G1-X Mark II à capteur 1,5 (2014) vs Bridge S100FS à petit capteur 2/3 (2008)

Démarré par Laure-Anh, Juillet 25, 2019, 23:32:56

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Laure-Anh

Si vous admettez que les constructeurs ont calé la saturation de l'écran LCD de chaque boîtier à - 1,2IL de la saturation réelle de son capteur
(à -1IL1/3 en pratique quotidienne si vous photographiez au plus du blanc de réflectance 90% comme ce que j'ai fait dans les images précédentes),
ne pas ajouter +1,2 IL c'est sous-utiliser ledit capteur : vous n'exploitez ce capteur qu'à 40% de sa capacité.
Ajouter +1IL1/3  (gardons ce chiffre en pratique quotidienne), c'est revaloriser et donner une nouvelle vie, un nouveau souffle à votre (vieux) boîtier actuel ;
c'est retarder d'autant l'achat de tout boîtier de dernière génération qui promet un gain de +1IL1/3.

Ajouter +1IL1/3, c'est multiplier l'éclairement du capteur par x2,52 !!
Ajouter +1IL1/3 a une vertu cardinale : une fois que vous vous décidez à faire cela systématiquement, vous ne bénéficiez plus d'aucune marge si ce n'est quelques 1/10 IL ;
si vous photographiez du blanc de réflectance 90%, vous avez l'assurance que un surcroît d'expo de +1/3IL vous cramera à coup sûr votre blanc,
aussi vous vous devez d'être précis en matière d'exposition. Vous avez intérêt à bien savoir déterminer votre expo "correcte" traditionnelle avant d'y ajouter +1IL1/3.
Vous avez tout intérêt à ouvrir vos oreilles quand les uns et les autres vous expliqueront comment mesurer avec justesse une expo liée à une source donnée,
comment se servir correctement d'un posemètre/flashmètre en mesure incidente et comment vous servir correctement d'une charte plane gris neutre 18%.

Laure-Anh

Beaucoup confondent les effets d'une monosource donnée et l'expo liée de ladite monosource donnée à une distance donnée.
Dans l'exemple suivant, c'est le spot plafonnier qui fait office de source principale : on a affaire à une ampoule de puissance donnée.
J'ai mesuré l'expo en plaçant le posemètre en mode incident au niveau du front du modèle et j'ai visé en haut et à droite vers le centre de la source.
La mesure de cette source en mode incident est indépendante de la position du boîtier, elle s'effectue en dirigeant le posemètre en direction de la source.

Comment on utilise ladite source, comment on positionne le visage du modèle en exploitant judicieusement les effets de cette source, c'est une toute autre affaire.
L'expo est la même tant que la distance source/sujet reste constante...On n'ajoute rien sous prétexte que la source est décalée par rapport à l'axe optique.

Laure-Anh

Entre l'image 8719 et l'image 8720 ci-après, le soleil n'a pas varié de puissance, sa lumière est restée constante :
quelle que soit la position du boîtier, l'expo est par conséquent la même. On n'ajoute rien sous prétexte que le soleil éclaire la scène depuis une position plus décalée par rapport à l'axe optique.






Laure-Anh

C'est la même expo dans les deux cas ci-après du fait que c'est le même soleil d'indice 15 pour 100 ISO qui sert à photographier :
(et par conséquent, c'est la même expo que précédemment pour les bornes de signalisation blanches...)



Laure-Anh

Les numéros des 7 prises de vue ci-après se suivent sans interruption et donc sans photo-test intermédiaire pou mesurer ou bien ajuster l'expo.
Elles bénéficient de la même expo quelle que soit la position du boîtier par rapport au soleil et par rapport aux sujets inclus dans le champ cadré :
les effets du soleil sont différents selon l'angle de vue sous lequel les sujets, les objets et l'environnement sont enregistrés par l'objectif mais l'expo est la même.
















Laure-Anh











(PS : Pour ceux qui ont suivi, la voiture électrique blanche était située à l'ombre découverte (-3IL) du soleil d'indice 15 pour 100 ISO,
aussi la prise de vue a tout logiquement bénéficié de + 3IL au moyen du mode C1 contrairement à toutes les autres prises de vue qui ont été réalisées avec le mode M.
Basculer du mode M au mode C1 et inversement a été un jeu d'enfant : pas besoin de faire quelque mesure d'expo que ce soit, on s'adapte à la situation de lumière en un clin d'oeil.)

Laure-Anh

On n'ajoute rien à cette expo sous prétexte que le soleil est positionné de façon latérale par rapport au boîtier :

Laure-Anh

parce que si on faisait cela, ça cramerait immanquablement tous éventuels tons blancs qui viendraient à s'inscrire dans le champ cadré :

Laure-Anh


Laure-Anh

Celui qui vous dit de rajouter +2/3IL ou bien encore +1IL du fait de la position de la source par rapport au boîtier, celui-là travaille à coup sûr à -1IL1/3 en-deçà de la saturation réelle de son capteur...
et c'est pour çà qu'il peut se permettre de faire et de recommander n'importe quoi - avec intime conviction et en toute bonne foi. Qu'il se trompe du simple au double n'a en effet aucun effet dévastateur irrémédiable.


