Orchidées du Monte Gargano

[Caloux]

Fil ouvert sous réserve de poster des vues botaniques, entomo, ornitho ou paysages prises dans le cadre du Parc du Monte Gargano uniquement. 

Le Monte Gargano ou plutôt le massif ou parc du Gargano un massif moyennement montagneux du sud de l'Italie. Situé côté est, il fait une petite « bosse » presque péninsulaire qui rompt la monotonie quasi rectiligne de la côte adriatique. Ce massif majoritairement de roches calcaires offre de faibles surfaces cultivées (oliveraies près de la côte), d'importantes surfaces boisées (principalement de chênes) et des surfaces dénudées sur lesquelles quasiment rien ne pousse si ce n'est un peu d'herbe et de nombreuses orchidées. La dalle calcaire est fortement érodée et présente un faciès de lapiaz (calcaire à arêtes vives) et de karst. C'est un paysage très sec en été mais bien arrosé en hiver et au printemps même s'il n'existe quasiment pas de retenues d'eau, celle-ci s'écoule directement vers la mer ou s'infiltre à travers le massif perméable.
L'ensemble du massif est favorable aux orchidées mais néanmoins, une concentration très forte au sud du Gargano permet d'y observer quasiment toutes les espèces présentes sur le massif à partir d'une demi-douzaine de sites. Il est donc assez facile d'y prospecter durant une semaine seulement en cochant presque toutes les espèces visibles à une date donnée avec des déplacements raisonnés au départ de Monte Sant'Angelo, de Mattinata ou de San Marco in Lamis. Pour ma part, je suis resté prudent et j'ai préféré y consacrer deux semaines en raison d'éventuels aléas météo qui auraient pu impacter mon séjour et mes prospections. J'ai quitté le massif finalement sous des orages de grêle, heureusement les deux derniers jours de mon séjour.
Sur une année complète, on y dénombre environ 80 espèces d'orchidées. Nous sommes au sud de l'Italie et les premières floraisons débutent en Janvier, vont crescendo jusqu'en Avril et régressent fortement à partir de Mai. En Juin, ce ne sont quasiment que les Epipactis qui sont présents. La majorité des espèces n'est en fleurs que pendant 3 à 4 semaines même si on rencontre pour chaque espèce quelques individus précoces et d'autres tardifs. Parmi les principaux genres, c'est celui des Ophrys qui détient le record avec presque la moitié des espèces recensées. Il faut néanmoins jouer le jeu, c'est-à-dire accepter d'appeler espèce parfois des sous-espèces. L'interfécondité y est très forte et les nombreux hybrides prouvent bien que ces « espèces » ne sont que peu différenciées de leurs voisines sinon par quelques critères morphologiques. Il y a des espèces dites endémiques : entendez par là des espèces qui génétiquement ne différent sans doute pas d'autres rencontrées ça et là dans le bassin méditerranéen mais présentent quelques caractéristiques particulières.
L'intérieur du parc est très peu peuplé et on peut y herboriser de longues heures sans y rencontrer qui que soit et parcourir 20 ou 30 km de routes sans y croiser un autre véhicule parfois. Adeptes de la connectivité permanente, évitez cette zone, le signal ne passe souvent pas ! 

Pour débuter, je vous propose l'Orchis italica , on y retrouvera des caractéristiques proches de l'Orchis simia (Orchis singe) notamment avec un labelle plutôt fin. Sa coloration va du rose clair à rose moyen. L'infloraison est conique le plus souvent ou oblong avec des tailles extrèmement variables. Certains individus mesurent moins de 10 cm avec une "petite tête" et d'autres vont jusqu'à 40 cm (plus dans d'autres régions italiennes).  A noter que dans le parc, les espèces O simia, O purpurea qui sont les plus proches ont une faible présence.

