citation de: jls le Novembre 07, 2008, 21:24:17
Il serait interressant que tu développes un peu , cela permettrait de mieux comprendre ton choix par rapport au volet fiscal... :-\

http://www.auto-entrepreneur.fr/

cloodius


photocom

mieux fait ce site mais je depasse le seuil de 25195€ de reference .. considéré celibataire..

laurent.f

ce statut est à dénoncer et condamner sans aucune retenue. Quand on lit : http://www.lautoentrepreneur.fr/images/Guide.pdf dans les annexes que les journalistes indépendant, les pigistes sont des professions libérales, il y a de quoi hurler ! Ils ne connaissent rien du droit du travail ou veulent programmer la grande casse des métiers. On trouve photographe d'art notamment. Ce statut est une casse organisée de toute la profession : artisans, photographes rémunérés à la pige...

grom-k

Ce que je vois moi c'est la perspective de payer des cotisations uniquement sur facturation, c'est à dire si l'argent rentre...

Bref, je suis salarié et j'aimerais proposer des services de création d'affiches et prospectus... et gérer l'impression.
Aujourd'hui je ne sais pas comment le faire. ?

Aux AGESSA on peut faire apparaître les frais techniques sur sa facture, mais à la MDA (maison des artistes), je ne sais pas si je peux faire apparaître les frais d'impression en frais technique, ce qui me permettrais de livrer les affiches, et de garder pour moi l'adresse de mon fournisseur !

Bref avec une activité en veille, je serais content de pour voir vendre la prestation totale comme studio de création.
Je serais heureux aussi de prendre une marge sur la fabrication. Car je m'occupe de tout, facile pour le client, et moi, ben pendant que je fais le boulot, je ne produit pas... ce qui ne me gène pas si ça rapporte un peu... j'ai pas trop de clients de toute façon...

PHBFR

Citationce statut est à dénoncer et condamner sans aucune retenue. Quand on lit : http://www.lautoentrepreneur.fr/images/Guide.pdf dans les annexes que les journalistes indépendant, les pigistes sont des professions libérales, il y a de quoi hurler ! Ils ne connaissent rien du droit du travail ou veulent programmer la grande casse des métiers. On trouve photographe d'art notamment. Ce statut est une casse organisée de toute la profession : artisans, photographes rémunérés à la pige...
encore un raleur ::);  rien n'empêche d'être salarié; pour une fois qu'on avance sur la simplification des démarches qui sont la plaie des entreprises françaises... au point que je connais des experts comptables et des avocats qui en ont marre, alors qu'on pourrait croire que la paperasse est leur fond de commerce;
Il resterait à pouvoir embaucher et licencier facilement pour que ce pays commence à se moderniser.
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com


Henri34

Citation de: PHBFR le Novembre 20, 2008, 19:53:12

Il resterait à pouvoir embaucher et licencier facilement pour que ce pays commence à se moderniser.


Aaah, le libéralisme pur et dur à l'anglo-saxonne, que du bonheur ! ;D

laurent.f

Oui le dur libéralisme et la méconnaissance complète du droit social.
Cher John,
pour citer un seul exemple, un pigiste est un journaliste salarié (payé en bulletins de salaire au fil de ses différentes collaborations), la notion de journaliste indépendant n'existe pas chez nous et par extension en droit, un journaliste n'est pas une profession libérale sinon cela s'appelle un communicant, un rédacteur...mais surtout pas un journaliste ! Il reste encore un peu de droits dans ce pays, évitons que ces quelques droits nous échappent.

