On me demande une de mes photos, moi qui pensait que ça m'arriverait jamais

Démarré par Katana, Mars 06, 2014, 16:45:27

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Jean-Henri Lambert

L'échange c'est une forme d'économie, le fait que cela ne soit pas monétisé n'y change rien, cela permet juste de mettre en oeuvre d'autre formes de valorisations.

oliv-B

Citation de: Katana le Mars 21, 2014, 22:00:34
C'est marrant quand même, on lance un fil pour glaner quelques conseils de la part de gens qui savent, car il arrive une situation très inhabituelle, on essaye de faire les choses proprement, et on se prend en guise de conseils avisés des petits mots vinaigrés, des trucs sur l'égo, enfin bref, un peut de tout et sauf quelques exceptions, rien d'intéressant.

Franchement, ça vous fait iech tant que ça, que quelqu'un demande une photo a un mec qui ne fait pas partie du cercle ??

J'avais sincèrement une autre idée de vous sur ce genre de sujet.

Pour quelqu'un qui se fait un plaisir de défendre un métier qui n'est pas le sien à chaque fois qu'il en a l'occasion, j'y réfléchirais à deux fois lorsque mon avis sera sollicité sur le sujet, après tout, qu'est ce que ça peut me faire, que ce métier, qui n'est pour moi qu'une passion, disparaisse, sincèrement, la question mérite d'être posée lorsqu'on constate de telles attitudes.

Si la même chose devait se produire une autre fois, je saurais a quoi m'en tenir en ce qui concerne vos avis.

je ne comprend pas bien ta réaction pour le coup, il me semble que tu as reçu plus d'avis et conseils divers concrets et positifs, que ce que tu laisse sous entendre.

Effectivement on a droit sur ce fil à une petite analyse pseudo economico-marketing de la photographie professionnelle qui m'a bien fait sourire  :D je ne peut m'empêcher de réagir, j'ai 10 minutes à perdre pour donner mon avis ...

Jean-Henry, il n'y a a rien de nouveau dans ton bilan, il y a toujours eu des photographes qui ont ciblé le luxe ou le haut de gamme, d'autres qui se sont lancés dans des voies complètement décalées pour se différencier, d'autres des domaines bien chiants, d'autres qui ont ciblé le bas de gamme ou le classique de la photo sociale, facilement accessible, du moins en apparence ...

Il n'y a rien strictement rien de changé dans tout ça, hormis peut-être sur le bas de gamme ou l'offre à exploser alors que la demande reste probablement assez identique, encore que, à défaut d'études sérieuses, je pense à titre personnel qu'avec l'explosion d'internet, des sites, blogs et réseaux sociaux que la demande a aussi exploser avec d'ailleurs beaucoup d'autoproduction, voir la mode du selffi ou cul de poule  sur Facebook  :D

Pour prendre un exemple plus concret de ce que j'observe depuis quelques temps étant assez sensible à internet et je reconnais que ça m'amuse beaucoup, la nouvelle génération de photographes / models Facebook, qui n'existe quasiment que via ce réseau de diffusion, les pages, groupes sur ce créneau pullulent, un model économique essentiellement collaboratif mais qui en arrive parfois à générer de l'économie, des photographes de models Facebook se font rémunérer ainsi que des models pour photographes Facebook qui se font rémunérer également, au final majoritairement pour entretenir le partage de likes, un économiste pourrait presque évoquer un nouveau métier !

Dans le même registre, je vais juste le survoler, afin de ne pas prendre le risque d'être trop taquin, mais on pourrait discuter de la génération photographes de forum, la aussi souvent un model collaboratif, mais parfois aussi un nouveau métier, expo, vente de tirages sous le manteau, une petite pige par ci, un mariage le samedi etc etc, on retrouve le type un peu caricature du photographe de photo-club mais en développement exponentiel !

Mais pour rester sérieux 5 min, je pense quand même que tout le monde a bien conscience que Chanel, Rolex, BMW, Axa, BNP,  Bouygues, etc etc n'iront pas chercher le photographe de leur prochaine campagne sur Facebook ou sur un forum ....   

