Revenir en arriére sur DPP...

Démarré par speedyrabbit, Juillet 01, 2011, 12:16:58

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speedyrabbit

Bonjour à tous  :)

Aprés avoir changé la TC ou la luminosité d'une image RAW dans DPP quelqu'un pourrait-il m'indiquer quelle est la manip pour revenir en arriére, retrouver les réglages initiaux de l'original ?

Merci  ;)

Pat20d

Si j'ai bien compris la question c'est là:

Patrick

speedyrabbit

Merci Pat  ;)

Mais ce que je voulais plutôt dire c'est comment supprimer d'un seul coup TOUS les réglages.

Bref, de récupérer l'original d'un seul coup.

Ou alors dans  quel format faut-il enregistrer l'original de maniére à avoir une sécurité, un double sans réglages.

Fab35

Citation de: speedyrabbit le Juillet 01, 2011, 14:11:36
Merci Pat  ;)

Mais ce que je voulais plutôt dire c'est comment supprimer d'un seul coup TOUS les réglages.

Bref, de récupérer l'original d'un seul coup.

Ou alors dans  quel format faut-il enregistrer l'original de maniére à avoir une sécurité, un double sans réglages.

Bah tu resauves ton RAW sous un nom différent dès sa 1ere ouverture, comme ça tu seras tranquille si ça te tracasse à ce point (genre IMG_1234_Original.CR2 par ex) ! ;)

Comment faire ? Bé soit sous DPP (enregistrer sous), soit directement dans la fenêtre du dossier où se trouve le RAW : drag-drop du fichier en clic droit, puis "copier ici" et tu renommes au besoin (par défaut windows met " - Copie" à la suite du nom de fichier copié) ...
Et si tu ne le sens pas encore comme étant assez "safe", alors il te suffit de recopier tous tes RAW d'origine dans un dossier de sauvegarde particulier juste après leur transfert sur disque dur. Je pense que cette solution va vite te faire déchanter tant c'est gourmand en octets de disque dur !!  ;D

speedyrabbit


dann

CTRL-SHIFT-Z pour revenir aux réglages au moment de la prise de vue
CTRL-ALT-Z pour revenir aux derniers réglages sauvegardés par DPP

speedyrabbit


speedyrabbit

#7
Je reviens sur ce post  :)

En effet j'ai trouvé sur le net cette affirmation :

"On dit souvent que le fichier RAW correspond au négatif d'un film. Le traitement du RAW équivaut au tirage du négatif. Une fois le traitement de votre image terminée et enregistrée, votre fichier RAW restera lui intact et il vous sera possible de le réinterpréter ultérieurement au besoin."

Ou encore :

"L'autre avantage du format RAW est que son traitement dans la plupart des logiciels est non-destructif : il est possible de modifier le rendu de l'image dans le logiciel, de produire une version JPG et de revenir en arrière le cas échéant pour produire une autre image sur la base du même fichier, avec un rendu différent."

Ceci montre donc qu'il ne sert à rien de sauvegarder un RAW "original" puisque il est de toutes façons toujours sauvegardé.

==> Pour quelle raison Fab me conseille-t-il de faire une sauvegarde ?  ???

JamesBond

#8
Citation de: speedyrabbit le Juillet 02, 2011, 12:33:31
[…]Ceci montre donc qu'il ne sert à rien de sauvegarder un RAW "original" puisque il est de toutes façons toujours sauvegardé. […]

Ceci montre, au contraire, qu'il faut impérativement conserver l'original (je crois que vous avez compris ce que vous avez lu totalement à l'envers).

Et ceci, pourquoi ?
Selon le fonctionnement des logiciels, les données de modifications sont écrites dans un fichier annexe ou dans une section annexe du fichier original.
Dans le premier cas, le Raw demeure intouché à 100% mais il faut bien que les données de développement aient une base de référence pour agir (sinon les réglages seraient établis à partir de quoi?). Il faudra donc conserver cette référence pour que le fichier annexe puisse interpréter et appliquer les réglages que vous avez demandés. La plupart du temps, ce fichier est soit invisible (cas des imports en catalogues) soit accompagnant le Raw dans la base de donnée. Si vous supprimez le Raw, vous pourrez toujours, dans certains logiciiels, visualiser votre image, mais vous ne pourrez ni la modifier ni la tirer en Jpeg ou autre, puisque la référence de base contenant tout le code de l'image aura disparu.