PHBFR

CitationOui le dur libéralisme et la méconnaissance complète du droit social.
Cher John,
pour citer un seul exemple, un pigiste est un journaliste salarié (payé en bulletins de salaire au fil de ses différentes collaborations), la notion de journaliste indépendant n'existe pas chez nous et par extension en droit, un journaliste n'est pas une profession libérale sinon cela s'appelle un communicant, un rédacteur...mais surtout pas un journaliste ! Il reste encore un peu de droits dans ce pays, évitons que ces quelques droits nous échappent.
certes je ne connais pas le métier de journaliste, mais je ne  méconnais pas complètement le droit. Pour en revenir au texte Il n'est pas fait mention des pigistes, ce que tu veux dire c'est qu'un journaliste est obligatoirement pigiste; Si par exemple je pars à mes propres frais en Somalie faire un reportage et qu'au retour je vende des films des photos des textes il me paraitrait logique que ce soit des droits  du type BNC au sens fiscal avec le social qui va avec, et en rien des salaires; maintenant peut être que tu ne m'appelleras pas journaliste ? Quand au cas des piges qui sont des salaires pourquoi ne pourrait on pas choisir ? je préfère gérer mes charges sociales et ma retraite tout seul ! (mais par contre je n'aurais pas d'assedics !)
Pour les photographes d'art je n'ai pas compris la remarque.

John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com

laurent.f

S'il est fait mention des pigistes et autres "journalistes indépendants". la pige est un mode de rémunération statutaire ! Un journaliste est soit en CDD, soit en CDI ou en piges (avec présomption de contrat à durée indéterminée, Loi Cressart). Non si tu vends un sujet à un magazine en France, il doit être payé en salaires en tant que piges..
Le pigiste a le statut de journaliste professionnel
"Toute convention par laquelle une entreprise de presse s'assure, moyennant rémunération, le concours d'un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail. Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties." (Loi 74-630 du 4 juillet 1974, dite loi Cressard.)

PHBFR

CitationS'il est fait mention des pigistes et autres "journalistes indépendants". la pige est un mode de rémunération statutaire ! Un journaliste est soit en CDD, soit en CDI ou en piges (avec présomption de contrat à durée indéterminée, Loi Cressart). Non si tu vends un sujet à un magazine en France, il doit être payé en salaires en tant que piges..
Le pigiste a le statut de journaliste professionnel
"Toute convention par laquelle une entreprise de presse s'assure, moyennant rémunération, le concours d'un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail. Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties." (Loi 74-630 du 4 juillet 1974, dite loi Cressard.)
cela a le mérite d'être clair;
donc j'imagine que le journaliste qui voudrait contourner (mais le voudrait-il ?) devra se mettre en société et sa société vend le sujet. Mais bon cela revient à devenir agence ou producteur !

John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com

PEP

Une réunion des "futurs autoentrepreneurs" ...
aujourd'hui
(une pensée pour Gilles ..)

http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=48967

A+
PEP

Zouave15

Pour répondre à PHBFR, en fait la notion de pige est liée à une commande ou à une rémunération qui se réitère (pas forcément régulière mais dès la deuxième fois). Pour le reste, si tu proposes un reportage ici ou là, ce sera du BNC.

laurent.f

zouave, je suis pas d'accord avec toi pour une première fois !

Toute commande à un journaliste rédacteur, audio ou pour des photos, même pour une seule et unique publication, doit être rémunérée en pige (donc salaire). C'est d'autant plus vrai pour un reportage.

Zouave15

Citation de: laurent.f le Décembre 18, 2008, 11:59:18
zouave, je suis pas d'accord avec toi pour une première fois !

Toute commande à un journaliste rédacteur, audio ou pour des photos, même pour une seule et unique publication, doit être rémunérée en pige (donc salaire). C'est d'autant plus vrai pour un reportage.

Je suis d'accord mais tous ceux qui écrivent des articles ne sont pas forcément des journalistes. Or il me semble que c'est le cas qu'évoquait PHBFR.

Je peux donc me tromper mais quand un photographe qui n'est pas journaliste propose de sa propre initiative un article, il peut être rémunéré en BNC.

Si ce n'est pas le cas, nous sommes plusieurs à devoir réviser notre manière de faire !

cedricchassagne

Alors, est-ce la seule solution pour se lancer en gardant une petite activité salariée, et en partant du principe : "je paye lorsque j'encaisse" ?

C'est a priori et après un bon moment de lecture ce qui me correspondrait finalement le mieux ... Effectivement, je serais assez loin les deux/trois premières années dans ma partie de dépasser les 50 000 € ... Et l'idée de payer mensuellement a un pro-rata predefini de ce que j'aurais ou n'aurais pas facture est dans un premier temps plutôt rassurant !

