Ce serait sympa DE NE PLUS UTILISER le mot "QUALITATIF" de travers.

Démarré par Cptain Flam, Janvier 11, 2012, 17:26:19

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Cptain Flam


   
Définition qualitatif
   

qualitatif, adjectif
Féminin ive.
Sens  Qui concerne la qualité ou la nature d'une chose. Ex Une étude qualitative. Anglais qualitative
QUALITATIF, -IVE, adj.
A. − Qui concerne la qualité, la nature des choses, et non la quantité, l'aspect mesurable. Anton. quantitatif. Différence, description, étude qualitative. Il vaut mieux s'appliquer à la recherche qualitative des phénomènes. Il suffit de connaître les limites des conditions des phénomènes et le sens dans lequel ils peuvent varier (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p. 200). Pouvons-nous transformer le temps psychologique, qui est qualitatif, en un temps quantitatif? (Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 37):
Comme le spectre extériorise pour nous la composition de la lumière, l'harmonie d'un Wagner, la couleur d'un Elstir nous permettent de connaître cette essence qualitative des sensations...
Proust, Prisonn., 1922, p. 159.
− Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre, SC. HUM. Ce qui ne peut pas s'exprimer en termes mesurables ou quantifiables. Passage du quantitatif au qualitatif. Le quantitatif, exprimé en langage mathématique, nous apporta la science. Le qualitatif fut négligé. L'abstraction des qualités primaires des objets était légitime. Mais l'oubli des qualités secondaires ne l'était pas (Carrel, L'Homme, 1935, p. 338). D'autres caractères (...) sont qualitatifs (...) [ils] ne répondent pas à une question « combien? » mais à une ou plusieurs questions « est-ce que? » (Ch. Muller, Initiation aux méth. de la stat. ling., Paris, Hachette, 1973, p. 5).
B. − CHIM. Analyse qualitative. ,,Analyse qui détermine la nature des éléments composants d'un corps, sans tenir compte des proportions`` (Ac. 1935). Synon. vx analyse qualificative*. En chimie un siècle et demi plus tard, lorsque Lavoisier s'est avisé de soumettre à la balance, c'est-à-dire à la mesure ou à l'analyse quantitative, des produits auxquels avant lui les chimistes n'avaient guère appliqué que le genre d'analyse qu'ils appellent qualitative (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p. 305).
Prononc. et Orth.: [kalitatif], fém. [-i:v]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1834 « qui a rapport à la qualité » (Balzac, Rech. absolu, p. 182); 1851 chim. (Cournot, loc. cit.). Empr. au b. lat. qualitativus « qui concerne la qualité » vie s. ds Blaise Lat. chrét., dér. du lat. class. qualitas, qualité*. Cf. le m. fr. qualitatif « de qualité » mil. xvie s. (Le Décaméron de Iean Boccace, trad. par Antoine le Maçon, éd. Fr. Dillaye, t. 4, p. 188). Comme terme de chim. l'angl. qualitative adj. est att. dep. 1842 ds NED Suppl.2. Fréq. abs. littér.: 162.
DÉR.
Qualitativement, adv. Du point de vue de la qualité; sous un rapport qualitatif. Anton. quantitativement. Forces, impressions, sensations qualitativement différentes; coïncidences qualitativement significatives. La sensation ancienne m'était apportée par une fibre nerveuse aboutissant au centre de la rétine; la sensation nouvelle m'est apportée par une autre fibre nerveuse partant du bord de la rétine; ces deux sensations sont qualitativement différentes (H. Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 85). Deux notes à l'octave se ressemblent plus, qualitativement, que deux notes séparées par tout autre intervalle (Ruyer, Esq. philos. struct., 1930, p. 116). − [kalitativmɑ̃]. Att. ds Ac. 1935. − 1res attest. 1495 « en qualité » (Trad. de la Pratique de B. de Gord, II, 17 ds Gdf.), puis 1875 (Lar. 19e qui cite Proudhon); de qualitatif, suff. -ment2*. − Fréq. abs. littér.: 41.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tude_qualitative
BREF JE NE SUIS PAS CERTAIN QUE CE MOT SOIT EMPLOYE A BON ESCIENT...... ;D ;D ;D ;D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam


Suite à

La locution suite à est souvent employée comme formule d'introduction, particulièrement dans la correspondance. Cette formule est parfois critiquée; cependant, tout comme la locution comme suite à, elle est acceptable dans la correspondance commerciale et administrative.

