Bonjour,
Après de nombreux mois d'absence, j'ouvre un fil de souvenirs photographiques collectés lors d'un séjour de 2 semaines au Kenya en novembre 2023 dans le cadre d'un safari réalisé avec Melting pot safari (MPS) dont j'avais déjà eu l'occasion d'apprécier la qualité des prestations lors d'un précédent séjour en octobre 2020. Le circuit comprenait la réserve nationale de Samburu (J2 à J5) avant de nous rendre à Masai Mara (J8 à J14) après une halte d'une journée à Naivasha (J6-J7). Nous étions 4 safaristes (ma chère épouse plus deux sympathiques retraités, familiers de safaris photos en Afrique) accompagnés tout au long de ce séjour par un excellent chauffeur-guide Massai conduisant une Land Cruiser. Comme dans le fil du Kenya d'octobre 2020, mes photos seront accompagnées dans certaines des séries d'informations sur la morphologie et/ou les comportements des animaux, en particulier pour les espèces qui ont fait davantage l'objet d'études éthologiques (plus souvent les mammifères que les oiseaux).
Les deux premières séries seront consacrées à l'oiseau national du Kenya, le Rollier à longs brins (Coracias caudatus) qui appartient à la famille des coraciidés constituée de 2 genres et de 13 espèces existantes de rolliers. J'ai eu la possibilité de prendre de nombreuses prises de vues de ce resplendissant oiseau multicolore dans des attitudes variées dont je vous livre ici une sélection d'images. Son nom vernaculaire anglais, Lilac-breasted Roller, évoque l'une des particularités de son plumage dont la gorge et la poitrine sont couleur lilas. C'est un oiseau monogame territorial qui vit seul ou en couple que l'on trouve aussi bien dans les forêts d'acacias que dans les milieux plus ouverts comme les prairies ou les savanes comprenant des arbres et arbustes épars. Il est connu pour chasser à l'affût, perché sur un support élevé lui permettant de scruter les environs pour fondre ensuite sur ses proies variées comprenant des arthropodes (criquets, coléoptères, fourmillons, araignées, scorpions), mais aussi de petits vertébrés (lézards, petits amphibiens).
1 et 2
3 et 4
Nous avons eu l'opportunité de voir des couples qui ne présentent pas de dimorphisme sexuel apparent si ce n'est une légère différence de taille.
5 et 6
Superbe série ! Un fil auquel je m'abonne.
Ah oui, c'est juste superbe
Comme Roland je m'abonne... vivement la suite
Un grand bravo Robert
Amicalement Denis ;)
de belles images .on attend la suite
Cdlt
Bonjour Robert ! Joli retour, donc tu as un abonné de plus , magnifiques images.
Amicalement.
J'apprécie et je serai présent au fil des jours.
Magnifique début de fil§
Les images sont choisies avec soin; bravo!
André.
Oui Superbe série.
C'est un oiseau farouche à l'approche ? :)
Juste magnifique, ça démarre très fort ;)
De très belles images accompagnées de commentaires explicatifs, je vais suivre
ce fil avec bonheur.
Pour répondre à ta question. De façon générale, les oiseaux au Kenya, et les rolliers à longs brins en particulier, sont moins farouches que les oiseaux en France. Par ailleurs, les observations étant faites à partir d'un véhicule, les animaux ont l'habitude d'y être exposé dans le cadre d'un safari sans qu'ils se sentent menacés. Toutefois, il faut toujours, en fonction de l'espèce, conserver une certaine distance de sécurité. Il est donc nécessaire de photographier les oiseaux avec un 400 ou 500 mm.
Robert
Citation de: Loucabanette le Juin 25, 2024, 14:09:25Oui Superbe série.
C'est un oiseau farouche à l'approche ? :)
Bien sûr que je m'abonne moi aussi !...
Ca va me rappeler d'excellent souvenirs ayant "pratiqué" tous ces coins du Kenya chez et avec Tony...
Superbe ces premières séries rolliers, très beau travail.
Une splendeur cet oiseau ! :)
Je viens de découvrir ce fil et suis encore sous le choc. Somptueuses et magnifiques photos. Un très très grand bravo pour ce travail de qualité superlative !!!
J'attends bien entendu la suite avec grande impatience.
merci pour ce très beau partage avec description de l'espèce, un plaisir de beauté cet oiseau 8)
Sportif
Merci à vous tous pour vos commentaires. Une seconde série sur les Rolliers à longs brins avec une scène illustrant l'offrande de nourriture effectuée par le mâle à la femelle. Celle-ci constitue un moment clé de la parade nuptiale qui contribue à renforcer les liens et permet de démontrer la capacité du mâle à subvenir aux besoins alimentaires de la future nichée. La femelle pond de deux à quatre œufs dans un nid placé à quatre ou cinq mètres de hauteur, dans une loge préexistante ou dans un creux naturel. Les œufs sont couvés par les deux parents et l'incubation est d'environ 20 jours.
7 et 8
9
10
11 et 12
superbes couleurs de la 10
Cdlt
Magnifique!
André.
Des photos toujours aussi enthousiasmantes, de qualités techniques et artistiques irréprochables.
J'ai été un instant légèrement décontenancé par les couleurs éclatantes de la 10. Surement après m'être laissé bercer par les suaves tons pastel de tes précédentes photos ici présentées.
Passé la petite surprise force est de reconnaitre que cette magnifique photo est une petite pépite. Un très grand bravo à toi.
Il y a quelques pépites dans tes Rolliers
Serait-il possible d'avoir quelques infos sur le matériel utilisé pour réaliser ces superbes images ? :angel:
Que du beau sur ce fil, je m'abonne !
Citation de: etsocal le Juin 28, 2024, 15:59:57Serait-il possible d'avoir quelques infos sur le matériel utilisé pour réaliser ces superbes images ? :angel:
Tien Michel, je suis étonné que tu n'aies pas regardé l'Exif de la photo ;D
Effectivement les infos sont disponibles dans les Exifs.
Citation de: Loucabanette le Juin 28, 2024, 17:08:12Tien Michel, je suis étonné que tu n'aies pas regardé l'Exif de la photo ;D
Merci pour ton intervention Michel.
Pour répondre à ta remarque concernant la 10, je n'ai pas modifié les teintes et ai conservé la balance des blancs d'origine. Je pense qu'en fonction de l'orientation de l'oiseau par rapport à la lumière, les couleurs peuvent davantage ressortir.
Concernant le matériel utilisé pour photographier cet oiseau, j'ai tantôt utilisé un Canon R5 couplé à un Sigma 500 mm f4 (photos 1 à 5, 8, 9, 11 et 12) ou un Canon R7 associé au Canon 100-400 mm f/4.5-5.6 ISII (Photos 6, 10) ou encore ce même boitier couplé au Sigma 500 mm (photo 7). Autrement, il m'est aussi arrivé de prendre des plans plus larges surtout pour des scènes montrant des mammifères et dans ce cas j'avais utilisé le Canon EOS 1DXII couplé à un Canon 70-200 mm f 2.8.
Robert
Citation de: etsocal le Juin 28, 2024, 15:56:36Des photos toujours aussi enthousiasmantes, de qualités techniques et artistiques irréprochables.
J'ai été un instant légèrement décontenancé par les couleurs éclatantes de la 10. Surement après m'être laissé bercer par les suaves tons pastel de tes précédentes photos ici présentées.
Passé la petite surprise force est de reconnaitre que cette magnifique photo est une petite pépite. Un très grand bravo à toi.
Citation de: etsocal le Juin 28, 2024, 15:56:36Des photos toujours aussi enthousiasmantes, de qualités techniques et artistiques irréprochables.
Superbe cette séquence.
Cette seconde série est aussi belle que la première !
C'est juste magnifique, oui la 10 pour moi aussi !! un peu trop accentuées les couleurs, mais c'est beau.
Citation de: robsou le Juin 28, 2024, 17:35:50Merci pour ton intervention Michel.
Pour répondre à ta remarque concernant la 10, je n'ai pas modifié les teintes et ai conservé la balance des blancs d'origine. Je pense qu'en fonction de l'orientation de l'oiseau par rapport à la lumière, les couleurs peuvent davantage ressortir.
Concernant le matériel utilisé pour photographier cet oiseau, j'ai tantôt utilisé un Canon R5 couplé à un Sigma 500 mm f4 (photos 1 à 5, 8, 9, 11 et 12) ou un Canon R7 associé au Canon 100-400 mm f/4.5-5.6 ISII (Photos 6, 10) ou encore ce même boitier couplé au Sigma 500 mm (photo 7). Autrement, il m'est aussi arrivé de prendre des plans plus larges surtout pour des scènes montrant des mammifères et dans ce cas j'avais utilisé le Canon EOS 1DXII couplé à un Canon 70-200 mm f 2.8.
Robert
Merci beaucoup, Robert, pour cette réponse détaillée qui comble ma curiosité.
Tout en étant bien entendu fort conscient du fait que si un matériel performant favorise (ça va de soi) la réalisation de bonnes photos animalières, il ne représente qu'une part, bien souvent modeste, en regard ce celle fournie par le photographe, tant au niveau de la prise de vue que du post-traitement des images (excellent dans ton cas)... Sans oublier la touche esthétique pour ne pas dire, en ce qui te concerne, artistique.
Est-il encore besoin de préciser que j'apprécie grandement ton approche de la photographie animalière, tout comme le fait que tu t'intéresses aussi au versant strictement naturaliste. A mon point de vue l'un ne devrait pas aller sans l'autre.
Pour en revenir à la photo 10, je n'avais pas un seul instant pensé que tu ais pu modifier la BdB, ni augmenté la saturation. La grande qualité du traitement des images précédentes ne me laissait pas envisager cette possibilité.
Quoiqu'il en soit plus je regarde cette photo... Plus elle me séduit. 8)
Citation de: Loucabanette le Juin 28, 2024, 17:08:12Tien Michel, je suis étonné que tu n'aies pas regardé l'Exif de la photo ;D
A te dire la vérité je n'espionne que très peu les EXIF et dans les rares cas où je serais amené à le faire cela serait généralement pour essayer de comprendre pourquoi une photo est ratée, tout au moins à mes yeux.
Je préfère m'adresser directement à l'auteur des images qui est capable, s'il le désire, de fournir des explications bien plus riches que celles des EXIF.
D'ailleurs, je l'en remercie une fois encore, Robert a donné d'intéressantes informations sur son matos.
Vraiment magnifique cette série , un grand bravo.
Amicalement.
Citation de: etsocal le Juin 28, 2024, 23:31:06A te dire la vérité je n'espionne que très peu les EXIF et dans les rares cas où je serais amené à le faire cela serait généralement pour essayer de comprendre pourquoi une photo est ratée, tout au moins à mes yeux.
C'est valable pour l'inverse aussi :)
Personnellement, j'aime bien regarder les Exif.
Je trouve intéressant à titre comparatif de voir le résultat
sur une ouverture donnée.
J'aime beaucoup la phrase de Laurent Baheux
Qui dit qu'une bonne photo, c'est presque un accident
car il y a tellement de paramètre à réunir que cela représente
qu'un faible pourcentage sur des milliers de déclenchements.
Magnifiques photos de ce superbe oiseau ! Malgré une lumière pas spécialement favorable, tu mets très bien en valeur les couleurs de ce rollier qui fait toujours saliver les photographes animaliers !
Par rapport à ton dernier séjour, et vu la nouvelle réglementation, as tu noté un comportement différent des chauffeurs pour le hors piste ?
Citation de: robsou le Juin 28, 2024, 11:54:0710
Elles sont toutes belles mais celle-ci est vraiment top.
Oh purée ::) ::) ::) J'adore cette Mise a jour, des images de haut vol
Bravo Robert
J'ai toujours une pensée émue pour notre regretté ami Jo Laudois qui était un grand passionné de ce bel oiseau bleu
Amicalement Denis ;)
Le rollier que Jo photographiait était une autre espèce. ;)
Citation de: Kodjock le Juin 29, 2024, 11:23:59Le rollier que Jo photographiait était une autre espèce. ;)
Oui, oui Jean-Paul, je le sais bien, mais quand je vois un Rollier (quelque soit l'espèce) je ne peux m'empêcher de penser a lui
Amicalement Denis ;)
Des images superbes... ;)
Je m'abonne !
Pour répondre à ta question, Jean Paul, aussi bien en octobre 2020 (période de la COVID) que pour ce dernier safari (novembre 2023), pour prendre l'exemple de Masai Mara qui est la réserve habituellement la plus fréquentée, il y avait peu de monde, mais de ce que j'ai pu constater, c'est que le hors-piste était encore pratiquée, au point que certains se rapprochaient beaucoup trop, sans distance de sécurité, de mammifères comme les éléphants.
Robert
Citation de: Kodjock le Juin 29, 2024, 08:04:15Magnifiques photos de ce superbe oiseau ! Malgré une lumière pas spécialement favorable, tu mets très bien en valeur les couleurs de ce rollier qui fait toujours saliver les photographes animaliers !
Par rapport à ton dernier séjour, et vu la nouvelle réglementation, as tu noté un comportement différent des chauffeurs pour le hors piste ?
Encore de superbes réalisations et le bokeh du 500 mm parachève le rendu ! :)
Merci pour votre visite de ce fil et pour vos commentaires.
Un autre oiseau que l'on peut rencontrer dans la réserve nationale du Masai Mara est le Bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri), également appelé Grand calao terrestre. Cet oiseau, de la famille des Bucorvidés, dépasse par sa taille et son poids toutes les autres espèces de calaos. Le dimorphisme sexuel se caractérise par un mâle plus grand et plus lourd (3,5 à 6,2 kg) que la femelle (2,2 à 4,6 kg) et chez la femelle, par une zone colorée, bleu violacée, dans la région jugulaire. Présent dans les prairies, les savanes herbeuses et boisées contiguës aux zones forestières, c'est un oiseau grégaire qui vit en petit groupe de 2 à 8 individus avec une organisation structurée autour du mâle et de la femelle dominants, qui selon les observations seraient les seuls à se reproduire. Les autres adultes et immatures participent à la défense du territoire, au nourrissage de la femelle durant la période de couvaison, ainsi qu'à celui des jeunes. Contrairement aux autres calaos, et comme le Bucorve d'Abyssinie, la femelle dominante n'est pas emmurée dans la cavité où elle va pondre. Le nid est placé dans un tronc creux d'arbre mort (ou dans une cavité rocheuse) tapissé de feuilles et d'herbes sèches, et est construit par tout le groupe. Le même site de nidification sera utilisé plusieurs saisons de suite.
13 et 14
15 et 16
Ce sont des oiseaux qui peuvent parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de nourriture au sol. Le régime alimentaire est préférentiellement composé d'insectes (sauterelles, coléoptères, termites), de scorpions, mais aussi d'œufs et de petits vertébrés (oiseaux, reptiles, amphibiens). J'ai sélectionné quelques images, où l'on peut voir un Bucorve engagé dans des activités prédatrices dont les proies sont un serpent vert capturé ici lors d'un jour de pluie (peut être une couleuvre du genre Philothamnus), un amphibien et un insecte. Comme l'illustre la photo, l'une des techniques alimentaires couramment utilisée par le Bucorve est basée sur le lancer en l'air de sa proie pour la rattraper tout en basculant sa tête en arrière en ouvrant le bec.
17 et 18
19
Très belles images... ;)
Instructif et un régal pour les yeux !
La seconde série sur le rollier est encore plus belle que la première pourtant déjà fameuse,
difficile pour le grand calao de passer après le tout beau rollier mais ses photos sont très attrayantes également et puis plus rare en images, avec des préférences pour le vol en 16, celle à la fine pluie et la dernière avec l'insecte subissant la loi de la nature
Magnifiques ces dernières robsou.
Citation de: ChrisC06 le Juillet 01, 2024, 08:30:06Très belles images... ;)
Instructif et un régal pour les yeux !
Idem :)
::) ::) ::) Quelle série encore...c'est superbe
Merci également pour le texte instructif qui accompagne ces sublimes images
Amicalement Denis ;)
Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 01, 2024, 11:39:34::) ::) ::) Quelle série encore...c'est superbe
Merci également pour le texte instructif qui accompagne ces sublimes images
Amicalement Denis ;)
Oui Robert c'est mon ressenti aussi , et le dernier portrait je le trouve magnifique.
Amicalement.
Très bien saisi ce calao ! De bien belles images !
Une superbe série sur ce calao avec des comportements de prédation remarquablement saisis !
Entre autres, je trouve la 19 extra !
Et merci pour ta réponse à ma question.
Rollier, bucorve... deux oiseaux (parmi d'autres) qui après les avoir rencontrés en Afrique du Sud, ont contribué à planter la graine de la photo nature dans ma caboche. Trop éloignés et mal captés à l'époque, je rêve de les revoir un jour avec un matos et un moi-même plus performants.
En attendant, je me régale de ces images somptueuses qui ravivent des souvenirs de savane africaine.
Merci Robert pour ce reportage, j'attends la suite impatiemment.
La 10 est vraiment top, et quand à la 19 ...Tony a fait des émules !... :D
Citation de: JPM84 le Juillet 03, 2024, 07:27:53La 10 est vraiment top, et quand à la 19 ...Tony a fait des émules !... :D
C'est vrai que l'image de l'oiseau bec ouvert avec sa proie en l'air est une spécialité de Tony Crocetta.
Je ne vois pas comment résister à l'envie de capter ce moment crucial, quand la scène se déroule sous tes yeux.
C'est une belle coche dans les "à faire un jour" en photo.
Juste magnifique. Bravo Robert
Merci pour vos commentaires bien sympa.
Après des séries consacrées aux oiseaux, place à des mammifères emblématiques avec deux séries qui seront consacrées aux Lions (Panthera leo) que nous avions vus pratiquement quotidiennement lors de notre séjour à Masai Mara (6 jours sur 7) mais moins souvent à Samburu. On rappellera que comparativement aux autres félidés, plutôt solitaires, les Lions sont grégaires. Ils évoluent en unités sociales de type fission -fusion, appelées troupes, meutes ou clans. Bien que ses membres puissent être dispersés, une troupe de Lions est généralement une unité sociale assez cohésive composée d'un noyau de femelles apparentées, de leurs petits et d'un ou plusieurs mâles pouvant être apparentés ou non. Les jeunes femelles restent en règle générale dans la troupe de leur mère, tandis que les jeunes mâles la quittent à leur maturité sexuelle (à 2 - 3 ans) pour vivre en nomade ou en petits groupes lorsqu'ils sont évincés par la coalition de mâles adultes. La taille des troupes et des coalitions est très variable avec un nombre d'individus moins élevé dans les régions très sèches ou moins abondantes en proies avec des chiffres qui peuvent varier de quelques individus à plus de 30. Outre leur implication dans la chasse coopérative et coordonnée vis-à-vis des proies, les lionnes coopèrent dans l'élevage des lionceaux en allaitant des petits d'autres femelles (allonursing) se répartissant ainsi les rôles entre chasseuses et nourricières, auxquels il faut rajouter le partage de la nourriture au sein de la famille, alors que les lions adultes seront plus engagés dans la protection des jeunes et la défense de la troupe et du territoire contre les intrus et plus accessoirement dans la chasse en particulier pour les proies les plus grosses. Les lionceaux mis au monde, de 2 à 4 par portée le plus souvent, sont en règle générale allaités jusqu'à 6-8 mois, période du sevrage, mais peuvent commencer à consommer de la viande après le 3ème mois. Ils resteront encore environ deux ans auprès de leur mère, la puberté survenant vers 2 ans 1/2, et l'âge adulte vers 3-4 ans. L'espérance de vie des lionceaux est faible, car selon les lieux, on a pu constater un taux de mortalité de 50–80%, pouvant s'expliquer par les effets de facteurs comme l'abondance des proies, la pression d'autres prédateurs (hyènes) et le comportement infanticide des mâles non géniteurs.
20 et 21
22 et 23
24 et 25
26 et 27
Une belle suite avec ces prédateurs redoutables !!!
De très très belles images... :)
Les Pdc sont parfaitement à mon goût !
Je suis moins séduite par les images en N&B, les animaux ressortent moins bien, je trouve.
Pas totalement convaincu par tes deux monochromes...manque p't être de "caractère"
pour les images couleurs...rien a redire, je prends
Amicalement Denis ;)
Spontanément aussi, sans avoir vu les autres commentaires, j'accroche moins sur le N&B (je n'ai pas vu les exifs non plus pour voir ce qu'il en est de la focale qui pourrait avoir une incidence si différente des vues couleur). Mais pour le reste, quel reste ! Ces quelques oiseaux et maintenant les lions sont bien dans leur élément naturel : jolis cadres, jolies poses ! :)
Merci pour vos retours et commentaires critiques concernant les versions monochromes. J'avais opté pour le N & B car j'avais trouvé que l'environnement pas très esthétique détournait l'attention des sujets. Vos avis pour ces versions N & B ne m'étonnent pas, car plus délicates à traiter, moins classiques et qui mettent plus plus souvent en lumière des divergences subjectives d'appréciation ; je reste malgré tout sur ma première impression, en particulier pour la version high key dans la 23, qui reste ma préférée de la série et correspond à ce que je voulais faire, même si probablement, comme tu le soulignes, Denis, elle peut être probablement améliorée en PT.
Robert
Quelle belle série féline... J'ai une fascination pour les lionnes, leurs regards, leur détermination, leur solidarité et leur intelligence dans les techniques de chasse.
Je trouve le high key N&B réussi, avec toutefois une interrogation. Le passage en high key a-t-il atténué les graminées environnantes ? Si oui j'aurais laissé quelques tiges plus ou moins floues (mais floues quand-même) pour apporter une texture diffuse autour du sujet. Sinon, la chance a voulu que ton décor soit très flou autour de ce lion, dans ce cas on apprécie et on profite !
Merci Robert, c'est très beau et vivement la suite.
Merci Loïc pour ton commentaire et ton analyse de l'image high key N&B . Suite à tes remarques et celles de Denis, j'ai apporté une légère correction à ma photo high key N & B avec une version qui renforce le contraste sujet/arrière plan et met plus en relief la texture des graminées environnantes tout en conservant le flouté original de l'arrière-plan. Mon objectif avec cette image est de faire ressortir la puissance et l'engagement déterminé de ce Lion, peut-être en chasse ou explorant son territoire avec l'herbe floue autour amenant l'observateur à focaliser son attention sur l'animal tout en suggérant une impression de mouvement et de liberté lors de son déplacement.
Robert
Citation de: Larchi le Juillet 04, 2024, 12:02:50Quelle belle série féline... J'ai une fascination pour les lionnes, leurs regards, leur détermination, leur solidarité et leur intelligence dans les techniques de chasse.
Je trouve le high key N&B réussi, avec toutefois une interrogation. Le passage en high key a-t-il atténué les graminées environnantes ? Si oui j'aurais laissé quelques tiges plus ou moins floues (mais floues quand-même) pour apporter une texture diffuse autour du sujet. Sinon, la chance a voulu que ton décor soit très flou autour de ce lion, dans ce cas on apprécie et on profite !
Merci Robert, c'est très beau et vivement la suite.
Oui pour moi cette deuxième version est plus convaincante , pour la couleur c'est du très beau ! Bravo Robert a suivre .
Amicalement.
A nouveau une belle série sur le roi de animaux et sa famille, elles ont chacun un charme particulier
Sportif
Robert, je préfère cette version...je ressens plus la puissance de l'animal et le rendu de son environnement m'est plus agréable
Mais là, je remarque quelque chose qui m'avait échappé en première "lecture" les végétaux bien identifiables au niveau de sa patte avant (droite de l'image)
je me demande s'il ne faudrait pas les atténuer voire les remplacer afin d'éviter que cela attire le regard sur cette zone.
Amicalement Denis ;)
Ici, aussi, quand on frôle l'excellence, c'est difficile de faire un choix ! Néanmoins, et à mes yeux, les images 4, 9, 17 et 21 sont pour moi quatre perles ! Je préfère également la version retouchée de la lionne, l'apport de densité autour de l'animal conférant un peu plus de structures environnementale ce qui lui permet de mieux s'inscrire dans l'image !
Un grand bravo Robert...j'attends la suite avec impatience ! :)
Même ressenti que Denis, cette version a plus de "pep's"... ;)
Magnifique cette série robsou.
Merci Denis pour ton commentaire. Finalement, j'ai aussi une préférence pour cette seconde version. Concernant les végétaux identifiables, c'est suite au commentaire de Loïc que j'avais été amené à donner plus de texture aux végétaux du premier plan.
Robert
Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 05, 2024, 10:29:49Robert, je préfère cette version...je ressens plus la puissance de l'animal et le rendu de son environnement m'est plus agréable
Mais là, je remarque quelque chose qui m'avait échappé en première "lecture" les végétaux bien identifiables au niveau de sa patte avant (droite de l'image)
je me demande s'il ne faudrait pas les atténuer voire les remplacer afin d'éviter que cela attire le regard sur cette zone.
Amicalement Denis ;)
Merci à tous pour vos commentaires.
Je poursuis avec une seconde série sur les Lions illustrant des scènes comportementales typiques de prédation, de combat entre mâles et de parade sexuelle. Nous avons été spectateurs de scènes de chasse où des lionnes se coordonnaient pour traquer et encercler un Buffle auquel s'était associé par la suite un lion. Ce sont des scènes prédatrices peu communes durant la journée car les Lions sont plus actifs et se déplacent sur de plus longues distances pendant la nuit, l'aube ou le crépuscule. Les stratégies prédatrices des lionnes sont en grande partie déterminées par le coût énergétique de la chasse par rapport au bénéfice de l'apport énergétique après l'ingestion de la proie. De fait, les proies ayant une masse corporelle et un apport énergétique importants sont généralement préférées même si leur capture présente un coût non négligeable en mettant potentiellement en danger la vie des prédateurs. Une analyse de 32 études portant sur 48 lieux a révélé que le Lion s'attaque de préférence à des espèces dont le poids est compris entre 190 et 550 kg. L'une de leurs proies préférées (avec le zèbre, l'oryx et le gnou), selon certaines études, est le Buffle d'Afrique malgré qu'il soit redouté. Les buffles représentent une proie imposante (425–870 kg chez l'adulte en fonction du sexe et de l'âge) et dangereuse à traquer pour les Lions mais l'investissement énergétique rend les risques potentiellement gratifiants, ce qui explique que certains travaux ont rapporté que des Lions pouvaient chasser presque exclusivement des buffles, en particulier lorsque les espèces migratrices étaient absentes.
Pour traquer un Buffle et le conduire dans une embuscade, les lionnes encerclent la proie, et s'en approchent de façon coordonnée, mais chaque lionne remplit un rôle complémentaire (par exemple, conduite, rabattage, attaque par le flanc et projection sur la proie, morsure à la nuque).
En favorisant la chasse coopérative, le risque de blessure et les coûts énergétiques sont plus réduits et la quantité de nourriture par individu est augmentée. Selon certains travaux, pour répondre à leurs besoins énergétiques élevés, les lions mâles et femelles doivent consommer en moyenne 10 kg et 7,5 kg de viande de proie par jour, respectivement, mais ils peuvent rester jusqu'à plusieurs jours sans se nourrir.
Dans la série d'images, l'attaque blessera le buffle mais ne permettra pas au groupe de prédateurs d'atteindre leur objectif.
Deux jours après, nous avons constaté un buffle qui servait de festin à un groupe de lionnes, mais s'agit-il du même buffle rencontré deux jours auparavant ?
27 et 28
29
Nous avons également assisté à quelques scènes de parade mâle-femelle et de combat entre deux mâles qui convoitaient probablement la même femelle. En règle générale, la femelle fait savoir au mâle qu'elle est réceptive en s'approchant, en tournant autour de lui tout en émettant de légers grognements, puis se roule à proximité, en frottant sa tête contre son cou. Elle peut aussi se mettre à plat ventre et relever la croupe pour présenter une posture, appelée lordose, signe que la copulation peut avoir lieu. Pour vérifier la fécondité d'une femelle, le mâle utilise un organe dédié à la perception de phéromones, appelé organe voméronasal (ou organe de Jacobson), situé sous le palais. D'un point de vue comportemental, le mâle adopte une posture caractéristique, appelé flehmen, typique de certains mammifères. Ils dressent la tête et relèvent la lèvre supérieure pour permettre à l'organe voméronasal situé sous la surface intérieure du nez de détecter des phéromones de femelles en œstrus. Pendant l'accouplement, le lion garde la nuque de la femelle dans sa gueule et la mord au cou ce qui favorisera l'immobilisation de la femelle et la copulation.
