Quelle doit être la bonne taille (en méga pixels) d’un fichier photo ...

Démarré par psbez, Novembre 20, 2023, 16:35:29

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DenisV

et tes légendes vectorielles, tu les génère avec quel logiciel ?

gerarto

Citation de: DenisV le Janvier 13, 2024, 11:47:10
et tes légendes vectorielles, tu les génère avec quel logiciel ?

Le vectoriel est forcément ''traduit'' en bitmap pour l'impression par le logiciel.
Sauf peut être quelques traceurs très spécialisés, plus aucun traceur ne sait faire du vectoriel, alors une imprimante...

Verso92

Citation de: DenisV le Janvier 13, 2024, 11:47:10
et tes légendes vectorielles, tu les génère avec quel logiciel ?

Ben... Photoshop CS6.

Pourquoi cette question ?

DenisV

Citation de: Verso92 le Janvier 09, 2024, 18:53:45
D'ailleurs, c'est assez amusant : j'ai réalisé cette série d'essais suite à une discussion où un intervenant prétendait qu'il fallait systématiquement imprimer à 720 dpi, sous peine de perte de qualité sensible.

Au passage, pour vraiment bénéficier de la résolution 720 dpi, il faut cocher "détails fins" dans le pilote. De mémoire, il me semble que cette option est destinée à l'impression des images vectorielles (logos, etc). On constate un lissage un pouillème meilleur à 720 dpi vs 360, mais le poids du fichier est multiplié par quatre. Là, le jeu n'en vaut clairement pas la chandelle !

Pour mon choix de 360 dpi, cela fait une image de 3 693 x 3 693 pixels  pour un carré de 26 cm de côté. Ce n'est pas exagéré depuis les 5 504 pixels de large des images délivrées par le D850...

D'ailleurs, pour le même ratio taille image vs marges, je peux même monter jusqu'au A2 à cette résolution avec ce boitier.
Je voulais connaître l'intérêt des 720 dpi pour l'impression d'images vectorielles.
Comme l'a écrit Gerarto,

Depuis que le dessin vectoriel est généré par les logiciels d'illustration comme il y a bien longtemps FreeHand, et aujourd'hui Illustrator, Photoshop, InDesign, PowerPoint, etc ...
-en général leurs fichiers sont enregistrés en .EPS -encapsulated postscript,
les illustrations issues de ceux-ci sont systématiquement convertis en "BipMap" -pour reprendre le propos de Gerato-
et imprimées aux mêmes caractéristiques de l'image qui reçoit des fichiers EPS.
Ces mêmes illustrations importées dans Photoshop, sont automatiquement converties en bipmap sur les calques où elles visibles,.
Dans Photoshop, les textes une fois mis en place sont aussi convertis en "Bipmap".
Photoshop n'imprime pas d'images vectorisées. Il n'imprime que des images pixellisées.
Il en va de même si ces illustrations sont importées dans un logiciel d'édition et de mise en page comme Adobe Indesign.
Le plus ici, c'est que les tracés vectoriels qui dessinent l'illustration importée (ou le logo), peuvent être récupérés Indesign pour des habillages de textes, ou créer un bloc d'importation ou de texte.
Pour l'impression, ils seront ripés aux mêmes conditions et caractérisques que les fichiers de mise en page générés par Indesign.
720 dpi à quoi cela peut-il servir ?


egtegt²

Citation de: gerarto le Janvier 13, 2024, 12:08:16
Le vectoriel est forcément ''traduit'' en bitmap pour l'impression par le logiciel.
Sauf peut être quelques traceurs très spécialisés, plus aucun traceur ne sait faire du vectoriel, alors une imprimante...
La question n'est pas tellement du vectoriel ou du bitmap, la différence c'est qu'une image créée à partir d'éléments vectoriels est très différente d'une photographie. Ce qui change c'est qu'en vectoriel un pixel est binaire, par exemple sur du texte il est soit de la couleur du texte soit de la couleur du fond. Si par contre tu photographies ce même texte, les pixels des bords du texte auront une couleur intermédiaire.

La conséquence c'est que sur le texte vectoriel, il y aura un effet d'escalier marqué qui n'est pas visible sur la photo. Il y a des solutions logicielles (ça s'appelle l'anti-aliasing) mais je ne pense pas que ça soit courant dans les arts graphiques, c'est surtout utilisé sur les images de synthèse.