Exemples :

- Suite à votre lettre du 22 novembre dernier, nous vous envoyons notre plus récent catalogue.
- Suite à votre commentaire, nous avons révisé nos critères d'admissibilité.
- Comme suite à votre proposition du 10 mai dernier, nous avons rédigé un article sur l'emploi de la locution suite à.


Dans la langue soignée, on évitera d'employer la locution suite à comme formule d'introduction; selon le contexte, on lui préférera les locutions en réponse à, pour donner suite à, pour faire suite à ou en référence à. Ces formules peuvent aussi être utilisées dans la correspondance commerciale et administrative, évidemment.

Exemples :

- En réponse à votre lettre du 22 novembre dernier, nous vous envoyons notre plus récent catalogue.
- Pour faire suite à votre commentaire, nous avons révisé nos critères d'admissibilité.
- Pour donner suite à votre proposition du 10 mai dernier, nous avons rédigé un article sur l'emploi de la locution suite à.


Par ailleurs, il vaut mieux utiliser la locution suite à uniquement comme formule d'introduction dans la correspondance. Dans d'autres contextes, pour exprimer entre autres la cause, on pourra la remplacer par à cause de, à la suite de, après, en conséquence de ou par suite de.

Exemples :

- Nous avons dû fermer la boutique à cause d'une panne d'électricité. (et non : suite à une panne d'électricité)
- François a dû être hospitalisé à la suite de cet accident. (et non : suite à un accident)
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

au jour d'aujourd'hui
La locution au jour d'aujourd'hui est un pléonasme, comme l'était initialement la locution au jour d'hui, où hui signifiait déjà « le jour présent ». Étymologiquement parlant, c'est une locution doublement redondante.
Faute ?

L'expression exprime 3 fois la notion du jour. Au jour d'aujourd'hui n'est pas une faute de français, mais n'est pas nécessaire à la langue dans le sens où elle accentue exagérément l'idée de jour. Cela pourrait se traduire par "ce jour au jour de maintenant".
"Aujourd'hui" est un mot à part entière, même si son étymologie traduit un pléonasme. En conséquence le mot en lui même n'en est pas un.
En revanche, l'expression "au jour d'aujourd'hui" est un pléonasme pur!
Son utilisation est justifiée par ceux-là même qui l'utilisent pour se rassurer en exprimant que "Cette locution vise à renforcer l'idée exprimée". Ceci est faux. Cette expression n'est pas française.
Je pense qu'il est nécessaire de préciser que "au jour d'aujourd'hui" ne doit pas être utilisé.
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.
 
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
 
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
 
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
 
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
 
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix.
 
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
 
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
 
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
 
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Piqué

Terme fréquemment utilisé par les photographes pour qualifier l'aptitude d'un objectif à rendre avec une bonne netteté et un bon contraste les détails d'une image. Une image peut être nette sans être "piquée", la netteté étant une chose et le contraste une autre, un bon "piqué" résultant de la conjugaison des deux.
Le piquet, un ancien impôt.
Le piquet, mode de punition a l'ecole.
Le piquet, un ancien jeu de cartes.
Un piquet, un petit poteau métallique ou petit pieu en bois.
Un piquet d'incendie, une équipe de sapeurs-pompiers en surveillance ou en action de prévention.
Un piquet de grève, un groupe de grévistes manifestant à l'entrée d'une entreprise.
Un piquet de chantier est un dispositif de signalisation routière temporaire.
Le piquet est dans le carnaval guyanais, une danse qui mime l'acte sexuel.
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: Ivan44 le Janvier 12, 2012, 09:57:48
Là, je ne vois pas où tu veux en venir.
"Piqué" me fait penser à l'aiguille d'une machine à coudre: plus elle pique, plus c'est dense, meilleure est la couture.

Et avec une machine à coudre on peut surpiquer!!! ;) ;D

Imagine un monde meilleur pour le photographe, avec des optiques surpiquées! :D

Et des photographes ayant un surpiquet... :o :o :o(rocco si tu nous entends...)
Aimez qui vous résiste...

chapoz

ni plus,ni moins

Cptain Flam

La profondeur de champ : flou ou net ?

Apprendre > Les bases > Profondeur de champ
Qu'est-ce donc que cette fameuse profondeur de champ ? Ce concept, un peu barbare à première vue mais tellement utilisé en photographie, est finalement assez simple à comprendre.