Orchis italica 1 et 2

[Caloux]

Orchis italica 3

[Caloux]

Evidemment, des formes blanches (hypochromes, pas rares chez les orchis) peuvent se rencontrer. Compte tenu de la forme de la hampe florale, impossible de confondre avec une autre espèce en dehors de Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal) qui fleurit légèrement plus tard mais avec une période de recouvrement fin Avril. Anacamptis pyramidal n'a pas les mêmes fleurs mais il faut y aller voir de près et la hampe florale est plus petite sur les individus que j'ai pu observer et qui commençaient à émerger (mi-avril)

Orchis italica 4

[Caloux]

Orchis italica 5

[al1sth]

Merci pour ce fil et ces infos, je vais suivre.

[M13]

Merci Pascal pour ces très belles images d'un orchis qui est bien sûr une découverte!
Un très beau fil en perspective que l'on va suivre avec beaucoup d'intérêt,
gilbert

[Berzou]

Fil expert pour orchydophille averti.

Je me contente d'admirer ce photos magistrales

[Clic-Clac 51]

Pascal, j'attendais ton fil avec impatience
Je sens que l'on va se régaler cette année
Bravo, très belle entame...je m'abonne
Amicalement Denis

[urka]

Merci pascal pour cette instructive "mise en bouche" avec une série de photos qui s' annonce excellente, comme d' habitude!
Nous allons donc découvrir le Monte Gargano...
Ces premières images sont très explicites et nous donnent à rêver.
André.

[agl33]

Un beau fil qui démarre 

[Charly 84]

Un début de fil excellent. Bravo

[Caloux]

Merci à vous Charly, AGL, André, Denis, Bernard, Gilbert, Alain ainsi qu'aux autres qui ne laissent pas nécessairement de messages.
J'espère que ces vues vous plairont. Certaines sont très descriptives afin d'alimenter mon site par des photos permettant l'identification des espèces présentées. J'essayerai d'alterner avec des poses d'ambiances moins détaillées.

Quelques vues d'un Ophrys facile à trouver car très coloré même s'il ne monte pas très haut : de 10 à 20 cm et peu de fleurs sur la hampe. Mais il vit parfois en "bouquet" de 2 à 3 individus plus faciles à repérer. En terme d'identification, on notera son appendice retroussé au bout du labelle et au dessus de l'appendice, une pilosité caractéristique de l'Ophrys tenthredinifera Ophrys guêpe. Localement, certains le nommeront Ophrys aprilia (en Corse et Sardaigne), Ophrys neglecta (En Corse et dans le Var), voire Ophrys ficalhoana (au Portugal et peut être sporadiquement en France). Comme les orchidées sauvages ont des profils variés en taille, coloration et formes de labelles, pétales et sépales, on a tendance à tenter de les nommer différemment selon les spécimens rencontrés. Beaucoup de ces rencontres avec des populations réduites, voire 1 ou 2 individus n'ont pas nécessité de porter des noms différents d'Ophrys tenthredinifera.
En orchidophilie, on part souvent dans les extrèmes et pour cette espèce déjà plutôt rare en France, on peut y voir 4 espèces différentes ou la même avec des variabilités importantes. Personnellement , je suis plutôt pour la simplification sachant que O tenthredinifera peut s'hybrider avec d'autres espèces.
Le fait qu'on l'observe à la fois en France, en Espagne, en Italie laisse penser que son aire naturelle de répartition est très large et qu'il s'est donc diffusée dans le bassin méditerranéen avec sans doute des variations locales.

Ophrys tenthredinifera 1

[Caloux]

Ophrys tenthredinifera 2

[Caloux]

Ophrys tenthredinifera 3

[agl33]

Superbes ces dernières.

[urka]

Superbes photos pour un si beau et rare Ophrys (re)trouvé récemment en Sud Aveyron!
André.

[Clic-Clac 51]

Bravo Pascal...une MàJ enrichissante et joliment illustrée
Amicalement Denis

[Caloux]

Merci AGL, André et Denis. 

Quelques photos (prises au tel) pour illustrer les différents biotopes du massif.