Evoluer et s'adapter, je pense que pour les différentes branches de la photographie professionnels, c'est une réalité depuis toujours, pas besoin de le préciser, le plus gros virage étant certainement le passage de l'argentique au numérique, de manière plus globale, je pense que dans tous les domaines de la photo pro, personne n'est à la traine sauf peu être le petit artisan du village, mais qui répond aussi à une certaine demande.

Ce qui me semble inquiétant aujourd'hui, c'est une tendance à la dévalorisation de la valeur du travail d'un photographe, les nouveaux métiers créer par la génération internet, sur des bases de collaborations entraine des dérives de plus en plus réelles venant empiéter sur des marchés pro, avec une perte de la valeur du travail nécessaire, à titre d'exemple je voyais récemment sur le site d'un photographe de forum qui propose des formations à 150 e la journée, moi perso, je tombe de ma chaise, si on enlève les charges et les frais le mec il gagne grosso- modo 20 e pour une journée de boulot  ???  idem sur des mariages bradés, les banques d'image et on peu multiplier les exemples à l'infini, à quoi ça sert ?

le statut d'auto-entrepreneur majoritairement adopté pour ce nouveau métier, avec le plafond de CA et les frais nécessaire à une réelle activité de photographe, il est quasi impossible de vivre, clairement il n'y a aucune notion de la moindre recherche de rentabilité, c'est un complément de revenu au mieux, un passe temps ou juste un rêve au pire, pour donner un contre exemple fort et peut-être marqué quelques esprits, le budget du dernier shootting photo pour une grande marque de luxe c'est 45 000 e ...

D'un coté une journée de boulot 150 e de l'autre 45000 e, des exemples extrêmes mais réels, quelle est la vrai valeur ? un débat surement intéressant, je n'en sais rien, le problème comme dans tout marché, c'est que si on augmente l'offre par le bas, tout le marché en souffre ...
 


Jean-Henri Lambert

Oui la nécessité d'adaptation n'est en rien une nouveauté, c'était même au coeur de mon propos.

Par contre la pertinence économique de bien des types d'activités photographiques est profondément affecté.

Il y a de nombreuses et pratiques et de nombreux marchés qui ne valent plus la peine qu'on se batte pour eux.

Et comme tu le pointes du doigt, un des enjeux majeurs est la dévalorisation de  la photo.

Oui on consomme plus de photos que jamais, sur des supports en renouvellement constant, mais dans bien des cas la photo n'y vaut rien.

Je sais de très prés à quel point c'est dur d'accepter de renoncer à des combats vains et de se réinventer.

Quand je parlais de monter en gamme, je voulais surtout dire de monter en valeur ajouté et/ou en volume.

Mon message est avant tout : ne perdez pas votre temps à vous battre sur des combats perdus d'avance.

oliv-B

Citation de: Jean-Henri Lambert le Mars 23, 2014, 21:17:22
Mon message est avant tout : ne perdez pas votre temps à vous battre sur des combats perdus d'avance.

effectivement, c'est le plus simple et l'option que j'ai choisi il y a 2 ans voir 3, ça passe tellement vite, quand j'ai décidé de quitter ce forum, j'en avais assez de brasser du vent à essayer de faire passer certains messages, surement la meilleur option, je vais reprendre ce chemin  :D

je suis désolé d'avoir visiblement mal interprété tes propos.

j'ai lu plus en détail le fil et souhaite réagir pour finir sur 2,3 détails... je ne vois pas pour ma part aucune raison de voir disparaitre la photo professionnelle, pour certains besoins une approche professionnelle ( 98 % de ce qui est publier pour la photo publicitaire, 98 % de la photos produit, 98 % de la photo technique etc etc...) restera nécessaire ...

le travail collaboratif sur base d'échange, c'est la base du commerce, avant l'invention de la monnaie, ça ne change rien, je dirais même à voie basse, que fiscalement en france, c'est le plus rentable....mais ne pas mélanger avec les organisateurs d'évènement, à la base c'est eux qui ont besoin des photographes pas l'inverse, je préfère largement être inviter à un événement, logé, nourri, dorloté plutôt que de devoir faire la pute, chacun voit midi à sa porte ...

et les discours systématiques et débiles sur le coup de main au beau-frère de la cousine ou du copain de la nièce du frère du collègue de boulot ou de l'asso pierrepauljacques c'est complètement hors de propos ...