La profondeur de champ, photo © P. Lando

Profondeur de champ : définition

La profondeur de champ (PDC) correspond à la zone de l'espace dans laquelle doit se trouver un sujet pour que l'on puisse en obtenir une image que l'œil humain acceptera comme « nette ». Elle est donc délimitée par les deux points extrêmes pour lesquels l'image sera nette.
D'accord pour la théorie sur la PDC, mais concrètement ?

Tout cela est sympathique, mais à quoi ça sert ? Encore une fois, c'est très simple ! Quand on prend une photo, on n'y pense pas toujours, mais deux possibilités se présentent à nous :
Je prends un paysage, ou encore un sujet rapproché (animal, personne...) avec un joli arrière plan : j'ai plutôt envie que le sujet et l'arrière plan soient nets tous les deux. Pour cela, je vais essayer de maximiser la profondeur de champ !
Je prends un sujet rapproché (portrait par exemple), et l'arrière plan ne m'intéresse pas : je souhaite que mon sujet soit net et se détache d'un arrière plan flou . Il me faut alors minimiser la profondeur de champ.

Comment faire ?

Ok, nous connaissons maintenant la notion de profondeur de champ, et sa manifestation concrète sur l'image. Voyons maintenant comment procéder pour obtenir une image à faible profondeur de champ ou au contraire, une photo avec une grande profondeur de champ.
Priorité à l'ouverture

Pour jouer sur la profondeur de champ d'une photo, nous allons utiliser un réglage que proposent généralement tous les appareils photo : l'ouverture du diaphragme.
Pour cela, nous allons utiliser le mode Av (ou A, selon les appareils), qui va nous permettre de spécifier l'ouverture de diaphragme, alors que l'appareil se chargera du reste (pour les curieux, le « reste », c'est la vitesse d'obturation !).
LA règle !

La règle, toute simple, est la suivante :
Pour maximiser la profondeur de champ, je choisis une faible ouverture de diaphragme (on dit souvent « je ferme au maximum »...).
Pour minimiser la profondeur de champ (avoir l'arrière plan flou), je choisis une grande ouverture de diaphragme.
et... LE piège !

Trop, c'est trop. C'était vraiment trop simple ! Il y a donc un piège la dedans, qui vous demandera une petite gymnastique de cerveau, du moins au début...
En effet, l'ouverture du diaphragme s'exprime comme un rapport, du style « 1/x ». Or, les appareils photo n'affichent pas « 1/x », mais « x ». Les matheux en herbe l'auront compris : pour spécifier une grande ouverture, je dois donner un x petit, et pour spécifier une faible ouverture, je dois spécifier un x grand. C'est tout !
Conclusion

Pour jouer sur la profondeur de champ, je sélectionne le mode Av (priorité à l'ouverture), puis je donne une valeur faible pour minimiser la profondeur de champ, ou une valeur élevée pour maximiser la profondeur de champ.
À vos appareil, et gardez cette fiche en tête pour vos photos de groupe (une grande profondeur de champ pour que tout le monde soit net), vos photos de fleurs (une faible profondeur de champ pour que la fleur se détache de son arrière plan), vos portraits (idem), vos paysages (une grande profondeur pour que tous les plans soient nets)...

COMME LA BOUTEILLE D'EAU ET LE SAC D'OS!!!! ;D ;D ;D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Le cours de CM1

ni : conjonction de coordination.
ni est le pendant négatif de ou et de et, on l'emploie uniquement dans une phrase
négative.
On peut le remplacer par ou, lorsqu'il n'y a qu'un seul ni, et par pas (de)... ou (de), lorsqu'il est répété.
Elle ne veut pas aller à l'école ni rester à la maison. --> Elle ne veut pas aller à l'école ou rester à la maison.
Je ne veux ni fruits ni légumes. --> Je ne veux pas de fruits ou de légumes.

n'y : adverbe de négation ne (e élidé devant une voyelle) suivi du pronom ou adverbe y.
n'y est toujours suivi d'un verbe.
y signifie là (un lieu) : « N'y allez pas », ou à cela (une chose) : « N'y touchez pas ».
On peut le remplacer par ne... là ou par ne... à cela.
Nous n'y pouvons rien. --> Nous ne pouvons rien à cela.



"où" ou "ou"
Le cours de CM1 ;D

ou : conjonction de coordination.
ou exprime un choix entre une ou plusieurs choses et s'emploie dans une phrase affirmative.
On peut le remplacer par ou bien.
Je veux du fromage ou rien du tout. --> Je veux du fromage ou bien rien du tout.

où : adverbe interrogatif, pronom relatif ou subordonnant.
Il indique un lieu ou un moment.
Il est adverbe interrogatif dans une phrase interrogative directe : « Où allons-nous ? », ou indirecte : « Je te demande où nous allons ».
On ne peut pas le remplacer par ou bien.
 
