Economie collaborative, échange matériel, ambassadeurs, pose contre photo, UBER

Démarré par smpl, Février 08, 2016, 17:26:11

« précédent - suivant »

smpl

L'autre jour, j'ai posé la question de savoir s'il était normal que des professionnels se fassent prêter ou donner du matériel par des marques, en échange de photos ou de mentions favorables sur le matériel. Le fil a été fermé depuis, mais le débat reste d'actualité car un députéé vient de remettre un rapport au premier ministre sur ce qui, justement, s'appelle l'économie collaborative.

http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,247269.msg5748013.html#msg5748013
L'économie collaborative, c'est  tous ces services qui se sont créés pour développer une économie parallèle échappant aux taxes, aux impôts, aux obligations. Un peu comme la Ubérisation : locations directes de résidences, transport rémunéré genre Blablacar, systèmes de dons ou d'échanges.
En photo, c'est le cas si un photographe donne des photos en échange d'un service. On l'a vu avec les offices de tourismes qui proposent des séjours gratuits en échange de reportages qu'ils peuvent utiliser comme ils veulent. Les professionnels de l'UPP dénoncent les concours qui sont des appels d'offres déguisés et qui sont aussi de l'économie collaborative, puisque le but est non seulement d'échapper aux charges, mais aussi de ne pas payer le prix que demanderaient normalement des professionnels.
Le système des ambassadeurs activé par plusieurs marques est aussi une forme d'économie collaborative: les professionnels reçoivent du matériel en échange de photos ou de buzz sur la marque.
Beaucoup de studios de photo font pareil, ne payent pas les modèles mais les font poser en échange de vêtements, de produits de beauté ou de séjour.

la ubérisation touche toutes les professions. Le rapport du député est intéressant mais je retiens surtout qu'il dit qu'on n'y peut rien et qu'il pointe le point le plus délicat: à partir de quand ca commence. Sur France Infos ils ont l'air de dire que si c'est occasionnel et en dessous de 3000 euros c'est toléré. Qu'au delà, c'est fraude si ce n'est pas déclaré. Si ca se confirme ca veut donc dire que désormais tout travail de prise de vue peut être confié à n'importe qui en échange de biens ou de services (vacances, matériel)
Je pense que c'est un sujet à suivre
Lu dans le journal LES ECHOS
http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/021679315764-le-rapport-terrasse-propose-dencadrer-et-de-developper-leconomie-collaborative-1198278.php

« Dépassionner le débat » sur l'économie collaborative et proposer des pistes pour qu'elle se « développe au profit de l'économie dans son ensemble » : telle est l'ambition du rapport très attendu que le député socialiste Pascal Terrasse doit remettre ce lundi au Premier ministre, Manuel Valls. Initié à l'automne dernier , après des mois de polémiques et de tensions autour de plates-formes comme Uber ou Airbnb, ce document devait à l'origine alimenter à la fois les projets de loi El Khomri sur le travail et Macron 2 sur l'économie numérique.

A l'arrivée, et même si le deuxième texte ne verra finalement pas le jour , le rapport va un peu au-delà : si près du tiers des 19 propositions qu'il ­contient concerne la protection sociale de ce qu'il appelle les « travailleurs des plates-formes » et leurs relations avec leurs employeurs (lire ci-contre), le document aborde également les questions fiscales ou la protection des consommateurs.

Porté par la conviction que l'économie collaborative « ne se résume pas à l'ubérisation », Pascal Terrasse rappelle qu'elle trouve son origine dans des courants de pensée alternatifs : logiciel libre, économie de la fonctionnalité (où l'usage d'un bien prévaut sur sa propriété), systèmes de don ou d'échange... Aujourd'hui, le même vocable peut désigner « des associations sans but lucratif comme des entreprises capitalistes ». Dans les deux cas, l'utilisation des plates-formes s'est largement répandue dans la société française, que ce soit pour des raisons idéologiques (consommer moins ou mieux, limiter le gaspillage...) ou pour des raisons économiques (dégager du pouvoir d'achat, trouver un complément de revenu...). Il convient donc d'encourager les initiatives en ce sens, notamment en favorisant les expérimentations locales.
Davantage de régulation

L'autre conviction du rapport, c'est que, en dépit de sa nouveauté, « l'économie collaborative ne constitue pas une zone de non-droit ». La plupart des propositions ne visent donc pas à créer des règles ou des statuts spécifiques, mais à les rapprocher des cadres existants. Ainsi, il ne prône pas un régime fiscal ad hoc, mais préconise d'imposer aux plates-formes la transmission au fisc des revenus dégagés par leurs utilisateurs , ce qui mettrait fin à une non-déclaration très répandue et apaiserait les tensions avec les autres acteurs.

