Flash Macro Annulaire Speedlite MR-14EX II Canon

Démarré par ccaphotographies, Décembre 03, 2023, 18:09:44

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ccaphotographies

Bonsoir,

Quelqu'un a des retours sur ce flash macro. Vaut-il le coup par rapport au GODOX FLASH ANNULAIRE MF-R76C TTL ?
Ou vaut-il mieux un flash cobra avec un diffuseur ? Vous l'aurez deviné c'est pour de la macro... EOSR6II et RF100 L macro.... Pour le moment je fais en lumière naturelle, mais sur certains sujets ça aura ses limites....

Si vous avez des avis... suis preneur.

Merci

betal

Le flash annulaire n'a pas bonne presse: éclairage "plat", sans ombre, reflets désagréables... Effectivement, un cobra diffusé sera plus judicieux, d'autant plus si tu peux le déporter (avec ou sans fil). Le top, notamment pour les forts grossissements, reste sans doute le système "twin lite", modulable, dont il existe des équivalents plus abordables que le Canon MT 24 EX. Là aussi, du sans fil est appréciable. Bonnes réflexions !
Antoine

ccaphotographies


Xylopicron

Tout dépend ce qu'on veut. Si c'est naturaliste ou esthétique. Le choix de la lumière dépend de ça. Après ça peut être les 2.

ccaphotographies


Caloux

Je confirme que les flash annulaires conviennent mieux aux médecins légistes qu'aux photographes de macro pour les défauts exposés. J'utilisais le MT avec les flash orientables mais quasiment plus avec les nouveaux capteurs qui encaissent mieux la montée en Iso. Même avec ce type de flash, la lumière restera artificielle et mal orientés, le fond noir est très présent.
Mais il faut reconnaitre que pour figer certains sujets et révèler certains détails, le flash macro peut être top quand utilisé avec une ouverture très fermée F16 ou F22 (nécessité d'un capteur ultra propre dans ce cas).
Amitiés. Pascal

ccaphotographies


Caloux

Ca doit faire 3 ans que ce flash n'a pas servi pour ma part, même si je conçois comme expliqué son utilité et que je ne dénigre pas ses qualités, l'ayant utilisé lors de mes débuts en macro (le flash MT, pas le MR)
Amitiés. Pascal

ccaphotographies

Et tu shootes à main levée ou avec trépied plus rail macro ?

ccaphotographies

Ton site est superbe et tes orchidées magnifiques ! Bravo !

Caloux

Merci :)
Pour les orchidées qui adorent « poser » devant l'objectif, j'utilise un pied généralement ou je me cale d'une manière ou d'une autre. Souvent accroupi avec un genou à terre et le boîtier calé sur l'autre genou. Jamais à plat ventre pour ne pas trop abîmer la végétation. Pour être au niveau des fleurs, avec un reflex, j'utilise un viseur coudé et avec un hybride, l'écran arrière orientable.
Mais j'utilise rarement un rail qui reste cependant très utile parfois. Le pied est indispensable pour le stacking opéré par les boîtiers hybrides, mais j'ai déjà réalisé des stacking sans pied juste avec le boîtier tenu sur un genou. Il faut juste veiller à  ne pas bloquer la bague de MAP. Pour une série de 10 vues, c'est tellement rapide que le bouger est rare. Toujours pour la botanique, perso j'ai toujours un bean bag mince pour poser le genou sans risque : caillou, épine, humidité au sol. Et un double bean bag pour poser le boîtier : ça peut remplacer le pied dans de nombreux cas.
Avec les boîtiers reflex, le stacking avec un rail me semble une des meilleures options.
Et pour répondre à ton autre question, la macro à main levée demande beaucoup de maîtrise...et avec les années qui passent, force est de reconnaître que c'est de moins en moins mon cas.  :D