Verso92

Citation de: DenisV le Janvier 15, 2024, 12:57:24
Je voulais connaître l'intérêt des 720 dpi pour l'impression d'images vectorielles.

Source Epson.

Sinon, l'intérêt me semble évident (et la réponse d'Etienne, au-dessus, logique)...

frmfrm

Citation de: DenisV le Janvier 15, 2024, 12:57:24
Je voulais connaître l'intérêt des 720 dpi pour l'impression d'images vectorielles.

Je pense que c'est pour avoir des images mieux définies :)

Une flasheuse pour les arts graphiques doit travailler à environ 2000 dpi. Ta photo à généralement 300 dpi va être convertie en une image à 2000 dpi  par le RIP.

Pour le PCB, quand on est passé aux traceurs rasters au début des années 90, on traçait les VEs et sérigraphies à 1000 dpi et les couches cuivres à 2000 dpi. Convaincre les gens de passer au raster n'as pas été facile. Maintenant, on trace jusqu'à 50000 dpi :)


gerarto

Citation de: egtegt² le Janvier 15, 2024, 13:56:43
La question n'est pas tellement du vectoriel ou du bitmap, la différence c'est qu'une image créée à partir d'éléments vectoriels est très différente d'une photographie. Ce qui change c'est qu'en vectoriel un pixel est binaire, par exemple sur du texte il est soit de la couleur du texte soit de la couleur du fond. Si par contre tu photographies ce même texte, les pixels des bords du texte auront une couleur intermédiaire.

La conséquence c'est que sur le texte vectoriel, il y aura un effet d'escalier marqué qui n'est pas visible sur la photo. Il y a des solutions logicielles (ça s'appelle l'anti-aliasing) mais je ne pense pas que ça soit courant dans les arts graphiques, c'est surtout utilisé sur les images de synthèse.



C'est précisément ce que je voulais dire... Mais j'ai essayé d'être succinct (j'ai baigné là-dedans pendant plus de 30 ans, je ne voulais pas faire doctoral  ;)).

Développons :
Le vectoriel se définit par les caractéristiques d'un objet décrit par des coordonnées de points dans un système x,y,z. Soit par exemple : 2 points pour une droite (ton exemple), le point du centre et son rayon pour un cercle, etc... Jusqu'à des objets très complexes (polylignes, splines, sphères, tores). L'avantage du vectoriel c'est qu'il est d'une précision constante, et en visualisation tu peux zoomer ou "dézoomer", il sera toujours parfaitement défini
Pour être visualisé en impression, il doit être traduit en pixels. Ce qui consiste à recréer une image de l'objet vectoriel en la transposant du système de coordonnées natif dans un autre système : celui d'une dimension en pixels déterminée (L x H). Ce qui oblige à passer par une notion d'échelle.
A partir de là, l'image ne peut plus être agrandie sans perte de définition...

En pratique, pour en revenir à l'origine de cette partie du fil : la précision de Verso sur les polices, dans Photoshop tant que du texte reste sur son calque d'origine, c'est du vectoriel : tu peux l'agrandir sans perte de définition. Si tu aplatis le calque, il devient bitmap : ce n'est plus un objet texte, c'est une image du texte. Et, oui, l n'y pas de lissage, seulement un arrondi au pixel le plus proche : donc forcément une image constituée de "carrés" de même valeur RVB = ton premier exemple.
Mais attention : normalement le logiciel fait en sorte que le texte semble "lissé" à 100% écran, donc ça pose peu de problème dans la vraie vie...

Pour imprimer un texte vectoriel, deux solutions :
- aplatir le calque texte dans Photoshop : sa définition se figera. Cela n'a généralement aucune importance tant qu'on reste dans des valeurs de ppi/dpi normales (254 ou plus). Quoiqu'il en soit, le pilote d'impression fera ce qu'il voudra, et c'est généralement très bien ainsi !
- envoyer directement le texte vectoriel vers une sortie intermédiaire bitmap à une valeur en dpi supérieure (double, quadruple) à celle nécessaire pour l'impression (généralement 360dpi effectifs pour une imprimante photo classique). A l'impression, le pilote va rééchantillonner, et "lisser" les textes dont les bords seront alors comme ton exemple 2.

C'est pour le principe, après il peut y avoir des variantes selon que la police est TrueType ou non, le logiciel, etc.
De même si l'on imprime avec un traceur qui a une définition nettement supérieure à une imprimante.