30 et 31
32 et 33
Les lions interagissent souvent avec d'autres espèces comme les hyènes tachetées qui sont les prédateurs souvent en concurrence pour les mêmes proies et évoluent sur des territoires qui se chevauchent. Même sans raison apparente, comme l'absence d'une proie fraîchement tuée, les Lions peuvent harceler ou attaquer de façon proactive des hyènes, probablement parce que les hyènes sont aussi des prédatrices de lionceaux. Dans cette photo, un groupe de lionnes poursuivent et font fuir une Hyène tachetée isolée.
34
Superbe cette mise à jour robsou.
Les scènes de chasse sont impressionnantes et extrêmement bien restituées ! Bien entendu, les autres prises sont également très intéressantes.
je me suis régalé avec tes superbes photos
De belles images et des commentaires instructifs... ;)
Un régal !
Les photos sont très belle et l'agencement tu leur a concocté permet déjà à lui seul de raconter une histoire mais l'excellent commentaire qui les accompagne les sublime avec brio.
Un grand merci pour ces belles photos et peut-être plus encore pour le texte fort instructif et si magnifiquement bien écrit, un vrai plaisir. 8)
Citation de: etsocal le Juillet 09, 2024, 03:13:01Les photos sont très belle et l'agencement tu leur a concocté permet déjà à lui seul de raconter une histoire mais l'excellent commentaire qui les accompagne les sublime avec brio.
Un grand merci pour ces belles photos et peut-être plus encore pour le texte fort instructif et si magnifiquement bien écrit, un vrai plaisir. 8)
Je partage complètement l'intervention de Michel.
Bravo Robert.
Amicalement.
De bien belle image bien claire et a la foi terrible !
Même si c'est la nature.
Tout cela est très bien saisi
Je suis toujours sous le charme de tes images
Amicalement Denis ;)
Merci pour vos retours.
Je poursuis avec une série illustrant les deux espèces de Girafes rencontrées. La première la plus commune, la girafe Masai (Giraffa camelopardalis tippelskirchi) captée dans la première photo au lever du soleil à la sortie de notre lodge dans la réserve de Masai Mara. Elle est endémique du Kenya et de la Tanzanie et se distingue des autres sous-espèces, en particulier de la Girafe réticulée, par ses taches irrégulières en forme de feuillage sur le corps et par sa queue terminée par une longue touffe de poils noirs. Ce sont des mammifères grégaires, avec un système social de type fission-fusion, qui forment des groupes dont la composition et la taille fluctuent constamment. Les femelles adultes ont tendance à résider dans des groupes composés principalement d'autres femelles, tandis que les mâles adultes sont généralement solitaires, mais adoptent une stratégie itinérante pour rechercher des femelles en œstrus, ce qui conduit à la formation de groupes mixtes. Les juvéniles montrent généralement les liens les plus forts avec leur mère. En dehors du lien mère-progéniture, des associations non aléatoires avec d'autres girafes ont été attribuées à de multiples facteurs, notamment l'utilisation partagée de l'espace, la parenté génétique, la similarité d'âge et de sexe, et le type d'habitat. Par exemple, des études menées chez des populations de girafes au Kenya ont montré que les adolescents ont des associations significativement plus fortes avec les adolescents de leur propre sexe en premier lieu, puis avec les adultes de leur propre sexe. Son alimentation principale consiste en des feuilles d'acacia qui contiennent l'essentiel de l'eau dont l'animal a besoin, mais peut aussi consommer des fleurs, des cosses, des graines et des fruits.
35 et 36
37
La Girafe réticulée (Giraffa camelopardalis reticulata) observée à Samburu est facilement reconnaissable de la Girafe Masaï par la couleur et la taille de ses motifs qui ornent son manteau tacheté mélange d'orange et marron avec un pelage constitué de motifs polygonaux agencés de façon régulière séparés par un réseau de lignes blanches.
38 et 39
40 et 41
Quelle série encore ::) ::) ::) tu continues a me régaler
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
C'est vraiment un animale splendide :)
Il y a de belles photos sur ce forum
un régal ;)
Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 11, 2024, 11:18:04Quelle série encore ::) ::) ::) tu continues a me régaler
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
+ Tout pareil... ;)
Magnifique cette série sur les Girafes.
J'ai loupé quelques "épisodes", belles photos et très beau travail bien saisi ...
Hakounamatata...
Non seulement cette série girafes est superbe mais, comme maintenant à ton habitude, accompagnée d'explication très intéressantes qui m'ont d'ailleurs incité à aller approfondir mes connaissances sur cet animal. Un grand merci. :) ::)
On n'échappe pas effectivement à cette usuelle expression swahilie lors d'échanges avec des kenyans.
Robert
Citation de: JPM84 le Juillet 11, 2024, 18:22:59J'ai loupé quelques "épisodes", belles photos et très beau travail bien saisi ...
Hakounamatata...
Merci pour votre visite commentée et vos appréciations.
Retour aux animaux à plumes avec un oiseau familier de la réserve de Masai Mara, La Grue royale (Balearica regulorum), un représentant de la famille des gruidés quelquefois confondu avec la Grue couronnée (Balearica pavonina), mais elle s'en distingue principalement par un corps gris clair (d'où son nom commun de Grey Crowned Crane), des joues blanches marquées d'une tache rouge tout en haut en arrière de l'œil, et des yeux gris pâle à bleu clair. Son aire de répartition, dans l'Est de l'Afrique, comprend les zones humides et les prairies découvertes, les savanes et les champs cultivés. Son régime omnivore est à base de végétaux (graines, herbes, feuilles, légumineuses), d'invertébrés (insectes, larves, vers), de petits vertébrés (serpents, grenouilles, poissons) et d'œufs. Les grues royales, dont les deux sexes sont identiques, forment des couples reproducteurs monogames qui restent souvent ensemble toute leur vie. C'est un oiseau grégaire pouvant rejoindre d'autres congénères au sein d'un groupe d'environ une vingtaine individus, mais plusieurs groupes peuvent aussi se rassembler la nuit pour constituer un dortoir commun.
Vol de Grue royale capté à la sortie du lodge au petit matin.
42 et 43
44
Les Grues royales sont connues pour leur parade nuptiale élaborée composée de manifestations vocales et motrices chorégraphiques faites de cris d'appel et de sons claironnants à tonalité basse (mettant en jeu le gonflement du sac gulaire rouge), d'extension et de battement d'ailes, de révérences/d'inclinaisons ressemblant à des danses de salut, de sauts en l'air, des courses et des vols. La danse est généralement associée à la parade nuptiale, mais elle fait aussi partie du développement moteur des grues et peut servir à soulager des tensions et à renforcer le lien entre les deux partenaires du couple.
La reproduction a lieu généralement pendant les mois les plus humides et le nid est construit soit dans l'eau stagnante, soit à proximité de celle-ci, là où il y a de la végétation haute. La grue pond de 2 à 4 œufs qui sont incubés pendant environ un mois. Les jeunes peuvent flotter sur l'eau dans les 12 heures suivant l'éclosion et les oisillons peuvent suivre leurs parents dès le deuxième jour, revenant au nid la nuit.
45 et 46
47 et 48
Superbe ;)
Elles sont magnifiques ces grues. Bel équilibre de couleurs sur ces prises de vue.
Quelle série ::) ::) ::) de superbes images
Un grand bravo
Amicalement Denis ;)
Magnifique robsou.
Très belle suite
Encore de biens belles images qui font honneur à cette royale grue. :)
Fantastiques images accompagnées de commentaires passionnants: félicitations!
Des images magnifiques d'une qualité exceptionnelles !
Bravo §
Merci pour vos passages et commentaires.
Dans cette série, l'éléphant d'Afrique de savane (Loxondota africana) sera mis à l'honneur, que nous avons observé dans les réserves de Samburu et de Masai Mara. Une particularité du pelage des éléphants de Samburu est leur couleur dans les tons bruns rougeâtres qui semble se confondre avec les paysages des terres rouges de Samburu, alors qu'à Masai Mara la couleur dominante tire sur le gris. On rappellera que la structure sociale des éléphants se caractérise par des relations matrilinéaires où mâles (d'un âge donné) et femelles vivent le plus souvent dans des sphères séparées mais se recouvrant. Les femelles passent toute leur vie avec le groupe de leur naissance alors que les mâles le quittent à maturité. Les mâles quittent leurs familles natales à l'âge moyen d'environ 14 ans pour se joindre à une autre famille du voisinage pendant quelques années, ou se joignent à des groupes de mâles lorsqu'ils seront en âge de se reproduire. Les études éthologiques ont distingué jusqu'à quatre niveaux sociaux au sein d'une population d'éléphants formant une société fluide de type fission-fusion. Le niveau 1, correspondant à la relation la plus étroite, est l'unité mère-éléphanteau. Les éléphanteaux passent environ 56 % de leur temps en contact étroit avec leur mère au cours des deux premières années où ils seront l'objet d'une attention prolongée, de soins, de comportements de réconfort et d'entre-aide. Le niveau 2 est l'unité familiale stable composée d'une à plusieurs femelles reproductrices en majorité apparentées ainsi que leurs descendants immatures. Une matriarche, généralement la femelle la plus âgée, dirige chaque famille ; cependant, dans des conditions difficiles, une famille peut se diviser en sous-groupes qui voyagent indépendamment pendant des durées plus ou moins longues. La stabilité des relations familiales conduit à une coopération entre les femelles adultes qui jouent souvent un rôle pour le réconfort, l'aide, la protection, et le jeu vis-à-vis de la progéniture de leur parenté (allomaternage ou allomothering). Le niveau 3 est composé de familles liées dont la parenté génétique est moindre ou inexistante alors que le niveau 4 correspond au clan pouvant réunir des groupes de niveau 3 de plus d'une centaine d'éléphants.
Les éléphants sont des animaux qui suscitent souvent de la fascination et de l'admiration chez de nombreux humains, mais en retour les éléphants ont développé vis-à-vis de certains groupes humains des attitudes de méfiance. Une étude publiée en 2014 par une équipe anglo-kenyane a montré que les éléphants d'Afrique sont capables de reconnaitre et classer des humains en fonction de leur groupe ethnique d'appartenance et de l'ampleur du risque potentiel qu'il représente pour leur survie. Certains groupes humains au Kenya présentent plus de danger pour les éléphants, comme c'est le cas des chasseurs Massai en comparaison des Kambas qui ont un style de vie et d'activité davantage basé sur l'agriculture. Des travaux réalisés au Parc National d'Amboseli, à l'aide d'enregistrements vocaux et verbaux (expériences de play-back contrôlés) de ces deux groupes humains ont ainsi révélé que les éléphants parvenaient à distinguer les caractéristiques acoustiques de leur voix parlée en différenciant non seulement leur origine ethnique mais aussi le sexe et l'âge des humains (réaction intense vis-à-vis des hommes adultes). Ainsi, les enregistrements des voix des chasseurs Massaï suscitaient des réactions d'alarme et de défense et de prise de conscience d'un danger chez les éléphants qui se regroupaient subitement et se blottissaient les uns contre les autres avec des réactions différentes de celles suscitées par des enregistrements de voix de Kambas ou de rugissements de lions. Dans une étude précédente, le même groupe avait mis en évidence que les éléphants d'Afrique distinguaient aussi les hommes Massaï des hommes Kamba sur la base d'indices olfactifs, en manifestant davantage de réactions de défense et de peur aux vêtements imprégnés de l'odeur corporelle des Massai, et régissaient avec plus de réactions agressives à la couleur des vêtements rouges des Massai.
Une autre équipe anglo-américaine avait publié en 2014 une étude sur les différents types de vocalisations/barissements des éléphants (grondement de basse fréquence, trompette, rugissement) dans la réserve de Samburu en réaction à des dangers potentiels comme des humains de Samburu et des abeilles. Ils avaient montré que les grondements fonctionnent comme des signaux d'alarme référentiels c'est-à-dire porteurs de signification sur l'identité d'une autre espèce. A savoir, la structure acoustique du 'grondement d'alarme d'humains' Samburu se différenciait selon des paramètres de leur spectre sonore (fréquence fondamentale plus élevée et variée) du 'grondement d'alarme abeille'. Par ailleurs, l'exposition d'autres éléphants à des enregistrements de ces deux types de grondement se caractérisait par une augmentation de la vigilance et des comportements de fuite, mais seul le 'grondement d'alarme abeille' induisait des mouvements de secouement de la tête. Ces résultats suggèrent que les vocalisations d'alarme des éléphants d'Afrique différencient deux types de menace avec des réponses comportementales adaptées au type de menace.
49 et 50
51 et 52
53
54 et 55
Un gros plus pour l'éléphant qui déracine l'arbre.
La luminosité est très forte en Afrique, je suppose que ça n'a dû être toujours facile pour la photo ?
Une très belle MàJ accompagnée d'un texte riche d'enseignement...Bravo Robert
Juste une réserve concernant le N&B...trop doux a mes yeux.
Dans mon esprit (mais comme je ne m'y suis jamais rendu, je fais p't être fausse route) la faune Africaine vit des instants rudes et j'aurais donc bien vu un traitement plus affirmé plus dur
Si tu me le permets et si j'obtiens quelque chose de probant je te ferai une proposition pour étayer mes propos
Amicalement Denis ;)
Magnifique cette suite.
Merci Robert pour toutes ces dernières images c'est magnifiques.
Amicalement.
Pour répondre à ta question, bien que la luminosité soit en général assez forte, cela dépend de la saison, de la météo du moment et de l'heure de la journée. Nous y étions pendant la saison des pluies en novembre, avec un ciel souvent couvert. Par ailleurs, les photos des scènes animalières lors des safaris sont généralement prises pendant les périodes de plus grande activité des animaux pour lesquelles les lumières sont plus douces et plus adaptées à la photographie animalière (6h à 11h et 16h00 à 18h).
Robert
Citation de: Loucabanette le Juillet 17, 2024, 09:39:35Un gros plus pour l'éléphant qui déracine l'arbre.
La luminosité est très forte en Afrique, je suppose que ça n'a dû être toujours facile pour la photo ?
Concernant la rudesse de la faune africaine, cela dépend des moments mais comme chez toutes les espèces il y a des instants où les éléphants ressentent et expriment des émotions positives et d'autres, liés à la présence de dangers potentiels, qui sont marqués de stress plus ou moins intenses. Par conséquent, « différents climats émotionnels » peuvent être retranscrits à travers des photos N & B. Bien entendu, Denis, je suis preneur d'autres versions N & B moins douces.
Robert
Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 17, 2024, 11:07:04Une très belle MàJ accompagnée d'un texte riche d'enseignement...Bravo Robert
Juste une réserve concernant le N&B...trop doux a mes yeux.
Dans mon esprit (mais comme je ne m'y suis jamais rendu, je fais p't être fausse route) la faune Africaine vit des instants rudes et j'aurais donc bien vu un traitement plus affirmé plus dur
Si tu me le permets et si j'obtiens quelque chose de probant je te ferai une proposition pour étayer mes propos
Amicalement Denis ;)
Beau panorama d'espèces communes mais qu'on aime voir et revoir : lions, girafes, éléphants (dont la peau prend la lumière du doré au gris... voire au n&b) et superbes grues ! :)
Une très belle mise à jour avec ces éléphants, je dois dire que éléphant qui déracine l'arbre retiens aussi mon attention, car l'arrière plan est magnifique.
Merci beaucoup pour le voyage que tu me fais faire à travers de tes images ;)
Citation de: robsou le Juillet 17, 2024, 15:57:08Bien entendu, Denis, je suis preneur d'autres versions N & B moins douces.
Robert
Voila donc ce que j'avais en tête...mais je suis conscient que cela ne sera pas forcément a tes gouts et que cela s'éloigne p't être de ton vécu
Mais ce ciel chargé m'a de suite inspiré cela
Amicalement Denis ;)
De bien belles images par ici, difficile de départager.
Merci pour les explications.
Merci Denis pour cette proposition monochrome plus contrastée qui me paraît intéressante. Elle traduit effectivement la rudesse des instants de vie chez les éléphants. Ici, les membres du groupe en déplacement me paraissaient plutôt tranquilles. C'est pourquoi, j'avais opté pour une version monochrome plus douce susceptible d'évoquer la sérénité, mais ton idée de t'inspirer d'un ciel chargé pour traduire la rudesse de vie dans la nature me paraît très bonne.
Robert
Citation de: Clic-Clac 51 le Juillet 18, 2024, 10:58:03Voila donc ce que j'avais en tête...mais je suis conscient que cela ne sera pas forcément a tes gouts et que cela s'éloigne p't être de ton vécu
Mais ce ciel chargé m'a de suite inspiré cela
Amicalement Denis ;)
Plus qu' une production de photographies, excellentes, par ailleurs, c' est un véritable reportage que tu nous proposes ici!
Des textes qui nous en apprennent un peu plus sur la vie de la faune sauvage et savamment décrits.
Bravo et merci pour cet excellent partage!
André.
Citation de: urka le Juillet 19, 2024, 13:22:42Plus qu' une production de photographies, excellentes, par ailleurs, c' est un véritable reportage que tu nous proposes ici!
Des textes qui nous en apprennent un peu plus sur la vie de la faune sauvage et savamment décrits.
Bravo et merci pour cet excellent partage!
André.
Je partage entièrement l'analyse d'André, j'ajouterai même que les textes sont superbement bien écrits et que leur lecture est un régal.
Merci à vous tous pour vos commentaires et appréciations.
Merci André et Michel pour vos remarques sur les textes accompagnant les illustrations photographiques qui ont retenu votre attention.
Robert
La série suivante illustrera quelques attitudes typiques des jeux sociaux chez les éléphants qui se manifestent sous diverses formes selon l'âge et peuvent être précédés d'une cérémonie de salut, signalée par un enchevêtrement de trompes ou par la trompe d'un éléphant venant se poser au-dessus de la tête du congénère. Des actes de sollicitation ont aussi été décrits dans la littérature dans l'intention d'inviter un partenaire de jeu (trompe relevée en recourbant le pointe de celle -ci vers le congénère, remuer la tête d'avant en arrière, se mettre à genoux pour encourager un jeune éléphant à s'appuyer sur son corps). Les adolescents (10 à 20 ans) ou les adultes se livrent plus souvent à des jeux de combat ritualisés (sparring) qui consistent à pousser vigoureusement et combattre tête à tête. Parmi les fonctions attribuées aux jeux de combat, ils permettraient aux éléphants de se mesurer à d'autres congénères de même de classe d'âge afin d'établir ou renforcer un statut social dans la hiérarchie de dominance et dans la recherche du leadership.
Lors de l'émission de grondements (rumbles) de salutation, de soin et de contact envers un destinataire, qualifiés aussi d'appels vocaux, les éléphants pourraient communiquer des informations individualisées sur l'identité du congénère comme le suggère une étude publiée ce mois-ci dans la revue Nature Ecology and Evolution. Des chercheurs ont analysé 469 appels de 101 éléphants de savane du Kenya (Samburu, Buffalo Springs et Amboseli) dirigés vers 117 destinataires. En utilisant un algorithme de l'IA, ils ont pu mettre en évidence que la structure acoustique des grondements d'un individu donné appelant un même congénère était plus similaire que les grondements d'un même individu appelant des congénères différents. Par ailleurs, la diffusion des enregistrements d'appels vocaux individualisés dans le milieu de vie de ces éléphants a révélé que ceux concernés par l'appel qui leur était adressé réagissaient davantage en se rapprochant de la source d'émission comparativement aux appels qui étaient adressés à un autre éléphant. Selon les auteurs de l'étude, les informations sonores spécifiques transmises par un éléphant émetteur vers un destinataire fonctionneraient comme des étiquettes vocales individualisées, qui seraient des analogues de prénoms, satisfaisant au principe de l'arbitrarité comme dans le langage humain (un signe linguistique qualifié d'arbitraire suppose qu'il n'y a aucun rapport entre le signifié (le concept) et le signifiant (l'image acoustique) comme c'est le cas, par exemple, lorsque l'on prononce le mot « chien » (image acoustique) qui n'a pas de rapport direct avec le concept (sa représentation abstraite et sa signification).
56 et 57
58 et 59
L'architecture cérébrale des éléphants comprend, comme chez les humains, les grands singes et les cétacés, des neurones bipolaires en fuseaux qualifiés de neurones de von Economo (VEN). Ils sont plus abondants dans la couche 5 des régions cérébrales jouant un rôle majeur dans la cognition, comme le cortex fronto-insulaire, la zone préfrontale dorsolatérale, mais avec une densité plus faible dans le cortex cingulaire antérieur et la région du pôle frontal. La morphologie des VEN semble être apparue indépendamment chez les hominidés, les cétacés et les éléphants, et paraît refléter une spécialisation pour la transmission rapide d'informations sociales cruciales dans de très gros cerveaux. Des analyses morphologiques, biochimiques et neuropathologiques suggèrent que les VEN font partie des circuits neuronaux impliqués dans la conscience sociale et peuvent participer à des décisions rapides et intuitives dans des situations sociales complexes. Les études expérimentales et les observations en milieu naturel réalisées sur les comportements sociaux des éléphants au cours de ces dernières décennies ont révélé que les éléphants sont dotés d'une cognition sociale élaborée leur permettant de se représenter soi (conscience corporelle) et autrui avec des aptitudes à la contagion émotionnelle (réagir à la détresse d'un congénère), à l'empathie (prendre la perspective d'autrui et ressentir ses émotions,), à la coopération et l'entre-aide. La photo qui suit illustre un exemple d'attitude d'attention, et d'acte prosocial d'entre-aide d'un adulte vis-vis d'un jeune éléphant.
60
Une étude allemande publiée en 2023 basée sur une méthode d'imagerie de micro-tomographie aux rayons X à haute résolution a révélé que la trompe d'un jeune éléphant se décompose d'environ 90 000 faisceaux musculaires expliquant la remarquable dextérité et le contrôle fin des muscles individuels. Cette architecture musculaire fonctionnerait comme un hydrostat musculaire, c'est à dire est une structure sans soutien squelettique (comme la langue de mammifères ou le tentacule des céphalopodes) qui pour tout changement de forme conserve son volume et sert à déplacer des objets ou des aliments d'un endroit à l'autre. Chez les éléphants, la trompe est l'appendice résultant de la fusion de la lèvre supérieure et du nez qui fait donc office non seulement d'organe olfactif mais remplit aussi une fonction de préhension proche des bras et mains des humains. Une autre étude réalisée chez des éléphants Thaïlandais a montré que cet organe olfactif pouvait faire la différence entre des seaux munis de trous dans le couvercle et contenant des quantités différentes de graines de tournesol. Dans 69% des cas, les éléphants se sont avérés capables de distinguer des seaux sur la base de leur quantité et trouver le seau contenant le plus de graines, ce qui suggère qu'ils utilisent aussi leur trompe pour réaliser des tâches cognitives basées sur la numérosité. Leur sens de l'odorat particulièrement développé se reflète dans le nombre de leur large répertoire de gènes (environ 2000) codant pour des récepteurs olfactifs, là où l'humain en possède environ 400.
61
Que du très beau ces dernières.
Quelle MàJ encore
C'est toujours aussi instructif et un plaisir pour les yeux
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Ah oui superbe cette série encore , un grand bravo Robert.
Amicalement.
Ton texte de présentation des éléphant est absolument passionnant et d'une excellente teneur. Tant et si bien que j'en arriverais presque à en oublier les photos, pourtant fort belles.
Un grand merci pour ce très agréable et addictif moment culturel. 8)
toutes les images sont magnifiques, moi qui est un faible pour les mammifères et bien là j'ai ai un gros coup de cœur pour tes photos d'oiseaux ! Des scènes de vol superbes! viennent ensuite les éléphants, magnifiques, bref ici tout est beau merci de nous régaler ainsi !
Superbes ces mises à jour !...
Ca me donne une furieuse envie de retourner chez Tony !... ::)
Très belle série sur les éléphants et des informations intéressantes!
Merci pour vos retours et commentaires d'appréciation.
La série suivante portera sur des espèces de passereaux de la famille des plocéidés qui comprennent entre autres les Euplectes et les Tisserins dont certains des représentants de cette famille ont un plumage coloré avec un net dimorphisme sexuel qui se traduit par un plumage nuptial distinctif des mâles, certains développant en plus des rectrices ornementales.
L'Euplecte à épaules orangées (Euplectes axillaris) est doté d'une courte queue. Le mâle présente de larges épaulettes rousses avec une couverture noire en plumage nuptial et brun strié en plumage non nuptial. La femelle est brune et fortement striée en dessous, avec une petite tache rousse sur l'épaule. C'est un oiseau qui fréquente surtout des zones herbeuses et marécageuses mais aussi les cultures et les broussailles humides. Son régime principalement granivore est complété par des insectes. Nicheur solitaire polygyne, chaque mâle peut s'accoupler avec jusqu'à 4 femelles, défendant un territoire comprenant plusieurs nids contre d'autres espèces d'Euplectes. Le nid est construit par le mâle mais les œufs au nombre de 2 à 3 œufs sont couvés par la femelle pendant environ 12 à 13 jours. Les oisillons seront aussi nourris uniquement par la femelle, et quitteront le nid après environ 15-16 jours.
62 et 63
L'Euplecte à croupion jaune (Euplectes capensis) fréquente habituellement les zones de prairies avec buissons. Le mâle et la femelle accusent un dimorphisme sexuel surtout prononcé lors de la saison de reproduction. Les mâles sont essentiellement bicolores, avec un plumage noir brillant et doré couvrant une grande partie du corps, et une teinte jaune sur les épaulettes et le croupion. Quant aux femelles, elles possèdent un plumage brun pâle avec d'abondantes stries noires qui ont une forme longitudinale sur le capuchon sans reflet jaune sur les épaulettes. Ce sont des oiseaux qui vivent généralement seuls ou en petits groupes et qui consomment des insectes et des graines. Les mâles qui sont polygynes possèdent un grand nombre de partenaires mais ne nichent pas en colonies multiples de mâles.
64
L'Euplecte à nuque rouge (Euplectes laticauda) dont le mâle en période nuptiale est doté d'un plumage noir de jais, de plumes caudales d'une vingtaine de centimètres de long et d'un collier rouge éclatant à base de pigments caroténoïdes. Ce sont des oiseaux qui vivent dans les prairies, les savanes et les clairières d'Afrique de l'Est. Leur régime alimentaire est composé de graines de sorgho et d'autres graines de graminées, mais ils se nourrissent aussi de nectar, de petites baies et d'insectes, en particulier de fourmis, de chenilles et de termites.
Ils sont polygynes et l'acquisition d'un territoire par les mâles est un facteur déterminant dans l'accès aux partenaires. Ce sont les femelles qui construisent et positionnent les nids et s'occupent de nourrir les jeunes, principalement par régurgitation, pendant la période de nidification des oisillons. La taille et l'intensité de la coloration caroténoïde de leur collier constituent un signal reflétant le statut de dominance du mâle et de sa capacité de combat dans la compétition territoriale. Des recherches ont montré que les "résidents" qui détiennent un territoire ont une queue légèrement plus courte que les mâles non détenteurs de territoires qui ne se reproduisent pas, mais leurs colliers de caroténoïdes sont 40 % plus grands avec une couleur rouge plus intense. L'hypothèse avancée est que chez cette espèce, il existe un compromis (trade-off) entre les signaux sexuels efficaces sélectionnés comme la coloration des caroténoïdes, qui est un signal agonistique, et la longueur de la queue, qui est un signal épigamique attirant directement les femelles.
65
Pour l'oiseau suivant, j'ai opté pour un mâle d'Euplecte à veuve noire (Euplectes ardens, red-collared widowbird) en plumage non nuptial, mais sans certitude puisqu'il pourrait aussi s'agir d'un Euplecte à cou rouge en plumage non nuptial. Tous deux possèdent un collier rouge ou orange sur la partie basse du cou et un plumage brun en dehors de la période de reproduction. En période de reproduction, leur ornementation caroténoïde sexuellement dimorphe fonctionnerait aussi comme un signal de statut/dominance ou de capacité de combat chez les mâles de cette espèce. Une étude avait, en effet, révélé que des mâles propriétaires d'un territoire étaient moins agressifs envers les modèles (leurres) présentant un collier rouge intense et que les mâles dotés de colliers plus grands et plus rouges répondaient plus agressivement aux modèles.