Tout ça pour dire que le flash n'est donc pas indispensable pour mes réalisations. Mais pour certains insectes , il peut bien entendu s'avérer utile surtout si le boîtier est un reflex qui supporte mal la montée en ISO et qu'on veut fermer le diaf.
Mais, et c'est bien sûr une préférence personnelle, j'apprécie de moins en moins les photos faites au flash et leur rendu « artificiel « Mais comme l'indiquais Betal, un flash cobra et diffuseur peut donner de bons résultats en sous-bois ou pour éviter une contre-jour.
De même, je fais des stacking « Light « de 10 à 20 vues afin de gagner un peu de PDC sans artificialiser la photo. La grosse majorité des vues sur mon site ou celles que je présente parfois sur le forum ne sont pas des stacking quoi qu'il en soit. Et le stacking en pleine nature tel que je le pratique génère beaucoup de ratés de plus.
Donc, selon moi, tu peux facilement te passer de flash sauf si tu veux te spécialiser dans un type de photo en particulier qui le nécessiterait. Mais si c'est occasionnel, tu peux en faire l'économie.  :)
Amitiés. Pascal

ccaphotographies

Merci de ton retour d'expérience très riche et détaillé. Je suis comme toi assez « allergique »au rendu des photos faites au flash, la lumière naturelle étant bien plus belle et riche de nuances.

Caloux

Voila un exemple de ce que je considère aujourd'hui comme une "mauvaise" photo. (et je ne serai surement pas le seul... :D).
Mais en 2004, avec un boitier 300D (6 MP qui montait difficilement en ISO), un 100 mm macro (non stabilisé), lorsqu'on cherchait à réaliser des vues très fouillées, l'utilisation d'un flash macro pouvait permettre aisément de compenser un diaf très fermé (ici F22).
Amitiés. Pascal

Caloux

#13
Et aujourd'hui, avec un boitier R6, de très mauvaises conditions d'éclairage : temps couvert et sous-bois clair, un simple stacking de 20 vues permet des vues nettement plus naturelles qu'en utilisant un flash.
Généralement, je règle à F4 ou F5.6, utilise une sensibilité de 500 à 800 isos. Je pense qu'avec les 20 vues du stacking, le diaf de F5.6 a du permettre une ouverture équivalente à F22 mais en conservant le bokeh associé à ce diaf de F5.6.

Et en supprimant les 2 ou 3 premières vues de la séquence de stack, le premier plan serait plus flouté et permettrait de mieux isoler le sujet. Mais comme je débutais avec ce procédé, je n'ai pas fait beaucoup de tests et je n'ai pas conservé l'ensemble de la séquence pour ne pas encombrer mon DD.
Amitiés. Pascal

ccaphotographies


mbrucher

Citation de: Caloux le Décembre 07, 2023, 11:38:10
Et aujourd'hui, avec un boitier R6, de très mauvaises conditions d'éclairage : temps couvert et sous-bois clair, un simple stacking de 20 vues permet des vues nettement plus naturelles qu'en utilisant un flash.
Généralement, je règle à F4 ou F5.6, utilise une sensibilité de 500 à 800 isos. Je pense qu'avec les 20 vues du stacking, le diaf de F5.6 a du permettre une ouverture équivalente à F22 mais en conservant le bokeh associé à ce diaf de F5.6.

Et en supprimant les 2 ou 3 premières vues de la séquence de stack, le premier plan serait plus flouté et permettrait de mieux isoler le sujet. Mais comme je débutais avec ce procédé, je n'ai pas fait beaucoup de tests et je n'ai pas conservé l'ensemble de la séquence pour ne pas encombrer mon DD.
Tres joli !
Je suppose que tu es sur trepied ? En mode focus stacking ou avec une rampe ? Et pas un poil de vent ?