NB : j'ai connu la préhistoire des traceurs (ou plutôt des tables traçantes) où le travail était vectoriel, un stylet encreur traçant en continu chacun des objets un par un par pas x/y... donc avec des marches d'escalier plus ou moins visibles suivant la valeur du pas.
Et les premières imprimantes jet d'encre imprimaient le texte à partir d'une bibliothèque de police qu'il fallait leur télécharger.

Edit : ok avec les posts ci dessus.

frmfrm

Citation de: DenisV le Janvier 15, 2024, 12:57:24
Depuis que le dessin vectoriel est généré par les logiciels d'illustration comme il y a bien longtemps FreeHand, et aujourd'hui Illustrator, Photoshop, InDesign, PowerPoint, etc ...
-en général leurs fichiers sont enregistrés en .EPS -encapsulated postscript,
les illustrations issues de ceux-ci sont systématiquement convertis en "BipMap" -pour reprendre le propos de Gerato-
et imprimées aux mêmes caractéristiques de l'image qui reçoit des fichiers EPS.
Ces mêmes illustrations importées dans Photoshop, sont automatiquement converties en bipmap sur les calques où elles visibles,.
Dans Photoshop, les textes une fois mis en place sont aussi convertis en "Bipmap".
Photoshop n'imprime pas d'images vectorisées. Il n'imprime que des images pixellisées.
Il en va de même si ces illustrations sont importées dans un logiciel d'édition et de mise en page comme Adobe Indesign.
Le plus ici, c'est que les tracés vectoriels qui dessinent l'illustration importée (ou le logo), peuvent être récupérés Indesign pour des habillages de textes, ou créer un bloc d'importation ou de texte.
Pour l'impression, ils seront ripés aux mêmes conditions et caractérisques que les fichiers de mise en page générés par Indesign.

Ben, je viens de faire un test avec d'autres logiciels que ceux que tu cites et le résultat est un peu différent.

Les EPS crées par Affinity Photo transforment les textes en courbes, pas en bitmap.

Remontés dans Quark  puis sortis en PDF , ils restent bien définis en courbes.

C'est au final le RIP du périphérique de sortie qui va les interpréter dans sa résolution préférée :)


Verso92

Pour illustration, la légende du tirage A3 à 360 dpi (post #95), une fois les calques aplatis (crop 100%) :


(Letter Gothic Std, Medium, 12 pt, Légère)

egtegt²

Citation de: gerarto le Janvier 15, 2024, 17:57:08
C'est précisément ce que je voulais dire... Mais j'ai essayé d'être succinct (j'ai baigné là-dedans pendant plus de 30 ans, je ne voulais pas faire doctoral  ;)).

Développons :
Le vectoriel se définit par les caractéristiques d'un objet décrit par des coordonnées de points dans un système x,y,z. Soit par exemple : 2 points pour une droite (ton exemple), le point du centre et son rayon pour un cercle, etc... Jusqu'à des objets très complexes (polylignes, splines, sphères, tores). L'avantage du vectoriel c'est qu'il est d'une précision constante, et en visualisation tu peux zoomer ou "dézoomer", il sera toujours parfaitement défini
Pour être visualisé en impression, il doit être traduit en pixels. Ce qui consiste à recréer une image de l'objet vectoriel en la transposant du système de coordonnées natif dans un autre système : celui d'une dimension en pixels déterminée (L x H). Ce qui oblige à passer par une notion d'échelle.
A partir de là, l'image ne peut plus être agrandie sans perte de définition...

En pratique, pour en revenir à l'origine de cette partie du fil : la précision de Verso sur les polices, dans Photoshop tant que du texte reste sur son calque d'origine, c'est du vectoriel : tu peux l'agrandir sans perte de définition. Si tu aplatis le calque, il devient bitmap : ce n'est plus un objet texte, c'est une image du texte. Et, oui, l n'y pas de lissage, seulement un arrondi au pixel le plus proche : donc forcément une image constituée de "carrés" de même valeur RVB = ton premier exemple.
Mais attention : normalement le logiciel fait en sorte que le texte semble "lissé" à 100% écran, donc ça pose peu de problème dans la vraie vie...