Katana

Citation de: oliv-B le Mars 23, 2014, 20:31:58
je ne comprend pas bien ta réaction pour le coup, il me semble que tu as reçu plus d'avis et conseils divers concrets et positifs, que ce que tu laisse sous entendre.

Elle est liée à quelques avis, pas pour l'ensemble des participants.

En fait, il a fini par me répondre, ils vont voir ailleurs, et ils me recontactent si besoin.
En gros et pour faire simple "je vais voir si je peux en avoir une a l'œil, et toi tu repasseras"

Pas sur que je consentirais à la vendre, si au final ils revenaient à la charge, ça leur apprendrait.

Au moins, je n'ai rien a regretter, je ne voulais pas la donner, oh, pas pour gagner 3 ronds a tout prix, juste pour le principe, ça me paraissait bien comme ça , ils n'ont pas voulu, tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu'ils ratent  :D :D :D :D :D

Quant à un échange, faut il encore avoir quelque chose a échanger, je peux encore m'offrir l'entrée, un sandwich et une mousse, et pi, comme la semaine d'après, il y a le trophée des multicoques, je préfère aller voir les bateaux, j'en ai pas fait assez la dernière fois que j'y ai été.

P!erre

Citation de: Jean-Henri Lambert le Mars 21, 2014, 17:33:36
Je sais très bien que c'est plus facile à dire qu'à faire.

Je connais bien et de fort prés les marchés de la photo, leurs souffrance et leurs évolutions,

C'est terrible à dire mais sur des marchés en contraction, confronté à une distorsion de concurrence, victime d'une dévalorisation de l'offre ... il est illusoire d'essayer de se battre frontalement pour des prestations qui de toute façon ne sont pas rentables.

De ce que j'ai pu voir autour de moi en terme de stratégie de retournement réussi :
- Se positionner la où les autres ne peuvent pas aller en valorisant une différence forte de l'offre et de l'identité.
- Monter en gamme en ciblant des prestation originales et lucratifs.
- Ne rien céder sur la valorisation de son travail
- Travailler son image et le désire qu'elle peut produire.
- Créer des offres fortes en adéquation avec l'époque.
...

En bref fuir le tout venant et le bas de gamme de toute urgence, se placer au dessus de la masse, être élitiste, se penser comme un fournisseur de luxe et d'exceptionnel, cibler les clients qui ont les moyens.

Le tout venant et le bas de gamme sont inexorablement condamné comme activité professionnelle sérieuse et rentable, sauf à être capable de travailler sur de grands volumes.

Ta réponse est très idéaliste, tu en conviendras.

- Se positionner la où les autres ne peuvent pas aller en valorisant une différence forte de l'offre et de l'identité : Comment se positionner là où les autres ne peuvent pas aller ? Quoi que tu fasses, il y a des milliers de gens prêts à faire la même chose moins cher. Quand tu inventes, on te copie (et ça prend de l'énergie d'inventer) et inventer sans cesse est un leurre.

- Monter en gamme en ciblant des prestation originales et lucratifs.
Encore une fois, il devient très difficile d'être original. De plus, être original signifie prendre des risques. Il faut les clients pour cela.

Prestations lucratives ? Le bas de gamme n'est plus rentable depuis cinq ans au moins. Donc une part des acteurs monte en gamme.

Il y a quelque temps, je suis allé au domicile de quelqu'un du village pour discuter (pas photo). Dans son bureau, un lourd statif pour de la photo, un reflex, deux flashes. Un équipement basique, mais de haute qualité. Monsieur gagne bien sa vie la semaine (Madame aussi) tant mieux pour eux. Mais voilà : Monsieur fait du packshot le week-end ou le soir. Il aime faire de la photo, il peut se payer du bon matériel avec son emploi, il peut ainsi offrir ses services à un prix plus bas qu'un pro qui doit tout compter et vivre de ça toute l'année. Lui, s'il n'y a rien à photographier durant deux mois, il s'en fout, c'est son loisir. Son plein temps le fait vivre décemment. Alors tu vois, certains marchés lucratifs de la montée en gamme comme tu dis, sont hypothéqués par une concurrence déloyale. Je dis déloyale non pas parce qu'il bosserait au noir (je n'en sais rien), mais vu qu'il a un boulot à 100 % à côté, son prix n'est pas celui d'un pro pour ce genre de boulot. Cela lui convient et lui rapporte quand même une somme à la fin de l'année.

