Début d'activité

Démarré par kangaroos, Janvier 25, 2011, 13:11:02

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kangaroos

Bonjour, par avance je m'excuse si le sujet à déjà été traité (je suppose que oui mais il a vraiment trop de post impossible d'en trouver un là dessus).

Donc voila bientôt futur chômeur (mon patron ne souhaite plus me voir), cela fait 10 ans que je pratique la photo en temps qu'amateur et je décide donc de profiter de cette opportunité pour me lancer en temps que pro. Même si je me prépare je ne lance rien pour l'instant, il vaut mieux voir avec le pole emploi les démarches administratives sinon ils risquent de me casser les pieds.

Je pense avoir compris le principe de photographe auteur et artisan, pour faire simple, l'auteur vend ces oeuvres (en gros sa propriété intellectuelle et sa créativité), l'artisan réalise des travaux sur commande.

Je fais actuellement beaucoup de photo équestre (que cela soit des concours ou des fêtes organisé par des clubs), je pense donc que vendre mes oeuvres au particulier relève bien d'auteur. Par contre tout ce qu'y est mariage, etc relève de l'artisanat, on m'as dit que pour s'établir en temps qu'artisan il fallait un CAP ou 5 ans d'ancienneté dans le métier.

Première question : est ce exacte ? si oui je suis donc obligé de ne réalisé que des photographies et surtout d'en tirer des revenu de type auteur.
Deuxième question : J'ai lu qu'on pouvais pratiquer les 2 activité en parallèles, dans ce cas il faut je pense déclarer de 2 manière différentes les revenus mais doit t'on posséder 2 numéro de siret ? (un pour l'auteur et un pour l'artisan).
Troisième question : supposons que je me renseigne sur les type de photographie qu'on besoin les collectivités locales ou autres (office du tourisme, mairie, et j'en passe), je réalise des cliché en essayant de répondre à leurs besoin ils m'en prennent, peux tu considéré cela comme auteur ? (Dans le sens où il ne me commande rien, ils prennent si ça leur plais et ce qu'ils ont besoin).

D'avance merci beaucoup pour vos réponses car les aléas administratifs ne sont pas toujours évident au début.

ailloudrt

Commence par lire ceci

http://vereeck.romandie.com/category/13253/36989

Regarde un peu l'épopée de PEP ici même

Et après tout, le problème n'est pas le statut mais de trouver des clients, comme pour tous les indépendants.

Vbloc

La première chose à faire est d'investir vingt euros dans le livre de Joëlle Verbrugge "Vendre ses photos" où tu trouveras des réponses à tes questions.
Très clair, bien illustré, bien écrit : tout ce qu'il faut savoir.

Vbloc

Citation de: ailloudrt le Janvier 25, 2011, 13:33:22
le problème n'est pas le statut mais de trouver des clients
+1000

jm_gw

Citation de: Vbloc le Janvier 25, 2011, 14:03:19
+1000
et après parait que même en tant qu' auteur (même patron d' agence qui me l' avit dit) : tu passera 10% de ton temps à photographier et le reste dans la paperasse, téléphone ... attention cette discussion date de 15 ans et ca ne s' est surement pas arrangé depuis ...

kangaroos

Livre commandé.

J'espère qu'il répondra à toutes mes interrogations.

Merci

Zouave15

Auteur = diffusion ou sa variante : exposition.

Donc vendre des photos aux cavaliers, c'est artisan, sauf si :
- tu as une autorisation de diffuser leurs photos
- tu le fais réellement, ou tu vends leurs photos en œuvre d'art (peu envisageable, non ?)

kangaroos

Citation de: Zouave15 le Janvier 25, 2011, 19:38:10
Auteur = diffusion ou sa variante : exposition.

Donc vendre des photos aux cavaliers, c'est artisan, sauf si :
- tu as une autorisation de diffuser leurs photos
- tu le fais réellement, ou tu vends leurs photos en œuvre d'art (peu envisageable, non ?)

Je ne comprend pas le fait d'avoir une autorisation, autorisation de qui ? L'organisateur oui, la personne photographié également car c'est 99% du temps la personne qui achète la photo.