Pour imprimer un texte vectoriel, deux solutions :
- aplatir le calque texte dans Photoshop : sa définition se figera. Cela n'a généralement aucune importance tant qu'on reste dans des valeurs de ppi/dpi normales (254 ou plus). Quoiqu'il en soit, le pilote d'impression fera ce qu'il voudra, et c'est généralement très bien ainsi !
- envoyer directement le texte vectoriel vers une sortie intermédiaire bitmap à une valeur en dpi supérieure (double, quadruple) à celle nécessaire pour l'impression (généralement 360dpi effectifs pour une imprimante photo classique). A l'impression, le pilote va rééchantillonner, et "lisser" les textes dont les bords seront alors comme ton exemple 2.

C'est pour le principe, après il peut y avoir des variantes selon que la police est TrueType ou non, le logiciel, etc.
De même si l'on imprime avec un traceur qui a une définition nettement supérieure à une imprimante.

NB : j'ai connu la préhistoire des traceurs (ou plutôt des tables traçantes) où le travail était vectoriel, un stylet encreur traçant en continu chacun des objets un par un par pas x/y... donc avec des marches d'escalier plus ou moins visibles suivant la valeur du pas.
Et les premières imprimantes jet d'encre imprimaient le texte à partir d'une bibliothèque de police qu'il fallait leur télécharger.

Edit : ok avec les posts ci dessus.
Je suis d'accord avec ça pour l'essentiel sauf sur quelques points :
- toutes les imprimantes ou les traceurs qui supportent le PCL6 (donc une bonne partie des traceurs et des imprimantes laser actuelles) supportent également le HPGL qui est un langage vectoriel. Cela dit ça m'étonnerait qu'il soit beaucoup utilisé pour autant :). Il existe encore également quelques imprimantes postscript mais elles sont effectivement assez rares actuellement.
- Les traceurs à plume ne laissaient pas le moindre effet d'escalier puisque la plume se déplaçait de façon linéaire (j'en ai installé et configuré des dizaines)
- De mémoire il y a eu très peu d'imprimantes jet d'encre avec des polices téléchargées, c'étaient plutôt les imprimantes matricielles. L'arrivée des jet d'encre a coïncidé avec l'arrivée des premiers format "raster"

gerarto

Citation de: egtegt² le Janvier 16, 2024, 02:17:41
Je suis d'accord avec ça pour l'essentiel sauf sur quelques points :
- toutes les imprimantes ou les traceurs qui supportent le PCL6 (donc une bonne partie des traceurs et des imprimantes laser actuelles) supportent également le HPGL qui est un langage vectoriel. Cela dit ça m'étonnerait qu'il soit beaucoup utilisé pour autant :). Il existe encore également quelques imprimantes postscript mais elles sont effectivement assez rares actuellement.
- Les traceurs à plume ne laissaient pas le moindre effet d'escalier puisque la plume se déplaçait de façon linéaire (j'en ai installé et configuré des dizaines)
- De mémoire il y a eu très peu d'imprimantes jet d'encre avec des polices téléchargées, c'étaient plutôt les imprimantes matricielles. L'arrivée des jet d'encre a coïncidé avec l'arrivée des premiers format "raster"

Bon, on s'écarte un peu du sujet, mais...
- Pour ceux que j'ai connus, et jusqu'au début des années 2000, les traceurs pour des logiciels vectoriels (typiquement AutoCad, MicroStation ou similaire) ne travaillaient qu'avec du HPGL, puis du Postscript, nécessaire le jour où on a pu incorporer des images raster dans un fichier vectoriel.
- Pour les traceurs à plume, tu as raison pour les plus récents (tout est relatif : même ceux là il ne doit plus y en avoir beaucoup en service...). Mais les toutes premières tables traçantes que j'ai connues à la fin des années 70 avaient un pas minimal dans chaque sens x,y. S'ils traçaient effectivement du point A au point B, il y avait un effet d'escalier bien visible dans la droite. Logique puisque la translation dans un sens (y de mémoire) était assurée par la traverse, et dans l'autre sens (x) par le chariot portant la plume sur la traverse. Sur une table le papier est fixe, sur un traceur, il se déplace dans le sens y. 
Après, ce pas est devenu quasi nul avec les traceurs (vectoriels). Mais il n'empèche que les marches d'escalier étaient toujours visibles lorque une droite est proche de la verticale ou de l'horizontale.
- Au moins ma première imprimante jet d'encre BJCxxxx (bulle d'encre selon la terminologie Canon) demandait à ce qu'on télécharge les polices (autres que les 2 ou 3 polices basiques déjà installées). 

egtegt²

Effectivement j'ai commencé au débit des années 90, pas dans les années 70 donc je ne peux pas te contredire sur cette époque :) Les traceurs à plume ont disparu assez rapidement d'ailleurs, fin des années 90 il n'y avait quasiment plus que des traceurs jet d'encre et quelques modèles laser voire thermiques.

