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Démarré par seba, Février 26, 2023, 18:28:53

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Verso92

Citation de: seba le Mars 22, 2025, 12:54:53Une vidéo questions-réponses. Elle explique comment fonctionne un flash cobra TTL.
L'appareil photo informe le flash de la distance de mise au point.
Dans la tête zoom du flash il y a une espèce de diaphragme qui s'ouvre ou se ferme en fonction de la distance.
Le tube éclair délivre toujours la même intensité mais le diaphragme dans la tête zoom modifie la concentration du faisceau.
Elle ajoute qu'elle explique tout ça en détail dans le tome 1.

Elle a jamais entendu parler du thyristor ?

Verso92

Je suis allé écouter la vidéo aux alentours de 43'... elle comprend vraiment rien à la technique, en fait.


(en plus, le son est pourri, contrairement à ses productions habituelles...)

Tonton-Bruno

Pardon Seba, mais toi aussi tu simplifies un peu trop et ça finit par déformer ses propos déjà bien approximatifs.

Voici la trancription exacte de Youtube:
Citation41:15
me demande Alain Avez-vous une tactique pour faire des mesures de lumière au flash cobra Et bien c'est exactement la
41:22
même chose qu'au flash pas Cobra hein Voilà c'est la même méthode mais il faut faire attention parce que le flash Cobra
41:28
il a été conçu au départ pour fonctionner en TTL Alors c'est quoi le TTL Et bien le TTL donc de l'anglais
41:35
thr lens à travers la lentille euh que va faire l'appareil photo Ben l'appareil photo va regarder à quelle
41:40
distance tu fais la mise au point à 1 m à 2 m à 15 m Voilà parce qu'il y a un petit élémètre à l'intérieur qui sait
41:46
que bah il va devoir éclairer en fonction des réglages de ton appareil photo à telle distance à telle puissance
41:52
Donc là ben tu vas pas mesurer ton flash puisquil va recalculer à chaque fois en fonction de la distance où tu fais la
41:58
mesure Donc il faut débrayer ton flash cobra le mettre en

Elle dit qu'il y a un petit télémètre dans l'appareil [photo]

C'est mal dit et inexact, mais c'est une partie du principe de la mesure TTL.

La mesure TTL s'appuie bel et bien sur la distance de mise au point fournie au boîtier par l'objectif lui-même.

Elle omet de dire que l'appareil utilise son capteur pour mesurer la lumière du pré-éclair du flash réfléchie par le sujet sous le collimateur pour en déduire, compte tenu de la distance de MaP, quelle puissance sera nécessaire pour exposer correctement ce sujet.

Comme d'habitude avec son esprit brouillon, elle simplifie à outrance pour aller vite, mais je pense que dans son bouquin elle doit donner la bonne explication.

Ensuite elle parle du zoom inclus dans la plupart des flashs cobras et là vraiment son analogie avec le diaphragme ne tient pas la route et c'est indéfendable, parce qu'elle mélange la puissance du flash et le zoom obtenu par déplacement de la goutière réflectrice par rapport à la lentille de Fresnel qui se trouve à l'avant du flash.
Citation42:42
celui que j'ai montré tout à l'heure Voilà celui-là Tac vous avez un
42:49
chapitre complet sur le flash cobra Et donc le la technologie du flash cobra c'est quoi fait tu as un flash un
42:57
éclair un tube éclair et autour il y a ce qu'on appelle un concentrateur zoom c'est-à-dire un espèce de diaphragme qui
43:04
va s'ouvrir ou se fermer en fonction de la distance et de l'angle de chambre que tu vas utiliser donc pour lequel tu as
43:10
besoin de la lumière En revanche l'éclair est toujours de la même intensité c'est-à-dire que tu le
43:17
diaphragme soit fermé ouvert ben tu envoies toujours à la même intensité Donc euh en réalité on va juste diminuer
43:23
la concentration et la distance enfin le le la taille du faisceau de manière à pouvoir éclairer à 1 m à 2 m à 10 m en
43:29
fonction de l'endroit où tu fais la mise au point Donc comme c'est pas la même technologie bien c'est très

Il est à craindre que les explications qu'elle donne dans ses stages de formation soient aussi brouillonnes, et c'est vraiment calamiteux.

seba

#2278
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 22, 2025, 15:19:26Pardon Seba, mais toi aussi tu simplifies un peu trop et ça finit par déformer ses propos déjà bien approximatifs.