Caloux

 :)
Oui, pour celle-ci (libellule à 1 mètre de hauteur env), j'étais sur pied. Non pas de rampe, je me suis rapproché tout doucement en déplacant mon pied jusqu'à trouver un cadrage suffisamment serré mais qui respecte la distance de sécurité de la demoiselle : par temps couvert, elles sont moins vives ou craintives qu'en plein soleil où je n'aurais pu l'approcher si près. C'est un stacking auto de 20 vues via le programme du boitier R6. En sous-bois, ce jour là, le vent n'était pas sensible. Mais c'est clairement le principal ecueil des séquences de stacking à égalité avec les mouvements de l'insecte bien entendu. Les libellules bougent régulièrement leur tête, même imperceptiblement, on s'en rend compte justement sur les séries de stacking où parfois tout est net ... sauf les yeux.
Amitiés. Pascal

mbrucher

Citation de: Caloux le Décembre 11, 2023, 11:01:39
:)
Oui, pour celle-ci (libellule à 1 mètre de hauteur env), j'étais sur pied. Non pas de rampe, je me suis rapproché tout doucement en déplacant mon pied jusqu'à trouver un cadrage suffisamment serré mais qui respecte la distance de sécurité de la demoiselle : par temps couvert, elles sont moins vives ou craintives qu'en plein soleil où je n'aurais pu l'approcher si près. C'est un stacking auto de 20 vues via le programme du boitier R6. En sous-bois, ce jour là, le vent n'était pas sensible. Mais c'est clairement le principal ecueil des séquences de stacking à égalité avec les mouvements de l'insecte bien entendu. Les libellules bougent régulièrement leur tête, même imperceptiblement, on s'en rend compte justement sur les séries de stacking où parfois tout est net ... sauf les yeux.
Merci pour les infos ! J'avais parfois faire ca, mais des que ca bouge, le tasck est completement foutu, faudra que je reessaie un jour!

Caloux

Je ne sais pas quel logiciel d'assemblage tu utilises mais avec DPP, il arrive fréquemment qu'en cas de bougé, toute la séquence soit inutilisable avec message d'erreur du logiciel. Quelquefois, en prévisualisant les vues et en retirant les plus critiques (floues ou sujet ayant bougé), il suffit de refaire le traitement et ça fonctionne. Sinon, j'utilise aussi Helicon qui est beaucoup plus tolérant sur ces problèmes de prise de vue : il assemble tout, point barre ! Mais le résultat sera fonction de la qualité des vues individuellement. Ca ne rattrapera donc pas plus les erreurs de PDV que DPP.  Il y a 3 options de traitement et je conseille d'utiliser les 3 pour ne retenir que la meilleure. (le temps de traitement total des 3 options n'est pas moins rapide qu'un seul traitement par DPP qui est assez long avec les RAW). Dans 80 % des cas, perso, je préfère le résultat avec DPP et pour les autres cas, impossible de faire la différence ou en tout cas, les résultats se valent avec des différences mineures.
Amitiés. Pascal

mbrucher

Citation de: Caloux le Décembre 12, 2023, 12:54:25
Je ne sais pas quel logiciel d'assemblage tu utilises mais avec DPP, il arrive fréquemment qu'en cas de bougé, toute la séquence soit inutilisable avec message d'erreur du logiciel. Quelquefois, en prévisualisant les vues et en retirant les plus critiques (floues ou sujet ayant bougé), il suffit de refaire le traitement et ça fonctionne. Sinon, j'utilise aussi Helicon qui est beaucoup plus tolérant sur ces problèmes de prise de vue : il assemble tout, point barre ! Mais le résultat sera fonction de la qualité des vues individuellement. Ca ne rattrapera donc pas plus les erreurs de PDV que DPP.  Il y a 3 options de traitement et je conseille d'utiliser les 3 pour ne retenir que la meilleure. (le temps de traitement total des 3 options n'est pas moins rapide qu'un seul traitement par DPP qui est assez long avec les RAW). Dans 80 % des cas, perso, je préfère le résultat avec DPP et pour les autres cas, impossible de faire la différence ou en tout cas, les résultats se valent avec des différences mineures.
Un script manuel :p A la base, focus stacking est un algo facile, filtre laplacien sur chaque image, et on prend pour chaque pixel, celui dont le laplacien est le plus haut en valeur absolue.
Mais si la bestiole bouge ou si tu bouges, tout fout le camp (parce que pas de recalage)