Les lapiaz et karst : ce sont généralement sur les hauteurs entre 500 et 900 mètres qu'on trouve ces dalles calcaires erodées. Le substrat est pauvre mais dans les fissures et entre les roches, de l'herbe et des orchidées arrivent à pousser. Du bétail broute librement dans des zones non cloturées. On marche ici comme sur des oeufs : à la fois quand on est botaniste pour éviter les plantes rares et aussi pour ne pas se tordre les chevilles, il y a parfois tout juste de quoi poser un pied entre les roches. On dirait des cailloux mais il s'agit de roches saillantes toujours solidaires de la dalle. A la différence des causses du sud de la France ou parfois en raclant on arrive à retirer suffisamment pour rendre le sol arable, ici l'érosion n'a pas encore suffisamment fait son oeuvre et les zones cultivables sont plus rares.

Lapiaz 1

[Caloux]

Lapiaz 2

[Caloux]

Lapiaz 3  Toutes les pierres qui se détachent servent aux murets qui pour certaines doivent avoir des siècles.
Au premier plan Ophyrs tenthredinifera et en retrait Anacamptis morio (orchis bouffon) et Anacamptis papilionacea (Orchis papillon). Sur la zone photographiée et alentour, on trouve  des dizaines de milliers de pieds de ces deux dernières espèces qui sont les plus prolifiques à la mi Avril.

[Caloux]

Lapiaz 4
Le bétail qui meurt sur place ne passe visiblement pas par l'équarissage. Il y a quelques vautours dans le parc mais je ne n'en ai pas vu.

[Caloux]

Lapiaz 5
Les zones enrochées sont souvent plus importantes que celles enherbées.

[M13]

Super belle mise à jour avec cet Ophrys tenthredinifera!
J'ai un grand plaisir à découvrir ces espèces...
Après ces lapiaz on l'air beaucoup plus hostiles que le désert de Platé!
Merci encore

[jmr87]

Une excellente idée, ce fil, avec des images remarquables dans un environnement de rêve pour l'amoureux des orchidées!

[urka]

Des images qui illustrent bien les textes et qui donnent envie de visiter ce Monte Gargano
Un fil dans lequel on retrouve ta passion dans le naturellement beau.
André.

[Caloux]

Après ces lapiaz on l'air beaucoup plus hostiles que le désert de Platé!

Je ne connais pas ce plateau des Alpes mais il semble encore moins végétalisé, en raison de l'altitude probablement. Au Monte Gargano, l'herbe y pousse tout de même et pourvoit à la nourriture des bovins qui doivent en profiter au printemps et j'imagine à l'automne. Impossible d'y faire du foin compte tenu du terrain accidenté. Je montrerai des photos du reste des biotopes heureusement moins dangereux pour les pieds que ces arêtes quelquefois tranchantes.
Merci JMR, André et Gilbert de suivre ce fil.

L'espèce d'orchidée la plus répandue est l'Anacamptis morio (Orchis bouffon), qui pullule litteralement en compagnie de l'Anacamptis papilionacea (Orchis papillon) avec lequel il s'hybride parfois.
L'A morio a un labelle souvent replié de forme convexe et une réunion des sépales et pétales en casque.

Anacamptis morio 1

[Caloux]

Anacamptis morio 2

[Caloux]

L'Anacamptis papilionacea a un labelle non tacheté et plutôt concave ou plat. Les sépales et pétales sont dressés mais non réunis.

A papilionacea 1

[Caloux]

Quand les 2 espèces s'hybrident, le résultat est toujours variable. Tout dépend du mélange des gênes et parfois d'une éventuelle nouvelle hybridation du premier hybride avec l'un de ses parents. On a donc ici les taches d'A morio et les sépales et pétales d'A papilionacea qui permettent l'identification (en l'absence d'autres espèces impliquées)
 
Hybride A morio x A papilionacea

[Caloux]

Et on rencontre aussi des individus atypiques. On n'est pas a priori sur un hybride pour cet A morio mais son labelle extremement large adopte une forme de pâte italienne : la farfalle (le papillon). 