Voici la trancription exacte de Youtube:
Elle dit qu'il y a un petit télémètre dans l'appareil [photo]

C'est mal dit et inexact, mais c'est une partie du principe de la mesure TTL.

La mesure TTL s'appuie bel et bien sur la distance de mise au point fournie au boîtier par l'objectif lui-même.

Elle omet de dire que l'appareil utilise son capteur pour mesurer la lumière du pré-éclair du flash réfléchie par le sujet sous le collimateur pour en déduire, compte tenu de la distance de MaP, quelle puissance sera nécessaire pour exposer correctement ce sujet.

Comme d'habitude avec son esprit brouillon, elle simplifie à outrance pour aller vite, mais je pense que dans son bouquin elle doit donner la bonne explication.

Il y a plusieurs fonctionnements pour la TTL flash (je ne les connais pas tous dans le détail).
Mesure de l'éclair directement en temps réel sur le film en argentique, par une cellule située dans la chambre réflex.
Mesure d'un pré-éclair sur le premier rideau (peint en gris) de l'obturateur pour certains appareils numériques.
Mesure d'un pré-éclair par la cellule située dans le viseur.
Pour les hybrides, je ne sais pas du tout comment ça fonctionne.
L'information de la distance s'est rajoutée par la suite, pour influencer (fortement je crois) l'intensité de l'éclair. D'ailleurs on peut utiliser un objectif qui ne donne pas cette info, la TTL flash reste opérationnelle.
Cette info de distance, ça rappelle le Nikkor GN ou les compacts des années 70, et c'est plutôt un aveu de la part des fabricants que la mesure de l'éclair, fut-elle matricielle, est loin d'être la panacée. Presque un retour 40 ans en arrière.

Quant à son bouquin (il s'agit du tome 1), je ne sais pas mais on m'a dit que les tomes suivants étaient beaucoup moins farfelus, et de ce que j'en ai vu, ça laisse craindre le pire.

Verso92

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 22, 2025, 15:19:26Voici la trancription exacte de Youtube:
Elle dit qu'il y a un petit télémètre dans l'appareil [photo]

C'est mal dit et inexact, mais c'est une partie du principe de la mesure TTL.

La mesure TTL s'appuie bel et bien sur la distance de mise au point fournie au boîtier par l'objectif lui-même.

Non.

Nikojorj

Dans le flash y'a pas plutôt des marmottes qui tiennent des réflecteurs en papier d'aluminium ?

FredEspagne

Nan! C'est la famille Pierrafeu qui fait des étincelles en tapant des silex!  ;D
35 ans de film et labo argentique , 21 de numérique

Tonton-Bruno

Plutôt que de poser la question à Nath-Sakura, il vaut mieux poster la question à ChatGPT.

ChatGPT a dit :
Description technique de la mesure TTL au flash de Nikon

La mesure TTL (Through The Lens) au flash de Nikon est un système d'exposition automatique qui ajuste la puissance du flash en fonction de la lumière réfléchie à travers l'objectif. Nikon utilise différentes variantes du TTL au fil du temps, notamment D-TTL, i-TTL et i-TTL BL.

1. Principe général du TTL au flash
Le système TTL fonctionne en mesurant la lumière réfléchie par le sujet via l'objectif de l'appareil photo. Cette mesure permet à l'appareil de calculer l'exposition correcte et d'ajuster automatiquement la puissance du flash.

2. Évolution du TTL chez Nikon
    D-TTL (Pre-Flash TTL - 1999 à 2003)
        Utilisé sur les premiers appareils numériques (ex. : Nikon D1, D100).
        Fonctionne avec un pré-éclair émis avant l'exposition pour mesurer la lumière réfléchie.
        Moins précis et remplacé par i-TTL.
    i-TTL (Intelligent TTL - Depuis 2003)
        Utilisé sur les reflex numériques modernes et les hybrides Nikon.
        Le flash envoie un pré-éclair mesuré par un capteur dédié du module de mesure (généralement un capteur RGB de 1005 ou 180 000 pixels selon le modèle).
        Plus précis que le D-TTL, il ajuste dynamiquement la puissance du flash.
    i-TTL BL (Balanced Fill-Flash)
        Variante du i-TTL utilisée pour équilibrer la lumière ambiante et celle du flash.
        Conçu pour éviter les effets de flash trop marqués en tenant compte de la luminosité de la scène.
        Idéal pour le fill-in en extérieur.