66
Le Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus) est présent dans toute l'Afrique subsaharienne dans des habitats variés (savane arborée, clairières forestières, forêts riveraines, zones humides, cultures et habitat rural avec jardins). Il est muni d'un gros bec noir et d'un iris rouge vif. Le dimorphisme sexuel est bien marqué : le mâle arbore un plumage jaune éclatant, avec la tête recouverte d'un capuchon noir, alors que chez la femelle, les couleurs sont plus discrètes avec un corps vert-jaune. C'est un passereau largement grégaire, ses colonies allant de 20 à 60 nids suspendus aux branches de grands arbres et pouvant regrouper un total de 200 oiseaux. Bien qu'il nidifie généralement de juin à février, le mâle construit son nid toute l'année dont la forme est caractéristique : en forme de boule, composé d'une chambre principale et d'une entrée dans la partie inférieure. Le Tisserin gendarme a un régime typiquement granivore, mais se nourrit aussi de nectar et de fruits qu'il complète d'environ 20% d'invertébrés, en particulier des insectes incluant les coléoptères, les fourmis et les termites.
67 et 68
Le Tisserin safran (Ploceus xanthops), contrairement au tisserin gendarme, a des yeux clairs avec chez le mâle un plumage jaune plus éclatant et une gorge orangée comparativement à la femelle qui est plus terne sans teinte orange sur la gorge et la teinte jaune de la face et des parties inférieures tirent plus sur le jaune citron. Ce passereau fréquente les savanes, les terrains boisés, les broussailles et les cultures. Comme chez beaucoup de tisserins, c'est le mâle qui construit le nid avant même de rencontrer sa partenaire.
69
Voilà une fois de plus des images de haut vol ::) ::) ::)
Continue Robert a nous régaler
Bravo
Amicalement Denis ;)
Magnifiques ces dernières robsou.
Une très belle maj avec des oiseaux magnifiques.
Bravo et merci surtout avec les descriptions , c'est super.
Citation de: Charly 84 le Juillet 24, 2024, 13:23:07Une très belle maj avec des oiseaux magnifiques.
Bravo et merci surtout avec les descriptions , c'est super.
Idem pour moi.
de superbes images et de non moins superbes oiseaux, je me régale !
C'est superbe, c'est instructif. On parcourt ton fil comme les pages d'un livre !
Même si les images sont toutes de qualité, j'avoue un petit penchant pour les 47, 50, 52, 58 et 67 ! Bravo Robert ! :)
de fameux petits oiseaux tous beaux, j'aime également les traitements un peu personnalisés sur les photos d'éléphants 8)
Sportif
Merci de votre intérêt pour ce fil et vos commentaires.
Je poursuis avec cette beauté de la nature, le Léopard (Panthera pardus). Mon petit regret est de l'avoir vu qu'une seule fois au cours de ce séjour à Masai Mara, contrairement à mon safari de 2020, où j'avais eu la chance d'en voir plusieurs, notamment une mère et sa progéniture, à différentes reprises et dans de rares scènes comportementales, comme celle d'une mère qui ayant capturé un jeune Dik-dik vivant, l'avait offert à son jeune dans un contexte d'apprentissage de la séquence prédatrice.
Ceci étant, c'est toujours un moment intense lorsque l'on croise le regard de ce trop rare magnifique félidé. J'ai cherché à connaître la densité des Léopards à Masai Mara. Bien que certains chiffres circulent sur le net, je n'ai pas trouvé d'articles scientifiques donnant des chiffres basés sur des méthodes d'estimation rigoureuse. Dans d'autres régions du Kenya ou de l'Afrique de l'est, où des travaux scientifiques ont été effectués, les estimations varient entre 3.23 et 6.81 pour 100 km2. Dans une étude menée au nord -ouest du mont Kenya, les résultats avaient révélé que les femelles occupent des domaines exclusifs d'une superficie moyenne de 14 km², avec un certain chevauchement avec les femelles subadultes. Pour les mâles résidents, les domaines vitaux d'une superficie moyenne de 32,8 km², ne se chevauchaient pas les uns les autres, mais chevauchaient les territoires des femelles.
70 et 71
72 et 73
74 et 75
Comme la majorité des félidés (à l'exception du Lion), le serval (Leptailurus serval) est un félidé solitaire établissant rarement des interactions avec d'autres congénères, en dehors de la saison de reproduction. Les mâles comme les femelles établissent des domaines vitaux dont la superficie peut varier de 10 à 32 km2 en fonction de la densité des proies, de la disponibilité d'abris et de l'interférence humaine. Son régime alimentaire est composé de petits vertébrés (rongeurs, oiseaux, amphibiens, reptiles) ainsi que d'insectes. L'accouplement a lieu généralement une ou deux fois par an dans une zone donnée. Après une période de gestation de deux à trois mois, une portée de 1 à 4 chatons voit le jour. Les chatons sont sevrés à l'âge d'un mois et commencent à chasser seuls à l'âge de six mois. Ils quittent leur mère vers l'âge de 12 mois.
76 et 77
78
Belle série n&b et couleur robsou.
Citation de: agl33 le Juillet 28, 2024, 17:13:00Belle série n&b et couleur robsou.
Oui tres reussi ! br
Bravo !
On ne peut que répéter très série !
Belle mise ne valeur de très bel animal.
c'est magnifique,
un petit coup de coeur pour le serval qu'on a moins l'occasion de voir
Encore bravo...belle mise en images de cette faune Africaine
Amicalement Denis ;)
Superbes les mises à jour léopard-serval, du beau travail, et on continue de se régaler...
De même pour moi, le serval et le léopard font partie des vues préférées, à la fois par la relative rareté des vues et par leur regard envoutant ("très" peut être, proche de nos félidés domestiques)
De superbes images. Merci de nous en faire profiter.
Bravo encore pour ces dernières et magnifiques images!
Images qui auraient presque tendance à nous faire oublier
celles des Euplectes, Tisserins et autres Eléphants.
Merci pour le temps passé à nous expliquer les comportements
des uns et des autres!
On y trouve ton plaisir à partager ;) .
André.
felicitations Robert...de tres jolies choses de presentées ;)
très beau couple léopard&serval, très beaux rendus pour ces photos en grande proximité 8)
Sportif
J'admire ces images! Merci pour le partage, c'est un régal!
Superbes ces dernières images !
Beaucoup beaucoup de superbes photos ici.. avec les textes justes qui vont avec.. SUPERBE Robert pour ce travail de recherches que tu fais.
On apprend plein de choses sur la vie animalière en te suivant ;)
C'est du très lourd encore mes félicitations pour ces prises de vues pas banales du tout!!!
Merci pour votre visite commentée et appréciation de la série précédente.
La série suivante sera consacrée à des rapaces en commençant par l'Aigle ravisseur (Aquila rapax) que nous avons pu observer à Samburu et Masai Mara. Ce grand aigle, qui est largement distribué en Afrique, occupe des habitats dans les zones ouvertes boisées d'acacias ainsi que dans les savanes légèrement arborées ou les prairies sur lesquelles poussent quelques arbres épars. Comme tous les représentants de la famille des accipitridés, le dimorphisme sexuel se caractérise par un mâle plus petit que la femelle. Son plumage est sujet à variation puisque les individus sont porteurs de différentes teintes allant du brun clair au brun foncé. Ils sont largement sédentaires (bien que dans certaines régions ils peuvent effectuer des déplacements saisonniers), territoriaux et monogames où un même couple peut occuper la même zone pendant plusieurs années consécutives. Ce sont des prédateurs opportunistes, avec un régime comprenant un large éventail de vertébrés (petits mammifères, oiseaux, reptiles) et des proies le plus souvent comprises entre 0,5 et 2 kg. Il complète son régime d'insectes ainsi que de charognes, tout en pratiquant le cleptoparasitisme (d'où son nom de ravisseur) sur d'autres espèces de rapaces, comme le Bateleur des savanes. La technique de chasse de l'aigle ravisseur consiste généralement à plonger depuis un perchoir, ou piquer depuis les airs. Les deux partenaires d'un couple collaborent étroitement pour la construction du nid. Le mâle se charge de la collecte des matériaux et la femelle s'occupe de les assembler.
La première photo montre un paysage typique de Samburu parsemé d'acacias où l'on voit un Aigle ravisseur perché au sommet de cet arbre. Dans les deux photos suivantes, cet aigle au moment du décollage a été observé à Masai Mara dans de bonnes conditions de proximité.
79 et 80
81
L'Aigle martial (Polemaetus bellicosus) est la seule espèce d'accipitridé du genre Polemaetus. C'est un aigle imposant dont l' envergure (188-227 cm) dépasse celle des autres aigles africains avec un poids variant de 3,5 à 6,5 kg. Il est facilement reconnaissable à sa huppe courte, à sa tête, son dos et sa poitrine brun uni, et à son ventre clair maculé de brun. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel marqué si ce n'est des femelles généralement plus grandes que les mâles. Solitaire ou en couple monogame, on le rencontre le long des cours d'eau bordés de forêts, les brousses, les plaines et les semi-déserts avec le territoire d'un couple estimé de 125 à 140 km2 dans l'est et le sud-africain. Son régime est composé de proies variées pesant de 1 à 5 kg le plus souvent, depuis les oiseaux (pintades, francolins, outardes) jusqu'aux reptiles et petits mammifères (damans, mangoustes), mais il lui arrive aussi de chasser de jeunes impalas, des chacals et des céphalophes. Il pratique aussi bien le vol de chasse en planant très haut (en piquant sur la proie dès qu'elle est repérée pour l'emporter une fois capturée dans ses serres) que le rapprochement au sol. La période d'incubation, majoritairement assurée par la femelle, dure environ 45-50 jours et ce sont les deux parents qui donnent la becquée à l'oisillon pendant deux mois, après quoi le jeune sera capable de déchiqueter les proies de façon autonome pour commencer son premier envol vers le 100ème jour. Le jeune est pleinement indépendant vers 2-3 ans et atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 4-5 ans.
82 et 83
84
84
Le Bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus), dont le nom vernaculaire anglais a conservé la dénomination française (Bateleur), avait été proposé par un explorateur et ornithologue français du XVIII ème siècle, François Levaillant, pour décrire, semble-t-il, son vol acrobatique et sa faculté de réaliser des parades nuptiales particulièrement spectaculaires. Le Bateleur est un accipitridé reconnaissable à son plumage presque entièrement noir avec de larges plaques marron-clair ou roux sur le manteau et du rouge vif sur la face et les pattes (avec des épaules plus grises chez les femelles). A cela s'ajoutent une tête plutôt grosse pour leur taille, et un bec plutôt petit et une queue courte (plus petite chez les adultes que chez les juvéniles). Leur lien avec le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) avait été établi par une étude génétique, basée sur des séquences nucléotidiques du gène du cytochrome b, montrant qu'ils formaient un clade monophylétique. Il fréquente des grandes plaines, et les brousses épineuses de la savane subsaharienne mais on le retrouve également dans les forêts clairsemées. De manière générale, il nécessite des zones ouvertes pour la chasse et quelques grands arbres isolés pour la nidification. Son régime qualifié quelquefois de généraliste comprend des charognes ainsi qu'une large gamme de proies vivantes, composé de nombreux mammifères, d'oiseaux et de reptiles avec une prédilection pour les serpents. Bien que plutôt solitaire, les juvéniles peuvent accompagner les parents pendant environ trois mois et se rassembler avec d'autres immatures lorsqu'ils sont attirés par des zones d'alimentation riches telles que des charognes récemment découvertes.
85
La photo suivante montre un Aigle de Wahlberg (Hieraaetus wahlbergi). Parmi les critères morphologiques d'identification de ce rapace brun de ton variable (sombre à clair) de taille moyenne (taille 53-61 cm, poids 437-845 g pour les mâles et de 670-1 400 g pour les femelles en moyenne), il y a tout d'abord une petite huppe/crête érectile qui orne l'arrière de sa tête, et la pointe des ailes arrivant au bout de la queue étroite et gris barré. C'est une espèce migratrice à l'intérieur du continent africain qui niche dans le Sud (d'août à mars) et qui est présente plus au nord toute l'année. Il fréquente surtout les savanes boisées et les bois, mais il évite les forêts épaisses et les régions arides. Il se nourrit de petites proies, de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'amphibiens. Il chasse depuis un perchoir ou se laisse tomber en vol sur sa proie.
86
Dans la photo suivante, la Buse variable (Buteo buteo) familière de nos contrées, présente aussi au Kenya et dans d'autres pays du continent africain. Son nom vernaculaire trouve son origine dans son plumage extrêmement variable dans les tons bruns, avec tous les intermédiaires possibles du clair au sombre. On la trouve en marge des zones forestières, dans les lisières et clairières, les petits boisements et bosquets, voire les haies arborées et proches des milieux ouverts qui servent à son alimentation. C'est un prédateur opportuniste qui chasse à l'affût depuis un perchoir élevé ou mobile en décrivant de larges cercles, avec un régime principalement à base de petits rongeurs mais peut compléter son alimentation d'autres petits vertébrés (amphibiens et reptiles), d'insectes et de lombrics.
87
Pour le rapace suivant, j'avais hésité entre une Buse variable et une Buse féroce (Buteo rufinus). Les deux espèces se ressemblent quant à leur taille et leur plumage dans les tons bruns variables, mais se différencient par quelques caractéristiques. Buteo rufinus a de plus longues pattes (d'où son nom en anglais de Long-legged Buzzard), une tache carpienne noire, les bords postérieurs des ailes plus sombres, un nombre de barrettes de la queue moins nombreux chez la féroce (< 6) que chez la variable (> 6-8), son ventre non barré, et son bec légèrement plus large. Bien que l'incertitude demeure, j'ai opté pour la Buse féroce (le nombre de barres de la queue < 6). Pour compliquer la question, il est à mentionner, que certaines études réalisées dans le nord de l'Afrique ont montré des possibilités d'hybridation entre ces deux espèces.
88
Je terminerai cette série avec le Pygargue vocifère (Icthyophaga vocifer), aussi appelé Aigle pêcheur d'Afrique. C'est une espèce de rapaces de la famille des Accipitridae répandue à travers l'Afrique subsaharienne et reconnaissable par un corps principalement brun, une tête blanche et de grandes ailes noires. C'est un rapace sédentaire dont le dimorphisme sexuel, typique des oiseaux de proie, se caractérise par des femelles, d'un poids de 3,2 à 3,6 kg, plus grandes que les mâles, dont le poids est de 2,0 à 2,5 kg. Comme l'un de ses noms vernaculaires le suggère, il a un mode de prédation dédié à la capture des poissons dont certains peuvent atteindre les 2,5 kg, mais peut compléter son régime piscivore par des charognes, des poussins et les œufs d'échassiers.
89
Superbe, intéressant, merci.
Chaque mise à jour est toujours un grand plaisir !
Très belle cette "série rapaces" Kenyans...
J'espère que tu as pu prendre le vocifer en action de pêche...
JPM
très belle série sur ces espèces d'aigles, je ne choisis pas 8)
Sportif
Très belle cette série robsou.
Encore une très belle et intéressante MàJ
Bravo et merci de partager
Amicalement Denis ;)
Belles images de ces rapaces bien vu Robert!!
très très belles photos, les ambiances sont superbes , ça donne envie
Pour répondre à ta question, JPM, je l'ai effectivement capté dans diverses attitudes de pêche, mais j'ai préféré sélectionner celle-ci que j'ai trouvée plus intéressante et moins classique (j'en avais déjà présenté en train de pêcher dans mon précédent fil sur le Kenya d'octobre 2020) en plaçant l'aigle vocifère dans une composition qui inclus le paysage dans lequel il évolue.
Citation de: JPM84 le Août 09, 2024, 07:21:23Très belle cette "série rapaces" Kenyans...
J'espère que tu as pu prendre le vocifer en action de pêche...
JPM
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire.
Robert
Je continue avec un rapace observé une seule fois à Samburu et que je n'avais pas encore rencontré lors de mes précédents safaris qui est l'Autour à ailes grises (Melierax poliopteru. Il fréquente typiquement les zones sèches, les savanes arbustives plantées d'arbustes épineux et les savanes arborées jusqu'à 2 000 m. Bien que ce soit un oiseau sédentaire, il peut se déplacer à l'intérieur de son aire de distribution en fonction des conditions météorologiques et des ressources. Son régime est constitué pour une grande partie de petits reptiles, mammifères et oiseaux ainsi que de gros arthropodes.
90 et 91
Le Messager sagittaire (Sagittarius serpentarius) que nous avons aussi observé à la fois à Masai Mara et Samburu. C'est une espèce monotypique, seul membre de la famille des sagittariidés. C'est un rapace qui occupe les savanes et les steppes, privilégiant ainsi les milieux ouverts. À la différence de la plupart des autres rapaces, il chasse exclusivement au sol, passant ainsi la plupart de son temps à terre. Il préfère l'herbe courte et la présence d'acacias. C'est un prédateur opportuniste au régime alimentaire composé d'arthropodes, de petits mammifères, de reptiles et amphibiens, ainsi que d'œufs et de jeunes oiseaux. On estime qu'il il peut parcourir près d'une trentaine de km par jour pour rechercher et dénicher ses proies. Dans les deux premières photos, la scène captée montre un Messager harcelé par un Vanneau couronné probablement pour protéger son nid et détourner l'attention du prédateur.
92 et 93
94
Le Faucon ardoisé (Falco ardosiaceus) est un falconidé monotypique qui fréquente les zones boisées ouvertes de prairies ou de savanes d'Afrique subsaharienne et centrale. Son plumage gris ardoisé lui a valu son nom. De petite taille (33 cm et poids de 195 à 300 grammes), il chasse en général depuis un perchoir, et une fois la proie détectée, s'envole en direction de la proie au sol ou sur les branches basses ou le feuillage. Il effectue aussi des poursuites aériennes rapides en fonction du type de proie. Son régime alimentaire varié comprend aussi bien de petits vertébrés (reptiles, oiseaux, rongeurs, chauves-souris, amphibiens) que de nombreux insectes. On le rencontre souvent seul ou en couple.
95
Le Grand-duc de Verreaux (Ketupa lactea) est un rapace à activité nocturne de la famille des strigidés sans dimorphisme sexuel prononcé si ce n'est des femelles plus grandes et massives que les mâles (environ 3 kg vs 2 kg), comme chez les rapaces diurnes. C'est le plus grand rapace nocturne d'Afrique reconnaissable à ses oreilles prolongées de deux plumets, à un cercle facial noir sur la tête, à des paupières de couleur rose, un manteau et un dos brun-gris clair avec des nuances blanches. Il est sédentaire et on le trouve seul ou couple dans les savanes parsemées d'épineux et les forêts aérées qui vont lui permettre de se percher sur de grands arbres qui pouvant abriter son nid ne le gêneront pas dans son vol. C'est un prédateur qui chasse au crépuscule et la nuit. Il consomme une variété de proies (reptiles, insectes, rongeurs, mangoustes, singes, petits phacochères, oiseaux. Son régime varié en fait aussi un pêcheur lorsqu'il est près des points d'eau.
96
Le Vautour africain (Gyps africanus) est un rapace de la famille d'Accipitridés qui présente habituellement un plumage qui varie du brun-jaune au chamois avec des rémiges et une queue brun noirâtre, une collerette blanchâtre, un croupion et un bas du dos blancs. Sa masse corporelle est de 4,2 à 7,2 kg, sa taille est de 78 à 98 cm de long et son envergure de 1,96 à 2,25 m. Ses habitats typiques sont les milieux ouverts faiblement boisés tels que les prairies herbeuses, les savanes, les marécages et les boisements clairsemés. Il adopte souvent un comportement grégaire en établissant des dortoirs communs ou en formant des colonies lâches de 5 à 20 couples dont les nids sont répartis dans plusieurs arbres voisins ainsi que pour se nourrir de carcasses et de fragments d'os autour desquelles ils forment de grands rassemblements. Leur bec de taille moyenne est plus adapté pour les tissus mous, tels que les viscères, plutôt que pour la déchirure de la peau dure. Un comportement typique est la pratique du vol plané en utilisant les courants ascendants thermiques pour s'élever dans les airs (entre 200 et 500 m au-dessus du sol) pour la recherche de charognes.
97
Pour terminer cette série sur les rapaces, Le Vautour charognard (Necrosyrtes monachus) qui est considéré comme le plus petit de tous les nécrophages d'Afrique (taille : 70 cm, poids : 1,5 à 2,6 kg ; envergure : 1,70 à 1,82 m). Les adultes sont reconnaissables à leur plumage brun foncé avec des rémiges et des rectrices plus noires, un collier blanc, et la peau de la face rose. Très répandus dans les prairies ouvertes et les savanes arborées d'Afrique subsaharienne, son régime se compose, comme le nom l'indique, principalement de charognes qu'il peut compléter d'insectes.
98
Bravo pour toutes ces photos de Rapaces!
Celles montrant le paysage sont un + pour moi ;) .
André.
Superbe cette série robsou.
Bonjour,
Je découvre ce fil aujourd'hui.
Je voudrais féliciter robsou non seulement pour ses magnifiques images, mais aussi pour les explications extrêmement intéressantes qu'il se donne la peine de fournir.
Bravo et merci, c'est passionnant.
Bravo Robert...tu ravis mes pupilles
Amicalement Denis ;)
Superbes images, les rolliers ont ma préférence. Merci pour le partage
Que voila un fil instructif et magnifiquement illustré. A montrer dans les écoles !
Bravo et merci. :)
Je ne commente pas souvent, par contre je viens et reviens lire et regarder.
Un magazine l'avait fait sien mais je trouve qu'il va bien au fil : "Le choc des photos, le poids des mots"
Bravo encore Robert,
bien que j'en ai croisé pas mal d'ente eux, je ne les aient pas aussi bien mis en valeur
encore une belle rafale ;)
Bonjour,
"Je découvre ce fil aujourd'hui.
Je voudrais féliciter robsou non seulement pour ses magnifiques images, mais aussi pour les explications extrêmement intéressantes qu'il se donne la peine de fournir.
Bravo et merci, c'est passionnant."
Exactement ! on ne prend pas toujours le temps de fournir autant de commentaires et c'est tout à l'honneur de robert, merci !
JPM
très joli fil avec de magnifiques photos
Bon depuis ma dernière visite sur ton fil je découvre toujours de magnifiques photos comme a ton habitude et très bien commenté, un grand bravo Robert pour ton travail.
Amicalement.
Merci pour vos commentaires d'appréciation des photos et des textes les accompagnant.
Retour aux mammifères avec une série consacrée au Buffle du Cap (Syncerus caffer caffer) dont le dimorphisme sexuel de taille et de masse corporelle est prononcé (425 à 870 kg chez les mâles et 225 à 450 kg chez les femelles). L'écosystème de Masai Mara est celui qui compte au Kenya la population la plus importante de Buffles du Cap avec un nombre évalué à environ 11,600 individus en 2021. Ce buffle occupe une diversité d'habitats (savanes d'acacias, clairières, plaines et les brousses semi-arides, forêts denses de plaine) non éloignés de points d'eau dont il est fortement dépendant. Les travaux ont révélé un mode d'organisation sociale en troupeaux de type fission-fusion dont la taille et la structure sont très variables, de quelques dizaines à plus d'un millier d'individus lors de grands rassemblements saisonniers déclenchés par la disponibilité de sources d'eau et de nourriture (par exemple pendant la saison de pluies). Au sein de ces troupeaux, certains auteurs ont identifié des structures sociales complexes basées sur des groupes familiaux (6 à 15 individus comprenant un mâle reproducteur, plusieurs femelles adultes et subadultes et des bufflons de différents âges), des groupes de célibataires (4 à 30 jeunes mâles immatures de 3-7 ans migrant entre les groupes familiaux à l'intérieur du grand troupeau), des mâles adultes non associés au groupe familial (4 à 12 adultes de plus de 7 ans restant dans leur propre domaine vital), et des mâles plus âgés exclus du groupe par des mâles plus jeunes (d'environ 15 ans, 1 à 6 individus vivant dans une petite zone et ne fréquentant pas d'autres buffles). Ces mâles plus âgés qui ont perdu leur position hiérarchique et ont quitté le troupeau reproducteur ont été surnommés « Dagga boys » (dagga signifiant boue en zoulou) pour faire référence au fait que ces vieux buffles aiment se vautrer dans la boue.
99 et 100.
Les buffles ont besoin d'un accès régulier à l'eau et sont très sensibles à la chaleur. Ils paissent tôt le matin ou en fin d'après-midi et recherchent l'ombre pendant la chaleur de la journée. En présence de points d'eau, ils leur arrivent assez souvent de se vautrer dans les trous d'eau ou se rouler dans la boue non seulement pour se rafraîchir et réguler leur température corporelle, mais aussi réduire le nombre de parasites, tels que les tiques irritantes.
101 et 102
103
Si diverses observations s'accordent pour reconnaitre que les buffles au sein de leur troupeau ne manifestent pas de comportement territorial, en revanche des relations hiérarchiques existent entre membres des groupes. Par exemple, au sein des troupeaux de célibataires et de mâles adultes, il existe une hiérarchie linéaire fonction de l'âge et de la masse corporelle, où les mâles s'affrontent soit sous forme de manifestations agressives ritualisées dans le cadre d'activités ludiques chez les jeunes ou les subadultes, ou soit sous forme de combats physiques chez les mâles matures. La hiérarchie de dominance s'observe souvent pendant la période de reproduction où le mâle dominant oblige les mâles subadultes à quitter le groupe familial pour rejoindre des troupeaux de célibataires. C'est à l'âge de 7-8 ans, que les mâles atteignent la maturité et tentent d'établir leurs propres groupes familiaux ou de remplacer un mâle dominant d'un groupe familial existant. Ce sont ces confrontations qui peuvent entraîner une agression intense et des combats mortels.
104 et 105
Comme cela avait été déjà mentionné, le buffle d'Afrique est une proie recherchée par les Lions. Cela explique probablement que, même en l'absence d'exposition à un danger liée à une activité de chasse des Lions, des groupes de Buffles puissent prendre l'initiative d'harceler et d'affronter des Lions. Ce sont des scènes relativement courantes car les probabilités de rencontres entre proies et prédateurs qui occupent les mêmes territoires sont élevées, et ont été rapportées dans la littérature après que des lions aient tué un membre de leur groupe. De telles scènes témoignent probablement de l'intention de la part de certains buffles, qui connaissent le clan de Lions occupant le même domaine, de rendre plus craintifs leurs prédateurs naturels.
106 et 107
108
Après la légèreté des oiseaux la force des buffles bien exprimées notamment sur les 102 et 103. Le vautour sur la 203 particulièrement belle avec ce flou d'avant-plan le sujet bien net puis le flou d'arrière-plan le tout procurant un rare petit effet visuel de volume à l'image
Chaque MàJ est l'occasion d'apprendre, de plus les images, bien réalisées et traitées appuient les écrits
Bravo, Robert, c'est superbe
Amicalement Denis ;)
Magnifique cette mise à jour.
Superbes images et textes excellents !
Wouhaow ! Je viens d'en prendre plein les yeux... ;)
Merci, c'est superbe !
Un grand merci pour vos commentaires.