Vbloc

L'AGESSA donne une définition claire de ce qui sépare les artisans des artistes. Lorsque la photo n'intéresse que la personne photographiée et sa famille, c'est de l'artisanat. Donc, se classent dans cette catégorie : scolaire, mariage, équitation ...

Zouave15

Citation de: kangaroos le Janvier 25, 2011, 20:22:18
Je ne comprend pas le fait d'avoir une autorisation, autorisation de qui ? L'organisateur oui, la personne photographié également car c'est 99% du temps la personne qui achète la photo.

La personne qui est sur la photo, sans quoi c'est de la photo sociale ou assimilé

kangaroos

Merci, je comprend mieux.

Donc en fait si on veut avoir un minimum d'activité faut presque obligatoirement être artisan, être que auteur limite pas mal de chose.

Je pense que le pole emploi va me payer un CAP photographe ;)

Merci pour toutes vos réponses

laurent.f

Citation de: kangaroos le Janvier 26, 2011, 09:50:07
Donc en fait si on veut avoir un minimum d'activité faut presque obligatoirement être artisan, être que auteur limite pas mal de chose.


Quand on aura fini de dire qu'auteur limite pas mal de choses  >:(

C'est surtout une méconnaissance totale des différents statuts et comme d'autres, j'invite à acheter le livre de Joëlle Verbrugge ou à consulter tout simplement l'UPP en disant clairement ce qui est souhaité.
En auteur-photographe, il est possible (liste non exhaustive) de vendre des tirages "limités", de réaliser des reportages pour des entreprises (allant même jusqu'aux portraits des dirigeants, employés...), de répondre à des commandes (tourisme : hôtels, stations de vacances, offices, gîtes et chambres d'hôtes, packshots, vignerons, mode, publicité, architecture, événementiel...) d'être diffusé en agence d'illustration... la liste est très longue et les deux seules choses qui ne soient pas permises sont la photo dite "sociale" (mariage, communion...) et le négoce. Les auteurs photographes font tout simplement de la cession de droits pour la plus grande partie de leur activité. C'est clair, précis et sans confusion possible avec les apôtres du pseudo "libre de droits" ou les chambres consulaires qui par manque de volonté, flinguent les candidats à la professionnalisation en les envoyant vers un statut d'auto-entrepreneur. Enfin, toutes cessions à la presse, doit faire appel à un paiement en piges (donc salaires).
Que certains photographes soient blasés ou n'arrivent pas à trouver des commandes ou vendre des tirages pour x raisons, est une chose mais que l'on cesse de dire que tel statut d'artisan ou d'auteur-photographe est limitatif. A chacun de faire une étude de marché et de savoir où il met les pieds en choisissant la voie de la professionnalisation.
Dans quelques mois, je sors un ouvrage qui va permettre de remettre quelques pendules à l'heure et démontrer aussi qu'avec un peu de pertinence, qu'il est possible de vivre intelligement du métier de photographe en respectant les règles des différents statuts et en balayant certaines idées pour s'intéresser à de nouvelles notions évidentes qui portent les vilains mots de marketing, référencement, etc...

Vbloc

Lis le livre de Joëlle, ça vaut nettement mieux que des réponses sur les forums qui mélangent réelles compétences et rumeurs.

Je ne suis pas d'accord avec Zouave : faire signer une autorisation de publication ne change en rien la nature de la photo, ni ton activité.

Vbloc

La question tourne autour de tes clients et du type de photos que tu vas faire.

L'enjeu entre les différents statuts est fiscal et social.
Le fiscal, c'est les impôts (TVA, dans notre cas).
Le social, c'est les charges sociales (RSI <> AGESSA).

Dans les deux cas, le statut d'auteur est plus favorable, car les cotisations sont moindres. C'est cette différence qui produit une friction entre les artisans et les auteurs : pour une même prestation et un même montant facturé, les uns vont gagner, au final, bien plus d'argent que les autres.