DenisV

J'ai commencé la PAO en 1985 avec ordinateur Apple MacIntosh 800K, logiciels MacWrite, MacPaint, MacDraft, et imprimante matricielle Apple ImageWriter -avec un ruban encreur noir, et ensuite la LaserWriter d'Apple.
Milieu des années 80, j'ai connu les Stations de digitalisation et Traceurs Intergraph.
Une droite verticale ou horizontale était correctement représentée.
Un droite à 45° était représentée par un parfait escalier,
Les tracés de courbes étaient représentées par des escaliers irréguliers,
par une suite de vecteurs verticaux ou horizontaux plus ou moins longs.
Fin des années 80 sont apparues les imprimantes PostScript* Apple LASER WRITER.  *(développé par Adobe Systems début année 80) 
Pour avoir un rendu correct à l'impression des textes il fallait, à ces imprimantes, connecter un disque dur externe où étaient installées les polices Postscript -Agfa ou Linotype,
sinon les textes étaient imprimés en escalier de petits carrés.
Ces mêmes polices devant aussi être installées sur le disque dur de l'ordinateur.
Il en était de même avec les flasheuses Linotype ou Adventra.

Avec QuarkXpress, on pouvait envoyer en direct les fichiers de mise vers ces flasheuses.
Quand on passait par un rip dédié, il fallait convertir ces fichiers en Postscript, où tout* était mouliné en images pixélisées; *texte, image, illustration, logo.
Le fichier PDF -développé par Adobe Systems- est apparu au début des années 90.
En 2008, il est cadré par par une norme ISO.
Le fichier PDF devient alors le standard des échanges en bureautique,
mais aussi pour l'impression industrielle et artistique.
Avec Affinity Photo, à l'écriture du texte sur une photo, les courbes des lettres sont parfaitement bien dessinées quelque soit le corps de la police. Ce qui est normal pour un logiciel qui utilise et gère les polices vectorisées.
Avec Affinity Photo, dès l'instant qu'image et texte sont enregistrés en .EPS, le calque du texte est aplati.
Le texte vectoriel est automatiquement pixélisé, et devient donc une image BitMap.
Seuls des logiciels comme QuarkXpress ou Adobe Indesign conservent à l'enregistrement (dans leurs fichiers natifs) les caractéristiques vectorielles des Polices.
Normal, ils sont développés pour cela.
Ces mêmes caractéristiques vectorielles sont conservées dans les fichiers PDF qu'ils génèrent pour la reproduction ou l'impression.
Ensuite, ce sont les rips des imprimante, traceur ou CTP qui traduiront ces polices vectorielles en éléments "BitMap" ou matriciels imprimables.
Je ne comprends pas pourquoi une résolution de 720 dpi serait réservée à l'impression d'images vectorielles*,
d'autant que pour être imprimées ces images vectorielles sont transformées en images matricielles !

* image vectorielle ou illustration : voir définition au bout ce ce lien :

https://www.adobe.com/fr/creativecloud/illustration/discover/vector-art.html


frmfrm

Citation de: DenisV le Janvier 16, 2024, 15:10:41
Avec Affinity Photo, dès l'instant qu'image et texte sont enregistrés en .EPS, le calque du texte est aplati.
Le texte vectoriel est automatiquement pixélisé, et devient donc une image BitMap.

Non, voir mon poste plus haut. Les textes sont convertis en courbes.On peut facilement le contrôler en ré-important l'EPS dans Affinity.

Affinity sait aussi importer les PDF en conservant les textes,  chose que mon vieux photoshop CS2 ne savait pas faire.

Maintenant les traceurs vectoriels qui faisaient des escaliers, j'en ai pas le souvenir. J'me souviens juste d'un traceur à plat chez BULL qui était plus grand qu'une table de billard. C'était au milieu des années 80 :)


egtegt²

La question n'est pas tellement de l'envoi ou non de vectoriel à l'imprimante, si le driver est bien fait il envoie du raster avec la résolution de l'imprimante et le résultat est le même. La différence est dans ce qu'on lui envoie. Si je photographie par exemple un losange rouge sur un fond blanc immaculé et que je dessine ce même losange sur une application graphique, la différence sera dans la frontière entre le blanc et le rouge, sur la photo il y aura une frontière un peu floue, les pixels de la frontière étant rouge clair, sur l'image un pixel sera soit blanc soit rouge. Et visualisé à une distance où on voit à peine les pixels, sur l'image on verra un escalier et pas sur la photo.