Je poursuis mon voyage dans les terres kenyanes avec une espèce d'oiseau sédentaire et territoriale que nous avons observée à plusieurs repises à Samburu, mais non pas à Masai Mara où nous sommes restés pourtant plus longtemps, qui est le Calao à bec rouge (Tockus erythrorhynchus) facilement reconnaissable à son bec incurvé rouge, à sa longue queue noire et au dos de son plumage noir tacheté de blanc. Les deux sexes sont similaires, mais la femelle a un bec plus petit que son partenaire, et la zone noire qui orne sa mandibule inférieure est plus réduite. Lorsque l'on observe cet oiseau, ce qui frappe en premier lieu est la longueur de son bec, ce qui avait conduit des chercheurs à se demander si la taille du bec joue un rôle autre que celui qui lui est habituellement attribué dans les comportements alimentaires. L'une des hypothèses qui avait été formulée est que la variation de la taille des becs aurait été sélectionnée au cours de l'évolution en fonction de la latitude et/ou de la température du milieu de vie et qu'elle pourrait contribuer activement à la thermorégulation aviaire. Cette hypothèse avait trouvé une validation scientifique chez le Toucan toco où l'on avait pu démontrer un rôle de thermorégulation active du bec par dissipation de chaleur, et plus récemment cette hypothèse a été confirmée chez les Calaos par une équipe d'ornithologues sud-africains. Dans une étude publiée en 2016 dans la revue Plos One, ces chercheurs ont utilisé l'imagerie thermique pour quantifier l'échange de chaleur entre le bec et l'environnement sur une gamme variée de températures de l'air chez dix-huit calaos à bec jaune vivant dans des zones arides d'Afrique du sud. Ils avaient constaté que les Calaos dissipaient la chaleur par le bec à des températures de l'air comprises entre 30,7°C et 43°C avec une évacuation effective de chaleur de l'intérieur vers l'extérieur du bec. Ils en ont conclu que le Calao peut dilater ses vaisseaux sanguins, présents en grand nombre dans son bec, pour évacuer environ 20% de la chaleur corporelle, permettant ainsi au bec de refroidir l'animal lors des grosses chaleurs.
109 et 110
Le Calao à bec rouge fréquente typiquement les zones plutôt sèches, mais boisées. C'est une espèce omnivore opportuniste, se nourrissant principalement sur le sol d'invertébrés comme les coléoptères, les termites, les larves de mouches et de sauterelles, mais ne dédaigne pas les fruits et les graines, voire peut compléter son régime alimentaire par des œufs quand il en trouve, de petits lézards, de geckos. Dans l'image jointe, une activité prédatrice typique montrant la capture d'une larve d'invertébré. Il vit généralement en couple ou en petits groupes et a une activité diurne et va généralement dormir en sécurité sur une branche d'un arbre.
111
112 et 113
De belles prises ces dernières robsou.
Fort bien saisi, ce calao... ;)
Un gros plus pour la première de cette série !
Toutes ces images cela donne vraiment envie de faire un safari photo
en Afrique.
Tu dois en prendre pleins les yeux. :)
En regardant de nouveau, la deuxième me plait bien aussi... sautillant... ;)
Superbe ::) ::) ::) , c'est une fois de plus un régal
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Bien belles ces séries Buffles et Calaos à bec rouge..
quel plaisir un régal,
je suis certain que tu n'as pas oublié les bouteilles d'eaux pour te rafraîchir sous ces tropiques ;)
De superbes mises à jour, entre autre buffles et calao.
Merci pour le partage
Très belle aussi cette dernière série calaos...
(avec la 111 traitée "Façon Tony C.");
A bientôt pour la suite...
JPM
Vraiment un plaisir de bour en bout ce fil. :) :D
Toutes les séries sont belles, cette dernière sur le calao est splendide!!
Une expérience d'immersion inoubliable si tu en as l'envie et la possibilité.
Robert
Citation de: Loucabanette le Août 21, 2024, 07:36:34Toutes ces images cela donne vraiment envie de faire un safari photo
en Afrique.
Tu dois en prendre pleins les yeux. :)
Merci pour vos passages et commentaires.
Les deux séries suivantes seront consacrées aux Alcédinidés qui forment une famille d'oiseaux de petite à moyenne taille (10 à 25 cm), au bec droit et long en forme de dague, composée principalement de Martins-chasseurs et de Marins-pêcheurs.
Le Martin-chasseur à tête grise (Halcyon leucocephala) que nous avons rencontré à Samburu, mais aussi à Masai Mara où nous avons pu le capter sur différents supports et dans des attitudes variées. Facilement reconnaissable à son plumage multicolore (bleu cobalt ou saphir, noir, gris cendré, marron clair), à sa tête grise et à son bec rouge, le dimorphisme sexuel est peu prononcé bien que la femelle présente un capuchon légèrement plus brun. Les couples nicheurs se rencontrent dans une variété d'habitats : zones boisées et humides, berges des rivières, prairies broussailleuses, fourrés et buissons épineux. Le bec particulièrement massif et puissant est adapté à la capture des arthropodes mais il peut aussi se nourrir de petites vertébrés (reptiles et amphibiens).
114 et 115
116 et 117
118 et 119
120
Superbe ::) ::) ::) des images de haut vol
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Vraiment très beau et bien réalisé. Merci pour le voyage.
Spectaculaire de couleurs ces oiseaux, les prises en vol permettent quelquefois de dévoiler des couleurs insoupçonnées 8)
Sportif
Wouha ! C'est superbe... Toutes... ;)
Magnifique série robsou.
Des images toujours aussi époustouflantes...on en prend vraiment plein les yeux. Ma sélection sera composée des images 72, 74, 80, 94, 96, 105 (notamment celle-ci pour la patte posée sur la corne comme une demande d'apaisement du conflit), 111, 117 et 119. Du très, très beau travail ! Bravo Robert ! :)
Merci pour vos retours et commentaires d'appréciation.
Je poursuis avec une seconde série sur les alcédinidés dont les deux représentants rencontrés sont le Martin-pêcheur pie (Ceryle rudis) et le Martin-pêcheur huppé (Corythornis cristatus).
Le Marin-pêcheur pie, observé à Naivasha et Masai Mara, fréquente aussi bien des points d'eau douce que salée, avec un régime typiquement piscivore mais se nourrit aussi d'arthropodes aquatiques. Il se reconnaît facilement à son plumage moucheté noir et blanc et à sa huppe hérissée. On rappellera la présence d'un dimorphisme sexuel, le mâle arbore deux bandes pectorales noires alors que la femelle en a une seule.
121
Le Martin-pêcheur huppé endémique à l'Afrique subsaharienne est commun dans les zones humides et pourvues en eau douce au cours lent (étangs, lacs, marais, mangroves, barrages). Les adultes des deux sexes identiques sont reconnaissables aux parties supérieures et l'arrière du cou d'un bleu outremer vif et irisé, tandis que les parties inférieures et la face sont châtain orangé avec du blanc sur le menton et la gorge. C'est un oiseau territorial vivant seul ou en couple souvent visible à faible hauteur sur des roseaux et des végétations denses du bord des étangs. Son régime alimentaire très dépendant des points d'eau comprend aussi bien des poissons de petite taille que des insectes aquatiques (coléoptères, notonectes, larves), de petits crabes et crevettes, et des têtards.
122 et 123
124 et 125
Belle mise en valeur des sujets saisis
Bravo Robert, très beau boulot
Amicalement Denis ;)
Magnifiques ces Martins.
Deux excellentes séries avec les Oiseaux!
Celle qui les précède, avec les Buffles, est extraordinaire!
Bravo Robert!
André.
Citation de: urka le Août 27, 2024, 20:59:25Deux excellentes séries avec les Oiseaux!
Celle qui les précède, avec les Buffles, est extraordinaire!
Bravo Robert!
André.
je plussoies,
deux séries des plus abouties comme tu en as le secret Robert!!
Citation de: urka le Août 27, 2024, 20:59:25Deux excellentes séries avec les Oiseaux!
Celle qui les précède, avec les Buffles, est extraordinaire!
Bravo Robert!
André.
+1... Je plussoie aussi... ;)
Ces dernières séries consacrées aux alcédinidés sont un vrai régal visuel. Un plus pour celle montrant le Martin-chasseur à tête grise (Halcyon leucocephala) et plus particulièrement encore les photos que Denis à fort judicieusement qualifiées "d'images de haut vol.
Que du beau dans ces dernières séries , du bon travail , un grand bravo Robert .
Amicalement .
Superbe ton martin chasseur en vol !
Très belles ces dernières séries, dommage que tu n'aie pas bénéficié...du vent pour soulever la huppe du martin pêcheur huppé !
Merci pour vos passages et commentaires.
Je poursuis avec une série sur le Guépard (Acinonyx jubatus). Nous avons observé ce splendide félidé à Samburu et à Masai Mara. A Samburu nous avons capté des membres groupés d'une famille dans une scène de repas se nourrissant d'une proie qui semble être une gazelle de Grant. Bien que le Guépard soit considéré comme une espèce principalement solitaire, il y a des exceptions, lorsque plusieurs mâles se regroupent pour former une coalition comme c'est le cas ici, et plus souvent des frères. La formation de coalition constitue alors un moyen plus efficace pour la capture de proies plus grosses permettant aux guépards mâles de coordonner leurs actions en fonction de l'espace disponible et de la nature de l'environnement (avec l'un des mâles qui initie les chasses). Cette coalition leur permet aussi de s'octroyer, de délimiter et défendre un territoire plus facilement en utilisant des marquages olfactifs, en urinant et déféquant afin de communiquer des informations aux autres congénères. En revanche, les mâles subordonnés solitaires sont généralement nomades et parcourent de vastes zones qu'ils ne défendent pas. Les femelles n'ont pas de comportement territorial mais peuvent signaler olfactivement leur présence lorsqu'elles pénètrent dans le territoire de mâles qui se rendent régulièrement sur des sites de marquage olfactif pour les « visiter » et collecter des informations intra et interspécifiques (e.g., femelles en œstrus, présence d'autres congénères ou de prédateurs comme les lions ou les léopards). La communication olfactive a aussi pour fonction de réduire ou éviter les interactions potentiellement agressives ou létales entre mâles non familiers. Les Guépards peuvent se reproduire tout au long de l'année, les femelles entrant en œstrus de manière cyclique (2 fois/mois selon certaines études), période pendant laquelle elles chercheront un partenaire jusqu'à ce qu'un accouplement ait lieu avec une gestation d'une durée moyenne de 94 jours.
J'y ai inclus quelques photos N&B que je trouve intéressantes pour mettre en valeur le pelage texturé des guépards, mais aussi lorsque les environnements dans lesquels s'intègrent les animaux ne sont pas particulièrement harmonieux comme c'était le cas dans certaines prises de vue où les guépards étaient dans un environnement plutôt fouillis qui ne permettait pas de les détacher de l'arrière-plan.
126 et 127
128 et 129
130 et 131
132 et 133
De belles photos de ce grand chat svelte et élégant, je trouve les rendus particulièrement bien équilibrés dans les tons
Sportif
Bonjour, je découvre ce fil et ses magnifiques images. Un grand bravo.
Chaque espèce est mise en valeur, un régal.
De magnifiques images, que ce soit couleur ou N/B.
Bravo et merci
Très bien présenté le Guépard, bravo.
Très belle série et tes monochromes me vont bien
Encore bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Citation de: robsou le Août 29, 2024, 09:35:40130 et 131
Je ne suis pas très fan du N&B en photo animalière, mais je dois avouer que sur la 131 cela rend très bien.
RÔOôoh ! Des image superbes... :o
Toutes, mais j'avoue bien aimer aussi la 128... le "foulli" renforce le drame !
Encore et toujours de très belles images !
Alors j'en étais resté au calao ;D
Que du beau depuis.
Les martins, toutes espèces confondues, sont splendides.
Allez...un micro-bémol pour la 118 et un tout petit manque de netteté me semble t-il.
La suivante, la 119, est une tuerie par contre!! ;D
Les guépards sont de toute beauté avec une petite préférence pour les 2 dernières. ;)
Excellente série avec les Guépards!
Si je devais choisir une image monochrome, ce serait la 131.
Mais la couleur leur va si bien! ;)
André.
Superbe cette "série guépards", couleur et noir et blanc je prends tout !...
...et j'attends la suite...
Raaaaah le Kenya !.. :'(
JPM
Citation de: JPM84 le Septembre 01, 2024, 15:47:51Superbe cette "série guépards", couleur et noir et blanc je prends tout !...
...et j'attends la suite...
Raaaaah le Kenya !.. :'(
JPM
Idem pour moi ! Bravo Robert.
Merci pour vos retours et commentaires d'appréciation.
Je poursuis avec un oiseau de la famille des Meropidae, le Guêpier nain (Merops pusillus), dont la beauté resplendissante du plumage laisse rarement indifférent). Comme son nom vernaculaire le laisse entendre, il est le plus petit de tous les guêpiers. Il se caractérise par un plumage paré d'une palette de couleurs éclatantes. Chez les adultes, les sexes sont identiques et se rencontrent souvent en couples. Ces oiseaux chassent généralement à faible hauteur, et sont extrêmement actifs dans leur activité prédatrice puisque des observations ont montré qu'ils peuvent effectuer jusqu'à plusieurs dizaines de sorties en une heure pour regagner souvent leur perchoir. Les formes de groupement sont variables selon les mois de l'année. Pendant la nidification, ils sont monogames et restent en couples isolés et unis. Cependant, en soirée, ils établissent des dortoirs communs où l'on peut trouver jusqu'à une dizaine d'individus. Concernant leur régime alimentaire, les études ont montré un régime insectivore varié, et bien que les hyménoptères constituent la plus grande partie de leur régime alimentaire, le pourcentage est variable en fonction du lieu et l'offre du moment. Par exemple, dans certaines études on a constaté que les hyménoptères constituent entre 40 et 75% de leur régime.
134 et 135
136 et 137
138 et 139
Magnifique,cette série robsou.
Superbe ::) ::) ::) du grand art
Amicalement Denis ;)
Grand bravo encore quelle série!!!
Trés belle suite avec ce Guêpier nain. ;)
Magnifiques images d'un magnifique oiseau !
Pour ne point changer de magnifiques et extraordinaires photos. Une mention particulière pour la 138 qui est fabuleuse !!!! :) 8) 8)
Là aussi, une très belle série guêpiers, on pour suit le voyage avec plaisir !
Très belle série avec ces oiseaux qu'on ne se lasse pas d'admirer.
De bien belles images ;)
Une très belle série sur cet oiseau haut en couleurs, un rendu général doux agréable , et une préférence pour l'arrivée avec l'insecte sur la 138
D'après le net cette espèce naine sera de l'ordre de la taille d'un moineau, toi qui l'a photographiée est-ce bien le cas ?
Sportif
Citation de: sportif le Septembre 04, 2024, 15:37:40Une très belle série sur cet oiseau haut en couleurs, un rendu général doux agréable , et une préférence pour l'arrivée avec l'insecte sur la 138
D'après le net cette espèce naine sera de l'ordre de la taille d'un moineau, toi qui l'a photographiée est-ce bien le cas ?
Sportif
oui...
Citation de: Roland Ripoll le Septembre 02, 2024, 11:57:21Magnifiques images d'un magnifique oiseau !
Idem pour moi, un grand bravo à toi.
Oui effectivement. Pour être plus précis, les mesures de ces deux oiseaux convergent avec une taille moyenne de 16 cm.
Robert
Une très belle série sur cet oiseau haut en couleurs, un rendu général doux agréable , et une préférence pour l'arrivée avec l'insecte sur la 138
D'après le net cette espèce naine sera de l'ordre de la taille d'un moineau, toi qui l'a photographiée est-ce bien le cas ?
Sportif
[/quote]
Moi aussi j'en ai dans mon D.D., et c'est tout mignon !
Effectivement la taille du guêpier nain (Little Bee-Eater, Merops Pusillus) est bien de 15 à 17cm, et pour un poids de 11 à 18 grammes..
Merci pour vos retours concernant la série sur les Guêpiers.
Je poursuis le voyage avec le Drongo brillant (Dicrurus adsimilis) observé dans la réserve de Samburu, et qui bien que moins photogénique que le Guêpier nain, se révèle remarquable par ses aptitudes cognitives et ses comportements. C'est un passereau au plumage noir lustré de reflets bleus, doté d'un iris rougeâtre. Bien qu'essentiellement insectivore, il est opportuniste, pouvant aussi consommer de petits poissons et faire preuve de cleptoparasitisme. Cet oiseau se distingue par la complexité de son système de communication vocale qui témoigne d'une intelligence sociale élaborée car l'une de ses particularités est sa capacité à imiter et moduler de nombreux cris d'autres oiseaux ou de mammifères à des fins stratégiques ou tactiques.
Des études ont révélé qu'il peut imiter des signaux d'alarme d'autres animaux (e.g., Cratérope bicolore, Républicains sociaux, Bubul, Grand-duc africain, Suricates) et les tromper de façon tactique en leur faisant croire qu'il y a un danger, ce qui conduit après que ces animaux aient fui à leur dérober de la nourriture ou de se nourrir d'insectes présents dans leur terrier (émissions de fausses alarmes à des fins de cleptoparasitisme). Il s'agirait donc de faux cris d'alarme. Selon Tom Flower, un biologiste du comportement affilié aux universités de Cambridge et de Cape Town, qui a publié quelques-uns de ses travaux dans la prestigieuse revue Science, ce petit oiseau est capable d'imiter les vocalises de plus de 51 cris différents lors de ses fausses alarmes dont 45 appartenant à d'autres espèces. Des enregistrements en play-back ont permis d'acquérir des résultats sur plus de 847 heures d'observations chez 64 Drongos lors de 688 tentatives de vol de nourriture de ces oiseaux chapardeurs. Des estimations ont révélé que sa capacité remarquable d'imitateur lui permet de dérober et couvrir jusqu'à 23% de son alimentation nécessaire. Concernant la capacité cognitive à l'œuvre, les scientifiques ne sont pas forcément d'accord, entre ceux, comme Flower, qui optent pour une capacite cognitive élaborée de type théorie de l'esprit (theory of mind) - une capacité typiquement humaine qui permet d'attribuer des états mentaux et de prendre la perspective d' autrui afin de prédire son comportement rendant possible la manipulation stratégique-, et d'autres comme la primatologue D. Cheney qui privilégie l'hypothèse d'une capacité cognitive de plus bas niveau mettant en jeu des apprentissages associatifs.
Pour illustrer ce comportement d'émission de fausse alarme, je joins une vidéo trouvée sur le net où un Drongo imite le cri d'alarme de suricates pour leur dérober leur nourriture (vidéo d'environ 3 min).
https://www.youtube.com/watch?v=l_w_3AbkuV0
140 et 141
143
Le Tisserin roux (Ploceus rubiginosus), au dimorphisme sexuel bien marqué, avec chez le mâle en plumage nuptial, une couleur roux cannelle et une tête masquée de noir. C'est une espèce résidente, migratrice et nomade en fonction des conditions météorologiques. Le Tisserin roux s'associe facilement lors de la nidification à d'autres espèces comme les moineaux, les étourneaux, les serins, les alectos et autres tisserins. Comme la taille de son bec le suggère, c'est un oiseau préférentiellement granivore. Dans certaines régions du Kenya les graines des graminées sauvages telles que les Panicum représentent plus de 70 % de son régime alimentaire sur la période octobre-décembre. Les insectes, représentent moins de 10 % de son régime.
144 et 145
La Cisticole à sonnette (Cisticola tinniens) est un cisticolidé de taille moyenne (12 à 15 cm) doté d'un plumage gris fortement strié de noir dans les parties supérieures, blanc chamois dans les parties inférieures, et une calotte et une queue brun roussâtre. On la trouve dans les habitats humides généralement près des rivières ou des barrages. Elle est généralement observée par paire, individuellement ou en petits groupes familiaux. Son régime est insectivore.
146
Belle suite robsou.
Rien a redire...une superbe MàJ
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Une belle suite, merci pour le partage et la découverte de nouvelle espéces
Citation de: Charly 84 le Septembre 07, 2024, 13:05:30Une belle suite, merci pour le partage et la découverte de nouvelle espéces
+1 ;)
Toujours un grand plaisir de venir ici , bravo Robert .
Tout est superbe... ;)
Un régal !
Citation de: ChrisC06 le Septembre 08, 2024, 15:44:03Tout est superbe... ;)
Un régal !
Tout pareil, bravo !
merci pour les renseignements
dans ces dernières, ta sélection a déjà été sévère et de bons choix, le drongo en vol un plus malgré que le choix d'autant de place devant l'oiseau me laisse un peu dubitatif, la dernière cisticole est remarquable
Très belle série sur ces oiseaux africains !
J'évite en général, sauf évidemment pour les portraits, des cadrages très serrés, en particulier pour les oiseaux en vol car outre le fait que cela aère la composition en incluant une trajectoire de vol, permet d'évoquer d'un point de vue symbolique la liberté de l'oiseau qui s'envole vers d'autres horizons et non pas l'enfermement dans une cage qu'évoquerait plutôt un cadrage serré.
Robert
merci pour les renseignements
dans ces dernières, ta sélection a déjà été sévère et de bons choix, le drongo en vol un plus malgré que le choix d'autant de place devant l'oiseau me laisse un peu dubitatif, la dernière cisticole est remarquable
[/quote]
Merci à vous tous d'avoir pris le temps de laisser un commentaire.
Retour aux mammifères avec une série sur les Hyènes tachetées (Crocuta crocuta), la plus grande des espèces de hyènes se distinguant des autres hyénidés par ses oreilles courtes et rondes, son pelage tacheté et la présence d'un clitoris hypertrophié chez les femelles (appelé aussi pseudo-pénis). C'est un mammifère souvent considéré comme peu attrayant et qui généralement intéresse moins les safaristes que les félidés, en dépit de son utilité écologique fondamentale d'éboueur et de son système d'organisation sociale et de ses comportements élaborés.
Différents travaux ont révélé que les Hyènes tachetées vivent dans des groupes sociaux complexes assez similaires à ceux de primates cercopithèques en ce qui concerne la structure sociale, et les interactions basées sur la compétition, la formation d'alliances et la coopération au sein des groupes. Elles forment des clans de type fission-fusion, de 6 à 90/ 100 membres, dirigés par des femelles. Ces clans matrilinéaires sont marqués par le phénomène de philopatrie (elles restent généralement au sein du groupe de naissance) et de dispersion des mâles après la puberté qui rejoignent un nouveau clan. Lorsque les mâles immigrés rejoignent un nouveau clan, ils sont subordonnés à tous les descendants des femelles de ce clan, à tous les mâles originaires de ce clan et aux mâles immigrants qui ont rejoint le clan avant eux. Une étude a montré que la position hiérarchique des mâles immigrés, intégrés au sein du clan, suivait le principe de la file d'attente déterminée par leur ordre d'arrivée (critère d'ancienneté). Concernant la reproduction, les mâles immigrants paraissent avoir un avantage sur les mâles autochtones, à savoir les femelles sont plus susceptibles de s'accoupler avec des mâles immigrants, ce qui contribue à diversifier le pool génétique. La dominance intersexe des femelles s'explique en partie par une taille légèrement plus grande et leur agressivité accrue comparativement aux mâles. Toutefois, des études ont montré que le soutien social est plus prédictif que le niveau d'agressivité pour expliquer la dominance d'une hyène dans une interaction individuelle et que les relations hiérarchiques entre les hyènes femelles d'un clan sont généralement stables pendant de nombreuses années.
La hiérarchie des hyènes tachetées est qualifiée de népotique; les fils et les filles des femelles dominantes héritent du rang social de leur mère, la position hiérarchique déterminant la priorité pour l'accès aux ressources alimentaires. On a montré que les filles de mères de rang élevé grandissent plus vite, survivent mieux et auront un succès reproducteur supérieur à celui des filles de rang inférieur. Ce rang social privilégié de la progéniture d'une femelle dominante est aussi bien favorisé par l'exposition du fœtus à des niveaux d'androgènes plus élevés liés au statut maternel (rendant les jeunes plus agressifs) qu'au soutien comportemental postnatal lors des interactions agonistiques. Par ailleurs, bien que les hyènes tachetées développent des relations durables avec leurs compagnons de clan, les membres du clan passent une grande partie de leur temps seuls ou en petits groupes. Ils se rassemblent, en revanche, pour coopérer lors des activités de chasse de grandes proies ou pour défendre leurs attaques contre d'autres hyènes et prédateurs.
147 et 148
149 et 150
151
La communication interindividuelle des hyènes tachetées repose sur un riche répertoire de signaux visuels, acoustiques et olfactifs. Elles utilisent ces signaux pour distinguer les membres du clan des hyènes étrangères, pour reconnaître les autres membres de leurs unités sociales, pour identifier les relations de parenté et le statut hiérarchique (soumission), et pour évaluer les émotions et les intentions (invitation au jeu, salutation et affiliation, menace et agression) des émetteurs de signaux en fonction des contextes sociaux. Par exemple, dans les interactions face à face entre deux hyènes, les expressions faciales et les postures visuelles de l'émetteur et du destinataire sont des signaux ritualisés qui informent sur les intentions des deux congénères et sur leur statut hiérarchique. Comme illustrations, trois images qui captent des postures et expressions faciales (queue entre les jambes, oreilles en arrière ou relevées, tête penchée et bouche ouverte) lors de rencontres entre deux congénères du clan. Ces signaux sociaux permettent de déterminer le statut hiérarchique (animal dominant vs subordonné) et que les échanges sont plutôt affiliatifs qu'agressifs.
152 et 153
154
La durée de la gestation en moyenne est de 110 jours avec des portées de 2 à 4 jeunes. Les petits naissent avec des poils doux, brun foncés, les yeux ouverts et pèsent en moyenne 1,5 kg. Au sein d'une même portée, des comportement agressifs ont été observés en particulier lorsque les frères et sœurs entrent compétition pour l'accès au lait maternel avec une agression néonatale pouvant être létale dans 25% des cas au cours des premier mois. Les petits sont allaités par leur mère pendant 12 à 16 mois, mais peuvent commencer à absorber de la nourriture solide dès l'âge de trois mois. Dix jours après leur naissance, ils sont capables de se déplacer rapidement. Les jeunes hyènes commencent à perdre leur pelage noir vers l'âge de 2 à 3 mois pour acquérir le pelage tacheté et plus clair des adultes. Ils commencent à manifester des comportements de chasse à l'âge de huit mois et à participer pleinement aux chasses en groupe après leur première année. Les hyènes tachetées atteignent la maturité sexuelle à l'âge de trois ans.
Je vous joins deux images où nous avons surpris une mère en train de transporter son jeune, probablement nouvellement né.
155 et 156
Lors des séries consacrées aux Lions, j'avais joint une image montrant que ces deux espèces étaient souvent en conflit même lorsqu'il n'y avait pas de compétition pour l'accès à la nourriture alimentaire, en particulier pour une proie récemment tuée. Une autre image qui montre un face à face entre une Hyène et une Lionne.
157
Merci beaucoup pour le partage de ces belles images et les explications qui vont avec.
Amicalement.
Encore une MàJ riche d'information et joliment illustrée
Bravo Robert et merci de partager
Amicalement Denis ;)
très belle série encore avec un plus pour la présence du petit, ce sont dans les animaux que j'ai vus le plus en reportage télé, cela doit être quelque chose de la avoir en face 8)
Sportif
Ce fil est une merveille, autant par les images que par les textes passionnants qui les accompagnent.
Des infos précises, parfois méconnues et toujours enrichissantes.
Quel plaisir d'arpenter la savane avec un tel guide !
Je ne sais pas comment tu parviens à obtenir autant d'images réussies pour chaque espèce, c'est bluffant.
Difficile de faire un choix, et comme ce n'est pas obligatoire je relève juste quelques images qui m'ont imprimé la rétine.
Le face à face 27 entre lionne et buffle, avec cette tension palpable et les mouches autour du bovidé.
J'ai une admiration sans limite pour les lionnes et leurs techniques de chasse, leur abnégation...
La girafe 40, si difficile à photographier mais tellement emblématique des grandes plaines africaines. Cet animal est fascinant de beauté et de grâce.
Les grues 47, impeccable attitude !
Côté éléphant, plusieurs images. 50, 54, 56 et 61 ont retenu toute mon attention.
Le léopard, impérial sur la 71.
L'aigle martial 82, une image au graphisme idéal, super compo !
Je conclus avec le guépard 132, féroce dans toute sa grâce et sa fragilité.
Calaos, martins, et tant d'autres aussi à retenir...
C'est superbe, bravo Robert et merci pour tous ces partages de haut niveau.
Superbes cette série robsou.
Après ces rares et excellentes images des Guêpiers nains, on ne se lasse pas
d'observer la suite des images dont celles du Drongo brillant.
La vidéo qui accompagne les images sur leur comportement est à voir sans restriction.
Magnifique!
Merci Robert pour le temps passé à nous réjouir de cet exceptionnel reportage!
André.
Deux très belles suites..
une vidéo sur le Drongo pas mal du tout! ;)
Une très belle suite, merci pour les explications :)
Oooh ! De très belles images très intéressantes... ;)
C'est vrai que les hyènes gagnent à être connues !