Si le statut d'auteur est plus favorable, il est aussi plus exigent, car la clientèle est plus qualifiée et la concurrence plus rude.

ailloudrt

Je travaille aussi à cette question. ce que j'en comprends, c'est qu'une distinction principale entre auteur et artisan touche à la diffusion des images, qui va les regarder.
La photo d'un artisan va interesser la personne photographiée et ses proches (mariage, communion, baptème, portraits...)
En revanche, si elle est destinée à être vue par d'autres personnes, ce sera le statut d'auteur (book, publicités, illustration de livres, de sites internet) et les tirages d'art numérotés.

là où ça se complique, c'est qu'il y a recoupements entre les deux perceptions et façons de photographier.

Pour les posters et cartes postales, le photographe vend pas une photo mais un objet physique, donc ce sera un artisan. Par contre si le photographe voit une de ses photos utilisées par un éditeur de cartes postales, il poura être payé en tant qu'auteur pour avoir pris la photo, puisqu'il vend bien sa photo pour un usage donné.

Pour des photos "corporate", par exemple les photos dans une entreprise, les protraits des dirigeants, etc, si l'usage va exclusivement être interne, je verrais ça comme des photos d'artisans (journal interne, intranet) mais si les photos servent à l'illustration du site internet de la société, c'est de l'illustration donc auteur. Après, la limite ést un peu souple, un auteur ou un artisan devrait pouvoir répondre aux mêmes commandes, c'est l'interprétation de l'usage qui comptera.

Enfin, l'un n'empêche pas l'autre! l'artisan photographe qui utilise ses propres photos pour illustrer son site internet peut rémunérer l'auteur des photos (lui-même) en note d'auteur emise par sa société en plus du salaire qu'il se verse en tant que gérant, tant que l'usage de la photo est clairement défini. (zouave pourrait en dire plus à ce sujet). Dans ce cas c'est la déclaration de revenus qui va compter, il faudra bien distinguer les revenus d'auteur et de salariés.

laurent.f

Citation de: ailloudrt le Janvier 26, 2011, 12:40:31
Pour des photos "corporate", par exemple les photos dans une entreprise, les protraits des dirigeants, etc, si l'usage va exclusivement être interne, je verrais ça comme des photos d'artisans (journal interne, intranet) mais si les photos servent à l'illustration du site internet de la société, c'est de l'illustration donc auteur. Après, la limite ést un peu souple, un auteur ou un artisan devrait pouvoir répondre aux mêmes commandes, c'est l'interprétation de l'usage qui comptera.

Rien ne t'interdit en tant qu'auteur de faire une cession de droits pour un usage exclusivement interne puisque cela relève aussi de la communication. C'est une simple cession de droits clairement encadrée : durée, usages, etc.

ailloudrt

Oui, merci pour la précision, cela confirme bien que c'est une question d'interprétation et de déclaration.

Car au fond, si j'ai bien compris, le seul qu'il faut convaincre, c'est l'inspecteur des impôts (je simplifie). Il faut donc être sûr de bien mettre en face de chaque revenu personnel une origine qui ne pourra pas être retoquée. En pratique, les photos familiales commandées par les parents, les mariés etc, ne pourront jamais être déclarées sur le compte d'auteur et nécessitent une société (AE, micro, EURL, SARL, etc) et donc ammènent à cotiser sur une caisse différente. Pour plus ou moins tout le reste, c'est possible de déclarer ces revenus en tant que droits d'auteur.

SI je dis une connerie, merci de me corriger, cela sera bénéfique pour tout le monde

Vbloc

Citation de: ailloudrt le Janvier 26, 2011, 12:40:31
Pour les posters et cartes postales, le photographe vend pas une photo mais un objet physique, donc ce sera un artisan.
Dans ce cas précis, il s'agit de commerce (du négoce : il a achète en gros et revend au détail). Et l'artisan a le droit d'en faire.

Citation de: ailloudrt le Janvier 26, 2011, 12:40:31
Par contre si le photographe voit une de ses photos utilisées par un éditeur de cartes postales, il poura être payé en tant qu'auteur pour avoir pris la photo, puisqu'il vend bien sa photo pour un usage donné.
Ici, c'est un travail d'auteur.

Mais dans le cas de kangaroos, je ne connais pas son domaine d'activité, mais je doute qu'il démarre son activité par de la vente de cartes postales...

