NIK ou TOPAZ ?

Démarré par McIntosh, Décembre 14, 2011, 14:42:25

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McIntosh

Nik ou Topaz ?
Ayant testé sur plusieurs jours les deux collections complètes, je me demande si la différence entre les fonctions proposées et le prix pratiqué est justifiée... (pour moi !).
Les fonctions sont quasiment identiques en qualité et performance, hormis peut être la francisation, les U-POINT et la possibilité d'additionner (de cumuler) les filtres dans Nik, remplacés néanmoins par une fonction de « Corrections Locales », et le recours obligatoire à Photoshop pour cumuler les filtres avec Topaz ; mais cela est t'il vraiment utile ? (Précision : Topaz est en langue anglaise).
Nous avons d'un coté (Nik), avec un prix promotionnel d'environ 500 euros jusqu'au 31 décembre, puis 600 Euros par la suite.
De l'autre coté (Topaz), un prix d'environ 220 Euros ! (Avec plusieurs modules supplémentaires inexistantes dans Nik, comme RE-MASK, LENS Fx, SIMPLIFY, INFOCUS, DEJPEG, etc.).
Avez-vous une opinion fondée ?
Ai-je manqué quelque chose ?
Merci.

Pat91

Bonjour,

Je dispose des 2 outils. Les corrections locales chez Topaz ne sont pas au niveau des U-Points qui sont la grande force de Nik Software. La qualité du développement est également plus discutable chez Topaz. Enfin, ils proposent parfois des produits qui ne fonctionnent pas du tout. Dernier exemple : Topaz Infocus qui ne fonctionne que sur des images de très petite taille, autant dire qu'il est inutilisable. Remask est intéressant mais peut-être pas au niveau du même outil chez onOne.

Les outils Topaz présentent également quelques redondances et ont parfois un côté spectaculaire mais un peu gadget (Topaz Adjust).

Enfin, les outils Nik sont disponibles pour PS et/ou Lightroom alors que les outils Topaz ne fonctionnent que sous PS.

S'il y a un choix à faire, à mon humble avis, c'est Nik Software.
Patrick

McIntosh

Petite correction : Topaz fonctionne aussi bien sous PS que Lightroom...

Pat91

Citation de: McIntosh le Décembre 14, 2011, 15:23:01
Petite correction : Topaz fonctionne aussi bien sous PS que Lightroom...

Exact, désolé pour la confusion avec un autre produit. Il faut passer par un intermédiaire : Topaz Fusion Express. L'installateur de cet utilitaire ne sait d'ailleurs pas reconnaître la présence de Lightroom, il faut installer à la main en tant qu'éditeur externe dans Lightroom.
Patrick

Julian


Plutôt que d'ouvrir un nouveau fil, je relance celui-ci.
En quoi ces outils permettent-ils des actions sur les images que ne puissent permettre Camera Raw (et donc Lightroom) et Photoshop ?

É-B

Ou l'art d'alourdir ce qui devrait être léger...

Julian


Ou d'alléger ce que l'on aimerait lourd.

Là, je parle du compte en banque .... (600 et 200 euros tout de même).

Il doit bien y avoir quelques justificatifs ?


Julian


Point supplémentaire: quel est l'intérêt de faire fonctionner des produits en add inn de Photoshop ou LR par rapport à une utilisation "standalone" ?

Pat91

Citation de: Julian le Mai 27, 2012, 22:32:36
En quoi ces outils permettent-ils des actions sur les images que ne puissent permettre Camera Raw (et donc Lightroom) et Photoshop ?

Camera RAW / Lightroom

Eh bien il suffit d'essayer pour se convaincre qu'entre le masquage finalement assez rustique disponible dans ACR et LR et l'utilisation des U-Points, il y a tout un monde de nuances et de finesse. Par ailleurs, le contrôle du masquage est bien plus précis.

Photoshop

Il n'y a rien dans ce que font les plugins Nik qui ne soit possible dans Photoshop. La différence est que l'on va beaucoup, beaucoup plus vite.

Citation de: Julian le Mai 27, 2012, 22:32:36
quel est l'intérêt de faire fonctionner des produits en add inn de Photoshop ou LR par rapport à une utilisation "standalone" ?

Dans le cas de Lightroom, il n'y a strictement aucune différence entre les 2 approches puisque l'on sort du flux RAW de toute façon. Les utiliser depuis Lightroom offre simplement un supplément de confort de gestion des fichiers.

Dans le cas de Photoshop, il s'agit de "vrais" plugins utilisables comme des filtres et que l'on peut donc utiliser comme filtres dynamiques (sur des objets dynamiques). La différence est très significative puisque c'est seulement dans ce cas que l'on peut revenir sur des réglages effectués dans le plugin (modifier un U-Point, changer un paramètre). Dans tous les autres cas (et notamment dans Lightroom), on est condamné à réussir ses réglages dès la première utilisation. Dès que l'on est revenu dans Lightroom (ou dans Photoshop en mode non dynamique), il n'y a plus moyen de corriger ce que l'on a fait. Il faut repartir de zéro si le résultat ne nous plaît plus. Voir ces fils :

http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,149347.0.html
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,121815.0.html
Patrick

Olivier Chauvignat

CitationEh bien il suffit d'essayer pour se convaincre qu'entre le masquage finalement assez rustique disponible dans ACR et LR et l'utilisation des U-Points, il y a tout un monde de nuances et de finesse. Par ailleurs, le contrôle du masquage est bien plus précis.