Anacamptis morio 3

[Caloux]

L'Ophrys crabonifera ou biscutella (selon les auteurs) est un Ophrys largement répandu dans les Pouilles. Joliment coloré, son labelle a des teintes (et parfois des nervures) de chataigne et souvent sépales et pétales rabattus en arrière. Son appendice bien en pointe lui donne aussi un signe distinctif.

Ophrys biscutella 1

[Caloux]

Ophrys biscutella 2

[Caloux]

Ophrys biscutella 3

[Caloux]

Ophrys biscutella 4

[M13]

Encore un grand merci pour ces superbes images!

[briançon05]

Oui, vraiment de bien belles photos !

[urka]

Quand on voit la photo No 3 de A. morio,j' avoue que j'ai du mal à ne pas y voir un hybride avec A. papilionacea.
Est-ce le seul exemplaire trouvé sur place ou ailleurs? Mais bon...
Bien original ( ou particulier), en effet, cet Ophrys biscutella et bien reconnaissable.
Les photos sont superbes et très descriptives!
Merci Caloux!
André.

[Caloux]

J'ai eu du mal à le classer et ses caractéristiques plus proche d'A morio que d'A papilionacea : couleur, tâches, casque avec rayures vertes m'ont fait pencher pour une variation de l'orchis bouffon. J'en ai vu plusieurs exemplaires comme celui-ci (sur les dizaines de milliers de pieds d'A morio présents sur le site, on a presque tendance à les "occulter" pour passer à autre chose). Les degrés d'hybridation entre Morio et Papilionacea sont nombreux et des réhybridations, comme je le soulignais, possibles avec l'un des parents. J'ai d'autres vues à publier sur les variations d'A morio par ailleurs.

[Caloux]

Merci Jacques, Gilbert et André !

Un superbe Orchis a priori seulement visible en Corse pour la France (et donc aussi en Italie et les Balkans pour l'Europe du sud) m'a conquis. L'Orchis pauciflora avec ses 2 teintes de jaune déploie ses splendides couleurs pour une courte période de floraison. Très vite, les fleurs perdent de leur superbe et il n'est pas aisé de trouver des individus dont toutes les fleurs sont ouvertes mais dont celles en bas de hampe ne soient pas passées. Ses fleurs sont assez grosses comparativement à la hauteur de la plante et si parfois il porte bien son nom de "pauciflora" (de peu de fleurs), il en arbore de nombreuses aussi.

Orchis pauciflora 1

[Caloux]

Orchis pauciflora 2

[Caloux]

Orchis pauciflora 3

[Caloux]

Orchis pauciflora 4

[Caloux]

Orchis pauciflora 5

[agl33]

Superbe cette série Caloux.

[Charly 84]

Merci pour ces très belles photos, tu es vraiment un spécialiste de l'Orchidée.

Bravo

[jmr87]

Superbe et fort intéressant.

[Seb65]

Les photos sont superbes (tu as changé de matériel ?), la présentation du milieu super instructive...bien que je m'attarde un peu moins sur l'aspect descriptif des plantes, j'ai hâte de voir la suite ! Bravo Pascal ! 

[urka]

Toujours de bien belles photos!
Et bien rares chez nous ces O. pauciflora
André.

[Caloux]

Merci à vous André, Catherine, Seb, JMR et AGL ! 
Message à Seb :     je n'ai pas changé de matériel : pour la troisième saison maintenant, j'utilise un hybride Canon et le 100 mm. Certaines vues (une bonne partie des gros plans) sont réalisées en stacking : je ne le précise plus maintenant puisque la pratique s'est répandue avec les hybrides. Ca permet de dégager le sujet de l'arrière plan, ce qui est utile pour obtenir des vues d'identification pour mon site.
Message à Catherine : il y a d'autres spécialistes des orchidées sur CI fort heureusement    Et en terme d'identification, c'est parfois très utile de partager des avis. Pour cette session dans les Pouilles, bien que nous ayons voyagé séparément (lui en famille), j'ai croisé une connaissance de terrain lors de ce voyage et on a pu faire 2 virées ensemble lors du séjour. Sur place une semaine avant moi, il m'a sympathiquement indiqué plusieurs spots à visiter par ailleurs. La communauté orchidophile n'est pas avare de renseignements de terrain non plus. D'ailleurs, j'espère qu'il postera des vues sur ce fil, il a une autre approche photographique bien complémentaire à la mienne. 