Autre exemple : si je crée un dégradé de rouge sur mon application graphique, si je n'ai pas au moins du 12 bits j'aurai des aplats de couleur visibles. Sur une photo même en 8 bits un dégradé est nickel. La raison est que si je suis en 8 bits, je n'ai que 256 rouges différents et si je les répartis sur 25 cm, ça donne 1 mm par plage de rouge, et notre oeil voit sans problème un aplat de 1 mm. En photo ça n'arrive pas parce que comme il y a des petites variations de couleur, on n'a pas d'aplat.

Bref l'impression de dessins graphiques est bien plus exigeante que celle de photographie (ce qui ne veut pas dire qu'elle est plus compliquée :) Les difficultés pour la photo sont ailleurs ) 

DenisV

FRMFRM
Je vois bien sur le fichier EPS généré par Affinity-Photo que les courbes des polices sont parfaites.
Ce que je dis c'est que sur ce fichier EPS, texte et image ne font qu'un.
À l'enregistrement en EPS, le calque de l'image et le calque du Texte sont aplatis pour ne faire qu'un.
Et là on se retrouve avec un image pixélisée.

Petite découverte, en ouvrant ce fichier EPS dans Illustrator, je me me suis aperçu que je pouvais récupérer le TRACÉ des lettres des textes incrustées dans l'image, et même les modifier avec l'outil plume d'illustrator.
Pour ma part je n'utile jamais Affinity-Photo.

EGTEGT
Je saisis et connais bien le problème.
C'est pourquoi pour tout ce qui est d'incrustation d'une illustration, d'un logo, ou d'un texte dans une image,
en édition, il est préférable de passer par un logiciel de mise en page comme QuarkXpress Adobe Indesign.
Alors on obtient une limite franche -pas de pixels en demi-teinte- entre l'élément importé et l'image support.

Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais eu de soucis avec les dégradés, que ce soit sur des images RVB en 8 bits ou des TIFF en 16 bits, et encore moins avec les dégradés sur les illustrations réalisées avec illustrator, ou avec les dégradé d'habillage de mise en page avec Indesign.

frmfrm

Citation de: DenisV le Janvier 17, 2024, 13:44:33
Ce que je dis c'est que sur ce fichier EPS, texte et image ne font qu'un.
À l'enregistrement en EPS, le calque de l'image et le calque du Texte sont aplatis pour ne faire qu'un.

Non, j'utilise le mode "EPS pour exportation".

Chaque lettre d'un texte est convertie en une courbe et j'ai autant de calque de de lettre :-)

Citation de: egtegt² le Janvier 17, 2024, 12:22:23
La question n'est pas tellement de l'envoi ou non de vectoriel à l'imprimante, si le driver est bien fait il envoie du raster avec la résolution de l'imprimante et le résultat est le même. La différence est dans ce qu'on lui envoie. Si je photographie par exemple un losange rouge sur un fond blanc immaculé et que je dessine ce même losange sur une application graphique, la différence sera dans la frontière entre le blanc et le rouge, sur la photo il y aura une frontière un peu floue, les pixels de la frontière étant rouge clair, sur l'image un pixel sera soit blanc soit rouge. Et visualisé à une distance où on voit à peine les pixels, sur l'image on verra un escalier et pas sur la photo.

Autre exemple : si je crée un dégradé de rouge sur mon application graphique, si je n'ai pas au moins du 12 bits j'aurai des aplats de couleur visibles. Sur une photo même en 8 bits un dégradé est nickel. La raison est que si je suis en 8 bits, je n'ai que 256 rouges différents et si je les répartis sur 25 cm, ça donne 1 mm par plage de rouge, et notre oeil voit sans problème un aplat de 1 mm. En photo ça n'arrive pas parce que comme il y a des petites variations de couleur, on n'a pas d'aplat.

Bref l'impression de dessins graphiques est bien plus exigeante que celle de photographie (ce qui ne veut pas dire qu'elle est plus compliquée :) Les difficultés pour la photo sont ailleurs )

J'ai l'impression qu'il y a quand même pas mal d'approximations dans ton texte. Les choses sont probablement plus complexes.