Dans DPP, je crois (sauf à dire une sottise) que le logiciel "écrit" dans une section réservée du fichier Raw (d'où sont léger changement de poids observable après traitement), ce qui améliore sa portabilité si du moins on ne se sert que de DPP ; en effet, transférer ce fichier sur un autre disque et/iou un autre ordinateur conservera les données de développement, ce que ne garantit pas la méthode des fichiers annexes qu'il convient alors de transférer également aux côtés de l'original.

La comparaison avec le négatif est bonne comme incomplète : si avec un négatif on peut faire un tirage papier, il restera au moins ce tirage papier pour faire une copie (pas très bonne) en cas de dispartion du négatif. En Numérique, si vous supprimer le Raw sans avoir au préalable tiré un Jpeg (ce qui pourrait s'assimiler au tirage papier), il ne vous restera rien de votre développement. Nous travaillons à ce stade dans le virtuel.

PS : dans DPP, toutes les modifications de développement sont enregistrées dans une "recette". Cette recette peut être modifiable à l'infini et exportable, le cas échéant, en tant que fichier annexe ; mais les données "brutes" de l'image ne sont en rien modifiées.

Pour effacer toutes données de développement, aux côtés des raccourcis clavier donnés par Dann, on peut rajouter les articles du menu "Réglages" où ces commandes se trouvent.
Pour votre balance de blanc (question première) il vous suffira de demander dans le menu locol "param. prise" pour revenir à la WB originale.
Capter la lumière infinie

JamesBond

Je vous renvoie ici à ces références données dans un autre fil et qui pourront vous être utiles:

Des petits tutoriaux chez Canon.

Et le manuel DPP 3.9 en français (PDF adobe-reader). Pour plateforme Macintosh ; Pour plateforme Windows.

Ou en version 3.10 ; Mac ou Windows
Capter la lumière infinie

Fab35

Citation de: speedyrabbit le Juillet 02, 2011, 12:33:31

==> Pour quelle raison Fab me conseille-t-il de faire une sauvegarde ?  ???

Ca n'est pas un conseil à proprement parler ! C'est une réponse radicale à ton angoisse sur le retour au RAW d'origine quand tout a été modifié !
Mais comme on peut de toute façon repartir sur les réglages d'origine du RAW à tout moment, il n'y a pas lieu de se préoccuper trop de celà.
Perso, je fais une sauvergarde des mes RAW modifiés ou non, sur un DD externe, en plus de la copie sur mon DD interne. C'est le minimum côté sécurité pour le backup.

Lorsque je souhaite plusieurs interprétations différentes du même RAW, je sauvegarde le RAW d'origine en plusieurs versions, par ex une version couleur et une autre avec des réglages particuliers ou encore une N&B grise ou une N&B sepia, une N&B avec effets de filtre ou pas, etc.

Il est à noter cependant que que chaque mode* conserve ses propres paramètres, ce qui est bien pratique pour sauver dans 1 seul RAW plusieurs interprétations du même original, dans la limite de ces choix là.
(* : modes standard, neutre, paysage, portrait, fidèle, monochrome...).

JamesBond

Citation de: Fab35 le Juillet 02, 2011, 15:55:33
[...]Lorsque je souhaite plusieurs interprétations différentes du même RAW, je sauvegarde le RAW d'origine en plusieurs versions, par ex une version couleur et une autre avec des réglages particuliers ou encore une N&B grise ou une N&B sepia, une N&B avec effets de filtre ou pas, etc. [...]

Si je puis me permettre, et sans intention polémique aucune, juste à titre d'information : c'est là que les logiciels travaillant sur une base catalogue montrent leur supériorité par rapport à DPP.
En effet, ne travaillant qu'à partir de l'arborescence système, DPP n'offre pas de possibilité d'obtenir une copie "légère" du Raw d'origine. Aussi, lorsque l'on souhaite comme tu le dis, travailler plusieurs "sorties" d'un même Raw, et les conserver toutes côte à côte, il convient de multiplier les enregistrement dudit Raw, au détriment de la place occupée sur le Disque (dans ton exemple, au lieu d'un Raw de 25Mo, on en héberge quatre ou cinq, soit 125Mo).