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Le cours de CM1
a : forme du verbe avoir à la 3e personne du singulier.
On peut le remplacer par avait.
Il a trouvé une perle. ---> Il avait trouvé une perle.

à : préposition ou partie d'une locution prépositive (à cause de, à partir de, etc.).
Il introduit un complément indirect du verbe
On ne peut pas le remplacer par avait.
Loulou est partie à Québec. ---> Loulou est partie avait Québec.
Aimez qui vous résiste...

dioptre

Citation de: Cptain Flam le Janvier 11, 2012, 17:26:19
   
Définition qualitatif
   

Tu pourrais citer ta source c'est plus mieux et plus qualitatif !

http://atilf.atilf.fr/

Cptain Flam

Citation de: dioptre le Janvier 13, 2012, 11:45:57
Tu pourrais citer ta source c'est plus mieux et plus qualitatif !

http://atilf.atilf.fr/

Je prends sur le web sans distinction, par commodité autant que par fainéantise...

Tu voulais dire de meilleure qualité? ;) :D ;D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Autant pour moi serait une forme elliptique de C'est autant pour moi, sous-entendu C'est autant d'erreur que l'on peut mettre à mon actif.
Cette expression serait à rattacher à autant pour le brodeur, expression dont l'utilisation est attestée dès le XVIe siècle[1].
La graphie au temps pour moi est recommandée par l'Académie française, puisque selon celle-ci rien ne justifie l'expression autant pour moi, tandis que l'expression au temps pour moi serait liée à l'expression militaire au temps !, commandant la reprise d'un mouvement[2]. L'Académie française précisait toutefois qu'« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l'expression familière » → voir au temps pour moi pour plus de détails.
Déterminer la fréquence relative de la graphie autant pour moi est très difficile car elle se présente souvent de façon littérale.

Au temps pour moi, il est difficile de savoir exactement quand et comment s'est formée cette locution pourtant très courante.
Selon une première théorie [1], cette expression est issue du langage militaire dans lequel « au temps ! » serait dit pour commander la reprise d'un mouvement depuis le début.
Elle aurait finalement glissé vers le sens figuré actuel : ainsi prononce-t-on cette locution pour admettre une erreur, en signifiant que l'on va éventuellement reconsidérer la question.
Une deuxième théorie postule que la graphie au temps pour moi serait en réalité une forme pédantesque de autant pour moi. Cette théorie, qu'a défendue entre autres Claude Duneton, postule que la théorie des origines militaires de l'expression serait à l'origine une légende, une sorte de « canular étymologique », comme on en invente souvent pour l'origine de beaucoup d'expressions → voir autant pour moi
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Aimez qui vous résiste...

IronPot


::) le quantitatif , ça pourrait être....  les 53% de plébisciteurs

Quant'  au qualitatif ... it's up to you !! 

ORION

Il s'est fait piquer par la police après avoir piqué chez son photographe un objectif qui avait un très bon piqué.  :P

Cptain Flam

Citation de: ORION le Janvier 22, 2012, 18:12:05
Il s'est fait piquer par la police après avoir piqué chez son photographe un objectif qui avait un très bon piqué.  :P

... ils m' ont mis au piquet... cela faisait un moment qu' ils m' avaient dans le collimateur... ;)
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Après que (indicatif ou subjonctif ?)

La syntaxe traditionnelle impose d'employer l'indicatif avec la locution conjonctive après que. Pourtant, dans l'usage courant, le subjonctif est de plus en plus employé, malgré la régression générale dont ce mode semble victime.

Ajoutons que, même pour les puristes, l'emploi du conditionnel est licite dans certains cas (valeur de futur dans le passé) : Il avait dit qu'il repartirait après qu'il aurait dormi un peu.

Débats en décembre 1998

Philippe Deschamp (15.12.1998) . — Eh oui, comme « lorsque », « après que » se construit avec l'indicatif ou le conditionnel, pas le subjonctif : Je monterai dans ma chambre après qu'il sera parti. L'explication selon laquelle la subordonnée exprime un passé certain par rapport à l'action principale me parait correcte. Je ne vois aucune raison de compliquer cela avec un subjonctif, qui est censé introduire une incertitude, comme c'est le cas avec « avant que », par exemple.