Deux autres espèces répandues aussi au Monte Gargano : l'Ophrys bertolonii et l'Ophrys bertoloniiformis. En France, du même complexe "Bertolonii", on trouvera Ophrys aurelia (Var et Alpes maritimes), Ophrys catalaunica (Aude, Pyrénées orientales), Ophrys saratoi et drumana (Alpes maritimes et Drôme) NB : ces répartitions restant approximatives... avec des hybrides potentiels.
Au Monte Gargano aussi, des hybrides sont présents, soit entre les 2 espèces citées, soit avec d'autres Ophrys : identifier avec certitude ces derniers relève de la gageure...ou de la prétention parfois

L'Ophrys bertolonii a un labelle très incurvé, à forte pilosité en dehors d'un miroir brillant. Sépales et pétales de couleurs vives généralement. Ophrys bertoloniiformis n'est presque pas incurvé avec des pétales et sépales de teintes variables et toujours un miroir et une pilosité sombre sur le labelle.

Ophrys bertolonii 1.  Lorsqu'il est tourné vers le ciel, c'est l'occasion d'une vue illustrant le labelle incurvé.

[Caloux]

Ophrys bertolonii 2. Les vues sont souvent en contre-plongée pour cette espèce tant la fleur tend à se dresser vers le ciel.

[Caloux]

Ophrys bertoloniiformis 1

[Caloux]

Ophrys bertoloniiformis 2

[Clic-Clac 51]

Oh là là...j'ai pris beaucoup de retard
Bravo Pascal, je me suis régalé et instruit
Amicalement Denis

[M13]

Encore un régal toutes ces images et plein de découvertes pour moi!

[urka]

Merci Pascal pour tes explications concises!
En 2022, avec la SFOL, nous étions allés dans les Bouches- du- Rhône rechercher justement O. aurelia et O. bertolonii
entre autres. Ce fût un vrai régal!
Tes images, toujours aussi descriptives, sont toujours d' une excellente qualité et, là aussi, c' est un régal!
André.

[Caloux]

Merci Denis, Gilbert et André ! 

Une suite tout en douceur avec Dactylorhiza romana (Orchis de Rome) qui n'a pas d'équivalent en France mais n'est pas endémique d'Italie non plus puisqu'elle se trouve aussi dans les Balkans, la Grêce, Israël notamment. Ses couleurs varient énormément (du blanc au rose  voire pourpre) mais au Gargano, je n'aurai vu que des blanches immaculées.

Dactylorhiza romana 01

[Caloux]

Dactylorhiza romana 02.  On la trouve en sous-bois ombré et elle partage son biotope avec une autre espèce qui lui ressemble...de loin

[Caloux]

A quelques mètres de distance et donc en sous-bois aussi parfois, on rencontre l'Orchis provincialis (Orchis de Provence) qui se distingue de D romana par l'absence (ou quasi) de bractées (sortes de feuilles vertes dressées au milieu des fleurs et qu'on distingue bien sur la photo D romana 01)  et surtout par ses taches jaune sur un labelle de forme différent aussi. C'est assez subtil mais en comparant les vues, on voit vite qu'il y a fleur blanche et fleur blanche !  L'orchis de Provence est présent en France dans les départements du Sud.

Orchis provincialis 01

[ChrisC06]

Pascal, ton fil est magique... 
Toujours tes belles images !

[urka]

Superbes photos où on aperçoit bien les bractées deDactylorhiza romana!
Une belle ressemblance entre ces 2 espèces .
André.

[Clic-Clac 51]

Belle MàJ...Merci Pascal de partager
Amicalement Denis