En regard, Lightrroom (ou d'autres aussi, mais je préfère parler de celui que je connais) permet de créer des copies virtuelles, empilables à l'infini sous l'original. Ainsi, sous l'image princeps, on peut avoir x copies de celle-ci, chacune développée de façon différente, comme tu le mentionnes. Ces "piles" pourront rester fermées pour économiser l'espace d'affichage (la vignette indique alors le nombre de copies présentes en-dessous) ou bien dépliées pour visualiser toutes les versions. Si le traitement d'une copie virtuelle finit par s'imposer comme développement préféré, on peut la faire basculer en "copie principale". De même, on peut à tout moment du stade de développement, créer des "snapshot", permettant ainsi de revenir instantanément à une combinatoire de développement précise.
Ces deux principes sont l'avantage de la présentation virtuelle des stades de développement, principe propre aux logiciels type catalogue, par rapport à ceux qui ne voient que le fichier original comme référent unique.
En effet, malgré tout cela, je n'aurai toujours qu'un seul exemplaire du Raw original sur mon disque ; toutes ces modifications et copies n'existent que dans le catalogue. Quant à la croissance en poids de ce catalogue lors de la multiplication de ces copies, elle est négligeable, car chaque copie n'existe que comme une "projection" de la source : quelques Ko tout au plus. Bien sûr, la prudence ordonnera de sauvegarder régulièrement le catalogue ; pour une utilisation amateur soutenue, une sauvegarde hebmadaire suffit amplement, sinon une mensuelle sera envisageable. Or, ce catalogue, même bourré de photos, ne pèsera qu'à peine le poids d'un seul Raw sous DPP...
Capter la lumière infinie

Fab35

Mais je suis entièrement d'accord avec toi sur ces limitations de DPP, JB !

DPP ne peut stocker comme je l'indiquais plus haut que 6 réglages basés sur les 6 types prédéfinis de rendu, et ce sans prendre de poids. Dès qu'on sort de celà, ça impose de créer un nouveau RAW en effet.

Alors que les dématriceurs autres que Canon ont l'inconvénient de ne pas savoir intervenir sur la totalité des subtilités du RAW Canon-made, qu'ils ne permettent pas le portage aisé des ces fichiers et doivent faire attendre les mises à jour lors de l'acquisition d'un nouvel APN, ils se rattrapent grâce en effet à ces petits fichiers annexes qui stockent uniquement les séquences de modifications empilées sur le RAW d'origine, sans le modifier. C'est confortable mais exige une méthode bien rigoureuse de gestion des fichiers.

2 écoles, 2 logiciels très différents avec des buts différents et partageants pour autant la base essentielle du dématriçage !

dann

euh désolé de te contredire mais DPP permet aussi d'avoir autant de "copies légères" correspondant à différents "tirages". Ceci s'appelle les fichiers recettes (extension .VRD). Ces fichiers recettes ne contiennent que les paramètres de conversions et ne pèsent que 3,49 Ko chacun. Donc il te suffit juste de garder 1 seule copie de ton fichier RAW et autant de fichiers recettes que de réglages différents souhaités.

Certes l'interface de DPP n'est pas très pratique pour manipuler ces fichiers recettes mais DPP++ corrige cela puisque en 1 clic on peut sauvegarder 1 nouveau réglage et en 1 clic le restaurer (voir http://digitol.free.fr/forum/viewtopic.php?f=3&t=36)

JamesBond

Citation de: Fab35 le Juillet 02, 2011, 18:50:59
[...]Alors que les dématriceurs autres que Canon ont l'inconvénient de ne pas savoir intervenir sur la totalité des subtilités du RAW Canon-made [...]

Ça c'est vrai.
En important les Raws dans un logiciel tierce (ou quinte ou octave),  on est parfois surpris du premier aspect : parce que le "Picture Style" et l'ensemble de paramètres allant avec ne sera pas pris en compte, ou le ALO, ou une lecture de la WB lumière du jour à 5500°K au lieu des 5200°K de DPP, ou la priorité HL, etc...

Du point de vue dématriçage d'un Raw Canon ainsi que de l'équilibre des couleurs fourni (plutôt belles), DPP demeure un excellent outil.

