Source lumineuse : un flash cobra de reportage utilisé en manuel. J'ai longtemps utilisé un pauvre Vivitar des familles, remplacé depuis par un Nikon d'occasion, par simple confort (on a accès au tiers de diaph). Mais le Vivitar fait parfaitement l'affaire, aucune différence. Je jouais simplement sur la distance pour avoir accès au tiers de diaph.
Le support pour films : un passe-vue d'agrandisseur. J'en ai plusieurs : avec verres pour le 120, sans verres pour le 135, etc.
La boîte blanche est faite en carton plume. Sur le plateau : une plaque d'altuglass (blanc translucide). L'intérieur est tapissé de polystyrène blanc (car son blanc est pur), et il y a une plaque inclinée à 45° pour renvoyer la lumière du flash vers le haut.
A l'intérieur, j'ai mis un petit éclairage LED pour voir le néga (afin de cadrer et faire le point). Cet éclairage n'influe pas sur le shoot (pas assez puissant), on peut donc le laisser allumé.
J'ai dimensionné la taille de la boîte en fonction de la taille du passe-vue. Il faut que la surface de lumière soit largement plus grande que le néga, afin d'éviter du vignetage.
J'ai mis un bout de papier calque devant la fenêtre du flash, pour fermer la boîte et diffuser encore plus.
Les piles que l'on voit sur la photo sont simplement du lest pour stabiliser (le carton plume est trop léger).
L'intérêt du flash : source stable et à haut indice d'IRC, réglable au tiers de diaph (il suffit de jouer sur la distance si besoin), ça fige d'éventuels bougés, et en plus, pas besoin de travailler dans le noir!
Certains préconisent de mettre un filtre UV devant le flash (on le voit sur la photo). Mais depuis, je l'ai enlevé. Même en néga couleur (le plus délicat et sensible aux soucis), ça ne sert à rien.
Que ceux qui sont inquiets pour la durée de vie de leur flash se rassurent : ça tient des centaines de milliers d'éclairs.
Petit conseil : éviter que le néga soit trop proche de l'altuglass, pour éviter qu'une poussière ou rayure ne s'invite sur la photo. 1 cm d'écart, c'est parfait.
Avec ce montage, j'ai vérifié au flashmètre, il n'y a qu'un dizième de diaph d'écart entre le centre et les coins sur un néga 6X7.
Question photo : un Nikon D750, un vieux Zuiko OM 80mm macro sur soufflet, super pratique, car il permet de cadrer en continu du 6X7 au format miniature 110.
Pour le MF, pour gagner en résolution, je fais 3 repros par morceaux en déplaçant l'ensemble trépied-appareil photo. je fais simplement glisser le tout à la main sur le carrelage. Ca marche vraiment à la perfection, car l'ensemble est hyper stable. Ensuite, j'assemble au pixel près dans Photoshop. Après quelques ajustements très rapides, on ne voit absolument aucun raccord.
Evidemment, capture en raw, traitement dans Capture One pour le N et B et la diapo, mais dans Lightroom avec le plug-in Negative Lab Pro pour la néga couleur (seule solution valable après des années d'essais).