L'Afrique est aussi réputée pour ces formidables couchés de soleil.
Quand j'étais petit, j'ai habité au Tchad, est dans la famille,
on a encore des super huit de couché de soleil au Gabon absolument magnifique.
Trop sympa tes commentaires. Ce sont surtout les animaux qu'il faut féliciter pour s'être montrés coopératifs au bon moment.
Robert
Citation de: Larchi le Septembre 12, 2024, 12:29:32Ce fil est une merveille, autant par les images que par les textes passionnants qui les accompagnent.
Des infos précises, parfois méconnues et toujours enrichissantes.
Quel plaisir d'arpenter la savane avec un tel guide !
Je ne sais pas comment tu parviens à obtenir autant d'images réussies pour chaque espèce, c'est bluffant.
Difficile de faire un choix, et comme ce n'est pas obligatoire je relève juste quelques images qui m'ont imprimé la rétine.
Le face à face 27 entre lionne et buffle, avec cette tension palpable et les mouches autour du bovidé.
J'ai une admiration sans limite pour les lionnes et leurs techniques de chasse, leur abnégation...
La girafe 40, si difficile à photographier mais tellement emblématique des grandes plaines africaines. Cet animal est fascinant de beauté et de grâce.
Les grues 47, impeccable attitude !
Côté éléphant, plusieurs images. 50, 54, 56 et 61 ont retenu toute mon attention.
Le léopard, impérial sur la 71.
L'aigle martial 82, une image au graphisme idéal, super compo !
Je conclus avec le guépard 132, féroce dans toute sa grâce et sa fragilité.
Calaos, martins, et tant d'autres aussi à retenir...
C'est superbe, bravo Robert et merci pour tous ces partages de haut niveau.
J'imagine que tu as du en conserver de bons souvenirs.
Robert
Citation de: Loucabanette le Septembre 14, 2024, 19:45:34L'Afrique est aussi réputée pour ces formidables couchés de soleil.
Quand j'étais petit, j'ai habité au Tchad, est dans la famille,
on a encore des super huit de couché de soleil au Gabon absolument magnifique.
Merci à vous pour vos retours.
Je poursuis avec une série qui sera consacrée à des artiodactyles de la famille des bovidés. Je commencerai par un groupe de Cobes defassa (Kobus ellipsiprymnus defassa) saisis au lever du soleil à la sortie du lodge dans la réserve de Masai Mara. C'est une grande antilope gris-brun foncé pouvant peser jusqu'à 240 kg. Seuls les mâles possèdent de grandes cornes annelées. C'est une antilope sédentaire et grégaire, dont les groupes sont sous la surveillance d'un mâle dominant. Ce cobe est principalement actif en début et en fin de journée.
158
Une autre espèce, le Cobe à croissant (Kobus ellipsiprymnu) capté dans la réserve de Samburu, génétiquement proche du Cobe defassa, mais qui s'en différencie visuellement par l'anneau blanc qui orne sa croupe, entourant la queue (sa dénomination vernaculaire est due à ce cercle blanc caractéristique). Le dimorphisme sexuel est aussi caractérisé par de grandes cornes annelées uniquement chez le mâle. Les Cobes à croissant peuvent cohabiter avec des Cobes defassa, ce qui peut donner lieu, selon des observations, à des croisements, produisant des variantes du pelage de croupe. C'est une antilope sédentaire et grégaire, avec des troupeaux de 20 à 40 individus composés de femelles et de jeunes sous la direction d'un mâle dominant.
159 et 160
L'Oryx beïsa (Oryx beisa) est une autre grande antilope mesurant environ 1,20 m au garrot et pesant de 180 à 240 kg, présent à Samburu mais non pas à Masai Mara. C'est un animal grégaire vivant en petits groupes de 5 à 40 individus que l'on trouve principalement dans les zones semi-désertiques de la Corne de l'Afrique, ainsi que partiellement au Kenya et en Tanzanie. Il a un mode de vie adapté aux plaines ou aux steppes semi-arides car il possède un certain nombre d'adaptations physiologiques lui permettant de conserver l'eau, et dans des conditions de chaleur extrême, l'Oryx peut élever sa température corporelle jusqu'à 46,5 °C ou encore, grâce à un système de capillarisation adapté, refroidir le sang qui circule vers son cerveau.
161 et 162
Je terminerai cette série par le Gerenuk (Litocranius walleri), également présent uniquement à Samburu. C'est une espèce d'antilope « quasi-menacée », facilement reconnaissable à son long cou (d'où son surnom de Gazelle girafe) avec un corps long atteignant en moyenne 1,60 m de la tête à la queue. Son régime alimentaire est principalement folivore. Les observations ont montré qu'il a un mode de vie parfaitement adapté aux zones sèches ou semi-arides puisqu'il peut s'abstraire de l'apport d'eau liquide pendant de longues périodes. Les mâles se différencient des femelles par la présence de petites cornes.
163
C'est juste superbe
Chaque passage sur ton fil est un réel plaisir
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Citation de: Clic-Clac 51 le Septembre 17, 2024, 10:20:34C'est juste superbe
Chaque passage sur ton fil est un réel plaisir
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Avis que je partage absolument.
Merci Robert pour cet échantillon des herbivores.
Le cobe à croissant, je me souviens l'avoir vu au parc Kruger (AFS) et la première idée qui m'est venu en le découvrant était : cette antilope a bronzé sans quitter la lunette des WC.
Plus sérieusement, les cobes à croissant ont soudainement émis des signes de stress, à juste titre car un instant plus tard un léopard s'est montré arpentant le lit asséché d'une rivière à quelques mètres. Un souvenir précieux...
J'aime aussi le gerenuk, gracile à souhait.
Ces derniers animaux inconnus pour moi mais des plus intéressants, un grand plus pour l'ambiance particulière de la 159 et l'insolite de la dernière 8)
C'est un réel plaisir à chaque mise à jour ! Merci.
Citation de: Roland Ripoll le Septembre 17, 2024, 18:56:18C'est un réel plaisir à chaque mise à jour ! Merci.
Du même avis que Roland ...bravo .
Impressionnantes ces dernières, déjà l'Oryx pour la taille de ses cornes, ensuite par la longueur du cou du Généruk.
Merci pour le partage
Merci pour vos commentaires.
Je poursuis ce fil avec diverses espèces de Vanneaux de la famille des Charadriidés observés dans les réserves de Samburu et de Masia Mara.
Le Vanneau éperonné ou Vanneau à éperons (Vanellus spinosus) est reconnaissable à ses iris rouge sombres, son capuchon, son front et sa gorge formant un ensemble noir qui contraste avec la couleur blanche des joues et des côtés du cou. Les éperons de couleur noire sont plus courts chez la femelle que le mâle. On le rencontre habituellement dans une grande variété d'habitats, depuis les champs cultivés jusqu'aux milieux humides (lacs, rivières, lagunes et vasières). Leur régime est principalement composé d'insectes et de leurs larves (coléoptères, sauterelles, mouches, termites, fourmis), d'araignées et les mille-pattes et plus occasionnellement d'autre invertébrés (crustacés, mollusques) et petits vertébrés (lézards, têtards).
164
Le Vanneau couronné (Vanellus coronatus), également appelé pluvier couronné, est facilement reconnaissable à son plumage teinté de marron (manteau et dos) et blanc (poitrine et ventre), et la présence au niveau de la tête, d'une couronne noire coupée par un halo blanc annulaire et des pattes du même rouge que la base du bec. Il affectionne les espaces ouverts et plutôt secs ainsi que les prairies cultivées, et a un régime insectivore varié (termites, fourmis, coléoptères, criquets). Il est monogame, mais en dehors de la saison de reproduction, on peut le rencontrer en petits groupes.
165
Le Vanneau du Sénégal (Vanellus senegallus) qui fait partie du même genre que le Vanneau éperonné est une espèce majoritairement résidente de l'Afrique subsaharienne qui peut toutefois effectuer des mouvements de dispersion et de nomadisme en fonction du régime hydrique de sa région. Si son plumage aux teintes brunâtres ne présente pas de particularité, c'est surtout à sa tête et son cou à l'aspect strié, à sa caroncule jaune particulièrement développée, et à son bec et ses pattes jaunes qu'il est reconnaissable. Les couples et les petits groupes fréquentent des habitats variés depuis les savanes sèches et les prairies cultivées jusqu'au zones humides (marécages et prairies humides, rives inondées des lacs, vasques et mares). Son régime est constitué principalement d'insectes terrestres (sauterelles et criquets, coléoptères et termites) et aquatiques, de vers et de graines.
166
Le Vanneau armé (Vanellus armatus) facilement reconnaissable chez l'adulte à son plumage noir et blanc (tête, cou, poitrine, abdomen, croupion) et gris clair (manteau, plumes scapulaires et de couverture) et ses yeux rouges sombres. Le Vanneau armé affectionne les espaces ouverts (prairies, savanes arborées...) et la proximité des points d'eau (rivière, lac, marécage) où il trouve l'essentiel de sa nourriture. Il vit, en général, en couple, mais en dehors de la saison de reproduction on peut le trouver en petits groupes. C'est un oiseau territorial, particulièrement lorsqu'il a un nid. Son régime alimentaire comprend une variété d'invertébrés aquatiques et terrestres.
167
Quelques espèces de Francolins qui font partie de la famille des faisans (Phasianidés).
Le Francolin à cou jaune (Pternistis leucoscepus) facilement reconnaissable à la peau jaune du menton et du cou. Le plumage des sexes est identique mais la femelle est plus petite et ne possède pas d'éperons sur les tarses. Il peut se trouver dans divers milieux : prairies boisées sèches, plaines pourvues de bouquets clairsemés d'acacias, zones cultivées, lisières forestières, zones broussailleuses. Son régime consiste essentiellement en tubercules et graines de plantes herbacées, de fruits, et d'insectes dont des termites et des criquets, peuvent représenter environ 20 % de la ration alimentaire. C'est habituellement un oiseau sédentaire, évoluant dans un petit territoire qu'il occupe en couples ou en petits groupes de cinq ou six individus, mais des concentrations comportant un grand nombre d'individus ont aussi été observés sur des sites de nourrissage.
168
Le Francolin coqui (Peliperdix coqui) est une espèce d'oiseau de l'Afrique subsaharienne rencontrée dans les prairies sèches boisées, les aires sableuses pourvues d'un couvert buissonneux et les savanes herbeuses. Les sexes se distinguent par les couleurs et les motifs de la tête (rousse chez le mâle, rayure noire surmontant l'œil et bordant le capuchon chez la femelle) et la présence d'un éperon chez le mâle. Son régime essentiellement végétarien est composé de graines de plantes herbacées et de céréales cultivées, de feuilles, mais inclut aussi des insectes (fourmis, termites, coléoptères, sauterelles et leurs larves). Le francolin se tient généralement en couples ou par petits groupes, constituant des compagnies comptant jusqu'à huit individus.
169
Je terminerai la série avec Le Francolin à gorge rouge (Pternistis afer) qui fait également partie, comme le Francolin coqui, de la famille des Phasianidés tout en étant classé dans un genre distinct. Il est reconnaissable à son bec, son menton, sa gorge et à ses pattes rouges. Les sexes de couleur identique, se différencient par la taille (la femelle est plus petite) et la présence d'éperons chez le mâle. Au Kenya, les francolins à gorge rouge peuplent les plaines aux longues herbes pourvu qu'elles possèdent quelques bouquets d'arbres clairsemés. Il vit habituellement en solitaire ou en petits groupes. Le régime alimentaire surtout végétarien (graines, tubercules, racines, baies et tiges d'herbes) se complète d'insectes et de leurs larves.
170
Merci Robert pour toutes ces belles images.
Amicalement.
Belle diversité bien mise en images
Un plaisir a voir et a lire
Merci Robert pour ces partages
Amicalement Denis ;)
De bien belles images comme dab. :)
Merci beaucoup Robert pour toutes ces merveilles.
Chaque passage est un régal pour moi... ;)
Je vois et j'apprends plein de belles choses !
Que dire qui n'ai été déjà dit,
sinon qu'on marche à tes côtés,
tu nous gâtes avec cette netteté et la douceur en plus
Magnifiques ces dernières.
C'est magnifique de bout en bout. ARTE et ses reportages animaliers peut fermer boutique ! ;D Les images que je trouve plus qu'à mon goût sont les 122, 130, 137, 152, et 161.
Un grand bravo et merci pour cette publication mais également pour la rédaction qui doit être un peu chronophage ! :)
:) Encore de bien belles photos.
Tu as une idée du nombre de déclenchements lors de ton safari photo ?
Pour le nombre de déclenchement je peux te donner une estimation globale. Il me reste actuellement environ 7000 photos et j'ai dû en supprimer un peu plus de 3000.
Robert
Citation de: Loucabanette le Septembre 23, 2024, 07:44:42:) Encore de bien belles photos.
Tu as une idée du nombre de déclenchements lors de ton safari photo ?
Merci pour vos commentaires.
Je reviens aux mammifères ongulés avec le Topi ou Damalisque (Damaliscus lunatus) qui est une grande antilope de couleur brun-roux dont le pelage varie du plus foncé au plus clair en fonction de la distribution géographique dans les habitats de prairies arborées de l'Afrique subsaharienne. Leur dénomination taxonomique a donné lieu à des débats concernant la classification en sous-espèces ou espèces distinctes. Les Topis sont des animaux grégaires vivant en troupeaux de 15 à 30 individus dont les deux sexes portent des cornes, pouvant rassembler parfois des centaines d'individus au cours des migrations saisonnières. Ils évoluent au sein d'une structure sociale flexible où de nombreux mâles défendent des territoires, mais la taille et la structure de ceux-ci sont variables en fonction des ressources alimentaires et de la zone occupée. Dans les savanes densément peuplées, les mâles forment des arènes sur des aires de reproduction territoriales avec de petits territoires groupés (leks), où les interactions sont nombreuses, tandis que dans les zones plus boisées, les individus territoriaux et les harems occupent des domaines plus grands et isolés. On a aussi observé que pendant la saison des pluies, plus riche en zones herbacées, la compétition intrasexuelle est intense et les territoires réduits (< 0,2 km2), due au rassemblement des topis. A contrario lorsque les zones de pâturage sont moindres, les femelles se trouvent réparties en petits groupes et la compétition moins intense entre mâles défendant des territoires allant jusqu'à 2 ou 3 km2.
Dans la réserve nationale du Masai Mara, des travaux ont montré que les mâles dominants occupent le centre des leks, de sorte que les femelles sont plus susceptibles de s'accoupler au centre qu'à la périphérie du lek. Les mâles marquent leurs territoires sur des monticules de terre se tenant debout sur eux dans une posture droite. Au moment de la mise bas, les femelles se séparent du troupeau pour donner naissance à un jeune capable de suivre leur mère immédiatement après la naissance. Un jeune topi reste avec sa mère pendant un an ou jusqu'à la naissance d'un nouveau petit. Les mâles et les femelles d'un an peuvent être trouvés dans les troupeaux de célibataires.
171 et 172
173 et 174
175 et 176
177
Un grand bonheur cette série robsou.
Superbe mise à jour, merci
Formidable ces paysages
le reste et quel reste.. très beaux aussi!
Des images toutes plus belles les unes que les autres, et des commentaires très intéressants. Un grand bravo Robert !
C'est encore un régal pour mes yeux
Un grand bravo
Amicalement Denis ;)
Une très elle série avec un démarrage sur les chapeaux de roues sur la 175 8)
Vraiment de superbes images , j'aime beaucoup .
Citation de: Clic-Clac 51 le Septembre 25, 2024, 11:03:32C'est encore un régal pour mes yeux
Un grand bravo
Amicalement Denis ;)
+1... Tout pareil... ;)
J'avais beaucoup de retard, alors j'ai remonté ce fil fabuleux et je me suis régalé. Bravo !
Un grand merci pour votre passage dans ce fil et vos sympathiques commentaires.
Retour aux animaux à plumes avec l'Alouette à nuque rousse (Mirafra africana) que nous avons rencontrée à plusieurs reprises lors de nos déplacements sur les pistes de Masai Mara, le plus souvent un mâle, le matin en train de chanter, perché sur un support peu élevé (rocher, tronc d'arbre couché). Son chant est constitué de 3 ou 4 notes sifflées et répétées souvent transcrites en "tssiii-tsi'ou" ou "siii-s.
https://xeno-canto.org/species/Mirafra-africana
C'est un passereau de taille moyenne (15-18 cm) de la famille des Alaudidés habitant les prairies ouvertes et les savanes herbeuses de l'Afrique subsaharienne. Les sexes sont semblables, mais les mâles sont en moyenne plus grands. Son plumage dans les tons crème, brun et fauve se caractérise par un panneau alaire roux. Outre les couleurs de son plumage, elle est reconnaissable à son sourcil chamois crème et à la présence d'une courte huppe érectile rousse couronnant le haut du crâne particulièrement visible lors de la production du chant. Son régime alimentaire est composé d'invertébrés (sauterelles, coléoptères, termites, araignées, mille-pattes, vers de terre) et des graines qu'elle cherche le plus souvent en grattant le sol avec ses pattes.
178 et 179
180 et 181
182 et 183
Superbe série robsou.
Je vais vous faire un remerciement groupé parce qu'il y a de très très très belles choses sur ce fil.
Je rêve d'ailleurs de faire un safari un de ces jours avant de mourir un jour quoi hein !
Par contre je n'ai pas envie un circuit touristique mais bel et bien avec un gars ou une fille d'ailleurs qui connais la brousse sur les doigt de sa main.
Je garde ça dans un coin de ma tête, rien n'est perdu !
;)
Bonsoir Robsou,
pour avoir eu le privilège de faire ce voyage cet été je ne peux que saluer ton regard sur la faune de ce merveilleux pays, que de photos que j'aurais aimé faire !
Bravo
Oui encore de très belles images que tu nous proposes là!!
Deux pages d'images sur lesquelles on peut s'arrêter quelques instants
en lisant les textes toujours aussi instructifs.
Un vrai régal!
André.
Encore une bien belle et intéressante MàJ
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Merci d'avoir pris le temps de laisser un message et pour vos commentaires d'appréciation.
Je poursuis le voyage avec le Babouin olive (Papio anubi), un singe grégaire de la famille des Cercopithécinés particulièrement intéressant à observer pour ses comportements sociaux. Il vit en règle générale dans des groupes de taille variable (15 à 150 individus) composés de quelques mâles, de nombreuses femelles et de leurs juvéniles. La structure sociale des Babouins olive est fondée sur une hiérarchie matrilinéaire (le rang des femelles est prédéfini par le statut initial de la mère) et la philopatrie femelle (les filles restent avec leur mère au sein de la troupe natale) tandis que de nombreux mâles quittent la troupe à l'adolescence pour rejoindre un autre groupe et peuvent affronter d'autres congénères pour monter dans la hiérarchie et avoir accès aux femelles. Les femelles apparentées passent davantage de temps entre elles au sein de la troupe, en manifestant des interactions affiliatives (e.g. toilettage mutuel) se soutenant lors de rencontres agressives au sein de la troupe.
184 et 185
186
Les femelles sont sexuellement matures à l'âge de 7 à 8 ans, et les mâles à l'âge de 7 à 10 ans. Le début de l'ovulation d'une femelle est un signal pour les mâles qu'elle est prête à s'accoupler. Pendant l'œstrus, outre l'émission de signaux olfactifs vaginaux indiquant la réceptivité sexuelle, la peau de la zone anogénitale de la femelle gonfle et prend une couleur rouge/rose vif, ce qui constitue un signal sexuel attractif pour les mâles en âge de s'accoupler.
Les nouveau-nés ont un pelage noir et une peau rose vif. Les femelles sont les principales dispensatrices de soins aux nourrissons, bien que les mâles recherchent le contact corporel avec les jeunes. Dès sa première semaine, le nourrisson est capable de s'accrocher seul à la fourrure de sa mère et à deux semaines, il commence à explorer son environnement pendant de courtes périodes, mais reste près d'elle. Les données issues d'observations longitudinales entre le 3ème et le 23 mois ont montré que les contacts entre la mère et sa progéniture se réduisent de façon marquée entre la 10ème et le 12 ème mois.
187 et 188
189 et 190
.
Une activité typique du comportement social des primates est l'épouillage ou toilettage entre congénères (allogrooming). Bien que sa fonction première soit hygiénique (enlèvement des ectoparasites et débris répartis sur la fourrure des singes), c'est aussi un mode de communication tactile, marqué d'une fonction sociale. L'allogrooming contribue à resserrer les liens entre les membres du groupe. Les actes d'épouillage peuvent avoir lieu entre une mère et son enfant, ou entre des singes adultes/subadultes. Dans ce dernier cas, les échanges s'établissent en fonction de la position hiérarchique dans le groupe (les femelles de rang inférieur peuvent essayer de gagner la faveur de femelles de rang supérieur en leur procurant des actes de toilettage), du lien de parenté et du statut maternel, du niveau de réciprocité, et des affinités particulières qui naissent entre les individus. Les travaux sur l'épouillage social suggèrent qu'en renforçant les liens sociaux, cette forme de communication serait un moyen de soutenir les alliances coopératives au sein du groupe. Parmi les autres hypothèses sur la fonction de l'épouillage social, il pourrait réguler les tensions au sein du groupe puisque l'on a pu montrer, durant des périodes de stress intense, que les femelles de babouins qui s'engageaient plus souvent dans des actes de grooming sont celles dont les niveaux de l'hormone glucocorticoïde du stress (cortisol) étaient les plus réduits.
191
Toujours de superbes images sur ce fil !
Citation de: prunelle le Octobre 03, 2024, 11:13:11Toujours de superbes images sur ce fil !
Je plussoie.
ça faisait longtemps.... ::)
Toutes très belles.. avec une préférence pour la N°2 185
superbes scènes pour d'autres Robert!
Un vrai plaisir à chaque mise à jour !
Très belle mise à jour africaine, avec la collection de vanneaux et francolins.
Sur ces deux espèces je n'ai rencontré que le vanneau armé et le francolin du Cap, tu me fais découvrir tous les autres, merci !
Les topis et babouins sont accompagnés de textes enrichissants et les images sont de belle proximité. Très belles ambiances crépusculaires !
La série sur l'alouette est bien saisie aussi. Quelle chance d'avoir pu rapporter autant d'espèces !
Merci Robert.
Je suis remonté à l'alouette puis la série babouin, du très beau travail photos avec en plus de l'attention sur les scènes de vie 8)
Ces singes sont effectivement très plaisants à observer !
Peu importe le sujet saisi, la qualité photographique est toujours au rendez-vous
Bravo Robert, je continue a me régaler
Amicalement Denis ;)
Merci pour vos retours.
Les actes de communication des Babouins sont dotés d'intentionnalité. Ce concept d'essence philosophique correspond, à un niveau élémentaire, à une conduite finalisée, dirigée vers un but (intentionnalité d'ordre 1), mais à un niveau plus élaboré, elle concerne le contenu des états mentaux (pensée, désir, croyance) caractérisés par la capacité d'utiliser l'information sur le monde extérieur pour la stocker dans des représentations pouvant être traduites en comportements finalisés ajustés à des situations nouvelles ou familières. Chez l'animal, le critère d'une communication intentionnelle d'ordre 1 suppose que l'émetteur de gestes tienne compte de l'état attentionnel du destinataire et attende éventuellement une réponse de celui-ci. Des chercheurs avaient publié en 2020 dans la revue Animal Cognition une étude où ils avaient observé pendant 12 mois 47 Babouins olive dans une station de primatologie du CNRS. Ils ont mis en évidence que leur répertoire était composé de 67 gestes visuels, tactiles et sonores, utilisés de manière flexible dans différents contextes, et surtout que les babouins utilisaient leurs gestes de manière intentionnelle (ils utilisaient plus de gestes visuels lorsque le destinataire était attentif et plus de gestes tactiles lorsque le destinataire ne l'était pas).
Cette communication intentionnelle est aussi apparente dans les deux images ci-dessous montrant un Babouin adulte qui manifeste un geste communicatif à l'égard d'une mère qui porte sa progéniture. Le suivi séquentiel de la scène a révélé que l'émetteur effectue un geste anticipateur accompagné d'un regard vers le bébé qui constitue la cible. Cela suppose que l'émetteur a déjà une représentation mentale des conséquences de son acte dirigé vers la cible et que son intention est de communiquer tactilement avec le bébé.
192 et 193
Les images suivantes seront consacrées aux activités ludiques chez des jeunes Babouins olive dont plusieurs catégories sont distinguées (jeu locomoteur, jeu prédateur, jeu d'objet, jeu social). Le jeu largement répandu chez les jeunes mammifères diminue à mesure qu'ils atteignent l'âge adulte. Ce sont des comportements définis par la plupart des éthologues comme des séquences motrices répétées initiées volontairement lorsque l'animal n'est pas stressé, sans but immédiat apparent si ce n'est pour leur effet gratifiant. Le jeu est, en effet, généralement composé d'une diversité de patterns de comportements (agonistiques, sexuels, prédateurs, exploratoires et locomoteurs) présents chez l'adulte dans d'autres contextes fonctionnels mais s'en différencie par diverses propriétés (réorganisation d'actions non reliées sur le plan fonctionnel, exagération ou inhibition et interruption de certains actes, répétition des échanges et renforcement positif). La propriété renforçante/gratifiante du jeu source d'émotions positives a bien été étudiée en laboratoire chez les rongeurs (animal modèle chez les mammifères) en vue d'en élucider les mécanismes cérébraux sous-jacents. Un des résultats majeurs est que le jeu chez les mammifères recrute des structures du circuit de la récompense (e.g. noyau accumbens) en stimulant la libération de différentes substances chimiques (dopamine, endomorphines, endocannabinoïdes) source de motivation et de plaisir.
Pour en revenir au jeu social des Babouins, on a pu montrer que le jeu des jeunes mâles est plus actif et brutal (qualifié en anglais de rough and tumble play) que celui des jeunes femelles et que le choix du partenaire de jeu varie en fonction de l'âge et des relations de parenté (fratrie vs pas lien de parenté).
Une caractéristique intéressante du jeu social est qu'il est généralement précédé par l'apparition de signaux de jeu, tels que les "invitations à jouer" ou les "visages de jeu". Bruner (1972), par exemple, a émis l'hypothèse que la fonction de ces signaux est d'indiquer que le jeu est sur le point de commencer, ce qui permet d'éviter que les premières actions de jeu ne soient prises, par le destinataire, pour des actions plus sérieuses telles qu'un véritable combat.
194 et 195
196 et 197
Très didactiques et très joliment illustrées ces dernières mises à jour !
198 et 199
Merci Robert tant pour les textes que pour les images
Un régal...bravo
Amicalement Denis ;)
Cette immersion dans le monde sauvage, comme tu nous la fait vivre, en plus avec les commentaires, c'est juste magnifique.
Bravo et merci
Citation de: Charly 84 le Octobre 09, 2024, 11:07:07Cette immersion dans le monde sauvage, comme tu nous la fait vivre, en plus avec les commentaires, c'est juste magnifique.
Bravo et merci
Pas mieux ! bravo .
Amicalement .
De belles scènes de vie robsou.
Oui c'est passionnant toutes ces infos approfondies sur le comportement animal, que tu déclines pour chaque espèce observée. Les photos 197 et 199 sont de belles scènes de vie, avec en plus une lumière flatteuse.
Merci Robert !
Tu nous régales de ces superbes captures
tu as du passer de sacrés moments Robert avec cette belle nature!! :D
Merci pour vos retours.
La série suivante porte sur les pique-bœufs, de petits oiseaux de la famille des buphagidés, que l'on rencontre fréquemment en mode de vie symbiotique avec des bovidés comme les gazelles (impalas), les buffles et les gnous. Le Pique-boeuf à bec jaune (Buphagus africanus) entretient avec les Buffles une relation interspécifique selon un mode mixte principalement mutualiste (mais aussi parasite) en capturant et se nourrissant surtout des tiques de leur hôtes. Il se distingue du Pique-boeuf à bec rouge (Buphagus erythrorhynchus) par un bec jaune avec l'extrémité rouge sur la moitié de la longueur et des yeux rouge orangé, avec un cercle oculaire étroit. Il est à mentionner que les deux sexes sont semblables et que le juvénile ressemble à l'adulte par le plumage, mais il a d'abord le bec jaune et un cercle oculaire étroit et jaune autour de son œil brun. Il obtient le plumage des adultes au cours de la première année. Pendant la saison de reproduction, les parades et les accouplements peuvent avoir lieu sur le dos d'un mammifère. Ces oiseaux sont monogames et se reproduisent en communauté. Le couple reproducteur est assisté d'un à six aides qui partagent les tâches liées à la reproduction, sauf l'incubation.