- Ne rien céder sur la valorisation de son travail.
OK.

- Travailler son image et le désire qu'elle peut produire.
Ouaip.

- Créer des offres fortes en adéquation avec l'époque. Oui, par exemple Comment apprendre la photographie en 15 leçons, c'est très en vogue !   ;D   Plus le temps passe, plus c'est rude pour les petites structures, par manque de synergies. Photographe indépendant est un métier qui se meurt. La survie tient à l'association de compétences et de gens (informatique, vidéo, etc.) pour couvrir des domaines plus vastes. Rester seul est de plus en plus une utopie.
Au bon endroit, au bon moment.

Jean-Henri Lambert

Je ne suis pas un fan du possitive thinking, mais là tu sombres dans une vision au noir sans espoir.

Un peu d'ambitions et de confiance en soit, que diable ;-)

Olivier_83

Citation de: P!erre le Mars 27, 2014, 12:15:23
Alors tu vois, certains marchés lucratifs de la montée en gamme comme tu dis, sont hypothéqués par une concurrence déloyale. Je dis déloyale non pas parce qu'il bosserait au noir (je n'en sais rien), mais vu qu'il a un boulot à 100 % à côté, son prix n'est pas celui d'un pro pour ce genre de boulot. Cela lui convient et lui rapporte quand même une somme à la fin de l'année.


A mon sens, ce qui est déloyal, c'est le travail au noir mais pas le fait qu'il ait un autre emploi.
Pourquoi ne pourrions nous pas avoir plusieurs travails ?
Ce qu'il faut, c'est que tout soit déclaré et que tout le monde paye des impôts !

P!erre

Citation de: Olivier_83 le Mars 27, 2014, 16:08:47
A mon sens, ce qui est déloyal, c'est le travail au noir mais pas le fait qu'il ait un autre emploi.
Pourquoi ne pourrions nous pas avoir plusieurs travails ?
Ce qu'il faut, c'est que tout soit déclaré et que tout le monde paye des impôts !

Ce qui complique le marché des pros, c'est que les gens qui bossent quelques heures par semaine n'ont pas les mêmes charges. Rien que le fait de ne pas devoir payer des locaux introduit une concurrence qui n'est pas équilibrée.

Je prends un exemple un peu court pour rester compréhensible :

Si toi, tu loues un local fr. 1800.- par mois pour bosser, et que le particulier bosse chez lui le soir avec le même segment de clientèle (suivant le genre de photo d'objets, c'est tout-à-fait faisable), il économise fr. 21'600.- chaque année par rapport à toi, rien que sur la location puisqu'il n'a pas cette charge.

Si lui et toi fournissez 100 images finies au client par année, toi tu vends chaque image fr 400.- (40'000.-), lui il vend chaque image 200.- (20'000.-) et il gagne environ la même chose que toi (40'000 - 21'600 de loyer pour toi, il te reste 18'400.- à la fin de l'année).

L'acheteur qui paye ses photos fr 200.- ne voudra plus payer fr. 400.- à l'avenir pour une qualité assez proche (on imagine que les deux photographes ont le même matériel et les mêmes compétences).

Bien entendu, on part de la pensée que le particulier déclare son revenu accessoire obtenu par la photographie, et paie au tarif en vigueur ses licences. Bien entendu.
Au bon endroit, au bon moment.

JCCU

Citation de: P!erre le Mars 27, 2014, 17:03:09
....
Si toi, tu loues un local fr. 1800.- par mois pour bosser, et que le particulier bosse chez lui le soir avec le même segment de clientèle (suivant le genre de photo d'objets, c'est tout-à-fait faisable), il économise fr. 21'600.- chaque année par rapport à toi, rien que sur la location
...