Il appelle aussi à davantage de régulation des plates-formes, afin de les rendre plus fiables et plus transparentes pour les consommateurs, estimant que la « loyauté des plates-formes doit être un gage de confiance pour le consommateur et d'équité vis-à-vis de l'économie traditionnelle ». L'obligation de loyauté dans le référencement figurait déjà dans le projet de loi pour une République numérique d'Axelle Lemaire, mais Pascal Terrasse appelle à la préciser en indiquant « le détail des éléments constitutifs du prix à payer par le consommateur » – commission, frais, assurances... Notant que les systèmes de notation et de commentaires jouent un rôle prépondérant dans le choix des consommateurs, il estime que ceux-ci devraient être informés de la manière dont les avis sont vérifiés et sécurisés. Il propose même que le régulateur public s'inspire de ces pratiques en créant un « espace de notation » des plates-formes, permettant aux usagers de détailler et de comparer leurs pratiques... de manière collaborative.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/021679315764-le-rapport-terrasse-propose-dencadrer-et-de-developper-leconomie-collaborative-1198278.php?kBzumTHyEYOMzFhP.99

smpl


Si la limite de 3000 euros est confirmée, il n'y a plus qu'à mettre en place une plateforme collaborative spéciale photo UBER-PHOTO ou BLABLA-PHOTO, proposant des services en échange de photos
Donne COUPON de REMISE 15% contre 50 avis favorables sur le produit PLUS-TROP-BIEN

Echange 15 jours nourri/logé à MOCHE-VILLE contre reportage photo positif

Prête 500mm Nikon contre 20 tirages 50x70 de faune africaine

Réalisez gratuitement mon site en échange de 20 menus à 49,94€
on n'a pas fini !


JCCU


lbes

Article très intéressant, mais je ne crois pas que ce député vise le type qui rentabilise de temps en temps son Paris-Marseille en trouvant un passager sur Blablacar, mais plutôt ceux qui ont fait profession de ca.
C'est le côté systématique qui est génant car c'est une fraude fiscale et sociale, mais aussi une dégueulasserie vis à vis de ceux qui sont déclarés, paient des charges et font le même job.
Se pose aussi le problème de ces plateformes, qui gagnent un fric fou avec les commissions qu'elles prennent au passage sans assurer autre chose que la mise en relation. C'est toi qui fournit la bagnole et l'essence, c'est toi qui conduit, mais c'est eux qui empochent le bénef juste pour avoir passé ton annonce; Je ne connais rien de tel en photo

lbes

Citation de: smpl le Février 08, 2016, 17:32:50
Si la limite de 3000 euros est confirmée, il n'y a plus qu'à mettre en place une plateforme collaborative spéciale photo UBER-PHOTO ou BLABLA-PHOTO, proposant des services en échange de photos
Donne COUPON de REMISE 15% contre 50 avis favorables sur le produit PLUS-TROP-BIEN

Echange 15 jours nourri/logé à MOCHE-VILLE contre reportage photo positif

Prête 500mm Nikon contre 20 tirages 50x70 de faune africaine

Réalisez gratuitement mon site en échange de 20 menus à 49,94€
on n'a pas fini !
J'ai toujours vu, dans les petites annonces, "Cherche modèle - Poses contre book" seul moyen pour un amateur de trouver des modèles pas cher et seul moyen pour un modèle de se faire un book sans se faire arnaquer par une agence

et c'est pas nouveau que les petites nanas se font coiffer gratos en échange d'aller défiler à la foire expo du coin  ou se baladent moitié à poil dans les défilés lingerie des vendredis de province en échange de trois petites culottes et d'un soutif

far75

Citation de: smpl le Février 08, 2016, 17:32:50
Si la limite de 3000 euros est confirmée, il n'y a plus qu'à mettre en place une plateforme collaborative spéciale photo UBER-PHOTO ou BLABLA-PHOTO, proposant des services en échange de photos
Donne COUPON de REMISE 15% contre 50 avis favorables sur le produit PLUS-TROP-BIEN

Echange 15 jours nourri/logé à MOCHE-VILLE contre reportage photo positif

Prête 500mm Nikon contre 20 tirages 50x70 de faune africaine

Réalisez gratuitement mon site en échange de 20 menus à 49,94€
on n'a pas fini !