Ce sera pour des photos plus "difficiles", nécessitant quelques retouches d'exposition locales par exemple, qu'il faudra se tourner vers autre chose. Mais ce n'est pas tous les jours...  ;)
Capter la lumière infinie

JamesBond

#15
Citation de: dann le Juillet 02, 2011, 18:57:07
euh désolé de te contredire mais DPP permet aussi d'avoir autant de "copies légères" correspondant à différents "tirages". Ceci s'appelle les fichiers recettes (extension .VRD). Ces fichiers recettes ne contiennent que les paramètres de conversions et ne pèsent que 3,49 Ko chacun. Donc il te suffit juste de garder 1 seule copie de ton fichier RAW et autant de fichiers recettes que de réglages différents souhaités. […]

Si vous lisez avec attention ce que j'ai écrit plus haut, j'y parle bien de la possibilité d'exportation des recettes.
Mais cette méthode n'est en rien une copie virtuelle ; elle n'est que l'enregistrement des valeurs de développement sur fichier annexe.
Elle ne permettra pas dans DPP de voir, côte à côte affichés 8 versions d'un même Raw, ce que LR permet. Car il faudra appliquer votre recette au Raw original et si l'on dispose de 8 recettes, enregistrer 8 raws pour affecter à chacun sa recette et pouvoir les visualiser ensemble, d'un seul coup d'oeil.
Donc, "copie légère" d'un développement, si vous voulez ; mais "copie virtuelle" clone modifié de l'original, non.
Capter la lumière infinie

Fab35

Citation de: dann le Juillet 02, 2011, 18:57:07
euh désolé de te contredire mais DPP permet aussi d'avoir autant de "copies légères" correspondant à différents "tirages". Ceci s'appelle les fichiers recettes (extension .VRD). Ces fichiers recettes ne contiennent que les paramètres de conversions et ne pèsent que 3,49 Ko chacun. Donc il te suffit juste de garder 1 seule copie de ton fichier RAW et autant de fichiers recettes que de réglages différents souhaités.

Certes l'interface de DPP n'est pas très pratique pour manipuler ces fichiers recettes mais DPP++ corrige cela puisque en 1 clic on peut sauvegarder 1 nouveau réglage et en 1 clic le restaurer (voir http://digitol.free.fr/forum/viewtopic.php?f=3&t=36)
En effet, tu as entièrement raison, c'est vrai !
Je n'y pensais pas de la sorte au moment d'écrire mon message, mais c'est tout à fait possible de stocker les recettes sous forme de petit fichier, je le fais d'ailleurs pour appliquer ma recette de base notamment pour l'accentuation ! Oubli de ma part !   :)

C'est hélas assez peu souple, mais en stockant chaque recette sous un nom explicite (celui du fichier CR2 par ex) dans un dossier bien placé lui aussi (près des CR2 d'origine, on peut probablement améliorer l'efficacité du travail. Ca reste cependant assez rare de devoir interprêtrer un RAW sous plusieurs formes (enfin dans mon cadre d'utilisation) .
Ton très bon plugin de DPP permet en effet de rendre plus sympa le passage d'une version à l'autre du RAW. C'est bien fichu. ;)
JB a raison aussi car le visionnage de comparaison rapide des versions côte à côte est mis à mal avec DPP, qui nécessiterait donc, comme tu le dit JB, de créer autant de RAW que de versions.

JamesBond

Citation de: Fab35 le Juillet 02, 2011, 19:21:08
[…]Ça reste cependant assez rare de devoir interprêtrer un RAW sous plusieurs formes […]

Exact. Et je tiens à souligner afin qu'il n'y ait point de malentendu que la méthode indiquée par Dann permet effectivement de considérablement améliorer le Workflow d'un dosser pointu.

DPP demeure donc un bon logiciel. D'ailleurs vous aurez tous remarqué que je le recommande très souvent à ceux qui souhaitent "entrer" dans le traitement numérique et qui, sur la section voisine, demandent des conseils en vue de l'acquisition de LR ou PS (hou là là : faut déjà savoir ce qu'on fait là).

Pour coller de façon dérivée avec le titre de ce fil, je ne regrette qu'une chose avec DPP 3.10, c'est l'abandon de sa compatibilité avec certains systèmes. Mais bon, il en est de même pour les autres aussi, alors... la roue tourne et l'informatique n'est pas prête d'arrêter de nous ronger le porte-feuille petit à petit, pas vrai ?  il nous faut des machines de course pour simplement aller consulter son courrier sur un site où explosent des dixaines d'animations flash plus débiles les unes que les autres. C'est le coût de l'inutile. :D ;)
Pour recentrer le sujet, même au travers de cet abandon, DPP n'est guère gourmand en ressources ; voilà qui est également appréciable.
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