3. Processus de mesure i-TTL en détail
    Pré-éclair de mesure
        Avant l'exposition, le flash envoie un pré-éclair à faible puissance.
        La lumière réfléchie est mesurée par le capteur RGB de l'appareil.
    Analyse et calcul
        L'appareil compare la lumière du pré-éclair à la lumière ambiante.
        Il ajuste la puissance du flash en conséquence.
    Émission du flash principal
        Une fois le calcul terminé, le flash principal est déclenché avec la puissance nécessaire pour une exposition correcte.

4. Avantages et limitations du TTL Nikon
✅ Avantages :
    Exposition automatique et précise, même en conditions de lumière variables.
    Compatible avec le système Creative Lighting System (CLS) pour le contrôle sans fil des flashes.
    Fonctionnement optimisé avec le module de mesure matricielle couleur.

❌ Limitations :
    Peut être influencé par des surfaces très réfléchissantes (erreurs de mesure).
    Légère latence due au pré-éclair.
    Moins précis avec des diffuseurs ou accessoires modifiant la réflexion.

5. Conclusion
Le système TTL Nikon, en particulier i-TTL et i-TTL BL, est une solution efficace pour obtenir une exposition automatique au flash. Son intégration avec le système CLS en fait un outil puissant pour les photographes utilisant des flashes cobra ou de studio compatibles Nikon.

Besoin d'explications sur un point spécifique ? 😊
Vous avez dit :
cette mesure tient-elle compte de la distance de mise au point ?
ChatGPT a dit :

Oui, la mesure i-TTL de Nikon peut prendre en compte la distance de mise au point, mais cela dépend du matériel utilisé.
1. Prise en compte de la distance avec les objectifs de type "D" et "G"
    Les objectifs Nikon de type "D" et "G" transmettent la distance de mise au point à l'appareil photo.
    Cette information est utilisée par le système de mesure i-TTL, en particulier en mode i-TTL BL (Balanced Fill-Flash).
    Cela permet d'ajuster l'intensité du flash en fonction de la distance entre l'appareil et le sujet.

2. Fonctionnement en pratique
    Lorsque l'objectif communique la distance de mise au point, l'appareil ajuste la puissance du flash pour éviter la surexposition des sujets proches et compenser un manque de puissance pour les sujets éloignés.
    Cela est particulièrement utile en flash de remplissage (fill-in) en extérieur.

3. Limites
    Les objectifs non-D/G (anciens modèles sans transmission de distance) ne permettent pas d'intégrer cette information dans le calcul de l'exposition au flash.
    Avec des flashs tiers ou non compatibles avec le CLS de Nikon, cette fonctionnalité peut être désactivée.
    En mode manuel ou TTL standard (non BL), la distance n'est pas directement utilisée dans le calcul du flash, seule la lumière réfléchie est prise en compte.

Conclusion
La distance de mise au point peut influencer la mesure i-TTL si l'objectif transmet cette information. Cela améliore la précision du flash, surtout en i-TTL BL, en équilibrant mieux la lumière ambiante et celle du flash. 🚀

seba

Il y a un truc qui m'étonne :

  i-TTL (Intelligent TTL - Depuis 2003)
        Utilisé sur les reflex numériques modernes et les hybrides Nikon.
        Le flash envoie un pré-éclair mesuré par un capteur dédié du module de mesure (généralement un capteur RGB de 1005 ou 180 000 pixels selon le modèle).


Les hybrides n'ont pourtant pas de capteur dédié du module de mesure ?

Tonton-Bruno

En 2003, Nikon ne proposait pas de ML mais des reflex.

Il est clair que sur les boîtiers Z, cette lecture se fait directement sur le capteur.

Verso92

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 23, 2025, 08:24:38Plutôt que de poser la question à Nath-Sakura, il vaut mieux poster la question à ChatGPT.

ChatGPT a dit :

[...]


Comme quoi il ne faut pas faire une confiance aveugle à ChatGPT...

L'apparition de l'intégration de la distance pour "aider" la TTL au flash a eu lieu en 1992, avec la sortie du F90 et des objectifs AF-D.