J'ai aussi entendu le rapporteur dire qu'il n'est pas question d'embêter ceux qui font du collaboratif occasionnel, et répondre au journaliste qui lui demandait le montant, dire que jusqu'à 3000€ il pouvait y avoir tolérance.


far75


P!erre

Citation de: smpl le Février 08, 2016, 17:26:11
L'autre jour, j'ai posé la question de savoir s'il était normal que des professionnels se fassent prêter ou donner du matériel par des marques, en échange de photos ou de mentions favorables sur le matériel. Le fil a été fermé depuis, mais le débat reste d'actualité car un députéé vient de remettre un rapport au premier ministre sur ce qui, justement, s'appelle l'économie collaborative.

Sans nier la réalité et la distorsion de concurrence causée par une économie collaborative mal gérée, j'insiste pour te rappeler que tu ne sais rien du contrat qui lie les ambassadeurs aux photographes.

Insinuer que les ambassadeurs ont généralement des manières illégales n'est pas admissible, et c'est ce qui a souvent été affirmé sur le fil en question.

De fait, ta question  "est-il normal que des professionnels se fassent prêter ou donner du matériel par des marques, en échange de photos ou de mentions favorables sur le matériel" est mal posée.

Il est tout à fait normal qu'un photographe vende ses photos à un fabricant d'APN et qu'un fabricant vende un APN à un photographe. Tout ceci peut facilement entrer dans la comptabilité et être parfaitement régulier fiscalement parlant lors d'un partenariat. Il est également tout à fait admissible qu'un photographe commente son expérience avec un APN, en affichant son lien avec une marque en s'annonçant comme ambassadeur.

Veille à ne plus assimiler les ambassadeurs avec la fraude fiscale !

8)
Au bon endroit, au bon moment.

jm_gw

en tout cas à partir du 1er centime les droits d' auteur sont à déclarer sur le formulaire qui va bien sur la déclaration de revenus

Michel Denis-Huot

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 10:15:03
Sans nier la réalité et la distorsion de concurrence causée par une économie collaborative mal gérée, j'insiste pour te rappeler que tu ne sais rien du contrat qui lie les ambassadeurs aux photographes.

Insinuer que les ambassadeurs ont généralement des manières illégales n'est pas admissible, et c'est ce qui a souvent été affirmé sur le fil en question.

De fait, ta question  "est-il normal que des professionnels se fassent prêter ou donner du matériel par des marques, en échange de photos ou de mentions favorables sur le matériel" est mal posée.

Il est tout à fait normal qu'un photographe vende ses photos à un fabricant d'APN et qu'un fabricant vende un APN à un photographe. Tout ceci peut facilement entrer dans la comptabilité et être parfaitement régulier fiscalement parlant lors d'un partenariat. Il est également tout à fait admissible qu'un photographe commente son expérience avec un APN, en affichant son lien avec une marque en s'annonçant comme ambassadeur.

Veille à ne plus assimiler les ambassadeurs avec la fraude fiscale !

8)
; ;) ;)

P!erre

Au bon endroit, au bon moment.

Michel Denis-Huot

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 11:36:20
Salut Michel.

Y'a du boulot, encore !          ;D

Salut,
Oui, je pense.
Mais pourquoi?
C'est pourtant simple et limpide!

Michel Denis-Huot

Citation de: smpl le Février 08, 2016, 17:32:50
Si la limite de 3000 euros est confirmée, il n'y a plus qu'à mettre en place une plateforme collaborative spéciale photo UBER-PHOTO ou BLABLA-PHOTO, proposant des services en échange de photos
Donne COUPON de REMISE 15% contre 50 avis favorables sur le produit PLUS-TROP-BIEN

Echange 15 jours nourri/logé à MOCHE-VILLE contre reportage photo positif

Prête 500mm Nikon contre 20 tirages 50x70 de faune africaine

Réalisez gratuitement mon site en échange de 20 menus à 49,94€
on n'a pas fini !
Ben pourquoi pas, si on reste dans un cadre légal!
Avec des amis, nous avons bien une coopérative de matériel, scarificateur pour pelouse, tronçonneuse, ponceuse à bande ( tient, je passe à Fernande),et autres trucs (Porsche cayenne (plutôt un petit camion benne)) dont on a un besoin occasionnel!

JCCU

Citation de: Michel Denis-Huot le Février 09, 2016, 11:59:32
...
Mais pourquoi?
C'est pourtant simple et limpide!

Avis personnel: certains ont du mal à réaliser que la façon dont certaines dépenses et "revenus" sont considérées du point de vue fiscal dépend du statut professionnel de la personne.

Par exemple un salarié qui a déjà un métier, même s'il vend quelques photos paiera la TVA sur le matériel qu'il, achète, n'aura pas le droit de déduire l'achat de son matériel de ses revenus de salarié parce que la photographie n'est pas son métier déclaré ...
Un professionnel lui peut récupérer la TVA, faire passer un certain nombre de dépenses en investissements ou dépenses professionnelles et donc les déduire de ses "revenus"...