Ceci dit, la réflexion sur la forme juridique a son importance, elle est très mineure (on peut en changer) devant la partie commerciale et technique. Car, il faut le préciser, c'est un secteur d'activité QUI NE SE PORTE PAS BIEN. Donc à ceux qui cherchent à se recycler je conseille de regarder d'abord d'autres pistes. En particulier si c'est le seul revenu du ménage. Parce que des photographes talentueux qui galèrent, j'en connais quelques uns. Il convient donc d'être très très prudent.

ailloudrt

Je nuancerais un peu, sur le forum PEP vient de monter sa société, il décrit un peu toutes les étapes, et ça à l'air de plutôt pas trop mal se passer. Bon il cumule une allocation avec les revenus de sa société, il était en micro entreprise il est entrain de passer en SARL, vient de prendre un local pour faire un studio, après un an et demie d'activité.

Mais je crois qu'il ne se fait pas d'illusions, il est entrepreneur avant tout, comme je le disais le problème c'est les clients, pas le statut. Il faut décider de monter sa boite, être son propre patron, se cogner les complications administratives liées, vendre le produit, et accessoirement le produire. Donc ça n'a pas grand chose à voir avec la photo, au fond ;D

Zouave15

Allioud, je vois que tu as bien compris la question et que tu fais un résumé clair.

Citation de: ailloudrt le Janvier 26, 2011, 12:40:31
l'artisan photographe qui utilise ses propres photos pour illustrer son site internet peut rémunérer l'auteur des photos (lui-même) en note d'auteur emise par sa société en plus du salaire qu'il se verse en tant que gérant, tant que l'usage de la photo est clairement défini. (zouave pourrait en dire plus à ce sujet). Dans ce cas c'est la déclaration de revenus qui va compter, il faudra bien distinguer les revenus d'auteur et de salariés.

Il n'y a pas de souci là-dessus surtout si on est en Sarl.

Si on est en individuel (artisan, libéral), PHBHR avait soulevé une difficulté : d'après lui, on ne peut pas s'autosalarier, or un auteur est sous un régime assimilé, mais il n'est pas certain de la chose. Un doute persiste donc dans ce cas précis.

ailloudrt

Bien vu, ça me paraît très logique, les revenus d'une profession libérale sont plus ou moins les revenus de la personne. Donc hors de question de se redistribuer un revenu complémentaire. C'est pourquoi tous les "indépendants" que je connais, s'ils se lancent généralement en libéral, passent le plus vite possible en sarl et deviennent salarié gérant.

PEP

Citation de: kangaroos le Janvier 25, 2011, 13:11:02
Bonjour, par avance je m'excuse si le sujet à déjà été traité (je suppose que oui mais il a vraiment trop de post impossible d'en trouver un là dessus).

Donc voila bientôt futur chômeur (mon patron ne souhaite plus me voir), cela fait 10 ans que je pratique la photo en temps qu'amateur et je décide donc de profiter de cette opportunité pour me lancer en temps que pro. Même si je me prépare je ne lance rien pour l'instant, il vaut mieux voir avec le pole emploi les démarches administratives sinon ils risquent de me casser les pieds.

Je pense avoir compris le principe de photographe auteur et artisan, pour faire simple, l'auteur vend ces oeuvres (en gros sa propriété intellectuelle et sa créativité), l'artisan réalise des travaux sur commande.

Je fais actuellement beaucoup de photo équestre (que cela soit des concours ou des fêtes organisé par des clubs), je pense donc que vendre mes oeuvres au particulier relève bien d'auteur. Par contre tout ce qu'y est mariage, etc relève de l'artisanat, on m'as dit que pour s'établir en temps qu'artisan il fallait un CAP ou 5 ans d'ancienneté dans le métier.