Ce sont des francs suisse? Parce que si oui, çà fait quand même 1400E par mois. Dans mon coin (banlieue Sud Ouest de Paris), c'est un petit 4 pièces. Si c'est juste pour photographier des objets, ce n'est pas un peu luxueux?  :D
On peut aussi faire le raisonnement contraire: j'ai des copains qui sont consultants à leur compte. Ils  font passer une partie de leur habitation principale en "lieu de travail", la voiture, l'abonnement téléphonique, l'ordinateur, ...en "outil de travail" avec toutes les déductions d'impots qui vont bien ...

Olivier_83

Citation de: P!erre le Mars 27, 2014, 17:03:09
Ce qui complique le marché des pros, c'est que les gens qui bossent quelques heures par semaine n'ont pas les mêmes charges. Rien que le fait de ne pas devoir payer des locaux introduit une concurrence qui n'est pas équilibrée.

Je prends un exemple un peu court pour rester compréhensible :

Si toi, tu loues un local fr. 1800.- par mois pour bosser, et que le particulier bosse chez lui le soir avec le même segment de clientèle (suivant le genre de photo d'objets, c'est tout-à-fait faisable), il économise fr. 21'600.- chaque année par rapport à toi, rien que sur la location puisqu'il n'a pas cette charge.

Si lui et toi fournissez 100 images finies au client par année, toi tu vends chaque image fr 400.- (40'000.-), lui il vend chaque image 200.- (20'000.-) et il gagne environ la même chose que toi (40'000 - 21'600 de loyer pour toi, il te reste 18'400.- à la fin de l'année).

L'acheteur qui paye ses photos fr 200.- ne voudra plus payer fr. 400.- à l'avenir pour une qualité assez proche (on imagine que les deux photographes ont le même matériel et les mêmes compétences).

Bien entendu, on part de la pensée que le particulier déclare son revenu accessoire obtenu par la photographie, et paie au tarif en vigueur ses licences. Bien entendu.

Ce que tu évoques sont des choix. Dans de nombreux domaines, il y a ceux qui choisissent d'avoir un local et ceux qui choisissent de travailler chez eux. Transformer une partie de son appartement en local professionnel a aussi un coup.

Il suffit de regarder le développement du commerce en ligne par exemple. Mais on peut citer aussi le domaine du web-développement : on peut travailler chez soi et ne pas avoir de local.

Mais même dans les entreprises, cela se développe, c'est le télé-travail...

P!erre

Citation de: JCCU le Mars 27, 2014, 17:42:38
Ce sont des francs suisse? Parce que si oui, çà fait quand même 1400E par mois. Dans mon coin (banlieue Sud Ouest de Paris), c'est un petit 4 pièces. Si c'est juste pour photographier des objets, ce n'est pas un peu luxueux?  :D

On peut aussi faire le raisonnement contraire: j'ai des copains qui sont consultants à leur compte. Ils  font passer une partie de leur habitation principale en "lieu de travail", la voiture, l'abonnement téléphonique, l'ordinateur, ...en "outil de travail" avec toutes les déductions d'impots qui vont bien ...

Oui, des francs suisses. Je connais des gens qui paient plus de fr. 8'500.- de location par mois en ville (grande surface sur deux étages, mais je ne saurais dire combien de m2 et ce n'est pas de la photo)... Faut vendre ! Demande à un Genevois quelle surface commerciale tu as pour CHF 1'000.- en ville ...

Le raisonnement contraire : hem, le service des impôts contrôle les charges, de toute manière il n'est pas possible de charger le compte professionnel avec la part privée, dont il est tenu compte. La cote-part n'est pas toujours exact, car c'est compliqué à tenir. Mais c'est vrai, ça existe aussi.
Au bon endroit, au bon moment.

P!erre

Citation de: Olivier_83 le Mars 27, 2014, 18:25:48
Ce que tu évoques sont des choix. Dans de nombreux domaines, il y a ceux qui choisissent d'avoir un local et ceux qui choisissent de travailler chez eux. Transformer une partie de son appartement en local professionnel a aussi un coup.

Des choix ? Dans certains cas, ce n'est pas un choix et beaucoup de baux à loyer locatifs interdisent l'activité professionnelle, ce que je trouve normal (spécialement lorsque les activités professionnelles génèrent des inconvénients pour le voisinage).
Au bon endroit, au bon moment.