Pour l'in

P!erre

Citation de: Michel Denis-Huot le Février 09, 2016, 11:59:32
Salut,
Oui, je pense.
Mais pourquoi?
C'est pourtant simple et limpide!

Pourquoi ? Je ne sais pas. Je pense qu'ils n'ont jamais tenu de comptabilité, ne comprennent pas comment tout cela fonctionne, et comment une société fait pour avoir un équilibre financier entre ventes, charges et bénéfices, le tout soumis à inventaire, amortissements et contrôles potentiels.

Un crie au loup sur un fil, d'autres suivent... comme des moutons !  ;D  ;D
Au bon endroit, au bon moment.

Michel Denis-Huot

Citation de: JCCU le Février 09, 2016, 12:19:45
Avis personnel: certains ont du mal à réaliser que la façon dont certaines dépenses et "revenus" sont considérées du point de vue fiscal dépend du statut professionnel de la personne.

Par exemple un salarié qui a déjà un métier, même s'il vend quelques photos paiera la TVA sur le matériel qu'il, achète, n'aura pas le droit de déduire l'achat de son matériel de ses revenus de salarié parce que la photographie n'est pas son métier déclaré ...
Un professionnel lui peut récupérer la TVA, faire passer un certain nombre de dépenses en investissements ou dépenses professionnelles et donc les déduire de ses "revenus"...

Pour l'in
Ben oui comme il devra payer des cotisations AGESSA, CSG, RDS, etc sur l'ensemble des sommes versées!
Je ne les paye que sur mes bénéfices (une compta, faite par un expert comptable et vérifiée un centre de gestion)!
Et bien sûr la TVA je la récupère!

Arnaud17

Il y a des serpents qui, trouvant porte close, réussissent à trouver un passage par les tuyaux d'évacuation des eaux usés et ils essayeront de vous mordre les testicules pendant que vous croyez faire tranquillement caca en lisant le journal.

;D
veni, vidi, vomi

P!erre

Citation de: Michel Denis-Huot le Février 09, 2016, 12:32:34
Ben oui comme il devra payer des cotisations AGESSA, CSG, RDS, etc sur l'ensemble des sommes versées!
Je ne les paye que sur mes bénéfices (une compta, faite par un expert comptable et vérifiée un centre de gestion)!
Et bien sûr la TVA je la récupère!

Évidemment, on récupère la TVA sur tout ce qui est d'usage pro.

Dans un fil, j'ai lu une critique comme quoi il n'était pas normal qu'un photographe pro puisse déduire ses frais de voyage et d'hôtel lorsqu'il se rend en reportage...  ::)
Au bon endroit, au bon moment.

Michel Denis-Huot

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 12:40:06
Évidemment, on récupère la TVA sur tout ce qui est d'usage pro.

Dans un fil, j'ai lu une critique comme quoi il n'était pas normal qu'un photographe pro puisse déduire ses frais de voyage et d'hôtel lorsqu'il se rend en reportage...  ::)
Surtout quand tu vas en reportage avec un modèle qui partage ta chambre. ;D ;D ;D

Michel Denis-Huot

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 12:40:06
Évidemment, on récupère la TVA sur tout ce qui est d'usage pro.

Dans un fil, j'ai lu une critique comme quoi il n'était pas normal qu'un photographe pro puisse déduire ses frais de voyage et d'hôtel lorsqu'il se rend en reportage...  ::)
Oui, mais qu'est-ce qui est pro ou ne l'est pas!
On peut (on veut) ou ne peut pas (on ne veut pas)  faire passer plein de choses!
Mes aquariums qui décorent mon bureau, frais ou pas!
Mais ils me servent aussi à faire des photos!
Un de mes tirages numérotés sur les murs de mon bureau?
Au prix de revient, ou au prix de vente d'un tirage?
Vais bouffer au resto avec Chris, pour une réunion de travail ( impossible à faire à la maison/bureau)!
Frais ou pas?
Je vais passer une semaine sur la cote du Kenya, j'y fais des photos, mais je vais me baigner!
Frais ou pas?
Je passe une bonne partie de ma vie dans des coins ou les autres vont en vacances.
Frais ou pas?

Vbloc

Si le débat sur l'économie collaborative a un intérêt, celui sur les ambassadeurs est d'un ridicule total.

Ce débat est une réflexion sur la disparition des frontières entre le métier et le loisir, entre les professionnels et les amateurs. Cette mutation est le fruit de la combinaison d'un statut juridique qui permette cette transition (l'AE) et des outils qui permettent de mettre en contact les clients et les fournisseurs.