Première question : est ce exacte ? si oui je suis donc obligé de ne réalisé que des photographies et surtout d'en tirer des revenu de type auteur.
Deuxième question : J'ai lu qu'on pouvais pratiquer les 2 activité en parallèles, dans ce cas il faut je pense déclarer de 2 manière différentes les revenus mais doit t'on posséder 2 numéro de siret ? (un pour l'auteur et un pour l'artisan).
Troisième question : supposons que je me renseigne sur les type de photographie qu'on besoin les collectivités locales ou autres (office du tourisme, mairie, et j'en passe), je réalise des cliché en essayant de répondre à leurs besoin ils m'en prennent, peux tu considéré cela comme auteur ? (Dans le sens où il ne me commande rien, ils prennent si ça leur plais et ce qu'ils ont besoin).

D'avance merci beaucoup pour vos réponses car les aléas administratifs ne sont pas toujours évident au début.

Qd tu seras chomeur tu auras droit à l' ACCRE et au NACRE
http://www.apce.com/pid643/accre.html
et
http://www.emploi.gouv.fr/nacre/

Si tu passes au régime chambre des métiers tu pourras vendre des tirages par exemple chez JINGOO
http://www.jingoo.com/login.php
... ex mon site chez jingoo
http://www.jingoo.com/liste_photos.php?id_album=171645

Tu n' auras droit au "titre d' artisan" qu' après six ans d' exercice, ou directement si tu as CAP ... Bac Pro ...
en aucun cas en France actuellement on ne peut exiger un diplome pour être inscrit au RM comme photographe !!!

Si tu vends des tirages, hors tirages issus d' expos ..., de manifestations équestres, je te conseille fortement afin d' éviter tout redressement par l' URSSAF (RSI) de classer tes ventes de tirages sous régime
artisan par ex NAF 7420Z
et pas
auteur !!!

Pour les collectivités locales, AMHA c'est difficiles de leur vendre ... , mais si tu leur vends des droits de reproduction, c' est du travail d' auteur.

A part ça si tu veux qu' on discute de ma "petite expérience" en cours (je me suis installé en micro en Juillet 2008 et pense passer très prochainement en SARL ..., viens de suivre un nouveau stage de cinq jours dans ma chambre des métiers qui te sera obligatoire sauf si AE ou droits d' auteur ...
téléphone moi,

06 68 76 77 77

A+
PEP

PEP

Citation de: Zouave15 le Janvier 26, 2011, 16:47:46
Allioud, je vois que tu as bien compris la question et que tu fais un résumé clair.

Il n'y a pas de souci là-dessus surtout si on est en Sarl.

Si on est en individuel (artisan, libéral), PHBHR avait soulevé une difficulté : d'après lui, on ne peut pas s'autosalarier, or un auteur est sous un régime assimilé, mais il n'est pas certain de la chose. Un doute persiste donc dans ce cas précis.

ou  SAS,
Mais encore une fois ces statuts me semblent très très lourds en début d' activité, et malgré l' avis de certains ici on ne fait pas 50 000 € de CA les premières années en outre pendant celles ci mieux vaut faire "du commercial et de la comm" plutôt que d' apprendre la compta !!!

A+
PEP
http://www.palois.com

PEP

Citation de: ailloudrt le Janvier 26, 2011, 16:01:40
Je nuancerais un peu, sur le forum PEP vient de monter sa société, il décrit un peu toutes les étapes, et ça à l'air de plutôt pas trop mal se passer. Bon il cumule une allocation avec les revenus de sa société, il était en micro entreprise il est entrain de passer en SARL, vient de prendre un local pour faire un studio, après un an et demie d'activité.

Mais je crois qu'il ne se fait pas d'illusions, il est entrepreneur avant tout, comme je le disais le problème c'est les clients, pas le statut. Il faut décider de monter sa boite, être son propre patron, se cogner les complications administratives liées, vendre le produit, et accessoirement le produire. Donc ça n'a pas grand chose à voir avec la photo, au fond ;D
C 'est vrai sauf que en "photographe pro" soit sous régime chambre de métiers,
quand tu as une photo de commande, tu as une obligation de résultat (bon résultat ... )
et si tu ne pratiques pas, qd on te demande un travail, tu risques vite l' erreur fatale.