Pour bénéficier de cette amélioration, il fallait le flash SB-25, sorti avec le F90 (celui-ci était doté d'un capteur matriciel 5 zones disposé dans la chambre de l'appareil). Au moment du déclenchement, une série de pré-éclairs était envoyée par le SB-25, juste avant le relevage du miroir. Le calculateur intègrait la mesure de distance envoyée par les nouveaux objectifs "D" pour affiner l'exposition au flash.

egtegt²

Citation de: Verso92 le Mars 23, 2025, 10:28:58Comme quoi il ne faut pas faire une confiance aveugle à ChatGPT...

L'apparition de l'intégration de la distance pour "aider" la TTL au flash a eu lieu en 1992, avec la sortie du F90 et des objectifs AF-D.

Pour bénéficier de cette amélioration, il fallait le flash SB-25, sorti avec le F90 (celui-ci était doté d'un capteur matriciel 5 zones disposé dans la chambre de l'appareil). Au moment du déclenchement, une série de pré-éclairs était envoyée par le SB-25, juste avant le relevage du miroir. Le calculateur intègrait la mesure de distance envoyée par les nouveaux objectifs "D" pour affiner l'exposition au flash.
J'utilise de temps à autre l'IA à titre perso ou professionnel, il est clair qu'il ne faut pas lui faire une confiance aveugle. Une des premières fois que j'ai utilisé ChatGPT, je lisais un roman et je lui ai demandé qui était un personnage dans ce roman, je ne m'en souvenais plus. Il m'a sorti un texte bien écrit décrivant le personnage, son rôle dans l'histoire etc ... sauf que ça ne collait pas du tout, ça n'avait rien à voir avec ce personnage.

C'est à mon avis un des gros points avec l'IA : elle peut te donner une information parfaitement pertinente comme elle peut te donner une information totalement fausse mais la tournure des phrases ne met en rien en exergue le fait que c'est totalement hypothétique. Elle te dira avec le même aplomb que De Gaulle a créé la Vème république ou qu'il était le chef des gaulois et qu'il a battu César à Alesia  ;D

Tonton-Bruno

Je pense que la dernière version de ChatGPT est plus fiable que les premières, et on a toujours la possibilité de lui demander de citer ses références et de décrire son "raisonnement" pour contrôler la véracité de ses dires.

Dans le cas des flashs TTL Nikon, je ne détecte aucune erreur dans sa réponse, qui bien entendu n'est pas exhaustive, sinon ce ne serait pas un bon résumé.

Verso92

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 24, 2025, 10:36:13Dans le cas des flashs TTL Nikon, je ne détecte aucune erreur dans sa réponse, qui bien entendu n'est pas exhaustive, sinon ce ne serait pas un bon résumé.

Et en plus, tu ne sais pas lire...

seba

Citation de: Verso92 le Mars 22, 2025, 13:29:35Je suis allé écouter la vidéo aux alentours de 43'... elle comprend vraiment rien à la technique, en fait.

A défaut de compréhension, elle a une imagination fertile.

seba

Une nouvelle vidéo, sur la netteté et la mise au point. Pas de révélations fracassantes.
Elle ne lit pas bien les questions. On lui souffle que Minolta a sorti le premier réflex AF, elle répond que non c'est le Konica C35AF (qui n'est pas un réflex).
Sinon, apparemment elle répand aussi l'idée (à moitié) fausse et très commune que la profondeur de champ est déterminée par le rapport de reproduction.
Bon, là je chipote, mais tout ça manque de rigueur.

Jean-Claude

Citation de: seba le Mars 23, 2025, 08:35:23Il y a un truc qui m'étonne :

  i-TTL (Intelligent TTL - Depuis 2003)
        Utilisé sur les reflex numériques modernes et les hybrides Nikon.
        Le flash envoie un pré-éclair mesuré par un capteur dédié du module de mesure (généralement un capteur RGB de 1005 ou 180 000 pixels selon le modèle).


Les hybrides n'ont pourtant pas de capteur dédié du module de mesure ?
A ces appareils il faut ajouter le F6 seul appareil argentique doté du i-TTL

Normalement l'information distance ne joue pas quand le résultat calculé n'est pas trop éloigné de la mesure du flash réfléchi.
S'il y a une grosse différence entre mesure réfléchie et Calcul GN par la map, on est en présence d'une surface réfléchissante qui fausse l'exposition (sous-ex), dans ce cas c'est le calcul GN qui corrige.