Pour l'instant, les faux employeurs profitent de l'aubaine, mais il faudra rapidement savoir qui paiera la santé et la retraite de cette armée de non-cotisants. Car penser réclamer, dans vingt ans, des cotisations non versées à Uber ou à ceux qui ont commandé une course risque de ne pas être simple.

P!erre

Citation de: Michel Denis-Huot le Février 09, 2016, 12:58:14
Oui, mais qu'est-ce qui est pro ou ne l'est pas!
On peut (on veut) ou ne peut pas (on ne veut pas)  faire passer plein de choses!
Mes aquariums qui décorent mon bureau, frais ou pas!
Mais ils me servent aussi à faire des photos!
Un de mes tirages numérotés sur les murs de mon bureau?
Au prix de revient, ou au prix de vente d'un tirage?
Vais bouffer au resto avec Chris, pour une réunion de travail ( impossible à faire à la maison/bureau)!
Frais ou pas?
Je vais passer une semaine sur la cote du Kenya, j'y fais des photos, mais je vais me baigner!
Frais ou pas?
Je passe une bonne partie de ma vie dans des coins ou les autres vont en vacances.
Frais ou pas?

On essaie de trouver le juste milieu, tâche malaisée dans certains cas. Entre celui qui triche ostensiblement et celui qui calcule avec une vraie étique, il y a souvent un monde. Disons que la compta est bien tenue lorsque la société est contrôlée fiscalement et que l'administration ne trouve rien à redire.

Aquariums au bureau : allez, je mettrais 50% sur le compte pro et 50% sur le compte privé.

Ton tirage numéroté sur le mur, je le mettrais au prix de revient dans les comptes. Il passera au prix de vente (- les frais) quand tu le vendras. Si tu le mets au prix de vente sans jamais le vendre, tu devras procéder à une extourne (mais après combien de temps... ?). De plus, il risque d'être endommagé avec le temps, donc invendable.

Repas et réunion de travail avec Chris : je mets dans les frais.

Photos au Kenya : tu te baignes durant les heures creuses (soleil au zénith, lumière moche), tu mets uniquement les frais de déplacement à la plage et éventuelles consommations en part privée. 

Tu passes ta vie à bosser, tu mets tout ce qui s'y rapporte dans les comptes pro, le lieu n'a rien à voir.

Dis Michel, j'ai combien de points, là ?  :D
Au bon endroit, au bon moment.

Katana

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 14:54:32

Aquariums au bureau : allez, je mettrais 50% sur le compte pro et 50% sur le compte privé.


C'est possible ça? Pas l'aquarium, hein, mais le partage d'un bien/équipement sur deux compte différents ?


P!erre

Citation de: Katana le Février 09, 2016, 15:23:14
C'est possible ça? Pas l'aquarium, hein, mais le partage d'un bien/équipement sur deux compte différents ?

Affirmatif, c'est très courant. Par exemple avec l'auto, utilisée professionnellement et aussi à titre privé. Soit on estime un forfait, ou alors on remplit un carnet avec le kilométrage de chaque trajet...
Au bon endroit, au bon moment.

Michel Denis-Huot

Citation de: P!erre le Février 09, 2016, 14:54:32
On essaie de trouver le juste milieu, tâche malaisée dans certains cas. Entre celui qui triche ostensiblement et celui qui calcule avec une vraie étique, il y a souvent un monde. Disons que la compta est bien tenue lorsque la société est contrôlée fiscalement et que l'administration ne trouve rien à redire.

Aquariums au bureau : allez, je mettrais 50% sur le compte pro et 50% sur le compte privé.

Ton tirage numéroté sur le mur, je le mettrais au prix de revient dans les comptes. Il passera au prix de vente (- les frais) quand tu le vendras. Si tu le mets au prix de vente sans jamais le vendre, tu devras procéder à une extourne (mais après combien de temps... ?). De plus, il risque d'être endommagé avec le temps, donc invendable.

Repas et réunion de travail avec Chris : je mets dans les frais.

Photos au Kenya : tu te baignes durant les heures creuses (soleil au zénith, lumière moche), tu mets uniquement les frais de déplacement à la plage et éventuelles consommations en part privée.  

Tu passes ta vie à bosser, tu mets tout ce qui s'y rapporte dans les comptes pro, le lieu n'a rien à voir.

Dis Michel, j'ai combien de points, là ?  :D
Bien d'accord avec toi! :D
Pour les points tu gagnes une réduc pour un safari avec moi! ;)