... déjà que même en pratiquant ...
:D :D :D
A+
PEP
http://www.pierre-eric-preux.book.fr/galeries/mikako-nue-sepia/623216

Zouave15

Citation de: PEP le Janvier 26, 2011, 18:37:20
ou  SAS,
Mais encore une fois ces statuts me semblent très très lourds en début d' activité, et malgré l' avis de certains ici on ne fait pas 50 000 € de CA les premières années en outre pendant celles ci mieux vaut faire "du commercial et de la comm" plutôt que d' apprendre la compta !!!

A+
PEP
http://www.palois.com

Je suis d'accord sur le diagnostic mais pas les décisions :
- si on n'a pas d'argent, on n'a guère le choix et on ne fait pas de société au début
- si on a de quoi se payer du matos, il vaut mieux faire avec ce qu'on a et monter une structure cohérente tout de suite. C'est un pari sur l'avenir.

Quant à apprendre la compta, ce n'est pas quand ça démarre du feu de dieu qu'on a le temps de s'y mettre. De plus, les erreurs de début ne sont pas graves, c'est pas pareil si on fait une erreur après 3 ans d'activité. Or la compta de société est tellement différente que si on a l'habitude d'une compta libérale, il est presque certain qu'on va faire des erreurs, assez grossières même (règle des encaissements/débits, stock, investissements, amortissements).

PEP

Citation de: Zouave15 le Janvier 26, 2011, 19:53:29

Quant à apprendre la compta, ce n'est pas quand ça démarre du feu de dieu qu'on a le temps de s'y mettre.

Faut quand même pas exagérer, je ne travaille pour l' instant que 13h par jour environ et 6 jours et demi par semaine ...
j 'ai encore de la réserve pour prendre des contrats en plus !
:D :D :D

A+
PEP

Zouave15

Une demi journée de repos ? Mais tu es fou, tu vas couler ta boîte !

Cela étant, le propre de l'entrepreneur est d'améliorer sa rentabilité. On début, on prend et fait n'importe quoi puis, quand on s'aperçoit qu'on n'est pas plus connu et par contre pas rentable (voire qu'on s'appauvrit), on devient plus sélectif et finalement on travaille moins. La santé, le temps pour ses proches et les loisirs, c'est sacré.

kangaroos

Bonjour,

Je viens de lire le fameux livre Vendre ses photos et c'est vrai qu'il apporte quasiment toutes les réponses qu'on peut se poser.

Malgré tout je n'ai pas trouvé les obligations à remplir permettant de se déclarer artisan. J'ai cru comprendre qu'il fallait posséder un CAP ou 5 ans d'expérience pour accéder à ce statuts, peut on me confirmer cette état de fait ?

D'avance merci.

Vbloc

Non, il n'y a aucune obligation à remplir pour devenir photographe. Il y a juste un stage de quelques jours à la Chambres des Métiers pour apprendre les rudiments de notions comptables et juridiques.

Ce dont tu parles est peut être la reconnaissance de ton savoir-faire (VAE : validation des acquis par l'expérience), dont j'ignore à quoi elle sert. Peut-être dans le cas d'embauche de stagiaires ou d'apprentis ...

Zouave15

Ou ce dont il parle c'est plutôt pour pouvoir utiliser le titre d'artisan : artisan-plombier c'est mieux que plombier. Mais je crois que la photo n'est pas concernée.

Vbloc

Citation de: Zouave15 le Février 13, 2011, 14:03:55
Ou ce dont il parle c'est plutôt pour pouvoir utiliser le titre d'artisan : artisan-plombier c'est mieux que plombier. Mais je crois que la photo n'est pas concernée.

Si, la photo est concernée, mais tout le monde s'en fout. Ca permet juste de dire que ta boîte tient debout depuis plus de cinq ans. Ce qui peut être considéré par certains comme une preuve de compétence.

kangaroos

Citation de: Zouave15 le Février 13, 2011, 14:03:55
Ou ce dont il parle c'est plutôt pour pouvoir utiliser le titre d'artisan : artisan-plombier c'est mieux que plombier. Mais je crois que la photo n'est pas concernée.

Oui, c'est effectivement ça, on parle d'auteur-photographe et d'artisan-photographe, pas de photographe tout cours. Etant donné le domaine d'activité que je cible je doit prendre le statuts d'artisan-photographe, mais en temps qu'artisan certaine profession nécessite un diplôme pour pouvoir utiliser ce titre, d'où la question que je me pause.