200 et 201
202 et 203
Le Piqueboeuf à bec rouge, comme le Piquebœuf à bec jaune, agit selon un mode mixte principalement mutualiste. Dans la photo ci-jointe, il a été capté en train de se nourrir de parasites présents sur l'oreille d'un impala.
204
une remarquable série de plus avec ces photos variées sur cette espèce peu connue en photos forums, chacun sa personnalité bien marquée 8)
Sportif
Avec cette très belle MàJ, tu nous montres que l'on peut parfaitement associer le côté naturaliste et la côté photographique esthétique
Bravo Robert, c'est un régal pour mes yeux
Amicalement Denis ;)
Magnifique cette série robsou.
De très belles photos et un fil très intéressant. La 202 attire particulièrement mon attention.
Tout est très beau :)
Superbe comme toujours avec tes images
entre nous.. ils ont de beaux perchoirs tes piafs :D
Les images sont toujours aussi belles et les textes intéressants!
Dans cette dernière image on peut voir le Piqueboeuf à bec rouge
nettoyer l'intérieur de l'oreille de l'Impala qui a l'air de bien apprécier.
Cette image m'a fait sourire :D .
André.
Un fil extraordinaire, le temps de le remonter l'ensemble des pages, j'en ai pris plein les yeux, avec notamment les dernières images Buffle/ Pic Boeuf . Bravo !!
Citation de: robsou le Octobre 13, 2024, 10:02:01Merci pour vos retours.
La série suivante porte sur les pique-bœufs, de petits oiseaux de la famille des buphagidés, que l'on rencontre fréquemment en mode de vie symbiotique avec des bovidés comme les gazelles (impalas), les buffles et les gnous. Le Pique-boeuf à bec jaune (Buphagus africanus) entretient avec les Buffles une relation interspécifique selon un mode mixte principalement mutualiste (mais aussi parasite) en capturant et se nourrissant surtout des tiques de leur hôtes. Il se distingue du Pique-boeuf à bec rouge (Buphagus erythrorhynchus) par un bec jaune avec l'extrémité rouge sur la moitié de la longueur et des yeux rouge orangé, avec un cercle oculaire étroit. Il est à mentionner que les deux sexes sont semblables et que le juvénile ressemble à l'adulte par le plumage, mais il a d'abord le bec jaune et un cercle oculaire étroit et jaune autour de son œil brun. Il obtient le plumage des adultes au cours de la première année. Pendant la saison de reproduction, les parades et les accouplements peuvent avoir lieu sur le dos d'un mammifère. Ces oiseaux sont monogames et se reproduisent en communauté. Le couple reproducteur est assisté d'un à six aides qui partagent les tâches liées à la reproduction, sauf l'incubation.
200 et 201
Magnifiques clichés ! J'aime vraiment la lumière et les couleurs
J'aime bien cet oiseau qui vit en parfaite collaboration avec ses hôtes.
Sur les buffles tu proposes des images intéressantes avec ces dos "anonymes" qui entrent bien dans la compo.
Pour finir avec un énorme face à face avec le buffle, massif.
L'impala dans cette attitude semble apprécier le soin ;)
Merci et bravo Robert.
Les pique-boeuf sur les girafes ça fait aussi de belles images, peut-être en as-tu à proposer ?
Avec toi je peux me permettre de faire mes courses, tu as tout ! ;D
Pour répondre à ta question, Loïc, j'ai vu très peu de pique-bœufs sur les Girafes lors de mes deux derniers séjours au Kenya, pour ne pas dire qu'une seul fois, mais je n'avais pas inclus l'image car comme tu le constateras il se trouvait très éloigné de mon téléobjectif.
Robert
J'aime bien cet oiseau qui vit en parfaite collaboration avec ses hôtes.
Sur les buffles tu proposes des images intéressantes avec ces dos "anonymes" qui entrent bien dans la compo.
Pour finir avec un énorme face à face avec le buffle, massif.
L'impala dans cette attitude semble apprécier le soin ;)
Merci et bravo Robert.
Les pique-boeuf sur les girafes ça fait aussi de belles images, peut-être en as-tu à proposer ?
Avec toi je peux me permettre de faire mes courses, tu as tout ! ;D
C'est superbe ! La 182, le babouin en pleine prière (185), 189, 196, 200 et 203 sont mes images préférées ! Encore une fois, on se délecte ! Bravo Robert ! :)
Très belle cette Girafe.
Merci pour vos retours.
Une transition toute trouvée avec le fil précédent puisque l'on rencontre quelquefois des pique-bœufs sur le dos du Phacochère commun ou Phacochère d'Afrique (Phacochoerus africanus) qui sera mis à l'honneur dans cette série.
205
C'est un suidé présent dans les savanes d'Afrique Australe, de l'Ouest et de l'Est. Son régime alimentaire, s'il varie en fonction de la disponibilité saisonnière des denrées, est principalement végétarien (herbes, racines, rhizomes, baies et fruits, champignons) mais il peut s'accommoder à l'occasion de protéines animales (insectes, œufs et charognes). Les phacochères sont des animaux grégaires non territoriaux qui occupent un domaine vital, plusieurs hardes pouvant se partager un même domaine. Ils sont dotés d'une structure sociale flexible composée d'une ou plusieurs femelles étroitement apparentées et de leur juvéniles formant des hardes de 5 à 16 individus (le groupe familial, appelé en anglais « sounder », joue un rôle dans la coopération, la protection des jeunes, et la recherche de nourriture), alors que les phacochères mâles quittent généralement leur groupe natal avant l'âge de deux ans tout en restant dans le domaine vital (philopatrie). Les mâles subadultes peuvent s'associer dans des groupes de célibataires, mais les mâles adultes vivent généralement en solitaire pour rejoindre les hardes au moment de la saison de reproduction.
206 et 207
Tentative de filé.
208
209
Pendant les deux premiers mois post-partum environ, les marcassins sont d'abord allaités dans les terriers. Ils sortent ensuite avec leur mère, commencent à brouter au bout de quelques semaines et sont sevrés vers 21 semaines environ. Le phacochère atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 18 à 20 mois, bien que les mâles ne pourront prétendre à l'accouplement que vers l'âge de 4 ans environ. Les interactions affiliatives et les salutations impliquent souvent des contacts naso-nasaux ou naso-oraux fréquemment observés entre individus apparentés, entre juvéniles et mâles adultes, ou entre une mère et son jeune.
210 et 211
Superbe cette série sur le Phacochère.
Une trés belle série phacochères avec les commentaires qui vont avec.
Merci pour le partage
Belles images effectivement ! J'aime beaucoup ta proposition sur le phacochère en mouvement.
Que du super !
Merci
Suite toute aussi belle avec un noir et blanc pas si mal.. bravo Robert!
voila une très belle MàJ, un coup de cœur pour la 207...belle sensation de proximité et je ressens un certain dynamisme
Amicalement Denis ;)
Merci pour la girafe Robert.
Elle semble surdimensionnée sur cette image, même l'acacia apparait tout petit !
La série phacochère est sympa, avec différentes options de prise de vue.
Un animal amusant quand on le voit brouter plié sur ses genoux antérieurs.
Merci pour votre passage et vos commentaires. Cette série sera consacrée à quatre échassiers de la famille des ciconiidés.
Le Jabiru d'Afrique (Ephippiorhynchus senegalensis) est la plus grande espèce de cigognes avec le marabout. Doté d'un plumage bicolore et d'un bec tricolore, les individus des deux sexes se distinguent par la couleur de leurs yeux, bruns foncés chez le mâle et jaunes chez la femelle. Son aire de distribution couvre les rivières et les milieux humides de l'Afrique sub-saharienne, où il puise ses ressources alimentaires (poissons, crustacés, amphibiens) en chassant à l'affût dans les eaux peu profondes mais consomme également des insectes, des reptiles, des petits mammifères et des poussins. Le couple nidifie à l'écart des autres jabirus. Le nid est généralement placé à la cime d'un arbre isolé et forme une large plateforme dans laquelle la femelle pond deux à trois œufs, qui sont couvés alternativement par les deux oiseaux durant un peu plus de 4 semaines. Les poussins sont nourris par les deux parents et quittent le nid vers 3 mois. Le juvénile est globalement plutôt gris. Son plumage est bicolore mais beaucoup moins contrasté que celui des adultes. Son bec est entièrement gris-brun. La mortalité des jeunes est relativement élevée, et il est fréquent qu'un seul poussin survive malgré les soins apportés à leur éducation. Les oiseaux atteignent leur maturité sexuelle vers 3 ans.
212 et 213
Le Marabout d'Afrique (Leptoptilos crumenifer) vit dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. Bien qu'il soit principalement un charognard, il se nourrit de petits vertébrés (grenouilles, rongeurs, poissons, etc.) qu'il capture lors de ses déplacements sur la terre ferme, ou dans les marais et fleuves. Comme la plupart des Ciconiidés, c'est un oiseau grégaire vivant en colonies se réunissant pour se nourrir et pendant la nuit.
214 et 215
Le Bec-ouvert africain (Anastomus lamelligerus) est une espèce d'échassier de couleur noire, avec des reflets métalliques, caractérisé par la forme de son bec : deux mandibules qui ne se touchent qu'à la base et à la pointe du bec. C'était ma première rencontre avec cet oiseau endémique de l'Afrique inféodé aux milieux d'eau douce (lacs et régions palustres). Il se nourrit presque exclusivement de mollusques aquatiques, principalement des gastéropodes que son bec particulier extrait de la coquille, la mandibule inférieure sectionnant le muscle maintenant l'animal à l'intérieur. C'est un oiseau grégaire toute l'année que l'on peut parfois trouver en grand nombre comme l'illustre la photo.
216 et 217
Pour terminer la série, le Tantale ibis (Mycteria ibis) qui réside principalement en Afrique subsaharienne dans une variété d'habitats humides (vasières des lacs, fleuves, marais, marécages, lagunes). Il se reconnaît à son plumage (similaire chez les deux sexes) blanc nuancé de rose sur le dessus, la queue noire, la moitié antérieure de la tête rosée, ses pattes rouges et un long bec jaune qui a donné son nom vernaculaire anglais à cette espèce (Yellow-billed Stork). En dehors de la période de nidification, pendant laquelle il est grégaire en se reproduisant généralement en petites colonies installées dans des arbres, il est plutôt solitaire. Son régime est presque exclusivement constitué de poissons et d'insectes aquatiques, mais peut aussi consommer des grenouilles et des vers qu'il trouve dans des mares peu profondes.
218
Et hop...encore des images de haut vol ::) ::) ::)
Ce fil est un vrai régal
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Une mise à jour de toute beauté.
De très belles images, merci du partage
Toujours de belles découvertes à faire chez toi.
Un pur régal tes images avec comme toujours cette grande netteté!!
merci de nous les partager Robert..
Excellente suite avec les Phacochères et les Echassiers dont les premières images,
avec des postures variées, apportent un certain dynamisme!
Bravo et merci du partage!
André.
Comparé à ses cousins jabiru, tantale ou bec-ouvert tous très esthétiques, le marabout ne bénéficie pas d'un capital beauté qui crève les yeux ! En revanche quel auxiliaire indispensable pour l'hygiène de la savane...
Je crois me souvenir qu'on nous avait expliqué qu'il se défèque sur les pattes (d'où leur couleur blanchâtre) pour se protéger des moustiques. Astucieux, mais pas vraiment un argument pour aider à le rendre populaire ;)
Encore une très belle page, outre la beauté des oiseaux j'aime bien le rendu des tons. Un plus pour avoir pu saisir le nourrissage et une belle vue sur l'oiseau sur le plus grand des arbres 8)
[Concernant la relation entre la couleur des pattes et celle des fientes, merci Loïc pour cette information que je ne connaissais pas mais en parcourant divers liens sur le net, c'est effectivement fréquemment évoqué.
Robert
quote author=Larchi link=msg=9090832 date=1729864229]
Comparé à ses cousins jabiru, tantale ou bec-ouvert tous très esthétiques, le marabout ne bénéficie pas d'un capital beauté qui crève les yeux ! En revanche quel auxiliaire indispensable pour l'hygiène de la savane...
Je crois me souvenir qu'on nous avait expliqué qu'il se défèque sur les pattes (d'où leur couleur blanchâtre) pour se protéger des moustiques. Astucieux, mais pas vraiment un argument pour aider à le rendre populaire ;)
[/quote]
Merci pour vos commentaires.
Je poursuis avec le Chacal à chabraque (Lupulella mesomelas) appelé encore Chacal à dos noir (black-backed jackal), rencontré régulièrement dans les réserves de Samburu et de Masai Mara. Nous l'avons observé à plusieurs reprises, en particulier dans des scènes d'interactions conflictuelles entre adultes, d'échanges affiliatifs entre parents et jeunes ainsi que dans des activités ludiques entre juvéniles. La famille est la base de l'unité sociale des Chacals. Ils sont monogames et lorsqu'ils forment des couples, ceux-ci peuvent durer toute une vie. La durée de gestation est comparable à celle d'autres canidés comme le chien ou le loup (environ 60 jours) avec une portée moyenne de 4 petits. Son régime omnivore de chasseur, cueilleur et charognard lui permet de s'adapter à un large éventail de ressources alimentaires avec toutefois selon les données de certaines études un régime insectivore qui peut constituer jusqu'à 50% de sa nourriture. L'indépendance des jeunes survient vers 6 ou 8 mois et la maturité sexuelle aux environs d'un an.
219 et 220
Cet animal territorial signale son domaine par des marques olfactives (urine, fèces), mais communique aussi à l'aide de nombreuses vocalisations et postures expressives qui peuvent véhiculer différentes informations sur les émotions et intentions (menace et attitude agonistique, affiliation ou attitude amicale, salutation, apaisement, satisfaction, peur, colère et agression, soumission, ..). Les signaux visuels sociaux et les postures corporelles ritualisées durant les interactions entre Chacals à chabraque ont bien été décrits dans la littérature éthologique. Bien que ces postures et attitudes expressives ressemblent à celles des chiens, des différences ont été constatées concernant, en particulier, la position des oreilles ou de la queue.
221 et 222
Dans l'image qui suit les échanges entre l'adulte et les jeunes sont amicaux en laissant paraître chez les jeunes des postures de soumission vis-à-vis de l'adulte, qui sont probablement perçus par le parent comme des signaux d'apaisement et comme une reconnaissance de son statut de dominant.
223
Dans les autres images, quelques illustrations de scènes classiques d'activités ludiques entre les jeunes d'une même fratrie dont on reconnaît leur fonction sociale dans la consolidation des liens familiaux ainsi que dans l'établissement ou le renforcement du statut hiérarchique en permettant aux jeunes de se mesurer à d'autres congénères de même classe d'âge.
224 et 225
226
Trés belle mise à jour, avec des comportements qui ressemblent à ceux du renard.
Merci
Superbe cette série sur la vie du Chacal, et merci pour les commentaires robsou.
De belles réalisations pour illustrer ces attitudes bien documentées par tes commentaires.
Une très belle observation, je les ai aperçu un soir au coucher du soleil.
Toujours de bien belles photos très naturelles à regarder ici :)
Je vois que tu ne t'es pas ennuyé dans ce voyage on peut dire que les animaux emblématiques du Kenya tu les as tous vus !
comme d'hab tout est nickel ici encore!!
grand bravo quand on connait les difficultés avec la chaleur, l'approche, entre autres ::)
J'attends toujours tes MàJ avec grand intérêt...et une fois de plus, je ne suis pas déçu ::) ::) ::)
Bravo Robert, c'est un régal pour mes yeux
Amicalement Denis ;)
Merci pour votre visite et vos commentaires.
Cette série sera consacrée à des oiseaux des milieux aquatiques et plus particulièrement aux ardéidés en commençant par le Héron goliath (Ardea goliath) qui, comme son nom le suggère, est le plus grand ardéidé (taille 120 à 152 cm de haut, poids de 4 à 5 kg). Il n'est pas sans rappeler le Héron pourpré qui présente un plumage de couleurs assez semblables, mais le Héron goliath est deux fois plus grand, avec un bec plus gros et le sommet de sa tête roux plutôt que muni d'une calotte noire. Comme la plupart des ardéidés, il est très dépendant des zones humides si bien que ses habitats de prédilection sont les lacs, les étangs, les rivières, et les zones de marécages et de mangroves. C'est un prédateur solitaire territorial se nourrissant principalement de poissons relativement gros mais peut compléter son régime piscivore par de petits vertébrés et des insectes. Son mode de prédation typique des grands hérons Ardea se caractérise par une chasse plutôt passive et d'attente, souvent debout dans les eaux peu profondes à proximité de tapis de végétation, observant attentivement le déplacement des poissons à proximité. A l'approche d'une proie, il la pique rapidement avec ses mandibules ouvertes, souvent en empalant le corps du poisson avec ses deux mandibules, avant de l'avaler. Selon les résultats d'une étude, les Hérons goliath peuvent consommer en moyenne 2,3 poissons par jour, soit 23 à 34 % de leur poids corporel. Il est à noter que les observations ont révélé que le Goliath est souvent vulnérable au kleptoparasitisme de la part des Pygargues vocifères. Une étude avait révélé que parmi les captures observées, 11% étaient perdues au cours du harcèlement de la part des Pygargues vocifères.
227 et 228
Le Crabier à ventre roux (Ardeola rufiventris) est un ardéidé qui fréquente les habitats humides d'eau peu profonde qui bordent les rivières, les lacs et qui sont souvent proches des prairies avec des arbres clairsemés. Son nom vernaculaire tire son origine de la couleur de son plumage gris-ardoise paré de taches châtain-roux sur les épaules, le ventre, le croupion et la queue. Ces oiseaux vivent généralement en solitaire, mais on les trouve également parfois en petits groupes ne dépassant guère la dizaine d'individus. Leur régime alimentaire est composé de poissons, de grenouilles, de crustacés, d'insectes aquatiques et de vers de terre.
229 et 230.
Le Crabier chevelu (Ardeola ralloides), présent également dans nos étangs, est un oiseau migrateur qui repart en Afrique dès le mois d'août. Il niche dans les estuaires, les deltas, les marais et les lacs pourvus d'une épaisse végétation. Son régime se compose de grenouilles, de poissons et d'insectes.
Un autre ardéidé très répandu, absent seulement du continent antarctique, est la Grande aigrette (Ardea alba), un migrateur partiel qui hiverne dans la région méditerranéenne ou en Afrique. Son régime alimentaire, en pêche ou en chasse, se compose d'une grande diversité d'invertébrés et de vertébrés, aquatiques ou terrestres.
231 et 232
De superbes images et merci aussi pour le commentaires qui vont biens avec.
Et bien quelle belle image ce Crabier à ventre roux
je le découvre et je t'envie cette belle rencontre!!!!!!!!!!!!!! ;)
Encore une belle suite sur cette page avec petite préférence pour le rendu de l'image du grand héron juste avant l'envol puis la saisie de son départ 8)
sportif
Encore une série de haut vol , vraiment de magnifiques images ! Bravo Robert .
Amicalement.
Citation de: robsou le Novembre 04, 2024, 09:06:31Le Crabier chevelu (Ardeola ralloides), présent également dans nos étangs, est un oiseau migrateur qui repart en Afrique dès le mois d'août. Il niche dans les estuaires, les deltas, les marais et les lacs pourvus d'une épaisse végétation. Son régime se compose de grenouilles, de poissons et d'insectes.
Un autre ardéidé très répandu, absent seulement du continent antarctique, est la Grande aigrette (Ardea alba), un migrateur partiel qui hiverne dans la région méditerranéenne ou en Afrique. Son régime alimentaire, en pêche ou en chasse, se compose d'une grande diversité d'invertébrés et de vertébrés, aquatiques ou terrestres.
231 et 232
Toujours aussi intéressant, merci.
Superbe la 2éme du crabier à ventre roux, bravo et merci
Une bien belle MàJ...encore merci Robert de partager ces instants nature
Amicalement Denis ;)
Belles suites avec les Chacals à chabraque et ces échassiers dont certains nous sont bien familiers! ;)
André.
Un fil passionnant, avec des situations superbement captées !
Très belle série sur les hérons !
Belle série sur le chacal, un canidé qu'on voit souvent dans les docus essayer de chiper des morceaux sur les carcasses en harcelant les plus gros prédateurs (notamment les lions). Souvent repoussé manu militari, il revient toujours à la charge jusqu'à obtenir sa part du "gâteau". Encore un animal dont le nom à consonance péjorative n'est pas justifié.
Côté échassiers, de belles images et un héron goliath dont j'aurais bien voulu voir les proportions si tu as une image où il apparait avec un de ses cousins. Belle bête !
Merci Robert pour ces partages enrichissants, et je suis tout content d'avoir pu partager l'info sur les pattes du marabout avec un expert !
Un grand Merci pour vos retours.
Dans cette série deux espèces de zèbres seront mises à l'honneur, le zèbre des plaines (Equus quagga) et le zèbre de Grévy (Equus grevy). Le zèbre des plaines, présent à Samburu et à Masai Mara, se différencie du zèbre de Grévy aussi bien sur le plan morphologique que de son comportement social. La morphologie des zèbres de Grévy se rapproche de celle des ânes, tandis que les zèbres des plaines bien, que moins grands et massifs, ressemblent davantage à des chevaux. Le système social du zèbre des plaines est non territorial avec un mode d'organisation relativement stable comprenant des groupes familiaux de type harem (étalon, une ou plusieurs femelles et leurs petits, les jeunes des deux sexes quittant généralement leur groupe familial natal à la maturité sexuelle) et des groupes de jeunes étalons (pouvant compter plus d'une douzaine de mâles avec une hiérarchie basée sur l'âge). Dans la structure de type harem, les femelles forment un groupe assez uni autour d'un seul mâle, qui défend le groupe de l'intrusion des mâles célibataires qui cherchent à conquérir les femelles.
233 et 234
235
Le Zèbre de Grévy présent dans les savanes sèches au Nord du Kenya (Samburu) et en Éthiopie est le plus grand des équidés sauvages mais aussi l'espèce la plus menacée comparativement aux zèbres des plaines et de montagne. Sa population est passée de 15 000 individus sauvages à environ 2 000 entre les années 1970 et 2004. Les derniers comptages en 2016 indiquent une relative stabilité avec un effectif estimé à environ 2700 individus. Une étude phylogénétique datant de 2009 a révélé, par l'analyse de l'ADN mitochondrial, que les zèbres de Grévy proviennent, avec les ânes, d'une lignée différente de celle des zèbres des plaines. Comparé aux autres zèbres, il est plus grand, a de longues oreilles en forme arrondie et conique mais son cou est court et large, et ses rayures sont plus fines, mais le ventre et la zone entourant la base de la queue n'ont pas de rayures, ce qui est spécifique au zèbre de Grévy. Il se différencie aussi des autres espèces de zèbres par son comportement social : il ne vit pas dans une organisation sociale de type harem, comme les zèbres de Grant (sous-espèce de zèbre de plaine), et ne se lie que pendant peu de temps avec ses congénères. Son système social est régi par une organisation territoriale des mâles, et le lien qui unit la mère et son petit. Le mâle du zèbre de Grévy, défend son territoire contre les autres mâles, tandis que les femelles vont et viennent à leur guise, formant des groupes qui peuvent durer quelques semaines ou seulement quelques heures.
Des observations ont mis en lumière des possibilités d'hybridation entre les individus des deux espèces. Les poulains hybrides qui en résultent seront élevés dans le groupe des zèbres des plaines, mais ils auront un comportement qui semble suggérer qu'ils ont des traits sociaux hérités des deux espèces. Environ la moitié des fils hybrides deviennent des zèbres errants, semi-territoriaux comme ceux de Grévy, et l'autre moitié essaie de prendre en charge les groupes de femelles et se focalise sur leur défense, malgré une fertilité très réduite et parfois la stérilité.
236 et 237
Superbe cette série sur le Zèbre, aussi belle en couleur qu'en noir et blanc.
C' est un avantage pour les Zèbres d'être photographiés en noir et blanc... ;D
Superbes photos, même en couleur! ;)
André.
Je suis d'accord : les images couleur sont très belles, la lumière est idéale.
Les images N&B, parfaitement adaptées au graphisme du zèbre, sont bien traitées.
Merci pour toutes ces infos qui font mentir l'expression "qu'est-ce qui ressemble plus à un zèbre qu'un autre zèbre ?"
Bravo Robert, encore une série qui fait rêver. Tu ne perds pas ton temps en Afrique !
Une très belle série Robert, tant les oiseaux que les zèbres, finalement pas si facile à mettre en valeur. Mission accomplie !
Superbe cette série
un plus pour la dernière des zèbres bravo!!
Citation de: Mex (alias Jmc) le Novembre 08, 2024, 23:29:29Superbe cette série
un plus pour la dernière des zèbres bravo!!
Idem pour moi ! Bravo Robert .
bonjour,
je saute sur l'occasion car j'ai un vrai problème d'indentification des différents zèbres, et il semble que nous ayons un spécialiste!
zebre de Grant: grosses rayures à l'arriere
zèbre de Grevy: plus petites rayures et ventre blanc
zèbre de Bohm : rayures marron intercallées, bas des pattes blanches
zèbre de plaine: ?
zèbre de montagne: ?
zebre du Burchell?
par avance, merci
Une belle série sur le crabier et aigrette et aussi cette dernière sur les zèbres, les tons naturelles toujours aussi bien rendus où les zèbres s'intègrent parfaitement au paysage. En partant de ces très belles photos sur animaux déjà noirs et blancs, les post-traitements vers les N&B fonctionnent très bien avec de l'isolement du sujet plus marqué, bravo pour tout ce travail photographique et recherches d'informations en plus 8)
Sportif
super post avec de belles photos qui donne envie d'y aller!!
Merci pour vos commentaires.
Pour apporter des éléments de réponse.
La taxonomie des zèbres n'est pas aisée et est sujet à des débats entre scientifiques, en particulier lorsque l'on aborde la question de la distribution en sous-espèces. La plupart des scientifiques paraissent d'accord pour reconnaitre l'existence de 3 espèces principales, le zèbre des plaines (
Equus quagga), le zèbre de Grévy (
E. grevyi) et le zèbre des montagnes (
E. zebra). Concernant les zèbres des plaines, les partisans de la classification en sous-espèces reconnaissent au moins 5 sous-espèces existantes : Le zèbre de Burchell (
E. q. burchelli), le zèbre de Grant appelé également le zèbre de Bohm (
E. q. boehmi), le zèbre de Selous (
E. q. borensis), le zèbre de Chapman (
E. q. chapmani) et le zèbre de Crawshay (
E. q. crawshayi). Cette classification en sous-espèces repose principalement sur la différenciation morphologique basée sur les motifs de rayures (largeur et distribution)
http://www.cokesmithphototravel.com/zebra-subspecies.html
https://www.researchgate.net/publication/6651337_A_rapid_loss_of_stripes_The_evolutionary_history_of_the_extinct_quagga/figures?lo=1
Toutefois, cette classification en sous-espèces, si elle s'avère utile pour les observateurs utilisant des variations morphologiques, elle n'est pas forcément pertinente pour les scientifiques qui ont utilisé des marqueurs génétiques basés sur le polymorphisme de l'ADN. Pour résumer les résultats, la délimitation des sous-espèces des zèbres de plaines vivant en Afrique basée sur la morphologie ne paraît ne pas correspondre aux donnés génétiques, et certains préfèrent parler de populations distinctes plutôt que de sous-espèces.
Robert
Citation de: pat le chat le Novembre 09, 2024, 11:04:37bonjour,
je saute sur l'occasion car j'ai un vrai problème d'indentification des différents zèbres, et il semble que nous ayons un spécialiste!
zebre de Grant: grosses rayures à l'arriere
zèbre de Grevy: plus petites rayures et ventre blanc
zèbre de Bohm : rayures marron intercallées, bas des pattes blanches
zèbre de plaine: ?
zèbre de montagne: ?
zebre du Burchell?
par avance, merci
Citation de: robsou le Novembre 10, 2024, 10:00:39Merci pour vos commentaires.