Rodrigo Reyes (16.12.1998) . — Oui, bien sûr, tu ne vois aucune raison. Moi, de mon côté, je peux te sortir une liste assez conséquente de phénomènes de la langue pour lesquels « je ne vois aucune raison ». Mais ce n'est pas de cela qu'on parle : on parle de la langue et de son utilisation.

Peut-être que tu vis dans une grotte, ou dans un sous-sol de [ton institut], sans télé, sans voir personne de la journée, je ne sais pas. Mais dehors, dans le monde où je vis, qui se trouve en France, avec des gens qui croient parler français, qui sont persuadés de parler français, on dit après que + subjonctif. Bien sûr il y a des gens qui se ramènent, dissertent longuement sur la non-grammaticalité de telle ou telle tournure du français, que tout se perd ma brave dame, qu'on parloit plus comme dans le bon temps, etc. Toi, par exemple. Mais ces gens-là ne parlent pas du français, ils parlent d'une langue qu'ils s'imaginent, et qui n'est pas la langue de « tout le monde », car c'est la définition même d'une langue : un ensemble codifié de signes qui est partagé par une communauté.

Parmi ces signes, il y a toujours des combinaisons qui sont familières à des sous-ensembles de la communauté, et pas aux autres, c'est ce qu'on appelle les niveaux de langue, les particularités régionales, voire les idiotismes, mais à partir du moment où c'est compris par l'ensemble des locuteurs, c'est du français.

Commentaire de l'éditeur

Un débat s'est engagé sur le mode régi par la locution conjonctive après que. Indicatif, subjonctif ? La réponse grammaticalement et logiquement correcte a été apportée par Philippe Deschamp. À la différence d'avant que, qui n'exprime qu'une possibilité, qu'une hypothèse, après que suppose que l'action s'est produite, donc impose l'emploi du mode indicatif. Même si l'on formule une hypothèse, celle-ci n'est (au mieux ?) marquée que par le futur antérieur (Après qu'il aura eu ceci, il voudra cela !).

Hanse, dans son Nouveau Dictionnaire des difficultés du français moderne, signale que après que réclame l'indicatif dans tous les cas. Et de préciser :

« C'est à notre époque seulement que l'emploi du subjonctif est devenu en assez peu de temps une habitude dans la presse, à la radio, dans l'usage courant et même chez les écrivains. [...] C'est à partir des formes du passé que s'est faite la substitution du subjonctif à tous les temps, à cause de l'analogie avec avant que et sans doute de la possibilité de construire après comme avant de avec un infinitif passé. Mais cela s'est fait au mépris de l'opposition fondamentale entre les deux conjonctions et entre les deux modes ».

Il est d'ailleurs un bon moyen de se le rappeler. Dans l'Âme des poètes, Charles Trénet a bien écrit : Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues.... La plupart des auteurs d'ouvrages normatifs rappellent la règle (Girodet, Thomas et même Colin — qui note cependant la tendance à l'emploi du subjonctif, exemples à l'appui).
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: Ivan44 le Janvier 25, 2012, 10:24:04
Peut-être une faute d'orthographe de "autant pour moi". On dit parfois qu'un truc faux ne devient pas vrai sous prétexte qu'on l'a répété 100 fois. Mais ce n'est pas vrai pour l'orthographe...

"Autant pour moi", "au temps pour moi", ça fait partie de ces expressions toutes faites comme "s'il-vous-plaît", "plaît-il ?", etc.

"Pan sur le bec !", voilà un substitut d'avenir. :)


C'est un peu ce que je cherche à démontrer ici, mais en m' efforçant de rester le plus neutre que possible.

J' aime le français parce que ma mère, d' origine étrangère le maîtrisait avec un brio rare et faisait suivre son dictionnaire partout.

J' avoue faire une fixette là dessus, et avoir un avis subjectif sur les natifs ne faisant pas ou plus cet effort intellectuel, cette discipline salutaire qui structure la pensée.

Confondre l' être et l' avoir en dit souvent plus long qu' une analyse...

User de formules aussi ampoulées qu' erronées  traduit une personnalité...

Bien des arguments et des excuses pour justifier d' un français déficient, symptôme d' une époque et d' une évolution des moeurs et usages...

Dis-moi comment tu écris, je te dirai qui tu es et d' où tu viens... mais surtout comment tu vas...
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: Ivan44 le Janvier 25, 2012, 11:13:43
Il ne faut pas trop en faire non plus. Mieux vaut une expression grammaticalement incorrecte mais fluide, qu'une autre correcte mais qui ne sonne pas bien. La langue a le droit aussi d'être harmonieuse. C'est d'ailleurs l'origine des verbes irréguliers dans plusieurs, sinon toutes les langues. Et aussi ce qui explique l'abandon des modes et des temps abscons comme le plus-que-parfait du subjonctif qui nous faisaient bien rire à l'école.