Si vous optimisez et exposez correctement en limite de saturation réelle de votre capteur, vous savez distinguer le faux du vrai de ce qui est dit en matière d'exposition.
Ici, personne ne saurait vous convaincre d'ajouter quoi que soit quand vous savez que votre RAW a été dûment optimisé et que vous êtes pile poil en limite de saturation réelle à quelques 1/10 IL près.



Laure-Anh

Visionnez ce tuto : https://www.youtube.com/watch?v=UG4P-Odutr8
et faîtes-vous votre propre opinion...sur ce que vous feriez et ce que vous ne feriez pas.

Laure-Anh

En pratique quotidienne, vous mesurez en pointant le posemètre/flashmètre dôme sorti en direction  du soleil et vous avez votre mesure en lumière incidente.
Vous ajoutez + 1IL1/3 et vous êtes paré pour toutes vos photos de rue en espace découvert tant qu'il n'y a pas d'interposition de nuage passager.
Par le temps caniculaire qui sévit depuis plusieurs mois, il n'y a aucun risque de ce côté là.

J'ai utilisé tour à tour le G1-X Mark II en mode M avec une expo constante de f5,6 & 1/400è s  & 100 ISO qui était l'expo appropriée pour des RAW optimisés par lumière d'indice 15 pour 100 ISO,
puis en mode  Av associé à la mesure évaluative avec zéro correction pour objectiver les écarts produits par la mesure évaluative par rapport à l'expo correcte du gris 18% (= f5,6 & 1/1000è s & 100 ISO).
Les résultats sont les suivants :







Laure-Anh

La lumière qui a servi à photographier est une lumière solaire uniforme, constante, insensible au carré de la distance source/sujet : c'était une lumière d'indice 15 pour 100 ISO on ne peut plus facile à gérer.
En dépit de cela, on observe que la mesure évaluative a fait des siennes :

1 - elle a vasouillé : les expositions mises en oeuvre avec zéro compensation ont varié entre - 1/3IL et + 4IL par rapport à l'expo correcte du gris 18% !!! Excusez du peu.
2 - les exifs donnent à croire - à tort - que la lumière ambiante varie à tout moment et qu'elle est difficile gérable manuellement,
3 - les exifs sont tels, tellement divers et variés, que l'on n'a strictement aucune idée (de l'intensité) de la lumière qui sert à photographier,
4 - de temps à autre, on a de la chance l'expo mise en oeuvre par la mesure évaluative était pile poil l'expo appropriée pour optimiser le RAW en présence de lumière d'indice 15 pour 100 ISO ;
En l'occurrence, les deux Raws ci-après, l'un en mode Av &mesure évaluative avec zéro compensation et l'autre en mode M, sont optimaux :
cela n'est arrivé qu'une seule fois au cours de la sortie certes. Mébon, c'est arrivé. A cheval donné, on ne regarde pas les dents,







Laure-Anh

Afficher l'expo appropriée en mode M a produit 24 RAW optimisés à souhait.
En consultant les exifs de tels Raw, on sait exactement l'intensité de la lumière ambiante qui a servi à photographier,
on apprend que la lumière qui a servi était constante d'indice 15 pour 100 ISO ;
autrement dit, on apprend et on se familiarise avec une telle lumière : on la connaît désormais et on saura la reconnaître en toutes occasions.
Accessoirement, ce faisant, on gagne en efficacité et on est plus réactif.


Par exemple, on aperçoit cette dame et son caddy : on sait, on reconnaît instantanément la lumière ambiante existante ;
on en déduit tout aussi vite l'expo appropriée pour des Raw optimisés.
Reste à cadrer avec application : tout ayant été solutionné, comme on n'a que çà à assurer, cela se fait les doigts dans le nez.
cadrage horizontal, cadrage vertical, c'est dans la boîte. Aussitôt vu, aussitôt fait.







Laure-Anh

Cette lumière, elle me dit quelque chose : c'est vaguement du f2,5 & 1/160è s pour 3200 ISO...





La lumière sur les quais du métro est souvent la même, à l'exclusion des stations rénovées récemment qui sont plus lumineuses.
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294483.25.html

Laure-Anh

Le quai est plus éclairé que l'intérieur des rames : il y a environ 1IL1/3 d'écart entre les deux.
En ajoutant +1IL1/3 dès que l'on accède dans un wagon, on a peu ou prou l'expo qui va bien pour capturer à la volée toute scène qui sort de l'ordinaire...




Laure-Anh

En montant dans un bus RATP ou bien dans un tram parisien, la vitre latérale absorbe environ 1IL2/3 de la lumière extérieure :
en ajoutant +1IL2/3 en guise de compensation à la lumière extérieure d'indice 15 pour 100 ISO, on tient peu ou prou l'expo appropriée pour des RAw optimisés depuis l'intérieur du bus ou du tram.
Reste à cadrer et à déclencher, c'est dans la besace à plus de 90%...







(La dame consulte son téléphone assise à l'ombre dense (- 3IL) du plein soleil...)




Laure-Anh