Tonton-Bruno

Oui, c'est ça, l'info de distance transmise par l'objectif n'est là que pour vérifier que le résultat du calcul n'est pas aberrant, et limiter les déghâts le cas échéant.

A ce propos, à faible distance, avec le Nikon D100 en 2003, il m'arrivait d'avoir pas mal de fromages blancs. 5 ans plus tard avec le D3, cela se produisait beaucoup moins, et depuis 2020 avec les Z il me semble que c'est rarissime.

Je dis "il me semble" car en fait je n'utilise quasiment plus le flash cobra en fill-in pour mes photos depuis environ dix ans, car la technique du fill-in n'a plus beaucoup d'intérêt. On remonte très facilement les ombres d'un visage sous-ex au développement du RAW.

D'après mes archives, la dernière fois que j'ai utilisé le fill-in au flash, c'était en 2011 à Vienne, et c'était juste dans un but pédagogique, pour montrer ce qu'on peut obtenir avec le flash intégré du D90, en y passant un peu de temps.

Tonton-Bruno

Toujours aussi impressionné par la pertinence de ChatGPT !

Je viens de lui poser une question qui me taraudait depuis des années et le LLM m'a donné une réponse très satisfaisante.
Citationpourquoi sur les zodiaques des églises médiévales l'année commence en janvier alors que jusqu'ne 1564 elle commençait officiellement en avril ?
ChatGPT a dit :

Excellente question !

Sur les zodiaques sculptés dans les églises médiévales, l'année commence généralement en janvier, même si, jusqu'à l'édit de Roussillon en 1564, l'année civile officielle débutait souvent en mars ou en avril selon les régions et les traditions locales.

Cette différence s'explique par plusieurs facteurs :

    Un calendrier universel basé sur les saisons
    Les représentations des signes du zodiaque dans les églises suivent le cycle naturel des saisons, qui commence logiquement avec l'hiver en janvier (Capricorne). Ce cycle zodiacal est basé sur l'année solaire, qui débute au solstice d'hiver et non sur les conventions administratives qui faisaient commencer l'année civile en avril.

    L'influence du calendrier romain et des traditions antiques
    Le zodiaque médiéval hérite des représentations antiques du temps, notamment du calendrier julien instauré par Jules César, qui commence l'année en janvier. Même si les usages civils ou religieux variaient, ce modèle astronomique restait dominant dans la culture visuelle et scientifique.

    Un usage liturgique et didactique
    Les sculptures des zodiaques dans les églises médiévales étaient souvent accompagnées de représentations des travaux agricoles associés aux mois de l'année. Or, le cycle agricole et saisonnier est naturellement aligné sur l'année solaire, où janvier marque un renouveau progressif après le solstice d'hiver.

    Une stabilité dans la symbolique chrétienne
    L'Église médiévale avait ses propres repères calendaires, notamment l'année liturgique, qui commençait souvent avec l'Avent (novembre-décembre). Toutefois, dans l'iconographie, la structure zodiacale était souvent plus stable que les décisions politiques concernant le début de l'année civile.

En résumé, les zodiaques sculptés suivent un calendrier basé sur les saisons et l'astronomie, indépendamment des changements de l'administration civile. C'est pourquoi ils débutent en janvier bien avant que l'année civile ne soit officiellement fixée à cette date en 1564.

Je n'avais pas réfléchi au fait qu'il fallait distinguer l'année solaire et l'année civile, cette dernière ayant pris de l'avance, puisqu'elle ne comportait que 365 jours au lieu de 365,25.

Alain c

Hors sujet, mais très interessant.
Merci tonton Bruno !
Matérialiser l'immatériel

seba

J'ai demandé ça à Le Chat Mistral AI :

Comment calculer la distance focale d'une lentille en verre plongée dans l'eau quand sa distance focale est de 100 millimètres dans l'air ?

Réponse ci-dessous.
Il a très bien compris la question et la réponse est très détaillée.

Si Nath Sakura savait calculer ou utiliser l'AI, elle n'écrirait pas dans ses bouquins qu'une lentille convergente en verre plongée dans l'eau devient divergente.


Pierock

C'est effectivement mieux d'utiliser "le Chat" quand c'est possible.  ;)

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Avril 01, 2025, 13:13:56Si Nath Sakura savait calculer ou utiliser l'AI, elle n'écrirait pas dans ses bouquins
Attention à l'anachronisme. Les bouquins en question ont été écrits une dizaine d'années avant la sortie des LLM.