Par ex. avoir un fichier qui mélange vectoriel et raster peut être intéressant en quadri si on doit gérer les pbs de surimpressions et défonces. Je ne suis pas assez calé pour les gérer moi même et le laisse mes logiciels et mon imprimeur le faire. Mais je lui donne les meilleurs fichiers possibles ( cad avec le max d'infos : Vecteurs + raster ).

Les logiciels vectoriels que j'utilise permettent pratiquement tous d'appliquer un anti aliasing sur les textes et les formes vectorielles ( A part une vieille version d'Acrobat 8 qui ne lisse pas les polices). Pareil pour les dégradés, tous les logiciels qui fonctionnent en 8 bit ajoutent du bruit pour éviter le banding. ( Banding qui dépend de la différence de luminosité, pas de la largeur/surface des plages ;-) )

Enfin, il faut parfois tenir compte de la technologie du périphérique de sortie. Par ex, une flasheuse travaille sur du film lith qui a un très fort contraste. Tu as du noir et du blanc sans valeur intermédiaires. Ta photo 8 bits va être transformée en une image NB mais dans une plus grande résolution.

Enfin, pour revenir à l'importation des PDF  dans Affinity Photo, il est préférable d'utiliser la fonction "Placer" qui permet plus de possibilité que la fonction "Ouvrir" ...


raymondheru

Citation de: DenisV le Janvier 17, 2024, 13:44:33
À l'enregistrement en EPS, le calque de l'image et le calque du Texte sont aplatis pour ne faire qu'un.
Et là on se retrouve avec un image pixélisée.

pas vraiment.
les données vectorielles ne le sont pas même si les calques sont aplatis.
c'est pourquoi vous pourrez zoomer dans l'image aplatie, l'image pixellisera rapidement, le texte restera nickel.
EPS et PDF ont l'intérêt d'intégrer le langage postscript et donc de restituer les vecteurs sans les transformer en pixels.

DenisV

Image A-P-01.jpg - copie écran fichier a TEL Affinity-Photo EPS -TEXTE/IMAGE- aplati
ensuite, sur la même image de départ,
Image A-P-02.jpg - agrandissement clavier touche CMD-4 sur le T et O de PHPTO.

Le texte est bien pixélisé aux mêmes conditions que l'image de fond.
Les pixels sont de même taille.

DenisV

Voici le fichier A-P-01.jpg

il n'était pas passé


raymondheru

c'est sûrement parce que Affinity pixellise en ouvrant le fichier enregistré.
Essayez d'ouvrir avec un lecteur PDF quelconque (moi c'est avec Aperçu sur mac) et la typo reste vectorielle.

frmfrm

Citation de: DenisV le Janvier 17, 2024, 17:11:13
Image A-P-01.jpg - copie écran fichier a TEL Affinity-Photo EPS -TEXTE/IMAGE- aplati
ensuite, sur la même image de départ,

Image A-P-02.jpg - agrandissement clavier touche CMD-4 sur le T et O de PHPTO.

Le texte est bien pixélisé aux mêmes conditions que l'image de fond.
Les pixels sont de même taille.

Ben oui, mais si tu veux conserver les informations vectorielles, il ne faut surtout pas aplatir le document. 

Si tu aplatis le document Affinity  transforme tous les calques en "calques pixels" puis effectue l'aplatissement.

De la même façon si tu effectues une fonction ' "Tramer" sur un calque vectoriel (textes, courbes, formes geometriques), il est transformé en "calque pixel" et tu perds toutes les informations vectorielles.

DenisV

Citation de: raymondheru le Janvier 17, 2024, 17:26:10
c'est sûrement parce que Affinity pixellise en ouvrant le fichier enregistré.
Essayez d'ouvrir avec un lecteur PDF quelconque (moi c'est avec Aperçu sur mac) et la typo reste vectorielle.
et bien sûr vs post-traitez et imprimez tes images avec Aperçu.

DenisV

Citation de: frmfrm le Janvier 17, 2024, 17:26:22
Ben oui, mais si tu veux conserver les informations vectorielles, il ne faut surtout pas aplatir le document. 
et événtuellement l'enregistrer en .afphoto

Si tu aplatis le document Affinity  transforme tous les calques en "calques pixels" puis effectue l'aplatissement.

De la même façon si tu effectues une fonction ' "Tramer" sur un calque vectoriel (textes, courbes, formes geometriques), il est transformé en "calque pixel" et tu perds toutes les informations vectorielles.