Pour apporter des éléments de réponse.
La taxonomie des zèbres n'est pas aisée et est sujet à des débats entre scientifiques, en particulier lorsque l'on aborde la question de la distribution en sous-espèces. La plupart des scientifiques paraissent d'accord pour reconnaitre l'existence de 3 espèces principales, le zèbre des plaines (Equus quagga), le zèbre de Grévy (E. grevyi) et le zèbre des montagnes (E. zebra). Concernant les zèbres des plaines, les partisans de la classification en sous-espèces reconnaissent au moins 5 sous-espèces existantes : Le zèbre de Burchell (E. q. burchelli), le zèbre de Grant appelé également le zèbre de Bohm (E. q. boehmi), le zèbre de Selous (E. q. borensis), le zèbre de Chapman (E. q. chapmani) et le zèbre de Crawshay (E. q. crawshayi). Cette classification en sous-espèces repose principalement sur la différenciation morphologique basée sur les motifs de rayures (largeur et distribution)
http://www.cokesmithphototravel.com/zebra-subspecies.html
https://www.researchgate.net/publication/6651337_A_rapid_loss_of_stripes_The_evolutionary_history_of_the_extinct_quagga/figures?lo=1
Toutefois, cette classification en sous-espèces, si elle s'avère utile pour les observateurs utilisant des variations morphologiques, elle n'est pas forcément pertinente pour les scientifiques qui ont utilisé des marqueurs génétiques basés sur le polymorphisme de l'ADN. Pour résumer les résultats, la délimitation des sous-espèces des zèbres de plaines vivant en Afrique basée sur la morphologie ne paraît ne pas correspondre aux donnés génétiques, et certains préfèrent parler de populations distinctes plutôt que de sous-espèces.
Robert
bonjour,
merci pour ta réponse et ce lien que je n'avais pas trouvé ou apparaissent toutes les variétes en image!
Une très belle MàJ
J'aime particulièrement tes N&B trouvant qu'ils rendent hommage au côté graphique de la "robe" de ces zèbres
Bravo et bien vu
Amicalement Denis ;)
J'ajouterai à ton commentaire :)
que Le zèbre est un superbe animal qui a inspiré beaucoup d'artistes
notamment dans le domaine de l'illusion d'optique.
Des artistes comme Vasarely a réalisé de nombreuses œuvres sur ce sujet.
C'est dire à quel point sa robe, est formidablement adaptée, a trompé les prédateurs. ;)
Je présume que tu fais référence ici à la fonction éventuelle des rayures des zèbres qui est un point encore discuté par les scientifiques, mais qui à ma connaissance n'a pas trouvé de réponse satisfaisante définitive, bien que certaines des hypothèses avancées aient été étayées par des données non toutefois confirmées par la suite.
Robert
Citation de: Loucabanette le Novembre 12, 2024, 10:50:13J'ajouterai à ton commentaire :)
que Le zèbre est un superbe animal qui a inspiré beaucoup d'artistes
notamment dans le domaine de l'illusion d'optique.
Des artistes comme Vasarely a réalisé de nombreuses œuvres sur ce sujet.
C'est dire à quel point sa robe, est formidablement adaptée, a trompé les prédateurs. ;)
Merci pout vos retours.
Une suite avec l'Ombrette africaine (Scopus umbretta) ou Ombrette du Sénégal, qui est un échassier singulier de la famille des Scopidae, seul représentant du genre Scopus. Présente en Afrique sub-saharienne, dans les régions boisées et les zones humides, elle est sédentaire et territoriale s'observant généralement seule ou en couple, plus rarement en petits groupes de trois ou quatre individus. Son mode de pêche, à l'affût ou en marchant lentement dans l'eau peu profonde, lui permet de capturer ses proies principalement constituées de batraciens, qu'elle complète d'insectes, de crevettes et de petits poissons.
Une première image de cette Ombrette à la sortie du lodge captée dans un plan paysager au lever du soleil.
238 et 239
240 et 241
Le Jacana à poitrine dorée ou Jacana d'Afrique (Actophilornis africanus) est une espèce de la famille des jacanidés. Présent dans toute l'Afrique Sub-saharienne, il est inféodé aux zones humides d'eaux douces ou saumâtres peu profondes où la végétation (nénuphars, jacinthes d'eau, etc.) émerge. Le dimorphisme sexuel se caractérise par une femelle plus grande que le mâle. Il est reconnaissable à la couleur bleu clair ou ardoise de son bec et de sa plaque frontale, d'un plumage brun, d'une poitrine jaune dorée à brune et de joues et d'un cou blanc. C'est une espèce grégaire se nourrissant surtout de petits poissons et d'invertébrés aquatiques.
242 et 243
Belle série avec un coup de cœur sur la 239 et merci sur le partage de toutes ces informations .
Amicalement.
Tout ce joli monde est présenté de façon magistrale dans tous les sens du terme !
Bravo !
De très belles images, des découvertes, des informations intéressantes bref que du plaisir !
Je n'ai plus de superlatif pour tes belles images Robert
encore et toujours de belles suites..
De très belles observations !
Chaque MàJ me réserve de belles surprises
Bravo et encore grand merci de partager
Amicalement Denis ;)
Superbe cette série robsou.
Deux espèces que je ne connaissais pas et très bien photographiées + des tons toujours bien équilibrés en post-traitement
Merci, pour l'ensemble formidable d'infos et d'images.
Une merveille ce fil ! J'ai adoré les images 217, 219, 230, 237 (j'aurais tenté de gommer les branchages en bas à droite histoire d'épurer encore plus l'image et de sublimer le graphisme de ces zèbres) et 243 ! Un grand bravo Robert ! :)
Merci pour vos commentaires. Dans cette MAJ, l'impala (Aepyceros melampus) sera mis à l'honneur. C'est une antilope de taille moyenne des savanes herbeuses subsahariennes qui arbore un pelage de même couleur chez les deux sexes (brun rougeâtre pour le dos, beige pour le côté, blanc pour le ventre). Le dimorphisme sexuel se traduit par des variations morphologiques de la taille et du poids en faveur du mâle (60 kg vs 40 kg) et la présence chez le mâle de grandes cornes annelées en forme de lyre ou de S, pouvant mesurer 40 à 90 cm. Cet animal grégaire évolue au sein de structures sociales flexibles qui changent selon la période de l'année : pendant la saison sèche, il accepte la venue de congénères, vit en groupe d'une centaine d'individus et côtoie volontiers les zèbres et les gnous. Quand vient la saison humide, les antilopes se séparent pour former trois organisations principales : des mâles territoriaux avec ou sans femelles reproductrices, des troupeaux de célibataires composés de mâles adultes et juvéniles non territoriaux, et des troupeaux reproducteurs composés de femelles et de juvéniles. En période de rut, les territoires sont âprement défendus contre toute intrusion avec des combats fréquents entre rivaux. Quand le mâle atteint sa maturité sexuelle, vers l'âge d'un an, il est rejeté du groupe par les individus dominants. Il rejoint alors un troupeau de célibataires avec lesquels il vit plutôt pacifiquement puis établit son propre territoire, après l'âge de 4 ans environ. Dès lors, il pourra s'accoupler avec une femelle dont il va renifler l'urine pour s'assurer qu'elle est réceptive.
244 et 245
246 et 247
248
Au terme de 190 jours de gestation, la femelle se retire dans un coin isolé pour donner naissance à un seul petit qu'elle allaite pendant environ 4 mois et demi. Quelques jours après sa venue au monde, le jeune commence à suivre sa mère mais reste particulièrement vulnérable face aux prédateurs (on estime qu'environ 50% des nouveau-nés périssent durant les premières semaines). Les jeunes femelles atteignent leur maturité sexuelle vers un an et demi, intègrent un groupe du même sexe tandis que les mâles âgés d'un an se retrouvent entre célibataires.
249 et 250
251
C'est juste superbe ::) ::) ::)
Vivement la prochaine MàJ...un grand bravo
Amicalement Denis ;)
Citation de: Clic-Clac 51 le Novembre 22, 2024, 10:29:47C'est juste superbe ::) ::) ::)
Vivement la prochaine MàJ...un grand bravo
Amicalement Denis ;)
Oui je plussoie et bien d'accord avec ce qui a été dit par Denis!...
effectivement ces images donnent l'envie de partir dans cette savane..
je trouve cette dernière très belle, et quelle douceur!!!!!
De page en page c'est magnifique, en particulier la 251 dans cette dernière mise à jour.
Bravo et merci
Magnifique cette série robsou.
Magnifiques images du Kenya avec un petit coup de cœur par la
251.
Merci pour vos commentaires d'appréciations de la précédente série.
Cette série portera sur l'Hippopotame commun ou amphibie (Hippopotamus amphibius) qui est un artiodactyle de la famille des hippopotamidés. Au Kenya, sa population estimée à 5000 -7000 est considéré comme "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Les hippopotames se distinguent des autres méga-herbivores par le fait qu'ils ont besoin à la fois d'un espace de vie quotidien dans l'eau et d'une zone de pâturage ouverte sur la terre ferme la nuit. La plupart des groupes d'hippopotames se trouvent dans les eaux assez profondes pour se couvrir et protéger leur peau vulnérable au soleil, avec un lieu de pâturage assez proche pour faire l'aller- retour dans la nuit. Ce sont des brouteurs sélectifs qui consomment environ 40-50 kg de nourriture par jour, en particulier des plantes aquatiques et des algues, et à la tombée de la nuit, sur la terre ferme, des plantes herbacées et des tubercules. La dentition des mâles se distinguent généralement de celle des femelles par la taille plus grande de leurs canines inférieures en forme de défense qui peuvent atteindre 50-60 cm de long voire plus.
Ces mammifères grégaires forment des groupes variant de quelques individus à 100 - 150 individus. Les groupes sont généralement composés de femelles accompagnées de leurs petits sous l'autorité d'un mâle dominant polygame qui exerce un comportement territorial uniquement dans l'eau. Les mâles dominants tolèrent généralement les mâles célibataires dans leur domaine et même dans les troupeaux de femelles, tant qu'ils s'abstiennent de toute activité sexuelle. Dans les groupes de femelles, il ne semble pas y avoir des liens étroits entre elles en dehors de liens maternels avec des filles qui persistent au moins jusqu'à l'âge subadulte. Les hippopotames peuvent également constituer des groupes sociaux unisexe d'eau partagée.
Le bâillement est un comportement caractéristique des hippopotames vivant dans les habitats naturels africains. On leur a attribué diverses fonctions. Dans des situations de rencontres agonistiques entre mâles, l'une des fonctions souvent évoquées est qu'il constituerait un signal de menace ou d'avertissement, mais certaines études suggèrent qu'il pourrait aussi jouer un rôle dans le refroidissement du cerveau afin de lutter contre la surchauffe et d'améliorer les fonctions cérébrales.
252 et 253
254 et 255
256 et 257
258
Une superbe série avec les explications qui vont avec, ils sont trés impressionnants !! Je crois que je n'aimerais pas trop me trouver face à eux, comme sur ton image de groupe !!
Magnifique cette série.
Superbe série sur l'hippopotame !
Bien belles images de ces Hippopotames..
franchement, tu as dû y passer beaucoup de jours pour de si belles captures en images!! :D
tu offres à chacun un formidable rendez-vous avec la faune Robert!!!!
Citation de: Charly 84 le Novembre 27, 2024, 15:43:29Une superbe série avec les explications qui vont avec, ils sont trés impressionnants !! Je crois que je n'aimerais pas trop me trouver face à eux, comme sur ton image de groupe !!
Oui, ça craint !...Animal très dangereux à ne pas approcher de trop près !
Il arrive que certains traversent le campement de Tony la nuit à Masaï Mara (situé juste à coté de la rivière), et c'est pour cela qu'il est interdit de sortir des tentes...
En tout cas c'est une superbe série, beau travail !
Merci pour ta réponse JPM84, je ne pense pas qu'une tente pourrait les arrêter !! L'avantage c'est qu'ils ne vous vois pas ;)
Pour apporter un complément d'informations aux commentaires de JPM concernant la dangerosité des Hippopotames pour l'humain. Bien que l'on ne connaisse pas le nombre exact de personnes tuées en Afrique, les attaques rapportées sont relativement nombreuses avec des estimations rapportées de plusieurs centaines de morts par an, sans compter les blessures occasionnées chez les rescapés.
Robert
Citation de: Charly 84 le Novembre 27, 2024, 15:43:29Une superbe série avec les explications qui vont avec, ils sont trés impressionnants !! Je crois que je n'aimerais pas trop me trouver face à eux, comme sur ton image de groupe !!
Très belle série...Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Citation de: robsou le Novembre 29, 2024, 10:20:01Pour apporter un complément d'informations aux commentaires de JPM concernant la dangerosité des Hippopotames pour l'humain. Bien que l'on ne connaisse pas le nombre exact de personnes tuées en Afrique, les attaques rapportées sont relativement nombreuses avec des estimations rapportées de plusieurs centaines de morts par an, sans compter les blessures occasionnées chez les rescapés.
Robert
On en entend pas parler ici !! tous ces morts c'est affreux, mais comment ça peut-il se produire ???
Très jolie mise à jour !
Merci pour vos retours.
Une MAJ qui portera sur des oiseaux faisant partie de la famille des Sturnidés, très communs au Kenya en commençant par le Choucador superbe (ou Spréo superbe) (Lamprotornis superbus) largement répandu en Afrique de l'Est dans des biotopes variés (zones arides broussailleuses, zones boisées ouvertes, jardins, rives des lacs, proximité des habitations, ..), sans dimorphisme sexuel apparent, mais reconnaissable à son plumage paré de couleurs variées. Cet oiseau grégaire se nourrit aussi bien d'insectes, que de baies et des fruits, et du nectar de quelques plantes.
259 et 260
Le Choucador à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus) est un Sturnidé au plumage bleu-vert chatoyant et à l'iris marqué de jaune-orangé, que l'on trouve dans des habitats variés (zones boisées ouvertes, abord des déserts, régions montagneuses) d'Afrique subsaharienne. Leur régime flexible à base de végétaux (fruits, nectar d'agaves, graines) et d'insectes (coléoptères, sauterelles, termites) est fonction de l'aire de distribution.
C'est un oiseau grégaire, en dehors de la saison de nidification, souvent observé en grandes bandes pour se percher en communauté dans les roselières, les buissons d'épines ou se réunir dans des dortoirs communs.
261 et 262
Le Choucador de Rüppell (Lamprotornis purpuroptera) se distingue visuellement du Choucador à oreillons bleus par un masque noir, un iris jaune clair et une queue assez longue. Sous une bonne lumière, il présente des irisations essentiellement violettes, avec une aile verte et un ventre marron. Ses habitats sont variés puisqu'on le rencontre dans les savanes humides, les terrains boisés, les jardins et les zones cultivées. Il se tient souvent au sol, généralement en petits groupes.
263
Je terminerai cette MAJ avec le Spréo améthyste ou Étourneau améthyste (Cinnyricinclus leucogaster) qui se fait remarquer par le dimorphisme sexuel prononcé du plumage. Chez l'adulte mâle, la tête, le menton, et la partie supérieure du plumage (poitrine, manteau, dos, croupion, queue) forment un ensemble violet fortement irisé qui est à l'origine de la dénomination vernaculaire en anglais (Violet-backed Starling). Sous un spectre différent de lumière, ces parties peuvent paraître noires ou rosâtres. Chez la femelle, aucune partie du plumage n'est irisée. Le capuchon, la nuque et les côtés de la tête sont bruns avec des stries foncées sur la partie centrale des plumes. Ce sont des oiseaux qui vivent dans des zones boisées ouvertes et des forêts riveraines. Leur régime mixte est composé à la fois de végétaux (fruits, baies) et d'insectes. Au Kenya et en Tanzanie ce sont des oiseaux sédentaires et grégaires ; les bandes sont généralement dominées par les oiseaux d'un seul sexe.
Je présente ici deux images pour illustrer ce dimorphisme sexuel très marqué, le mâle capté, hélas, sur un support pas très esthétique.
264 et 265
Toujours un grand plaisir de découvrir vos belles prise de vues.
Citation de: agl33 le Décembre 02, 2024, 11:57:59Toujours un grand plaisir de découvrir vos belles prise de vues.
Idem pour moi ! Merci beaucoup pour le partage Robert.
Amicalement.
Belle série de choucadors, ils sont beaux ces oiseaux !
Pour la 264, le support n'est peut être pas beu, mais l'oiseau et l'attitude sont sympathiques;
J'aurais peut être essayé de la recadrer plus "serré pour être un peu moins .."cablé"...
Une nouvelle MAJ bien agréable avec quelques oiseaux aux couleurs vives!...
Un grand bravo Robert et encore merci de partager ces rencontres
Amicalement Denis ;)
Quelles belles attitudes insolites saisies sur les deux dernière, surtout le 264 où l'oiseau a en plus de atouts couleurs 8)
De très belles images, comme d'habitude et merci pour le voyage :)
Merci pour vos retours.
Dans cette MAJ, quelques oiseaux communs rencontrés dans les réserves de Samburu et de Masai-Mara en commençant par le Traquet commandeur (Myrmecocichla nigra) qui est un passereau de taille moyenne de la famille des muscicapidés presque entièrement noir ressemblant à un merle. Un élément caractéristique du dimorphisme sexuel est la présence chez le mâle adulte d'une bande blanche visible sur les couvertures alaires. Ce sont des insectivores chassant leurs proies au sol ou au vol. La majorité des espèces requiert des arbres et buissons dans leur habitat. Du fait de leur régime insectivore, on compte parmi eux beaucoup de migrateurs. Le Traquet commandeur vit seul, en couple ou en petits groupes principalement vers la fin de la saison de reproduction. Il manifeste un comportement territorial malgré une densité de population en général assez faible.
266 et 267
Autre espèce commune largement répandue, le Bubul des jardins ou commun (Pycnonotus barbatus). Il n'y a pas de dimorphisme sexuel saillant bien que la femelle soit un peu plus petite que le mâle. Son régime est typiquement frugivore bien qu'il puisse aussi se nourrir d'insectes. Ces oiseaux peuvent se rassembler parfois en bandes. On le rencontre aussi à proximité des habitats humains.
268
Le Capucin nonnette (Spermestes cucullata), dont les sexes sont identiques, est un petit passereau de la famille des Estrildidés présent non seulement en Afrique sub-saharienne mais aussi au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Son bec court et conique est adapté à un régime granivore mais consomme aussi des insectes. Il fréquente les zones boisées ouvertes ou semi-ouvertes parsemées de buissons, la lisière des terres cultivées, la bordure des étangs et des zones marécageuses. Ce sont des oiseaux grégaires vivant en groupes dont les observations ont montré qu'ils coopèrent lors de la construction du nid mais se livrent aussi à des activités mutuelles de toilettage.
269
Je terminerai aujourd'hui cette série avec des images du Républicain de Cabanis (Pseudonigrita cabanisi), capté ici en pleine scène de construction de son nid. C'est un oiseau monogame mais qui peut se reproduire en communauté. Il nidifie, en effet, en colonies comprenant jusqu'à 60 nids dans quelques arbres proches les uns des autres. Le nid placé en hauteur se présente comme une masse volumineuse conique faite de tiges d'herbes sèches donnant à l'ensemble un aspect épineux. Il y a deux entrées, la première étant utilisée pour se reposer tandis que la seconde entrée est fermée pendant le cycle de reproduction. Du matériel est ajouté toute l'année par les deux partenaires.
Robert
270 et 271
C'est incroyable cette faculté à faire un nid suspendu !! Bravo
Je te jalouse ces images surtout le Traquet!!
une jolie série de plus..
Magnifiques ces dernières.
Une superbe mise à jour
Philippe
de très beaux oiseaux sur cette mise à jour
Un bien joli fil, que du bonheur pas de choix possible, je les prends toutes.
Merci pour le partage.
👍
Je suis toujours aussi admiratif...bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Chaque nouvelle mise à jour est un régal ! A la volée, comme ça, je choisis les images 245, 248, 250, 263 et 266 !
Bravo Robert ! :)
Des suites toujours parfaites!
Incroyables beautés tous ces animaux!
André.
Merci pour vos commentaires. Retour aux artiodactyles avec pour commencer la Gazelle de Thomson (Eudorcas thomsonii) qui conserve sa dénomination vernaculaire en anglais (Thomson's gazelle). Elle a été baptisée en référence à l'explorateur écossais Joseph Thomson du XIXème siècle. C'est une petite gazelle dont le dimorphisme sexuel porte sur les caractères morphologiques comme la taille, le poids (femelle vs mâle : 19 vs 27 kg) et les cornes droites plus épaisses et longues chez le mâle que chez la femelle (30 cm vs 10 cm). Présent en Afrique de l'Est (Kenya et Tanzanie), au sud du Soudan et au sud de l'Éthiopie, elle se distingue de la Gazelle de Grant avec laquelle elle est quelquefois confondue par son pelage fauve sur le dos et la présence d'une bande noire oblique caractéristique sur le flanc. La gestation des gazelles de Thomson est d'environ cinq à six mois avec une portée généralement d'un seul, mais parfois deux jeunes. Très rapidement après la mise bas, le faon est capable de se lever avec une première tétée pouvant survenir un quart d'heure après la naissance.
272 et 273
La gazelle de Grant (Nanger granti) est une espèce de gazelle présente dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Est où elle vit dans les savanes, les semi-déserts, les zones de montagnes ainsi que les bois clairs d'acacias, et peut vivre dans des régions plus arides que la gazelle de Thomson qui lui est génétiquement proche. Les deux sexes sont dotés de cornes, mais celles du mâle sont plus fortes et plus longues que celles de la femelle. Les observations sur le terrain ont montré qu'elle peut se passer d'eau pendant plusieurs jours et qu'elle est bien adaptée pour résister à la sécheresse, car sa température interne peut monter jusqu'à 46 °C. Elle est en mesure de rafraîchir son cerveau par une évaporation nasale efficace. Son régime alimentaire, autant phylophage que herbivore stricto sensu, est composée de jeunes pousses, d'herbacés, et graminées vertes et de feuilles de buissons et divers arbustes qui lui assurent une grande partie des apports en eau pendant la saison sèche. Bien que ça soit un animal grégaire, sa structure sociale est flexible en fonction de facteurs écologiques et environnementaux. Les observations ont mis en évidence des groupes mixtes, des hardes reproductrices, des groupes de mâles célibataires et des mâles solitaires territoriaux.
274 et 275
Je terminerai cette série par les Dik-diks qui font partie des plus petites espèces d'antilopes au monde. Deux espèces, le Dik-Dik de Kirk (Madoqua kirkii) et le Dik-Dik de Gunther (Madoqua guentheri) se ressemblent et sont communes des savanes d'acacias et des milieux couverts et secs du Kenya et de la Tanzanie. Sur le plan morphologique, le Dik-dik de Gunther a un museau plus allongé en trompe que le Dik-Dik de Kirk, alors que chez ce dernier, représenté dans ces photos, le cercle oculaire blanc est plus large et différencié. Sous chaque coin de l'œil, chez les deux espèces, on peut noter la présence d'une tache noire qui est une glande préorbitaire exocrine qui sécrète un liquide servant à marquer leur territoire. Le mâle Dik-dik est reconnaissable à la présence de petites cornes.
276 et 277
Magnifiques ces dernières.
Toutes ces photos sont magnifiques ! Merci beaucoup pour le partage.
Amicalement.
C'est un véritable régal pour les yeux ces derniers dépôts.
👍
Tout pareil que les copains ;)
Un fil magnifique une perle de plus sur ce forum
bravo encore Robert!!!
On passe ici des oiseaux aux gazelles avec toujours autant de qualité photo, bravo pour cette suite. Le petit est craquant sur la 273
Sportif
Merci pour vos commentaires. La série suivante sera consacrée à de petits passereaux de la famille des plocéidés (Mahali à sourcils blancs, Mahali de Donaldson, Alecto à tête blanche) et à celle des passéridés (Moineau d'Emin, Moineau swahili).
Le Mahali à sourcils blancs (Plocepasser mahali), également appelé Moineau-tisserin à sourcils blancs, très commun au Kenya, est facilement identifiable avec chez les deux sexes un plumage identique, globalement brun dessus et blanc dessous et la présence d'un large sourcil blanc bien marqué au niveau de la calotte. Ses passereaux sont connus pour vivre en petite communauté au sein de groupes de 10 à 20 individus avec de nombreux nids sur le même arbre. La colonie comporte en général un seul coup reproducteur assisté d'individus qui apportent de la nourriture aux jeunes. Des mouvements de dispersion des jeunes individus sont observés lorsqu'ils quittent le groupe natal. Le régime alimentaire est constitué de graines, de fruits, d'insectes et de feuilles charnues, mais aussi d'insectes comme des coléoptères, des chenilles et papillons ainsi que des fourmis. Les observations ont mis en lumière que la reproduction repose sur un système communautaire et coopératif avec des auxiliaires qui sont soit des descendants des reproducteurs, soit des oiseaux non apparentés. Les auxiliaires apparentés nourrissent les jeunes au même titre que leurs parents tandis que les auxiliaires non apparentés participent à la défense active et vigoureuse du territoire et de la zone d'alimentation.
278
Le Mahali de Donaldson (Plocepasser donaldsoni), encore appelé Moineau-tisserin de Donaldson, est moins répandu que le Mahali à sourcils blancs. Il se rencontre principalement dans le nord du Kenya. Il ressemble à certains égards au Mahali à sourcils blancs ou à des moineaux, mais s'en différencie par sa calotte foncée de gris et de noirs marquée de stries, avec des joues et une gorge pâles séparées par une petite bandelette de moustache noire. Il vit dans des milieux ouverts ou semi-ouverts de savanes d'épines sèches et de broussailles d'épines. Comme le Mahali à sourcils blancs, de nombreux nids sont installés dans le même arbre mais on dispose de moins d'observations sur leurs comportements comparativement au Mahali à sourcils blancs.
279 et 280
L'Alecto à tête blanche (Dinemellia dinemelli), également appelé Tisserin dinemelli est une espèce fréquemment observée dans les savanes de buissons épineux et les forêts d'acacias de l'est du continent africain. Il se nourrit majoritairement d'insectes (scarabées, chenilles), mais aussi de graines et de fruits. Il peut également former des groupes avec d'autres espèces, notamment des étourneaux.
281
Le Moineau d'Emin (Passer eminibey) chez qui le dimorphisme sexuel est bien apparent, le mâle ayant un plumage nuptial marron foncé alors que la femelle est plus terne, brun roux sur le dos, principalement grise sur la tête et pâle en dessous. Ce sont des oiseaux au comportement grégaire qu'on rencontre souvent en bandes, et sont parfois observés en compagnie de tisserins. Il niche dans les arbres, construisant son propre nid en forme de dôme ou accaparant des nids plus élaborés de tisserins. Les adultes et les juvéniles se nourrissent principalement de graines.
282
Pour terminer cette série, un oiseau pour lequel je suis moins certain de mon identification qui résulte du recoupement de différentes sources qui m'ont conduit au Moineau swahili (Passer suahelicus). Il est gris avec des ailes brunes et un croupion et des épaules d'un roux vif. Son aire de répartition est assez large puisqu'il fréquente aussi bien les savanes, que les zones cultivées et les environs des habitations humaines.
283
Tout cela est vraiment top ::) ::) ::)
Bravo et merci Robert de partager
Amicalement Denis ;)
Encore une très belle série robsou.
Une bien belle série avec des découvertes pour moi aussi!
de jolies piafs pas de doute..
Une poursuite de page remarquable tant en vol que posé, que près de leur nid ces petits oiseaux 8)
Sportif
Citation de: sportif le Décembre 17, 2024, 21:04:37Une poursuite de page remarquable tant en vol que posé, que près de leur nid ces petits oiseaux 8)
Sportif
Tout a fait d'accord avec sportif, bravo Robert .
Amicalement.
Encore merci pour ces partages.
👏 oui👏
Super belles images et un régal pour la découverte de ces espèces!
Toujours de belles images et de belles découvertes chez toi
Je me souviens de l'ombrette en Afrique du Sud, sur mon fascicule son nom était "hammerkopf" (tête en marteau) à cause de la forme bec + plumes de l'arrière de sa tête. Très belle image en vol !