Si y'as besoin de diplome et qu'une simple formation à la CCI fait l'affaire ça m'arrange.

Merci à tous.

Vbloc

Nécessitent un diplôme les professions dont l'exercice maladroit peut mettre en danger la vie d'autrui (médecins, bâtiment, alimentation), celle protégées par des ordres (avocats, notaires) ou par des organisations professionnelles ou des numerus clausus (coiffeur, taxi). Et à ma connaissance, personne n'est décédé d'une photo mal faite  ;)

La très grande majorité des métiers, en particulier les emplois salariés, peuvent être exercés sans obligation de diplômes.

N'importe qui peut s'installer demain photographe, psychologue, vendeur de chaussure ou président de la république.

yvo35

Bonjour,
Au bas de ce document, la liste des activités artisanales nécessitant une qualification professionnelle.
http://www.lautoentrepreneur.fr/images/1534-Annexe-AutoEntrepr.pdf
Cordialement.
Yvonnick.

LyonDag

Citation de: Vbloc le Février 14, 2011, 12:58:23N'importe qui peut s'installer demain photographe, psychologue, vendeur de chaussure ou président de la république.

La dernière activité mentionnée connait d'ailleurs un boom en ce moment dans certains pays du pourtour méditerranéen  ;D

Kadobonux

Citation de: LyonDag le Février 14, 2011, 17:07:20
La dernière activité mentionnée connait d'ailleurs un boom en ce moment dans certains pays du pourtour méditerranéen  ;D

en France aussi, on va vers un trop-plein pour 2012 ;)

Zouave15

Citation de: Vbloc le Février 14, 2011, 12:58:23
sans obligation de diplômes.
N'importe qui peut s'installer demain psychologue

psychologue, non, psychothérapeute, oui.

PEP

Citation de: PEP le Janvier 26, 2011, 18:32:22
Tu n' auras droit au "titre d' artisan" qu' après six ans d' exercice, ou directement si tu as CAP ... Bac Pro ...
en aucun cas en France actuellement on ne peut exiger un diplome pour être inscrit au RM comme photographe !!!


Inscrit au RM veut dire "sous  régime artisanal" ... !
le titre c' est sous condition de diplôme, pas l' exercice !

A+
PEP

PEP

Citation de: kangaroos le Février 14, 2011, 12:49:37

Si y'as besoin de diplome et qu'une simple formation à la CCI fait l'affaire ça m'arrange.

Tu as besoin du "stage obligatoire" (stage de gestion) auprès d' une chambre des métiers ( régime artisan = RM )
pas d' une CCI (Chambre de Commerce et d' Industrie ) !

A+
PEP

oliv-B

pour donner un avis, comme précisé ici, le diplome n'est pas obligatoire pour exercer la photographie sous régime artisan, par contre pour utiliser le terme "artisan photographe" il faut le diplome ou exercer depuis 6 ans,
après 10 ans le terme "maitre artisan" peu etre utilisé, sur le fond ca ne change pas grand chose hormis éventuellement en guise de notoriété ou de reconnaissance plutot,

attention quand meme sous ce régime artisan à prévoir les charges obligatoires comme par exemple la taxe professionnelle importante, ne pas le négliger dans son étude de marché et son prévisionnel,

comme ca à priori pour avoir un peu étudier la question une activité individuelle de photo-filmage sous ce régime est difficilement rentable sauf d'avoir un énorme marché, mais si il est énorme il y a de forte chance qu'il soit déja exploité par d'autres, mon conseil est de ne pas partir bille en tete et de bien étudier son marché,

à titre d'exemple, sans engagement de ma part, je ne suis pas expert dans le domaine mais grosso modo avec les différentes charges, une activité d'artisan commence à etre rentable, je ne parle donc pas de gagner de l'argent mais de ne pas en perdre,  à partir de 50 KE de CA,

sur une activite de vente de tirages aux particuliers, avec un prix moyen de 10 e, il faut en vendre 5000 / an, soit 500 / mois à voir si ton marché le permet ...