Bonjour,
Un alti-baro est une absolue nécessité technique pour un maintien d'altitude correcte.
Le positionnement satellite (GNSS) est multi-standard mais sa précision intrinsèque, hors système différentiel reste assez pauvre. Dans les 7/10m d'erreur circulaire en horizontale et 15/20m sur le plan verticale. Même si la dérive reste assez lente, la précision demeure limitée et la fréquence de rafraichissement (1 sec) bien trop faible pour de la tenue d’altitude.
Un capteur de pression peu lui, être lu, un grand nombre de fois par seconde et bien mieux renseigner sur les variations de hauteur.
Il fait partie de l'IMU qui intègre donc accéléromètre, baromètre, gyro et compas. C'est le minimum vitale pour l'avionique.
D'autre part sur le plan réglementaire, les limiteurs de hauteurs doivent pouvoir limiter la hauteur de vol y compris en cas de perte de signal GPS ce qui serait impossible sans capteur de pression embarqué. La tenue optronique étant drastiquement limitée en hauteur (dans les 7 à 10 m) elle n'est que de peu d'utilité en extérieur (voir, d'expérience, constituer un piège dangereux).
L'IMU agrège donc ses propres données avec celles du GNSS et des capteurs optro et fait un mix de ces données en fonctions des environnements et des cas rencontrés.