Bref, a part un côté passablement amoral pour les professionnels artisans installés, quels sont les autres solutions dans mon cas, je me le demande ... Tout le reste me semble tellement complexe !

cedricchassagne

Toujours dans mes recherches, je vois que l'ACCRE ou exonération totale des charges est compatible avec le statut d'auto entrepreneur, avec même une possibilité de prolongation supplementaire d'exonération.

Cauchemar des artisans, chance pour se lancer prudemment, les deux ?

PHBFR

Citationun côté passablement amoral pour les professionnels artisans installés,
ce serait long de tout passer en revue du coté de ce que l'on paie... mais bon tu parles d'artisans évidemment c'est le statut à éviter et dans lequel tombe des tas de photographes, parfois ils n'ont pas le choix car ils sont de véritables commerçant et / ou font des mariages et sont donc condamnés à être soit en société soit en BIC du point de vu fiscal (donc artisans). En régime BIC tu paie des impôts et de la TVA et des charges sociales (avec un système d'acomptes et de réguls)  sur la facturation encaissée ou pas , les professions libérales (BNC) paient sur les encaissements.
Pour en revenir au sujet
CitationAlors, est-ce la seule solution pour se lancer en gardant une petite activité salariée, et en partant du principe : "je paye lorsque j'encaisse" ?

C'est a priori et après un bon moment de lecture ce qui me correspondrait finalement le mieux .

c'est effectivement une solution très prudente quand on ne sait pas ou on va..
les seuls inconvénients :
tu ne peux que payer et être bénéficiaire et tu ne récupères pas la TVA (inintéressant en cas d'investissements importants); pour être encore plus concret si tu gagnes beaucoup d'argent dans une activité (par exemple salarié ou ta femme,...) donc beaucoup d'impôts il vaut mieux si tu penses que la photo sera déficitaire déclarer ses impôts en BIC ou BNC réel !!! car ton déficit est déductible de tes revenus salariés le fisc peut te payer la moitié de tes déficits photos (matériels,..)
John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com

cedricchassagne

Au niveau de mon activité, elle va être variée :

Stages photo
Ouvrages
Expos et commandes institutionnelles
Studio (maquillage, confection de books)
Reproduction d'oeuvres
Vente de tirages
Reportages
Organisation d'événements
Pack shots / Indus
Environnement

Je vais par contre éviter au max de marcher sur les plates bandes des portraitistes et mariagistes, je préfère créer ma propre activité, mais ça va prendre du temps !


Zouave15

Je pense, mais on en a déjà parlé, que vu la nature de tes activités, une Eurl serait mieux. Tu as en effet un mélange de BIC et de BNC. L'Eurl permet facilement de se reverser les BNC (droits d'auteur) en toute transparence, et aussi de mettre de l'argent de côté si tu as des bénéfices. Outre qu'artisan ne permet pas ça, il est loin d'être certain qu'on puisse se reverser les droits d'auteurs sans s'attirer les foudres de l'Urssaf. Et ceux-là, même quand ils ont tort, c'est pas gagné de les convaincre !

Pour répondre à une question que tu m'as posée, je ne sais pas aujourd'hui quel est le coût d'une Sarl ou eurl (j'ai arrêté la mienne en 1995) ni si on peut libérer le capital au fur et à mesure. Mais PHPBFR peut certainement te répondre, et il y a aussi Cédric G. qui vient de monter la sienne.

cedricchassagne

En fait, en étant auto entrepreneur, on est en EI, pour ma part statut artisan, pas de TVA, et on ne paie un pourcentage que sur ce que l'on gagne, sauf qu'étant inscrit comme demandeur d'emploi, j'aurais aussi droit a l'ACCRE, donc, pendant au moins un an, pas la moindre charge, au bout d'un an, si ca roule, je vais en couveuse, et prepare mon EURL.

Pendant ce temps je reste agessa pour mes ventes de tirages !

cedricchassagne

Ca paraît pas mal pour se lancer prudemment, non ?

Kadobonux

ZOUAVE
pour la création d'une sarl, il faut compter 200-300 euros si tu le fais toi-même (frais greffe + annonce légale)
Rajoutes 200 roros environ si tu te fais aidé par un site en ligne ou 500 si c'est ton comptable