Je ne vois aps l'intéret.
Etant  donné que ce ne sont pas des plugins mais des éditeurs externes, donc hors flux RAW, autant le faire dans photoshop !

reste a savoir si ça présente un intérêt de faire de super masquages, mais sur des fichiers extrêmement limités (bitmap)

C'est vrai, les outils de masquage LR sont plus simples (avec avec une interface très limite selon moi), mais ce sont des outils RAW, dont la puissance de traitement est sans commune mesure avec un outil bitmap très limité en latitude de développement, aussi sophistiqué soit-il
Photo Workshops

Jean-Claude

Je vois que la confusion entretenue par les éditeurs de soft que ce soit Adobe, NIK, Nikon ... fait son effet, et que les gens se font avoir comme des bleus en croyant que des post traitements bitmap 16 bit savament intégrés dans les derawtiseurs sont des vrais outils RAW qui agissent sur le dématriçage.

Les filtres appliqués sur du bitmap 16 bit ne sont en rien limités, et ils marchent tous de cette manière là, même si les éditeurs peuvent nous laisser croire le contraire.

Jean-Claude

Que ceux qui ne sont pas d'accord, m'expliquent alors comment un filtre aussi sophistiqué que par ex. le NIK "Dynamic Skin Softener" pourrait fonctionner au dématriçage  ???

Pat91

Citation de: Jean-Claude le Juin 11, 2012, 18:05:31
Je vois que la confusion entretenue par les éditeurs de soft que ce soit Adobe, NIK, Nikon ... fait son effet, et que les gens se font avoir comme des bleus en croyant que des post traitements bitmap 16 bit savament intégrés dans les derawtiseurs sont des vrais outils RAW qui agissent sur le dématriçage.

Je pense qu'avec un minimum d'expérience, il n'y a pas de confusion possible : à partir du moment où ces outils retournent nécessairement un TIFF, on sait très bien que l'on ne se trouve plus dans un flux RAW. Ou alors on n'a pas compris ce que l'on est en train de faire quand on manipule un RAW.

Le problème technique n'est pas tant que l'on ne puisse pas appliquer à l'image un traitement particulier via un plugin directement intégré par exemple à Lightroom et accédant directement à la représentation en mémoire de l'image (qui est nécessairement une bitmap, sinon pas d'affichage écran). Je ne vois aucun obstacle à cette opération. Le problème est de trouver comment stocker dans le catalogue et/ou dans un XMP les informations qui décrivent la transformation réalisée. C'est là que la difficulté, voire l'impossibilité, réside pour les transformations complexes effectuées par certains filtres. Dans certains cas, cela reviendrait à stocker l'équivalent d'une image complète. Pour la base de données qui sous-tend le catalogue, ça serait déjà très pénalisant mais pour un XMP, même pas en rêve.

Je pense qu'en dehors de considérations purement marketing, c'est le point crucial qui empêche Adobe de fournir une interface de programmation de plugins équivalente à celle de Photoshop. Dans ce dernier cas, toutes les données sont contenues dans le fichier. Dans le premier cas, toutes les transformations doivent être décrites. Le simple fait de décrire dans Lightroom le masque correspondant à une retouche locale est déjà un détracteur significatif des performances (surtout quand ces retouches s'accumulent). Décrire une transformation encore plus complexe est pour le moment très difficile sauf à disposer d'une puissance de calcul et de performances de transfert disque encore inconnues à ce jour. S'il existe un jour un SDK Lightroom permettant de développer de "vrais" plugins (ce qui serait néanmoins une bonne chose), les manipulations autorisées seront nécessairment limitées pour les raisons expliquées ci-dessus.
Patrick

THG

#13
Le fait d'inscrire des paramètres de développement provenant d'éventuels "vrais" plug-ins pour Lightroom ne changerait rien par rapport à ce qui se produit en interne dans l'application d'Adobe.

Même s'il n'a jamais été officiellement exclu d'ouvrir le moteur de Camera Raw/Lightroom aux développeurs tiers, je pense que la raison pour laquelle ce n'est pas encore le cas est bien plus simple que d'éventuelles limites techniques. Adobe n'a aucun intérêt à faire ça, d'autant qu'elle est tout à fait capable d'apporter elle-même des solutions et des outils.

De plus, cette éventualité est très loin d'être une demande massive et récurrente de la part de la clientèle, dont les professionnels. Et Adobe a certainement d'autres choses à faire avant, en mobilisant son équipe non pas pour ouvrir le moteur ACR, mais pour intégrer la sélection d'objets, la reconstruction de portions d'images basée sur le contenu, l'équivalent de l'outil grand-angle adaptatif, la fusion d'images (rendu possible grâce à la gestion de la transparence de la norme DNG v1.4), la reconnaissance de visages, l'intégration du flux de travail avec Premiere, l'ouverture du module Livres à d'autres prestataires, la gestion multi-postes du catalogue, sans parler du besoin permanent d'améliorer le dématriçage, le débruitage et les outils déjà existants.

Et même si cela se produisait un jour, pensez-vous sérieusement que les éditeurs de logiciels tiers se tireraient une balle dans le pied en proposant d'intégrer leurs meilleurs outils (correction optique pour DxO, U-points pour Nik Software, etc.) à Lightroom ? Je demande à voir.