Verso92

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 01, 2025, 14:14:21Attention à l'anachronisme. Les bouquins en question ont été écrits une dizaine d'années avant la sortie des LLM.

Ça n'excuse pas les erreurs ou contre-sens.


Ces choses là n'ont pas changé dernièrement...

Tonton-Bruno

Nath-sakura consacre sa dernière vidéo au Nombre d'Or, et je suis assez d'accord avec ce qu'elle dit.
Si elle avait posé la question à ChatGPT, il l'aurait induite en erreur.
CitationA propos de la divine proportion de Luca pacioli/ pourquoi divine et à quoi l'appliquait-il ?
ChatGPT a dit :

La "Divine Proportion", ou "Section d'Or", désigne le nombre d'or (≈ 1,618), un rapport mathématique fascinant par ses propriétés esthétiques et harmonieuses.
🔹 Pourquoi "divine" ?
Le moine et mathématicien Luca Pacioli a popularisé ce terme dans son ouvrage De Divina Proportione (1509). Il considère ce rapport comme "divin" pour plusieurs raisons :
    Harmonie universelle : Il apparaît dans la nature, l'anatomie humaine, la musique et l'architecture.
    Lien avec la Trinité : Pacioli, influencé par la théologie, voit dans le nombre d'or une analogie avec la perfection divine.
    Référence aux Anciens : Il s'inspire des Grecs, notamment Euclide, qui associaient ce rapport à l'esthétique idéale.
🔹 À quoi l'appliquait-il ?
Luca Pacioli n'a pas découvert le nombre d'or, mais il l'a étudié et théorisé en lien avec l'art et l'architecture :
    Léonard de Vinci, ami de Pacioli, illustre son livre et applique la proportion dorée dans ses œuvres (La Cène, L'Homme de Vitruve).
    Il l'associe aux proportions idéales en architecture, en lien avec Vitruve et les constructions de la Renaissance.
    Il influence plus tard les artistes et architectes comme Palladio et les constructeurs de cathédrales gothiques.
En résumé, Pacioli a contribué à sacraliser cette proportion en la reliant à Dieu et à la perfection esthétique du monde. 🔥

Vous avez dit :
Est-tu certain que Léonard applique la divine proportion dans l'homme de Vitruve ?

ChatGPT a dit :
Bonne question ! Contrairement à une idée répandue, il n'y a pas de preuve absolue que Léonard de Vinci ait délibérément appliqué la divine proportion dans L'Homme de Vitruve.
🔹 Ce que l'on sait avec certitude
    Léonard a dessiné L'Homme de Vitruve (vers 1490) en s'inspirant du traité de Vitruve, un architecte romain du 1er siècle av. J.-C.
    Ce dessin illustre les proportions idéales du corps humain selon Vitruve, basées sur des rapports simples (1/4, 1/6, 1/8...) et non explicitement sur le nombre d'or (≈1,618).
    Léonard s'intéressait à la géométrie et aux proportions harmonieuses, mais son dessin repose avant tout sur des règles classiques de symétrie et de proportions.
🔹 Alors, où est le doute ?
    Certains chercheurs et amateurs d'esthétique affirment qu'on retrouve approximativement le nombre d'or dans certaines proportions du dessin (par exemple, le rapport entre la hauteur du nombril et la hauteur totale du corps).
    Toutefois, il n'existe aucune note de Léonard mentionnant explicitement la divine proportion dans L'Homme de Vitruve.
    Par contre, Léonard connaissait le travail de Luca Pacioli et a illustré son livre De Divina Proportione (1509), ce qui prouve son intérêt pour ce concept.
🔹 Conclusion
💡 L'Homme de Vitruve est avant tout basé sur les proportions vitruviennes et non sur la divine proportion. Toutefois, il est possible que Léonard ait vu dans le nombre d'or un principe harmonieux, comme beaucoup d'artistes de la Renaissance.

Grâce à ma deuxième question,ChatGPT a corrigé le tir.

Pour Nath, elle laisse entendre que Luca Pacioli conseille d'utiliser le nombre d'or dans les réalisations picturales ou architecturales, ce qui d'après mes propres recherches menées il y a quelques années, est faux.

Pour la musique, les choses sont un peu différentes, car on considérait jusqu'à la Renaissance que la musique relevait des mathématiques.