Les "après que" passent difficilement. De manière générale, les "que" à longueur de texte sont laids. A bas ceux qui mettent des queues partout.  ;) Et cela même s'ils sont corrects sur le plan de la syntaxe. A bas les robots grammairiens, vive les poètes. :)

Et même longtemps après, Le Luron maîtrisait le ridicule du  subjonctif comme personne... :D

Devos nous faisait rire tout en finesse... et poésie, parfois...

Pour ce qui est de la poésie... force est de reconnaître qu' elle fait aussi défaut...
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

LE MIENS :o ET LE TIENS :o

Pronoms possessifs

Les pronoms possessifs:

Le pronom possessif remplace un nom et son adjectif possessif

Exemple: Ce sont ses clés   Ce sont  les siennes.

  Les pronoms possessifs sont:

Masculin singulier: le mien, le tien, le sien, le nôtre ,le vôtre, le leur.

Masculin pluriel: les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs.

Féminin singulier: la mienne, la tienne, la sienne, la nôtre, la vôtre, la leur.

Féminin pluriel: les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs.
Encore un pluriel bien singulier... ;D

Le plus marrant, ceux qui mettent trop de s ou pas assez...

"J'ai acheté le miens en mars 2009 à 5004,00 €

Passez(r?) du simple au quasi double en même pas 3 ans y'a comme un soucis je dirais ! 
Elle a bon dos l'inflation

Avant Canon était réputé pour ses optiques moins chère(?) que Nikon..."
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam


   
Définition anachronisme
   

anachronisme, nom masculin
Sens 1 Faute contre la chronologie.
Sens 2 Elément, raisonnement ou personne désuet, en retard sur l'époque actuelle.
Faute contre la chronologie:
Pour éviter les anachronismes, cette erreur qui fait confondre les temps. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]
Anachronisme de costume, erreur qui consiste à attribuer à une époque des vêtements, des meubles qui n'ont existé qu'à une autre époque.

Erreur qui consiste à ne pas remettre un événement à sa date ou dans son époque ; confusion entre des époques différentes.
Mœurs aujourd'hui périmées ; ce qui appartient à un autre âge : Le port du monocle est un anachronisme.
REMARQUE
Anachronisme se disait d'abord d'une erreur qui consiste à placer un fait avant sa date ; l'erreur opposée se disait parachronisme ; mais parachronisme est devenu peu usité, et anachronisme a pris une acception générale.
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Bonjour,



Règle de s'est/c'est.



S'est est toujours suivi d'un participe passé; il fait partie de la conjugaison d'un verbe pronominal.


ex: Il s'est levé tôt ( se lever).



On peut le remplacer par : je me suis levé tôt, tu t'es levé tôt.



C'est a le sens de cela est.


Il est suivi d'un groupe nominal, d'un pronom ou d'un adjetif qualificatif.



ex: C'est déjà le printemps. Que c'est beau !
C'EST et S'EST

« S'est » est employé devant un verbe pronominal. En conjuguant on peut le remplacer par « me » (me suis...), « te » (t'es...).
Il s'est trompé de route.
Je me suis trompé de route.
Tu t'es trompé de route.
« C'est » s'écrit dans les autres cas.
C'est vrai. (Cela est vrai).

CES et SES

Ces peut être remplacé par ce, cet ou cette au singulier.
Ces motos sont bruyantes.
Ses peut être remplacé par son ou sa au singulier.
"Ses roues sont décorées". Ses est un adjectif possessif (on dit aussi déterminant possessif).
Aimez qui vous résiste...

geargies

 ::) ah ! la toute petite phrase sur ta mère m'avait échappé , c'est vrai que très souvent, ceux qui ont appris la français en langue étrangère parle un excellent français.. sans en rajouter sur mon Maître, en linguistique lithuanien, qui a fait deux dictionnaires de langue française.. tu devrais continuer ton petit voyage dans le langage, c'était bien intéressant (et certainement instructif.. aussi  ;) pour certains!)

Cptain Flam

Quand une "fôte" m' inspire sur le forum, je la mets ici, mais si je le faisais consciencieusement, ce fil ferait déjà 100 pages...

Aimez qui vous résiste...