L'impala, inévitable pendant un safari et toujours très gracieux.
Les choucadors eux aussi omniprésents et si beaux. Tu as bien mis en valeur leurs reflets métalliques.
Et puis les hippos, si dangereux et territoriaux que de nombreux touristes se font remonter les bretelles par les rangers "ne quittez pas votre véhicule, danger de mort".
Et tant d'autres belles images, agrémentées de textes instructifs... Quel plaisir de voyager avec toi !
Merci Robert.
Merci Loïc de venir enrichir ce fil par d'intéressantes anecdotes. Concernant l'Ombrette, il est vrai que sa silhouette singulière n'est pas sans rappeler dans sa partie supérieure une tête de marteau. Si on se réfère au Wikipédia anglais, il est par ailleurs souligné que cet oiseau dont le nom vernaculaire anglais est hamerkop est aussi connu selon la localité sous de proches dénominations dont les graphies diffèrent comme hammerkop, hammerkopf, hammerhead, hammerhead stork.
Robert
Citation de: Larchi le Décembre 18, 2024, 16:13:57Je me souviens de l'ombrette en Afrique du Sud, sur mon fascicule son nom était "hammerkopf" (tête en marteau) à cause de la forme bec + plumes de l'arrière de sa tête. Très belle image en vol !
L'impala, inévitable pendant un safari et toujours très gracieux.
Les choucadors eux aussi omniprésents et si beaux. Tu as bien mis en valeur leurs reflets métalliques.
Et puis les hippos, si dangereux et territoriaux que de nombreux touristes se font remonter les bretelles par les rangers "ne quittez pas votre véhicule, danger de mort".
Et tant d'autres belles images, agrémentées de textes instructifs... Quel plaisir de voyager avec toi !
Merci Robert.
Merci pour vos sympathiques retours
Une suite avec quelques oiseaux de zones humides en commençant par la spatule d'Afrique (Platalea alba) qui est un échassier à longues pattes de la famille des Threskiornithidés présent en Afrique subsaharienne dans les régions marécageuses aux eaux peu profondes et niche dans les arbres ou les roselières. Comme la Spatule blanche, son plumage est entièrement blanc, mais s'en distingue par sa face et ses pattes rose vif ou rouge et l'absence de huppe. Elle se nourrit de poissons, d'amphibiens, de mollusques, crustacés, insectes et larves. C'est un oiseau grégaire nichant souvent en colonie.
284
J'avais déjà eu l'occasion de présenter le Tantale ibis (Mycteria ibis) dans une précédente série, mais dans une attitude différente. Pour rappel, cette espèce d'échassier d'Afrique subsaharienne appartient à la famille des Ciconiidae. Il réside dans une variété d'habitats humides (vasières des lacs, fleuves, marais, marécages, lagunes). Il se reconnaît à son plumage (similaire chez les deux sexes) blanc nuancé de rose sur le dessus, la queue noire, la moitié antérieure de la tête rosée, ses pattes rouges et un long bec jaune. En dehors de la période de nidification, il est plutôt solitaire. Son régime est presque exclusivement constitué de poissons et d'insectes aquatiques, mais peut aussi consommer des grenouilles et des vers qu'il trouve dans des mares peu profondes.
285
L'Ibis hagedash (Bostrychia hagedash) a une aire de distribution étendue dans l'Afrique subsaharienne bien qu'il soit absent dans l'extrême pointe de la corne de l'Afrique et dans le sud-ouest africain. Trois sous-espèces sont souvent mentionnées dont la B. h. brevirostris est celle représentée au Kenya. Ses habitats sont diversifiés puisqu'il fréquente les zones humides (marais, rives des lacs, mangroves ), les prairies ouvertes et les savanes, particulièrement le long des ruisseaux boisés et en bordure du cours des rivières, ainsi que les zones boisées clairsemées mais également les terres cultivées et les jardins. Il est facilement reconnaissable à la couleur de son plumage, le manteau et le dos ayant une couleur basique brune avec des reflets luisants verts, ainsi que du bleu sombre présents sur certaines plumes de couverture des ailes, avec les couleurs des couvertures alaires variant selon leur degré d'exposition à la lumière (irisation), allant du brun verdâtre au rouge pâle et au violet, formant des taches colorées sur l'aile. Les ibis hagedash sont des oiseaux sociaux qui sont souvent observés en paires ou en petits groupes comptant jusqu'à 30 individus. Dans l'image que j'ai jointe on peut constater une interaction sociale ente deux ibis qui établissent un contact bec à bec. Le régime alimentaire des ibis hagedash est composé majoritairement d'arthropodes (insectes, myriapodes, arachnides, crustacés), de lombrics, de gastéropodes et de petits vertébrés.
286 et 287
Le Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) est une espèce aquatique piscivore bien connue de nos contrées dont l' aire de distribution est vaste (Europe, Asie, Océanie, Afrique, Amérique du Nord) et dont on distingue habituellement cinq à huit sous-espèces qui peuvent se différencier par une gorge blanche ou encore par la gorge et la poitrine blanches. Le grand cormoran se nourrit principalement de poisson et d'invertébrés aquatiques. Il est considéré comme un bon plongeur, et bien qu'il préfère pêcher dans les eaux peu profondes, on a pu constater qu'il peut plonger jusqu'à 10 mètres de profondeur pour capturer ses proies.
288
Pour terminer cette MAJ, un Calao déjà illustré dans une des précédentes séries, le Bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri) avec ici un Bucorve capté dans une activité prédatrice sur une espèce de criquet.
Robert
289
Tes ibis sont magnifiques Robert !
la 289 est très bien captée bravo pour cette mise à jour toujours aussi documentée, un plaisir !
Extra la dernière, Tony va être jaloux ! ;)
Très belle aussi ta série ibis Haguedash, très beau travail...
Magnifique la dernière, les autres ne sont pas en reste :)
Les 273, 280, 283 et 286 tutoient la perfection. Les autres sont justes superbes ! Et combien d'espèces que tu nous présentes me sont totalement inconnus...ton fil est une mine d'or ! Bravo Robert ! :)
Très belles ces dernières.
Coup de cœur pour les deux dernières ::) ::) ::)
Mais les autres ne manquent pas de charme pour autant
Bravo Robert
Je te souhaite de bonnes fêtes de Noël
Amicalement Denis ;)
Merci Denis. Je te souhaite également de bonnes fêtes de Noël. En vous remerciant à tous pour vos retours et en vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année.
Robert
Citation de: Clic-Clac 51 le Décembre 23, 2024, 10:36:11Coup de cœur pour les deux dernières ::) ::) ::)
Mais les autres ne manquent pas de charme pour autant
Bravo Robert
Je te souhaite de bonnes fêtes de Noël
Amicalement Denis ;)
Comme DAB de bien belles photos :)
Bien vu pour la dernière ;)
Bravo et merci à tous pour ces superbes clichés .
La série Ibis est superbe.. un que je n'ais jamais rencontré
bravo encore!!
A nouveau une belle page, la dernière la prédation est fort bien détaillée, j'aurai toutefois une préférence pour l'Ibis hagedash sur la première photo (286) 8)
Sportif
Oui vraiment de très belles images ! Bravo et bonne fin d'année a toi et tes proches.
Amicalement.
ouch !
des images en relief ! comment fais tu ?
Bravo !
et tout le fil est de la même qualité !
Chaque mise à jour est un réel plaisir [at]
Un grand merci pour vos retours bienveillants.
Je poursuis avec une série sur l'Ouette d'Égypte (Alopochen aegyptiaca) présente dans toute l'Afrique subsaharienne, mais est aussi commune dans différentes régions de France et d'Europe après son introduction en Angleterre, aux Pays-Bas et en Allemagne. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel marqué bien que le mâle soit légèrement plus grand que la femelle. L'Ouette d'Égypte quitte son dortoir à l'aube et vole jusqu'au lieu de pâture commun. Son régime est composé d'herbes, de feuilles, de graines et de céréales. Bien que cet oiseau se nourrit le plus souvent en couple ou en groupe familial, de grandes troupes investissent parfois les champs de céréales.
290 et 291
292 et 293
La Pintade vulturine (Acryllium vulturinum) présente dans la réserve de Samburu, mais absente à Masai Mara, appartient à l'ordre des Galliformes. Elle se caractérise par son plumage coloré mêlé de bleu-cobalt, de lilas, de noir et de blanc. Elle est la plus grande de toutes les pintades. Elle doit son nom à la ressemblance de sa tête et de son cou avec ceux d'un vautour. Son domaine habituel est celui d'habitats secs et semi-désertiques qu'elle fréquente, en vivant en groupes de 20 à 30 individus voire plus en dehors de la période de reproduction, mais quitte le sol chaque soir, volant dans les arbres comme les acacias pour y passer la nuit. Elle se nourrit surtout de végétaux tels que les graines, feuilles, fruits et baies, racines et bulbes, bourgeons et jeunes pousses vertes, mais peut capturer aussi des insectes, des araignées, des scorpions et des petits mollusques.
294
Pour terminer cette série, la Pintade de Numidie ou commune (Numida meleagris) fréquemment rencontrée à Masai Mara. Elle appartient à un genre différent de celui de la Pintade vulturine et est dotée, à la différence de sa cousine, d'un plumage plutôt terne grisâtre et noirâtre pointillé de blanc. C'est un oiseau farouche vivant en petits groupes se nourrissant de graines, de tubercules de carex et d'insectes (sauterelles, termites) ainsi que de grains de maïs, de sorgo et de millet. La nuit venant, elle utilise, comme la Pintade vultérine, un arbre comme dortoir.
295
Superbe cette mise à jour.
Quel beau fil si bien illustré avec des commentaires forts instructifs ! Bravo en particulier pour tous ces "noms d'oiseaux"
Quel voyage agréable dans ce Kenya si attachant.
Et quel bonheur de passer par le Masaï Mara et son Melting Pot Bush Camp.
Une bien belle MàJ...bravo Robert
Bonnes fêtes de fin d'année
Amicalement Denis ;)
La pintade est toute belle dans ses habits mouchetés, j'aime bien les Ouettes d'autant plus l'espèce bien présente dans ma région. Elles tolèrent une certaine approche, mieux que la buse posée, mais cela reste tout de même peu évident
De superbes mises à jour👏, je suis estomaqué par la 289,ce petit criquet ne va pas le rassasier.
Encore 👏
Merci pour vos messages. Je vous renouvelle mes vœux de santé et vous souhaite de bonnes et diverses rencontres animalières.
Je poursuis ce fil qui n'est pas loin d'arriver à sa fin. Dans cette série, quelques espèces d'oiseaux rencontrées à Samburu ou à Masai Mara.
La Sentinelle à gorge jaune (Macronyx croceus) de la famille des Motacillidés, à laquelle appartiennent aussi les Bergeronnettes et les pipits, se reconnaît facilement à son dessous et son sourcil jaune doré et à son large collier noir circulaire mettant en valeur la gorge jaune. Il occupe des habitats de prairies et de savanes et de milieux herbacés ouverts, souvent proches de points d'eau. Comme les autres Motacillidés, ce sont des oiseaux insectivores dont la capture de leurs proies s'effectue le plus souvent en se déplaçant sur le sol.
296
Le Serin de Reichenow (Crithagra reichenowi) est une espèce de la famille des Fringillidés qui n'est pas sans rappeler le serin à croupion jaune, mais s'en distingue par sa face à motifs plus marqués. On le trouve dans les zones ouvertes buissonneuses et boisées et les zones cultivées dans l'ensemble de l'est africain. C'est typiquement un consommateur de graines de plantes herbacées et des grains de maïs, mais complète son alimentation d'insectes dont des termites capturés en vol. On les rencontre souvent en couples et en groupes comptant de 10 à 15 individus. Ils sont globalement sédentaires mais sujets à des déplacements erratiques irréguliers.
297
Le Serin du Mozambique (Crithagra mozambica), de la famille des fringillidés est largement réparti en Afrique subsaharienne où il occupe une variété de biotopes : boisements ouverts, savanes arborées, clairières de forêts et autres zones ouvertes, plantations, acacias et autres arbres épineux, savanes herbeuses parsemées d'arbres et de broussailles. Le dimorphisme sexuel est léger, avec des sourcils et un menton jaune citron chez le mâle alors que la femelle est dans des tons plus ternes avec le cou taché de noir. C'est une espèce majoritairement sédentaire, bien que des mouvements saisonniers ont été observés dans certaines régions (Nguuni et Mombasa, Kenya). Son régime se compose de graines (graminées et espèces adventices), de bourgeons, de fleurs, de fruits et de nectar, de feuilles et d'insectes ( sauterelles, pucerons, larves de mouches, chenilles, termites).
298
La Tourterelle maillée (Spilopelia senegalensi) est facilement reconnaissable par son plumage coloré de brun roux avec du bleu gris sur les ailes et par le large collier de marques sombres. Son habitat privilégié est constitué de broussailles sèches, de savanes boisées d'acacias, de buissons épineux. Son régime alimentaire est composé de végétaux (herbe, graines, fruits) ainsi que de petits insectes et gastéropodes. Elle n'est pas particulièrement grégaire et se rencontre généralement seule ou en couple.
299
La tourterelle du Cap (Streptopelia capicola) qui peut facilement être confondue avec la Tourterelle à collier, mais s'en distingue par une taille plus petite, et la tête gris-brun clair alors qu'elle est plus teintée de rose chez la T. à collier. Elle fréquente les zones semi-désertiques, ouvertes, ainsi que les zones de cultures et les jardins arborés. Comme la Tourterelle maillée, elle vit seule ou en couple et est monogame. Comme la maillée, elle a un régime composée de graminées et de céréales mais peut compléter sa nourriture d'insectes.
300
Tous mes voeux et encore merci pour ces belles images.
Bonjour Robert et bonne année. Je reviens faire un tour sur le forum et suis toujours séduit par tes images magnifiques ramenées d'Afrique. Sur ces dernières pages la photo du bucorve avec son criquet est top de top !! Mais il y en bien d'autres ... :)
très belles harmonies entre les sujets et les teintes de l'environnement, la sentinelle porte bien son nom sur cette photo 8)
Sportif
Bravo pour cette nouvelle série, je suis plus attiré par le passereaux, je ne fais pas de sélection entre eux.
👍
Des images et des textes toujours au top!
C' est un vrai régal de s' arrêter ici!
André.
Belles images.
J'aime beaucoup la 296. :)
De très beaux oiseaux bien mis en valeur par de belles images !
Très belle cette dernière série que tu proposes Robert!..
Des images aux bokeh très esthétiques, du piqué, du détail et des commentaires enrichissants.
Merci Robert pour ces partages !
Tes oiseaux me rappellent parfois des souvenirs rigolos, je ne résiste pas à les partager.
Comme les groupes de pintades qui cavalent devant la voiture, semblables à des courtisanes qui trottinent en relevant leurs lourdes robes.
Des ibis hagedash (en anglais on pouvait aussi le lire "hadeda" sur mon fascicule), je me souviens surtout leurs appels tonitruants en guise de réveil matin dès l'aube. Impossible de les ignorer !
C'est toujours un plaisir de s'arrêter sur tes superbes images ! Bonne année a toi Robert .
Amicalement.
Merci pour vos messages. Une autre série sur des oiseaux en commençant par la Pie-grièche fiscale (Lanius collaris) qui est un passereau de la famille des Laniidés présente en Afrique subsaharienne. La femelle est assez semblable à son partenaire, mais le dessus est plus terne, plus brun. Les Pies-grièches fiscales sont répandues dans les différents types de savanes qui couvrent les régions tropicales, subtropicales et équatoriales, à la fois dans les plaines et les zones montagneuses. C'est une espèce territoriale relativement sédentaire. Les insectes forment la plus grosse partie de leur régime mais de petits vertébrés sont régulièrement capturés.
301
L'Outarde kori (Ardeotis kori) est considérée comme l'un des plus gros oiseaux africains capables de voler. Il vit dans les prairies ouvertes et les savanes légèrement boisées. C'est un oiseau omnivore dont les insectes composent une grande partie de son régime alimentaire, qu'il peut compléter par de petits vertébrés (reptiles, rongeurs) ainsi que des graines et des baies. Nous l'avons observée à Samburu d'assez loin et à Masai Mara avec une grande proximité illustré dans l'image jointe dans une zone où pullulaient une quantité impressionnante d'insectes. Cette espèce est polygyne : le mâle manifeste des parades nuptiales souvent envers plusieurs femelles.
302
Le Touraco à ventre blanc (Crinifer leucogaster) est un oiseau arboricole que nous avons vu de façon ponctuelle à deux occasions seulement et pas dans les meilleures conditions pour le mettre en valeur, mais je poste malgré tout cette image car c'est un oiseau singulier avec sa longue crête gris foncé dont le bec est noirâtre chez le mâle, et jaune verdâtre chez la femelle. Ce sont des oiseaux sédentaires qui fréquentent typiquement les savanes d'acacias et les zones boisées. Les Touracos à ventre blanc vivent en couples ou en petits groupes familiaux et se nourrissent principalement de fruits, de fleurs, de graines et de bourgeons des acacias et d'autres espèces de plantes.
Une équipe de chercheurs américains avait publié en 2008 une étude qui montrait que les Touracos à ventre blanc émettaient des cris d'alarme lors de la perception d'un danger potentiel auquel d'autres espèces vulnérables à la prédation (qualifié de cri d'alarme hétérospécifique), comme par exemple le Dik-dik, étaient sensibles et y réagissaient de façon adaptée. Pour le démontrer, ils avaient diffusé des enregistrements de cris d'alarme de Touraco à ventre blanc (le nom vernaculaire anglais du Touraco à ventre blanc est white-bellied go-away, l'ajout de go-away fait référence à son cri d'alarme émis à l'approche d'un danger qui signale qu'il faut partir) à des Dik-diks de Gunther. En entendant ce cri d'alarme, les Dik-diks avaient augmenté la proportion de temps à manifester des actes de vigilance (taux de regards) et à courir pour se mettre à l'abri, tout en diminuant leur activité de recherche de nourriture. On a là un exemple d'association hétérospécifique par apprentissage social qui permet aux individus d'espèces différentes de bénéficier de cris d'alarme d'une autre espèce afin de mettre en œuvre rapidement un comportement anti-prédateur et d'accroitre leur probabilité de survie.
303
Le Gravelot (ou Pluvier) à triple collier (Charadrius tricollaris) se caractérise par un dos et des ailes d'un brun sombre, un ventre blanc orné de deux bandes noires séparées par un bandeau blanc qui ont donné à cette espèce ses noms vernaculaire et scientifique. La tête se caractérise par une calotte brune, une plage auriculaire blanche, un anneau oculaire et la base du bec noir rouges. Il est résident d'une grande partie de l'est et du sud de l'Afrique et se rencontre dans les habitats du bord des eaux douces (lacs, marais, cours d'eau), présentant des zones dégagées. C'est un limicole solitaire mais durant la période de reproduction il se rencontre en couple monogame ou en groupes familiaux, et manifeste un comportement territorial. En hiver cependant, on observe parfois des rassemblements nocturnes de plusieurs dizaines d'individus. Son régime alimentaire est principalement composé d'insectes, de vers et d'autres invertébrés.
304
Le Chevalier sylvain (Tringa glareola) est un limicole grand migrateur rencontré dans des pays européens avec des lieux d'hivernage principaux en Afrique sub-saharienne mais aussi dans la péninsule arabe, sur le continent indien, et en Océanie jusqu'au sud de l'Australie. Il fréquente les zones humides des tourbières, des marécages, des étangs, des marais et des lacs. En dehors de la saison de reproduction, il fréquente des zones ouvertes à eaux peu profondes ou avec vasières où il peut se nourrir. Le Chevalier sylvain est plus grégaire que le culblanc en période inter-nuptiale et se déplace souvent en petites troupes. Il a un régime essentiellement en saison de reproduction, mais celui-ci peut varier en incluant des insectes de toutes sortes et leurs larves, aquatiques ou non, des vers, des crustacés, de petits mollusques aquatiques ainsi que des petits vertébrés (alevins et petits poissons, têtards et petits amphibiens).
305
Des images magnifiques avec les explications en plus, que du bonheur.
Merci
Magnifique série robsou.
Magnifique cette série , merci beaucoup pour le partage .
Amicalement .
Salut Robert encore une belle rafale OUI,
quand je vois ta corne d'abondance je me demande ce que je fais ici..
Citation de: Charly 84 le Janvier 16, 2025, 14:19:09Des images magnifiques avec les explications en plus, que du bonheur.
Catherine m'a ôté les mots du bout des doigts et je suis bien en accord
Bravo Robert et je te souhaite tout le meilleur pour 2025
Amicalement Denis ;)
Tu nous prouves avec ces superbes images que le Kenya mérite le voyage déjà rien que pour ses oiseaux ! Une préférence peut être pour le très photogénique gravelot avec son œil cerclé de rouge, toujours parfaitement saisi.
Encore du beau exceptionnel!
Un vrai régal, bravo Robert!
André.
Citation de: urka le Janvier 17, 2025, 21:07:26Encore du beau exceptionnel!
Un vrai régal, bravo Robert!
André.
Je pense mot pour mot la même chose.
👏
Il est temps de clôturer ce fil qui a illustré quelques bons moments de mes souvenirs les plus saillants de mon séjour kenyan de novembre 2023 que j'ai pris plaisir de partager et vous remercie d'avoir pris le temps de laisser quelques commentaires.
Parmi les images que j'ai retenues pour cette dernière série, tout d'abord, une image de conflit entre un Héron mélanocéphale et des Ouettes d'Egypte probablement en compétition pour l'accès à un site de repos et d'observation. Le Héron mélanocéphale (Ardea melanocephala) est un ardéidé de la taille d'un Héron cendré. Il se reconnaît à son plumage gris presque uniforme contrastant avec sa gorge blanche. C'est un oiseau des milieux ouverts (pâtures et herbages) et n'est dépendant de l'eau que pour sa reproduction. Il est généralement sédentaire lorsqu'il est adulte même si des mouvements existent en direction des zones arrosées par la pluie. Son régime alimentaire comprend des poissons, des amphibiens et crustacés, de petits animaux terrestres (rongeurs, lézards, oiseaux, serpents, etc...) et des insectes (sauterelles et scarabées).
306
L'Autruche de Somalie (Struthio molybdophanes) est une espèce d'oiseau coureur phylogénétiquement distincte de l'Autruche d'Afrique (S. camelus) révélée par les analyses de leur ADN mitochondrial et nucléaire. D'un point de vue morphologique, elle se distingue de l'Autruche d'Afrique par des plumes de sa queue blanchâtres et non roussâtres et par des pattes et un cou grisâtre plutôt que rosâtre. Tout comme l'autruche commune, elle vit dans les savanes arides et les zones broussailleuses semi-désertiques. Au cours de notre séjour dans la réserve de Samburu, nous ne l'avons vu qu'une seul fois car c'est un animal qui se déplace fréquemment pour rechercher sa nourriture. On peut la rencontrer, comme c'est le cas ici, en petits groupes familiaux.
307 et 308
L'Autruche d'Afrique (Struthio camelus) a un régime alimentaire, principalement herbivore, composé de jeunes pousses, de graines, de fruits, qu'il peut compléter de petits animaux (mammifères et vers en particulier). Ces oiseaux vivent généralement en groupes de cinq ou six individus (avec une majorité de femelles), mais il n'est pas rare de voir des individus isolés (souvent des mâles), ou alors des bandes nombreuses comprenant une cinquantaine d'individus, surtout dans la savane. Les autruches, grâce à leur grande taille, jouent le rôle de sentinelle pour les troupeaux mixtes de zèbres et d'antilopes, avec qui elles peuvent se mêler.
309
Trois images qui illustrent des comportements typiques de nombreux oiseaux lorsqu'ils perçoivent le reflet de leur propre corps dans un miroir comme cela est représenté ici chez un Bulbul des jardins qui réagit agressivement comme s'il se trouvait en présence d'un congénère. Il est à mentionner que dans les études sur le comportement animal, le test du miroir avait été utilisé pour examiner les aptitudes à la reconnaissance de soi (conscience corporelle). Le test du miroir consiste à marquer un animal avec une tache de couleur qu'il ne peut voir directement, mais qui lui est visible dans un miroir. Si, face au miroir, il se met à explorer davantage son propre corps et à faire des gestes orientés vers la tache, cela suggère qu'il perçoit l'image dans le miroir comme la sienne. Les bébés humains réussissent ce test vers l'âge d'environ 18 mois, mais on a établi que certains primates (chimpanzé, orang-outan), cétacés (dauphins, orques) et éléphants passent avec succès un tel test. Chez les oiseaux, la question est plus débattue car dans certaines études, des corvidés comme les pies ont révélé une capacité de reconnaissance corporelle dans un miroir, mais d'autres études ne sont pas parvenues à confirmer ce résultat.
310 et 311
312
L'Élan du Cap (Tragelaphus oryx) est la plus grosse Antilope du monde avec des poids atteignant 400 à 800 kg chez les mâles et 200 et 450 kg chez les femelles. Les individus des deux sexes portent des cornes droites torsadées, généralement plus fines et plus longues chez la femelle. Outre ces caractères dimorphiques distinctifs, le mâle se différencie de la femelle par la présence d'un fanon gulaire sous la gorge. Présent dans des habitats, tels que les savanes et les forêts clairsemées, son régime végétarien est varié (herbe, branches et feuilles, fruits, bulbes, racines) avec un métabolisme adapté à la vie dans des conditions arides puisqu'il est capable de se priver d'eau pendant de longues durées. C'est un animal grégaire non territorial pouvant vivre au sein de hardes constituées de 20 à 70 individus, voire plus. Au sein de ces troupeaux à composition variable, on trouve des hardes
313
Mes deux dernières images avec cet animal emblématique.
314 et 315
Excellent encore une fois !
Une superbe nouvelle série, merci.
De très belles images,
l'oiseau qui se regarde dans le rétroviseur me fait penser à mon rouge-gorge complétement halluciné par son image dans le rétroviseur du CC !!
Je regrette toujours la clôture de certains fils, et celui-ci en fait partie
Merci pour le partage de tous ces instants nature que j'ai pris grand plaisir a voir
Bravo Robert
Amicalement Denis ;)
Ce séjour kenyan de novembre 2023 restera pour nous aussi un joli moment,
images très bien restitué, par tes très belles photos sur ce forum,
bravo encore Robert pour ces dernières images toujours bien léchées!!! ;)
Bravo encore pour ces jolies images Robert .
Amicalement .
De bien belles images et diversités en plus, c'était un plaisir visuel. J'apprécie aussi quelques petits effets 'reliefs, 3d' sur plusieurs photos provoqués par les flous d'environnement. L'outarde kori est à mon sens une petite perle photographique, sujet & l'impact des insectes 8)
Sportif
Merci Roland, Denis, agl33, Catherine, JMC, Ludo et Sportif pour vos appréciations et content que ce fil vous ait plu.
Robert
C'est fini ?
Acceptons, mais dans l'espoir d'une nouvelle série un de ces jours !
Le lion pour conclure, c'est le bon choix.
Merci beaucoup Robert pour ces images innombrables et si bien documentées.
On apprend plein de choses et on se régale les rétines.
Un grand merci pour ce joli fil qui m'a fait revivre d'excellents moments passés au MPS, dont le petit dej au bord de la rivière Mara avec les bubuls sur les rétros ...
C'est un très beau voyage que je viens de reprendre... ;)
Que de belles images et de commentaires intéressants !
Excellent fil qui finit (malheureusement) bien avec
cette photo du roi Lion!
Merci Robert pour ces bons moments passés ici! ;)
André.
Très joli portait du lion :)
qui manque peut-être d'un peu de contraste.
Je pense qu'avec un traitement un peu plus précis, il pourrait encore gagner en présence. ;)
Je viens de reprendre ton sujet depuis la première page jusqu'à la dernière
avec beaucoup de plaisir. Les sujets sont variés, avec des prises de vues qui n'en sont pas moins .
J'ai particulièrement apprécié les plans larges avec ces fabuleux paysages de la savane, un régal !
Du grand Robert, bravo !! 8)
Vaut mieux avoir à faire avec une Pie-grièche fiscale qu'à un contrôle ! 8)
Superbe de bout en bout avec un faible pour les images 295, 296 et 302 ! Bravo Robert ! :)